Tour France à la Voile

Météo de Brest

Landerneau Fauve et Lilly Wood à la Fête du bruit

LES CELTES

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Après-midi

métropole

Que reste-t-il des Celtes?

Musique, langue, symboles...

Les racines de la Bretagne

Les fées • Les dragons • Les écrivains • Le whisky

L’HÉRITAGE

des Celtes Histoire • Légendes • Paysages • Traditions

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Brest

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TENTATIVE DE MEURTRE L’accusé condamné à 10 ans en appel

UN GRAND TOUR À L’HORIZON

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BREST Un trafic de cocaïne démantelé Page 9

LOI SANTÉ Les internes en colère Page 8

MEUNIER S.A. Deux heures de débrayage Page 15

Photos Ewan Lebourdais

MUSIQUES DE RU Appalooza et Tristan en finale nationale

L’École navale est la seule grande école inscrite au prochain Tour de France à la voile qui se disputera, cet été, à bord des véloces Diam 24, des trimarans de 7,25 m. Le plateau s’annonce somptueux avec les plus grands marins français. Et une atypique écurie brestoise mêlant civils et militaires. Page 13

Du 1er avril au 25 mai

Le jury du tremplin régional étudiant « Musiques de RU » a décidé de porter le groupe brestois Appalooza en finale nationale, au côté du chanteur rennais Tristan (ci-dessus). En lice, jeudi soir, sur la scène, Rosaire et Twelve Feet Under, eux aussi applaudis par le public. Page 16

BANDE DESSINÉE Les auteurs bretons à l’honneur à Loperhet Page 20

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Le Télégramme

Tour de France. L’École navale dans la course chard, Gabart, Coville, Lemonchois, Riou, Beyou, Stamm… N’en jetez plus ! « On ne se fixe pas d’objectif démesuré mais, c’est sûr, on ne sera pas là pour faire de la figuration ni acheter du terrain », assure Simon Moriceau (470, J 80, match-race) qui s’entraîne d’arrache-pied au côté d’un autre spécialiste entre trois bouées, Christian Ponthieu, tous deux membres du club de voile ailé de l’école. Des dizaines d’heures à tester un maximum de choses et un dessalage plus tard, ils savent qu’ils peuvent rivaliser en vitesse.

Le talentueux lasériste Félix Pruvot s’apprête à les rejoindre. Les élèves officiers les plus pointus embarqueront au côté de ces marins professionnels au cours des différentes épreuves du circuit national (Diam séries).

Stéphane Jézéquel

Ils préparent le prochain Tour de France à la voile.

L’écurie, créée à l’École navale autour du Diam 24 West Courtage, ne ressemble à aucune autre sur le circuit.

Aux régatiers de haut niveau s’ajoutent la force de frappe d’un site militaire et les moyens de différentes sociétés privées.

L’École navale, qui a déjà remporté le Tour de France à la voile (sur First 30 en 1980), passe au trimaran Diam 24.

Les goélettes n’en reviennent pas.

On ne présente plus le Grand prix de l’École navale ni la filière de haut niveau qui a accueilli, jusqu’à l’année dernière, les grands espoirs de la voile française (rapatriés aujourd’hui à Fontainebleau).

La régate de haut niveau ainsi que le travail de fond des forçats de l’olympisme ont intégré l’ADN de cette grande école naturellement tournée vers la mer. Le site de l’École navale avait activement soutenu la naissance de ce trimaran de

Photo DR

Ambition mesurée

7,25 m, redonnant un coup de jeune à un Tour de France gangréné par des budgets démesurés et un format perdant de sa visibilité.

Avec ce trimaran Orma (60-pieds) en miniature, place au spectacle et aux régates au plus près du public, avec des budgets divisés par deux ou trois. Ce sera surtout la première fois que seront réunis spécialistes de la régate, fins limiers du multicoques et marins de la course au large. L’École navale sera la seule

Neuf villes étapes et une incursion en Espagne

Le plateau sera exceptionnel pour ce premier Tour de France à la voile en multicoque. Qui s’en tirera le mieux ? Les spécialistes de la course au large ou les purs régatiers ravis d’attirer, une fois n’est pas coutume, les projecteurs sur eux ?

L’édition 2015 du Tour de France à la voile se déroulera du 4 au 26 juillet.

En trois semaines, les coureurs traverseront neuf villes.

Le top départ sera donné à Dunkerque, dans le Nord-Pas-De-Calais, du 3 au 5 juillet. La deuxième étape se déroulera les 6 et 7 juillet, en Haute-Normandie, à Fécamp, qui se trouve à 40 km au nord du Havre.

Direction ensuite la Loire-Atlantique, du 9 au 10 juillet, pour une épreuve à Pornichet.

Roscoff, la seule étape bretonne Du 11 au 12 juillet, les coureurs passeront à Roscoff ; ce sera la seule épreuve bretonne du parcours.

Ils se rendront ensuite dans la station balnéaire vendéenne des Sablesd’Olonne, les 14 et 15 juillet. Sixième ville de passage : Roses, une commune de la province de Gérone, en Catalogne (Espagne), du 17 au 18 juillet. Les 19 et 20 juillet, le tour passera par la ville de Gruissan,

située au cœur du Parc naturel régional de la Narbonnaise, dans le Languedoc-Roussillon. Pour l’avant-dernière étape, rendez-vous à Marseille, les 22 et 23 juillet. La ville a déjà accueilli le Diam 24, en septembre, lors du Marseille One Design. L’arrivée se fera à Nice, deuxième ville touristique de France, du 24 au 26 juillet.

Une course plus spectaculaire Les bateaux du Tour de France seront davantage visibles depuis la côte. En effet, c’est à bord d’un multicoque que les équipes s’affronteront. Ce trimaran, plus moderne que les monocoques des précédents tours de France, mesure 7,25 m sur 5,62 m et embarquera trois ou quatre équipiers (maximum de poids de 260 kg).

Ainsi, le Tour de France 2015 se composera en grande majorité d’étapes côtières (pas de liaison), ce qui devrait rendre la course plus spectaculaire.

école présente au prochain Tour de France à la voile !

200.000 ¤ de budget Pour avoir répondu à temps, les marins du Poulmic s’appuient sur un original partenariat avec une société brestoise (West Courtage) qui a entraîné dans son sillage 360 Hixance AM, le Groupe BEX Communication et Marine Pool (il reste une place de choix pour un annonceur).

Pour cette première année de compétition, le budget frise les 200.000 ¤ (achat du bateau compris), soit environ 140.000 ¤ de fonctionnement, dont 100.000 ¤ dédiés au Tour de France.

Organisé, rigoureux et bénéficiant de la puissance de frappe du site de l’École navale, l’équipage du Diam 24 West-Courtage - École Navale multiplie les heures d’entraînement pour arriver au niveau des gros favoris du circuit. Cammas, Gui-

Encadrée par le directeur sportif Alain Daoulas, Jean-Marie Kowalski pour la technique et Yvan Drévillon pour la préparation du bateau, l’équipe se donne les moyens d’une écurie professionnelle, avec des marins rémunérés et un rigoureux programme d’entraînement.

Mais le propriétaire du trimaran, Ewan Lebourdais, le patron de West-Courtage basé à Brest, sait que la route est longue : « Une place dans les dix (sur trente bateaux) sur le Tour serait une très belle performance. Un podium en rade, chez nous en mai, serait extraordinaire ».

Deux vidéos à découvrir

sur letelegramme.fr

Répétition générale en rade du 14 au 17 mai Les étraves vont fumer à l’occasion du prochain Grand prix de l’École navale. Le commissaire de course, Alain Daoulas, attend de 17 à 20 Diam 24, pour une répétition très attendue du prochain Tour de France.

Civils et militaires dans le même bateau avec le patron de West Courtage Ewan Lebourdais, le coskipper Simon Moriceau, le directeur sportif Alain Daoulas, l’élève-officier de première année Thomas Chauveau et le directeur technique Jean-Marie Kowalski.

Toutes les pointures de la voile française seront là pour une des plus belles régates de l’année en Europe ! La rade de Brest, dans son format et sa complexité, offrira le cadre d’une étape incontournable du circuit. On y décernera d’ailleurs le titre de champion de France de Diam 24. Dommage que le Tour de France ne passe pas, cet été, à Brest, pour cette première édition. Seul le port de Roscoff a eu le flair pour décrocher l’unique étape bretonne.

Lors du Grand prix, en mai, l’équipe West-Courtage - École navale aura évidemment à cœur de briller dans son jardin, au côté d’un autre équipage brestois mené par Bernard Stamm (Cheminées-Poujoulat), à peine rentré de son tour du

monde. « La concurrence sera rude, avec des zones de départ très disputées », décrypte l’un des deux barreurs, Simon Moriceau. Les entraînements au Pôle France Course, au large de Port-La Forêt, ont montré combien les bateaux étaient proches en performances et capables de s’imposer chacun leur tour.

Gilets de couleur Pour le directeur sportif Alain Daoulas, à la baguette du Grand prix de l’École navale, l’arrivée des Diam 24 confirme l’intérêt et la force de la monotypie (bateaux strictement identiques). « Il faudra imaginer des signes distinctifs dans les voiles pour aider le grand public à identi-

fier les champions et leur statut (champions de France, détenteur du Tour de France, etc.). J’ai pensé à des gilets de couleur, un peu à la manière du tour cycliste, pour rendre les courses attractives en direction du grand public ».

Stade nautique Reste le développement d’un véritable site à terre, avec des gradins face aux bateaux évoluant au plus près du public…

Et si Brest réalisait, un jour, son stade nautique sur les grandes digues qui protègent son port de commerce ? Christophe Maguin, alors président du Yacht-club de la rade de Brest, avait soumis l’idée en 2008, en vue d’accueillir le circuit des Extremes 40.