LeJournal CVCI n° 73 - Juin 2016

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Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 73 – Juin 2016

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Sommaire

Editorial

Non à l’initiative ruineuse des Verts Actualité 4

Agenda de la CVCI La CVCI, partenaire de l’industrie depuis 50 ans

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Nestlé ouvre au public un nouvel espace

Economie et politique

ludique à Vevey 11 Cinq projets innovants de la région lausannoise primés 12 Industrie 4.0 – En route vers un avenir industriel numérique 15 Les Bilatérales, carburant de notre prospérité 17 Comment en finir avec les bouchons ? 18 L’initiative « pour une économie verte » est irréalisable 19 AVSplus : une initiative à contre-courant qui rate sa cible 20 Révision du droit successoral

Appauvrir la Suisse aiderait-il la planète ? Moins de deux ans après le vote sur l’initiative populaire intitulée « Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l’énergie », balayée par plus de 92 % du peuple suisse, nous sommes à nouveau amenés à nous prononcer sur un thème environnemental proposant un changement fondamental de notre société. Soumise au verdit du peuple et des cantons le 25 septembre prochain, l’initiative « Pour une économie durable et fondée sur une gestion efficiente des ressources (économie verte) », lancée par les Verts, exige une diminution de 65 % de la consommation des ressources en Suisse d’ici à 2050. Un objectif que le Conseil fédéral a jugé « irréaliste », tout comme les Chambres fédérales qui l’on rejeté à plus de deux contre un.

21 Le cautionnement – L’accès facilité au crédit bancaire 22 Debiopharm finance une chaire de philanthropie à l’IMD Les chiffres du mois 23 Mai 2016

Ce texte demande la décroissance à marche forcée

Votre CVCI 24 Nouvelles de nos membres 26 Nouveaux membres

Cahier pratique 27 Fiche juridique N° 39 (mise à jour) Vacances 29 Fiche économique N° 105 Exportations en Iran

De partenaire à partenaire 30 Agenda des partenaires

Cette initiative explore les mêmes extrêmes que sa devancière. Pour parvenir à une baisse de deux tiers de notre consommation de ressources, le Conseil fédéral devrait en effet imposer des taxes incitatives massives. Les entreprises se verraient imposer leurs modes de production. Certaines importations seraient interdites, d’autres largement restreintes, ce qui contreviendrait aux accords de libre-échange que nous avons signés avec une trentaine de partenaires dans le monde. La mobilité devrait être très fortement diminuée, ce qui aurait un impact parfois fatal sur le tourisme et les régions périphériques. Comment l’industrie pourrait-elle subsister – ne serait-ce que maintenir sa production – avec de tels objectifs ? La délocalisation des sites de fabrication à l’étranger s’imposerait comme la seule option possible. Pour un pays qui gagne un franc sur deux à l’étranger, une telle politique serait ruineuse.

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Cette initiative demande la décroissance à marche forcée. Le prix à payer serait énorme, quoi qu’en disent les initiants. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer ce qui se passe en Grèce, qui expérimente la décroissance à l’échelle 1:1 depuis 2008, avec une baisse du produit intérieur brut (PIB) de plus d’un quart. Un jeune sur deux n’a pas d’emploi ! Les entreprises suisses ne restent pas sans agir face aux défis environnementaux qui agitent la planète. Mais l’avenir ne passe pas par ce type de solutions simplistes et la CVCI s’est toujours impliquée pour des mesures volontaires. Ce sont les plus efficaces. La diminution de l’empreinte carbone de notre pays passe par la coordination internationale, par une gestion efficiente des ressources, par l’assainissement des bâtiments, par des investissements pour réaliser des économies d’énergie, entre autres. Autant d’engagements qui nécessitent des moyens financiers… que cette initiative ne ferait que tarir. A moins d’envisager une diminution de l’espérance de vie et une baisse massive de notre bien-être général, ce qu’entraînerait inévitablement une politique volontairement récessive, l’amélioration de la situation environnementale passe par l’innovation. Pour concilier croissance et durabilité, il faut une économie forte. Non le 25 septembre ! Claudine Amstein, Directrice de la CVCI

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Agenda de la CVCI

Actualité

25.08. Réseautage

07.09. Séminaire

AFTERWORK CVCI

SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE !

17 h 00 › 20 h 00 (CVCI)

Pourquoi ne pas finir l’été sur une touche méditerranéenne ? Cette année, nous vous proposons de nous retrouver sur la terrasse de la CVCI pour un afterwork sur le thème de la Grèce. Ouzo, olives, feta et autres mets et typiques vous accompagneront tout au long de ce dernier 5 à 7 avant la reprise de septembre. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements : elodie.brechbuhler@cvci.ch

31.08. Séminaire 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

COMMENT RÉSEAUTER À LA CVCI Avec ses conférences, ses événements des réseautage, ses médias, son Business Club, sa base de données SWISSFIRMS et ses outils de mise en relations, la CVCI offre un cadre particulièrement propice pour le développement d’un réseau d’affaires. Encore faut-il bien connaître les différents canaux à disposition et savoir pratiquer l’art du réseautage. C’est l’objectif du séminaire « Comment réseauter à la CVCI ? ». Ce séminaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux « explorer » le réseau CVCI. Un apéritif de clôture permettra de poursuivre les discussions, mais aussi de nouer de nouveaux contacts. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 26 août 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : zuzanna.bolle@cvci.ch

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17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms. ch) a pour mission de promouvoir les entreprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il constitue la principale base de données économiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque entreprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche complète. Afin de présenter ce portail, et notamment les opportunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à participer à une séance d’information, clôturée par un apéritif permettant de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 5 septembre 2016. Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : jelena.kovacevic@cvci.ch

09.09. CFO Café 08 h 00 › 11 h 00 (CAB Centre Administratif Bancaire Prilly) COUVERTURE DES RISQUES DE CHANGE POUR LES PME Tout responsable financier confronté à des transactions en devises étrangères connait les risques liés aux évolutions rapides des taux de change. Il doit dès lors être en mesure d’éviter de mauvaises surprises à son entreprise. • Quelle politique adopter face aux marchés ? • Comment identifier les flux en devises étrangères dans son entreprise ? • Quelles options existe-t-il pour se couvrir contre les risques de change ? • Quelles sont les étapes de la prise de décision ? Ce CFO Café, animé par Eric Vauthey, Directeur de la Salle des Marchés de la BCV, abordera ces questions cruciales et comprendra une visite d’une des plus grandes salles des marchés de Suisse romande. Prix (HT) : 25 francs pour les membres, 40 francs pour les non-membres. Renseignements : elodie.brechbuhler@cvci.ch

12.09. Conférence-débat 17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

VOTRE ENTREPRISE A-T-ELLE VRAIMENT BESOIN DU DIGITAL ? Beaucoup d’entreprises ont entamé leur transformation digitale. Certaines s’arrêtent au simple fait d’avoir un « joli » site internet, d’autres intègrent vraiment le digital à leur modèle d’affaires. Qu’en est-il pour vous ? La CVCI et Francesco Di Pasquale, Directeur du CRPM, vous invitent à une conférence débat sur un thème au cœur de l’actualité des entreprises. Jean-Marc Tassetto, co-fondateur de la Coorpacademy et ex-CEO de Google France, ainsi qu’Aline Isoz, qui accompagne les entreprises romandes dans leur transformation digitale, vous permettront de bien cerner les opportunités que peut offrir le Digital pour le développement de votre entreprise. Cette conférence sera également l’occasion pour vous de rencontrer Yves Kramer, CEO de KramerKrieg, qui a su faire passer sa PME vaudoise à l’heure du digital et maintenir ainsi sa position d’acteur incontournable du marché. Prix (HT) : 40 francs pour les membres, 60 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions : veronique.gauzargues@cvci.ch

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Actualité

14.09. Express 08 h 30 › 12 h 30 (CVCI)

L’ESSENTIEL POUR RÉUSSIR SON RECRUTEMENT – CHOISIR LE BON PROFIL En tant que cadre, vous êtes ou serez sans doute amené à participer au recrutement de nouveaux collaborateurs et à conduire des entretiens d’embauche. Cette formation express, animée par Joanna Bessero, diplômée en marketing et communication (SAWI) et coach certifiée (IDC/ICF), vous donnera un aperçu de l’essentiel pour réussir votre recrutement. Les objectifs de cette formation sont : • L’analyse du besoin : poser le cadre du recrutement • La sélection des critères, des compétences : les « négociable » et « non-négociable » • Focus sur la lecture du CV Un module complémentaire, axé sur l’entretien d’embauche, sera donné le 19 janvier 2017 à la CVCI. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 300 francs pour les membres CVCI, 400 francs pour les non-membres. Contact : g.pontillo@crpm.ch

26.09. Réseautage

17 h 00 › 19 h 00 (Y-Parc Yverdon-les-Bains) « 5 À 7 CVCI »

Rejoignez-nous pour ce 5 à 7 dans le Nord vaudois. Au programme : actualités économique et politique, réseautage et bonne humeur. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres CVCI, 50 francs pour les non-membres. Contact : veronique.gauzargues@cvci.ch

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Agenda de la CVCI

FORMATIONS

01.09. Juridique

13.09. Export

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

FORMATION CONTINUE : ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

08.09. Juridique 08 h 30 › 16 h 30 (CVCI) SALAIRE Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, modalités de paiement, incapacité de travail). Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

09 h 00 › 17 h 00 (CVCI)

L’importance des accords de libreéchange a augmenté de façon significative ces dernières années. En tant qu’exportateur, vous êtes certainement conscient que le nombre et les disparités des accords rendent toujours plus complexes leur application et augmentent vos risques. Afin de pouvoir gérer avec succès l’origine des marchandises d’exportation d’une entreprise, des connaissances approfondies sont une nécessité. Une mise à jour continue de l’état des connaissances en la matière est donc indispensable. Avant de participer au cours, il est conseillé de faire la formation électronique en ligne « Origine préférentielle et accords de libre-échange » : www.ezv.admin.ch - documentation formation électronique de l’AFD. Comptez au moins 4 heures pour cette préparation. Renseignements et inscriptions : anne.morales@cnci.ch T. 032 727 24 20

13.09. Juridique

08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automatique, résiliations ordinaire/immédiate/ abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licenciement collectif. Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-membres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, droit@cvci.ch, T. 021 613 36 37 Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

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La chronique Opemans

Faire plus avec moins « … L’efficacité, c’est d’abord ne rien faire d’inutile… » Cette citation de Miyamoto Musashi, Maître Bushi Samouraï (1584-1645) me parait être une superbe piste pour répondre à cette attente, parfois « hyperactive » du marché d’aujourd’hui : faire plus avec moins… Depuis plus de 25 ans sur le terrain de mes clients, j’évalue à un tiers les activités devenues obsolètes, à un autre tiers les activités qui pourraient être optimisées. C’est dire les potentiels de conforts dans la plupart des cas. Comment les activités deviennent-elles obsolètes ? Les plus grands standards humains sont l’habitude et « faire comme les autres ». Le propre de l’homme est de se fixer des repères de sécurités et, lorsqu’il a le sentiment d’y être parvenu, de s’y tenir. Il faut une capacité critique et une agentivité fortes pour anticiper les changements

Des

utiles. Force est de constater que nous ne sommes pour le moins pas égaux devant ces deux compétences. Soyons réalistes, changer n’est pas si spontané ! Notre état « d’inconscient-incompétent » ne devient « conscient-compétent » (Maslow) que face à l’ultime constat d’échec. Donc trop tard pour anticiper. L’essentiel est donc bien de détecter, le plus tôt possible, les justes potentiels de changements. Il s’agit d’abord alléger le quotidien pour ensuite optimiser les activités qui le justifient. Cette chronologie des choses a pour but de donner une chance aux apprentissages d’être durables et surtout, de démontrer en premier lieu des succès confortables grâce aux toxiques inutiles prioritairement neutralisés.

fisant est visiblement un luxe que fort peu de leaders engagent. Vivement la recette miracle du faire vite et bien durablement ! www.alainmounir.ch

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Actualité

Agenda de la CVCI

INTERNATIONAL LINK

05.09. Reloc’coffee 02:00pm › 04:00pm (CVCI)

05:00pm › 08:00pm (CVCI)

20.09. Networking

23.09. Reloc’coffee

BLOGGING AS A CAREER

WELCOME DAY INTERNATIONAL LINK

HOW I CREATED MY OWN BUSINESS – ENTREPRENEUR Q&A

Can a leisure be turned into a business? During this Reloc’coffee, the two authors behind the blog The Lausanne Guide to Life and Style will share their experience, from relocating to the canton of Vaud to the story behind the creation of their successful English-language blog about the region, which also counts a good part of locals among its readership. You will also have the opportunity to meet other “new Vaudois” from all over the world and enjoy a breakfast buffet of Swiss specialties. Fee: free of charge for employees and partners of International Link member companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

IMPRESSUM

Ideas often spring from life experiences, included those of expat “supporting partners”. Our two speakers of the day, who originally relocated to the canton of Vaud due to a partner’s new job, both created their own companies, respectively in the field of translation and offering the original concept of a travelling pop-up store. Where did they start? How did an idea turn into a concrete business? What were the most unexpected obstacles to overcome? Our speakers will share their entrepreneurial experiences. Come and join us if you’d like to hear their stories and ask all the questions you might have. Fee: free of charge for employees and partners of International Link member companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

© Fotolia

Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35, F. 021 613 35 05 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction et administration : Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Jean-François Krähenbühl, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.ch Imprimeur : PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires : DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10 Tirage : 4500 exemplaires Parution : 4 e semaine du mois

Get a first official introduction to your new environment and its many facets: various aspects of politics, economy, culture and tourism in Vaud and Switzerland will be presented in the hope of helping you answer the following question: how to deal with everything here? The Welcome Day is a friendly and informal event where people from different companies and cultures can interact and discover the best way to feel at home here. You will get a chance to ask questions about anything related to your new life in Switzerland, receive useful documentation and enjoy a buffet of Vaud seasonal specialties. Fee: free of charge for employees and partners of International Link member companies (check with your partner’s HR or us directly) / 54 Swiss francs (tax inclusive) for non-members. Information and registration: internationallink@cvci.ch

10:00am › 12:00pm (CVCI)

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La CVCI, partenaire de l'industrie depuis 50 ans

Nestlé ouvre au public un nouvel espace ludique à Vevey La multinationale a inauguré le 2 juin dernier Nest, un nouveau nid dévoilant les nombreux trésors historiques que Nestlé a accumulés en 150 ans de présence sur la Riviera vaudoise. Plus qu’un musée, cet espace plonge les visiteurs au cœur d’une expérience multimédia entre passé et visions d’avenir d’une marque suisse emblématique. On n’a pas tous les jours 150 ans ! Pour marquer ce jubilé d’une pierre blanche et de bien d’autres matériaux, Nestlé a inauguré le 2 juin dernier Nest, un espace de découvertes inédit, situé derrière la gare de Vevey, là où Henri Nestlé avait fondé l’entreprise en 1866. Dans ce bâtiment élégant qui se veut davantage qu’un musée, Nest retrace un siècle et demi d’innovations emblématiques de la société comme la farine lactée, le cube Maggi ou encore le Nescafé. Le géant de l’alimentation a investi 50 millions de francs pour le développement de cet espace hors norme. Un musée à la gloire de Nestlé, en quelque sorte ? « La plupart des gens qualifient effectivement Nest de musée Nestlé. Pourtant, l’objectif n’est pas de retracer l’histoire pour l’histoire, ou encore de célébrer pour célébrer, explique Catherine Saurais, directrice de l’institution. Ce que Nest propose est de cheminer autrement dans les méandres d’une histoire qui appartient à tous en Suisse, d’explorer ouvertement les interrogations sur l’alimentation aujourd’hui et d’expérimenter de façon divertissante une vision passionnée de la nutrition pour demain. Nest célèbre un engagement continu, où les moments importants d’hier mènent aux connaissances d’aujourd’hui, qui génèrent des idées positives pour demain : 150 ans d’histoire pour comprendre les prochains 150 ans en quelque sorte ! » L’héritage du pionnier que fut Henri Nestlé se reflète dans la rénovation de trois édifices historiques. La Fabrique, tout d’abord, accueille une bonne partie de cette balade ludique entre passé, présent et futur sur la structure suspendue de la Piazza, que l’on nomme Visions. La Boulangerie, qui a vu jadis la production du pain nécessaire pour la farine lactée, a été réhabilitée pour devenir le Café Henri. Finalement la Villa, dans la-

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quelle le fondateur de l’entreprise avait ses bureaux, est devenue un lieu d’accueil pour des événements. Bibliothèque vivante La visite débute dans l’espace Fondations, par une immersion dans le Vevey du XIXe siècle. Les visiteurs traversent plusieurs salles pour comprendre les débuts modestes de la compagnie, en découvrant le laboratoire d’Henri Nestlé. Le parcours se poursuit à l’étage avec Zeitgeist, une sorte de bibliothèque vivante où se côtoient archives actualisées des personnalités, des marques, des icônes et des anecdotes qui ont marqué l’aventure entrepreneuriale de Nestlé, de ses débuts jusqu’à nos jours. « Les enfants y trouveront aussi un espace réservé pour peser, trier et scanner les caisses de produits comme dans une mini-fabrique », relève la directrice. Après le passé, le périple se conjugue au présent avec Forum. Les grands thèmes et défis alimentaires de notre époque y sont abordés : l’environnement, la nutrition, l’agriculture et l’eau, pour mieux comprendre de quelle manière chacun peut contribuer à y répondre. Le tour s’achève par Visions, une plateforme aérienne qui symbolise le mouvement perpétuel de l’innovation. Une dizaine de thématiques y sont présentées sous forme d’expositions multimédias. On y découvre des exemples de créations surprenantes de Nestlé, des témoignages personnels de chercheurs passionnés, une plongée poétique dans l’infiniment petit et des perspectives intéressantes sur la sécurité alimentaire à l’échelle planétaire. « Le lien sensible entre nutrition, santé et bien-être se révélera à tous, affirme Catherine Saurais. A l’issue de cette visite, vous pourrez vous reposer au Café Henri sis dans l’ancien atelier de boulangerie de la fabrique Nestlé. »

L’endroit conjugue donc passé, présent et futur : « Ce qui a trait au passé de Nestlé utilise des techniques anciennes d’images en référence au poids de l’impression et de la photographie à Vevey, note Catherine Saurais. Mais plus le visiteur avancera dans le temps, plus l’expérience sera numérisée et interactive. » Nombreux trésors historiques Les premières velléités de création d’un musée sont apparues en 2010. Le but initial de ce projet consistait à dévoiler au public les nombreux trésors historiques de Nestlé ainsi qu’à apporter une certaine transparence sur ses archives. Le choix de l’emplacement du futur chantier a fait l’objet de maintes réflexions, mais c’est le quartier des Bosquets, là même où tout a commencé pour la future multinationale, qui a finalement emporté l’adhésion de tous. Le Président de l’entreprise, Peter Brabeck, a alors imaginé un lieu – tel un fil rouge – qui traiterait du passé mais aussi du présent et de l’avenir. Le quartier des Bosquets, sis derrière la gare de Vevey, est doté d’un riche passé. Albert Pfiffner, historien de Nestlé, explique que vers la fin du XIXe siècle, la rivalité entre les quartiers industriels situés au nord de la ville, séparés par la rivière La Veveyse, était importante. Sur la rive droite se trouvaient les Ateliers de constructions mécaniques et la première usine de François-Louis Cailler et, sur la rive gauche, la fabrique Nestlé. Les entrepreneurs de chaque rive se querellaient régulièrement pour des questions d’accès à l’eau dont ils avaient grand besoin pour leurs productions respectives. Cela n’empêchait pas certains de « changer de camp », comme par exemple Cailler, qui se retrouvera ainsi voisin d’Henri Nestlé. Au moment où ce dernier développe sa fameuse farine lactée, le nouveau propriétaire

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© Tinker Imagineers

La CVCI, partenaire de l'industrie depuis 50 ans

Nest a ouvert ses portes au public le 15 juin dernier

de l’usine Cailler n’est autre que Daniel Peter, l’inventeur du chocolat au lait. Pour les responsables de la multinationale, il était donc essentiel de s’inspirer de ces histoires pour la création du projet Nest. Reconstruire là où tout a commencé, retrouver par des méthodes quasi-archéologiques la constellation initiale des bâtiments. Car c’est en se plongeant dans les archives historiques que l’architecte David Linford et son équipe du bureau lausannois Concept Consult ont visualisé ce lieu. Le créateur explique en ces termes ce qui attend les visiteurs : « Il y a le bâtiment que l’on nomme Villa et qui abritait les bureaux d’Henri Nestlé. On a pu y retrouver la couleur terra cotta, typique de l’époque. Pareil pour la structure de la Boulangerie dans laquelle M. Nestlé fabriquait le pain nécessaire à la production de sa farine lactée. On a essayé de garder le matériau brut partout. S’agissant de la structure en métal, nous l’avons brossée, en laissant son vécu apparent, sans repeindre ni lisser avec un enduit. Nous l’avons juste nettoyée par mesure d’hygiène. »

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« Une formidable odyssée » Les habitants de la ville de Vevey peuvent se réjouir de voir le quartier des Bosquets, autrefois prospère, à la fois redynamisé et embelli. « Pour Nestlé, conclut Catherine Saurais, il était essentiel que Nest se trouve à Vevey. La devise de notre projet ? L’authenticité, la crédibilité et l’unicité du lieu qui redonne à Nestlé l’importance historique dans le développement de la ville et de la région. Il n’y a pas d’aventure sans point de départ. Les racines d’Ulysse étaient à Ithaque comme celles de Nestlé sont à Vevey. Nos 150 ans d’entreprise représentent une formidable odyssée : Nest souhaite lui donner vie à présent. » Jean-François Krähenbühl www.le-nest.ch

NESTLÉ EN 2015 EN QUELQUES CHIFFRES Ventes 88,785 mrds de francs (monde entier) 1,549 mrd (Suisse) Employés 335 000 (monde entier) 10 885 (Suisse) Investissements 3,872 mrds (monde entier) 317 mios (Suisse) Entre 2006 et 2015, l’entreprise a réalisé 3,7 mrds de francs d’investissements en Suisse. R&D 1,678 mrd (monde entier) 973 mios (Suisse) Usines 436 réparties dans 85 pays. La Suisse compte 12 sites de production.

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La chronique Suva

Formation : rendre compétent Dans plus de 70 % des cas, les accidents professionnels sont dus à un comportement humain inadéquat et résultent d’une mauvaise instruction. Les nouveaux médias sont-ils une solution pour former des salariés principalement actifs sur les chantiers ou en atelier ? Une formation avec les nouveaux médias pourrait-elle remplacer un formateur expérimenté ? Notre expérience des MOOCs montre que ce canal permet certes de toucher de nouveaux publics, mais ne remplace pas entièrement l’enseignement en personne. A mon avis, il en va de même pour la prévention des accidents. L’un des avantages des nouveaux médias est qu’ils offrent beaucoup de formes de communication. Il est donc possible de multiplier les messages entre images, vidéos, infographies, voire des éléments interactifs tels que des jeux ou des simulations. Mais, des cours avec des instructeurs et des démonstrations – si possible spectaculaires – conserveront encore longtemps un impact supérieur.

Patrick Aebischer, préside l’EPFL, un institut à la pointe en matière de nouvelles technologies et de formation, notamment avec les MOOCs (massive online open courses) qui ont séduit plus d’un million de personnes à travers le monde. Il a aimablement accepté de répondre à quelques questions de la Suva à ce sujet. Monsieur Aebischer, les nouveaux médias peuvent-ils être intéressants pour former des salariés en matière de prévention ? Les nouveaux médias deviennent des canaux de communication privilégiés, dans tous les domaines. Nous les utilisons beaucoup pour l’enseignement et la recherche – sous la forme de cours en ligne, les MOOCs, ou pour diffuser l’information scientifique, dont on constate qu’elle est très volontiers partagée sur les réseaux sociaux. Ces canaux peuvent également être utilisés pour la prévention des accidents, pour autant que les messages soient formulés de la bonne façon, avec les formats spécifiques à ces nouveaux médias. Dans un secteur comme la

prévention des accidents – qui touche l’entier des couches sociales et des classes d’âge – les canaux traditionnels ne doivent pas pour autant être abandonnés, car la pénétration des nouveaux médias n’est pas encore de 100 %. Le plus intéressant serait de faire interagir les canaux traditionnels et les nouveaux médias. La digitalisation du monde du travail ne risque-t-elle pas de sélectionner une élite dans le travail, les forces manuelles étant laissées pour compte ? L’évolution du marché du travail s’achemine incontestablement vers davantage de spécialisations et une certaine « tertiarisation ». Il n’en reste pas moins que les forces manuelles et les compétences techniques resteront indispensables car, même dans une société toujours plus « numérique », la population va continuer de manger, d’habiter, de se déplacer. Par ailleurs, l’accès à ces cours en ligne est précisément ouvert à tous et permet à des personnes qui n’ont pas forcément réalisé un parcours d’études académiques de se former à nouveau, ce qui est aussi intéressant.

Quel message pouvez-vous adresser aux chefs d’entreprise et responsables de sécurité ? L’une des clefs d’une entreprise sans accidents réside dans la capacité d’anticipation des risques. Or ceux-ci peuvent se cacher à de nombreuses étapes des processus industriels, et évoluent dès lors que de nouvelles technologies sont mises en place. Rester à jour en permanence sur les dangers qui guettent les collaborateurs est à mon sens le seul moyen de faire évoluer et d’améliorer la productivité sans devoir faire de concessions sur leur sécurité. Ceci dit, il faut absolument pouvoir prendre des risques pour entreprendre et innover. Paradoxalement, c’est en créant un environnement sûr que l’on peut favoriser cette prise de risque. Propos recueillis par Nadia Gendre Suva, Communication d’entreprise


Actualité

Economie et politique

Cinq projets innovants de la région lausannoise primés Concours entrepreneurial unique en Suisse porté par les communes membres de Lausanne Région, avec le soutien de la CVCI, la cérémonie PERL a récompensé cinq projets représentatifs de la diversité et de la richesse de l’économie régionale. La société DermoSafe SA a remporté le Trophée PERL 2016 d’une valeur de 50 000 francs.

Créée en 2012, DermoSafe (Trophée Lausanne Région) a développé une solution complète et intégrée de « dermoscopie connectée » qui permet la détection précoce des cancers de la peau et autres tumeurs cutanées. Le DermoClic est le premier dermoscope digital qui se connecte en direct via une plateforme Web sécurisée. Il permet d’assurer la prise de vue d’images « standardisées » et la capture d’images de tous les grains de beauté d’un patient en quelques minutes seulement. DermoSafe a pour objectif d’élargir les points d’accès aux contrôles par dermoscopie à une plus large population.

Mensuel de la CVCI - Juin 2016

BestMile (Prix de l’innovation) est une spinoff de l’EPFL fondée en 2014, qui a développé une plateforme en mesure de contrôler et d’optimiser des flottes de véhicules autonomes. Celle-ci offre aux opérateurs un ensemble d’outils facilitant et accélérant au maximum la mise en place et l’exploitation de flottes. La start-up vole décidément de succès en succès car elle vient de remporter le Prix Stratégis 2016 décerné par la faculté des HEC de l’UNIL. Technis (Prix des technologies du sport) développe une surface tactile innovante avec une interaction de jeu révolutionnaire. Ce terrain désormais tactile et intelligent enregistre tous les impacts de balle et la position des joueurs en tout temps. Les clients de Technis sont les clubs de tennis qui se dotent du sol connecté tactile et de ses produits dérivés. Cette solution permet aussi de répartir les coûts de manière plurale en répondant à la demande de tous les acteurs qui s’articulent autour d’un terrain de tennis. Fondée en 2010, Mobsya (Prix de l’éducation) a pour but de promouvoir l’éducation aux sciences, à la technologie et à la programmation par la robotique. La société propose un concept éducatif novateur et complet. Le principal outil, c’est Thymio, un robot éducatif programmable pour et par des enfants de 6 à 16 ans et développé initialement à l’EPFL en partenariat avec l’ECAL et l’ETHZ. Mobsya gère également la production, la commercialisation et le développement du robot luimême ainsi que ses accessoires. TawiPay (Prix Coup de cœur du jury) est un moyen très facile de trouver et comparer tous les services de transfert d’argent existants. Il fournit aux migrants et expatriés des informations claires, transparentes et complètes dans un domaine pour le moins com-

plexe et opaque. TawiPay référence plus de 460 opérateurs de transfert d’argent et de banques dans plus de 200 pays. Ce modèle unique permet aux utilisateurs de faire des économies substantielles (jusqu’à 95 % de frais en moins). A côté de ces prix en espèces, Lausanne Région offre aux lauréats et nominés des PERL une forte visibilité par le biais de portraits filmés. Les partenaires du concours, la CVCI, Genilem et MatchInvest, accordent également aux gagnants des prestations leur permettant d’accéder gratuitement à leurs services et de bénéficier d’une formation spécifique dans le domaine de l’entrepreneuriat. Pour la première fois, le jury a également attribué une récompense de 3000 francs chacune à trois entreprises, dont les projets ont été jugés intéressants, mais pas assez aboutis dans leur phase actuelle : FieldWiz, de Paudex, Cordonnerie Deuzet et Xsensio Sàrl, toutes deux basées à Lausanne. Jean-François Krähenbühl www.prixentreprendre.ch © Jean-Bernard Sieber

C’est devant un parterre de 400 invités et les caméras de La Télé que s’est tenue la cérémonie des Trophées PERL 2016, le 11 mai dernier à Beaulieu Lausanne. Soutenu depuis ses débuts par la CVCI, ce concours porté par les 29 communes membres de Lausanne Région met en lumière les projets innovants susceptibles de dynamiser le tissu économique régional. Cette 14 e édition a récompensé cinq entreprises particulièrement innovantes. Le Trophée Lausanne Région, doté de 50 000 francs, a été attribué à DermoSafe SA, d’Ecublens ; BestMile Sàrl, à Lausanne, a reçu le Prix de l’innovation d’une valeur de 10 000 francs ; le Prix des technologies du sport (10 000 francs) a récompensé Technis, d’Ecublens encore. Mobsya, de Renens, a décroché le Prix de l’éducation, d’un montant de 10 000 francs ; enfin, le Prix Coup de cœur du jury (10 000 francs) est allé à TawiPay, de Lausanne. Membre du jury et directeur-adjoint de la CVCI, Guy-Philippe Bolay se réjouit du soutien ainsi apporté à ces jeunes pousses : « Avec ce concours, nous favorisons l’esprit d’entreprise et le développement de nouvelles sociétés. Celles-ci peuvent profiter pendant trois ans des services de la CVCI et de notre grande connaissance du tissu économique. »

Philippe Held, CEO de DermoSafe SA

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Economie et politique

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Industrie 4.0 – En route vers un avenir industriel numérique C’est grâce aux innovations que les entreprises industrielles suisses assurent leur compétitivité internationale. Pour cela, elles doivent saisir très tôt déjà les opportunités qui se présentent au niveau des développements technologiques. Le changement qui a été lancé avec la quatrième révolution industrielle, appelée « Industrie 4.0 », offre des potentiels énormes à la place industrielle suisse. Les entreprises de l’industrie MEM évoluent dans une zone de friction entre la productivité et la flexibilité et doivent constamment trouver un compromis pour produire de façon efficace tout en satisfaisant la demande toujours plus individualisée. Les coûts de production élevés en Suisse ainsi que la situation économique actuelle aggravent encore la situation. Il est d’autant plus important de saisir les opportunités qui se présentent pour rester compétitif.

saires. Il en résulte des solutions complètes qui associent toujours plus étroitement la production, la chaîne d’approvisionnement, les affaires commerciales et les prestations numériques. Bien que le développement n’en soit qu’à ses débuts, il est aujourd’hui déjà évident que la numérisation dans l’industrie va avoir des conséquences importantes. Les données et le savoir générés vont à l’avenir avoir une influence considérable sur la compétitivité.

Le terme « Industrie 4.0 » est synonyme d’intégration de technologies d’information et de communication dans les procédés de création de valeur industriels. L’imbrication du monde réel et virtuel ouvre les portes sur une nouvelle dimension dans l’évolution des procédés de fabrication. En d’autres termes: les machines et les produits sont munis d’une propre identité et sont mis en réseau. Des systèmes de traitement d’information permettent d’analyser des quantités de données importantes. Il sera possible, à l’aide de ces enseignements, de réagir plus rapidement et plus efficacement à des situations et d’effectuer les adaptations néces-

La Suisse est prête pour le changement L’industrie suisse est en bonne position pour intégrer cette révolution industrielle. Au cours des dernières décennies, les entreprises exportatrices ont été obligées de faire preuve de beaucoup d’adaptabilité et d’agilité. Ce sont ces qualités qui leur permettent de gérer aujourd’hui avec succès ce dynamisme croissant. En même temps, les entreprises orientées vers l’étranger sont habituées à se frotter à la concurrence dans le monde entier. Notre système de formation forme d’excellents spécialistes à tous les niveaux qui savent parfaitement gérer

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les exigences toujours plus complexes. Enfin et surtout, la Suisse dispose d’une excellente infrastructure dans le domaine ICT. Les entreprises doivent se lancer dans ce changement Le contexte actuel favorable est une chance pour nos entreprises qui doivent en profiter pour prendre de l’avance. Pour cela, elles doivent s’ouvrir aux nouvelles technologies. Il ne fait aucun doute qu’« Industrie 4.0 » est un sujet stratégique qui doit être priorisé par les directions d’entreprises. La mise en œuvre va influencer tous les secteurs de l’entreprise. Des changements dans l’organisation et les procédés commerciaux vont suivre. Il serait cependant faux de complètement bouleverser la structure de l’entreprise. Il s’agit surtout de déceler les points faibles et les potentiels d’optimisation au niveau de la chaîne de création de valeur. Il est possible d’implanter des solutions à l’aide de procédés optimisés et de nouvelles technologies. Compte tenu de la complexité croissante des technologies et de la nécessité accrue de développer des solutions interdisciplinaires, les compétences indispensables ne vont pas toutes être disponibles dans l’entreprise. Par conséquent, il va être indispensable d’acquérir du savoir-faire supplémentaire ou de développer des solutions adéquates avec des partenaires et des prestataires de services. Au premier plan figurent les domaines ICT, la gestion des informations et la sécurité des données. Une excellente opportunité pour développer de nouveaux modèles d’affaires Il est intéressant de constater que les entreprises peuvent aussi bien profiter de ce changement en tant qu’applicateurs de concepts

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Economie et politique

PETIT LEXIQUE TECHNIQUE

faires plus complexes aura probablement l’effet le plus notable.

« Industrie 4.0 » et améliorer leur compétitivité en tant que fournisseur de produits et procédés innovateurs. En tant qu’applicateurs, elles optimisent leurs installations de production, leurs procédés et les réseaux liés à la chaîne de création de valeur, au-delà de l’entreprise. En augmentant leur productivité et flexibilité, elles diminuent leurs coûts. Grâce à la numérisation de leurs produits et des prestations de services connexes, elles génèrent de la plus-value pour la clientèle. L’introduction de nouveaux modèles d’af-

La place industrielle suisse se lance dans ce changement avec « Industrie2025 » A fin 2015, l’initiative « Industrie 2025 » a été lancée par les quatre associations faîtières swissT.net, asut, Electrosuisse et Swissmem, convaincues que le thème de la transformation numérique en Suisse doit être abordé de façon coordonnée. Elles sont de l’avis qu’une initiative portée par l’économie pourra faire avancer le thème en Suisse de manière efficiente et effective et surtout de manière crédible. Il est prévu en priorité d’informer et de sensibiliser les entreprises et de les mettre en réseau avec la politique et la société. Philippe Cordonier, responsable Suisse romande, membre de la Direction de Swissmem

Industrie 4.0 La 4 e révolution industrielle. Après la mécanisation, l‘électrification et l’automatisation, la 4 e révolution industrielle sera celle de la digitalisation et de la mise en réseau des chaînes de valorisation. Par la mise en réseau des Hommes, des objets et des systèmes, les chaînes de valorisation seront plus dynamiques, optimisées et organisées de manière plus optimale, ce qui permettra à nos entreprises d’améliorer leur productivité et leur compétitivité sur le plan international. Smart Factory L’Usine intelligente. Les installations de production, les machines communiquent directement avec leurs produits, les fournisseurs, les stocks, etc. afin de contrôler en temps réel le flux de production. Internet of Things (IoT) L‘Internet des objets. Les outils de production, les pièces produites ont leur propre adresse IP et peuvent communiquer via Internet. Cyber Physical Systems (CPS) Un système cyber-physique est un système où des éléments informatiques collaborent entre eux pour le contrôle et la commande d’entités physiques. Cloud Computing L’informatique en nuage. Traitement et stockage de grandes quantités de données sur des systèmes informatiques à distance.

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Economie et politique

Les Bilatérales, carburant de notre prospérité economiesuisse est venue à la rencontre de la population le 26 mai à Lausanne pour parler des relations Suisse-Europe. Objectif : exprimer les besoins des entreprises et écouter la population. Pragmatisme et flexibilité doivent primer. Les Bilatérales, carburant de notre prospérité La Suisse doit une large partie de sa prospérité aux accords bilatéraux passés avec l’Union européenne à la fin des années 1990. Chômage très bas en comparaison internationale, 250 000 emplois (équivalents plein temps) créés depuis 2005, très faible part de chômage de longue durée chez les jeunes… A quelques mois de la mise en œuvre de l’initiative « contre l’immigration de masse », dont l’exigence de réintroduction de contingents de travailleurs européens menace nos relations bilatérales, economiesuisse a souhaité échanger sur cette thématique directement avec la population. Pour expliquer les besoins des entreprises, mais aussi pour écouter l’avis des citoyens. Associée à la CVCI pour son étape vaudoise, economiesuisse avait donné rendez-vous à la population jeudi 26 mai dernier, sur la Place de l’Europe, à Lausanne. Côté papilles gustatives, la carte d’economiesuisse proposait des hamburgers du terroir, distribués gratuitement durant la pause de midi. La manifestation, enrichie de la réalisation en direct d’une œuvre de l’artiste Franck Boullourec, s’est prolongée jusqu’en soirée, clôturée par un cocktail officiel, auquel ont pris part de nombreuses personnalités politiques et économiques.

conséquences ont été chiffrées : un cavalier seul de la Suisse lui coûterait l’équivalent d’un PIB annuel en l’espace d’une petite vingtaine d’années, soit environ 650 milliards de francs. Il s’agit de trouver une solution consensuelle respectant la volonté du peuple et des cantons, qui ont accepté l’initiative « contre l’immigration de masse » le 9 février 2014. « La clause de sauvegarde, que nous préconisions depuis le début et maintenant défendue par le Conseil fédéral, est la meilleure solution », a déclaré Cristina Gaggini, directrice de l’antenne romande d’economiesuisse. Cette disposition donnerait aux milieux économiques la mission de limiter eux-mêmes leurs besoins en collaborateurs étrangers, par exemple en recourant davantage à la main-d’œuvre féminine. Surtout, son caractère flexible permettrait de faire face à la pénurie de personnel qualifié qui frappe certains secteurs. « La branche des machines à elle seule devra recruter 100 000 personnes au cours des dix prochaines années », a illustré Patrick Odier. Le recteur de l’Université de Genève, Yves Flückiger, s’est quant à lui exprimé sur la nécessité de rester ouvert pour maintenir notre niveau d’excellence. « La Suisse est première au monde en termes de publications scientifiques par habitant », a-t-il fait

remarquer. Elle est championne d’Europe pour les demandes de brevets. La participation aux programmes de recherche européens est vitale dans un pays aussi axé sur l’innovation que le nôtre. En phase avec les attentes L’opération d’economiesuisse pour promouvoir les Bilatérales a eu lieu dans une vingtaine de villes en Suisse. Elle s’inscrit en prévision d’une future votation sur la question, dans le courant de 2017. La position défendue par l’organisation faîtière, que la CVCI rejoint, récolte en tout cas les faveurs de l’opinion, selon les derniers sondages. Fin mai, une enquête gfs.bern révélait que 47 % des personnes interrogées déclarent désormais qu’elles refuseraient l’initiative « contre l’immigration de masse », contre seulement 36 % qui l’appuieraient. Le même sondage montrait que 82 % des Suisses estimaient que l’économie a besoin de rapports stables avec l’UE. Ces chiffres ne sont pas isolés. Une autre enquête diffusée dans le cadre du Forum des 100 de « L’Hebdo » (19 mai) montrait que « s’il faut choisir entre le respect du vote et les accords bilatéraux, 54 % des Suisses choisissent le maintien des accords avec l’UE ». Philippe Gumy

Mensuel de la CVCI - Juin 2016

© economiesuisse

Un isolement extrêmement coûteux « Imaginons le pire : la fin des Bilatérales I », a lancé aux journalistes le vice-président d’economiesuisse, Patrick Odier. « Nous perdrions donc, entre autres, l’accord sur les obstacles techniques aux échanges. Pour ce seul accord, cela représenterait des charges additionnelles allant jusqu’à 500 millions de francs, pour vingt branches de l’économie. Et la Suisse devrait négocier des traités séparés avec chacun des Etats membres de l’UE. Personne n’a intérêt à casser nos relations avec l’Europe », a-t-il argumenté. Les

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Economie et politique

Comment en finir avec les bouchons ?

© CVCI

Une table ronde organisée à la CVCI le 18 mai 2016, en collaboration avec economiesuisse et les chambres de commerce romandes, proposait d’aborder la question des embouteillages sous différents angles : politiques, économiques et technologiques. Bref retour sur cet événement.

Pour résoudre le problème des embouteillages, la solution est multiple. Nos intervenants ont mis en lumière quelques pistes dans les domaines des infrastructures et de l’innovation technologique.

Pas de solution unique C’est face à une salle pleine que les 5 invités issus des milieux politiques, administratifs, associatifs, académiques et privés, à savoir Olivier Français (Conseiller aux Etats), Jürg Röthlisberger (Office fédéral des routes), Henri-Pierre Galletti (TCS), Prof. Simone Amorosi (EPFL) et Raphael Rollier (Swisscom) ont entamé la discussion animée par Bernard Wuthrich (Le Temps). Si le problème des bouchons paraît relativement simple, la recherche d’une solution, elle, n’est pas une tâche évidente. L’objectif de cette table ronde était de mettre en lumière les pistes qui peuvent conjointement conduire à une amélioration de la situation. La discussion l’a confirmé : il n’existe pas de solution unique au problème des embouteillages, mais plutôt une pluralité de solutions à mettre en œuvre de manière coordonnée. Plus de 21 000 heures de bouchons par année Chaque année, les routes nationales subissent plus de 21 000 heures d’embouteillages, dont la grande majorité sont dues à des problèmes de surcharge. Dans son discours d’introduction, Claudine Amstein (Directrice de la CVCI) rappelait les enjeux pour l’économie : non seulement les embouteil-

Mensuel de la CVCI - Juin 2016

lages coûtent du temps et de l’argent, mais en plus ils diminuent le territoire sur lequel les entreprises réussissent à recruter. Ce qui peut être particulièrement problématique lorsqu’on a besoin de compétences très pointues et peu courantes. D’après l’OFROU, idéalement, il faut ajouter des voies de circulation en poursuivant le programme d’élimination des goulets d’étranglement. Malheureusement, la planification et la réalisation des projets nécessitent beaucoup de temps. C’est pourquoi l’utilisation des bandes d’arrêts d’urgence aux heures de pointe constitue une solution temporaire, qui a prouvé son efficacité (comme à Morges). La réglementation offre également des moyens pour fluidifier le trafic aux heures de pointes, avec l’harmonisation des limitations de vitesse par exemple. Un retard de 15 ans dans l’infrastructure En matière d’infrastructures routières, un retard de 15 ans a été accumulé. Le projet de Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomérations (FORTA) prévoit notamment la mise en place d’un programme de développement stratégique (PRODES). Celui-ci réunira aussi bien les contournements et élargissements autoroutiers que les contributions pour améliorer le trafic

dans les agglomérations. Ce fonds améliorera également la structure du financement routier, comme l’a souligné M. Röthlisberger. Si le traitement au Parlement se poursuit sans encombre, il est probable que la population puisse voter sur FORTA d’ici au printemps 2017. Le dimensionnement des infrastructures constituera un enjeu essentiel de ce projet, qui influencera les autres mesures. En effet, M. Français l’a rappelé : la question est souvent de savoir s’il faut dimensionner les infrastructures pour les heures de pointes, ou s’il faut plutôt agir sur les comportements. Optimiser le trafic grâce à l’innovation Le progrès technologique permet d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes. C’est dans cette perspective que les données de géo-localisation des téléphones mobiles peuvent servir à faire de la gestion du trafic en temps réel. En fonction des flux de déplacements, des panneaux d’information et des feux « intelligents » (variables), peuvent être contrôlés et mis en réseau pour fluidifier le trafic sur les axes à forte densité, notamment aux heures de pointes. Toutefois, pour que ce système fonctionne véritablement et n’aboutisse pas à repousser le problème dans la commune voisine, c’est l’agglomération dans son ensemble qui doit utiliser le même système de signalisation. Des outils connectés avec des applications en ligne peuvent également réduire le trafic associé à la recherche de places de parking en ville. Quant aux véhicules autonomes, il est certain qu’un flux de véhicules mis en réseau pourra circuler plus rapidement et de manière plus fluide (p.ex. en anticipant les freinages et ralentissements). La technologie existe et elle arrivera vraisemblablement plus rapidement sur le marché qu’on ne le pense, mais il faudra tout de même compter un certain temps d’ici à ce que tous les véhicules soient compatibles avec un tel système. Olivier Fantino

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Votations fédérales du 25 septembre 2016

Actualité

L’initiative « pour une économie verte » est irréalisable Diminuer la consommation des ressources de deux tiers d’ici à 2050 : voilà ce que demande l’initiative populaire fédérale « pour une économie durable et fondée sur une gestion efficiente des ressources (Économie verte) », sur laquelle nous votons le 25 septembre prochain. Emanant des Verts, le texte prévoit que le Conseil fédéral pilote cette décroissance accélérée via un plan de législature quadriennal qui fixerait des objectifs intermédiaires à atteindre. Les moyens d’actions vont de « prescriptions applicables aux processus de production, aux produits et aux déchets, ainsi qu’en matière de marchés publics » (art. 94 a nouveau, al. 3, lettre b) à « des mesures de nature fiscale ou budgétaire » ainsi que la mise en place d’« incitations fiscales positives » (lettre c). Cela signifie des interdictions d’importation, un pilotage étatique de la production indus-

trielle ainsi que des taxes massives sur la consommation. Aucun secteur de l’économie ne serait épargné. Cette initiative ferait de la Suisse un cas unique au monde puisqu’aucun Etat ne s’est fixé d’objectifs aussi drastiques. Dans son message au parlement, le Conseil fédéral a souligné que sans les mesures extrêmement contraignantes citées ci-dessus, le but visé par l’initiative n’est pas atteignable. Les Chambres l’ont rejeté dans une proportion dépassant deux contre un.

trie à délocaliser sa production à l’étranger aurait pour conséquence première d’appauvrir la Suisse et de créer un désastre sur le front de l’emploi, sans contribuer de manière mesurable à l’amélioration du climat. Les milieux économiques s’engagent en faveur d’une gestion efficiente des ressources, comme le démontre notamment les résultats de l’Agence de l’économie pour l’énergie (AEnEC), dont les objectifs sont dépassés chaque année en termes de réduction des émissions de CO2. Il s’agit toutefois d’agir par étapes, sans détruire notre économie. Non le 25 septembre.

Compte tenu de l’impact désastreux qu’aurait la mise en œuvre de ce texte sur l’économie, qui plus est de manière totalement unilatérale, sans tenir compte de la situation internationale, le Conseil stratégique de la CVCI s’est prononcé résolument contre cette initiative. Faire chuter la consommation de plus de 65 % tout en contraignant l’indus-

Philippe Gumy


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Votations fédérales du 25 septembre 2016

AVSplus : une initiative à contre-courant qui rate sa cible Lancée par L’Union syndicale suisse (USS), l’initiative AVSplus demande une hausse linéaire des rentes de vieillesse AVS de 10 %. Les auteurs de l’initiative considèrent que les montants actuels des rentes de vieillesse AVS sont trop bas pour les classes de revenu inférieures à la moyenne et ne permettent pas de garantir une sécurité financière appropriée aux personnes partant à la retraite. Cette initiative doit être rejetée. Une initiative à contre-courant En 2014, pour la première fois de son histoire, l’AVS a dépensé plus qu’elle n’a encaissé. Cette inversion de tendance est appelée à durer, et même à se renforcer considérablement au cours des prochaines années. Principale cause de cette évolution : l’augmentation du nombre de rentiers due à l’allongement de l’espérance de vie. L’arrivée à l’âge de la retraite des baby-boomers accentuera encore la hausse programmée de la proportion de rentiers. Résultat : toujours plus de rentes à financer par un nombre de travailleurs cotisants qui ne suit pas la même progression, loin s’en faut. On doit ainsi s’attendre, selon les prévisions du Conseil fédéral, à un déficit structurel de l’ordre de 8 milliards de francs d’ici à 2030. Le projet de réforme Prévoyance vieillesse 2020 a précisément pour but de s’attaquer à ce problème en proposant, aussi bien dans le 1er que le 2e pilier, toute une série de mesures visant à garantir les rentes futures. L’initiative AVSplus remet en cause le difficile mais indispensable équilibre qui est en train d’être discuté au Parlement. Le « simple » maintien des prestations de retraite représente déjà un véritable défi au vu de l’évolution démographique. Dans ce contexte, il serait irresponsable de les étendre.

davantage à contribution les actifs, déjà passablement sollicités dans le cadre de la réforme Prévoyance vieillesse 2020. Un arrosage qui rate sa cible Les promoteurs de l’initiative souhaitent améliorer la situation financière des retraités, en particulier ceux qui disposent de faibles revenus. Or, l’initiative prévoit une augmentation généralisée et uniforme des rentes pour tous et n’apporte aucune amélioration pour les rentiers les plus modestes. En effet, ces derniers bénéficient de prestations complémentaires (PC) en cas de non couverture des besoins vitaux par la rente AVS. L’augmentation de leur rente AVS serait automatiquement prise en compte pour le calcul des PC et réduirait d’autant ces dernières. Résultat : un revenu disponible inchangé ou, au mieux, à peine amélioré. De plus, certains bénéficiaires actuels des PC verraient même leur situation se détériorer, en perdant leur droit et les avantages qui y sont liés (prestations franches d’impôt, exonération de la redevance radio / TV, remboursement des frais de maladie et d’invalidité). Tout le contraire pour les rentiers

disposant de revenus moyens à élevés qui, eux, bénéficieraient en plein de l’augmentation de leur rente AVS. A ces éléments s’ajoute le fait que, globalement, la situation financière des retraités est meilleure que celle d’autres catégories de la population, telles que les familles monoparentales et les familles nombreuses, davantage touchées par la pauvreté selon le rapport du Conseil fédéral. Il serait donc particulièrement mal venu de faire peser des augmentations de prestations sur une population active qui devra déjà supporter les charges supplémentaires liées au seul maintien des prestations. Mathieu Piguet

Un coût exorbitant 4,1 milliards de francs en 2018, plus de 5 milliards d’ici à 2030. Un surcoût qu’il faudra bien financer d’une manière ou d’une autre : augmentation substantielle (1 point environ) des cotisations salariales et / ou de la TVA. Des charges supplémentaires à faire supporter aux salariés et aux entreprises, qui renchériront l’emploi et qui mettront encore

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Révision du droit successoral La procédure de consultation porte sur l’avant-projet de révision du Code civil, plus particulièrement sur le droit des successions. Le but principal de cette modification législative consiste à revoir et à assouplir le droit des successions, notamment les dispositions sur la réserve, afin de l’adapter aux réalités sociales, familiales et démographiques et aux modes de vie actuels.

nisation du droit de la famille n’a pas été adoptée. En effet, le Conseil fédéral s’est engagé à le moderniser en tenant compte des autres modèles de vie commune qui se dessinent et des nouvelles formes de parentalité. Aussi, une fois le droit de la famille actualisé, le droit successoral pourra être adapté à l’aune des évolutions législatives adoptées en matière familiale.

Le droit des successions, entré en vigueur en 1907, est resté quasi inchangé. Il ne tient pas compte des nouvelles formes familiales qui sont apparues et de l’espérance de vie qui a notablement augmenté. Le Conseil fédéral entend donc moderniser le droit successoral compte tenu des éléments qui précèdent et prévoit notamment un « legs d’entretien ». Quand bien même les conditions d’octroi sont détaillées, la CVCI refuse cette nouvelle forme d’entretien après décès tant que la moder-

Malgré ces réserves, la CVCI a accepté l’une des nouveautés prévues par la révision, soit la réduction de la réserve légale. En effet, le « de cujus » (personne décédée) aura une plus grande marge de manœuvre pour disposer de ses biens : ce dernier pourra décider quelles personnes lui sont assez proches pour recevoir une part de la succession, après déduction de la réserve. La CVCI considère que la diminution des réserves prévue pour les enfants facilite la transmission d’entreprise.

L’avant-projet prévoit également l’instauration d’un testament en la forme audiovisuelle, qui doit remplir certaines conditions. La CVCI est favorable au testament oral ou audiovisuel d’urgence, qui offre une solution pratique et simple pour une personne se trouvant en danger de mort imminent. Quand bien même les modifications proposées assouplissent le droit successoral et tiennent compte de nouvelles formes familiales, la CVCI refuse partiellement ce projet de révision eu égard aux remarques précédentes. Elle soutient toutefois la diminution des réserves pour les enfants, qui pourrait faciliter les transmissions d’entreprise. Pour le reste, il conviendrait en premier lieu de revoir et moderniser le droit de la famille puis, dans un second temps, le droit successoral. Norma Luzio

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Le cautionnement – L’accès facilité au crédit bancaire Quatre organisations de cautionnement, dont la Coopérative romande de cautionnement (ou « Cautionnement romand »), couvrent le territoire helvétique. Elles ont pour mission d’aider à la création, au développement et à la transmission d’entreprises créatrices d’idées et d’emplois en permettant à des PME d’accéder plus facilement au crédit bancaire.

Organisation et fonctionnement Les coopératives de cautionnement se portent caution solidaire en faveur d’une banque pour un crédit octroyé à une entreprise ou à une personne physique, à concurrence de 500 000 francs au maximum. En cas de défaillance, la coopérative rembourse la banque. Elle assume les 35 %, le solde étant couvert par la Confédération. Afin de favoriser la proximité, des antennes cantonales représentent Cautionnement romand face aux entreprises, aux services bancaires locaux ainsi qu’aux autorités cantonales. Leurs connaissances du terrain, des personnes et de l’économie locale en font des partenaires précieux. Dans le canton de Vaud, il s’agit de la Coopérative vaudoise de promotion du cautionnement (CVC). Ces antennes cantonales ont la compétence décisionnelle pour les demandes allant jusqu’à 150 000 francs, tandis que Cautionnement romand est habilité à octroyer des cautionnements entre 150 000 et 500 000 francs. Demande de cautionnement et procédure Une demande peut être faite par toute entreprise, quels que soient son secteur d’activité et son stade de développement, pour le financement de tout type de besoins,

Mensuel de la CVCI - Juin 2016

mais pour autant qu’elle ne bénéficie pas de subventions fédérales. La décision d’octroi d’un cautionnement résulte de l’analyse de multiples facteurs relevant à la fois de l’entrepreneur, de l’entreprise et de la branche concernée. Il s’agit en particulier des compétences professionnelles de l’entrepreneur, de la situation financière, la viabilité et la pérennité de l’entreprise ainsi que de la création ou du maintien de postes de travail. De son côté, la banque effectue son travail d’estimation et d’évaluation des risques, ce qui amène une réelle dynamique entre tous les interlocuteurs. La procédure d’une demande se déroule comme suit : • Examen de la demande : réception de la formule de demande accompagnée des annexes, paiement de la taxe d’inscription, entretiens avec le client, la fiduciaire et la banque, visite de l’entreprise, établissement du rapport d’expertise par l’antenne cantonale • Soumission à l’organe compétent • Communication de la décision • Formalisation du cautionnement : contrat de cautionnement, confection et réception des garanties requises, acte de cautionnement solidaire en faveur de la banque. Outre la finance d’inscription à payer auprès de l’antenne cantonale (250 francs pour une raison individuelle et 500 francs pour une personne morale), les frais s’élèvent à 1,2 % du crédit cautionné, pour autant que le dossier soit accepté, ainsi qu’une prime de risque annuelle de 1,25 %, compensée par l’octroi d’un taux d’intérêt favorable par la banque. Intérêt pour les entreprises L’accès au crédit bancaire est souvent primordial pour la création ou le développement d’une entreprise. Concrètement, le caution-

nement peut permettre à une entreprise d’obtenir une garantie en couverture d’un risque et, en principe, un taux plus avantageux que celui d’un crédit bancaire sans garantie. Elodie Gysler-Buchheim www.crcpme.ch

REPRÉSENTATION DE LA CVCI À LA CVC Lors de la dernière Assemblée générale, Mme Elodie Gysler-Buchheim a été nommée membre du Conseil d’administration de la Coopérative vaudoise de promotion du cautionnement. Mme Gysler-Buchheim est Secrétaire générale de la CVCI et responsable d’International Link, le service de la CVCI dédié aux entités internationales du canton de Vaud. Elle reprend le siège occupé par M. Bernard Grobéty qui arrive au terme de son mandat statutaire à la CVC, tout en continuant son mandat de Vice-président du Conseil d’administration de Cautionnement romand. La CVCI adresse ses remerciements à M. Grobéty pour son engagement au sein du Conseil de la CVC en tant que représentant de la CVCI.

QU’EST-CE QUE LE CAUTIONNEMENT ? Il s’agit d’un contrat par lequel la coopérative de cautionnement s’engage envers la banque à garantir le paiement du crédit contracté par l’entreprise (le débiteur). Il ne s’agit donc pas d’un prêt mais d’une promesse donnée par la coopérative à un établissement bancaire, par laquelle elle prend l’engagement de rembourser le crédit en lieu et place du débiteur.

21


Economie et politique

Actualité

Debiopharm finance une chaire de philanthropie à l’IMD La société biopharmaceutique vaudoise Debiopharm Group financera, par un don de plusieurs millions de francs durant les quinze prochaines années, une nouvelle chaire de philanthropie familiale à l’IMD, à Lausanne. L’objectif de la « Debiopharm Chair for Family Philanthropy » consistera à augmenter l’impact social et financier des familles donatrices. La chaire permettra de développer de meilleures pratiques en matière de philanthropie familiale en offrant « des outils permettant de renforcer l’analyse, les processus décisionnels, les indicateurs de performance et de gouvernance », indiquent les deux partenaires.

« Il existe un besoin croissant de philanthropie, de donner aux personnes les plus démunies », explique Thierry Mauvernay, co-président et administrateur-délégué de Debiopharm Group. Et les initiatives existent. L’entrepreneur a cependant constaté ces dernières années que les dons relevaient souvent de coups de cœur qui ne sont pas véritablement structurés. « Il y a un exigence accrue de professionnalisation dans ce domaine », assure-t-il.

© IMD

© Balz Murer

Pour lui, une entreprise ne se résume pas à la seule réunion de compétences : ses membres doivent aussi se retrouver au-

tour d’« un objectif partagé ». Ainsi, la philanthropie familiale permet de fédérer les membres de la famille et les collaborateurs autour de mêmes valeurs et de contribuer à pérenniser l’entreprise. Président de l’IMD, Dominique Turpin observe que ces valeurs reviennent en force depuis la crise de 2008. L’IMD procède actuellement à l’audition d’une soixantaine de candidats. Le professeur titulaire sera probablement désigné cet automne. Avec la création de cette chaire, Dominique Turpin espère que l’école bénéficiera d’une meilleure visibilité « sur ce qu’elle entreprend au niveau sociétal » et parviendra à se défaire quelque peu de l’image d’usine à masters dont on l’affuble. L’établissement instituera un conseil consultatif qui aura pour tâche d’examiner les activités actuelles et futures de la chaire et de proposer un programme spécifique de recherches en philanthropie. Cette chaire est unique en Suisse romande. Au niveau national, l’Université de Bâle abrite un Centre d’Etudes de la Philanthropie depuis 2008. Jean-François Krähenbühl www.debiopharm.com

Dominique Turpin

Thierry Mauvernay

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Actualité

Les chiffres du mois de mai 2016

Évolution comparée des indices des prix

+ 0.0

100.9 | 101.0 100.9 | 101.1 100.6 | 100.5 99.9 | 100.3 99.8 | 100.4 100.0 | 100.5 100.4 | 100.4 100.0 | 100.0 99.6 | 99.6 99.0 | 99.8 99.0 | 100.1 99.3 | 100.4 99.7 | 100.6

05.2015 06.2015

Taux de chômage VD mai 2016 VS mai 2015

07.2015 08.2015 09.2015 10.2015 11.2015

+ 0.1

12.2015 01.2016 02.2016 03.2016 04.2016

Taux de chômage CH mai 2016 VS mai 2015

05.2016 Indice des prix de l’offre totale

Indice des prix à la consommation

INDICATEURS

MAI

JUIN

JUILLET

AOÛT

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC.

JAN.

FÉV.

MARS

AVRIL

MAI 2016

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 15 = 100

101.0

101.1

100.5

100.3

100.4

100.5

100.4

100.0

99.6

99.8

100.1

100.4

100.6

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 15 = 100

100.9

100.9

100.6

99.9

99.8

100.0

100.4

100.0

99.6

99.0

99.0

99.3

99.7

Marche des affaires (dans l’industrie) VD

-23

-39

-19

-27

-44

-35

-35

-23

-18

-32

-28

-31

-17

Marche des affaires (dans l’industrie) CH

-27

-36

-22

-24

-29

-28

-32

-26

-28

-31

-19

-15

-12

Demandeurs d’emploi VD

24 268

24 240

24 024

24 756

25 079

25 087

25 991

26 999

27 341

27 327

26 914

26 126

25 668

Chômeurs complets et partiels VD

18 012

17 766

17 667

18 482

18 257

18 027

18 436

19 498

20 440

20 096

19 361

18 551

18 054

Taux de chômage VD en % (RF 2010)

4.8

4.8

4.7

4.9

4.9

4.8

4.9

5.2

5.5

5.4

5.2

5.0

4.8

Taux de chômage CH en % (RF 2010)

3.2

3.1

3.1

3.2

3.2

3.3

3.4

3.7

3.8

3.7

3.6

3.5

3.3

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94)

334

398

395

283

386

356

344

292

320

341

362

453

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques

1.62

1.66

1.61

1.57

1.57

1.53

1.50

1.55

1.49

1.42

1.40

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

Hôtellerie et restauration : hôteliers et restaurateurs vaudois en regain de confiance pour le deuxième trimestre 2016 100

80

80

60

60

40

40

20

20

0

0

Hôtellerie VD

Restauration VD

Mensuel de la CVCI - Juin 2016

I/16

I/16

IV/15

III/15

II/15

I/15

IV/14

III/14

II/14

I/14

IV/13

III/13

II/13

I/13

IV/12

-100 III/12

-100 II/12

-80 I/12

-60

-80 IV/11

-40

-60

III/11

-20

-40

II/11

-20

Total Suisse

23

Chiffre d’affaires (Total, Suisse)

100

I/11

Chiffre d’affaires (Vaud)

Source : www.conjoncturevaudoise.ch


Nouvelles de nos membres

Votre CVCI

Villa Lavaux désigné par TripAdvisor Pour la 4 e année consécutive, TripAdvisor, la plateforme de voyages en ligne la plus consultée au monde, a désigné Villa Lavaux comme le numéro 1 des Bed & Breakfast dans toute la Suisse. Après L’Express (France), MIR (Russie), Blick et Südostschweiz am Sonntag (Suisse), les médias continuent à s’intéresser à Lavaux et à ses chambres d’hôtes. Villa Lavaux figure (avec seulement 2 autres hébergements) dans Le Routard (Editions Hachette) sorti dans le cadre de la campagne « Le Grand Tour de Suisse » lancée par Suisse Tourisme en

2015. Située entre Lausanne et Montreux au cœur des vignobles en terrasses de Lavaux, la maison d’hôtes Villa Lavaux propose des séjours dans 5 chambres qui allient confort, tranquillité et élégance dans un cadre raffiné et feutré. De par sa situation privilégiée, Villa Lavaux permet de joindre facilement Lausanne, capitale olympique, centre d’affaires et de formation (EPFL, Université de Lausanne, IMD), Montreux, cité de conférences et de festivals, ainsi que l’ensemble de l’Arc lémanique. www.villalavaux.ch

Un Romand à la tête d’adlatus : André Hurter succède à John Leuenberger L’expérience et les compétences restent les mêmes, mais les têtes changent au sein d’adlatus suisse. Lors de sa 34 e Assemblée générale en avril 2016 à Fribourg, l’association a élu un nouveau président en la personne du Biennois de Lutry André Hurter, membre de la section adlatus léman. Il succède à John Leuenberger qui a occupé le poste pendant 6 ans. Docteur ès sciences économiques, ancien Directeur général des Services Industriels de Genève, du groupe Fotolabo, du TCS et

d’IBM Suisse romande, André Hurter travaille aujourd’hui comme administrateur indépendant et pourra désormais contribuer dynamiquement au développement d’adlatus suisse en y apportant son expérience de conduite d’entreprise et son carnet d’adresses. adlatus propose l’expertise d’anciens cadres dans les domaines du management intérimaire, du marketing, des finances ou de l’administration. www.adlatus.ch

Ichibani fête ses 5 ans Installé dans le prestigieux A-One Business Center à Rolle, le centre Ichibani fête ses cinq années d’existence. Depuis sa naissance en 2011, il offre toute la palette de services à destination des entrepreneurs, des entreprises locales et internationales. Pour donner une image professionnelle aux clients ou partenaires, ou pour bénéficier d’une présence sur la côte vaudoise, Ichibani met à disposition des locaux modernes et diverses possibilités de bureaux virtuels. Les prestations fournies sont nombreuses : la gestion des courriers et des ap-

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pels, des services de vidéoconférence, de reliure, de manutention, de traiteur, sans oublier toute la panoplie liée à l’administration avec connexion internet, photocopies, fax et la location de salles de conférence. Les salles de réunion modernes, équipées et modulables, peuvent accueillir des séances de travail, des formations, des présentations de produits ou services ainsi que des événements de réseautage. www.ichibani.com

Mensuel de la CVCI - Juin 2016


Votre CVCI

Nouvelles de nos membres

Nouvelle crèche au cœur de Lausanne L’association KinderLeader lance un projet innovant de crèche interentreprises. Le concept : réunir des entreprises afin de créer « leur » crèche et offrir ainsi à leurs employé(e)s un accès privilégié à des places dans une structure d’accueil. Située au centre-ville de Lausanne, la crèche ouvri-

ra ses portes à la fin 2016. Le projet est né de l’initiative de la gérance M&B, représentant le propriétaire des locaux, et de Nanou Solutions, société de services destinés aux institutions de la petite-enfance. Baptisée « Crèche du Centenaire », la nouvelle crèche accueillera jusqu’à 34 enfants âgés de 0 à 4

ans sur une surface totale d’environ 230 m2. L’association KinderLeader assumera l’exploitation de la crèche. Les places d’accueil seront réservées aux employé(e)s des entreprises membres. www.kinderleader.ch

Design 4 Office SA élargit sa palette de produits design ! Après plus de 6 ans d’activités, Design 4 Office, entreprise spécialisée dans l’aménagement de mobilier, a le plaisir de compter un partenaire de renom supplémentaire. En effet l’enseigne Vitra, l’un des leaders mondiaux de produits et de concepts innovants, est distribuée depuis le début 2016 par Design 4 Office. Ces produits sont diffusés dans le monde entier à des architectes, des entreprises et des particuliers. Créés

par des designers de renom, ces produits servent à agencer des espaces de travail, maisons, magasins, hôtels et autres lieux publics. Les classiques de Vitra contribuent à écrire l’histoire du design novateur depuis le début du XXe siècle. Aujourd’hui, la société cherche à allier son savoir-faire en matière de techniques et de conception à la créativité de designers contemporains pour élargir constamment les limites du design.

Design 4 Office SA a le plaisir de vous accueillir dans son exposition complètement remaniée pour l’occasion. www.design4office.ch

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Nouveaux membres

Votre CVCI

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités. AREATWIN SA

INTERIMA SA

LAD TRADE SA

1400 Yverdon-les-Bains Intelligent home system, Cleantech Bernadette Willemin, Ingo Kuehner T. 032 926 25 25 contact@areatwin.com

1530 Payerne Agences de placements Dylan Chuard T. 026 552 04 94 dylan.chuard@interima.ch www.interima.ch

1180 Rolle Négoce international Edith Djerroud T. 021 822 08 08 lad@ladtrade.com www.ladtrade.com

ISERVICES INFORMATIQUE SA

MIROITERIE DU LÉMAN S.A.

1020 Renens Conseils, maintenance et commerce de matériel informatique, formation Théo Tsilticlis T. 021 657 25 05 theo@iservices.swiss www.iservices.swiss

1052 Le Mont-sur-Lausanne Développement de la technique du verre et du miroir Naido Dozio, T. 021 623 63 43 miroiterie12@bluewin.ch www.mll.ch

ART CREATIVE STUDIO 1020 Renens Agence de communication Natasha Petrovic T. 021 552 03 23 info@art-cs.ch www.art-cs.ch

COASTMAN SUISSE SÀRL 1008 Jouxtens-Mézery Services informatiques Cor Dietvorst T. 021 633 76 85 info@coastman.com www.coastman.com

EVOSTYLE SÀRL 1400 Yverdon-les-Bains Architecture et nouvelles technologies du bâtiment Bernadette Willemin T. 032 926 23 23 contact@evostyle.ch

FH CONSULTING SÀRL 1008 Prilly Consulting en gestion d’entreprise Frédéric Hahn T. 079 217 05 68 fhahn@fhconsultingsarl.ch www.fhconsultingsarl.ch

GREENCONNECT SOLUTIONS SA 1025 St-Sulpice Domotique, centre de compétence et de formation Sarah Zufferey T. 058 255 12 00 contact@greenconnect.ch www.greenconnect.ch

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OPERATION PROJECT SÀRL JALIX SUISSE SÀRL 1018 Lausanne Informatique Cédric Ternois, Olivier Zysset T. 079 453 25 14 cedric.ternois@jalixswiss.ch www.jalixswiss.ch

1800 Vevey Conseil aux entreprises Lionel Girardin T. 021 923 35 38 info@operation-project.ch www.operation-project.ch

PC-TECH SA JOB AND COM 1070 Puidoux Placement de commerciaux François Girard T. 078 405 93 05 info@jobandcom.com www.jobandcom.com

1305 Penthalaz Préfabrication sanitaire Sara Amez Droz, Michel Pellouchoud T. 021 635 83 02 info@pc-tech.ch www.pc-tech.ch

STAFF FINDER L.A.F.R DÉCO – PEINTURE FERNANDEZ LUIZ 1006 Lausanne Bâtiment (tous travaux) Fernandez Luiz T. 078 285 37 48 lafrdeco@bluewin.ch www.lafr-deco-peinture.ch

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Mensuel de la CVCI - Juin 2016


Cahier pratique

Fiche juridique n° 39 (mise à jour)

DROIT DU TRAVAIL

Vacances I. DROIT AUX VACANCES Selon l’article 329a du Code des obligations (ci-après CO), l’employeur doit accorder à ses collaborateurs au moins 4 semaines de vacances par année, respectivement 5 semaines aux employés de moins de 20 ans révolus. En outre, les vacances doivent comprendre au moins une période de deux semaines consécutives. Toute dérogation au détriment du travailleur est nulle. En revanche, il est possible de prévoir une durée de vacances plus longue dans un contrat de travail, un règlement du personnel ou une convention collective de travail (par exemple en fonction de l’âge, des années de service, de la position hiérarchique ou de ces différents critères combinés). La loi prévoit l’année de service comme référence pour le calcul et la prise des vacances. En pratique, il est possible, de fixer une référence unique pour tous les employés (en général, l’année civile). Un travailleur n’ayant été en service qu’une partie de l’année verra son droit aux vacances calculé proportionnellement à la durée des rapports de travail. Il en est de même lorsque le droit aux vacances change pendant la période de référence (par exemple lorsqu’un employé est nommé cadre en cours d’année et a droit, de ce fait, à plus de vacances). II. FIXATION DE LA DATE DES VACANCES Selon l’article 329a CO, l’employeur fixe la date des vacances en tenant compte, dans la mesure du possible, des désirs du collaborateur. Les intérêts de l’entreprise priment donc ceux du travailleur. Cependant, la détermination par l’employeur de la date des vacances doit, en principe, intervenir suffisamment tôt pour que le collaborateur puisse prendre les dispositions nécessaires à leur organisation (un délai de 3 mois est généralement considéré comme suffisant). Un délai plus court ne peut être imposé que dans des situations extraordinaires et imprévisibles mettant l’entreprise en sérieuses difficultés. Les vacances d’entreprises liées à une fermeture

Mensuel de la CVCI - Juin 2016

annuelle (durant l’été ou après les fêtes de fin d’année) doivent également être prévisibles et planifiées. C’est pourquoi il est recommandé de les prévoir expressément dans le contrat de travail.

en mesure de prendre des vacances, il y a lieu d’admettre que tel est le cas. Dans ce contexte, les jours de vacances pris sont déduits à 100 % du crédit-vacances de l’employé, quel que soit son degré d’incapacité.

III. MALADIE DU TRAVAILLEUR PENDANT LES VACANCES Les vacances ont pour but de permettre à l’employé de se reposer. Ce but ne peut, en principe, pas être atteint lorsque l’employé est malade ou victime d’un accident. L’atteinte à la santé doit toutefois être suffisante pour empêcher véritablement le repos de l’employé. La jurisprudence considère, par exemple, que l’alitement, l’impossibilité de se déplacer ou la nécessité de suivre un traitement particulier empêchent d’atteindre le but des vacances. A certaines conditions, les jours où l’employé est diminué physiquement pendant ses vacances ne comptent donc pas comme des jours de vacances. L’atteinte à la santé doit en principe avoir duré plus de 2 jours consécutifs pour être prise en considération. Ainsi, une indisposition d’une demi-journée, d’une journée, voire de plusieurs jours non consécutifs, ne saurait suffire, en règle générale, à rajouter ces périodes au solde de vacances dû. De plus, l’intensité de l’atteinte doit être suffisamment importante pour entraver le but des vacances. L’employé doit informer son employeur le plus tôt possible de la situation. L’employeur peut exiger qu’on lui remette un certificat médical rédigé ou traduit dans une des langues nationales ou en anglais. Si l’incapacité de bénéficier des vacances n’empêche pas le collaborateur de travailler, celui-ci doit offrir ses services et fournir son travail. Dans la même logique, lorsque l’employé malade souhaite prendre ses vacances malgré son état de santé (par exemple, parce qu’il a épuisé son droit au salaire en cas d’empêchement de travailler ou en cas d’incapacité partielle), il est, à notre avis, possible de souscrire à sa demande. En effet, seul importe le fait de savoir si l’incapacité entrave ou non le but des vacances; or, si l’employé considère qu’il est

IV. INTERDICTION DE TRAVAILLER PENDANT LES VACANCES L’article 329d alinéa 3 CO prohibe essentiellement deux situations : l’activité qui fait concurrence à l’employeur pendant les vacances ainsi qu’une activité qui suppose des efforts et une disponibilité continue incompatibles avec le repos et la détente attendus par les vacances. Lorsqu’on se trouve dans l’une ou l’autre de ces situations, l’employeur peut refuser le salaire afférent aux vacances ou réclamer des dommages et intérêts équivalant au salaire versé pendant les vacances. V. PRESCRIPTION DU DROIT AUX VACANCES L’employeur est tenu de veiller à ce que ses employés aient la possibilité de prendre leurs vacances pendant l’année de référence (en général, l’année civile). Si les vacances n’ont pas pu être prises ou qu’en partie, le solde doit se cumuler au droit aux vacances de la période suivante. Il n’est pas possible de remplacer la prise de vacances par des paiements en argent (voir fiche juridique n° 54). Le droit aux vacances se prescrit par cinq ans. Les dispositions prévoyant la perte du droit aux vacances après un certain délai sont sans effet. Le paiement des vacances est traité par la fiche juridique n° 54 et leur éventuelle réduction par la fiche n° 115. La question des vacances et de la résiliation du contrat de travail est abordée par la fiche n° 3. Pour tout renseignement complémentaire, contactez le Service juridique de la CVCI : T. 021 613 35 31 droit@cvci.ch

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PRIMÉE SIX FOIS DEPUIS 2009 2009 Meilleur intérêt attribué sur 9 ans 2012 Meilleur rendement sur 7 ans 2013 Meilleur rendement sur 8 ans 2014 - 2015  Meilleur rendement sur 10 ans 2016 2e  meilleur rendement sur 10 ans

+567 %

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Cahier pratique

Fiche économique n° 105

Exportations en Iran L’économie iranienne est dominée par l’État ; environ 80 % de l’industrie ainsi que le secteur bancaire, les transports, la communication et l’énergie se trouvent en mains publiques. Les efforts visant à changer cette situation n’ont pas abouti. A côté de l’Etat comme principal acteur économique, les fondations religieuses sous le contrôle du chef religieux Ali Khamenei, ainsi que les unités commerciales de la Garde révolutionnaire, jouent aussi un grand rôle. Les sanctions internationales adoptées par l’ONU, les États-Unis, l’UE, la Suisse et d’autres États, en relation avec la question nucléaire, ont eu un impact sur l’économie iranienne dans de nombreux domaines. Suite à la « Journée » de mise en œuvre de l’accord nucléaire (Plan global d’action conjoint, JCPOA) du 16 janvier 2016 et au retrait ou à la suspension d’une grande partie des sanctions internationales contre ce pays, l’économie iranienne devrait se renforcer, en particulier le domaine bancaire. Cela aura probablement un impact majeur sur l’économie du pays. L’intensification des relations commerciales dépendra aussi fortement de la rapidité avec laquelle les canaux de paiement pour le financement du commerce seront rétablis.

producteur de pétrole dans le monde et le deuxième plus grand producteur de l’OPEP. L’Iran détient environ 10,6 % des réserves mondiales de pétrole et 1 % des ressources gazières mondiales. Actuellement, le pays détient toutefois seulement 1,8 % de la capacité globale de raffinage. Selon un rapport de la Banque mondiale « Doing Business 2016 », l’Iran a gagné une place par rapport à l’année dernière ; il est à nouveau classé 118e (sur 189). Selon l’indice de compétitivité mondiale 2015/16 du WEF, il occupe le 74e Rang (140). En 2015, la Suisse a connu un volume d’échange avec l’Iran de 923,3 millions de francs (incl. l’or). Avec cette nouvelle augmentation par rapport à l’année précédente (+ 44 %) le volume total des transactions depuis 2013 a augmenté de deux fois et demi. L’Iran a donc été le cinquième plus important partenaire commercial de la Suisse au MoyenOrient, après les Emirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, Israël et le Qatar, et également le sixième plus important partenaire commercial de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Les exportations suisses ont fortement augmenté en 2015 par rapport à l’année précédente pour atteindre 903,6 millions de francs (+ 48,1 %). Cela

est dû en grande partie aux exportations d’or qui ont atteint 458,4 millions de francs en 2015 contre 242,5 millions en 2014. Cependant, même sans tenir compte du commerce de l’or, les exportations (+ 21,1 %), ainsi que le volume total des transactions (+ 17,2 %), ont augmenté de manière significative. Parmi les plus importantes exportations suisses en 2015, on trouve les pierres précieuses, les métaux précieux et la bijouterie (50,8 %), les produits pharmaceutiques (23,9 %), les machines (7,8 %), l’horlogerie (5 %) ainsi que les instruments optiques et médicaux (4,2 %). Les importations suisses en provenance d’Iran ont diminué par rapport à 2014 (- 34.5 %) et se montent à 19,7 millions de francs. En 2015, la Suisse a importé d’Iran principalement des textiles et des vêtements (52 %, dont des tapis pour la plupart), des produits agricoles (34 %), de l’horlogerie (3,3 %), des machines (3,1 %) et des pièces d’art et d’antiquités (2,9 %). Une mission économique en Iran sera organisée durant le 1er trimestre 2017 par Switzerland Global Entreprise. www.s-ge.com

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C’est le secteur des services qui a le plus souffert de la crise économique due aux sanctions internationales; en 2013, une baisse de 8,5 % a été enregistrée par rapport à l’année précédente. Le secteur des services (45 % du PIB) et de l’industrie (44,5 % du PIB) restent les deux principaux acteurs de l’économie iranienne. Le secteur agricole emploie environ 22 % du total des emplois et est, de ce fait, le plus grand employeur du pays. Il contribue à environ 11 % du PIB. L’industrie du pétrole et du gaz occupe dans l’économie iranienne une position dominante et contribue pour environ 30 à 80 % des revenus du gouvernement, en fonction du prix du pétrole et du volume des exportations. En 2014, l’Iran exportait 3.1 millions de barils par jour (2013 : 3,6 millions ; 2012 : 3,7) vers la Russie, l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis et la Chine. C’est le cinquième plus grand

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Agenda des partenaires

De partenaire à partenaire

11.07. Formation

01.09. Formation

20.09. Formation

FMP FORMATION

ASO – ASSOCIATION SUISSE D’ORGANISATION ET DE MANAGEMENT

QUALITY-COACH.CH

Lausanne

FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes : • 11.07 Brevet fédéral de spécialiste en marketing • 11.07 Brevet fédéral de spécialiste en vente • 29.08 Certificat d’assistant/e RH. Renseignements et inscriptions : T. 021 800 55 55 info@fmpformation.ch www.fmpformation.ch

22.08. Formation Lausanne

Lausanne

L’ASO vous propose les séminaires suivants : • 01.09 HERMES 5.1 Introduction (1 jour) • 22-29.09 HERMES 5.1 Foundation (2 jours). Renseignements et inscriptions : T. 022 362 90 40 (matin) info@aso-organisation.ch www.aso-organisation.ch

06.09. Formation Lausanne

WINDS OF CHANGE

31.08. Formation Yverdon-les-Bains ARIAQ L’Institut ARIAQ propose une formation sur Lean Six Sigma : green belt, le 31.08. Renseignements et inscriptions : T. +41 24 423 96 50 info@ariaq.ch www.ariaq.ch

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Un cours avec examen est organisé sur les Règlements SGH et ADR et leur application, le 20.09. Renseignements et inscriptions : T. 021 864 36 17 training@quality-coach.ch www.quality-coach.ch

29.09. Formation Lausanne AXIANCE

ARFOR ARFOR organise un cours FFA-BF-M2 : accompagner des processus de formation en groupe, le 22.08. Renseignements et inscriptions : T. 0848 802 999 info@arfor.ch www.arfor.ch

Bussigny-près-Lausanne

Winds of Change propose trois modules sur le Management durable : comment devenir un manager qui excelle sur la durée et comment insuffler cette dynamique à votre équipe ?, les 06.09, 22.09 et 03.11. Renseignements et inscriptions : T. 079 639 06 27 lydie.lecoultre@windsofchange.ch www.windsofchange.ch

13.09. Formation Aigle

SECURETUDE

Un cours de 5 jours est organisé sur Je sais qui je suis – je dirige avec discernement, dès le 29.09. Renseignements et inscriptions : T. 021 731 72 58 formation@axiance.ch www.axiance.ch

03.10. Formation Lausanne

UNIL-EPFL Une formation est proposée sur Manager la complexité : comment penser, interagir et s’organiser face à la complexité, les 03, 04.10 et 14.11. Renseignements et inscriptions : T. 021 693 71 27 celine.jacquier@unil.ch www.formation-continue-unil-epfl.ch

SECURETUDE, centre de formation spécialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose les formations suivantes : • 13.09 Préposé à la sécurité (COSEC ou PERCO) (2 jours) • 13.12 Chargé de sécurité MSST (21 jours). Renseignements et inscriptions : T. +41 24 466 52 57 formation@securetude.com www.securetude.com

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