Demain n° 3 - Juin-juillet 2022

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CHAMBRE VAUDOISE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE JUIN-JUILLET 2022 N°03

la cvci.ch

ACTUALITÉ LA BRANCHE DE L’ASSURANCE SE PROFILE SUR LE MARCHÉ DE LA CYBERSÉCURITÉ

VOTRE CVCI CINQ POINTS-CLÉS POUR VOUS AIDER À MIEUX CHOISIR VOTRE CAISSE SOCIALE

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ÉDITORIAL JUIN-JUILLET 2022

Après nous le déluge ou maintenir un système ?

TEXTE PHILIPPE MIAUTON DIRECTEUR PHILIPPE.MIAUTON@CVCI.CH PHOTO DR

SOMMAIRE ACTUALITÉ Agenda de la CVCI....................................... 4 Economie et politique « Les assureurs contribuent à la résilience de notre tissu économique »........................ 6 « La réforme AVS 21 constitue un bon compromis »..................................... 9 Entreprendre à la montagne..................... 11 Une plateforme pour promouvoir l’employabilité des seniors........................ 13 Chronique AEnEC...................................... 14 Chronique economiesuisse....................... 15 Les chiffres du mois.................................. 16

VOTRE CVCI Choisir sa caisse sociale, un vrai choix.....17 La Fondation de la CVCI Un bilan contrasté pour l’Ecole 42 Lausanne.................................................... 18 Le choix de la FIT Voltiris........................................................ 19 Nouveaux membres................................... 20 Nouvelles des membres ............................ 23

CAHIER PRATIQUE Fiche juridique N° 234 Prise en charge d’un enfant gravement atteint dans sa santé.............. 24 Parole d’expert Des instruments utiles pour aller vers la durabilité....................... 25

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE Agenda des partenaires............................. 26

6.5 ; 3.2 ; 2.1 : ne cherchez pas une suite logique dans ces chiffres. Il s’agit tristement de l’évolution du rapport entre personnes actives et retraités, prise à des moments différents, depuis l’introduction de l’AVS en 1948. 6.5 actifs pour 1 retraité en 1948, tombé à 3.2 en 2020 et, enfin, 2.1 projeté en 2050. Inutile d’être grand clerc pour comprendre que l’équilibre financier de ce système constitutif de la solidarité de notre prévoyance et de la prospérité de notre population nécessite une réforme. Ce d’autant plus qu’à cette constante baisse de rapport s’ajoute une espérance de vie qui croît d’année en année.

travailler plus longtemps mais, surtout, que des notions de flexibilisation intéressante de départ à la retraite sont introduites, permettant une adaptation aux réalités de la vie. Enfin, compromis parce que tout cela s’accompagne d’une hausse de la TVA à laquelle l’ensemble des consommateurs contribuera.

A l’aune des débats qui ont cours en France, on prend la mesure de la pérennité de notre système et de notre pragmatisme face à ce dossier, qui se range régulièrement dans les priorités de la population. Pourtant, se résoudre à trouver des financements supplémentaires ne passe jamais comme une lettre à la poste. Et les moyens pour y parvenir d’autant moins. Les sujets de votation du 25 septembre prochain sur la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants, ainsi que sur le financement additionnel par le biais d’un relèvement de la TVA, doivent nous amener à nous poser une question. Souhaitons-nous prendre le risque de ne pas adapter notre système à l’évolution démographique et que le versement des rentes soit simplement compromis, voire largement déficitaire ?

Mais cet enjeu, qui fait appel à notre responsabilité vis-à-vis du financement d’un modèle de société, ne doit pas nous faire oublier que d’autres réformes sont en cours. Notamment celle de la LPP, où il est nécessaire de prendre en compte les temps partiels et les bas salaires qui concernent surtout les femmes, dont le parcours de vie est aussi différent en raison des périodes de maternité. Le travail en commission se poursuit actuellement à Berne et, à n’en pas douter, il pèsera sur cette campagne. Mais aujourd’hui, AVS 21 vient apporter une solution nécessaire à un problème à court terme. Il n’existe pas de plan B, et si nous rechignons à prendre conscience de cette nécessité, les réformes qui s’imposeront à moyen terme seront particulièrement douloureuses.

Si l’on se penche sur les cinq principales mesures de ce projet AVS 21, on remarque qu’il est le fruit d’un compromis. D’abord, un compromis générationnel, comme toujours dans ce dossier, entre actifs et retraités. Un compromis hommes-femmes ensuite, puisque l’égalisation des âges de la retraite ferait travailler ces dernières une année supplémentaire, non sans des compensations nécessaires pour atténuer cet effort certain. Compromis aussi parce que ce projet prévoit des incitations à


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

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Les beaux jours reviennent et, avec eux, notre traditionnel afterwork d’été. Réservez dès maintenant la date du 25 août pour profiter d’un moment de réseautage entre membres de la CVCI ! Inscrivez-vous sans tarder, le nombre de places est limité.

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Cette formation, dont l’objectif est d’accompagner la mise en place et l’amélioration d’un plan de mobilité, est destinée à toutes les personnes qui s’intéressent aux questions de mobilité en entreprise. Divisée en quatre modules, elle abordera les thèmes suivants :

Les détails sont disponibles sur notre site internet sur la page « Evénements ». 25.08.2022 dès 17h00 CVCI Gratuit pour les membres CVCI Inscription obligatoire

FORUM DE L’ECONOMIE VAUDOISE 2030 COMMENT UPGRADER L’HUMAIN ? • • •

During the visit, we will discover more about Bucherer certified pre-owned, a new movement that offers an alternative route to watch ownership.

The event will end with a networking apéritif.

28.09.2022 04:30pm … 07:00pm Bucherer, Lausanne 70 Swiss francs (+VAT) for CVCI members 105 Swiss francs (+VAT) for nonmembers Registration: www.cvci.ch/evenements Information: loren.serafin@cvci.ch T. 021 613 36 37

• •

07h45 Accueil 08h30 Début des conférences 12h15 Cocktail dînatoire offert par les organisateurs avec la collaboration de Terre Vaudoise

Enjeux, gouvernance et étapes de mise en œuvre d’un plan de mobilité. Diagnostic mobilité Éventail des mesures possibles et outils de gestion Communication et expérimentation Présentation et retours sur les projets personnels.

Cette formation a été développée en collaboration avec mobilidée, sanu ag, l’Etat de Vaud, l’Etat de Genève, la CVCI et la CCIG. dès le 29.09.2022 09h00 … 17h30 Lausanne et Genève 3500 francs membres CVCI et CCIG 3800 francs non-membres Renseignements et inscriptions : mbinggeli@sanu.ch T. 032 322 14 33

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RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS POUR LES COURS EXPORT

Tous nos prix sont indiqués hors taxe. La TVA sera facturée en sus.

Véronique Maget veronique.maget@cvci.ch T. 021 613 35 36


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ACTUALITÉ AGENDA DE LA CVCI

INTERNATIONAL LINK

WELCOME DAY Did you recently relocate to the canton of Vaud? Or you are simply eager to learn more about the way things work in Switzerland? Then the Welcome Day is for you, with presentations from different experts about the local culture, job market, insurance and tourism. On-site childcare will be provided, so children are also welcome to join. The event will be followed by a buffet of local specialties. 13.09.2022 05:30pm … 08:00pm CVCI Free of charge for CVCI member companies’ employees and their partners 50 Swiss francs for other participants Information and registration: internationallink@cvci.ch

FORMATIONS EXPORT

LES DIFFÉRENTS MODES DE TRANSPORT Air, mer, rail, route… Quel mode de transport choisir pour expédier vos marchandises ? Avec quels acteurs allez-vous interagir ? Quelles réglementations devrez-vous respecter ? Grâce à cette formation vous maîtriserez les différents types de transports, leurs avantages et inconvénients, ainsi que les contrats et les documents à présenter. 15.09.2022 09h00 … 16h30 CVCI 400 francs membres CVCI 600 francs non-membres Documentation, pauses-cafés et repas inclus Inscriptions : www.cvci.ch/fr/formations Renseignements : veronique.maget@cvci.ch T. 021 613 36 41

FORMATIONS JURIDIQUES

SANTÉ EN ENTREPRISE : DES RESPONSABILITÉS AUX OPPORTUNITÉS La santé du personnel affecte la santé de l’entreprise. Pour favoriser de bonnes conditions de travail et éviter les répercussions économiques directes et indirectes du stress et des absences, l’employeur doit savoir détecter les risques et mettre en place un système de prévention. 01.09.2022 Obligations, responsabilités et culture de prévention 06.10.2022 Prévenir les atteintes à la santé psychique : quel rôle pour les managers ? 03.11.2022 Gestion des absences de longue durée : quelles solutions pour favoriser le retour au travail ? 08h30 … 17h00 CVCI Pour une journée : 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres documentation, repas de midi et pauses-café inclus Pour trois journées : 1200 francs membres CVCI ou HR Vaud 1700 francs non-membres documentation, repas de midi et pauses-café inclus

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL Apprendre les principes légaux de base relatifs aux rapports de travail : divers types et formats de contrat de travail, obligations du travailleur et de l’employeur, règles appliquées lors de la fin des rapports de travail. 06.09.2022 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, pauses-cafés et repas inclus

ENGAGEMENT D’UN TRAVAILLEUR ÉTRANGER Règles et procédures applicables à l’engagement d’un travailleur étranger : catégories de permis de travail, procédures, assurances sociales, droit du travail. Cours co-animé par le Service juridique et les Caisses sociales de la CVCI. 15.09.2022 08h30 … 16h30 CVCI 490 francs membres CVCI ou HR Vaud 650 francs non-membres Documentation, pauses-cafés et repas inclus

EMPLOYMENT LAW General knowledge of Swiss employment law: characteristics, beginning and termination of the employment contract, employee’s obligations, duration of work, salary, vacation and protection of personal rights. 27.09.2022 08:30am … 12:00pm CVCI 210 Swiss francs International Link members 250 CVCI or HR Vaud members 350 Swiss francs for other participants

LES CONTRATS COMMERCIAUX Apprendre les principes de formation des contrats et les mécanismes correspondants et connaître les différents types de contrats nommés ou rencontrés dans la pratique. 29.09.2022 08h30 … 12h00 CVCI 250 francs membres CVCI ou HR Vaud 350 francs non-membres Documentation et pauses-cafés incluses


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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« Les assureurs contribuent à la résilience de notre tissu économique » Les cyberattaques, qui ne cessent de se multiplier, inquiètent les entreprises. Le secteur des assurances propose différentes couvertures pour des risques isolés de portée limitée. Interview du directeur de l’Association suisse d’assurances Urs Arbter. PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTOS SABINE KUHN & SHUTTERSTOCK

Urs Arbter dirige l’Association suisse d’assurances depuis le début de cette année.

Le Centre national pour la cybersécurité (NCSC) a publié au début du mois de mai un rapport traitant des principaux cyberincidents qui se sont produits au cours du deuxième semestre 2021 en Suisse et sur le plan international. Au cours de cette période, le NCSC a reçu 11 480 signalements de cyberincidents, dont la plupart concernaient des cas de fraude de différentes natures. En particulier, de nombreux cas de courriels prétendument envoyés par des autorités de poursuite pénale ont été rapportés. D’autres signalements concernaient des fraudes au paiement anticipé, des fraudes à l’investissement, des arnaques au président et des fraudes aux petites annonces. Les entreprises, tout comme les particuliers et les collectivités publiques, font l’objet de tentatives de piratages incessantes. Au-delà des mesures de protection indispensables à prendre, comme s’équiper avec du matériel fiable, procéder à un audit de sécurité, former le personnel et effectuer des tests réguliers sur le parc informatique, la branche des assurances se profile sur le marché. Le secteur propose depuis quelques années des polices permettant de couvrir les risques de base. Urs Arbter, licencié en économie d’entreprise et directeur de l’Association suisse d’assurances (ASA) depuis le début de l’année, a bien voulu répondre aux nombreuses questions que suscite ce domaine en plein développement.

L’économie suisse est-elle suffisamment préparée aux cyber-risques ? Si la transformation digitale soutient l’ensemble des processus économiques et favo-

rise l’innovation et la compétitivité de notre économie, elle est aussi synonyme d’une plus grande vulnérabilité face aux cyber-risques. Les cyberattaques peuvent prendre des proportions très diverses, allant d’une petite attaque non ciblée à une attaque globale ciblée entraînant une interruption de chaînes d’approvisionnement entières. Ce qui est sûr, c’est que les cyberattaques se sont multipliées en peu de temps – et qu’elles font de plus en plus de victimes. Pour y faire face, différentes initiatives se mettent en place et ce besoin persistera. Ainsi, l’ASA a récemment participé à la naissance du Swiss Financial Sector Cyber Security Centre, une association qui a pour but de renforcer la cyber-résilience de la place financière suisse.

La cyberassurance émerge depuis des années et elle se développe très vite. Quels risques couvre-t-elle ? Les compagnies d’assurance offrent différentes couvertures pour des risques isolés de portée limitée, par exemple à l’échelle des clients entreprises. Même si les risques évoluent rapidement, l’offre dans ce secteur est pour l’instant relativement répandue en Suisse. Les assureurs contribuent ainsi à la résilience de notre tissu économique.

Tous les cyber-risques sont-ils assurables ? Et à quels tarifs ? Le principe même d’une assurance est que les primes payées par un grand nombre d’assurés servent à dédommager les sinistres subis par peu d’entre eux. Si un événement touchait de nombreux assurés de façon simultanée, les critères d’assurabilité ne seraient plus remplis ou les primes seraient trop élevées pour pouvoir être viables. Selon nos estimations, une cyberattaque de grande ampleur à l’échelle de tout le pays pourrait causer des dommages économiques de l’ordre de 15 milliards de francs. On parle alors de risques majeurs. Pour de tels risques, comme pour ceux liés à une pandémie ou encore à une panne d’électricité à grande échelle, nous devons penser à des solutions basées, par exemple, sur des partenariats entre le public et le privé. De telles solutions existent déjà dans le domaine des dommages naturels.


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Votre branche est-elle en contact avec les autorités, coopère-t-elle ? Et si oui, de quelle manière ? Nous avons participé à la mise en place de la « Stratégie nationale pour la protection de la Suisse contre les cyber-risques » de la Confédération. Les assureurs collaborent à son implémentation au travers de standards minimaux et d’une sensibilisation aux cyberrisques dans le cadre de leurs relations clients. Nous avons également entamé une réflexion plus vaste pour apporter des solutions aux risques majeurs non-assurables par le seul secteur privé. L’échange entre les autorités et le secteur de l’assurance est crucial afin que l’économie dans son ensemble puisse faire face à ces risques de manière appropriée.

Un dernier conseil ? Les événements récents et actuels – la pandémie, puis la guerre en Ukraine – nous poussent à un constat : la sécurité ne va plus de soi. Il en est de même pour les cyber-risques. A l’échelle de l’individu et de l’entreprise, la vigilance doit primer – les assurances faisant office de filet de sécurité. A une vaste échelle, celle des risques majeurs, il est essentiel de se préparer à affronter l’impensable et ceci requiert une collaboration entre le secteur privé et l’Etat. m www.svv.ch/fr/themes/ numerisation/test-rapide-decybersecurite-pour-pme

Ces risques sont-ils devenus plus grands avec le conflit russoukrainien ? Les cyber-risques sont en augmentation du fait de la digitalisation croissante de l’économie. Cette tendance s’est aggravée avec la situation géopolitique actuelle.

Quels conseils donneriez-vous à un entrepreneur ? De s’assurer à tout prix ? Quel que soit le niveau de couverture d’assurance, il est essentiel de prendre des mesures de prévention afin de réduire sa vulnérabilité numérique. C’est simple : les criminels du numérique trouvent souvent une faille par

le biais d’un clic malencontreux sur un lien malveillant. L’ASA a participé aux travaux d’un groupe d’experts multisectoriel réunis par DigitalSwitzerland pour élaborer un test rapide de cybersécurité pour les PME (voir lien ci-dessous).

L’essor de ces cyberassurances va-t-il se poursuivre ?

SELON LES ESTIMATIONS DE L’ASA,

Comme il s’agit d’un risque nouveau et en pleine évolution, les données sont encore modestes et l’avenir difficile à prédire. Une chose est certaine : les attaques sont en croissance et il faut donc prendre la cybersécurité très au sérieux et prévenir les risques en adoptant les outils adéquats et les bons réflexes.

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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

« La réforme AVS 21 constitue un bon compromis » Le vieillissement de la population et l’arrivée à la retraite de la génération des « baby-boomers » nécessitent d’adapter l’assurance-vieillesse et survivants. Le projet soumis au vote en septembre permet d’ajuster le droit aux réalités sociétales. Les explications d’une spécialiste. On l’a connue comme championne de tennis sous le nom de Christelle Fauche. Agée aujourd’hui de 49 ans « et donc touchée de plein fouet par la réforme AVS 21 », Christelle Schultz est aujourd’hui directrice générale adjointe de la Fédération des entreprises romandes (FER) et spécialiste des assurances sociales. Pour « demain », elle détaille les raisons qui la pousseront à adopter ce projet le 25 septembre prochain.

Aligner l’âge de la retraite à 65 ans est la reconnaissance d’une société égalitaire, et c’est ce que réclament les jeunes. En cela, ce projet constitue un bon compromis, mais il ne résoudra toutefois pas tous les problèmes : il faudra d’autres réformes, et peut-être travailler plus longtemps.

L’AVS se trouve dans une situation financière délicate. Pour quelles raisons ?

J’ai travaillé en fiduciaire pendant dix ans : j’ai vu beaucoup de salaires et j’ai observé que nous sommes de plus en plus proches d’une égalité salariale et que les entreprises réfléchissent bien davantage en termes de postes et de compétences qu’en termes de sexe. Aujourd’hui, les politiques de rémunération sont beaucoup plus cadrées et basées sur des critères objectifs de compétences, d’expérience, d’ancienneté, de rentabilité, de performance. Dans la société actuelle, le débat qui oppose hommes et femmes me paraît dépassé. Cette réforme est véritablement un pas de plus vers l’égalité. Les mesures compensatoires en faveur des femmes sont bien pensées et ce projet permet aussi des retraites anticipées dans de bonnes conditions pour les générations concernées. Sur le dos des femmes ? C’est un raccourci très réducteur, ce d’autant plus que des mesures transitoires sont prévues pour les femmes les plus proches de l’âge de la retraite. Cette réforme s’inscrit donc dans une évolution sociétale. Il s’agit d’un premier pas. Il existe encore des inégalités flagrantes dans le droit AVS qu’il faudra adapter : un couple marié voit ses rentes plafonnées alors que les prestations d’un couple non marié ne le sont pas. C’est un exemple parmi d’autres qui illustre le fossé qui s’est creusé entre le droit AVS et la société actuelle.

Le vieillissement de la population est très naturellement en cause. Entre l’arrivée massive des baby-boomers à la retraite et la natalité qui baisse, nous aurons à terme plus de rentiers que de cotisants. Il s’agit d’une réalité mathématique.

La réforme proposée est-elle une bonne solution pour résoudre ses problèmes de financement ? Il n’existe pas beaucoup de solutions dès le moment où l’on ne veut pas augmenter les charges sociales. L’autre solution consiste à faire travailler et cotiser les gens plus longtemps et à financer parallèlement les rentes par le biais de la TVA. Par ce projet, on essaie de résoudre ces problèmes de financement tout en ajustant le droit de l’AVS à une réalité sociétale : les jeunes ne voient aucun problème à ce qu’une femme travaille autant d’années qu’un homme. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, la société ne se définit plus dans une opposition des sexes : les jeunes hommes et les jeunes femmes disposent aujourd’hui des mêmes possibilités d’étudier, de travailler. La société va vers l’égalité : il y a le congé paternité et le mariage pour tous, ce qui montre que le sexe s’efface.

Les opposants estiment que cette réforme se fait sur le dos des femmes. Est-ce le cas ?

Des majorités sont difficiles à obtenir lors des votations sur l’AVS. Quels arguments avanceriez-vous pour convaincre la population cette fois-ci ? Mon argument est très réaliste : la Suisse dispose d’un système des trois piliers (AVS, LPP et épargne individuelle) qui constitue un modèle au niveau international. La force de ce système est sa solidité et son équilibre : ne le cassons pas, adaptons-le progressivement. Expliquons-le mieux à la population, et intéressons les jeunes à ce domaine qui les concerne également. Les jeunes d’aujourd’hui sont demandeurs de sens, recherchent un engagement. Utilisons aussi la force de frappe des réseaux sociaux pour toucher ce segment de la population, lui expliquer les enjeux réels des débats de société.

Quelles seraient les conséquences d’un rejet ? Existe-t-il un plan B ? Nous allons devoir réformer le système de toute manière, et plus nous attendrons, plus cela risque d’être douloureux. Que cette réforme passe ou pas, il faudra continuer à vulgariser et à communiquer, et réfléchir à une rénovation large du droit. Il n’y a pas de plan B. Lorsqu’on me demande de me positionner sur cette réforme, j’explique qu’il s’agit d’une adaptation nécessaire à une réalité à la fois financière, économique, démographique et sociologique actuelle. Notre droit est très en retard par rapport à l’évolution de la société. Adaptons-nous pour rester alignés à une certaine réalité !

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Entreprendre à la montagne Dans les régions de montagne, de nouvelles entreprises créent de précieux emplois et contribuent à lutter contre le dépeuplement. Quand elles manquent de moyens pour financer des investissements importants, elles peuvent solliciter l’Aide suisse à la montagne. De beaux projets se concrétisent alors, y compris dans le canton de Vaud. En montagne plus qu’ailleurs, il peut être difficile de lancer son activité. Du tourisme à l’artisanat en passant par le numérique, les entreprises qui bénéficient d’un soutien de l’Aide suisse à la montagne sont toujours plus nombreuses. En proposant des emplois qualifiés dans des créneaux de niche, les projets développés contribuent à dynamiser ces régions, leur économie et le commerce local. « Les habitants des montagnes sont courageux, innovants et bien connectés. Mais les jeunes entrepreneurs de montagne doivent affronter un désavantage supplémentaire, celui de leur lieu d’implantation », explique Willy Gehriger, président du conseil de fondation de l’Aide suisse à la montagne. « Lorsque les moyens financiers pour l’infrastructure sont insuffisants lors du démarrage de l’entreprise, l’Aide suisse à la montagne prend en charge la somme manquante. » Au cours des deux dernières années, l’Aide suisse à la montagne a ainsi soutenu 52 jeunes entreprises dans le pays, à hauteur d’environ 4,2 millions de francs. Nadia Mettraux, Directrice générale de l’Association pour le développement du Nord Vaudois (ADNV), constate pour sa part que le dynamisme des régions de montagne repose essentiellement sur trois facteurs : la proximité avec le marché de la part des organismes de promotion, la visibilité des sources de financement et l’implication active des autorités politiques locales.

DES DEMANDES À LA HAUSSE FACE AU COVID En 2021, 833 projets ont été soutenus par l’Aide suisse à la montagne – avec 29,3 millions de francs – dans les domaines du tourisme, de l’agriculture, de la forêt et du bois,

de la formation, de l’énergie, de l’artisanat, de la santé et de l’aide d’urgence. « Ce nombre exceptionnellement élevé de projets s’explique par une procédure de soutien simplifiée pour les petites entreprises ayant dû faire face à la crise du COVID-19, précise Willy Gehriger. En 2022, nous nous réjouissons de continuer à contribuer au financement de projets porteurs d’avenir, menés avec un bel esprit d’initiative. »

UN SOUTIEN À DEMANDER EN LIGNE La démarche est accessible, puisqu’il s’agit d’adresser une demande de soutien via la plateforme en ligne de l’Aide suisse à la montagne – www.aidemontagne.ch/fr/demandes. Cette plateforme permet également de vérifier si la zone d’implantation de l’activité est bien une zone de montagne et les condi-

tions d’octroi y sont présentées ; en sachant que seuls des financements résiduels sont pris en charge. Dans le canton de Vaud, ce soutien a notamment été apprécié par la fromagerie du Coteau à Ballaigues, qui a pu se moderniser pour faire face à l’augmentation de la production du Vacherin Mont-d’Or. Alors que dans la Vallée de Joux, Maude Valceschini a pu ouvrir une école d’équitation. Parce qu’entreprendre à la montagne est une aventure parfois osée, celles et ceux qui se lancent mesurent combien un tel accompagnement est précieux. La variété de notre tissu économique en fait sa richesse. Le travail de cette Fondation, mais aussi l’investissement des nombreux donateurs qui la financent, méritent d’être mis en lumière. m www.aidemontagne.ch/fr/demandes

TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH PHOTO DR

Maude Valceschini, notamment soutenue par l’Aide suisse à la montagne, a pu construire un manège et ouvrir une école d’équitation près du Lac de Joux. A découvrir sur www.manegedelavallee.ch



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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Une plateforme pour promouvoir l’employabilité des seniors Le réseau d’employeurs Focus50plus a été lancé ce printemps en Suisse romande en collaboration avec les entreprises, les milieux spécialisés et le monde politique. Son but : devenir une plaque tournante agile au service de l’économie et des « boomers ». C’est une évidence mathématique inéluctable : la part des actifs de plus de 50 ans augmentera encore fortement au cours des années à venir. Ceux que l’on appelle aussi, avec un brin d’ironie parfois, les « boomers » ou les seniors, atteindront du coup l’âge de la retraite dans un avenir pas très lointain et, dans leur grande majorité, quitteront le monde du travail avec leur savoir-faire précieux. Parallèlement, le nombre de jeunes travailleurs a tendance à diminuer ce qui, mécaniquement, causera une pénurie de maind’œuvre que la seule immigration ne pourra, au mieux, qu’atténuer. Aujourd’hui, le marché du travail des seniors se présente comme suit : 22 % de tous les actifs font partie du groupe d’âge des 55 ans et plus, alors qu’ils étaient à peine 15 % en 1996 ; 73 % des 55 à 64 ans travaillent encore, et n’étaient que 64 % en 1996. Enfin, 15 % des hommes et 8 % des femmes de 65 ans et plus travaillent encore.

C’est dans ce contexte que le réseau d’employeurs Focus50plus, qui a été lancé en début d’année outre-Sarine par l’Union patronale suisse (UPS), ambitionne de se pencher sur la problématique des travailleurs âgés et de trouver des solutions à la faveur d’échanges avec les milieux économiques, scientifiques et politiques. L’accent est mis sur la collaboration entre les générations, le renforcement de la mobilité professionnelle des travailleurs âgés et la poursuite du travail au-delà de l’âge ordinaire de la retraite. L’expérience montre que les modèles de travail flexibles permettent de tenir compte de l’évolution des besoins des personnes de cette classe d’âge. Cette plateforme multidimensionnelle entend contribuer à battre en brèche les clichés largement répandus sur les collaborateurs plus âgés : « La part des actifs de plus de 50 ans ne cesse d’augmenter, confirme Marco Taddei, responsable de l’an-

tenne romande de l’UPS. Focus50plus veut tordre le coup aux stéréotypes négatifs véhiculés à leur égard. »

POUR UNE GESTION EFFICACE DES GÉNÉRATIONS Travailler au-delà de l’âge de la retraite demeure une perspective peu enthousiasmante pour de nombreux actifs, constatent les milieux économiques. L’imposition des revenus et la conception des systèmes de prévoyance sociale sont autant de facteurs qui n’encouragent guère à poursuivre une activité professionnelle. Pour les initiateurs de ce réseau, il s’agit donc de renforcer dès maintenant les incitations positives grâce à de meilleures conditions-cadres juridiques et politiques. « La durée de recherche d’emploi des plus de 50 ans était en moyenne de 383 jours en 2020, soit environ 1,5 fois plus que la durée moyenne pour toute la Suisse, explique Marco Taddei. Un constat qui ne peut laisser indifférents les employeurs. Lancé en janvier 2022, le réseau Focus50plus vise à sensibiliser les chefs d’entreprise aux avantages d’engager des collaborateurs de plus de 50 ans. » Ces collaborateurs-là apportent leur grande expérience, leurs compétences et sont gages de continuité pour les entreprises. Aux yeux des initiateurs de ce réseau, « une employabilité élevée des collaborateurs plus âgés et une gestion efficace des générations au sein de l’entreprise sont des facteurs indispensables pour que celle-ci dispose à l’avenir de suffisamment de personnel ayant les qualifications requises et, par conséquent, puisse réussir économiquement ». La diversité en âge, en origine et en genre permet aux entreprises de gagner en compétences spécifiques et globales ; les employeurs deviennent ainsi plus attractifs sur le marché. Les firmes renforcent aussi leur compétitivité et s’assurent un succès économique durable. Plus d’informations sur : m www.focus50plus.ch/fr

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

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Et pourquoi pas du réjouissant ? En contraste aux sempiternelles cheminées industrielles fumantes des journaux télévisés et aux diagnostics généralisés – et convenus – de « greenwashing » dans l’économie, le terrain offre d’autres réalités. Il suffit de s’y rendre... La fromagerie de Gais, en Appenzell, réceptionne 10 millions de litres de lait par an. Sa transformation en divers fromages requiert pas mal de chaleur, de 42°C pour le préchauffage de l’eau de lavage et la ventilation à 65°C pour l’eau sanitaire et le chauffage des locaux, jusqu’aux hautes températures, 92°C pour le lavage des cuves et 105°C pour la pasteurisation. Assurée auparavant avec du gaz naturel, cette chaleur provient désormais d’un... data center ! A 919 m d’altitude, celui-ci exploite la fraîcheur naturelle et injecte sa chaleur excédentaire, entre 16 et 20°C, dans un réseau de chauffage à distance (CAD) dont bénéficient 150 habitations. Et la fromagerie, donc.

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Celle-ci a mis en service en 2020 une pompe à chaleur (PAC) haute température, un « monstre » de 4 tonnes. Avec la chaleur que la PAC extrait de l’eau du réseau, l’eau de la fromagerie est portée aux différentes températures requises, jusqu’à ces 105°C encore récemment inatteignables par PAC. L’eau retourne au réseau du CAD à 14°C. Cet échange thermique permet à la fromagerie une économie de gaz naturel, et donc de CO2, très importante. Cette rencontre improbable entre tradition fromagère et modernité digitale porte un beau fruit en termes de bilan carbone… Comme d’autres rencontres que nous avions pu déjà évoquer ici : celle entre un horticulteur et son voisin agriculteur autour d’une fructueuse bulle à biogaz, ou celle entre une chocolaterie et une cimenterie, les cendres du bois local qui fournit sa chaleur à l’une mêlées par l’autre à des ciments pour moins de roche brûlée et donc un meilleur bilan CO2. Plus

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récemment un grand fabricant d’isolants, outre les économies d’énergie et de CO2 qu’il réalise, a entrepris de recycler des déchets d’isolants collectés sur des chantiers, dans des entreprises, hôpitaux et communes, par ses camions de livraison – bientôt électriques – qui ne rentrent ainsi pas à vide. Ces exemples se multiplient, certes moins visuels que des cheminées, mais plus proches d’une réalité en marche : innovante, intelligente par ces temps d’énergie chère et de climat chahuté, réjouissante.

TEXTE JEAN-LUC RENCK, AENEC


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ACTUALITÉ ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Impôt anticipé : une réforme qui rapporte La réforme de l’impôt anticipé, soumise à votation le 25 septembre, n’est pas un objet fiscal habituel. Personne ne bénéficiera d’un allégement quelconque. C’est une réforme qui vise en réalité à récupérer des recettes fiscales qui nous échappent. Le projet est combattu par le Parti socialiste, qui a dénoncé – c’est habituel – des « cadeaux aux grandes entreprises, aux banques, au capital et aux personnes fortunées ». Mais regardons les choses concrètement. L’impôt anticipé (35 %, record mondial) est prélevé sur des revenus d’intérêt ou des dividendes. Il est remboursé lorsque le bénéficiaire remet sa déclaration d’impôt. Le problème, c’est qu’il est appliqué aussi à des investisseurs étrangers, qui doivent récupérer ces 35 % au prix de lourdes démarches administratives. Autant dire qu’une obligation émise en Suisse n’est pas attractive. C’est la

raison pour laquelle les grandes entreprises émettent leurs titres à l’étranger, au Luxembourg notamment, qui ne les soumet pas à l’impôt anticipé. La réforme supprime donc l’impôt anticipé sur les obligations et les fonds obligataires, mais pas sur les avoirs en banques, ni sur les dividendes. Si le projet coûtera environ 200 millions, ce qui est modeste, il en rapportera plus par la suite. En effet, débarrassées de cette taxe, les opérations financières concernées pourront à l’avenir être rapatriées en Suisse. Et il en va potentiellement de centaines de milliards de francs ! Ces activités et les emplois liés rapporteront des recettes fiscales et des cotisations sociales. L’Institut BAK estime que la réforme s’autofinancera en cinq ans pour la Confédération, tandis que cantons et communes en profiteront immédiatement. Les collectivités et les entreprises publiques, hôpitaux ou transports publics par exemple, en seront aussi bénéfi-

ciaires par le biais de financements meilleur marché. Mais pour comprendre les avantages d’une telle réforme, il faut bien entendu commencer par retirer ses œillères idéologiques.

TEXTE VINCENT SIMON, SUPPLÉANT ROMAND D’ECONOMIESUISSE

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ACTUALITÉ LES CHIFFRES DU MOIS

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La Fondation pour l’innovation technologique (FIT) Depuis sa création en 1994, la FIT – dont la CVCI assure le secrétariat – a accordé 316 prêts et 88 bourses à 286 entreprises innovantes, pour un montant total de plus de 58 millions de francs.

252

2900

SOUTENUES PAR LA FIT DEPUIS SA CRÉATION SONT ACTIVES AUJOURD’HUI, SOIT UN TAUX DE SUCCÈS

CRÉÉS EN SUISSE PAR LES ENTREPRISES SOUTENUES PAR LA FIT, SOIT

DES STARTUPS

DE

EMPLOIS

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EMPLOIS EN MOYENNE PAR ENTREPRISE.

83%.

RIEN QU’EN 2021,

CELLES-CI ONT RÉUSSI À LEVER PLUS

6.97

2

CHF MILLIONS DE FRANCS DE SOUTIEN ONT ÉTÉ ACCORDÉS SUR UN MONTANT TOTAL DE

DE CHF MILLIARDS JUSQU’À PRÉSENT POUR FINANCER LEUR CROISSANCE.

3

D’ENTRE-ELLES ONT MÊME FAIT LEUR ENTRÉE EN BOURSE.

58

CHF MILLIONS DEPUIS 1994.

RÉPARTITION, PAR DOMAINES D’ACTIVITÉ, DES PROJETS SOUTENUS PAR LA FIT DEPUIS 1994

34%

34%

19%

9%

4%

Technologies de l’information et de la communication

Sciences de la vie

Industrie de précision

Energie et environnement

Nutrition et Foodtech


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VOTRE CVCI SERVICES ET PRESTATIONS

Choisir sa caisse sociale, un vrai choix Si, pour tous les indépendants et entreprises, adhérer à une caisse sociale est une obligation – puisqu’il faut bien gérer les cotisations AVS/AI/ APG et chômage, mais aussi les allocations familiales – cela ne signifie pas qu’il n’y a aucun choix à faire. Cinq points-clés devraient les aider à se déterminer et à choisir la caisse avec laquelle ils seront très régulièrement en contact… même après leur retraite ! 1 PRIVILÉGIER UN SERVICE DE QUALITÉ ET UNE STRUCTURE À TAILLE HUMAINE C’est vraiment un point essentiel si on considère le nombre de questions qui peuvent se poser par rapport aux prestations sociales ! Pensez aux règles d’exonération, aux allocations familiales, aux prestations de maternité, paternité ou de service militaire, aux retraites ou pré-retraites, aux spécificités qui concernent les travailleurs transfrontaliers… Avoir la possibilité d’adresser nos questions directement par mail ou téléphone à des spécialistes qui connaissent notre dossier est un vrai plus. Cela fait gagner du temps et favorise les délais de traitement courts, ce qui est toujours important. Que les collaborateurs puissent s’adresser directement à la Caisse, afin d’obtenir des réponses et explications exactes en plusieurs langues, est également très appréciable.

ployeurs qui demandent cette simplification administrative à la CVCI, c’est un réel allègement. Au niveau de la facturation aussi, profiter d’un décompte unique des cotisations AVS/AP/APG et Allocations familiales simplifie les choses.

3 COMPARER LES TAUX DE COTISATION PROPOSÉS POUR LES ALLOCATIONS FAMILIALES Il faut savoir que chaque année, chaque caisse sociale peut adapter le taux qu’elle propose pour les allocations familiales, selon celui établi par la Caisse cantonale. En général, les caisses privées adoptent un taux plus avantageux (ou égal). Elles ont bien sûr intérêt à rester concurrentielles. Ainsi, la Caisse cantonale d’allocations familiales vaudoise a fixé un taux de 2,83 % pour les allocations

familiales, alors que la Caisse d’allocation familiales CVCI a décidé d’un taux plus favorable (à 2,65 %).

4 VÉRIFIER LA HAUTEUR DES FRAIS ADMINISTRATIFS Réduire au maximum les frais administratifs est évidemment le but de tout indépendant et entreprise. Dans un même canton, les caisses sociales pratiquent des frais différents pour leurs affiliés. Il semble donc logique de choisir une caisse offrant des frais réduits, par exemple via un taux dégressif calculé sur la masse salariale annuelle, tel celui proposé par la Caisse AVS de la CVCI par exemple (ses taux vont de 0,175 % à 0,020 % ; ceux de la Caisse cantonale vaudoise de 0,250 à 0,150 %).

5 CONTRÔLER SI LES PRESTATIONS COUVRENT L’ENSEMBLE DES CANTONS SUISSES Quand une entreprise a des collaborateurs dans plusieurs cantons, il est plus pratique que les allocations de chaque employé puissent être gérées par la même caisse. Un seul interlocuteur pour les taux et les prestations, simplifie vraiment les choses. Encore une fois, privilégier un nombre d’interlocuteurs limité et réduire la lourdeur administrative est le meilleur des calculs. Pour en savoir plus, le site des caisses sociales de la CVCI contient de nombreuses infos utiles : m www.cvcicaisseavs.ch

2 PENSER AUX FACILITÉS ADMINISTRATIVES OFFERTES Du service personnalisé par téléphone à la plateforme de e-services mise à disposition, tout compte quand le nombre d’heures manque dans nos journées. Avoir accès aux dossiers et transmettre les requêtes via une plateforme online simplifie les démarches. Sur demande de l’employeur, certaines caisses acceptent également de verser directement les prestations aux salariés (l’employeur restant légalement responsable). Pour les em-

TEXTE FANNY OBERSON FANNY.OBERSON@CVCI.CH PHOTO SHUTTERSTOCK


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VOTRE CVCI FONDATION DE LA CVCI

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Un bilan contrasté pour l’Ecole 42 Lausanne L’établissement privé, qui forme gratuitement des informaticiens, boucle sa première année d’existence sur des constats variés. Si l’enseignement est une vraie réussite, le mode de financement suscite passablement d’interrogations. Elle a fait le buzz l’an dernier : l’Ecole 42 Lausanne, où l’on enseigne l’informatique de manière entièrement gratuite et sans professeurs, a été lancée avec succès avec le soutien de la Fondation de la CVCI. Le directeur de l’établissement, Christophe Wagnière, dresse « un excellent bilan dans le sens où l’école partait un peu dans l’inconnu. Notre première volée a accueilli 180 étudiants sur les 2500 personnes ayant effectué le premier test en ligne. Nous avons des profils très variés, qui amènent beaucoup de richesse aux étudiants. La moyenne d’âge s’établit à 28 ans. » A l’en croire, depuis octobre dernier, les élèves avancent bien dans leur formation et à leur rythme, qui dépend des activités annexes éventuelles. Très peu d’entre eux ont abandonné en cours de route. La première volée compte 19 % d’étudiantes, on est donc encore loin de la parité : « Mais on y travaille, c’est notre défi de motiver les femmes. » Au niveau des EPF et des HES, on est plus proche de 13 %. Le directeur de 42 Lausanne dresse en revanche un bilan plus mitigé en ce qui concerne le financement de l’établissement, qui repose sur l’économie privée. « Au début, alors que l’on était en pleine période de Covid, le monde de l’entrepreneuriat a montré beaucoup d’intérêt pour l’école, notamment pour son financement. Mais nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation assez étonnante dans la mesure où nous avons levé 5 millions de francs en pleine pandémie pour un budget total annuel de 7,5 millions de francs. Depuis, seulement 500 000 francs ont été levés alors que l’école existe, que le Covid est plus ou moins derrière nous et que les besoins en informaticiens sont toujours bien réels au sein des entreprises. »

VISION À COURT TERME DÉNONCÉE Christophe Wagnière explique difficilement cette sorte de discrépance. Pour le directeur, qui n’a pas la langue dans sa poche, « il s’agit d’une forme d’égoïsme : les entreprises se disent que l’école est lancée, qu’il y a de bons étudiants et qu’elles n’ont qu’à les récupérer à la fin. Nous continuons nos recherches de fonds, mais transformer cet intérêt en engagement financier constitue un vrai défi. Concrètement il nous manque 300 000 francs pour boucler le budget de la première année. » Il considère que les entreprises ont une vision à court terme et qu’il n’existe pas, comme c’est le cas dans d’autres corps de métier, de volonté de construire un système de formation professionnelle à travers différentes réalités. « Il ne faut pas attendre que l’Etat ou d’autres acteurs règlent la pénurie de talents dont se plaignent les chefs d’entreprise : ceux-ci doivent continuer d’investir. »

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO DR

de formation : « Nous avions un vrai problème avec la conseillère d’Etat, Cesla Amarelle, qui nous percevait comme une école de l’économie. Il y a eu blocage. Avec les nouvelles autorités, cela va être sans doute plus simple et je pense que nous pourrons aller de l’avant. » L’Ecole 42 recrute actuellement la deuxième volée, qui débutera début octobre. Une première « piscine » – phase de sélection conçue pour détecter les talents et leur motivation – a eu lieu début juin. D’autres suivront en juillet et en septembre. A l’heure de conclure, Christophe Wagnière dit son sentiment de fierté d’avoir mené à bien ce projet avec l’économie dans un contexte sanitaire compliqué. « Celle-ci doit continuer de parier sur l’avenir en nous aidant à boucler notre budget, ce qui nous permettra de passer à l’étape d’après. » m www.42lausanne.ch

En France, où le modèle 42 est né, le financement est différent : il y a de grands mécènes, des aides étatiques couplées à une participation de l’économie privée. « Ici, nous ne bénéficions pas d’argent public et nous n’en voulons pas, clame le directeur. Je ne dis pas non à un coup de main, mais nous serions déjà contents si le secteur public considérait nos étudiants comme les autres, en leur octroyant des bourses, des logements étudiants… Je préfère qu’il se concentre là-dessus. » Christophe Wagnière souligne les bonnes relations que l’Ecole 42 entretient avec le monde académique : « Nous sommes bien perçus, il existe beaucoup d’échanges. Notre modèle assez extrême suscite intérêt et questions. » Le tableau est moins rose avec les autorités

Christophe Wagnière : « Nous continuons nos recherches de fonds, mais transformer cet intérêt en engagement financier constitue un vrai défi. »


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VOTRE CVCI LE CHOIX DE LA FIT

Voltiris : transformer les serres en centrales photovoltaïques En collaboration avec la HES-SO et l’Agroscope, Voltiris a développé une nouvelle génération de panneaux photovoltaïques qui optimise la distribution des rayons du soleil entre la production agricole et la production d’énergie renouvelable. Récent vainqueur du Prix de l’Innovation et du Prix du Public décernés lors de la cérémonie PERL, Voltiris a également obtenu en 2022 un prêt Tech Seed de la Fondation pour l’innovation technologique (FIT). Nourrir une population croissante nécessite une agriculture durable, efficace et optimisée. Pour produire cette nourriture, les serres jouent déjà un rôle majeur qui va prendre de plus en plus d’importance dans les années à venir, puisque leur surface globale devrait être multipliée par 20 d’ici à 2050. Cependant, ces serres ont un impact climatique important, car elles sont majoritairement chauffées au gaz et à l’électricité – un coût tant financier qu’environnemental. En moyenne, une serre standard de 5 hectares engendre chaque année un coût énergétique de 1,5 million de francs, et l’équivalent CO2 de 2000 personnes. Par ailleurs, le coût de l’énergie, et notamment du gaz, a explosé ces dernières années. Cela a pour conséquence

l’arrêt de la production de certaines serres et la réduction drastique des marges des autres. En outre, les taxes sur les émissions de CO2 augmentent et certains distributeurs exigent des producteurs qu’ils réduisent leur empreinte carbone. Pour répondre à ces enjeux environnementaux et financiers, Voltiris a développé des modules photovoltaïques compatibles avec les serres permettant de produire l’énergie solaire nécessaire pour chauffer leurs serres, tout en continuant de cultiver fruits et légumes. Voltiris apporte ainsi une plus grande autonomie énergétique des serres, la réduction des coûts et une meilleure empreinte carbone.

Comment fonctionne la technologie de Voltiris ? Les panneaux laissent passer les composantes de la lumière dont les plantes ont besoin (principalement le rouge et le bleu), tandis que le reste (le vert et les rayons proches des infrarouges) est réfléchi et focalisé sur un module photovoltaïque. Ainsi, le module produit de l’électricité renouvelable sans impact sur le rendement agricole, puisque les cultures continuent de recevoir 100 % de la lumière dont elles ont besoin. En outre, les innovations de Voltiris, tant sur le module que sur un système de suivi du soleil développé par l’entreprise, se traduisent par un coût de l’énergie très compétitif, assurant un retour sur investissement convaincant pour les utilisateurs. L’équipe à l’origine de Voltiris s’appuie sur plusieurs conseillers et experts apportant des compétences spécifiques en agriculture, énergie et développement mécanique. Voltiris bénéficie aussi du soutien d’Innosuisse, de la HES-SO et de l’Agroscope afin de mener à bien une étude agronomique avec un projet pilote réel. La start-up vaudoise a également déposé deux brevets protégeant son haut rendement photovoltaïque et son système de suivi solaire. Après avoir remporté le Prix de l’Innovation et le Prix du Public au Prix Entreprendre Région Lausanne (PERL), Voltiris compte sur le prêt Tech Seed de la FIT pour mettre en place sa phase d’industrialisation et mener des projets pilotes à plus grande échelle. En complément, la start-up initiera prochainement une levée de fonds pré-seed et prévoit, d’ici à 2024, de s’étendre sur le marché agricole au travers de phases de commercialisation avec des partenaires en Suisse et aux Pays-Bas. m www.voltiris.com

TEXTE JÉRÔME LANCI & JULIE BOCQUEL JULIE.BOCQUEL@FONDATION-FIT.CH

Les modules solaires développés par Voltiris permettent de filtrer le soleil en redistribuant les rayons à l’agriculture et à la production d’énergie.


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VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

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La CVCI souhaite la bienvenue à ses nouveaux membres ADMINISTRATION, GESTION D’ENTREPRISE PH SWISS INVESTMENTS SÀRL

CLINIQUE LA LIGNIÈRE 1196 Gland Santé Clinique Evelyn Berna T. 022 999 64 64 www.la-ligniere.ch

1204 Genève Gestion de sociétés Mark Jones T. 021 821 85 37 www.parker.com

COMMUNICATION, ÉVÉNEMENTIEL

SAPIN SOLUTIONS SÀRL

ASSOCIATION DES AMIS DE LA FÊTE DES VIGNERONS

1180 Rolle Services administratifs de bureau, conseil aux particuliers en matière de prévoyance et dans le domaine bancaire Magaly Sapin T. 076 347 59 45

1800 Vevey Organisation d’évenements et de rencontres François Pugliese www.mafevi.ch

ASSURANCES FIRSTCAUTION SA 1260 Nyon Assurance garantie de loyer Céline Frey T. 021 58 300 70 02 www.firstcaution.ch

CENTRE DE SANTÉ LA LIGNIÈRE SA 1196 Gland Santé, centre fitness et promotion de la santé Evelyn Berna T. 022 999 64 64 www.la-ligniere.ch

CENTRE MÉDICAL & THÉRAPEUTIQUE LA LIGNIÈRE SA 1196 Gland Santé, Centre médical Evelyn Berna T. 022 999 80 80 www.la-ligniere.ch

1002 Lausanne Consulting Jean-Yves Robert Karleskind T. 021 331 44 41

PLACE TO WORK SA

VOX CONSEIL SÀRL 2000 Neuchâtel Conseil en rhétorique et stratégie de communication Matthieu Wildhaber T. 079 399 80 63 www.contact-vox.ch

CONSULTING, ACCOMPAGNEMENT, PLACEMENT, RH ELSIE SA

BIEN-ÊTRE, SANTÉ, SPORT

JY KARLESKIND CONSULTING SÀRL

1196 Gland Placement de techniciens hautement qualifiés auprès d’entreprises du secteur de l’énergie toutes opérations convergentes Drid Blekhir T. 022 960 58 75 www.elsiegroup.com

ESSOH COACHING 1426 Concise Coaching entreprise et formation Annik Essoh T. 079 944 73 82

1227 Carouge GE Placement de personnel Alexandre Debailleul T. 022 512 66 66

WHOLEBEAUTY SA 1148 Mont-la-Ville Prestation de conseil dans le domaine de l’éducation, la recherche, la prospective et l’innovation Christopher H.Cordey T. 021 457 37 61 www.futuratinow.com

YS MANAGEMENT & CONSULTING SÀRL 1025 Saint-Sulpice VD Consulting et conseil de gestion Yann Vittoz T. 076 818 98 57

COMMERCE, IMPORT, EXPORT TECHBAT DISTRIBUTION SA 1260 Nyon Commerce, importation de meubles et matériaux de construction Stéphane Gaehler T. 078 763 34 63 www.techbat.ch

ÉCOLE, FORMATION CADSCHOOL ATC SÀRL

INSPIRING FUTURES SÀRL 1009 Pully Consulting Pierre Rossel T. 079 751 20 18 www.inspiringfutures.ch

1006 Lausanne Centre de formation continue pour adultes Cédric Millioud T. 022 552 43 40 www.cadschool.ch


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LTG ACADEMY 1814 La Tour-de-Peilz Centre des formations Ketrin Radovanovic T. 078 715 34 24 www.ltg-academy.ch

ENVIRONNEMENT, AGRICULTURE COSEDEC – COOPÉRATIVE ROMANDE DE SENSIBILISATION À LA GESTION DES DÉCHETS 1400 Yverdon-les-Bains Environnement, sensibilisation et formations Christine Walter-Luz T. 024 423 44 50 www.cosedec.ch

PROMÉTERRE 1001 Lausanne Association vaudoise de promotion des métiers de la terre Luc Thomas T. 021 614 25 89 www.prometerre.ch

VOTRE CVCI NOUVEAUX MEMBRES

DIGITAL SOLUTIONS SA, SUCCURSALE DE LAUSANNE 1006 Lausanne Programmation, conseil et autres activités informatiques Xavier Van Nuvel T. 076 347 17 77 www.digital-solutions.io

ELITRONIQUE SA 1045 Ogens Développement, conception, assemblage de circuits imprimés Jonathan Herrera T. 078 653 16 44 www.elitronique.ch

NANOLIVE SA GEO DATA SOLUTIONS, IT IS GIS SÀRL 1262 Eysins Système d’information géographique Daniel Ribeiro T. 022 595 13 27 www.geodatasolutions.ch

VICI SWISS COMPETITIVE INTELLIGENCE SA 1920 Martigny Programmation, conseil et autres activités IT, cyber-renseignement Daniel Donnet-Monay T. 021 311 29 42 www.vici-agency.com

IMMOBILIER, CONSTRUCTION, ARCHITECTURE

1131 Tolochenaz Instruments de recherches en laboratoire, développement, fabrication et commercialisation d’appareils optiques Yann Cotte T. 021 353 06 00 www.nanolive.ch

NIKOLAOS VLACHOPOULOS 1003 Lausanne Science et ingénierie T. 079 820 38 82

VOLTIRIS SA 1010 Lausanne Recherche, développement et commercialisation de technologies photovoltaïques Nicolas Weber T. 079 579 32 51 www.voltiris.com

ÉTUDE D’AVOCATS ACTION GLASS SÀRL ETUDE DE LA PAIX 6 SA 1025 Saint-Sulpice VD Etude d’avocats David Abikzer T. 021 633 45 43 www.lapaix6.ch

1095 Lutry Fabrication, conseil et installation de tous produits de construction et de décoration, notamment en verre Anne Keller-Costa T. 078 791 87 33

MOVERS COURTAGE HOLDINGS DOMUS HOLDING SWISS SA 1131 Tolochenaz Acquisition, vente, détention et gestion de participation Pasqualina Silvestri T. 021 811 02 03

1052 Le Mont-sur-Lausanne Courtage immobilier Beverly Grahame T. 079 212 29 45 www.movers-courtage.ch

1003 Lausanne Informatique, commercialisation et déploiement de solutions GMA /EAM Laurent Rollinger T. 076 405 32 02 www.carl-software.ch

LAMBDA HEALTH SYSTEM SA 1400 Yverdon-les-Bains Dispositifs médicaux (développement et fabrication) Aurélien Fauquex T. 024 565 70 33 www.lhs-sa.ch

PRESTATIONS DE SERVICE STRATEGIC ADVICE AND WORK

BEARINGPOINT SA

1206 Genève Conseil et prestations de services Marie-Christine Jeannello T. 079 339 61 99 www.strategicadviceandwork.ch

1215 Genève Conseil en management et en technologie Benjamin Gietzendanner, Stéphane Bellac T. 043 299 64 64 www.bearingpoint.com

1316 Chevilly Location de services Marie-Rose Münger T. 079 364 40 84 www.triplem.ch

INDUSTRIE, TECHNOLOGIES, ÉLECTRONIQUE

IT, DIGITAL, WEB BERGER-LEVRAULT SUISSE SA

MÉDICAL, MEDTECH

TRIPLEM HUMAN EMOTION SÀRL


CHRONIQUE MEANQUEST

L’intérêt de la supervision IT La supervision informatique d’aujourd’hui ne se contente plus simplement de générer des alertes. Elle est capable de penser business et d’offrir une visibilité totale sur votre SI.

mais aussi sur la performance du système d’information et sur son impact sur l’activité de l’entreprise. En supervisant l’intégralité des infrastructures IT, elle apporte une vue claire et complète du SI.

Pourtant, 59 % des organisations admettent ne pas être entièrement satisfaites de leurs outils de supervision actuels.

Aussi, un outil moderne doit permettre d’éditer des rapports complètement personnalisables, qui permettront de faciliter les échanges avec les Directions en proposant plus d’observabilité et des KPIs orientés métiers.

Le parc informatique des entreprises est en effet constitué de plusieurs couches de technologies interconnectées ; la supervision doit permettre de relier chacune d’entre elles pour disposer d’une visibilité totale.

Elle accompagne ainsi la prise de décision et apporte de la valeur ajoutée à l’entreprise.

DES TABLEAUX DE BORD ET REPORTING MÉTIERS

UNE SUPERVISION AS-A-SERVICE

Une supervision IT moderne doit fournir une visibilité, non seulement sur la santé

Mais la supervision ne doit pas être réservée uniquement aux grandes entreprises.

Prenez soin de votre quotidien en nous choisissant et donnez la garantie en adhérant +41 (0) 58 796 33 00

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Avec sa solution de « monitoring-as-a-service », Meanquest est en mesure de proposer des fonctionnalités haut de gamme, dignes de grands groupes, à ses clients PME afin qu’ils disposent d’une solution granulaire et puissante. La solution de supervision est alors hébergée sur le Cloud Meanquest, ce qui évite de devoir installer la solution en local. Le mode de facturation à la consommation répond à un besoin de plus en plus grand et dans l’air du temps. En conclusion, le rôle croissant de la supervision IT dans la gouvernance informatique des entreprises et la transformation rapide des infrastructures invitent chaque entreprise à mettre en œuvre de nouvelles pratiques de supervision dès aujourd’hui.

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DEMAIN JUIN-JUILLET 2022

CAHIER PRATIQUE FICHE JURIDIQUE N° 234

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Prise en charge d’un enfant gravement atteint dans sa santé DROIT DU TRAVAIL

PRÉAMBULE En vertu de l’art. 329i CO, entré en vigueur le 1er juillet 2021, les parents qui doivent interrompre ou réduire leur activité lucrative pour s’occuper d’un enfant gravement atteint dans sa santé, en raison d’une maladie ou d’un accident, ont la possibilité – mais non l’obligation – de prendre un congé de 14 semaines. La LAPG fixe les conditions du droit à une allocation pendant la durée de ce congé (art. 16n-16s LAPG).

I. AYANTS DROIT Ont droit à l’allocation les parents d’un enfant mineur gravement atteint dans sa santé en raison d’une maladie ou d’un accident qui : • interrompent leur activité lucrative pour prendre en charge l’enfant, et qui • au moment de l’interruption de leur activité lucrative, sont salariés, exercent une activité indépendante ou travaillent dans l’entreprise de leur conjoint contre un salaire en espèces (art. 16n LAPG). Un médecin doit attester de l’atteinte grave à la santé de l’enfant. Les critères sont les suivants : • l’enfant a subi un changement majeur de son état physique ou psychique ; • l’évolution de ce changement est difficile à prévoir ou risque d’entraîner une atteinte durable ou croissante à l’état de santé, voire même le décès ; • il existe un besoin accru de prise en charge de la part d’un des parents, et • au moins un des deux parents doit interrompre son activité lucrative pour s’occuper de l’enfant (art. 16o LAPG). En principe, une rechute qui intervient après une longue période sans symptômes est reconnue comme étant un nouveau cas et ouvre le droit à un nouveau congé.

II. MONTANT ET DURÉE DE L’INDEMNISATION L’allocation est versée sous la forme d’indemnités journalières. Celles-ci s’élèvent à 80 % du revenu moyen obtenu avant le début du

droit à l’allocation, mais au maximum à 196 francs par jour, durant 98 jours au plus. Ce plafond est atteint à partir d’un salaire mensuel de 7350 francs (7350 x 0,8 / 30 jours = 196 francs/jour).

surance militaire) touchera l’allocation de prise en charge, dont le montant sera au moins équivalent à celui versé par l’assurance sociale. Si l’indemnisation est versée sur la base de la LCA, il n’y a pas de garantie des droits acquis.

La durée du congé est de 14 semaines au plus, dans un délai-cadre de 18 mois. Ce délai-cadre commence à courir le jour pour lequel la première indemnité journalière est versée.

V. PROCÉDURE

Le congé peut être pris en bloc ou en jours isolés. Si les deux parents travaillent, chacun a droit à un congé de prise en charge de sept semaines au plus. Ils peuvent toutefois convenir de se partager le congé d’une manière différente, l’un pouvant par exemple prendre 10 semaines et l’autre quatre. Les jours de congé peuvent également être pris en même temps. Dans ce cas, deux indemnités journalières sont versées pour le même jour (une pour chacun des parents). L’employeur est informé sans délai des modalités selon lesquelles le congé est pris et de tout changement.

III. OBLIGATIONS SALARIALES DE L’EMPLOYEUR L’employeur a-t-il l’obligation de compléter les prestations d’assurance lorsque le salaire du travailleur excède le plafond d’indemnisation ? Dans son message, le Conseil fédéral a précisé qu’en l’absence d’une convention collective ou d’un accord qui prévoient une rémunération résiduelle de l’employeur, les dispositions sur le maintien du salaire visées aux art. 324a et 324b CO sont applicables (FF 2019 3941, p. 3976). Il s’agit dès lors de déterminer si le congé de prise en charge constitue ou non un empêchement de travailler au sens de ces dispositions. La question, controversée en pratique, n’a pas encore été tranchée.

IV. COORDINATION Le parent bénéficiaire d’indemnités journalières d’une autre assurance sociale (assurance-chômage, assurance-invalidité, assurance-accidents, assurance-maladie, as-

Les demandes d’indemnités journalières doivent être déposées auprès de la caisse de compensation compétente directement par les ayants droit, lesquels se verront verser l’allocation. Si l’employeur continue à verser le salaire au travailleur durant la durée du congé, l’allocation lui sera directement versée. Le droit à l’allocation s’éteint au terme du délai-cadre, ou après perception du nombre maximal d’indemnités journalières. Il s’éteint en outre prématurément lorsque les conditions ne sont plus remplies. En revanche, il ne s’éteint pas si l’enfant devient majeur avant l’échéance du délai-cadre.

VI. EFFETS SUR LE CONTRAT DE TRAVAIL Le parent est protégé contre le licenciement tant que dure le droit au congé de prise en charge, pour une période maximale de six mois à compter du jour où le délai-cadre commence à courir (art. 336c al. 1 let. cter CO). Ses vacances ne peuvent pas être réduites du fait de l’absence due au congé (art. 329b al. 3 let. d CO). Le congé au sens de l’art. 329i CO doit en outre être distingué du congé pour la prise en charge de proches. L’art. 329h CO prévoit en effet que le travailleur a droit à un congé payé pour la prise en charge d’un membre de la famille ou du partenaire atteint dans sa santé. Ce congé, qui ne concerne pas nécessairement un enfant, est limité au temps nécessaire à la prise en charge, mais ne doit pas dépasser trois jours par cas et dix jours par an au total. L’employeur est alors tenu de verser l’entier du salaire durant la courte absence.

TEXTE SERVICE JURIDIQUE DROIT@CVCI.CH


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CAHIER PRATIQUE PAROLE D’EXPERT

Des instruments utiles pour aller vers la durabilité Depuis l’an dernier, economiesuisse soutient ses membres pour établir des objectifs climatiques fondés sur la science. Dans la foulée, un nouveau standard se développe : des objectifs pour la nature. La durabilité devient un thème majeur pour l’économie, car il est évident que les entreprises, à travers leur production, doivent faire face à des risques croissants dans le domaine environnemental. Le Conseil fédéral est en train de légiférer pour que les grandes sociétés rendent compte des effets de leurs activités sur la biodiversité. Dans ce contexte et en parallèle, les initiatives de l’économie privée se multiplient. Ainsi, en février 2021, la faîtière economiesuisse a lancé un projet visant à promouvoir la Science Based Targets initiative (SBTi), une méthode standardisée à l’échelle mondiale et largement reconnue par les experts : « Il s’agit de limiter le réchauffement à 1,5 degré pour être aligné sur les objectifs de l’Accord de Paris », explique Olivier Schär, expert en durabilité, qui se dit volontiers « enthousiaste de biodiversité ». Sous la marque BioPerf.biz, il assiste les entreprises pour développer des plans d’action réduisant leur empreinte et leur exposition aux risques liés à la nature. Ainsi, il salue l’implication toujours plus grande des entreprises pour maintenir les services que la nature leur fournit. Ces SBTi, basées sur une adhésion volontaire, obligent les sociétés à entreprendre des actions concrètes : chacune d’entre elles fixe des objectifs climatiques fondés sur la science et décide à quel rythme elle va réduire ses émissions pour atteindre l’objectif zéro émission nette de CO2 d’ici à 2050. « Ces entreprises peuvent faire appel à economiesuisse pour obtenir du conseil. C’est un facteur de succès. » En parallèle, un nouveau standard se développe : des objectifs pour le nature fondé sur la science (Science Based Targets for Nature ou SBTN). Dupliquant l’approche des SBTi, ils permettent aux entreprises de contribuer à stopper la dégradation de la nature d’ici à 2030 et à la restaurer d’ici à 2050. Les entreprises peuvent

ainsi agir dans les limites planétaires définies par la science. De plus, elles s’engagent à suivre et à rapporter sur l’impact de leurs activités et actions.

DES SYNERGIES NOMBREUSES Pour Olivier Schär, « les synergies entre ces deux standards sont nombreuses et pourraient inciter les entreprises à fixer des objectifs pour la nature dans la foulée d’objectifs climatiques ». A ses yeux, ces SBTN ont pour vertu qu’une entreprise doit considérer son impact environnemental en tenant compte des actions de ses partenaires économiques avant que son produit ne soit mis en vente : « Cela génère une sorte d’émulation mutuelle, un cercle vertueux, qui implique un dialogue avec ses partenaires de production. » De grandes sociétés suisses comme Migros, Nestlé ou encore Holcim s’y sont mises, et toujours plus de grandes entreprises tout comme des PME leur emboîtent le pas. L’effet cascade est évident. S’engager pour la restauration de la nature est certes louable, mais cela a évidemment un coût pour les entreprises. Pour Olivier Schär, le premier investissement consiste, pour les entrepreneurs, à faire partager cette volonté stratégique d’aller vers le durable à tous les échelons de leur société. Les PME disposent rarement de personnel formé dans ce domaine : il faut donc compter sur des experts, d’où l’intérêt des aides étatiques, comme le Fonds de soutien à l’économie durable doté de 25 millions de francs, lancé par le canton de Vaud ce printemps. « Ce programme est un catalyseur », souligne l’expert. « Il permet d’aider les PME à procéder à une évaluation à 360° de leurs impacts et dépendances par apport à la nature. » Pour un plan d’action, le spécialiste estime le coût de la première phase d’évaluation

TEXTE JEAN-FRANÇOIS KRÄHENBÜHL JEAN-FRANCOIS.KRAHENBUHL@CVCI.CH PHOTO CHRISTOPHE SENEHI

entre env. 5000 francs pour une petite PME et 90 000 francs pour une multinationale. Il constate que la jeune génération est davantage concernée par cette problématique, mais il juge important de bénéficier de l’expérience des « boomers » encore en place : « C’est une bonne occasion pour renforcer le dialogue intergénérationnel », glisse-t-il. En conclusion, Olivier Schär estime que quelle que soit l’ambition de l’entreprise en termes de durabilité, débuter le plus tôt est le mieux, car l’effort de rattrapage est conséquent si l’on tarde trop. « Ces standards permettent de réconcilier les entreprises avec la nature. Le secteur privé fait partie de la solution et la prise de conscience est réelle. » m sciencebasedtargets.org/about-us/sbtn

Olivier Schär : « Ces standards permettent de réconcilier les entreprises avec la nature. Le secteur privé fait partie de la solution et la prise de conscience est réelle. »


DEMAIN JUIN-JUILLET 2022

DE PARTENAIRE À PARTENAIRE AGENDA DES PARTENAIRES

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SANU sanu future learning organise, dès le 19 août à Bienne, une formation de 55 jours sur 15 mois, pour devenir chef.fe de projet nature et environnement.

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INSTITUT ARIAQ L’Institut Ariaq organise, à Yverdon-les-Bains, les formations suivantes : • •

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MISSION ÉCONOMIQUE VAUDOISE CANADA Ouverte à toutes les entreprises du canton, la prochaine mission économique vaudoise partira à la découverte du Canada (Montréal et Toronto) du 11 au 16 septembre 2022. Les domaines d’innovation mis en avant pendant cette mission sont les sciences de la vie, l’intelligence artificielle et le manufacturing. Délai d’inscription : 30.06.2022 11-16.09.2022 Lieu Canada T. 021 644 00 62 www.innovaud.ch tamara.megert@innovaud.ch

IMPRESSUM Editeur Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 Lausanne T. 021 613 35 35 cvci@cvci.ch, www.cvci.ch Rédaction Zuzanna Adamczewska-Bolle, Laurine Chiarini, Jean-François Krähenbühl, Philippe Miauton, Romaine Nidegger, Fanny Oberson, Mathieu Piguet et Patrick Zurn. Gervaise Defago (rédactrice responsable) Conception BuxumLunic, avenue Charles Dickens 6, 1006 Lausanne, www.buxumlunic.ch Imprimeur PCL Presses Centrales SA Acquisition de partenaires Urbanic Régie publicitaire, avenue Edouard Dapples 54, 1006 Lausanne, T. 079 278 05 94, info@urbanic.ch Tirage 4500 exemplaires Parution Six fois par année


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