Press book cric 2017

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cule. Que je sache, les AmÊrindiens vivaient là depuis des siècles avant Christophe CoLa Nouvelle Gazette, 27/02/2017 lomb. 

CHARLEROI

La Nouvelle Gazette, 09/03/2017 EXPOSITION

ALB

Mars, le mois de la femme

CH

CHARLEROI

Lilian Thuram : WÊry Affronter Marthe à l’honneur le racisme est un22 devoir  au BPS

vec le concepteur de l’expo, Lilian Thuram. Š ALB.

ars . Objecgards sur les es modèles de ent la race aturellement

G le

1998 et de l’euro 2000 de foot, le Garenne, a rĂŠpondu Ă leurs quesdĂŠfenseur central des bleus au- tions. ÂŤ Le sport de haut niveau rait pu mettre son expertise au m’a appris qu’il fallait toujours service du football dont il est une repousser plus loin ses limites, icĂ´ne. Mais il a choisi de com- ĂŞtre en compĂŠtition avec soibattre les discriminations. ÂŤ Le mĂŞme. Je mets cet enseignement Jusqu'au 23 juillet, Marthe nt Ă Paris Ă monde change, constate-t-il. Le au service d’une cause noble, fonWĂŠry fait l'objet d'une rÊ’ai dĂŠcouvert racisme a perdu du terrain par datrice de la dĂŠmocratie et de la trospective majeure, au BPS ’exposition ÂŤ ĂŠtre huaconte Lilian rapport Ă ce qu’il ĂŠtait encore voi- rĂŠpublique : l’ÊgalitĂŠ Âť. â– 22 Ă Charleroi. ÂŤ Cette plastimain, vivre ensemble Âť cienne, d'origine bruxelloise, DIDIER ALBIN n du nombre ci 20 ans. Mais il reste beaucoup de la Fontation Thuram a explorĂŠ toutes les possibilifera escale Ă la biblioipe nationale de chemin Ă faire. Âť Pendant une thèque de l’UniversitĂŠ du Travail tĂŠs des composantes de base eur avec la heure, il a pris la parole Ă l’UT de- Infos : Jusqu’au 31 mars – 071/53.14.90 du 9 au 31 mars 2017. 8 mars, c’estĂŠtudiants la jour- denin celui-ci va se dĂŠrouler du exemple, l’exposition ÂŤ Les Crode la peinture. Des premières 071/53.12.72 e du monde vante plus de 150 la : ou nĂŠe internationale des 8 au 11 mars. ÂŤ C’est une pre- codiles Âť, du 6 au 30 mars au peintures gĂŠomĂŠtriques aux La plupart d’entre-nous l’ont Elle vient de tĂŠmière pour le festival au Quai10, CAL Charleroi. droits des femmes. Mais grands ensembles monoÂŤ Le Soir ,09/03/2017 Le Soir Lundi 27 fĂŠvrier 2017 connu ballon au pied et coupe mais c’est loin d’être la toute pre- moignages de femmes portant Ă Charleroi, on ne se chromes, en passant par les du monde Ă la main. Mais c’est contente pas que d’une journĂŠe mière du festival. Nous en sur le harcèlement au quotidien. papiers lignĂŠs ou les tabel et bien chez nous, au sein pour parler de la place de la sommes Ă la neuvième ĂŠdition. Les hommes sont dessinĂŠs Les de la blibliothèque de Le l’UniverSoir ,27/02/2017 bleaux raclĂŠs, Marthe WĂŠry a femme dans la sociĂŠtĂŠ. Tout un Elle va connaĂŽtre un tournant comme des crocodiles. Ă€ noter marquĂŠ l'art de la seconde sitĂŠ du Travail, que nous avons mois est consacrĂŠ Ă cette thĂŠavec ce nouveau lieu Âť, affirme qu’elle a ĂŠtĂŠ censurĂŠe Ă ToumoitiĂŠ du 20ème siècle Âť, faiCoup retrouvĂŠ l’ancien footballeur sĂŠ Gaff français, Lilian Thuram. Mainsait remarquer Pierre-OliMichail Bakolas, le directeur. louse Âť, rapporte-t-on. L’exposimatique avec les ÂŤ Femmes de lanc tenant retraitĂŠ, l’ex-internatiovier Rollin, directeur du ÂŤ Il s’agit du premier festival wal- tion Charliequeen va s’installer mars Âť. Une sĂŠrie d’activitĂŠs, la C nal des ÂŤ Bleus Âť se consacre Ă au conseilexpos, colloques ou encore le lon mettant en avant des films du 4 au 26 mars dans les rues musĂŠe, vendredi soir, lors les ĂŠ sa ÂŤ Fondation Thuram Âť et sa budget defestival du film au fĂŠminin vont rĂŠalisĂŠs par des femmes. Il y a 9 de Charleroi. Autre rendezdu vernissage. L'exposition, sibil lutte contre le racisme. L’anloquĂŠ pour levenir ponctuer ce mois tout Ă fait ans, nous avions fait deux jours vous, au Rockerill cette fois-ci, qui pourrait peut-ĂŞtre en u cien joueur d’origine antillaise montage de ceparticulier. Tour d’horizon. de festival Ă 400 entrĂŠes. L’annĂŠe le 18 mars. 42 artistes fĂŠmidĂŠsarçonner quelques visitique ĂŠtait prĂŠsent ce mercredi ma-t-il. dernière, sur 5 jours, nous avons nines de Charleroi vont s’expoteurs par son grand miniCom tin pour un dĂŠbat avec les Dont le festival du film au fĂŠminin au Quai 10. Š MK malisme, est structurĂŠe sur tre oĂš ? ÂŤ LesÂŤ La plateforme ÂŤ Les Femmes de dĂŠpassĂŠ les 2.000 entrĂŠes. Âť, ser dans les anciennes forges de MONS le p ĂŠlèves de La Garenne. esprits en 1998 etrĂŠ2000. Š 10. Ses de composer un programme mois La salle de confĂŠrences la bi- le Thuram quatre ons sont pourMars Âť a ĂŠtĂŠ crĂŠĂŠe il y a deux ans. ajoute Sarah De Baets du la Providence. faisant de durer plaisir.aÂťmarquĂŠ Mis- lesprĂŠoccupations trois lieux, dont le Quai La plateforme ÂŤ les femmes de mars Âť associe nal e l’UT pleine currentessalles de l'artiste qui accueilleront complet d’ateliers, expositions, trationsdesportives du ÂŤ Sportaccomplie. au n Waibes et Ă Cela vient appuyer le fait qu’il conseil des femmes. ÂŤ Les rĂŠali- > ConfĂŠrences et dĂŠbats : la parties du monde. Le 28 marsbliothèque ’hĂ´p sion ĂŠtait parfaitement de cinĂŠma une vingtaine de partenaires. prĂŠsident de La Garenne, cette tait pas Ă rire avec nous. Ce qui Pour peuvent parfois ĂŞtre inĂŠgaux pour cette occasion. sontceintimement liĂŠes lesla programmaFĂŠminin Âť. Le 18 marsde aura lieu des cloches den’y a pas que la journĂŠe du 8 satrices sont trop peu reprĂŠsen- place de la femme dans la so- de 14h Ă 17h Ă la Maison pourĂ craquer d’in La soirĂŠe lancement, c’est cette annĂŠe toute confĂŠrences, animations pour rĂŠexpĂŠrience ĂŠtait enrichissante m’a le plus marquĂŠ, c’est sa pa- tière les autres. L’objectif de cette Pendant plus de deux heures, avec tĂŠes. Ce festival lutte contre la mars pour parler des droits de la ciĂŠtĂŠ, ça prĂŞte Ă dĂŠbattre. Pluunes aux autres : l'espace, Associations. le KFĂŠBD Ă la bibliothèque du Ils organisent 29 activitĂŠs durant le mois. 3 mars Ă exposition 19 h au Centre e et pourrait tion du rĂŠaneuvième du film ces enjeux de sociĂŠtĂŠ, avec nous. Il prenait service le saired pour festival les ĂŠlèves commeflĂŠchir pour Ă tience est de nous faire Thuramvendredi ĂŠtait prĂŠsent auront la lumière, l'articulation Concerts, et danse Lilian : Vecteur. De quoi dĂŠcouvrir des d’action laĂŻque avec leque vernissage auestfĂŠminin ÂŤ Elles tissent leur ÂŤ aux libertĂŠs et aux règles du vivre ettuĂŠ Mais rien defemme. Ici, Ă Charleroi, nous al- discrimination des genres. C’est sieurs rencontres Le fait dem-1 temps de rĂŠpondre Ă chacun il au adultes prĂŠsents. liser notre pensĂŠe parfois : les pour un questions-rĂŠponses Le festival dulieu film>au fĂŠmininthÊâtre est unique lons le faire durant un mois et Ă un festival engagĂŠ qui permet de durant le mois des ÂŤ Femmes divers acteurs culturels de la rĂŠ-avecBD lanord peinture fĂŠminins qui des urge l’expo ÂŤ Lesou Crocodiles Âť,dynamique quila sociĂŠtĂŠ. toilededu au sud ÂŤ Un tel comme ensemble. . d’avoir uneÂť.personnalitĂŠ joue s’assurait que nous compreconditionnĂŠe par C’est les d’artistes ĂŠlèves de carolos. L’objecen Wallonie-Bruxelles. Âť, rencontrer mais aussi dĂŠnoncer travers 29 activitĂŠs diffĂŠrentes de Mars Âť. Il y aura notamment et de son format et enfin, la gion de Charleroi se sont assoparlent de la femme. Thuram renforce tout de nions son message. On se sentait un combat auauquotidien mais estLilian tif, affronter leaborde racisme, in-le harcèlement sifs, des ce a enlesBD ĂŠvĂŠnement unique en fĂŠdĂŠraCĂ´tĂŠ spectacles, Charleroi ent pas mal matière comme ÂŤ forme vi-l’intĂŠrĂŞt Âť, Finalement, un rendez-vous suite desselon ĂŠlèves. Indirecest et i En culturel plus, il nous a monnous pouvons dĂŠjĂ tion remarquer et lesquotidien. prĂŠjugĂŠs en calme Insultes, menaces, WallonieBruxelles Danse etĂŠcoutĂŠ. le centre rĂŠgiod’Aulne. Lesexplique Margaux Joachim du les inĂŠgalitĂŠs. Âť Sur quatre jours un dĂŠbat sur l’allocation uni- ciĂŠs Ă l’action. Ainsi, on pourraĂŠgalitĂŠs PAC Charleroi, ÂŤ le but est de de festival, 17 films vont ĂŞtre verselle et (in)dĂŠpendance tou-Michail dĂŠcouvrir le 17 et 18 rencontres, mars Ă adoptant estspecaussi le 8 mars dès midi c’est une bonnenal chose trĂŠ des Ă exemples d’exercices inune femmes baisse vante. significative duWĂŠry ra- atement, unepris perspective diffĂŠCharleroi, ledes monde as- animations, ainsiinfra qu provocations : les le Âť Marthe son responsable Bakos’associent la programmahetĂŠes par la parfois optim car ils s’intĂŠressent ainsition Ă des tĂŠressants. Par exemple, Lilian par lejours rapport Ă prĂŠoccupĂŠe avant. Et aupar rente. ÂŤ Nous rendre visible l’ensemble des ins- projetĂŠs dont 13 rĂŠalisĂŠs par femmes, le 8 mars Ă n’a 14hpasaupour20h ĂŠtĂŠlas. la une tacles, production Ă Charlepour ÂŤ Lesl’oublions siffleuses Âť. Un cisme ren-Pour sociatif habicomplèt concerts, ateliers, confĂŠvivent au quotidien. dĂŠDu 8 11 mars, 17 films, avec une crĂŠation chorĂŠgraUn transferttitutions qui Ĺ“uvrent pour la pa- des femmes. Renseignements Centre Universitaire ZĂŠnobe roi Danses. Du cĂ´tĂŠ de l’Eden,maisdez-vous . Âť ses oeuvres personne pour ne naitcrier jamais sujets cruciaux tel que celui du Thuram nous a montrĂŠ une chain c’est extrĂŞmement positif manière dont lesra-insultes tude de faire les choses Ă rences, formations, projections millions phique carte touchante d’Eliane afin ĂŠdition Sambre et? Meuse t une ĂŠtape-ritĂŠ homme-femme. Âť Qu’est-ce que le racisme leVers devient.l'Avenir, Affronter ledans gure racisme. Âť du monde retournĂŠe Elle et programme sur le site du Gramme.moitiĂŠ. Le 23Pour mars, un colrĂŠagissent aux place Ă lade deuxième ĂŠditionPas desciste, eton remarques la CĂ´tĂŠrĂŠcoltĂŠes spectacles, Charleroi Danse et levariations centre preuve, la diversitĂŠ films, expos. moins de Nsanze, ÂŤ ressenti trèsl’importance fort le nouveau Siverles culturel ĂŠlèves ĂŠtaient particulièComment l’affronter ? Quelles racisme etpar les prĂŠjugĂŠs est un delège deJ’ai nous montrer Les:femmes se sontde amusĂŠes interpeller les hommes dans la rue. lidation desajoute mars Ă Quai10. ÂŤ les femmes loque suretles femmes, des sporlumineuses. La grande ÂŤ Femmes s’en mĂŞlent Âť avec rue les femmes. Les mes08/03/2017 rĂŠgional s’associent la programmation le nombre d’activitĂŠs dĂŠdiĂŠes Ă 29 activitĂŠs sont proposĂŠes, lionsVille dan sousexposition Âť (les des 17 et dĂŠbat, de sont lesĂ valeurs dĂŠfendues par rement actifs lors de ce besoin voir. Cette s’adresse de repartir la perspective choses. ALB. Les rĂŠactions ĂŠtĂŠ diverses. valorisations’associent pour ont l’occasion au >ŠExpositions : de nom- tifs comme les autres ? De quoi rière du musĂŠe est ainsi les concerts de Keren Ann, sieurs sont aussi les bienvenus qui C’Êtait une expĂŠrience la lutte pour l’ÊgalitĂŠ des genres la coordination de la notamment Le800.0 dĂŠ plateforme aux jeunes qui la fondation ? La curiositĂŠ des Murielle fait partie de ceux 18 mars Ă 20 hvraiment aux Ecuries), et De gros tra-festival du film au fĂŠminin. Âť Un breuses expositions, toutes rĂŠa- mettre en adaptĂŠe pour souligner cetles plus surpris. Blondy Brownie et A/T/O/S. soutenir le mouvement. sont ĂŠtudiants carolos ravit Ă la fois doivent une perspective la W fascinante et je des suis ceret avant contre de les grandes discriminations d’image des ÂŤ Femmes de mars Âť,pour nĂŠeprendre en noncer, la plateforme organise dont 13 rĂŠalisĂŠs par des femmes, ÂŤ Myso, assez des djinns au fond lles avaient qu’elles le entre la ville basse de et le des grands temps promis forts de ce lisĂŠes autour des droits la centre sportivessexistes fĂŠminines. Le CRIC va aspect. > Ateliers : Rendez-vous noUn programme bien chargĂŠ, Ça fait bizarre de voir un ÂŤ les membres de la fondation et diffĂŠrente. Certaines personnes vaillo taine que l’exposition sera super : du 3 au 25 mars, ce sera 2016 de l’union de PrĂŠsence et une marche des ÂŤ siffleuses Âť le seront Ă l’affiche (horaires dispo- caves Âť sur les planches de construc feraient. Elles ont tenu paculturel rĂŠgional l’Eden, les filles aethem, prĂŠ-mois particulièrement J.C.HERIN - enseignants prĂŠsents chargĂŠ. femme, vont avoir lieu durant aussi proposer un dĂŠbat sur le tamment le 10 mars Ă la gareĂŠmettent mais utile, en perspective. joueur de football surle site et neci-contre). se les 10 d aussi. Âť en effet le 8 mars tous les jours, Actions Culturelles (PAC) avecdes la jugements 8 mars (lire nibles sur internet du quaitotalement Comme l’an dernier, une entamĂŠe C.D. Pour monsieur Pani, hors de son contexte. Il l’Eden. QUENTIN NICOLAS bora role : malgrĂŠ battante, piquĂŠes au jeu de et de Thuin, a> Le n’hĂŠsifestival du une film pluie au fĂŠmitout se cesont mois. Notons, parsiffler fĂŠminisme dans diffĂŠrentes de Charleroi pour des dĂŠmons-rendent pas compte qu’ils place. journĂŠe internationale des droits Province de Hainaut et le Centre Quels rapports les prostituĂŠes 10). dĂŠcentralisation belge du festival 2000. A Tu de Presse du CRIC, ÂŤ Nous tra- une quarantaine de femmes ont d’apostropher des hommes : ÂŤRevue Revue de Presse du CRIC, des femmes. changem d’action laĂŻque. Comme le rapentretiennent-elles avec leurs PrĂŠcaritĂŠ, violences sexuelles, international ÂŤ Les femmes s’en Âť, 1er au 28 fĂŠvrier 2017 ui Ă la rĂŠno- rĂŠpondu Ă l’appel du collectif des sais que tu as de beaux yeux ?du du 1erhandicap, au 31 mars crĂŠation 2017 CHARLEROI Vingt partenaires institutionpelle la responsable de PAC clients, la police, mais aussi entre sport, artis- mĂŞlent Âť s’invite Ă l’Eden. Trois l’hĂ´pital Ă la crĂŠation Siffleuses ce mercredi 8 mars Ă ÂŤ Hey psssst, mignon‌ Âť. Les rĂŠacnels et associatifs ont dĂŠcidĂŠ Charleroi, Margaux LOISIRS Joachim, elles au jour le jour ? Espace P le tique, fĂŠminisme, insĂŠcuritĂŠ, in- artistes Ă dĂŠcouvrir le 25 mars : vice de r rĂŠe de site sur Charleroi. Pour dĂŠnoncer le harcè- tions ont ĂŠtĂŠ très variables, selon d’explorer le sujet de (presque) ÂŤ la volontĂŠ ĂŠtait d’Êviter les dou- raconte Ă travers une collection sertion socioprofessionnelle : les Keren Ann, Blondy Brownie et mants a de la brasse- lement sexuel et les agressions l’organisatrice. ÂŤ Des messieurs SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. de Ă mars SĂŠance Di. Ă Leurs www.cineleparc.be toutes les manières possibles : blons et la concurrence, tout en de bustes qui voyageront sur femmes ontsupplĂŠmentaire relevĂŠ le dĂŠfiSa. etAtos. concerts seront sui- complèt 10.30. 11.00. propriĂŠtĂŠ du dont elles sont victimes chaque l’ont pris avec le sourire, ils nous ont vis d’uneHarmonium afterparty de s.-t. clĂ´ture Chez nous E.A. 15.25. Lego Batman E.A. Sa., Di. : 14.00, E.A. V.O. Fr. Je. d’offrir jour dans la rue, les participantes encouragĂŠes et ont applaudi. Par PROGRAMMES CPAS. Âť â– T2 Trainspotting E.N.A. (-16 ans). 16.20. 21.15. avec un duo de soins de 100 % girly, 22.15. SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă Noces E.A. V.O. s.-t. Fr. Je. 16.45. C.D. ont manifestĂŠ sur le temps de mi- contre, d’autres se sont mis en coâ– nos pati DJettes aux platines. Patients E.A. 18.00. 10.45. Le secret de la chambre noire di en reprenant les remarques, in- lère, ils n’ont absolument pas comJohn Wick 2 E.A. 18.45 (sauf Sa.), Raid dingue E.A. 13.30, 16.05, EA. V.O. fr. : Je. 18.45. DIDIER ALBIN annĂŠes, En collaboration avec 21.20 (sauf Sa.), 22.10. Je., Ve., Lu., 18.40, 21.15 (Sa. : 21.30), 22.15. sultes, invitations dĂŠplacĂŠes qui pris. Âť Cette action des siffleuses vaux co [ QUAI 10 Ma. : 13.30, 16.05. SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă CINENEWS.BE Arthur Rimbaud, 10 sont trop souvent leur lot quoti- constituait une première. Les SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă ProgrammeQuai complet : www.lesfemmesde 150 10.45. 6000 Charleroi. 10.30. La La Land E.A. 18.00. dien : ÂŤ Quel gros cul pour deux filles ont bĂŠnĂŠficiĂŠ d’une escorte demars.wordpress.com construc Infos: 071/31.71.47. Depuis maintenant 3 ans, l’EdenCharleroi Rock’n roll E.A. 21.30 (sauf Ma. et Un sac de billes E.A. 13.15. www.quai10.be fesses Âť dans le genre graveleux, discrète de la police prĂŞte Ă interdĂŠploiem Sa.). Sing - Tous en scène E.A. Sa., Di. : de Charleroi se transforme, le Sa. : 22.10. 13.15, 15.40. CINÉPOINTCOM ou bien ÂŤ T’attends quelqu’un ? Âť Montigny-le-Tilleul: venir en cassynergie de dĂŠbordement ou la rĂŠnov temps d’une soirĂŠe, en vĂŠritable[ Rock’n roll EA. V.O. fr. : Je. 20.45. 30/10/2017 inĂŠdite entre CPAS et CRIC - Édition digitale de Charleroi HAPPENING SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă Grand Rue, 141-143 Chez nous EA. V.O. fr. : Je. 16.00. et de ma en passant par des formules plus d’agression. Que les choses 10.45. cabaret d’effeuillage burlesque. Ă€6000 Charleroi. 10.45. The founder EA. V.O. s.-t. fr. : Je. Lion E.A. 17.40 et 19.55. Ballerina E.A. Sa. et Di. 10.30. Les siffleuses directes du type ÂŤ Je te ferais bien soient claires : elles n’en resteront d’un ma comprendre : une sorte de strip-Infos: 071/28.04.28 13.30. SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă SA REGION | PUBLIÉLE26/10/2017Ă€ 19:03 www.cinepointcom.be Vaiana, la lĂŠgende du bout du un gosse Âť. PARE.MATHIEU| CHARLEROI ET Planetarium E.A. V.O. s.-t. Fr. Je. L’ouvert pas lĂ . ÂŤ Le couvert sera remis, tease très glamour et mĂŞme rem-Kong : skull island E.A. Digital : 10.30. monde Les siffleuses 13.45. : c’est le nom Split E.A. 14.00, 16.30, 19.00 (sauf 13.50, 16.20, 18.50, 21.30, 22.15 E.A. Sa., Di. : 13.40, 15.50. rie mĂŠd ÂŤ On en a marre ! Âť, rĂŠsume avec l’espoir d’une mĂŠtĂŠo plus clĂŠpli d’humour. Miss Sloane E.A. V.O. s.-t. Fr. Je. que la plateforme a donnĂŠ Ă Ma.), 21.30 (sauf Ma.). (Sa.). SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă ĂŠtape da Ce samedi soir, une salle comble aSĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă Margaux Joachim de PrĂŠsence et mente la prochaine fois. Âť La sil13.30, 18.15. du Alibi.com E.A. 13.30 (sauf Sa. : 11.00. la sortie collective 14.30), 15.30 (sauf Sa. : 16.30), 17.30 Les animaux fantastiques E.A. Sa. et La confession EA. V.O. fr. : Je. 15.45. tution. Âť pu applaudir divers artistes venus11.00. Actions Culturelles (PAC), cofon- houette d’un inĂŠdite certain Gilles Montigny-le-Tilleul: syner gie entr e leCPAS et CRIC 8 mars, oĂš les femmes ont Silence EA. VO s.-t. fr. : Je. 20.15. (sauf Sa. et Ma.), 19.30 (sauf Ma. et : 20.30. Di. Ă 10.30. rine Win des quatre coins de l’Europe.3D datrice de la plateforme des Suisse s’Êtait faufilĂŠe dans le La La land EA. VO s.-t. fr. : Je. 16.00. Sa.). Monsieur et Madame Adelman E.A. l’intention de se faire enLion EA. V.O. s.-t. fr. : Je. 18.15. du CHU SĂŠance supplĂŠmentaire Di. Ă 11.15. MĂŞme Chita, le cĂŠlèbre singe deve-14.00, 16.30, 19.00, 21.30. ThÊâtre au cinĂŠma femmes de Mars Ă l’initiative de groupe : voilĂ qui promet une sĂŠtendre. Ce jour-lĂ , elles sont Mr & Mme Adelman EA. V.O. fr. : Je. Le Cercle (Rings) E.N.A. (-12 ans) La confession E.A. 13.15, 15.30, ÂŤ Le Misanthrope Âť, Jeudi, vendredi nu mascotte de l’Eden, a sorti son17.45, Puisqu l’ÊvĂŠnement. ÂŤ Inverser la rĂŠalitĂŠ quence dĂŠcalĂŠe dans la prochaine 18.00. 18.05, 20.15, 22.25. Je., Ve., Lu., 20.00. invitĂŠes Ă venir armĂŠes des et lundi Ă 14h. boa de plumes pour l’occasion. Baby phone E.A. 14.00, 16.00, 20.20. Ma. : 13.40 et 15.50. 20 Century Women EA. V.O. s.-t. fr.propose : de terrain, c’Êtait l’objet de notre ĂŠmission hebdomadaire 7 Ă la provocations [ QUAI 10 / CĂ”TÉ PARC insultesJe.et 16.00. Cinquante nuances plus sombres Durant une soirĂŠe de ÂŤ DĂŠlicesSĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă un accu action ! Âť Elle n’a pas manquĂŠ de Une de la RTBF‌ â– Rue de Montigny, 58 Cycle CinĂŠ Music Session : Janis : E.N.A. (- 16 ans) 13.40, 16.15, 18.45 11.15. qu’elles doivent subir en rue Burlesques Âť, le public a pu seLogan E.A. 13.15, 15.50, 18.25 (Sa.. mal, tan 6000 Charleroi. Girl Blue (sauf Sa. et Ma.), 21.15 (sauf Sa. et DIDIER ALBIN faire son effet. Sur leurs parcours pour lesLittle crier haut Ma.). Sa. : 22.10. Infos: 071/31.71.47. EA. V.O. s.-t. fr. :et Je.fort 20.30. plonger dans les annĂŠes les plus18.45), 21.00. pour l’en dans la rue. ÂŤ Toutes les folles, tout en dĂŠgustant un bon tĂŠgiques 30 du CRIC, Revue de Presse femmes en ont dĂŠjĂ fait l’exrepas. En effet, la formule, depuis TIERCÉ - QUARTÉ+ - QUINTÉ+ - TRIO - COUPLÉS - COUPLÉ ORDRE - 2SUR4 - MULTI a acquis du 1er au 31 mars 2017 pĂŠrience un jour : remarques ses dĂŠbuts, prĂŠvoit un souperveau ma CE JEUDI Ă€ FONTAINEBLEAU - 1ER - PRIX DE LA SEINE-ET-MARNE (VERS 13H47) dĂŠsobligeantes, rĂŠflexions spectacle comme dans les plusHandicap divisĂŠ - première ĂŠpreuve - Course D - 4 ans et plus - 52.000 â‚Ź - 1.200 m - Ligne droite ment m sexistes, grossièretĂŠs, provogrands cabarets parisiens et ce24.440 â‚Ź, 9.880 â‚Ź, 7.280 â‚Ź, 4.680 â‚Ź, 2.860 â‚Ź, 1.820 â‚Ź, 1.040 â‚Ź. Pour chevaux entiers, hongres et juments de 4 ans et au-dessus, ayant couru depuis le 1er existant septemb cations. Elles le vivent au jour qu’on peut dire‌ C’est que ça L’hĂ´pi le DERNIĂˆRE jour en ville et dans les LEUR COURSE marche ! Depuis l’annĂŠe dernière, des ĂŠcho transports en commun Âť, CDE.S. A. POIDSPROPRIÉTAIRE ENTRAĂŽNEUR JOCKEY COTE MUSIQUE GAINS HIPP DATES PL DIST ORDRE D'ARRIVÉE l’Eden a ouvert sa grande salleN PARTANTS nĂŠration 15 M 9 63 G. Mimouni Rob. Collet M. Barzalona 30/1 (16) 12p, 8p, 7p, (15) 1p, 5p, 9p, 3p rapporte 324.720 Ch. Margaux 11 09 16 12 Joachim. 1.000 Just Glamorous, 56,5; Marsha, 55; Gold pour accueillir le public, toujours1. GAMMARTH radiolog du CRIC, 11 H Revue 8 61,5 Loderi Racingde Presse J.-E. Hammond A. Badel 8/1 1p, (16) 15p, 2p, 8p, 3p, 4p, 3p 108.507 Cag. 20 01 17 Âť1 entendent 1.500 Haftohaf, 59; Xotic, 59,5; Lotus Garden, Les ÂŤ siffleuses plus nombreux. Un rendez-vous2. HAFTOHAF rĂŠalisati 3. MANGUSTO 3 M 4 61,5 Haras de Beauvoir M. Delcher-Sanchez P.-C. Boudot 7/1 (16) 3p, 7p, 4p, 7p, 5p, 1p, (15) 2p le 62.650 Ch. 03 11de 16 manière 3 1.200 Post Var, 57; Shot In The Dark, 59; Mang dĂŠnoncer de l’effeuillage, toute une poĂŠsie. Š C.D. rempli de plumes et de paillettes4. CITYL’art 1er au 31 mars mens. L MONEY 10 M 5 61duEcurie Pandora Racing M. Delcher-Sanchez 2017 S. Pasquier 9/1 (16) 1p, 2p, 4p, 12p, 6p, (15) 2p, 5p 111.910 Fon. 17 11 16 1 1.200 City Money, 59; Haftohaf, 59,5; Dark Or originale : ÂŤ Elles sont attenque ce dernier semble apprĂŠcier. 5. EL VALLE 6 M 5 61 V. Dissaux V. Dissaux C. Soumillon 19/1 5p, 7p, (16) 7p, 7p, (15) 12p, 6p, 5p 95.400 Cag. 12 02 17 5 1.300 For Ever, 57,5; Quatorze,phie 57,5; Saon aSecrĂŠ dues Ă partir de midi sur la autres. G. Benoist petit, en- gard des 6. MRbelle SPLENDIDdanseuse 12 H a, 8 petit 60,5 C.Ă Stephenson G. Doleuze 20/1 (16) 16p, 1p, 1p, 9p, 4p, 4p, (15) 1p 122.470 Pro. 16 11 16 16 1.600 Khefyn, 56; Djiguite, 61;ĂŠquipĂŠe. Karadargent, 56 place la 18Digue et Sayuri A.seLemaitre sont entourĂŠes levĂŠ son 16costume de Ginger GINGER AUX MANETTES 7. NISHAM H 5 59 composĂŠ A. Amezzane A. Amezzane 18/1 4p, 8p, (16) 5p, 4p, 2p, 6p, 5p 76.600 deCag. 02 17 4pour 1.300 une Surewecan, 58; Norbanus, 58; Grey Mira ment qu manifestation que3 les 5 nouvelle M 6 59 Leram S.R.O. V. Luka T. Bachelot 14/1 3p, (16) 7p, 7p, 5p, 8p, 4p, 5p 66.862 Ch. 14 02 17 1.300hommes Giogiobbo, 61; Immediate, 56; Sinbad, 5 venues de Grande-Breroses sur la chanson de de copines Dans la salle, certains auront re-8. SINBAD rĂŠelleme ORBIT Nottet, 8 HMillion 5 58 J.Eyes. Cygler Deux PantallSuèdeO. et Peslierd’Italie.5/1Cha(16) 3p, 5p, 1p, 11p, 6p, 3p, 2p 73.630appelĂŠs Fon. 17 11Ă 16 venir 3 1.200 City Money, 59; Haftohaf, 59,5; Dark Or sont soutenir. tagne,H.-A.de LoĂŻc connu une belle rousse sur scène 9.: DARK Dans M-H Knoops, Bernard Antoine, BenoĂŽt Goens, Mohamed Fekrioui et Thierry Tournoy Ă la signature 10. JOIN US 4 M 4 57 Scuderia Effevi Srl A et G. Botti (s) C. Demuro 12/1 1p, 1p, 3p, (16) 2p, 5p, 1p, 2p 57.478 Ch. 02 02 17 1 1.300 Join Us, 58,5; Cara’s Muse, 53,5; Bat Alo L’ÊgalitĂŠ hommes/femmes notre Ginger Heartbreaker natio- univers opposĂŠs pour un mĂŞme cune Ă leur tour Domino Barbeau, attend 11. DU PYLA 1 M 4 57 Ecurie Lokotrans Slovakia Z. Koplik T. Piccone 28/1 (16) 5p, 5p, 6p, 9p, (15) 4p, 3p, 2p 94.450 Ch. 03 11 16 5 1.200 Post Var, 57; Shot In The Dark, 59; Mange n’est pas encore une rĂŠalitĂŠ, il nale ! Magali Tomasi, la pin-up ca- thème : la confiance en soi et le re- Ivoncita et Bianca Nevius ont pro12. COMÉDIA ERIA 7 F 5 55,5 M.-A. Letchimy P.et F. Monfort (s) F. Veron 16/1 1p, 2p, 3p, (16) 15p, 2p, 8p, 2p 56.230 Cag. 12 02 17 1 1.300 ComĂŠdia Eria, 57,5; Secretjim, IRM61,5; Brom (i Le protocole d’accord signĂŠ hier entre le CPAS de Montigny-le-Tilleul et le subsiste beaucoup de comporposĂŠ des effeuillages plus colorĂŠs, rolo sĂŠlectionnĂŠe pour un grand13. BULLISH BEAR 14 H 5 55,5 B. Van Dalfsen F. Chappet I. Mendizabal 15/1 (16) 10p, 12p, 2p, 3p, 11p, 6p, 11p 70.310 Fon. 17 11 16 10 1.200 City Money, 59; Haftohaf, 59,5; Dark Or magnĂŠti tements machistes sexistes. poĂŠtiques concours Ă Las Vegas, fait partie14. KING DAVID Centre RĂŠgional d’IntĂŠgration de Charleroi (CRIC) est unique et inĂŠdit en 13 H 9 54,5 J.-P. Vanden Heede M. Boutin ou humoristiques E. Hardouin 21/1 les (16) 4p, 7p, 1p, 1p, 7p, 8p, 2p 326.100 Pro. 11 12 16 4 et 1.200 Amadeus Wolfe Tone, 58,5; SĂŠrĂŠnad nelReddans uns que les autres. Le maĂŽtre mot : de l’organisation de cette folle soiNotre sortie veut les mettre en 15. BIBIONE 9 F 4 54 P. Walter J. Parize A. Coutier 32/1 11p, 4p, 10p, 16p, (16) 1p, 1p, 5p 64.900 Cag. 25 02 17 11 1.300 Duquesa Penguin, 57; Daring Storm, 53 Wallonie. Mais il devrait rapidement faire des ĂŠmules. En effet il permet de Un juin 201 ne pas rĂŠe. Son rĂ´le : stage kitten. En16. CĂ‚LINA pleine 2 F 4 54 P. Aregger B. Renkavoir froid A. Moreauaux yeux 17/1 et 4p, 7p, (16) 5p, 4p, 4p, 9p, 2p 30.150 lumière. Ch. 14 02 17Au4 quotidien, 1.500 Westerwald, 57; Lbretha, 60; Goldikovic de l’acqu CONCERTmutualiser les effectifs et les moyens ďŹ nanciers consacrĂŠs Ă briller de mille feux. bref : ramasser les affaires laissĂŠes ce n’est pas toujours facile Ă l’accompagnement des ĂŠtrangers primo-arrivants dans leur parcours tallation Un spectacle prĂŠsentĂŠ par un par ses copines effeuilleuses. vivre Âť. d’intĂŠgration. Comme il combine les deux procĂŠdures mises en place par le millions maĂŽtre de cĂŠrĂŠmonie de talent, OrMĂŞme si elle-mĂŞme n’a pas propoD.A.

L’ancien footballeur continue son combat contre les prÊjugÊs

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Expos et actions autour des droits de la femme

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diagonale Le harcèlement Ă l’envers

avec les ÂŤ siffleuses Âť

14 HAINAUT

ima Les femmes de mars à tire d’elles Nou mÊd CHARLEROI

Mars sera le mois de la femme, du 3 au 25

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VOTRE JOURNAL

L’Italie

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Le burlesque, CINÉMAS un vÊritable dÊlice

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La Dernière Heure, 31/03/2017

CHARLEROI

FARCIENNES

Lutte contre le racisme Ă la gare nes et animer ceux-ciâ€?, ajoute le Dans le cadre de la journĂŠe de lutte contre le racisme (21 mars), Unia bourgmestre. Étant donnĂŠ qu’il s’est unie au centre Ener’J, Ă plusieurs Maisons de Jeunes de la rĂŠgion s’agit d’une organisation conEXCLUSIF Le festival ÂŤ Les femmes de Âť est organisĂŠ en collaboration avec une vingtaine de partenaires. FĂŠdĂŠral et la RĂŠgion wallonne, il va simpliďŹ er les procĂŠdures administratives lando Louis. Il n’Êtait pas le seul sĂŠ mars son spectacle burlesque, AU COUNTRY HALL DE LIĂˆGE Date unique en Belgique auapplaudie. Cric Ginger pour organiser un Gare aux Jeunes aujourd’hui de 14 Ă jointe, le centre culturel ne se pour les bĂŠnĂŠďŹ ciaires. homme de la soirĂŠe. Le magicien a ĂŠtĂŠet fortement Revue de Presse du CRIC, Rafael Scholten en a aussi mis La pin-up fait partie de l’ASBL Burdu 1er au 28 fĂŠvrier 2017 30Ticketmaster.be HAINAUT Tickets en vente sur et dans aucun vos points de coĂťt vente habituels 20 h, Ă Charleroi-Sud. Au programme : atelier artistique sur l’esplaverra rĂŠclamer de plein les yeux. lesque Passion, Ă la base de ce renLESBRĂˆVES Vous avez manquĂŠ cela ? Rendez-TGV n’est pas ente dez-vous. Une association qui Le projet d’arrĂŞt Actuellement, les personnes ĂŠtrangères qui bĂŠnĂŠficient du revenu d’intĂŠgration vous probablement l’annĂŠe procompte aussi l’artiste belge Sayuri nade, un micro-trottoir oĂš chacun peut s’exprimer pendant une location ou autre frais. Piquet devant NonallouĂŠ aux sociale par le CPAS doivent se soumettre Ă deux processus d’insertion en chaine pour une nouvelle ĂŠdition Vers l'Avenir, 21/09/2017 Yusen Logistics Gei. Celle-ci a proposĂŠ plusieurs parallèle : le Projet individualisĂŠ d’intĂŠgration sociale (PIIS) mis en place par le ĂŠoliennes, oui ATH Il pourrait voir le-jour Ă un Gibecq, la limite d’Hellebecq Ă l’Eden. tableaux dont un tout nouveau minute (hashtag : #DonneMoi1Minute), murĂ d’expression pour Avec notre pin-up carolo. Š C.D. epuis hier après-midi, des palettes de bois obstruent l’enFĂŠdĂŠral et de Parcours d’intĂŠgration des primo-arrivants instaurĂŠ par la RĂŠgion sur une musique 100 % carolo. La aux panneaux e projet d’un arrĂŞt TGV dont trĂŠe site depar YusenThuram Logistics Ă Courcelles. Elles ont ĂŠtĂŠ contre les sachant prĂŠvoient des sanctions (suspension oudu suppression wallonne. Ces deux processus CHARLEROI Une expo conçue pour lutter prĂŠjugĂŠs solaires ! ceux qui sont plus Ă l’aise par ĂŠcrit, une exposition d’œuvres rĂŠalisĂŠes AUJOURD’HUI, Farciennes disL le parc Pairi Daiza serait un placĂŠes lĂ par la grosse centaine de travailleurs de cette route d’a dĂŠfinitive de l’aide financière du CPAS) si le bĂŠnĂŠficiaire ne respecte pas les La bibliothèque de des principaux bĂŠnĂŠficiaires reste entreprise de logistique, qui est l’un des principaux sous-traitants animalie LEUZE de son contrat d’insertion. modalitĂŠs l’UT accueille l’exposipar MJ Marcinelle plusieurs stands d’information sur l’ÊgalitĂŠ infrastrucaque citoyen pose de nombreuses encore etet toujours d’actualitĂŠ. de Caterpillar Belgium Ă Gosselies. Un la peu plus tĂ´t,de ceux-ci avaient dont le Thuram-Trump 1-0 tion interactive conçue Après avoir ĂŠtĂŠ pressenti sur le constatĂŠ des mouvements ĂŠtranges de camions sur le site, dont en char L par l’ancien champion site du Coucou, non loin du vial’objectif est clair selon eux : ÂŤdes Le vider discrètement de matĂŠriel alors lonne e chances et la non-discrimination. Gare aux Jeunes est une activitĂŠ diffĂŠrents quarculture. “C’est tures dans lesdu monde de football, duc d’Arbre (Ath), sur lequel cirque les nĂŠgociations autour du plan social sont en cours et que le perrence de Economieset efďŹ cacitĂŠ Lilian Thuram. les pour Thalys assurant la liai- et maintenir les ĂŠgalitĂŠs. sonnel avait prĂŠvu de mener unequi action ce lundi Âť, a indiquĂŠ un des les culent consiste revient tous ans, ĂŠtablir Il s’agit donc e que la com- tiers de l’entitĂŠ. Des activitĂŠs Ă vivre son entre Bruxelles et Paris, ce travailleurs. Fin dĂŠcembre, la direction de Yusen Logistics a en effet cette lig pour faire ĂŠvoluer Or, certaines phases de ces procĂŠdures faisaient doublon ou se contredisaient. D’oĂš projet susceptible d’être profiengagĂŠ une procĂŠdure de licenciement collectif. Depuis lors, syndijoindre son regard. rĂŠelle opportunitĂŠ pour JVK es et le centre d’une l’idĂŠe de travailler en collaboration et d’Êtablir ce protocolecats d’intĂŠgration commun table Ă l’Êconomie de toute une et direction se sontaurencontrĂŠs plusieurs fois. (M.C.) Tournai CPAS de Montigny-le-Tilleul et du CRIC. Il a fallu 1 an et demi de travail Ă Bernard rĂŠgion, selon des experts, pourOui m ces lieux hĂŠbergent des acĂŠ de s’associer que Antoine, le directeur gĂŠnĂŠral C du CPAS de Montigny et Ă Thierry MONSTournoy, le directeur rait Ă prĂŠsent voir le jour – en 23 h et minuit. Un homme, qui Arbre, le Une quadragĂŠnaire fonction des budgets disponibles rencontrait rĂŠgulièrement la entendr du CRIC pour le rĂŠdiger. ÂŤ Il nous semblait opportun de mutualiser nos moyens ĂŠgorgĂŠe cule se dĂŠplace au tivitĂŠs culturelles. “Le centre Le corps d’une dame de 45 ans victime, a ĂŠtĂŠ apprĂŠhendĂŠ pen– du cĂ´tĂŠ de Gibecq (Ath), Ă la litelle amp a ĂŠtĂŠ retrouvĂŠ samedi en fin dant la nuit de samedi Ă did’Hellebecq (Silly). collatĂŠra apte Ă Mons. La vic- manche, indique le parquet de mite antsâ€? confie le turel, en plein renouveau, est d’après-midi Cet arrĂŞt se situerait aux envi- L’arrĂŞt du TGV serait bĂŠnĂŠfique pour toute la rĂŠgion d’Ath et le parc seraient time a reçu plusieurs coups de Mons. Il a ĂŠtĂŠ auditionnĂŠ dirons du chemin de l’HostĂŠe et du Pairi Daiza. vastateu et elle a ĂŠtĂŠ ĂŠgorgĂŠe. manche par un juge d’instrucÂŤ Beauregard Âť, Ă hauteur de la la constr d’acugues Bayet Ă proposer une large variĂŠtĂŠcouteau La police de Mons a dĂŠcouvert tion. Le suspect, qui possĂŠdait N57 oĂš des quais de secours sont tiques. rait directement impactĂŠs jus- ning in samedi vers 17 h, dans sa mai- les clĂŠs du domicile de la quadĂŠjĂ opĂŠrationnels. On se souviendra que ce pre- qu’à les exproprier. dĂŠcenni eil communal tivitĂŠs et spectacles de qualitĂŠ. son situĂŠe rue Saudart Ă Mons, dragĂŠnaire, avait interpellĂŠ Ă€ en croire le bourgmestre mier projet dĂŠsormais engagĂŠ sur Pour le maĂŻeur de la citĂŠ des Les ha le corps sans vie d’une dame deux personnes pour leur mond’Ath, Marc Duvivier, la SNCB un terminus avait suscitĂŠ une le- GĂŠants, si un tel arrĂŞt devait tĂ´t de l’enti sur ojet a ĂŠtĂŠ entĂŠ- L’infrastructure dont il dispose nĂŠe en octobre 1971. La quadra- trer le corps ensanglantĂŠ de la aurait dĂŠfinitivement abandonnĂŠ vĂŠe de boucliers auprès de cer- ou tard voir le jour au cĹ“ur du surcroĂŽt, gĂŠnaire a ĂŠtĂŠ ĂŠgorgĂŠe et elle a victime. La victime ĂŠtait mère l’idĂŠe d’investir quelques kilo- tains riverains du village d’Arbre. Pays Vert traversĂŠ par le train Ă dĂŠsagrĂŠm ion entre les le Grand’Place est apprĂŠciable reçu 16 coups de couteau. L’au- d’un enfant de 10 ans qui ne se mètres plus loin dans la mise en Pour rappel, ces derniers dĂŠnon- grande vitesse, ce serait sur le ter- des visit topsie a rĂŠvĂŠlĂŠ que le dĂŠcès re- trouvait pas sur les lieux au service d’une station TGV sur le çaient surtout la crĂŠation au dĂŠ- ritoire de Gibecq et nulle part vais jeu maisPRESSE prĂŠsente des limites qui emdoncREVUE ĂŞtre si- DE montait Ă vendredi soir entre moment des faits. (b)D’INTEGRATION site du Coucou, qui dispose ĂŠga- part DE du Coucou d’une nouvelle ailleurs. DU CENTRE REGIONAL CHARLEROI 2017 za. lement d’installations logis- connexion ferroviaire qui les auUn scĂŠnario plutĂ´t cohĂŠrent en ur la commune pĂŞchent l’organisation de certains

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25 MARS 2017

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Le Soir Jeudi 9 mars 2017

Le Soir ,09/03/2017

ÂŤ On ne naĂŽt pas raciste Âť

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C.D.

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TÉMOIGNAGE

REPORTERS

e SPW refuse l’extension du parc ĂŠolien de Tourpes mais octroie le permis Ă la SociĂŠtĂŠ flamande des eaux pour son ambitieux projet photovoltaĂŻque En Wallonie Picarde, Leuze figure dans le classement de tĂŞte des communes oĂš l’on recense le plus grand nombre d’Êoliennes, soit bientĂ´t seize. A tel point que ’est la première fois que dĂŠsormais, la saturation guette l’expo sort de France mĂŠsur le plan paysager et que tropolitaine. Pour trois chaque nouveau projet ĂŠolien suscite un vent de contestation semaines jusqu’au 31 mars, Charbien lĂŠgitime parmi les autoch- leroi en accueille les modules interactifs Ă la bibliothèque de tones et les mandataires chargĂŠs http://www.lanouvellegazette.be/145082/article/2017-10-26/montigny-le-tilleul-synergie-inedite-entre-cpas-et-cric 1/3 l’UniversitĂŠ du Travail. Conçu de dĂŠfendre leur bien-ĂŞtre. Ce n’est donc pas vraiment une par la fondation Lilian Thuram surprise si le dernier projet ĂŠo- ÂŤ Education contre le racisme Âť lien en date, considĂŠrĂŠ comme et l’Association Française des Pecelui de trop, vient d’être recalĂŠ tits DĂŠbrouillards (AFPD), le par la RĂŠgion Wallonne. InitiĂŠ projet ÂŤ Etre Humain-vivre Enpar EDF Luminus en partena- semble Âť interroge les notions de riat avec l’intercommunale Ideta diversitĂŠ, d’ÊgalitĂŠ, de prĂŠjugĂŠs et au travers de sa filiale verte Elsa, d’interculturalitĂŠ qui fondent la celui-ci prĂŠvoyait l’Êrection de sociĂŠtĂŠ. L’expo s’adresse d’abord aux quatre mâts supplĂŠmentaires autour du petit village de enfants de 8 Ă 14 ans : au fil de 12 tables d’activitĂŠs qui jalonnent Tourpes. Craignant un surcroĂŽt de nui- un parcours ĂŠducatif et ludique sances sonores et visuelles, les d’une durĂŠe de 2h30, elle permet opposants ont pu compter sur le de questionner ses propres reprĂŠsoutien des trois familles poli- sentations de l’autre, de dĂŠcons- La rencontre s'est terminĂŠe par une session de photos avec le concepteur de l’expo, Lilian Thuram. Š ALB. tiques (CDH, MR et PS) siĂŠgeant truire les stĂŠrĂŠotypes. ÂŤ On ne naĂŽt pas raciste, indique Lilan menter le rayonnement : centre long du mois de mars Âť. Objec- 1998 et de l’euro 2000 de foot, le dans la citĂŠ bonnetière. ÂŤ Il ne s’agit pas de mener un Thuram. On le devient. Le ra- rĂŠgional d’immigration (CRIC), tif : changer les regards sur les dĂŠfenseur central des bleus aucombat contre l’Êolien mais l’ef- cisme est le produit d’une culture, centre d’action laĂŻque (CAL), diffĂŠrences, sortir des modèles de rait pu mettre son expertise au fort Ă consentir en faveur du dĂŠ- d’une conjonction d’idĂŠes reçues centre Ener’J, collectif africain pensĂŠe qui affirment la race service du football dont il est une veloppement durable ne doit pas et de regards. Âť pour la diversitĂŠ (COCAD), pla- blanche comme naturellement icĂ´ne. Mais il a choisi de com-

C’est son histoire personnelle qui a amenĂŠ Lilian Thuram Ă s’engager dans la lutte contre les inĂŠgalitĂŠs. ÂŤ J’ai senti les regards sur moi changer quand je suis arrivĂŠ Ă Paris au dĂŠbut des annĂŠes 80, explique-t-il. Je venais de Guadeloupe. J’avais 9 ans. Âť Pour lui, les discriminations raciales procèdent de la mĂŞme reprĂŠsentation mentale que certains hommes peuvent avoir des femmes. ÂŤ Ils se croient supĂŠrieurs. Je me sers de ma notoriĂŠtĂŠ pour combattre cela : c’est une continuitĂŠ de vie. Jamais une couleur de peau n’a dĂŠterminĂŠ une intelligence, une nationalitĂŠ, une langue ou une religion, observe-t-il. Quand j’entends un Donald Trump parler d’un retour Ă l’AmĂŠrique blanche, je trouve ça grotesque et ridicule. Que je sache, les AmĂŠrindiens vivaient lĂ depuis des siècles avant Christophe Colomb. Âť

Š DEHENEFFE.

ALB

Garenne, a rÊpondu à leurs questions.  Le sport de haut niveau m’a appris qu’il fallait toujours repousser plus loin ses limites, être en compÊtition avec soi-

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Revue de presse CRIC 2017 EXPO «Être humain-Vivre ensemble » Fondation THURAM « On ne naît pas raciste », Le Soir, 9 mars 2017 Lilian Thuram : « Affronter le racisme est un devoir », La Nouvelle Gazette, 9 mars 2017 Lilian Thuram s’invite à Charleroi, La DH, 10 mars 2017 Charleroi : Lilian Thuram à l’UT contre le racisme, L’Avenir, 11 mars 2017 Expo à l’UT, «Être humain-Vivre ensemble » avec la fondation Lilian Thuram, Agenda Nouvelle Gazette blog Charleroi, 16 mars 2017 Lilian Thuram était à Charleroi pour dire non au racisme, Télésambre, JT 8 mars 2017 : http://www.telesambre.be/-lilian-thuram-etait-a-charleroi-pour-dire-non-au-racisme_d_21342.html Mission H, Buzz Radio, 6 octobre 2017 Ramdam Music, 8 mars 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=t-OGipKnMog&feature=share Charleking, 8 mars 2017 : L’interview complète de Lilian Thuram > https://soundcloud.com/charleking-radio/interview-lilian-thuram Visite de l’expo avec guide > https://www.facebook.com/RadioCharleking/videos/1457433104289691/ «Être humain-Vivre ensemble », Sud Radio, 8 mars 2017 Lilian Thuram | comment je suis devenu noir , Chaîne Youtube CRIC, le 13 mars 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=kAIhtLXQTJE&feature=youtu.be Les rencontres avec Lilian Thuram, album photos, site du CRIC, 9 mars 2017 : http://www.cricharleroi.be/2017/03/lilian-thuram-a-charleroi-photos/ Une spectaculaire exposition interactive parrainée par Lilian Thuram pour emmener les jeunes à la découverte du vivre ensemble, DISCRI pour les Centres Régionaux d’Intégration, 10 mars 2017

FEMMES DE MARS ET CCEFH Les Femmes de Mars à tire d’elles, Le Soir, 27 février 2017 Mars, le mois de la femme, La Nouvelle Gazette, 27 février 2017 Les Femmes se mettent en mars, l’Avenir, 24 février 2017 Pour prolonger la journée des droits des femmes : « Femmes de mars » à Charleroi, rtbf.be, 7 mars 2017 Charleroi, les Femmes de mars ont sifflé les hommes dans la rue, rtbf.be, 8 mars 2017 Siffler pour secouer les stéréotypes, L’avenir, 9 mars 2017 « Eh toi, je te violerais bien ! », DH, 9 mars 2017 JT, Vivacité Charleroi, 9 mars, matin 8h + 22h Le harcèlement à l’envers avec les « siffleuses », Le Soir, 9 mars 2017 Les siffleuses de Charleroi contre le harcèlement de rue, Femmes plurielles– FPS , 20 mars 2017 http://www.femmes-plurielles.be/les-siffleuses-de-charleroi-contre-le-harcelement-de-rue/ Les siffleuses étaient de sortie, TV Sambre, 8 mars 2017 : http://www.telesambre.be/-journee-internationale-des-droits-des-femmes-les-siffleuses-etaient-de-sortie_d_21347.html JT 13h RTBF, 8 mars 2017 : http://www.rtbf.be/auvio/detail_8-mars-le-monde-au-diapason-feminin?id=2192565 Les femmes contre le harcèlement, DH vidéo, 8 mars 2017 : http://www.dhnet.be/video/charleroi-les-femmes-de-mars-contre-le-harcelement-58c03887cd708ea6c11139a8 7 à la Une, RTBF,11 mars 2017: http://www.rtbf.be/auvio/detail_gilles-le-suisse-et-la-journee?id=2193638&utm_source=media&utm_campaign=social_share&utm_medium=whatsapp_ share Medialog, « Droits des femmes, droits des médias », RTBF, diffusion sur la Deux le 3 et le 5 mai 2017 La femme carolo a été célébrée, l’Avenir, 13 mars 2017 Le féminisme et son combat pour l’émancipation de la femme : des différences à la convergence, DISCRI, 28 mars 2017 Femmes-Hommes : dix ans d’avancées, l’Avenir, 8 mars 2017 Charleroi : le Conseil Consultatif de l’Egalité Femmes-Hommes obtient des résultats, rtbf.be, 8 mars 2017 Faut-il faire taire les masculinistes ?, La Libre Belgique, 21 septembre 2017


AUTRES THÉMATIQUES Monsieur le Secrétaire d’Etat Franken se sent pousser du zèle, Carte Blanche, Le Vif, 7 mars 2017 Stop à la montée du racisme, Opinion, La Libre Belgique, 18 mars 2017 Charleroi : lutte contre le racisme à la gare, la DH, 31 mars 2017 Charleroi – Gare aux Jeunes : donne-moi une minute…, Sud Presse, 31 mars 2017 Ces « visages d’Afrique » ont des traits carolo, L’Avenir, 21 septembre 2017 Exposition Visages d’Afriques, Télésambre, 6 octobre 2017 : https://www.telesambre.be/exposition-visages-d-afrique-_d_24042.html BRNS, Mugwump, Biliions of Comrads… au FADAH 2017, rtbf.be, 5 octobre 2017 Seconde édition du Festival des Arts et des Droits Humains FADHA , Télésambre, 12 octobre 2017: https://telesambre.be/seconde-edition-du-festival-des-arts-et-des-droits-humains-ce-samedi-au-rockerill_d_23710.html?pasnew=1 Ma grand-mère, cette jeune polonaise morte à Auschwitz : quand l’histoire rappelle la nécessité de l’accueil et de la vigilance, DISCRI, 9/10/2017 Montigny-le-Tilleul: synergie inédite entre CPAS et CRIC, La Nouvelle Gazette, 26 octobre 2017 La presque star du jour Thierry Tournoy - Campagne contre le racisme, la Première, 31 octobre 2017: https://www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_c-est-presque-serieux/accueil/article_la-presque-star-thierry-tournoy-directeur-du-cric?id=9751535&programId=8522 Parcours d’intégration : évoluer sans évaluer ?, Alter Echos, 4 décembre 2017 400 heures de langues pour les primo-arrivants, L’Avenir, 15 décembre 2017


Le Soir Jeudi 9 mars 2017

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Le Soir ,09/03/2017

ÂŤ On ne naĂŽt pas raciste Âť

Non aux ĂŠoliennes, oui aux panneaux CHARLEROI Une expo conçue par Thuram pour lutter contre les prĂŠjugĂŠs solaires ! LEUZE e SPW refuse l’extension du parc ĂŠolien de Tourpes mais octroie le permis Ă la SociĂŠtĂŠ flamande des eaux pour son ambitieux projet photovoltaĂŻque En Wallonie Picarde, Leuze figure dans le classement de tĂŞte des communes oĂš l’on recense le plus grand nombre d’Êoliennes, soit bientĂ´t seize. A tel point que dĂŠsormais, la saturation guette sur le plan paysager et que chaque nouveau projet ĂŠolien suscite un vent de contestation bien lĂŠgitime parmi les autochtones et les mandataires chargĂŠs de dĂŠfendre leur bien-ĂŞtre. Ce n’est donc pas vraiment une surprise si le dernier projet ĂŠolien en date, considĂŠrĂŠ comme celui de trop, vient d’être recalĂŠ par la RĂŠgion Wallonne. InitiĂŠ par EDF Luminus en partenariat avec l’intercommunale Ideta au travers de sa filiale verte Elsa, celui-ci prĂŠvoyait l’Êrection de quatre mâts supplĂŠmentaires autour du petit village de Tourpes. Craignant un surcroĂŽt de nuisances sonores et visuelles, les opposants ont pu compter sur le soutien des trois familles politiques (CDH, MR et PS) siĂŠgeant dans la citĂŠ bonnetière. ÂŤ Il ne s’agit pas de mener un combat contre l’Êolien mais l’effort Ă consentir en faveur du dĂŠveloppement durable ne doit pas toujours venir des mĂŞmes communes Âť, considère le dĂŠputĂŠbourgmestre Christian Brotcorne. A dĂŠfaut de nouvelles ĂŠoliennes, plus de 1.000 panneaux photovoltaĂŻques s’apprĂŞtent Ă fleurir, en revanche, dans la campagne leuzoise. L’enquĂŞte publique relative Ă cet autre projet susceptible de rĂŠduire les gaz Ă effet de serre tout en ĂŠtant unique en Wallonie Picarde n’a donnĂŠ lieu Ă aucune rĂŠcrimination susceptible de contrarier l’investisseur, en l’occurrence ici la SociĂŠtĂŠ flamande des eaux (Farys). Ces ĂŠquipements lui permettront de faire fonctionner les puits de captage que celle-ci exploite dans ce pĂŠrimètre gĂŠographique et dont une partie des eaux alimente les communes limitrophes par le biais de la SWDE tandis que le reste de l’or blanc est acheminĂŠ vers le nord du pays. â–

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BRUNO DEHENEFFE

La bibliothèque de l’UT accueille l’exposition interactive conçue par l’ancien champion du monde de football, Lilian Thuram. Des activitĂŠs Ă vivre pour faire ĂŠvoluer son regard. ’est la première fois que l’expo sort de France mĂŠtropolitaine. Pour trois semaines jusqu’au 31 mars, Charleroi en accueille les modules interactifs Ă la bibliothèque de l’UniversitĂŠ du Travail. Conçu par la fondation Lilian Thuram ÂŤ Education contre le racisme Âť et l’Association Française des Petits DĂŠbrouillards (AFPD), le projet ÂŤ Etre Humain-vivre Ensemble Âť interroge les notions de diversitĂŠ, d’ÊgalitĂŠ, de prĂŠjugĂŠs et d’interculturalitĂŠ qui fondent la sociĂŠtĂŠ. L’expo s’adresse d’abord aux enfants de 8 Ă 14 ans : au fil de 12 tables d’activitĂŠs qui jalonnent un parcours ĂŠducatif et ludique d’une durĂŠe de 2h30, elle permet de questionner ses propres reprĂŠsentations de l’autre, de dĂŠconstruire les stĂŠrĂŠotypes. ÂŤ On ne naĂŽt pas raciste, indique Lilan Thuram. On le devient. Le racisme est le produit d’une culture, d’une conjonction d’idĂŠes reçues et de regards. Âť C’est un collectif de professeurs du centre ĂŠducatif communal La Garenne qui a pris contact avec l’AFPD et la Fondation, Ă l’initiative d’un conseiller pĂŠdagogique de la Ville de Charleroi. Très vite, le milieu associatif local s’est associĂŠ Ă la dĂŠmarche pour en aug-

TÉMOIGNAGE

Thuram-Trump 1-0 C’est son histoire personnelle qui a amenĂŠ Lilian Thuram Ă s’engager dans la lutte contre les inĂŠgalitĂŠs. ÂŤ J’ai senti les regards sur moi changer quand je suis arrivĂŠ Ă Paris au dĂŠbut des annĂŠes 80, explique-t-il. Je venais de Guadeloupe. J’avais 9 ans. Âť Pour lui, les discriminations raciales procèdent de la mĂŞme reprĂŠsentation mentale que certains hommes peuvent avoir des femmes. ÂŤ Ils se croient supĂŠrieurs. Je me sers de ma notoriĂŠtĂŠ pour combattre cela : c’est une continuitĂŠ de vie. Jamais une couleur de peau n’a dĂŠterminĂŠ une intelligence, une nationalitĂŠ, une langue ou une religion, observe-t-il. Quand j’entends un Donald Trump parler d’un retour Ă l’AmĂŠrique blanche, je trouve ça grotesque et ridicule. Que je sache, les AmĂŠrindiens vivaient lĂ depuis des siècles avant Christophe Colomb. Âť

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ALB

La rencontre s'est terminĂŠe par une session de photos avec le concepteur de l’expo, Lilian Thuram. Š ALB.

menter le rayonnement : centre rÊgional d’immigration (CRIC), centre d’action laïque (CAL), centre Ener’J, collectif africain pour la diversitÊ (COCAD), plateforme de lutte contre le racisme. Selon Laure Digonnet de l’AFPD :  Deux journÊes de formation les ont prÊparÊs à accueillir les groupes scolaires, familles et adultes qui viendront la dÊcouvrir gratuitement tout au

long du mois de mars Âť. Objectif : changer les regards sur les diffĂŠrences, sortir des modèles de pensĂŠe qui affirment la race blanche comme naturellement supĂŠrieure. ÂŤ C’est en arrivant Ă Paris Ă l’âge de 9 ans que j’ai dĂŠcouvert que j’Êtais noir Âť, raconte Lilian Thuram. Recordman du nombre de sĂŠlections en ĂŠquipe nationale masculine, vainqueur avec la France de la coupe du monde Revue de Presse du CRIC, du 1er au 31 mars 2017

Le home Herset rĂŠaffectĂŠ

1998 et de l’euro 2000 de foot, le dÊfenseur central des bleus aurait pu mettre son expertise au service du football dont il est une icône. Mais il a choisi de combattre les discriminations.  Le monde change, constate-t-il. Le racisme a perdu du terrain par rapport à ce qu’il Êtait encore voici 20 ans. Mais il reste beaucoup de chemin à faire.  Pendant une heure, il a pris la parole à l’UT devant plus de 150 Êtudiants de la

Garenne, a rÊpondu à leurs questions.  Le sport de haut niveau m’a appris qu’il fallait toujours repousser plus loin ses limites, être en compÊtition avec soimême. Je mets cet enseignement au service d’une cause noble, fondatrice de la dÊmocratie et de la rÊpublique : l’ÊgalitÊ . ■DIDIER ALBIN Infos : Jusqu’au 31 mars – 071/53.14.90 ou 071/53.12.72

diagonale Le harcèlement Ă l’envers

avec les ÂŤ siffleuses Âť

THUIN Le patrimoine du site de l’abbaye d’Aulne sera valorisĂŠ l y a du changement dans l’air Il’Êglise du cĂ´tĂŠ du home Herset et de attenante. L’ancien home a ĂŠtĂŠ vidĂŠ et, dernière nouvelle, une promesse d’achat a ĂŠtĂŠ signĂŠe. ÂŤ Et les acheteurs semblent vouloir signer rapidement la suite Âť, se rĂŠjouit le bourgmestre thudinien Paul Furlan (PS). Reste maintenant Ă connaĂŽtre la suite et les transformations qui seront effectuĂŠes dans cet ancien home. On a notamment parlĂŠ d’un centre wellness. Mais rien

n’est encore fait‌ ÂŤ Nous attendons les plans pour nous montrer ce qu’ils veulent en faire Âť, ajoute le bourgmestre. Paul Furlan, en tant que bourgmestre de Thuin, fait aussi partie de la commission Herset, qui gère les biens de l’abbĂŠ Herset. ÂŤ On a demandĂŠ Ă la commission de rĂŠcupĂŠrer le carillon du clocher de l’Êglise Âť, ajoute Paul Furlan. Visiblement, de nombreux habitants y sont fortement attachĂŠs, si bien que la re

quĂŞte est revenue au conseil communal. ÂŤ Un budget de 17.000 euros est dĂŠbloquĂŠ pour le dĂŠmontage et le remontage de ce carillon Âť, explique-t-il. Mais pour les mettre oĂš ? ÂŤ Les premières propositions sont pour en replacer Ă Thuin Waibes et Ă la ville basse. Une des cloches de l’Êglise serait fendue et pourrait donc ĂŞtre changĂŠe. Âť Mais rien de prĂŠcis pour l’instant. Les choses ĂŠvoluent pas mal du cĂ´tĂŠ de l’abbaye d’Aulne. Les ruines ont ĂŠtĂŠ rachetĂŠes par la RĂŠgion wallonne. Un transfert de propriĂŠtĂŠ qui est une ĂŠtapeclĂŠ dans la consolidation des ruines et dans la valorisation touristique du site. De gros travaux sont Ă venir. Marie-Eve Van Laethem, prĂŠsidente du CPAS de Thuin, a aussi indiquĂŠ : ÂŤ Nous travaillons aujourd’hui Ă la rĂŠnovation du moulin, Ă la crĂŠation d’un parking en entrĂŠe de site sur le terrain au-dessus de la brasserie et au transfert de propriĂŠtĂŠ du reste du site vers le CPAS. Âť â– C.D.

PU_22837830/Gm-B

Les femmes se sont amusÊes à interpeller les hommes dans la rue. Les rÊactions ont ÊtÊ diverses. Š ALB.

lles avaient promis qu’elles le E feraient. Elles ont tenu parole : malgrĂŠ une pluie battante, une quarantaine de femmes ont rĂŠpondu Ă l’appel du collectif des Siffleuses ce mercredi 8 mars Ă Charleroi. Pour dĂŠnoncer le harcèlement sexuel et les agressions dont elles sont victimes chaque jour dans la rue, les participantes ont manifestĂŠ sur le temps de midi en reprenant les remarques, insultes, invitations dĂŠplacĂŠes qui sont trop souvent leur lot quotidien : ÂŤ Quel gros cul pour deux fesses Âť dans le genre graveleux, ou bien ÂŤ T’attends quelqu’un ? Âť en passant par des formules plus directes du type ÂŤ Je te ferais bien un gosse Âť. ÂŤ On en a marre ! Âť, rĂŠsume Margaux Joachim de PrĂŠsence et Actions Culturelles (PAC), cofondatrice de la plateforme des femmes de Mars Ă l’initiative de l’ÊvĂŠnement. ÂŤ Inverser la rĂŠalitĂŠ de terrain, c’Êtait l’objet de notre action ! Âť Elle n’a pas manquĂŠ de faire son effet. Sur leurs parcours

entre la ville basse et le centre culturel rĂŠgional l’Eden, les filles se sont piquĂŠes au jeu de siffler et d’apostropher des hommes : ÂŤ Tu sais que tu as de beaux yeux ? Âť, ÂŤ Hey psssst, mignon‌ Âť. Les rĂŠactions ont ĂŠtĂŠ très variables, selon l’organisatrice. ÂŤ Des messieurs l’ont pris avec le sourire, ils nous ont encouragĂŠes et ont applaudi. Par contre, d’autres se sont mis en colère, ils n’ont absolument pas compris. Âť Cette action des siffleuses constituait une première. Les filles ont bĂŠnĂŠficiĂŠ d’une escorte discrète de la police prĂŞte Ă intervenir en cas de dĂŠbordement ou d’agression. Que les choses soient claires : elles n’en resteront pas lĂ . ÂŤ Le couvert sera remis, avec l’espoir d’une mĂŠtĂŠo plus clĂŠmente la prochaine fois. Âť La silhouette d’un certain Gilles le Suisse s’Êtait faufilĂŠe dans le groupe : voilĂ qui promet une sĂŠquence dĂŠcalĂŠe dans la prochaine ĂŠmission hebdomadaire 7 Ă la Une de la RTBF‌ â– DIDIER ALBIN 30


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JEUDI 9 MARS 2017

La Nouvelle Gazette, 09/03/2017 EXPOSITION

CHARLEROI

Gaff’ à la route, le projet est lancÊ

Lilian Thuram : ÂŤ Affronter le racisme est un devoir Âť L’ancien footballeur continue son combat contre les prĂŠjugĂŠs ’exposition ÂŤ ĂŠtre humain, vivre ensemble Âť de la Fontation Thuram fera escale Ă la bibliothèque de l’UniversitĂŠ du Travail du 9 au 31 mars 2017.

L

La plupart d’entre-nous l’ont connu ballon au pied et coupe du monde Ă la main. Mais c’est bel et bien chez nous, au sein de la blibliothèque de l’UniversitĂŠ du Travail, que nous avons retrouvĂŠ l’ancien footballeur français, Lilian Thuram. Maintenant retraitĂŠ, l’ex-international des ÂŤ Bleus Âť se consacre Ă sa ÂŤ Fondation Thuram Âť et sa lutte contre le racisme. L’ancien joueur d’origine antillaise ĂŠtait prĂŠsent ce mercredi matin pour un dĂŠbat avec les ĂŠlèves de La Garenne. La salle de confĂŠrences de la bibliothèque de l’UT ĂŠtait pleine Ă craquer pour cette occasion. Pendant plus de deux heures, Lilian Thuram ĂŠtait prĂŠsent pour un questions-rĂŠponses avec les ĂŠlèves carolos. L’objectif, affronter le racisme, les inĂŠgalitĂŠs et les prĂŠjugĂŠs en adoptant une perspective diffĂŠrente. ÂŤ Nous l’oublions parfois

mais personne ne nait jamais raciste, on le devient. Affronter le racisme et les prÊjugÊs est un devoir. Cette exposition s’adresse notamment aux jeunes qui doivent prendre une perspective diffÊrente. Certaines personnes Êmettent des jugements et ne se rendent pas compte qu’ils

Les Êchevins ont prÊsentÊ le projet. Š C.V.

Thuram a marquÊ les esprits en 1998 et 2000. Š

peuvent parfois être inÊgaux avec les autres. L’objectif de cette exposition est de nous faire rÊaliser que notre pensÊe est parfois conditionnÊe par la sociÊtÊ. C’est un combat au quotidien mais nous pouvons dÊjà remarquer une baisse significative du racisme par rapport à avant. Et c’est extrêmement positif.  Qu’est-ce que le racisme ? Comment l’affronter ? Quelles sont les valeurs dÊfendues par la fondation ? La curiositÊ des Êtudiants carolos ravit à la fois les membres de la fondation et les enseignants prÊsents sur place. Pour monsieur Pani,

prÊsident de La Garenne, cette expÊrience Êtait enrichissante pour les Êlèves comme pour les adultes prÊsents.  Le fait

d’avoir une personnalitĂŠ comme Lilian Thuram renforce tout de suite l’intĂŠrĂŞt des ĂŠlèves. Indirectement, c’est une bonne chose car ils s’intĂŠressent ainsi Ă des sujets cruciaux tel que celui du racisme. Âť Si les ĂŠlèves ĂŠtaient particulièrement actifs lors de ce dĂŠbat, Murielle fait partie de ceux qui sont les plus surpris. ÂŤ Ça fait bizarre de voir un joueur de football totalement hors de son contexte. Il n’hĂŠsi-

tait pas à rire avec nous. Ce qui m’a le plus marquÊ, c’est sa patience avec nous. Il prenait le temps de rÊpondre à chacun et il s’assurait que nous comprenions son message. On se sentait ÊcoutÊ. En plus, il nous a montrÊ des exemples d’exercices intÊressants. Par exemple, Lilian Thuram nous a montrÊ une carte du monde retournÊe afin de nous montrer l’importance de la perspective des choses. C’Êtait vraiment une expÊrience assez fascinante et je suis certaine que l’exposition sera super aussi.  -

saire de sensibiliser les adultes de demain au rĂ´le important qu’ils joueront sur nos routes. Au-delĂ des aspects liĂŠs Ă la prĂŠvention, il est important d’investir dans les infrastructures routières pour en optimaliser la sĂŠcuritĂŠ. Très prochainement, un chantier d’envergure dĂŠbutera aux abords du collège Saint-Michel Ă Gosselies. La Ville de Charleroi y investit 800.000 euros avec le concours de la Wallonie. Par ailleurs, nous travaillons Ă l’Êlaboration d’un Top 10 des ĂŠcoles Ă sĂŠcuriser, en collaQUENTIN NICOLAS boration avec les services de la Voi-

Revue de Presse du CRIC, du 1er au 31 mars 2017

LOISIRS

PROGRAMMES

CINÉMAS En collaboration avec

CINENEWS.BE Charleroi [ CINÉPOINTCOM

Grand Rue, 141-143 6000 Charleroi. Infos: 071/28.04.28 www.cinepointcom.be Kong : skull island E.A. Digital : 13.50, 16.20, 18.50, 21.30, 22.15 (Sa.). SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă 11.00. 3D : 20.30. Monsieur et Madame Adelman E.A. 14.00, 16.30, 19.00, 21.30. La confession E.A. 13.15, 15.30, 17.45, 20.00. Baby phone E.A. 14.00, 16.00, 20.20. SĂŠance supplĂŠmentaire Sa. et Di. Ă 11.15. Logan E.A. 13.15, 15.50, 18.25 (Sa.. 18.45), 21.00.

SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 10.30. Chez nous E.A. 15.25. T2 Trainspotting E.N.A. (-16 ans). 22.15. Patients E.A. 18.00. John Wick 2 E.A. 18.45 (sauf Sa.), 21.20 (sauf Sa.), 22.10. Je., Ve., Lu., Ma. : 13.30, 16.05. SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 10.30. Rock’n roll E.A. 21.30 (sauf Ma. et Sa.). Sa. : 22.10. SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 10.45. Lion E.A. 17.40 et 19.55. SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 10.30. Split E.A. 14.00, 16.30, 19.00 (sauf Ma.), 21.30 (sauf Ma.). Alibi.com E.A. 13.30 (sauf Sa. : 14.30), 15.30 (sauf Sa. : 16.30), 17.30 (sauf Sa. et Ma.), 19.30 (sauf Ma. et Sa.). SÊance supplÊmentaire Di. à 11.15. Le Cercle (Rings) E.N.A. (-12 ans) 18.05, 20.15, 22.25. Je., Ve., Lu., Ma. : 13.40 et 15.50. Cinquante nuances plus sombres E.N.A. (- 16 ans) 13.40, 16.15, 18.45 (sauf Sa. et Ma.), 21.15 (sauf Sa. et Ma.). Sa. : 22.10.

Coup d’envoi de l’opĂŠration Gaff’ Ă la route ! Cette opĂŠration, lancĂŠe par la Ville de Charleroi et la Compagnie du HaZarT dans les ĂŠcoles secondaires vise Ă sensibiliser Ă la prĂŠvention routière en utilisant des formes artistiques diverses. ComposĂŠ de diffĂŠrentes ĂŠtapes, le projet s’Êtale sur plusieurs mois et se veut novateur, original et ludique. Pour l’Êchevin de la SĂŠcuritĂŠ routière, Eric Goffart : ÂŤ Il est nĂŠces-

rie, de la Police et de la MobilitĂŠ Âť. L’Êchevine de l’Enseignement, Julie Patte : ÂŤ Nous avons eu, cette annĂŠe, l’opportunitĂŠ de soutenir le projet ÂŤ L’opĂŠration Gaff’ Ă la route Âť financĂŠ par le ministère wallon en charge de la SĂŠcuritĂŠ Routière. Plus de 3.000 ĂŠlèves de notre territoire sont au centre de ce projet d’envergure Âť. Une vingtaine d’ateliers est proposĂŠe aux ĂŠlèves tels que la rĂŠdaction de slogans de prĂŠvention, d’une chanson ou d’un poème slam, le tĂŠmoignage de policiers ou de personnes porteuses d’un handicap suite Ă un accident de la route, la rĂŠalisation de capsules vidĂŠos de sensibilisation et bien d’autres activitĂŠs encore. Tout le travail effectuĂŠ par ces jeunes sera mis en valeur lors de la journĂŠe ApothĂŠose qui se tiendra le 17 mai Ă Charleroi Expo. ÂŤ Au travers de cette organisation dynamique, ce sont des vies que nous espĂŠrons sauver par la conscientisation Âť , conclut Julie Patte.

SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 11.00. Lego Batman E.A. Sa., Di. : 14.00, 16.20. SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 10.45. Raid dingue E.A. 13.30, 16.05, 18.40, 21.15 (Sa. : 21.30), 22.15. SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 10.45. La La Land E.A. 18.00. Un sac de billes E.A. 13.15. Sing - Tous en scène E.A. Sa., Di. : 13.15, 15.40. SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 10.45. Ballerina E.A. Sa. et Di. 10.30. Vaiana, la lÊgende du bout du monde E.A. Sa., Di. : 13.40, 15.50. SÊance supplÊmentaire Sa. et Di. à 11.00. Les animaux fantastiques E.A. Sa. et Di. à 10.30. ThÊâtre au cinÊma  Le Misanthrope , Jeudi, vendredi et lundi à 14h.

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PARTANTS GAMMARTH HAFTOHAF MANGUSTO CITY MONEY EL VALLE MR SPLENDID NISHAM SINBAD DARK ORBIT JOIN US DU PYLA COMÉDIA ERIA BULLISH BEAR KING DAVID BIBIONE CÂLINA

CDE.S. 15 M 11 H 3 M 10 M 6 M 12 H 16 H 5 M 8 H 4 M 1 M 7 F 14 H 13 H 9 F 2 F

A. 9 8 4 5 5 8 5 6 5 4 4 5 5 9 4 4

POIDSPROPRIÉTAIRE 63 G. Mimouni 61,5 Loderi Racing 61,5 Haras de Beauvoir 61 Ecurie Pandora Racing 61 V. Dissaux 60,5 C. Stephenson 59 A. Amezzane 59 Leram S.R.O. 58 J. Cygler 57 Scuderia Effevi Srl 57 Ecurie Lokotrans Slovakia 55,5 M.-A. Letchimy 55,5 B. Van Dalfsen 54,5 J.-P. Vanden Heede 54 P. Walter 54 P. Aregger

ENTRAĂŽNEUR Rob. Collet J.-E. Hammond M. Delcher-Sanchez M. Delcher-Sanchez V. Dissaux G. Doleuze A. Amezzane V. Luka H.-A. Pantall A et G. Botti (s) Z. Koplik P.et F. Monfort (s) F. Chappet M. Boutin J. Parize B. Renk

JOCKEY M. Barzalona A. Badel P.-C. Boudot S. Pasquier C. Soumillon G. Benoist A. Lemaitre T. Bachelot O. Peslier C. Demuro T. Piccone F. Veron I. Mendizabal E. Hardouin A. Coutier A. Moreau

COTE 30/1 8/1 7/1 9/1 19/1 20/1 18/1 14/1 5/1 12/1 28/1 16/1 15/1 21/1 32/1 17/1

MUSIQUE (16) 12p, 8p, 7p, (15) 1p, 5p, 9p, 3p 1p, (16) 15p, 2p, 8p, 3p, 4p, 3p (16) 3p, 7p, 4p, 7p, 5p, 1p, (15) 2p (16) 1p, 2p, 4p, 12p, 6p, (15) 2p, 5p 5p, 7p, (16) 7p, 7p, (15) 12p, 6p, 5p (16) 16p, 1p, 1p, 9p, 4p, 4p, (15) 1p 4p, 8p, (16) 5p, 4p, 2p, 6p, 5p 3p, (16) 7p, 7p, 5p, 8p, 4p, 5p (16) 3p, 5p, 1p, 11p, 6p, 3p, 2p 1p, 1p, 3p, (16) 2p, 5p, 1p, 2p (16) 5p, 5p, 6p, 9p, (15) 4p, 3p, 2p 1p, 2p, 3p, (16) 15p, 2p, 8p, 2p (16) 10p, 12p, 2p, 3p, 11p, 6p, 11p (16) 4p, 7p, 1p, 1p, 7p, 8p, 2p 11p, 4p, 10p, 16p, (16) 1p, 1p, 5p 4p, 7p, (16) 5p, 4p, 4p, 9p, 2p

GAINS 324.720 108.507 62.650 111.910 95.400 122.470 76.600 66.862 73.630 57.478 94.450 56.230 70.310 326.100 64.900 30.150

HIPP Ch. Cag. Ch. Fon. Cag. Pro. Cag. Ch. Fon. Ch. Ch. Cag. Fon. Pro. Cag. Ch.

DATES 11 09 16 20 01 17 03 11 16 17 11 16 12 02 17 16 11 16 18 02 17 14 02 17 17 11 16 02 02 17 03 11 16 12 02 17 17 11 16 11 12 16 25 02 17 14 02 17

PL 12 1 3 1 5 16 4 3 3 1 5 1 10 4 11 4

DIST 1.000 1.500 1.200 1.200 1.300 1.600 1.300 1.300 1.200 1.300 1.200 1.300 1.200 1.200 1.300 1.500

ORDRE D'ARRIVÉE Just Glamorous, 56,5; Marsha, 55; Goldream, 57 Haftohaf, 59; Xotic, 59,5; Lotus Garden, 59,5 Post Var, 57; Shot In The Dark, 59; Mangusto, 57 City Money, 59; Haftohaf, 59,5; Dark Orbit, 59 For Ever, 57,5; Quatorze, 57,5; Saon Secret, 56 Khefyn, 56; Djiguite, 61; Karadargent, 56,5 Surewecan, 58; Norbanus, 58; Grey Mirage, 56,5 Giogiobbo, 61; Immediate, 56; Sinbad, 59 City Money, 59; Haftohaf, 59,5; Dark Orbit, 59 Join Us, 58,5; Cara’s Muse, 53,5; Bat Aloufat, 57,5 Post Var, 57; Shot In The Dark, 59; Mangusto, 57 ComÊdia Eria, 57,5; Secretjim, 61,5; Bromley Cross, 51 City Money, 59; Haftohaf, 59,5; Dark Orbit, 59 Amadeus Wolfe Tone, 58,5; Red SÊrÊnade, 54; Dani Wallon, 61 Duquesa Penguin, 57; Daring Storm, 53,5; Grey Mirage, 62 Westerwald, 57; Lbretha, 60; Goldikovic, 57

Pronostics NOTRE CHOIX HAFTOHAF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 MANGUSTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 DARK ORBIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 SINBAD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 COMEDIA ERIA. . . . . . . . . . . . . . . . . 12 JOIN US . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 CITY MONEY . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 KING DAVID . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 SECONDE CHANCE BULLISH BEAR . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 CALINA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 EL VALLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 OUTSIDERS GAMMARTH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 MR SPLENDID . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 NISHAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 GROS OUTSIDERS BIBIONE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 DU PYLA. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

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À Charleroi jusqu’au 31 mars

Une spectaculaire exposition interactive parrainée par Lilian Thuram pour emmener les jeunes à la découverte du vivre ensemble C’est à un symbole fort de la lutte contre le racisme que le CRIC (Centre Régional d’Intégration de Charleroi) a associé son image en participant à un projet porté par un collectif de huit partenaires, essentiellement de la région, dont

l’objectif,

concrétisé

aujourd’hui,

est

l’accueil

de

l’exposition

pédagogique « Être humain Vivre ensemble », conçue et diffusée par la Fondation Lilian Thuram. Un coup d’éclairage sur la question récurrente du racisme, en contrant l’ignorance qui la fait exister. Difficile de ne pas connaître Lilian Thuram. Figure mythique du football français, vainqueur de la Coupe du Monde 1998 et de l’Euro 2000, il a été un des leaders de cette génération hexagonale, qualifiée de « black-blanc-beur », et vantée pour sa mixité et son reflet de la société interculturelle française. Retraité du football en 2008, détenteur du record du nombre de sélections en équipe de France masculine (142), le footballeur originaire de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe a pris publiquement position, dès la fin de sa carrière, sur les questions de l’égalité, de l’immigration et, surtout, du racisme, avant de franchir le pas de l’action en créant sa propre structure, la Fondation Lilian Thuram « Éducation contre le racisme ». Favoriser l’expression et le débat Aux commandes de la venue de « Être humain Vivre ensemble » à Charleroi, on retrouve une palette d’acteurs associatifs regroupés autour du Centre éducatif communal secondaire de La Garenne : il s’agit de la Bibliothèque Publique de l’Université du Travail, du Centre d’Action Laïque de Charleroi, du Centre d’information et d’animation pour les jeunes EnerJ, du COCAD (Collectif Carolo des Africains pour la Diversité), du CPAS de Charleroi, de la Plateforme de lutte contre le racisme et les discriminations et, bien entendu, du CRIC.

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L’exposition accueillie à Charleroi pour contrer ce que ces huit partenaires appellent « le climat sociétal actuel de suspicion vis-à-vis de l’autre, de déni de la solidarité et de repli identitaire » présente le grand avantage d’être 100% interactive et, de ce fait, de toucher en plein cœur un public de jeunes âgés de 8 à 14 ans. Comme son nom l’indique, elle traite des questions d’« être humain » et de « vivre ensemble ». Pour ce faire, elle interroge des notions comme la diversité, l’égalité, les stéréotypes, les préjugés, le racisme ou l’interculturalité, en établissant les connexions utiles et nécessaires entre toutes celles-ci. Particularité intéressante de l’initiative, la visite interactive est accompagnée par des animateurs de ses structures partenaires, mais aussi par des élèves rhétoriciens de la Garenne, l’école à l’origine du projet. Un pari sur l’efficacité d’une sensibilisation des jeunes par les jeunes, à travers des activités ludiques composées d’expériences, de manipulations, de jeux à réaliser en groupes, favorisant l’expression et le débat entre les participants. Une vision transversale L’exposition de la Fondation Lilian Thuram comporte douze activités composées, à chaque fois, d’un panneau d’introduction posant la question initiale de l’activité, d’une fiche de consignes à propos de l’activité à réaliser, de ladite activité, d’une fiche de rapport d’enquête proposant une explication et d’un espace d’information pour en savoir davantage sur la thématique abordée. L’objectif avoué de cette exposition est d’encourager les jeunes à réfléchir et à se questionner sur un ensemble de concepts et de mécanismes susceptibles de les aider à mieux se connaître et se comprendre, à découvrir l’unité et la diversité culturelle physique des humains, et à mieux construire leur avenir et à lutter contre le fatalisme et le déterminisme social. L’exposition aborde différents thèmes de manière transversale. En posant la question « Qu’est-ce qu’un être humain ? » elle s’interroge, par exemple, sur les spécificités (ou non) de l’espèce humaine et sur les ressemblances et les différences biologiques et culturelles entre les humains. En invitant à prendre conscience du rôle de l’environnement dans notre construction, elle pousse à se rendre compte que les interactions permanentes avec notre environnement (affectif, familial, social, naturel,

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culturel, éducatif, historique, etc.) influencent notre manière de vivre, notre rapport aux autres et participent à la construction de notre personnalité. En demandant « Comment vivre ensemble ? », elle s’interroge sur les mécanismes de construction des règles de vie et des valeurs locales et universelles mises en place par les humains pour vivre ensemble, et sur les manières de construire et structurer des relations sociales. Et le processus de prise de conscience est à chaque fois articulé autour de la même chaîne d’apprentissage enchaînant expérimentation, échange et réflexion. C’est le cas, par exemple, sur la question du lien entre l’apparence d’une personne (sexe, particularités physiques, couleur de peau, etc.) et les qualités et capacités de l’individu, une étape où le visiteur découvre que les stéréotypes sont utilisés pour justifier de nombreuses inégalités et discriminations. Ou sur la thématique de la déconstruction du racisme où le visiteur est invité à s’interroger sur cette construction sociale, culturelle, économique et politique tissée par l’histoire, les cultures et les sociétés. « On accepte plus la diversité aujourd’hui » Preuve que le cheminement de son exposition et des idées qu’elle véhicule lui tient à cœur, Lilian Thuram est passé à Charleroi soutenir son initiative. Il a d’abord rencontré un public de jeunes auquel il a délivré le message public qui est le sien depuis plus d’une décennie. Ensuite, face à un parterre de médias et de représentants des organismes partenaires belges de son exposition, il a tenu à faire souffler un vent d’optimisme sur la question de l’évolution des discriminations et du racisme. « Ces valeurs ne sont jamais gagnées », a-t-il reconnu d’emblée. Avant de raviver la flamme de l’enthousiasme. « Contrairement à ce qu’on dit et colporte, il n’y a, selon moi, pas plus de racisme aujourd’hui qu’hier, a-t-il martelé. Ça interpelle juste plus aujourd’hui qu’hier. Il y a de plus en plus de gens qui trouvent ça insupportable et ça, c’est encourageant. On accepte plus la diversité aujourd’hui qu’en 1998. Il y a, par exemple, plus de personnes de couleur dans les pubs. La différence, c’est qu’aujourd’hui, cette diversité est visible et on doit se positionner. Il y a des gens qui

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ont peur de ça. Le but de l’exposition est d’amener aux générations futures d’autres histoires, car la source de la discrimination, c’est paradoxalement l’éducation. Celle qui enseigne notamment la supériorité de l’homme sur la femme ou de la race blanche sur la race noire. » Dominique Watrin L’exposition est accessible jusqu’au 31 mars, dans la salle Thône de la Bibliothèque de l’Université du Travail, Boulevard Roullier, 1 à 6000 Charleroi. La durée du parcours ludique est de 2h30. Les animations sont organisées tous les jours pour les jeunes, moyennant réservation (gratuite) obligatoire au 071/53 14 90 ou au 071/53 12 72. L’exposition est accessible au tout public, uniquement le samedi matin, à partir de 10 heures.

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Le Soir Lundi 27 février 2017

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Le Soir ,27/02/2017

Les femmes de mars à tire d’elles CHARLEROI

Mars sera le mois de la femme, du 3 au 25

La plateforme « les femmes de mars » associe une vingtaine de partenaires. Ils organisent 29 activités durant le mois. Le festival du film au féminin est unique en Wallonie-Bruxelles. Charleroi, le monde associatif n’a pas pour habitude de faire les choses à moitié. Pour preuve, la diversité et le nombre d’activités dédiées à la lutte pour l’égalité des genres et contre les discriminations sexistes : du 3 au 25 mars, ce sera en effet le 8 mars tous les jours, journée internationale des droits des femmes. Vingt partenaires institutionnels et associatifs ont décidé d’explorer le sujet de (presque) toutes les manières possibles :

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faisant durer le plaisir. » Mission parfaitement accomplie. La soirée de lancement, c’est ce vendredi 3 mars à 19 h au Centre d’action laïque avec le vernissage de l’expo « Les Crocodiles », qui aborde en BD le harcèlement au quotidien. Insultes, menaces, provocations : les femmes le vivent au quotidien. Pour le dé-

trois lieux, dont le Quai 10. Ses salles de cinéma accueilleront cette année toute la programmation du neuvième festival du film au féminin : « Elles tissent leur toile du nord au sud ». « Un tel événement est unique en fédération Wallonie- Bruxelles », selon son responsable Michail Bakolas. Du 8 au 11 mars, 17 films,

animations, rencontres, spectacles, concerts, ateliers, conférences, formations, projections de films, expos. Pas moins de Côté spectacles, Charleroi Danse et le centre culturel 29 activités sont proposées, sous régional s’associent à la programmation la coordination de la plateforme des « Femmes de mars », née en noncer, la plateforme organise dont 13 réalisés par des femmes, 2016 de l’union de Présence et une marche des « siffleuses » le seront à l’affiche (horaires dispoActions Culturelles (PAC) avec la 8 mars (lire ci-contre). nibles sur le site internet du quai Province de Hainaut et le Centre Quels rapports les prostituées 10). d’action laïque. Comme le rap- entretiennent-elles avec leurs Précarité, violences sexuelles, pelle la responsable de PAC clients, la police, mais aussi entre sport, handicap, création artisCharleroi, Margaux Joachim, elles au jour le jour ? Espace P le tique, féminisme, insécurité, in« la volonté était d’éviter les dou- raconte à travers une collection sertion socioprofessionnelle : les blons et la concurrence, tout en de bustes qui voyageront sur femmes de mars ont relevé le défi

MONS de composer un programme complet d’ateliers, expositions, conférences, animations pour réfléchir à ces enjeux de société, aux libertés et aux règles du vivre ensemble. Côté spectacles, Charleroi Danse et le centre culturel régional s’associent à la programmation avec une création chorégraphique touchante d’Eliane Nsanze, « J’ai ressenti très fort le besoin de repartir » (les 17 et 18 mars à 20 h aux Ecuries), et « Myso, des djinns au fond des caves » sur les planches de l’Eden. Comme l’an dernier, une décentralisation belge du festival international « Les femmes s’en mêlent » s’invite à l’Eden. Trois artistes à découvrir le 25 mars : Keren Ann, Blondy Brownie et Atos. Leurs concerts seront suivis d’une afterparty de clôture 100 % girly, avec un duo de DJettes aux platines. ■ DIDIER ALBIN Programme complet : www.lesfemmesdemars.wordpress.com

HAPPENING

Les siffleuses Les siffleuses : c’est le nom que la plateforme a donné à la sortie collective du 8 mars, où les femmes ont l’intention de se faire entendre. Ce jour-là, elles sont invitées à venir armées des insultes et provocations qu’elles doivent subir en rue pour les crier haut et fort dans la rue. « Toutes les femmes en ont déjà fait l’expérience un jour : remarques désobligeantes, réflexions sexistes, grossièretés, provocations. Elles le vivent au jour le jour en ville et dans les transports en commun », rapporte Margaux Joachim. Les « siffleuses » entendent le dénoncer de manière originale : « Elles sont attendues à partir de midi sur la place de la Digue pour une manifestation que les hommes sont appelés à venir soutenir. L’égalité hommes/femmes n’est pas encore une réalité, il subsiste beaucoup de comportements machistes et sexistes. Notre sortie veut les mettre en pleine lumière. Au quotidien, ce n’est pas toujours facile à vivre ». D.A.

Le festival « Les femmes de mars » est organisé en collaboration avec une vingtaine de partenaires. © D.R.

Piquet devant Yusen Logistics epuis hier après-midi, des palettes de bois obstruent l’entrée du site de Yusen Logistics à Courcelles. Elles ont été placées là par la grosse centaine de travailleurs de cette entreprise de logistique, qui est l’un des principaux sous-traitants de Caterpillar Belgium à Gosselies. Un peu plus tôt, ceux-ci avaient constaté des mouvements étranges de camions sur le site, dont l’objectif est clair selon eux : « Le vider discrètement de matériel alors que les négociations autour du plan social sont en cours et que le personnel avait prévu de mener une action ce lundi », a indiqué un des travailleurs. Fin décembre, la direction de Yusen Logistics a en effet engagé une procédure de licenciement collectif. Depuis lors, syndicats et direction se sont rencontrés plusieurs fois. (M.C.)

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Une quadragénaire égorgée Le corps d’une dame de 45 ans a été retrouvé samedi en fin d’après-midi à Mons. La victime a reçu plusieurs coups de couteau et elle a été égorgée. La police de Mons a découvert samedi vers 17 h, dans sa maison située rue Saudart à Mons, le corps sans vie d’une dame née en octobre 1971. La quadragénaire a été égorgée et elle a reçu 16 coups de couteau. L’autopsie a révélé que le décès remontait à vendredi soir entre

’hôpital Ambroise Paré vient L d’inaugurer son nouveau service d’imagerie médicale. Situé au -1 de l’Aile R, juste à côté des urgences et des soins intensifs, ce service promet plus de calme et de confort aux patients ainsi qu’une prise en charge plus complète qu’auparavant. Dix millions ont été investis dans ce nouveau service, dont deux millions dans du nouveau matériel. Le déménagement de l’unité d’imagerie médicale finalise la construction de l’Aile Carpentier, entamée au début des années 2000. Aujourd’hui, grâce à ce changement d’infrastructures, l’hôpital possède un nouveau service de radiologie des plus performants avec une offre dès plus complète en la matière. « Afin d’offrir le meilleur en termes de soins de proximité et de qualité à nos patients, depuis ces dernières années, l’hôpital a connu des travaux colossaux (montant global de 150 millions). Et ce, avec la construction de nouvelles ailes, le déploiement de nouvelles unités, la rénovation de certains services et de manière constante, l’achat d’un matériel médical de pointe. L’ouverture de ce service d’imagerie médicale est une nouvelle étape dans l’évolution de l’institution. », s’est exprimée Catherine Winant, Directrice médicale du CHU. Puisque cette unité se doit de proposer un fonctionnement et un accueil complètement optimal, tant pour les patients que pour l’ensemble des services stratégiques, le personnel hospitalier a acquis pour l’occasion du nouveau matériel et y a fait également migrer des appareils déjà existants. L’hôpital a donc investi dans des échographes de dernière génération ainsi que dans des tables radiologiques qui permettent la réalisation de tous types d’examens. La salle de Coronarographie a également été totalement équipée. Il n’y a vraisemblablement que les scanners qui ont réellement déménagé. Dans l’investissement, le CHU attend encore l’arrivée de son IRM (imagerie par résonance magnétique) qui sera opérationnel dans le courant du mois de juin 2017. Le coût approximatif de l’acquisition des nouvelles installations s’élevant à plus de 2 millions. ■ MARGAUX LEMBA

Revue de Presse du CRIC, du 1er au 28 février 2017

LESBRÈVES

MONS

Nouvelle imagerie médicale

23 h et minuit. Un homme, qui rencontrait régulièrement la victime, a été appréhendé pendant la nuit de samedi à dimanche, indique le parquet de Mons. Il a été auditionné dimanche par un juge d’instruction. Le suspect, qui possédait les clés du domicile de la quadragénaire, avait interpellé deux personnes pour leur montrer le corps ensanglanté de la victime. La victime était mère d’un enfant de 10 ans qui ne se trouvait pas sur les lieux au moment des faits. (b)

Le projet d’arrêt TGV n’est pas enterré ATH Il pourrait voir le jour à Gibecq, à la limite d’Hellebecq e projet d’un arrêt TGV dont L le parc Pairi Daiza serait un des principaux bénéficiaires reste encore et toujours d’actualité. Après avoir été pressenti sur le site du Coucou, non loin du viaduc d’Arbre (Ath), sur lequel circulent les Thalys assurant la liaison entre Bruxelles et Paris, ce projet susceptible d’être profitable à l’économie de toute une région, selon des experts, pourrait à présent voir le jour – en fonction des budgets disponibles – du côté de Gibecq (Ath), à la limite d’Hellebecq (Silly). Cet arrêt se situerait aux environs du chemin de l’Hostée et du « Beauregard », à hauteur de la N57 où des quais de secours sont déjà opérationnels. À en croire le bourgmestre d’Ath, Marc Duvivier, la SNCB aurait définitivement abandonné l’idée d’investir quelques kilomètres plus loin dans la mise en service d’une station TGV sur le site du Coucou, qui dispose également d’installations logis-

L’arrêt du TGV serait bénéfique pour toute la région d’Ath et le parc Pairi Daiza. © DEHENEFFE.

tiques. On se souviendra que ce premier projet désormais engagé sur un terminus avait suscité une levée de boucliers auprès de certains riverains du village d’Arbre. Pour rappel, ces derniers dénonçaient surtout la création au départ du Coucou d’une nouvelle connexion ferroviaire qui les au-

rait directement impactés jusqu’à les exproprier. Pour le maïeur de la cité des Géants, si un tel arrêt devait tôt ou tard voir le jour au cœur du Pays Vert traversé par le train à grande vitesse, ce serait sur le territoire de Gibecq et nulle part ailleurs. Un scénario plutôt cohérent en

sachant que le choix de la future route d’accès au nord du domaine animalier de Cambron-Casteau – dont le cofinancement sera pris en charge par la Région Wallonne et Pairi Daiza à concurrence de dix millions d’euros – consisterait à suivre le tracé de cette ligne TGV en vue de rejoindre l’autoroute Bruxelles – Tournai (A8). Oui mais voilà, pas plus qu’à Arbre, les Gibecquois ne veulent entendre parler d’un projet d’une telle ampleur dont les dommages collatéraux sur l’activité agricole seraient, à leurs yeux, aussi dévastateurs que ceux générés par la construction de l’A8 et du zoning industriel voici plusieurs décennies ! Les habitants de ce petit village de l’entité athoise rappellent, de surcroît, qu’ils subissent déjà les désagréments du trafic routier des visiteurs aiguillés, sans mauvais jeu de mots, vers Pairi Daiza. ■ Br.De. 14


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LUNDI 27 FÉVRIER 2017

La Nouvelle Gazette, 27/02/2017 CHARLEROI CHARLEROI

Mars, le mois de la femme

Marthe WÊry à l’honneur au BPS 22 Jusqu'au 23 juillet, Marthe WÊry fait l'objet d'une rÊtrospective majeure, au BPS 22 à Charleroi.  Cette plasti-

cienne, d'origine bruxelloise, a explorÊ toutes les possibilitÊs des composantes de base de la peinture. Des premières peintures gÊomÊtriques aux grands ensembles monochromes, en passant par les papiers lignÊs ou les tableaux raclÊs, Marthe WÊry a marquÊ l'art de la seconde moitiÊ du 20ème siècle , faisait remarquer Pierre-Olivier Rollin, directeur du musÊe, vendredi soir, lors du vernissage. L'exposition, qui pourrait peut-être dÊsarçonner quelques visiteurs par son grand minimalisme, est structurÊe sur quatre prÊoccupations rÊcurrentes de l'artiste qui sont intimement liÊes les unes aux autres : l'espace, la lumière, l'articulation dynamique de la peinture et de son format et enfin, la matière comme  forme vivante.  Marthe WÊry a toujours ÊtÊ prÊoccupÊe par la manière dont ses oeuvres rÊagissent aux variations lumineuses. La grande verrière du musÊe est ainsi adaptÊe pour souligner cet aspect. -

Expos et actions autour des droits de la femme e 8 mars, c’est la journÊe internationale des droits des femmes. Mais à Charleroi, on ne se contente pas que d’une journÊe pour parler de la place de la femme dans la sociÊtÊ. Tout un mois est consacrÊ à cette thÊmatique avec les  Femmes de mars . Une sÊrie d’activitÊs, expos, colloques ou encore le festival du film au fÊminin vont venir ponctuer ce mois tout à fait particulier. Tour d’horizon.

L

ÂŤ La plateforme ÂŤ Les Femmes de Mars Âť a ĂŠtĂŠ crĂŠĂŠe il y a deux ans. Cela vient appuyer le fait qu’il n’y a pas que la journĂŠe du 8 mars pour parler des droits de la femme. Ici, Ă Charleroi, nous allons le faire durant un mois et Ă travers 29 activitĂŠs diffĂŠrentes Âť, explique Margaux Joachim du PAC Charleroi, ÂŤ le but est de rendre visible l’ensemble des institutions qui Ĺ“uvrent pour la paritĂŠ homme-femme. Âť Elle ajoute : ÂŤ les femmes de mars s’associent pour l’occasion au festival du film au fĂŠminin. Âť Un des grands temps forts de ce mois particulièrement chargĂŠ. > Le festival du film au fĂŠmi-

nin : celui-ci va se dÊrouler du 8 au 11 mars.  C’est une pre-

mière pour le festival au Quai10, mais c’est loin d’être la toute première du festival. Nous en sommes Ă la neuvième ĂŠdition. Elle va connaĂŽtre un tournant avec ce nouveau lieu Âť, affirme Michail Bakolas, le directeur. ÂŤ Il s’agit du premier festival wallon mettant en avant des films rĂŠalisĂŠs par des femmes. Il y a 9 ans, nous avions fait deux jours de festival Ă 400 entrĂŠes. L’annĂŠe dernière, sur 5 jours, nous avons dĂŠpassĂŠ les 2.000 entrĂŠes. Âť, ajoute Sarah De Baets du conseil des femmes. ÂŤ Les rĂŠalisatrices sont trop peu reprĂŠsentĂŠes. Ce festival lutte contre la discrimination des genres. C’est un festival engagĂŠ qui permet de rencontrer mais aussi dĂŠnoncer les inĂŠgalitĂŠs. Âť Sur quatre jours de festival, 17 films vont ĂŞtre projetĂŠs dont 13 rĂŠalisĂŠs par des femmes. Renseignements et programme sur le site du Quai10. > Expositions : de nombreuses expositions, toutes rĂŠalisĂŠes autour des droits de la femme, vont avoir lieu durant tout ce mois. Notons, par

exemple, l’exposition  Les Crocodiles , du 6 au 30 mars au CAL Charleroi.  Elle vient de tÊ-

moignages de femmes portant sur le harcèlement au quotidien. Les hommes sont dessinĂŠs comme des crocodiles. Ă€ noter qu’elle a ĂŠtĂŠ censurĂŠe Ă Toulouse Âť, rapporte-t-on. L’exposition Charliequeen va s’installer du 4 au 26 mars dans les rues de Charleroi. Autre rendezvous, au Rockerill cette fois-ci, le 18 mars. 42 artistes fĂŠminines de Charleroi vont s’exposer dans les anciennes forges de la Providence. > ConfĂŠrences et dĂŠbats : la place de la femme dans la sociĂŠtĂŠ, ça prĂŞte Ă dĂŠbattre. Plusieurs rencontres auront lieu durant le mois des ÂŤ Femmes de Mars Âť. Il y aura notamment un dĂŠbat sur l’allocation universelle et (in)dĂŠpendance des femmes, le 8 mars Ă 14h au Centre Universitaire ZĂŠnobe Gramme. Le 23 mars, un colloque sur les femmes, des sportifs comme les autres ? De quoi mettre en avant de grandes sportives fĂŠminines. Le CRIC va aussi proposer un dĂŠbat sur le fĂŠminisme dans diffĂŠrentes Revue de Presse du CRIC, du 1er au 28 fĂŠvrier 2017

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parties du monde. Le 28 mars de 14h Ă 17h Ă la Maison pour Associations. > Concerts, thÊâtre et danse : divers acteurs culturels de la rĂŠgion de Charleroi se sont associĂŠs Ă l’action. Ainsi, on pourra dĂŠcouvrir le 17 et 18 mars Ă 20h une production Ă Charleroi Danses. Du cĂ´tĂŠ de l’Eden, place Ă la deuxième ĂŠdition des ÂŤ Femmes s’en mĂŞlent Âť avec les concerts de Keren Ann, Blondy Brownie et A/T/O/S. > Ateliers : Rendez-vous notamment le 10 mars Ă la gare de Charleroi pour des dĂŠmons-

trations sportives du ÂŤ Sport au FĂŠminin Âť. Le 18 mars aura lieu le KFĂŠBD Ă la bibliothèque du Vecteur. De quoi dĂŠcouvrir des BD d’artistes fĂŠminins ou qui parlent de la femme. Finalement, un rendez-vous est aussi pris le 8 mars dès midi pour ÂŤ Les siffleuses Âť. Un rendez-vous pour crier les insultes et remarques rĂŠcoltĂŠes dans la rue par les femmes. Les messieurs sont aussi les bienvenus pour soutenir le mouvement. Un programme bien chargĂŠ, mais utile, en perspective. -

J.C.HERIN

C.D.

CHARLEROI

Le burlesque, un vĂŠritable dĂŠlice Depuis maintenant 3 ans, l’Eden de Charleroi se transforme, le temps d’une soirĂŠe, en vĂŠritable cabaret d’effeuillage burlesque. Ă€ comprendre : une sorte de striptease très glamour et mĂŞme rempli d’humour. Ce samedi soir, une salle comble a pu applaudir divers artistes venus des quatre coins de l’Europe. MĂŞme Chita, le cĂŠlèbre singe devenu mascotte de l’Eden, a sorti son boa de plumes pour l’occasion. Durant une soirĂŠe de ÂŤ DĂŠlices Burlesques Âť, le public a pu se plonger dans les annĂŠes les plus folles, tout en dĂŠgustant un bon repas. En effet, la formule, depuis ses dĂŠbuts, prĂŠvoit un souperspectacle comme dans les plus grands cabarets parisiens et ce qu’on peut dire‌ C’est que ça marche ! Depuis l’annĂŠe dernière, l’Eden a ouvert sa grande salle pour accueillir le public, toujours plus nombreux. Un rendez-vous rempli de plumes et de paillettes que ce dernier semble apprĂŠcier. GINGER AUX MANETTES Dans la salle, certains auront reconnu une belle rousse sur scène : notre Ginger Heartbreaker nationale ! Magali Tomasi, la pin-up carolo sĂŠlectionnĂŠe pour un grand concours Ă Las Vegas, fait partie de l’organisation de cette folle soirĂŠe. Son rĂ´le : stage kitten. En bref : ramasser les affaires laissĂŠes par ses copines effeuilleuses. MĂŞme si elle-mĂŞme n’a pas proposĂŠ son spectacle burlesque, Ginger a ĂŠtĂŠ fortement applaudie. La pin-up fait partie de l’ASBL Burlesque Passion, Ă la base de ce rendez-vous. Une association qui compte aussi l’artiste belge Sayuri Gei. Celle-ci a proposĂŠ plusieurs tableaux dont un tout nouveau sur une musique 100 % carolo. La

L’art de l’effeuillage, toute une poĂŠsie. Š C.D. belle danseuse a, petit Ă petit, enlevĂŠ son costume composĂŠ de roses sur la nouvelle chanson de LoĂŻc Nottet, Million Eyes. Deux univers opposĂŠs pour un mĂŞme thème : la confiance en soi et le re-

Avec notre pin-up carolo. Š C.D.

gard des autres. Ginger et Sayuri se sont entourĂŠes de copines venues de Grande-Bretagne, de Suède et d’Italie. Chacune Ă leur tour Domino Barbeau, Ivoncita et Bianca Nevius ont proposĂŠ des effeuillages plus colorĂŠs, poĂŠtiques ou humoristiques les uns que les autres. Le maĂŽtre mot : ne pas avoir froid aux yeux et briller de mille feux. Un spectacle prĂŠsentĂŠ par un maĂŽtre de cĂŠrĂŠmonie de talent, Orlando Louis. Il n’Êtait pas le seul homme de la soirĂŠe. Le magicien Rafael Scholten en a aussi mis plein les yeux. Vous avez manquĂŠ cela ? Rendezvous probablement l’annĂŠe prochaine pour une nouvelle ĂŠdition Ă l’Eden. C.D. 8



INFO  Direct 1

Commission Publifin: aud...

Hainaut

Pour prolonger la journée des dr oits des f emmes: "Femmes de mar s" à Charler oi

(#) L'af⎻che de "Femmes de mars" - © Aurélie Bayet

Mathieu V an Winckel, Daniel Barbieux  Publié le mardi 07 mars 2017 à 14h41

Ce mercredi 8 mars sera marqué par la journée internationale des droits des femmes. Mais, à Charleroi, on a décidé d'y consacrer non pas un jour mais un mois entier. Tout le mois de mars. Partout dans la ville il y aura des expos, des concerts (avec Keren Ann à l'Eden notamment), des débats, des ⎻lms, des actions et du sport au féminin. Tout le monde associatif s'est joint au projet qu’explique Margaux Joachim qui coordonne ce mois baptisé "Femmes de Mars": "On trouvait que cette journée a

vraiment lieu d’être mais que c’est un peu court pour pouvoir parler du droit des femmes qui est très divers. L’idée est d’appuyer sur tout ce qui touche au droit des femmes et, surtout, de ne pas s’arrêter à en parler juste le temps d’une journée. Si on pouvait proposer ‘Les femmes de mars’ toute l’année, ce serait génial. La base de la


journée internationale du droit des femmes, c’est vraiment de prôner l’égalité entre femmes et hommes et de réduire les violences vécues encore trop souvent au quotidien par les femmes." Newsletter info Recevez chaque jour toutes les infos du moment Recevoir (http s://www.rtbf.be/info/moncompte?newsletter=info) Et, au cours de ce mois "Femmes de mars (https://lesfemmesdemars.wordpress.com/)", on notera une action des sif筯euses demain midi place de la Digue à Charleroi. Les femmes pourront sif筯er les hommes dans la rue comme elles le subissent au quotidien.


INFO  Direct 2 

JT 13h

Hainaut

Charler oi: les Femmes de mar s ont si lé les hommes dans la rue  

(#) Les sif瀺euses: opération menée par les Femmes de Mars à Charleroi - © rtbf.be - Christine Borowiak

Christine Bor owiak, Daniel Barbieux  Publié le mercredi 08 mars 2017 à 17h29

A Charleroi, le collectif "Les femmes de mars" organisaient ce mercredi une action originale baptisée "les sif瀺euses". Il s'agissait pour une cinquantaine d’entre elles de se promener en rue en sif瀺ant les hommes et en leur faisant des remarques comme ils le font aux 算lles. Question de leur faire vivre ce que les femmes vivent régulièrement en rue par une action choc destinée à faire ré瀺échir les hommes. Elles ont ainsi dé算lé dans quelques artères de la ville basse au départ de la place de la Digue. Elles arboraient de grands panneaux sur lesquels on pouvait lire les phrases qu’elles entendent régulièrement en provenance des hommes qui les croisent en rue: "On va boire un verre ?", "Alors, tu ne dis pas bonjour ?", "Waow, quelle belle paire de fesses !". Pour les hommes rencontrés sur le parcours et abordés cavalièrement, la réaction était plutôt l’étonnement. Peu d’entre eux reconnaissent ce comportement. Et l’on devine que pour certains, il leur est aussi très dif算cile d’éventuellement admettre avoir eu ce genre d’attitude déplacée. Newsletter info Recevez chaque jour toutes les infos du moment Recevoir (http://www .rtbf.be/info/moncompte?newsletter=info)



18

CHARLEROI

COURCELLES

ENSEIGNEMENT

L’ÉCOLE DE L’YSER

gagne en confort A Bonne nouvelle pour les élèves, les professeurs et la direction de l’école de l’Yser. L’établissement, situé à Trazegnies, poursuit sa mue. En deux ans, plusieurs investissements ont été réalisés au sein du bâti-

deux ans, 8 En 100.000 euros ont

D.R.

été investis pour l’implantation de Trazegnies

ment. Le tout, pour un montant de près de 100.000 euros. “L’année dernière, un bloc de toilettes complet a vu le jour. Il s’agissait d’un important projet puisque 90.000 euros ont été nécessaires à la réalisation de

PRÈS ces nouvelles toilettes”, rappelle fenêtres de l’école de l’Yser. “Il Johan Pétré (cdH), échevin de y avait urgence. C’est donc sur l’Enseignement et des Bâti- fonds propres que ces travaux ments scolaires. “Nous ont été réalisés. Dans ce continuons le réamécas, il ne s’agit pas nagement du site des subsides Avec ces avec l’installation UREBA”, signale x, vau tra de nouveaux châsl’échevin. “Cela des n tio ola l’is sis. Cette opération étant, avec le noudevenait plus que veau matériel, locaux va être nécessaire, au vu de l’école gagnera éliorée am l’état des précédents également en terchâssis.” mes d’énergie. L’isolation n’en sera que AU TOTAL, pas moins de meilleure. C’est aussi une ques10.000 euros ont été nécessai- tion de confort et de bien-être. res pour remettre à neuf les Pour les enfants, comme pour les professeurs.” Force est de constater que la petite école de l’Yser, qui compte une septantaine d’élèves en classes maternelles et primaires, est chouchoutée. “Après ces deux importants chantiers, un autre va prochainement se concrétiser. Deux nouvelles classes seront bientôt construites.” Cependant, il n’est pas question de favoritisme pour un site plutôt qu’un autre. “Au contraire, plusieurs projets : Johan pour d’autres Pétré. implantations sont également à l’étude. Il va encore y avoir des mouvements dans d’autres établissements”, termine Johan Pétré. Comme souvent dans ces cas-là, tout vient à point à qui sait attendre.

: Les nouveaux châssis ont été installés à l’école de l’Yser de Trazegnies. © D.R.

Trop

et BD S’UN

A Ne parlez plus d

Il est désormais World. En effet, le sormais plus qu land. Les librairie vont ainsi unir le Rive Gauche. “Ce tera une référence tant par son aspe celui de spécialist et complète. Un m que-t-on dans les La nouvelle ens tes aujourd’hui, a veau centre com blissement s’avan de la BD, comme

M.Co.

La Dernière Heure , 09/03/2017 CHARLEROI

DROIT DES FEMMES

“EH, TOI, JE TE VIOLERAIS BIEN” “compliments” inacceptables que les 8 Les femmes reçoivent au quotidien dénoncés A “Je peux venir avec toi ?”,

“miaouuuw”, “vous habitez toujours chez vos parents ?”, “joli petit cul”, “tu veux m’épouser ?”, “tu me fais un bisou ?”, “je te choperais bien”, … autant de petites phrases désagréables qui ponctuent le quotidien des femmes lorsqu’elles traversent la ville. Entre ça, les sifflements, les insultes, et parfois les menaces, difficile de parler d’égalité des sexes. “On en arrive au point d’avoir l’impression de ne pas avoir de place dans les rues, ou alors celle d’un objet qui serait exposé sur un marché”, s’indigne Elsa Malafosse. “On sent parfois même une agression sexuelle sous-jacente, comme si notre corps était public, qu’il ne nous appartenait plus.” Cette forme de harcèlement est dénoncée continuellement,

partout, mais les comportements ne changent pas. C’EST POURQUOI hier, pour la journée internationale du droit des femmes, des dizaines d’entre elles se sont rassemblées place de la Digue pour “inverser la vapeur”, comme le précise Alexandra Pirmez. “Nous n’avons pas envie, ni besoin même, de nous faire accoster par des inconnus en pleine rue. Ca renvoie à un sentiment d’insécurité, quelque part, d’être tout le temps épiées, jugées, interpellée, et ça entretient ce sentiment : pas étonnant que beaucoup de femmes soient réticentes à sortir le soir, seules. C’est pour lutter contre cela que nous sommes ici aujourd’hui.” Durant deux heures, un cortège a traversé les rues de Char-

leroi, et chacune ne se privait pas d’interpeller les hommes qu’elles croisaient : “Salut toi, on va boire un café ?”, “Mmmh salut beau gosse !” L’idée était de montrer que ce n’était pas agréable de se faire déranger par des inconnus en pleine rue. Une protestation, mais aussi une action de sensibilisation menée par les Femmes de Mars. Mais que peut-on faire pour lutter contre le harcèlement en rue ? “Eh bien pour les femmes, il faut réagir, faire comprendre aux hommes qui nous interpellent que ce n’est pas normal. L’idéal serait de porter plainte pour que les statistiques nationales reflètent la réalité, mais ce n’est pas facile”, explique Margaux Joachim. “Mais les hommes ont aussi un rôle à jouer : il ne faut pas laisser dire, ou regarder ailleurs. C’est un combat qui concerne tout le monde !” JVK

: Tropica BD et BD complexe Rive Gau

Le personnel de

: Rassemblement dans les rues de Charleroi hier pour “inverser la vapeur”, en commentant le physique des hommes. © VAN KASTEEL

Les bâtiments admin équipés de pointeuse sera abordé lors du p avec les syndicats, qu ques modifications a règlement de travail. “L’idée c’est d’avoir un meilleure équité entre les agents, calculer plu précisément les jours de vacances et récupé ration, mais sans pou autant rigidifier tout : les horaires deviendront flexibles, chacun pourra mieux aménager son temps de travail.”

JV

www.dhPbe I JEUDI 9 MARS 2017 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

Revue de Presse du CRIC, du 1er au 31 mars 2017

© S.A. IPM 2017. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.


Le Soir Jeudi 9 mars 2017

30 HAINAUT

ÂŤ On ne naĂŽt pas raciste Âť

Non aux ĂŠoliennes, oui aux panneaux CHARLEROI Une expo conçue par Thuram pour lutter contre les prĂŠjugĂŠs solaires ! LEUZE e SPW refuse l’extension du parc ĂŠolien de Tourpes mais octroie le permis Ă la SociĂŠtĂŠ flamande des eaux pour son ambitieux projet photovoltaĂŻque En Wallonie Picarde, Leuze figure dans le classement de tĂŞte des communes oĂš l’on recense le plus grand nombre d’Êoliennes, soit bientĂ´t seize. A tel point que dĂŠsormais, la saturation guette sur le plan paysager et que chaque nouveau projet ĂŠolien suscite un vent de contestation bien lĂŠgitime parmi les autochtones et les mandataires chargĂŠs de dĂŠfendre leur bien-ĂŞtre. Ce n’est donc pas vraiment une surprise si le dernier projet ĂŠolien en date, considĂŠrĂŠ comme celui de trop, vient d’être recalĂŠ par la RĂŠgion Wallonne. InitiĂŠ par EDF Luminus en partenariat avec l’intercommunale Ideta au travers de sa filiale verte Elsa, celui-ci prĂŠvoyait l’Êrection de quatre mâts supplĂŠmentaires autour du petit village de Tourpes. Craignant un surcroĂŽt de nuisances sonores et visuelles, les opposants ont pu compter sur le soutien des trois familles politiques (CDH, MR et PS) siĂŠgeant dans la citĂŠ bonnetière. ÂŤ Il ne s’agit pas de mener un combat contre l’Êolien mais l’effort Ă consentir en faveur du dĂŠveloppement durable ne doit pas toujours venir des mĂŞmes communes Âť, considère le dĂŠputĂŠbourgmestre Christian Brotcorne. A dĂŠfaut de nouvelles ĂŠoliennes, plus de 1.000 panneaux photovoltaĂŻques s’apprĂŞtent Ă fleurir, en revanche, dans la campagne leuzoise. L’enquĂŞte publique relative Ă cet autre projet susceptible de rĂŠduire les gaz Ă effet de serre tout en ĂŠtant unique en Wallonie Picarde n’a donnĂŠ lieu Ă aucune rĂŠcrimination susceptible de contrarier l’investisseur, en l’occurrence ici la SociĂŠtĂŠ flamande des eaux (Farys). Ces ĂŠquipements lui permettront de faire fonctionner les puits de captage que celle-ci exploite dans ce pĂŠrimètre gĂŠographique et dont une partie des eaux alimente les communes limitrophes par le biais de la SWDE tandis que le reste de l’or blanc est acheminĂŠ vers le nord du pays. â–

L

BRUNO DEHENEFFE

La bibliothèque de l’UT accueille l’exposition interactive conçue par l’ancien champion du monde de football, Lilian Thuram. Des activitĂŠs Ă vivre pour faire ĂŠvoluer son regard. ’est la première fois que l’expo sort de France mĂŠtropolitaine. Pour trois semaines jusqu’au 31 mars, Charleroi en accueille les modules interactifs Ă la bibliothèque de l’UniversitĂŠ du Travail. Conçu par la fondation Lilian Thuram ÂŤ Education contre le racisme Âť et l’Association Française des Petits DĂŠbrouillards (AFPD), le projet ÂŤ Etre Humain-vivre Ensemble Âť interroge les notions de diversitĂŠ, d’ÊgalitĂŠ, de prĂŠjugĂŠs et d’interculturalitĂŠ qui fondent la sociĂŠtĂŠ. L’expo s’adresse d’abord aux enfants de 8 Ă 14 ans : au fil de 12 tables d’activitĂŠs qui jalonnent un parcours ĂŠducatif et ludique d’une durĂŠe de 2h30, elle permet de questionner ses propres reprĂŠsentations de l’autre, de dĂŠconstruire les stĂŠrĂŠotypes. ÂŤ On ne naĂŽt pas raciste, indique Lilan Thuram. On le devient. Le racisme est le produit d’une culture, d’une conjonction d’idĂŠes reçues et de regards. Âť C’est un collectif de professeurs du centre ĂŠducatif communal La Garenne qui a pris contact avec l’AFPD et la Fondation, Ă l’initiative d’un conseiller pĂŠdagogique de la Ville de Charleroi. Très vite, le milieu associatif local s’est associĂŠ Ă la dĂŠmarche pour en aug-

TÉMOIGNAGE

Thuram-Trump 1-0 C’est son histoire personnelle qui a amenĂŠ Lilian Thuram Ă s’engager dans la lutte contre les inĂŠgalitĂŠs. ÂŤ J’ai senti les regards sur moi changer quand je suis arrivĂŠ Ă Paris au dĂŠbut des annĂŠes 80, explique-t-il. Je venais de Guadeloupe. J’avais 9 ans. Âť Pour lui, les discriminations raciales procèdent de la mĂŞme reprĂŠsentation mentale que certains hommes peuvent avoir des femmes. ÂŤ Ils se croient supĂŠrieurs. Je me sers de ma notoriĂŠtĂŠ pour combattre cela : c’est une continuitĂŠ de vie. Jamais une couleur de peau n’a dĂŠterminĂŠ une intelligence, une nationalitĂŠ, une langue ou une religion, observe-t-il. Quand j’entends un Donald Trump parler d’un retour Ă l’AmĂŠrique blanche, je trouve ça grotesque et ridicule. Que je sache, les AmĂŠrindiens vivaient lĂ depuis des siècles avant Christophe Colomb. Âť

C

ALB

La rencontre s'est terminĂŠe par une session de photos avec le concepteur de l’expo, Lilian Thuram. Š ALB.

menter le rayonnement : centre rÊgional d’immigration (CRIC), centre d’action laïque (CAL), centre Ener’J, collectif africain pour la diversitÊ (COCAD), plateforme de lutte contre le racisme. Selon Laure Digonnet de l’AFPD :  Deux journÊes de formation les ont prÊparÊs à accueillir les groupes scolaires, familles et adultes qui viendront la dÊcouvrir gratuitement tout au

long du mois de mars Âť. Objectif : changer les regards sur les diffĂŠrences, sortir des modèles de pensĂŠe qui affirment la race blanche comme naturellement supĂŠrieure. ÂŤ C’est en arrivant Ă Paris Ă l’âge de 9 ans que j’ai dĂŠcouvert que j’Êtais noir Âť, raconte Lilian Thuram. Recordman du nombre de sĂŠlections en ĂŠquipe nationale masculine, vainqueur avec la France de la coupe du monde

1998 et de l’euro 2000 de foot, le dÊfenseur central des bleus aurait pu mettre son expertise au service du football dont il est une icône. Mais il a choisi de combattre les discriminations.  Le monde change, constate-t-il. Le racisme a perdu du terrain par rapport à ce qu’il Êtait encore voici 20 ans. Mais il reste beaucoup de chemin à faire.  Pendant une heure, il a pris la parole à l’UT devant plus de 150 Êtudiants de la

Garenne, a rÊpondu à leurs questions.  Le sport de haut niveau m’a appris qu’il fallait toujours repousser plus loin ses limites, être en compÊtition avec soimême. Je mets cet enseignement au service d’une cause noble, fondatrice de la dÊmocratie et de la rÊpublique : l’ÊgalitÊ . ■DIDIER ALBIN Infos : Jusqu’au 31 mars – 071/53.14.90 ou 071/53.12.72

Le Soir ,09/03/2017

Le home Herset rĂŠaffectĂŠ

diagonale Le harcèlement Ă l’envers

avec les ÂŤ siffleuses Âť

THUIN Le patrimoine du site de l’abbaye d’Aulne sera valorisĂŠ l y a du changement dans l’air Il’Êglise du cĂ´tĂŠ du home Herset et de attenante. L’ancien home a ĂŠtĂŠ vidĂŠ et, dernière nouvelle, une promesse d’achat a ĂŠtĂŠ signĂŠe. ÂŤ Et les acheteurs semblent vouloir signer rapidement la suite Âť, se rĂŠjouit le bourgmestre thudinien Paul Furlan (PS). Reste maintenant Ă connaĂŽtre la suite et les transformations qui seront effectuĂŠes dans cet ancien home. On a notamment parlĂŠ d’un centre wellness. Mais rien

n’est encore fait‌ ÂŤ Nous attendons les plans pour nous montrer ce qu’ils veulent en faire Âť, ajoute le bourgmestre. Paul Furlan, en tant que bourgmestre de Thuin, fait aussi partie de la commission Herset, qui gère les biens de l’abbĂŠ Herset. ÂŤ On a demandĂŠ Ă la commission de rĂŠcupĂŠrer le carillon du clocher de l’Êglise Âť, ajoute Paul Furlan. Visiblement, de nombreux habitants y sont fortement attachĂŠs, si bien que la re

quĂŞte est revenue au conseil communal. ÂŤ Un budget de 17.000 euros est dĂŠbloquĂŠ pour le dĂŠmontage et le remontage de ce carillon Âť, explique-t-il. Mais pour les mettre oĂš ? ÂŤ Les premières propositions sont pour en replacer Ă Thuin Waibes et Ă la ville basse. Une des cloches de l’Êglise serait fendue et pourrait donc ĂŞtre changĂŠe. Âť Mais rien de prĂŠcis pour l’instant. Les choses ĂŠvoluent pas mal du cĂ´tĂŠ de l’abbaye d’Aulne. Les ruines ont ĂŠtĂŠ rachetĂŠes par la RĂŠgion wallonne. Un transfert de propriĂŠtĂŠ qui est une ĂŠtapeclĂŠ dans la consolidation des ruines et dans la valorisation touristique du site. De gros travaux sont Ă venir. Marie-Eve Van Laethem, prĂŠsidente du CPAS de Thuin, a aussi indiquĂŠ : ÂŤ Nous travaillons aujourd’hui Ă la rĂŠnovation du moulin, Ă la crĂŠation d’un parking en entrĂŠe de site sur le terrain au-dessus de la brasserie et au transfert de propriĂŠtĂŠ du reste du site vers le CPAS. Âť â– C.D.

PU_22837830/Gm-B

Les femmes se sont amusÊes à interpeller les hommes dans la rue. Les rÊactions ont ÊtÊ diverses. Š ALB.

lles avaient promis qu’elles le E feraient. Elles ont tenu parole : malgrĂŠ une pluie battante, une quarantaine de femmes ont rĂŠpondu Ă l’appel du collectif des Siffleuses ce mercredi 8 mars Ă Charleroi. Pour dĂŠnoncer le harcèlement sexuel et les agressions dont elles sont victimes chaque jour dans la rue, les participantes ont manifestĂŠ sur le temps de midi en reprenant les remarques, insultes, invitations dĂŠplacĂŠes qui sont trop souvent leur lot quotidien : ÂŤ Quel gros cul pour deux fesses Âť dans le genre graveleux, ou bien ÂŤ T’attends quelqu’un ? Âť en passant par des formules plus directes du type ÂŤ Je te ferais bien un gosse Âť. ÂŤ On en a marre ! Âť, rĂŠsume Margaux Joachim de PrĂŠsence et Actions Culturelles (PAC), cofondatrice de la plateforme des femmes de Mars Ă l’initiative de l’ÊvĂŠnement. ÂŤ Inverser la rĂŠalitĂŠ de terrain, c’Êtait l’objet de notre action ! Âť Elle n’a pas manquĂŠ de faire son effet. Sur leurs parcours

entre la ville basse et le centre culturel rĂŠgional l’Eden, les filles se sont piquĂŠes au jeu de siffler et d’apostropher des hommes : ÂŤ Tu sais que tu as de beaux yeux ? Âť, ÂŤ Hey psssst, mignon‌ Âť. Les rĂŠactions ont ĂŠtĂŠ très variables, selon l’organisatrice. ÂŤ Des messieurs l’ont pris avec le sourire, ils nous ont encouragĂŠes et ont applaudi. Par contre, d’autres se sont mis en colère, ils n’ont absolument pas compris. Âť Cette action des siffleuses constituait une première. Les filles ont bĂŠnĂŠficiĂŠ d’une escorte discrète de la police prĂŞte Ă intervenir en cas de dĂŠbordement ou d’agression. Que les choses soient claires : elles n’en resteront pas lĂ . ÂŤ Le couvert sera remis, avec l’espoir d’une mĂŠtĂŠo plus clĂŠmente la prochaine fois. Âť La silhouette d’un certain Gilles le Suisse s’Êtait faufilĂŠe dans le groupe : voilĂ qui promet une sĂŠquence dĂŠcalĂŠe dans la prochaine ĂŠmission hebdomadaire 7 Ă la Une de la RTBF‌ â–

30 du CRIC, Revue de Presse du 1er au 31 mars 2017

DIDIER ALBIN




Gilles le Suisse: droits des femmes, journée contrastée

s RTBF Publié le samedi 11 mars 2017 à 19h54 Ce mercredi 8 mars, Gilles le Suisse s’est intéressé à la journée des droits des femmes. Entre manifestations féministes engagées et événements clichés, il y en a pour tous les goûts. Cet univers contrasté l’interpelle. Pour lui, c’est censé être un jour de fête. Mais d’autres ne sont pas du même avis.


Medialog RTBF, diffusion sur la Deux le 3 et le 5 mai 2017 DĂŠbat en prĂŠsence des Femmes de Mars



Le féminisme et son combat pour l’émancipation de la femme : des différences à la convergence Si le féminisme est multiple dans ses expressions et ses combats, il est universel dans sa quête. C’est le principe qui ressort de la conférence-débat récemment organisée par le CRIC (Centre Régional d’Intégration de Charleroi) autour de la question. Avec une approche en trois axes repris dans le titre de la rencontre : « Féminisme blanc, afro-féminisme, féminisme arabe… Regards pluriels sur le féminisme ». Pour évoquer les trois volets de la problématique, trois intervenantes se sont succédées à la tribune, abordant chacune sans surprise un des pans de la thématique du jour. La première à prendre la parole a été Noura Amer, présidente de l’asbl AWSA-Be. Cette dernière est une association laïque, mixte et indépendante de toute appartenance nationale, politique ou religieuse qui milite pour la promotion des droits des femmes originaires du monde arabe, à la fois dans leur pays d’origine et dans leur pays d’accueil. Elle vise conjointement à améliorer la condition des femmes de tous les pays du monde arabe et à créer des ponts entre les différentes cultures. Ses activités sont organisées autour de deux axes : la sensibilisation à l’égalité entre les genres et aux droits des femmes, et l’amélioration de l’image de la femme arabe dans la société belge. AWSA-Be met en place de nombreuses activités qui vont de la chorale de chants arabes aux cours d’arabe moderne, en passant par des ateliers sur les droits de la femme et par les plus spectaculaires opérations « femmes au café » qui voient des groupes de femmes prendre place pacifiquement dans des établissements généralement fréquentés exclusivement par des hommes, pour y partager un moment de convivialité et s’inscrire dans un espace public dont elles sont habituellement éloignées, voire exclues. Pour Noura Amer, le féminisme arabe, relativement méconnu en Europe, a connu trois vagues. La première est ce qu’elle appelle « le féminisme invisible » qui s’est installé en sous-main dans la société du dix-neuvième siècle. Au milieu du vingtième siècle, le féminisme a connu sa deuxième phase, visible cette fois. Il s’allie alors 1


avec le nationalisme pour mener un combat en faveur des droits civiques de la femme (droit à l’éducation, au travail, etc.). Enfin, au cours des années 80-90, apparaît une nouvelle forme de féminisme arabe, marquée par le retour à un pan de féminisme musulman, islamique, qui va chercher dans les textes religieux les éléments pour appuyer ses thèses. Un projet politique et une vigilance Deuxième oratrice à s’exprimer, Pascale Maquestiau, a parlé du féminisme, sous l’angle de son association appelée « Le monde selon les femmes » pour laquelle elle travaille comme chargée de mission. Cette organisation non gouvernementale est spécialisée dans la question du genre, en lien avec la question du développement et de l’éducation permanente. Elle travaille sous forme de recherches actions centrées sur les rapports de genre et notamment les violences sexuelles, que ce soit en Belgique, en Afrique ou en Amérique latine. L’idée est de croiser les regards et les éléments d’explication pour éclairer une série de questions cruciales : pourquoi ces mécanismes de persécution des femmes qui ont des mécanismes similaires dans toutes les régions du monde ? Pourquoi cette culture du viol comme arme de guerre ? Comment déstructurer ce mécanisme du viol comme prise de pouvoir sur la femme ? Pour Pascale Maquestiau, les étapes clés du féminisme « blanc » sont constituées en trois vagues : la première portait sur l’émancipation politique et l’accès aux études. La deuxième avait trait aux matières de contraception et de maternité. La troisième enfin concernait les droits des femmes en tant que droits humains. Ces trois vagues sont jalonnées de dates-clés qui résonnent comme autant de pas en avant dans l’amélioration de la condition de la femme et, corollairement, comme autant de victoires pour le féminisme. En Belgique, cela va de l’obtention de quatre semaines de congé non rémunéré pour la travailleuse qui accouche (1885) à la loi anti-discrimination qui consacre l’égalité de traitement homme-femme (2007). Entre ces deux pôles se succèdent des étapes comme le droit de vote pour les femmes (1948), l’interdiction de licenciement pour raison de mariage ou de grossesse (1965), l’égalité parentale (1974) ou la dépénalisation de l‘avortement (1990).

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Pour l’intervenante, le féminisme est à la fois un projet politique et une vigilance qui partent de l’individu pour s’élargir à la sphère publique mondiale. Il combine les approches politiques et contre-culturelles (par exemple, sur la question des mutilations génitales), en opposition à des approches anthropologiques qui, à une certaine époque, validaient certaines pratiques (comme précisément les mutilations sexuelles) au nom du respect de la culture. Parallèlement, le projet est de développer l’auto-estime, l’estime de soi chez la femme, en faisant de l’éducation populaire le levier principal de l’intervention féministe (selon le concept de l’empowerment). Devenir des actrices de changement Troisième intervenante à prendre la parole, Maddy Tiembe a, elle, évoqué le volet africain du féminisme dans lequel elle est engagée à travers l’association AFEDE qu’elle préside. AFEDE (pour Action des FEmmes pour le DEveloppement) est une association qui lutte contre les violences faites aux femmes et, en particulier, contre le viol utilisé comme arme de guerre au Kivu et dans l’Est de la RDC (République démocratique du Congo). L’idée est de venir en aide aux femmes victimes de ces violences sexuelles, en luttant pour qu’elles recouvrent leur dignité et leur intégrité. Mais, au-delà de cette aide, il s’agit aussi de développer des moyens pour que les femmes deviennent des actrices de changement et de développement au sein de leur communauté, de leur région ou de leur nation. Le constat tragique est que, dans certaines régions du globe et, notamment, en Afrique, la femme est en première ligne des victimes dans les zones de guerre. Dans ces régions, comme dans l’Est de la RDC, le statut de la femme qui est déjà précaire n’existe plus. Ce phénomène est dû, au départ, au poids de la culture et de la tradition et à l’emprise des chefs coutumiers. Le statut de la femme déjà compliqué en temps de paix devient carrément dramatique en zone de guerre, quand les combattants usent des exactions sur les femmes pour faire régner la terreur. L’AFEDE mène donc des actions concrètes sur le terrain (notamment au niveau de la scolarisation des enfants nés du viol) et des actions de sensibilisation hors des frontières. Des convergences évidentes 3


Quelles passerelles peuvent être tissées entre les différents féminismes ? Les trois intervenantes se sont accordées pour souligner les convergences évidentes existant entre leurs actions. Celles-ci peuvent se regrouper sur deux axes : l’émancipation des femmes et son versant négatif, la lutte contre les oppressions des femmes. Quid, dès lors, de l’avenir dans le domaine ? Comme le soulignait Noura Amer : « Il faut créer une dynamique sur base des convergences mais il ne faut pas avoir peur des différences. On peut, par exemple, interroger le voile. Sur ce plan, on peut être contre le port du voile, mais on ne peut pas être contre les femmes voilées. Et le cas est vrai aussi pour la prostitution. Il faut trouver un terrain commun où chacun est respecté dans son individualité. » Un point de vue partagé par Maddy Tiembe : « Le message d’émancipation de la femme en Afrique a toujours émané de la diaspora. Cela a créé l’impression au pays que les porteurs de l’idée voulaient prendre le pouvoir, ce qui n’a évidemment jamais été le cas. Il faut continuer à créer la solidarité à partir des femmes de là-bas. » Les trois points de vue complémentaires s’accordent donc, au final, sur le principe que le féminisme doit, en premier lieu, porter un système de justice mondiale. Dominique Watrin

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Vers l'Avenir, ĂŠdition Sambre et Meuse 08/03/2017

Revue de Presse du CRIC, du 1er au 31 mars 2017


INFO Régionslv

Charleroi: le Conseil Consultatif de l'Egalité Femmes­ Hommes obtient des résultats

(#) Anne Cattiez, le présidente du Conseil Consultatifà gauche de l'échevin de ]'Egalité des chances, Mohamed Fekrioui - © rtbf.be - Céline Biourge

Céline Biourge, Daniel Barbieux 0 Publié le mercredi 08 mars 2017 à 16h28

La journée internationale des droits des femmes de ce mercredi 8 mars est l'occasion de rappeler qu'il existe à Charleroi un Conseil consultatif de l'Égalité Femmes­ Hommes. Il a vu le jour il y a 10 ans et il s'agit d'un outil au service de tous les citoyens: hommes comme femmes. Ce Conseil consultatif réunit une quinzaine d'associations. Des associations constituées essentiellement de femmes de la région de Charleroi qui font le lien entre la réalité du terrain et le politique. Mais, évidemment, il faut d'abord décider des priorités. C'est ce qu'elles font lors de la quinzaine de réunions qu'elles mettent sur pied chaque année. Et ce n'est qu'après qu'elles remettent un avis ai collège communal.

"Un travail de fourmi"


Pour Anne Cattiez, la présidente de ce Conseil consultatif, "les politiques n'ont pas nécessairement conscience que les mesures qu'ils prennent_, qui sont souvent des mesures neutres) ne sont pas nécessairement égalitaires pour les femmes et qu'une série de petits projets ou d'actions qui sont menées sur la ville ont des conséquences parfois négatives pour les femmes."

Alors, ce conseil ne peut pas forcer les politiques à suivre son avis et c'est loin d'être évident. Anne Cattiez ajoute: "Ce n'est pas toujours facile et simple pour les associations de terrain de comprendre qu'un avis peut être entendu ou pas par le politique) ou peut-être entendu dans cinq ans. On ne sait pas. Donc c'est un travail de fourmi où il faut toujours revenir en réunion avec les problématiques de terrain que les femmes ont rencontré. En sachant bien que) peut-être) nous ne serons pas entendues."

Il y a quand même des résultats: si, depuis septembre dernier, la garderie est gratuite dans toutes les écoles de la Ville de Charleroi, c'est grâce à ce comité de concertation.


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Faut-il faire taire les mascu

D.R.

Non Yvon Dallaire Psychologue et auteur.

Le colloque “Regards croisés sur la violence conjugale” qui devait se tenir fin novembre à Charleroi a été postposé sine die sous la pression de groupes qui ont violemment réagi à votre présence comme auteur du livre “Homme et fier de l’être”, qui dénonce les préjugés envers les hommes. Quelle est votre thèse ? Pourquoi est­ce si facile de dire qu’il faut être deux pour se disputer, et si difficile de compren­ dre que cela puisse être la même chose dans le cas de la violence conjugale? Pourquoi toujours ac­ cuser l’homme d’être le coupable et la femme, la victime? Ma thèse est que l’action ou les dires de l’un amène les actions ou dires de l’autre, jusqu’à des actes de plus en plus regrettables. En bon français: une escalade dont chacun est responsa­ ble à 100%. Considérez-vous que l’annulation de ce colloque est une atteinte à la liberté d’expression? Oui, parce que des gens ne partageant pas le point de vue de la majorité sur la violence conjugale (le préjugé de la femme toujours victime d’un homme toujours violent) n’ont pas pu s’exprimer sur un autre point de vue, celui de la femme vio­ lente et de l’homme victime. Nous n’avons pas pu débattre de la question de savoir si, derrière le problème de la violence conjugale, il n’y a pas, surtout, le processus complexe de la rencontre de deux souffrances. Comment ont réagi les deux psychologues, organisatrices de l’événement ? Je leur avais proposé de me retirer du colloque pour leur permettre de le tenir, étant donné que j’étais le principal bouc émissaire. Elles ont refusé. Des faits similaires vous sont-ils déjà arrivés ? Oui, à plusieurs reprises, surtout au Québec et en Belgique. Des organisations ont décommandé des conférences après avoir été menacées. Vous prenez le contre-pied de certains discours féministes qui, selon vous, “accusent les hommes d’être responsables de tout ce qui ne va pas sur la planète”. Assumez-vous toujours ces propos sans restriction ? Il y a eu évolution depuis la première édition de

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 Pourquoi est-ce facile de dire qu’il faut être deux pour se disputer, et si difficile d’admettre qu’il puisse en être de même en matière de violence conjugale? Les cas de violence faite aux hommes par les femmes sont tabous. Ce qui empêche toute politique d’aide.

mon livre en 2001. Les réactions à la 2e édition ont été beaucoup moins virulentes et visibles. La principale manifestation de cette évolution se trouve dans le fait que de plus en plus de jeunes femmes se défendent d’être féministes parce, di­ sent­elles, elles aiment les hommes. Tout ce qui peut améliorer la condition féminine et mascu­ line ne peut qu’améliorer la condition des deux. Pensez-vous avoir été mal compris ? Oui, j’ai été très mal compris ou délibérément mal interprété, quand je vois les phrases qu’ils et elles ont sorties de leur contexte pour leur faire dire le contraire de ma pensée. Mon message est très simple et repose sur des centaines d’études scientifiques a­idéologiques et a­politiques faites par des équipes de chercheurs des deux sexes de­ puis les années 1970 : en dehors de situations conjugales où un seul des deux partenaires est violent (ou manipulateur pervers) et l’autre es­ sentiellement victime, les études ont démontré que dans 50 à 70 % des cas, si l’un est violent (ver­ balement ou physiquement), l’autre l’est tout autant et l’initiateur est autant la femme que l’homme. Le tabou qui entoure les cas où c’est la femme qui est violente et l’homme, la victime, empêche nos gouvernements et nos institutions de prendre en charge ces femmes au comporte­ ment violent et de les aider. Les seules institu­ tions que nos gouvernements subventionnent sont celles qui viennent en aide aux hommes vio­ lents. En matière de violence conjugale, vous reconnaissez tout de même qu’il y a plus de femmes battues que d’hommes ? Tout dépend de la définition de la violence conju­ gale et surtout de sa gravité. Oui, il y a au moins trois fois plus de femmes tuées par leur parte­ naire que l’inverse, mais en dehors des meurtres, il y a parité entre les sexes concernant la violence physique. Mon objectif et l’objectif des organisa­ trices du colloque est et restera de pouvoir mieux intervenir auprès des hommes et des femmes aux prises avec la violence conjugale. Entretien : Monique Baus

Définition

Qu’est-ce que le “masculinisme” ? Le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française évoque le terme comme désignant “un mouvement qui se préoccupe de la condition masculine”. D’autres définitions évoquent plutôt une forme d’antiféminisme (comme JeanRaphaël Bourge dans son livre “SOS Papa et autres masculinistes : l’antiféminisme comme raison d’être”).

La Libre Belgique - jeudi 21 septembre 2017

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linistes ?

Le contexte En tant que service d’aide aux détenus et aux justiciables, l’ORSEspace libre comptait organiser, en novembre, un colloque sur les violences conjugales. L’événement est annulé suite au tollé causé par la participation d’Yvon Dallaire, masculiniste très contesté.

 Les propos des masculinistes, comme le psychologue Yvon Dallaire, vont audelà de la liberté d’expression. Ils franchissent la ligne rouge, en suggérant qu’il y a une responsabilité partagée entre les auteurs et les victimes des violences faites aux femmes.

TWITTER

Oui Christiane Houthoofdt Responsable régionale de l’association Vie féminine (Charleroi-Thuin).

SHUTTERSTOCK

Un colloque sur la violence conjugale, initialement prévu fin novembre à Charleroi, a été postposé sine die par ses organisateurs, en raison d’une levée de boucliers des mouvements féministes face à l’invitation du psychologue canadien Yvon Dallaire. Qu’en pensez-vous ? Si je me mets à la place des femmes victimes de violences, honnêtement, je pense que c’est une bonne chose. Laisser s’exprimer M. Dallaire, l’un des grands penseurs de ce qu’on appelle au Canada le “masculinisme”, viendrait renforcer une vision stéréotypée, et encore trop souvent partagée, des violences faites aux femmes – la vision d’une res­ ponsabilité partagée entre les auteurs et les victi­ mes de ces violences.

“Inviter Yvon Dallaire à Charleroi, c’est prendre le risque de détricoter le travail mené sur le terrain par les associations.” Anne Cattiez

Présidente du Conseil consultatif Egalité femmes hommes de la ville de Charleroi.

Le discours de M. Dallaire est-il donc inaudible ? Je travaille dans une association qui s’appelle Vie Féminine. On vient de réaliser une étude à partir des témoignages de plus de 400 jeunes femmes. Il apparaît qu’elles ont pratiquement toutes subi ce qu’on appelle le sexisme ordinaire. Dans la rue, dans les transports en communs, dans les clubs sportifs, etc., elles ont été victimes de propos ordu­ riers, d’insultes, de frottements inappropriés, de photos prises à leur insu, quand ce n’est pas de viols et de violences physiques. A cet égard, il n’est pas tolérable d’envisager, comme le suggère M. Dallaire, une espèce de symétrie entre les auteurs et les victimes des faits, au point qu’on se demanderait si finalement ce ne serait pas les victi­ mes qui provoqueraient en quelque sorte leur agresseur. Non, c’est juste insupportable. On ne peut pas reporter la responsabilité des violences faites aux femmes sur les victimes. Et il n’est pas non plus question d’envisager ces actes unique­ ment sous un angle psychologique. Quand il y a violences conjugales, ce n’est pas simplement un problème d’ajustement dans un couple. Vous, comment envisagez-vous ces violences ? On sait que c’est le résultat d’un système de domi­ nation. Il y a d’une part quelqu’un qui veut pren­ dre le pouvoir et de l’autre quelqu’un qui se voit déposséder de sa liberté, de son corps et de son es­ prit. Et il se fait que c’est très majoritairement des

hommes qui étendent leur emprise sur les fem­ mes, jusqu’à dépasser les limites. Pourquoi ? Parce que la société connaît toujours une dimension pa­ triarcale. Une dimension alimentée par certaines publicités, certains discours, certains modes d’or­ ganisation du monde du travail et de la famille… Ne peut-on pas organiser de débats à ce sujet avec des personnes comme M. Dallaire ? Que faites-vous de la liberté d’expression ? En l’occurrence, nous ne sommes pas dans un dé­ bat contradictoire. Pour le comprendre, on peut dresser un parallèle entre le racisme et les violen­ ces faites aux femmes, qui relèvent d’un même système de domination. Aujourd’hui, personne ne penserait à organiser un débat autour de l’identité et de l’intégration en invitant une personne notoi­ rement raciste. Concernant ces sujets, il y a des li­ mites qu’on ne franchit pas, et qui sont d’ailleurs inscrites dans la loi. Mais ces mêmes limites, on les franchit allègrement quand il s’agit des problèmes de sexisme ou de violences faites aux femmes. Les propos de M. Dallaire vont au­delà de la liberté d’expression, on franchit la ligne rouge – le cordon sanitaire qui existe déjà autour du racisme. On ne peut pas suggérer qu’il y a une égale souffrance de l’auteur et de la victime, ni insinuer que la victime est aussi responsable. Ce type de réflexions nous ramène en arrière. En 2016, la Belgique a ratifié la Convention d’Istanbul, un texte du Conseil de l’Europe, qui vise à prévenir et à lutter contre les violences faites aux femmes, en plaçant au centre de ses objectifs les droits des victimes. Que faut-il faire pour enrayer la violence faite aux femmes ? Il faut envisager la question avec une lecture gen­ rée. Les violences faites aux femmes ne concernent pas l’une ou l’autre personne qui péterait les plombs. C’est un problème structurel, ces violen­ ces se situent dans un continuum qui va de la pu­ blicité sexiste, aux insultes dans la rue, jusqu’aux agressions et aux viols. Avec toujours le même mé­ canisme à l’œuvre : le mécanisme de domination.

Entretien : Baptiste Erpicum jeudi 21 septembre 2017 - La Libre Belgique

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Monsieur le Secrétaire d'Etat Francken se sent pousser du zèle - Belgique - LeVif.be

Carte blanche Opinion 07/03/17 à 10:22 ­ Mise à jour à 10:21 Monsieur le Secrétaire d'Etat Francken se sent pousser du zèle Le 31 mars 2016, le Secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration Theo Francken annonçait sur Twitter,le dépôt d'un projet de loi subordonnant l'octroi d'un droit de séjour à la signature d'une déclaration d'intégration, à grands coups de phrases­choc comme "Wie niet integreert, moet terug". Soit "Celui qui ne s'intègre pas, doit partir".

Jan Jambon et Theo Francken © Belga Après d'intenses débats à la Chambre et un remaniement du texte suite à l'avis du Conseil d'Etat, le texte a été voté le 24 novembre 2016 et publié au Moniteur Belge du 16 janvier 2017. Un pas a été franchi: le lien entre séjour et intégration est désormais établi. Dorénavant, l'étranger qui introduit une demande de titre de séjour de plus de trois mois est informé du fait que ses efforts d'intégration seront contrôlés et signe une déclaration par laquelle il indique comprendre les valeurs et les normes fondamentales de la société et qu'il agira en conformité avec celles­ci. La déclaration devra être signée par l'étranger et transmise avec sa demande, sous peine d'irrecevabilité de celle­ci. Ensuite, pour obtenir le premier renouvellement de son titre de séjour, l'étranger devra apporter la preuve qu'il est prêt à s'intégrer dans la société. http://www.levif.be/actualite/belgique/monsieur-le-secretaire-d-etat-francken-se-sent-pousser-du-zele/article-opinion-624687.html


07/03/2017

Monsieur le Secrétaire d'Etat Francken se sent pousser du zèle - Belgique - LeVif.be

Enfin, dans les quatre années suivantes, l'Office des Etrangers pourra mettre fin au séjour s'il constate que l'étranger n'a pas fourni d'efforts raisonnables d'intégration. Les critères retenus par la loi sont en particulier (comprenez: notamment) : -suivre un cours d'intégration -travailler comme salarié, indépendant ou fonctionnaire -produire un diplôme, un certificat ou une preuve d'inscription scolaire - suivre une formation professionnelle reconnue - connaître la langue du lieu d'inscription - avoir un passé judiciaire irréprochable - participer activement à la vie associative. Il sera également tenu compte de la nature et de la solidité des liens familiaux, de la durée du séjour et de l'existence d'attaches familiales, culturelles ou sociales avec le pays d'origine. Pour des raisons de répartition de compétences, la déclaration n'entrera en vigueur qu'après concertation avec les Régions et Communautés, puisque son contenu doit être déterminé dans un accord de coopération conclu entre l'Etat Fédéral et les Régions. Par contre, le contrôle de l'intégration et la possibilité de mettre fin au droit de séjour si les efforts d'intégration sont jugés insuffisants par l'Office des Etrangers sont bel et bien entrés en vigueur ce 26 janvier. Cette réforme interpelle à plus d'un titre les membres des 8 Centres Régionaux d'Intégration wallons qui oeuvrent au quotidien à l'intégration des personnes étrangères. Parce que l'intégration est une compétence régionale: les parcours mis en place par les 3 régions sont-ils jugés insuffisants? De quel droit l'Etat Fédéral peut-il ajouter une condition aux parcours déjà mis en place et juger le travail des régions? Ce parcours d'intégration est, chiffres à l'appui, très majoritairement suivi dans la toute la Wallonie par les primo arrivants, que ce soit sur base obligatoire ou volontaire. Pourquoi le Gouvernement fédéral via son Secrétaire d'Etat Francken, tient-il à supplanter la Wallonie sur un sujet aussi précis et délicat que l'intégration des populations étrangères ? Pourquoi ne pas avoir proposé et signé un accord de coopération préalable, clair, précis et complet comprenant les modalités, le processus et les critères ? Dès qu'il s'agit de restreindre les droits des étrangers et de stigmatiser des communautés entières parfois même en ne respectant pas les lois, Monsieur le Secrétaire d'Etat Francken ne respecte aucune frontière, terme pourtant qu'il chérit lorsqu'il s'agit des demandeurs d'asile. A propos de permis, lui se croit tout permis contrairement au permis de séjour des réfugiés. Non content de se prendre pour le Ministre de l'Intégration en Wallonie dans le dossier qui nous occupe, ne vient-il pas de déposer un projet de loi sanctionnant les avocats "coupables d'abus de procédure en matière de droit des étrangers"? Comme cela été relevé dans les travaux parlementaires, les dispositifs d'intégration risquent de devenir un outil de gestion du séjour plutôt qu'un outil d'émancipation. http://www.levif.be/actualite/belgique/monsieur-le-secretaire-d-etat-francken-se-sent-pousser-du-zele/article-opinion-624687.html

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Monsieur le Secrétaire d'Etat Francken se sent pousser du zèle - Belgique - LeVif.be

Interrogé à la Chambre à ce sujet, Monsieur Francken a répondu sans ambages et non sans une certaine ironie: "L'octroi de moyens supplémentaires aux entités fédérées n'est nullement à l'ordre du jour. Faut-il accorder un budget parce qu'un accord de coopération doit être conclu sur le contenu de la déclaration des primo-arrivants?" Parce que l'intégration n'est pas une action à sens unique dans laquelle le seul effort doit venir de la personne étrangère avec des sanctions à la clé, mais un processus réciproque impliquant aussi des efforts de la société d'accueil, Parce que tout en prétendant vouloir intégrer, Monsieur Francken (et le gouvernement) avec sa méthode de communication sensationnaliste, ne fait que stigmatiser, Parce que le Secrétaire d'Etat part du présupposé (du préjugé!) que l'immigration est une menace, que les étrangers n'ont pas les mêmes valeurs que les Belges et ne veulent pas spontanément s'intégrer...ce qui est largement démenti au quotidien par les 8 Centres régionaux et tous leurs partenaires, Les Centres régionaux considèrent que cette mesure Accentue l'arbitraire de l'Office des Etrangers, Instrumentalise le parcours d'intégration, Nie sans nuance les difficultés d'accueil, de structure d'intégration et d'emploi présentes en Wallonie, Fait peser la charge de l'intégration et du séjour exclusivement sur les populations étrangères, Élude les réalités que sont les discriminations pourtant largement démontrées, Minimise voire ridiculise les efforts de la Wallonie, certes encore insuffisants mais réels en matière d'intégration, Méprise le travail associatif de terrain Et comme à l'habitude place l'ETRANGER en position de bouc émissaire sans nuance, ni respect des importants efforts quotidiens réalisés par ces milliers de primo arrivants pour devenir et rester nos concitoyens. Il est à nouveau permis de s'interroger sur les motivations réelles de pareille mesure qui sous couvert de volonté d'intégrer cache mal une logique politicienne, démagogique, voire populiste. Les 8 Centres Régionaux d'Intégration de Wallonie: pour le Centre Régional d'Intégration du Brabant Wallon (CRIBW), son directeur, Patrick Montjoie pour le Centre Régional d'Intégration de Charleroi (CRIC), son directeur, Thierry Tournoy pour le Centre Régional d'Intégration de la province de Luxembourg (CRILUX), son directeur, Nicolas Contor pour le Centre Régional d'Action Interculturelle de la Région du Centre (CeRAIC), sa directrice, Micheline Liebin pour le Centre interculturel de Mons et du Borinage(CIMB), sa directrice, Piera Micciche pour le Centre d'action interculturelle de la province de Namur (CAI), sa directrice, Benoite Dessicy pour le Centre Régional d'Intégration des Personnes Étrangères ou d'origine étrangère de Liège http://www.levif.be/actualite/belgique/monsieur-le-secretaire-d-etat-francken-se-sent-pousser-du-zele/article-opinion-624687.html

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Monsieur le Secrétaire d'Etat Francken se sent pousser du zèle - Belgique - LeVif.be

pour le Centre Régional d'Intégration des Personnes Étrangères ou d'origine étrangère de Liège (Cripel), son directeur, Régis Simon pour le Centre Régional de Verviers pour l'Intégration des personnes étrangères ou d'origine étrangère (CRVI), son directeur, Farid Nagui, son directeur adjoint, Daniel Martin

Carte Blanche

http://www.levif.be/actualite/belgique/monsieur-le-secretaire-d-etat-francken-se-sent-pousser-du-zele/article-opinion-624687.html

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CHARLEROI

PRÈS DE CHEZ VOUS FARCIENNES

S’ASSOCIENT nonce animée pour la culture. En effet, le centre culturel et la commune ont décidé de s’associer. Cela se matérialisera au travers de Mon Quartier, Ma Culture, un label spécialement dédié à ce rapprochement. “L’accès à la culture des couches les plus défavorisées de la population est un vrai défi à Farciennes” confie Benjamin Scandella (PS), échevin de la culture. “Il demeure entravé par de nombreux obstacles : déficit d’éducation, a priori de classe, mobilité faible, limites budgétaires.” À partir de cette réflexion, la commune a donc décidé de

permettre à chaque citoyen d’accéder à la culture. “C’est dans cette optique que la commune de Farciennes et le centre culturel ont décidé de s’associer pour que la culture se déplace au plus près des habitants” confie le bourgmestre Hugues Bayet (PS). Lors du conseil communal de ce jeudi, le projet a été entériné. La convention entre les deux parties va donc être signée. “Il s’agit pour la commune et le centre culturel d’organiser conjointement des spectacles et autres manifestations dans les salles communales ou sur l’espace public pour toucher des habitants dans tous les quartiers de Farcien-

AUJOURD’HUI, Farciennes dispose de nombreuses infrastructures dans les différents quartiers de l’entité. Il s’agit donc d’une réelle opportunité pour que ces lieux hébergent des activités culturelles. “Le centre culturel, en plein renouveau, est apte à proposer une large variété d’activités et spectacles de qualité. L’infrastructure dont il dispose sur le Grand’Place est appréciable mais présente des limites qui empêchent l’organisation de certains spectacles. Le récent spectacle de Sam Touzani a été donné dans la salle des fêtes de la rue ClémentDaix avec un succès notable”, termine Benjamin Scandella.

M.Co.

CHARLEROI

Lutte contre le racisme à la gare

nes et animer ceux-ci”, ajoute le bourgmestre. Étant donné qu’il s’agit d’une organisation conjointe, le centre culturel ne se verra réclamer aucun coût de location ou autre frais.

Dans le cadre de la journée de lutte contre le racisme (21 mars), Unia s’est unie au centre Ener’J, à plusieurs Maisons de Jeunes de la région et au Cric pour organiser un Gare aux Jeunes aujourd’hui de 14 à 20 h, à Charleroi-Sud. Au programme : atelier artistique sur l’esplanade, un micro-trottoir où chacun peut s’exprimer pendant une minute (hashtag : #DonneMoi1Minute), un mur d’expression pour ceux qui sont plus à l’aise par écrit, une exposition d’œuvres réalisées par la MJ de Marcinelle et plusieurs stands d’information sur l’égalité des chances et la non-discrimination. Gare aux Jeunes est une activité qui revient tous les ans, pour établir et maintenir les égalités. JVK REPORTERS

Commune et culture A La rentrée de septembre s’an-

FLEURU

La Dernière Heure, 31/03/2017

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: Les jeunes seront à Charleroi-Sud cet après-midi.

LE PROJET

Revue de presse du CRIC Du 1er au 31 mars 2017 CHÂTELET Un conseil communal pour les 14-18 ans

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L’idée avait germé lors d’un conseil communal : au vu du succès rencontré par le conseil des enfants, pourquoi ne pas prolonger la réflexion aux adolescents ? Le concept poursuit sa route et l’idée est à l’étude. “Un conseil des jeunes (NdlR : âgés de 14 à 18 ans) pour septembre 2017 ? C’est en cours”, prévient l’administration, dans un communiqué. “Après le succès du conseil des enfants, la ville de Châtelet persiste et signe dans la responsabilisation des adultes de demain. Alors que la plupart des communes du grand Charleroi ont abandonné ce conseil, l’entité le remet au goût du jour avec le soutien de l’AMO Mikado.” M.Co.

A54 : LUTTRE Basculement de circulation reporté

: La culture doit être accessible à tous, y compris aux plus jeunes. © D.R.

Il devait se faire le 3 avril entre la sortie et l’accès de Luttre, mais la SOFICO a prévenu que ça ne se ferait qu’à partir du vendredi 7 en fin de journée, après les heures de pointe. À noter que les bretelles de Luttre seront fermées durant ce laps de temps pour les besoins du chantier. Le week-end du 8 et 9 avril, risque de bouchons à nouveau, puisqu’une bande sera soustraite en direction de Charleroi. Bonne nouvelle pour les bouchons malgré tout, la circulation devrait se fluidifier pour toute la durée des travaux, puisqu’à part un week-end ou l’autre, il y aura bien deux bandes de circulation maintenues dans chaque direction. JVK

ERQUELINNES

MARCHIENNE

À Erquelinnes, le week-end dernier était consacré à l’opération Be WAPP (Wallonie Plus Propre). Le CDH local n’a pas manqué de souligner sa satisfaction. “Ce fut une excellente année et un vif succès”, mentionne le CDH d’Erquelinnes, sur les réseaux sociaux. “Merci à tous les participants : les particuliers, le conseil communal des enfants, les trois Patros, les ouvriers communaux, les conseillers IC, les membres du Lion’s Club, les membres de la marche Saint-Christophe, etc. Les rues étaient plus propres que l’année passée… ce qui nous a permis de ratisser plus de rues.”

La CGSP a lancé un préavis pour deux jours de grève, jeudi et vendredi, pour protester : ils veulent un respect des conventions sectorielles et donc le retrait de l’arrêté supprimant les services continus. Ils veulent aussi un début de négociations autour de la réduction du temps de travail et la revalorisation des carrières niveau B, qui sont moins bien loties, et de loin d’après eux, que les niveaux A. Hier, les voies d’eau étaient bloquées, notamment l’écluse de Marchienne, dans le but de paralyser la Wallonie et de se faire entendre. Aux dernières informations, des négociations étaient prévues pour éviter de bloquer aussi les aéroports aujourd’hui, mais le préavis de grève est là si besoin.

M.Co.

: Un week-end fructueux.

JVK

D.R. (CORNET)

Les voies d’eau bloquées par les syndicats

D.R.

Une réussite pour l’opération Be WAPP

: L’écluse de Marchienne était bloquée hier.

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© S.A. IPM 2017. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

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CHARLEROI- Gare aux jeunes: Donne-moi une minute... (31/03/2017) Rendez-vous en Gare de Charleroi-Sud ce 31 mars de 14h à 20h pour une action de sensibilisation dans le cadre d'un Gare aux Jeunes#DonneMoi1 Minute. Chaque année, Unia organise des activités autour de la journée internationale de lutte contre le racisme (21 mars). Cette année, Unia lance une campagne avec comme fil conducteur le hashtag #DonneMoi1 Minute. Donne-moi une minute pour... me présenter, te dire qui je suis, t'écouter etc. Donne-moi une minute... en chantant, dansant, slamant, filmant, jouant etc. Le #DonneMoi1 Minute permet de s'exprimer et de relayer sur les réseaux sociaux. À Charleroi, Unia s'associe au Centre Ener'J, à plusieurs Maisons de Jeunes de la région et au CRIC pour organiser un Gare aux Jeunes le 31 mars de 14h à 20h. Au programme: - Un atelier artistique sur !'Esplanade de la Gare; - Un « micro-trottoir», où chacun peut s'exprimer pendant 1 minute sur la question du racisme ; - Un mur d'expression , pour prendre le temps de s'exprimer aussi par écrit ; - Une exposition d'œuvres réalisées par la Maison des Jeunes de Marcinelle; - Des stands d'information de partenaires sur l'égalité des chances et la non-discrimination. Où? En Gare de Charleroi-Sud Quand? Le 31 mars de 14h à 20h

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Vers l'Avenir, 21/09/2017

Revue de presse du CRIC, du 1er au 30 septembre 2017


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Ma grand-mère, cette jeune polonaise morte à Auschwitz : quand l’histoire rappelle la nécessité de l’accueil et de la vigilance Le passé constitue toujours un formidable élément d’éclairage pour comprendre l’histoire en marche. À l’heure où la crise de l’arrivée des migrants, et surtout de leur accueil, ainsi que toutes les formes de rejet de l’autre et de la différence, prennent de plus en plus d’ampleur et de consistance en Europe, le CRIC (Centre Régional d’Intégration de Charleroi) a choisi de mettre à l’honneur une plongée dans un passé pas si lointain pour prôner a contrario les valeurs de tolérance et d’intégration. C’est dans ce contexte qu’il a accueilli récemment dans ses locaux un exposé de Dominique Delescaille, journaliste et auteure d’un ouvrage intitulé « Ma grand-mère, cette jeune polonaise morte à Auschwitz », paru aux Éditions Jourdan. L’histoire contée par Dominique Delescaille est d’abord celle d’un parcours personnel, authentique et tout à fait atypique. Celui de sa propre mère, d’abord nommée Liliane Demeuter qui découvre, six ans après la fin de la seconde guerre mondiale, en 1951, en allant chercher sa première carte d’identité à l’administration, qu’elle s’appelle en réalité Louise Lewkowitz. Pour la jeune fille qui vit paisiblement dans un univers familial bienveillant, en banlieue de Charleroi, c’est le séisme. On lui annonce alors que sa mère est morte à Auschwitz et qu’elle ne viendra jamais la rechercher. Une mère sans visage pour une enfant sans réelle identité jusqu’à ce qu’un jour… Un nom, un visage Immergée dans ces racines aux contours douloureux, la fille de Louise Lewkowitz, la journaliste Dominique Delescaille, prend un jour connaissance, au hasard d’un reportage de la RTBF, de l’opération « Rendez-leur un visage » qui propose l’accès à des documents inaccessibles depuis cinquante ans pour rendre hommage aux déportés de Belgique. Nous sommes en 2006. La journaliste prend contact sans délai avec une responsable de l’opération, en lui fournissant un nom et un prénom, ceux de sa grand-mère. Et aussitôt, la nouvelle inattendue et inespérée tombe : les

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documents accessibles recèlent une photo de famille datée de 1942 sur laquelle grands-parents et arrière-grands-parents de l’auteure prennent la pause. À 68 ans, la mère de Dominique Delescaille peut enfin mettre un visage sur le nom de sa mère. Sur le seul document iconographique disponible, la grand-mère pose aux côtés de ses parents. Elle a dix-sept ans. La « jeune polonaise morte à Auschwitz » s’appelait Regina Lewkowitz. Elle n’a jamais abandonné sa fille. Elle avait 14 ans au moment de la naissance de la petite Louise. Elle vivait en Belgique où elle était fichée dès 16 ans. Elle a été déportée en 1942, dans le troisième convoi pour Auschwitz, au départ d’une simple convocation. Elle y perdra la vie comme des centaines de milliers d’autres victimes du nazisme. Elle est une des 28.000 juifs déportés de Belgique. Un support de témoignage Pour Louise Lewkowitz, la découverte de cette mère est à la fois un choc et un soulagement. Sa première réaction devant la physionomie de la jeune femme campée sur une photo jaunie est spontanée : « On dirait ma sœur. » Puis, la surprise fait place à une forme d’apaisement. « Je sais enfin d‘où je viens », avoue-t-elle à sa fille. Une fille qui entame aussitôt la rédaction d’un livre contant l’histoire de cette quête inespérée d’une mère inconnue. La rédaction de l’ouvrage démarre dès 2007, s’interrompt puis reprend pour se terminer une dizaine d’années plus tard. Décédée il y a trois ans, Louise Lewkowitz n’aura pu lire que les trois-quarts du livre de sa fille. Son soulagement de découvrir ses racines aura été tel qu’elle aura arrêté immédiatement les antidépresseurs qu’elle prenait depuis des années. Pour Dominique Delescaille, le livre est devenu aujourd’hui un support de témoignage. Si l’enquête se lit comme un roman policier, l’ouvrage est aussi une plongée dans un pan d’histoire, dans le passé de la Belgique et du grand Charleroi, avec des chapitres consacrés aux juifs à Charleroi, au rexisme, etc. L’auteure a choisi aujourd’hui de parler, de parcourir les écoles, les associations et les lieux d’animation pour rappeler à la fois un destin individuel douloureux, une histoire collective dramatique et les leçons qu’il faut en retenir pour le présent. Avec, en filigrane, comme but ultime, l’espoir que la médiatisation de son livre ouvre à

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d’autres familles les portes de leur histoire. Qu’il leur donne la force de reconstruire leur passé… Dominique Watrin

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30/10/2017

Montigny-le-Tilleul: synergie inédite entre CPAS et CRIC - Édition digitale de Charleroi

PAR E.MATHIEU | CHARLEROI T E SA REGION | PUBLIÉ LE 26/10/2017 À 19:03

Montigny-le-Tilleul: syner gie inédite entr e CPAS et CRIC

M-H Knoops, Bernard Antoine, Benoît Goens, Mohamed Fekrioui et Thierry Tournoy à la signature

Le protocole d’accord signé hier entre le CPAS de Montigny-le-Tilleul et le Centre Régional d’Intégration de Charleroi (CRIC) est unique et inédit en Wallonie. Mais il devrait rapidement faire des émules. En effet il permet de mutualiser les effectifs et les moyens financiers consacrés à l’accompagnement des étrangers primo-arrivants dans leur parcours d’intégration. Comme il combine les deux procédures mises en place par le Fédéral et la Région wallonne, il va simplifier les procédures administratives pour les bénéficiaires.

Actuellement, les personnes étrangères qui bénéficient du revenu d’intégration sociale alloué par le CPAS doivent se soumettre à deux processus d’insertion en parallèle : le Projet individualisé d’intégration sociale (PIIS) mis en place par le Fédéral et de Parcours d’intégration des primo-arrivants instauré par la Région wallonne. Ces deux processus prévoient des sanctions (suspension ou suppression définitive de l’aide financière du CPAS) si le bénéficiaire ne respecte pas les modalités de son contrat d’insertion.

Economies et efficacité Or, certaines phases de ces procédures faisaient doublon ou se contredisaient. D’où l’idée de travailler en collaboration et d’établir ce protocole d’intégration commun au CPAS de Montigny-le-Tilleul et du CRIC. Il a fallu 1 an et demi de travail à Bernard Antoine, le directeur général du CPAS de Montigny et à Thierry Tournoy, le directeur du CRIC pour le rédiger. « Il nous semblait opportun de mutualiser nos moyens http://www.lanouvellegazette.be/145082/article/2017-10-26/montigny-le-tilleul-synergie-inedite-entre-cpas-et-cric

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30/10/2017

Montigny-le-Tilleul: synergie inédite entre CPAS et CRIC - Édition digitale de Charleroi

financiers et nos effectifs pour offrir un encadrement efficace et respectueux de ces réfugiés qui sont des personnes particulièrement fragiles », souligne Benoît Goens, le président du CPAS de Montigny qui consacre 1,5 temps plein d’assistant social et 1 éducatrice à temps plein à l’accompagnement des ILA (27 places). Le protocole définit les principes généraux de la collaboration entre les deux services : secret professionnel partagé, interventions centrées sur la personne et sa famille, transparence, principe de réciprocité, synergie entre les deux partenaires, etc.

Procédure simplifiée Pratiquement, l’étranger bénéficiaire du RIS sera suivi par un intervenant social du CPAS et un autre du CRIC. Ils feront en binôme le bilan social et le diagnostic de la personne, ce qui évitera au bénéficiaire de répéter deux fois la même chose. Ensuite, les intervenants sociaux établiront ensemble un plan d’actions unique répondant aux exigences du Fédéral et de la Région wallonne. Le CPAS conclura un contrat PIIS avec le bénéficiaire dont le CRIC est cosignataire. La loi impose 3 évaluations dont au moins 2 sous forme d’entretiens. Le CPAS pilotera ces évaluations mais en association avec le CRIC. Le CPAS et le CRIC se concerteront sur les adaptations éventuelles du contrat et les sanctions en cas de non-respect des clauses par le bénéficiaire. « Cette coopération et le partage de nos expertises dans l’aide et l’intégration va faciliter l’aide à ces personnes », a conclu Mohamed Fekrioui, échevin de l’Intégration sociale de Charleroi. Le CPAS de Charleroi prépare d’ailleurs le même type de protocole avec le CRIC.

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15/12/2017

www.lavenir.net/article/printarticle.aspx?articleid=dmf20171214_01099108

400 heur es de langues pour les primo-arrivants - 15/12/2017 Le parcours d’intégration va passer à la vitesse supérieure.

C’est la ministre de l’Action sociale, Alda Greoli, qui le dit. À l’avenir, les primo-arrivants, théoriquement obligés de passer par ce parcours, verront le nombre d’heures de cours de langue française presque quadrupler. Ce ne sera plus 120 heures mais bien 400 qu’ils devront suivre. Idem pour les cours de citoyenneté censés expliquer nos «valeurs» aux arrivants: leur nombre passera de 20 à 60 heures. Paternalisme? Mais que pensent les Centres d’intégration de cette nouvelle donne? À Charleroi, c’est Thierry Tournoy qui gère le Centre. Concernant les heures de langues, il est plutôt positif. «Honnêtement, 90% des primo-arrivants sont demandeurs de cours de langues. La plupart, d’ailleurs, vont audelà de ce que prévoit actuellement le décret, à savoir 12 heur es. Ils prennent des cours complémentaires, soit chez nous, soit dans un autre endroit. Et franchement 120 heures, surtout pour des enfants qui ne sont que peu scolarisés, ce n’est pas assez.» En revanche, pour ce qui est des cours de citoyenneté, Thierry Tournoy est beaucoup plus mitigé. «Je pense que c’est intéressant et utile d’expliquer comment nos institutions fonctionnent, quels sont les droits et les devoirs des nouveaux arrivants. Mais ces cours r essemblent à certains égar ds à une véritable assimilation et ne tiennent pas compte des différents parcours des gens. Expliquer, par exemple, comment se comporter à l’égard d’une femme, c’est partir du principe que les primo-arrivants sont à côté de la plaque en la matièr e. On présuppose qu’ils ne savent pas comment se comporter. Et ça, c’est stigmatisant. Il y a un côté paternaliste, moralisateur et clivant qui juge que tout le monde est incivilisé en arrivant chez nous. Or ce n’est pas par ce qu’ils ont une culture différente qu’ils ont forcément des problèmes d’intégration. Alors oui, des cours de citoyenneté sont nécessaires. Mais en tenant compte des réalités de chacun» , conclut le directeur du centre d’intégration carolo. M. Dum. (L'Avenir)

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