法继续置身世界之外,也就是说,我们无法置身于修造巴别塔的历史进程之外。这一历史进程以历史新闻的一致性作为必要条件。我们日益熟悉的 通行于全世界的政治术语/商业术语/学术术语/道德术语恩赐给我们一个强大的幻觉,以致我们心甘情愿地为它们所左右。然而,就像事物自有其 阴影,逻辑自有其裂缝,死亡自有其尸体,投身于巴别塔的修造而欲躲开“变乱”大约只是幻想。——即考察现代性带来的同质性危害—— —— 巴别图书馆, a l l i a n c e d e l ’ o r d r e e t l e c h a o s —— Il y a une équivoque qui pèse lordement sur l’idée que le lecteur, l’auditeur ou le spectateur se font généralement de la clarté présumée des oeuvres d’art, qui requiert d’être levée avant d’aborder le fond du problème, qui posent nécessairement la question de leurs modes d’apparition, donc de leurs apparences. A partir du moment où une oeuvre d’art ne vise pas un ordre représentatif ayant pour fin d’aporter des informations pittoresques et décoratives sur un état de choses, selon l’ordre institué des noms, situation que chacun devrait reconnaître spontanément, parce qu’il y aurait déjà été introduit et confronté par sa culture rationnelle et par l’expérience de sa vie, l’épreuve de l’obscur, donc de ce qui est difficile à voir et à maîtriser ne peut être éludée. Car il ne s’agit point d’un déficit de clarté dans l’expression de l’artiste ou du philosophe, qui s’ interroge sur sons sens et sur son mode d’être, mais du cheminement d’une pensée qui suit d’autres voies que celles commandées par la logique d’un ordre déjà institué, où chaque chose serait censée correspondre à une définition fixe, identique et claire pour chacun. Que la difficulté de suivre le nouveau parcours mis en oeuvre par la création artistique déstabilise la clarté présumée des apparences, ou, de manière plus radicale, empêche d’y accéder de quelque façon que ce soit, crée inévitablement tout un réseau de tensions dans l’esprit des spectateurs ou des lecteurs. Si ceux-ci ne cherchent que des informations rapides et pittoresques sur un état des choses qu’ils estiment connaître déjà, comme tout un chacun, et qu’ils veulent simplement voir « représenté » de manière décorative, sans que le pittoresque ne mette en péril l’idée préalable qu’ils se font de ce qu’ils vont voir – le titre de l’oeuvre servant de garant à la vision et à la compréhension de ce qui est censé être représenté, conformément aux canons du savoir institué -, s’il en est ainsi, il ne peut y avoir qu’un malentendu durable et profond entre l’oeuvre offerte à la vision ou à la lecture et l’intention de connaissance du spectateur et du lecteur totalement dominés par le souci de recoonaître ce qu’ils croient savoir de tout temps, dont ils estiment partager l’évidence avec ce qu’ils qualifient sésormais de « tout esprit normalement constitué » . Pourtant, dès la plus haute antiquité chinoise et grecque, les penseurs et les artistes ont pris mesure de l’épreuve que requiert l’énigme nécessairement obscure du Monde qui offre une signification éminemment différente de ce qu’un survol rapide des apparences pourrait laisser entendre dans la superficialité d’un faux esprit de clarté, pour qui n’est clair que ce qui est supposé déjà connu. Si l’on admet que l’intention profonde qui anime tout artiste est de révéler, des choses les plus connues et les plus conrantes, une dimension non encore dévoilée et exprimée par la tradition –- attitude qui correspond à l’intention créatrice de chaque artiste digne de ce nom – sinon les oeuvre s ne seraient que de duplicata et des copies de choses existantes -- , il est évident que latentative mise en oeuvre par l’expression cr »atrice devra emprunter un chemin non encore frayé ou du moins frayé différemment de ce que les prédécesseurs ont tenté eux-mêmes, à leur manière, quand ils prospectaient l’énigme du Monde. Si l’on tient compte du génie inventif développé depuis des millénaires dans chaque art, autant dire que les chemins de l’invention ne sont pas aisés à prospecter. Or, il ne s’agit aucunement de découvrir une voie préesistante qui attendrait sagement qu’un nouveau prospecteur l’emprunte
; mais d’ouvrir une percée dans le tissu opaque et compact des choses, elles-mêmes traversées d’ouvertures et de voies déjà empruntées ou abandonnées par des chercheurs antiérieurs, infiniment agiles, animés de pensées exigeantes et rares, que la culture intègre progressivement dans son savoir institué. Le décalage infime mais majeur entre ce que leur aventure conduite dans l’incertitude, de leur vivant, et ce que la tradition en a retenu dans la répétition hiérarchisée de ses codes cultureles, ne manque pas d’attirer la méditation pensante du nouveau créateur, qui confronte désormais ce qu’il devien et tente de porter à l’expression dans le mouvement créateur de ses propres oeuvres, à ce qu’il découvre dans les tentatives géniales de ses prédécesseurs. Dialogue fécond auquel la tradition officielle est le plus souvent inattentive, parce qu’il ne correspend pas aux canons établis, qui tendent à se refermer sur l’oeuvre, prête à être intégrée à une interprétation désormais intouchable. Pourtant, ce qui pourrait attirer l’attention de nos contemporains est la fréquence avec laquelle des penseurs majeurs de l’antiquité chinoise et grecque ont recommendé d’approfondir les wones d’émergence des choses situées dans la pénombre de l’obscur. Ce qui atteste qu’il ne s’agit aucunement d’une particularité à mettre au compte de notre seule contemporainéité, vite qualifiée d’ « obscurantiste », dès qu’elle excède l’ordre approximatif d’une information facilement transmissible et consommable par les esprits pressés, mais d’une zone difficile à déchiffrer où l’on ne s’aventure pas sans préparation . Or, sitôt que ces pen seurs touchent à la zone d’obscurité qui enveloppe le Monde, ils en viennent à parler de « non-choses » et à situer, dans le champ de présence dès lors énigmatique de l’invisible, de l’inaudible, de l’impalapable et de l’indéchiffrable, la trame concrète mais secrète où se tisse, à notre insu, le jeu à première vue clair des apparences. A i n s i , L a o - T s e u é c r i t - i l , e n p a r l a n t d u m y s t è r e o r d o n n a t e u r d e l ’o r d r e d e s c h o s e s : « l e r e g a r d a n t , o n n e l e v o i t p a s , O n l e n o m m e l ’ i n v i s i b l e .
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·Devant ces lois d'airain, le déterminisme mécanique possède-t-on la liberté?
ne sera univoque”——借鉴西川的解读巴别塔,从世界历史上看,人本取代神本的过程与巴别塔的修造过程并行 不悖。人本的有限胜利曾被迫不及待地证明自身的伟大。甜蜜的意义,重新审视西方的机械工业文明继而中国人也开始品尝这种甜 蜜——从历史与文献上来阐述中国人并不好营造高楼——昆仑山是最接近巴别塔形象的一个,但非也:1,那儿是神仙家 乡,凡人不可到达;2,它不是人工修造。它既不依赖于技术理性,也不负有托举人类超越自我的使命。它亘古存在于天地之间, 是宇宙结构的一部分。但自近代以来,我们不得不为现代化而放弃我们原本自成一格的宇宙秩序/宇宙结构。面对技术理性的威胁和勾引,我们无
CHAPITRE III
× 从巴别塔的惩罚开始说 —— 大众对巴别塔的看法基本上是认为上帝惩罚人性中超越自身的永 恒希望 —— 实际上翻看原文比较 —— 人们为何建造巴别塔,只是出于两种似乎出于人之常情 的憧憬——Et ils ont dit allons bâtissons-nous une ville et une tour et sa tête dans le ciel et faisons-nous un nom, Sinon nous nous éparpillerons sur toute la face de la terre. 即是 相连与相同——却遭到了天谴,说明两点,人性永不可能同质,二是“sa faculté de nommer