Couleurs Manosque, janv-fév 2014

www.ville-manosque.fr

N°67

Couleurs

MANOSQUE LE MAGAZINE DE LA VILLE

J a n - F é v. 2 0 1 4

La solidarité, remède anti-crise ACTUALITÉS P. 5 Un 3ème coup de pouce pour ne pas décrocher

ACTUALITÉS P. 6 Centre technique municipal : paré pour la neige !

SPORT P. 11 Le Rallye de Haute-Provence sur la route les 15 et 16 mars

CULTURE P.13 27e Rencontres cinéma : la diversité à l’affiche

ÉDITORIAL Présenter ses vœux : entre politesse et tradition, l’exercice serait presque devenu banal. Surtout quand on est maire, avec une succession de cérémonies protocolaires où l’on cherche tous à être à la fois original, sincère et authentique. Pourtant, malgré ce caractère répétitif, je reste personnellement très attaché à cette période de l’année. Tout simplement parce que, au-delà de la tradition, les vœux permettent d’entretenir la flamme de la convivialité.

C’est en effet l’occasion rêvée de se rencontrer ou de se retrouver et d’échanger, avant de se laisser à nouveau emporter par la vitesse du quotidien. Sans oublier, bien sûr, tous ces messages, résolument tournés vers l’avenir et l’optimisme.

Car, finalement, qui ne souhaite pas que les événements se déroulent mieux ou que la vie soit meilleure ? C’est donc pour toutes ces raisons que je suis heureux de vous souhaiter à toutes et à tous, en mon nom mais également au nom de tout le Conseil municipal, santé, bonheur, douceurs et réalisations de tous vos projets, personnels et professionnels.

SOMMAIRE 3

ACTUALITÉS

En direct du conseil municipal du 12 décembre……………………………… 3 Manobus : n’oubliez pas le guide!…………………………………………… 3 Les actions du GOHPL pour nos oliviers……………………………………… 3 La photo du mois ...……………………………………………………………… 4 Un 3ème coup de pouce pour ne pas décrocher……………………………… 5 Recensement en cours………………………………………………………… 5 Centre technique municipal : paré pour la neige !…………………………… 6 DLVA : un nouveau pôle culturel à Vinon……………………………………… 6 Saint-Joseph : d’un rond point à l’autre……………………………………… 7 Sécuriser la montée des Adrechs……………………………………………… 7 Accessibilité : un ascenseur à Jean-le-Bleu…………………………………… 7

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DOSSIER

La solidarité, remède anti-crise………………………………………… 8 & 9

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ÉCONOMIE

Cadarache : pose du dôme du RJH………………………………………… 10 Les entreprises du 04 à l’honneur…………………………………………… 10

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SPORT

Le Rallye de Haute-Provence sur la route les 15 et 16 mars……………… 11 7e Bike & Run, le 9 mars à La Rochette……………………………………… 11

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CULTURE

Des fourberies de Molière au ravissement des élèves de l’agglo……… 12 Les recettes de Sylvie Giono………………………………………………… 12 Les collégiens du Mont d’Or exposent à la Fondation Carzou ………… 12 27e Rencontres cinéma : la diversité à l’affiche …………………………… 13

Le maire de Manosque

Prix des Médiathèques de la DLVA………………………………………… 13 Un courant d’art Place Pagnol……………………………………………… 13

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LES ARCHIVES RACONTENT

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EXPRESSION LIBRE

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MANOSQUE EN IMAGES

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GENS D’ICI, GENS D’AILLEURS

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ACTUALITÉS

DOSSIER

RÉALISATIONS

En direct du conseil municipal du 12 décembre

LE CHÂTEAU GASSAUD BIENTÔT RÉHABILITÉ

Le dernier conseil municipal de 2013 a permis aux élus de se prononcer favorablement sur l’acquisition du château Gassaud. Une belle demeure du début du XIXe siècle dont la SNCF, aujourd’hui propriétaire, a décidé de se séparer. D’où l’intérêt de la commune pour cette parcelle de 9145 m2 sur laquelle on trouve, outre le bâtiment principal sur deux étages, un garage et deux bâtiments annexes. La Ville de Manosque projette d’utiliser une partie de ce foncier dans le cadre du futur pôle multimodal autour de l’actuelle gare SNCF, notamment pour du stationnement.

Quant aux bâtiments, ils seront réhabilités et requalifiés en logements sociaux et pourraient notamment accueillir les futurs élèves de classes préparatoires du lycée des Iscles en partenariat avec l’Ecole internationale. Enfin, ils contribueraient à la politique de la Ville afin de se mettre en conformité avec la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) : une étude sera d’ailleurs confiée à la société H2P (Habitat de Haute-Provence).

MANOBUS : N’OUBLIEZ PAS LE GUIDE! Le guide 2014 du Manobus est disponible à l’office de tourisme et en mairie, et téléchargeable sur le site internet manobus.fr.

Valables jusqu’à la fin du mois d’août, les horaires ont été modifiés afin de répondre aux attentes des Manosquins qui s’étaient notamment exprimés pendant la semaine de la mobilité. Pas de gros changements mais beaucoup de petites adaptations afin que chacun puisse profiter au mieux de ce service entièrement gratuit ; et c’est le cas des liaisons avec les lignes de TER ou LER. Un service qui a profité à 480 000 voyageurs en 2013 !

LES ACTIONS DU GOHPL POUR NOS OLIVIERS Après la récolte et le pressage, il va bientôt falloir songer à la taille, à la fin de l’hiver… Comme chaque année, le Groupement des oléiculteurs de Haute-Provence et du Luberon (GOHPL) organise de nombreuses manifestations, dont des formations à la taille et l’entretien de l’olivier.

La prochaine session organisée à Manosque est programmée le 20 février à la Maison de la biodiversité.

CULTURE

INFOS UTILES Mairie de Manosque Place de l’Hôtel de Ville 04100 Manosque Tél. : 04 92 70 34 56 ou 00 Fax : 04 92 70 34 99 www.ville-manosque.fr HORAIRES : Les différents services de la mairie sont ouverts de : 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h du lundi au vendredi Passeports Familles : uniquement le mercredi et sur rendez-vous.

Particuliers : les jours habituels et sans rendez-vous.

Le service des Formalités Administratives est ouvert (rue Jean-Jacques Rousseau) : Du lundi au jeudi : de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h Vendredi : journée continue etat-civil@ville-manosque.fr Le service Logement est ouvert au public les lundi, jeudi et vendredi de 9h00 à 12h00 ou sur rendez-vous 04 92 70 35 14 Numéros utiles : Police : 17 ou 04 92 72 17 00 Police Municipale : 04 92 70 34 10 Hôpital : 04 92 73 42 00

Couleurs MANOSQUE La Poste assure la distribution de ce magazine. Chaque foyer Manosquin doit en principe l’avoir dans sa boîte aux lettres. Merci de bien vouloir nous avertir si vous ne le receviez pas.

Magazine de la ville de Manosque DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Bernard Jeanmet-Péralta CONCEPTION/COORDINATION : Service Communication REDACTION : SI2C PHOTOS : Laurent Gayte / SI2C/

MISE EN PAGE : Service Communication Ville de Manosque 04 92 70 35 15 IMPRESSION : Imprimerie Trulli ce numéro a été imprimé à 13 000 exemplaires.

Dépôt légal 1er trimestre 2014.

Renseignements au 04 92 71 00 70 ou www.oleiculteurs.com.

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ACTUALITÉS

DOSSIER

RÉALISATIONS

CULTURE

LA PHOTO DU MOIS ...

CÉRÉMONIE DES VOEUX DU MAIRE : SOUS LE SIGNE DU « M » DE MANOSQUE Il y a d’abord une image : celle d’Anaïs, 12 ans, Jordan, 16 ans, et Alexandre, 12 ans. Trois jeunes Manosquins qui sont parvenus à braver trac et timidité pour monter sur la scène du théâtre Jean-le-Bleu, devant plus de 800 personnes, afin de présenter leurs voeux. Trois membres du Conseil municipal jeunes venus dire « merci »… Merci pour l’écoute et l’engagement d’élus qui savent jouer la carte de la solidarité intergénérationnelle, et de la fraternité. Comme l’ont démontré d’ailleurs toutes celles et ceux qui, à l’invitation de Bernard Jeanmet-Péralta, ont bien voulu monter sur scène, acceptant ainsi de mettre de côté les étiquettes ou les échéances. Car c’était aussi l’une des grandes particularités de cette cérémonie qui, à moins de trois mois des élections municipales (les 23 et 30 mars prochains), interdit aux premiers magistrats de manier le moindre argument électoraliste. Mais comme la sobriété n’interdit ni la sincérité ni l’authenticité, la cérémonie a séduit un théâtre qui a une nouvelle fois fait salle comble : l’émotion

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a ainsi rapidement pu prendre le pas sur la frustration. Un début de soirée ponctué par la lettre M, de Manosque qui, entre inventaire à la Prévert et souhaits populaires, a rythmé les échanges d’un court-métrage résolument dynamique.

Le M de « Multiplier » (pour les places en crèches) a donc répondu au M de « Moderniser » (avec une fibre optique en cours d’installation) en passant par le M de « Métamorphoser » au sein d’une ville toujours en évolution… Finalement, c’est bien le M de « Message » qui planait sur cette soirée : des messages tournés vers l’avenir et l’optimisme. Une très belle manière de répondre, finalement, aux mots d’une jeunesse qui « aime » voir ses voeux se réaliser. Et qui « M » aussi user, voire abuser, du M de « Merci ». Parce que les voeux sont d’abord un formidable moment d’échange qui, comme l’a rappelé Bernard Jeanmet-Péralta, permettent « d’entretenir la flamme de la convivialité ».

ACTUALITÉS

DOSSIER

RÉALISATIONS

UN 3ème COUP DE POUCE POUR NE PAS DÉCROCHER

CULTURE

Manosque au jour le jour

Janvier Du vendredi 16 janvier au dimanche 9 mars : exposition Corps Accords à la Fondation Carzou.

Mercredi 29 : 18h30, Requiem de Mozart, par la chorale CHAM, théâtre Jean le Bleu.

Février Samedi 1er : 19h : tirage au sort des gagnants de la vitrine de Noël de l’ACAM, salle des Tilleuls.

14h30 : « un samedi BD autour d’Angoulême », Médiatheque d’Herbès.

Du mardi 4 au dimanche 9 : 27eme édition des Rencontres cinéma de Manosque, théâtre Jean le Bleu.

Vendredi 7 : exposition artistique et concert de Nell Sin à la galerie Plastik’art, place Pagnol.

Il suffit parfois de pas grand-chose pour décrocher et se retrouver en difficulté. Les professionnels de l’éducation l’ont bien compris et mesurent l’importance de l’accompagnement, dès le CP, dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. C’est dans cette optique que les services de la Ville ont mis en place, il y a trois ans, les clubs « Coup de pouce Clé » dont le but est précisément d’aider les enfants à devenir de bons lecteurs. Sous formes d’ateliers et de jeux, une animatrice spécialisée aide ainsi 5 ou 6 enfants par club, à raison de 90 minutes, quatre fois par semaine. Avec, à la clé, des résultats très probants puisque le taux de réussite est

supérieur à 90%. C’est pour cette raison que la Ville a décidé d’investir dans un 3e club: il a ouvert a début du mois de janvier à La Ponsonne, après ceux de Saint-Lazare et des Plantiers qui fonctionnent depuis trois ans. Chaque club correspond à un investissement de 5000 euros, qui viennent s’ajouter au budget consacré à l’aide aux devoirs, à hauteur de 100 000 euros par an pour l’ensemble des écoles manosquines.

L’objectif est d’épauler et d’encadrer les enfants et, indirectement, les parents qui ne peuvent pas toujours être présents dès la sortie des classes. Et, là aussi, le succès est au rendez-vous avec jusqu’à 50 enfants inscrits par école, du CP au CM2.

RECENSEMENT EN COURS Nombre d’élus ou de pharmacies, aides financières de l’Etat ou développement des transports en commun… Autant de thématiques qui ont un dénominateur commun : les chiffres officiels de chaque commune. Et c’est précisément pour les obtenir que, régulièrement, des recensements de la population sont organisés. A Manosque, le recensement a débuté le 16 janvier et il se poursuit jusqu’au 22 février. Les agents sont facilement identifiables puisqu’ils sont munis d’une carte officielle : ils seront tenus au secret professionnel et remettront des questionnaires à remplir. Les réponses resteront ensuite confidentielles et seront finalement remises à l’INSEE.

Du mercredi 12 au samedi 15 : braderie d’hiver de l’Association des commerçants de Manosque (ACAM), en centre ville et avenue Giono.

Vendredi 14 : 20h30 pour la Saint Valentin, lecture-spectacle poético-érotique, Médiathèque d’Herbès.

Mars Dimanche 9 : Vide grenier de « Essential’huma », parc de Drouille.

Course Bike & Run au stade de La Rochette.

Mardi 11 : 18h30 conférence /échange sur les mathématiques à la galerie des 4 mains de la MJC de Manosque.

Exposition « Regards sur les mathématiques » du 11 au 21 mars.

Vendredi 21 et samedi 22 : collecte du Don du sang à la salle des Tilleuls.

Dimanche 30 : vide grenier de l’association des parents d’élèves du Conservatoire, parc de Drouille.

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DOSSIER

RÉALISATIONS

CULTURE

CENTRE TECHNIQUE MUNICIPAL : PARÉ POUR LA NEIGE !

Après l’épisode neigeux de novembre dernier, le calme est revenu sur le front des intempéries. Mais l’hiver est loin d’être terminé et les équipes du Centre technique municipal sont donc sur le quivive pour déneiger les 220 kms de voirie communale. 14 agents peuvent être mobilisés afin que les lieux stratégiques de la ville restent accessibles, comme l’hôpital, la clinique Toutes-Aures ou encore Géométhane : l’intervention peut alors se faire à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. A noter tout de même que, en fonction de l’intensité de l’épisode neigeux, la mobilisation peut concerner jusqu’à 70 agents ! Dans un second temps (à partir de 4 heures du matin ou au plus tard dans les 4 heures après la chute), ce sont les autres axes qui seront concernés par l’intervention des agents : chaussées, places, centre ancien, passages protégés, trottoirs… sans oublier les voies résidentielles moins fréquentées où l’intervention du CTM se fait en journée en fonction de la météo. Pour mener à bien cette mission, 80 tonnes de sel ont été stockés au CTM, qui possède 2 tracteurs « saleuses » avec lame, 2 camions « saleuses » avec lame et deux balayeuses avec lame pour le centre ancien.

UN NOUVEAU PÔLE CULTUREL À VINON

La médiathèque de Vinon ouvre ses portes le 19 février.

Les livres de l’actuelle bibliothèque, animée par les bénévoles du foyer rural, sera transférée dans cet équipement communautaire moderne. Porté par la CCLDV, puis par la DLVA, l’installation constituera

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un nouveau pôle culturel sur le territoire. Il poursuit le programme de développement de la lecture publique visant à mettre en réseau l’ensemble des bibliothèques et médiathèques de 23 communes de DLVA. Équipée d’une salle de conférence et de projection, la médiathèque de Vinon-surVerdon proposera de nombreuses animations : expositions, conférences, contes, lectures, spectacles, projections... Grâce à ses grands espaces, chaque public pourra bénéficier d’un accueil spécifique : les groupes scolaires, centres de loisirs ; les toutpetits de la crèche profiteront d’un aménagement dédié. L’espace presse, l’espace multimédia, ouvriront l’accès aux nouvelles technologies d’information et de communication. Ce bel espace culturel est l’aboutissement d’un chantier auquel la DLVA a consacré plus d’un million euros. Ce sont les anciens ateliers techniques municipaux qui ont été réhabilités pour créer cette nouvelles structure de plain-pied, facilitant l’accès et la circulation dans la médiathèque tout en l’ouvrant sur deux espaces de jardin.

ACTUALITÉS

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RÉALISATIONS

CULTURE

SAINT-JOSEPH : D’UN ROND POINT À L’AUTRE Le premier giratoire est désormais achevé, au croisement du boulevard Saint-Joseph et de l’avenue du 1er mai : il remplace l’ancien carrefour en « T » qui, compte tenu de la circulation actuelle, ne permettait plus de réguler le trafic. Après deux mois de travaux, le rond point a été livré à la fin du mois de novembre : il a été réalisé par Colas avec un budget de 200 k€.

Dans le même temps, les abords du boulevard Saint-Joseph ont également été repris et des glissières en bois ont été installées afin de sécuriser les déplacements des piétons. A noter que, non loin de là, un autre giratoire va prochainement voir le jour, à l’intersection de l’avenue Joseph Cugnot et de l’allée Nicéphore Niépce, c’est-à-dire au niveau de l’entrée d’Hyper U. Là aussi, l’objectif est de fluidifier et de sécuriser la zone où le trafic n’a cessé d’augmenter ces dernières années. Les travaux, d’un montant total de 534 k€, sont réalisés par Colas et TEM. Le nouveau rond point est attendu pour la fin du mois de mars.

SÉCURISER LA MONTÉE DES ADRECHS La montée des Adrechs est connue de tous les collégiens de Toutes-Aures qui l’empruntent au quotidien, le plus souvent directement sur la chaussée. Des travaux d’aménagement étaient donc nécessaires afin de sécuriser les déplacements des adolescents sur cet axe. C’est désormais chose faite avec la création d’un trottoir de plus de 300 mètres linéaires. Le chantier, d’un montant total de 113 k€, a été confié à Colas : il est actuellement en voie d’achèvement avec une livraison finale programmée mi-février.

ACCESSIBILITÉ : UN ASCENSEUR À JEAN-LE-BLEU Depuis le mois de septembre, le bâtiment qui abrite la MJC et le théâtre Jean-le-Bleu bénéficie d’une meilleure accessibilité, notamment pour les personnes à mobilité réduite. C’est dans cette optique que les toilettes ont été refaites (par l’entreprise Berlengue) et que l’ancien élévateur du théâtre a été transformé en ascenseur. Le chantier, confié à l’entreprise Perdigon, a permis d’installer le premier ascenseur qui s’ouvre sur trois côtés, dans le département : il permet ainsi aux personnes en fauteuil roulant d’accéder facilement à tous les niveaux. Autre avantage de l’équipement : le fait d’avoir utiliser l’ancien élévateur permet une parfaite intégration dans le bâtiment… comme si cet ascenseur avait toujours été là !

Les deux chantiers (toilettes et ascenseur) représentent un budget total de 150 k€.

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CULTURE

LA SOLIDARITÉ,

REMÈDE ANTI-CRISE Fourmi gourmande, Croix Rouge, Restos du coeur, Atelier des Ormeaux, Secours catholique… de nombreuses associations qui ont un dénominateur commun: le CCAS. Le Centre communal d’action sociale participe et coordonne en effet les nombreuses actions de solidarité. Installé depuis 2005 dans la Maison de la solidarité, c’est avant tout un lieu de rencontre, où toutes les personnes en difficulté peuvent être accueillies, écoutées et orientées. L’objectif étant de parvenir à réinsérer socialement et professionnellement les personnes en difficulté. « D’ailleurs, d’une année sur l’autre, la moitié des personnes qui ont fait appel à nos services ne reviennent pas: c’est la preuve que les choses peuvent s’arranger! » insiste Carine Colson, la directrice du CCAS.

Parfois connoté, souvent galvaudé, le mot « solidarité » n’a pourtant jamais été autant d’actualité. A Manosque, il brille par l’action de dizaines d’hommes et de femmes qui tendent la main là où d’autres ferment la porte.

Des aides pour chaque cas particulier L’aide aux personnes en difficulté touche principalement deux domaines: le volet administratif et le volet financier. Ainsi, en 2013, 400 familles ont été financièrement

3 questions à SIMONE JAYNE BROCHERY adjointe déléguée aux affaires sociales et au logement L’écoute et le dialogue sont à la base des actions de solidarité de la Ville… « Oui, et le contact avec le personnel du CCAS permet souvent de débroussailler des situations. On s’aperçoit en effet que derrière une simple demande de logement, il y a une situation particulière qui mérite que l’on s’y intéresse de très près. Et c’est aussi pour cette raison qu’il est primordial que les gens qui sont en difficulté n’hésitent pas à nous en parler le plus tôt possible. » Car si le CCAS peut parfois aider financièrement, il ne fait pas que ça ? « Il y a bien sûr le dépannage financier, qui reste très ponctuel. Mais, surtout, il y a un suivi: l’idée est vraiment de pouvoir accompagner les personnes aidées afin de ne pas les laisser seules. C’est une partie très importante du travail social, et administratif, du personnel du CCAS. Et c’est aussi ce qui explique que ce service est d’une certaine manière, toujours victime de son succès. » Avec un budget très important, à hauteur de 800.000 euros … « Oui, et la subvention de la Ville a toujours été maintenue, c’est important de le souligner. Car même si l’on souhaiterait toujours faire plus pour les plus démunis, nous ne sommes pas contraints financièrement dans nos actions : dans une période où toutes les collectivités pratiquent des réductions budgétaires, cette volonté de maintenir la ligne budgétaire du CCAS permet de continuer à travailler sereinement. »

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DOSSIER

aidées par le CCAS, pour un budget total de 50 000 euros.

Une somme directement issue des subventions de la municipalité qui représentent plus de la moitié du budget de la structure. Le coup de pouce financier n’est évidemment pas systématique et chaque cas fait l’objet de rencontres afin d’étudier en commun les raisons des difficultés Les aides peuvent alors prendre de nombreuses formes dans des registres aussi différents que le logement, l’énergie ou l’alimentaire; avec, à chaque fois, d’étroites relations avec les associations locales.

L’aide à domicile, remède contre l’isolement Enfin, le CCAS gère également le service d’aide à domicile, qui représente une très large part de son activité. Ce service s’adresse à toutes les personnes qui se trouvent dans l’incapacité d’accomplir certaines tâches de la vie courante.

L’aide se traduit par un accompagnement dans les tâches ménagères et/ou administratives, que ce soit pour une période longue ou une aide temporaire. Il permet surtout de garder un lien social avec la présence d’une personne qui, tout simplement, peut écouter et discuter… Car tous les professionnels de la solidarité savent très bien que, dans bien des cas, le seul fait d’être écouté sans être jugé, permet de repartir du bon pied et de se relancer. C’est pourquoi le CCAS insiste sur le premier contact qui, quand il est fait le plus tôt possible, permet de ne pas tomber dans la spirale de l’isolement. « Par mail, par téléphone ou tout simplement en venant nous voir, il ne faut donc pas hésiter à nous contacter », conclut d’ailleurs Carine Colson.

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CULTURE

« FEMMES ISSUES DE L’IMMIGRATION » : L’INTÉGRATION QUI RÉUSSIT Au départ, en 2009, ce n’était qu’un projet, porté par Geneviève Gassend, alors directrice du CCAS, et Aïcha Bougheroudj. Inscrit dans le cadre du CUCS (Contrat urbain de cohésion sociale), l’idée a pourtant séduit et a donc bénéficié de fonds nécessaires pour démarrer.

Aujourd’hui, c’est une opération pérenne qui a permis, et permet encore, à des dizaines de femmes issues de l’immigration de s’insérer socialement. L’objectif affiché par cette opération est précisément de lutter contre l’isolement et de favoriser l’alphabétisation. Quatre cours sont organisés chaque semaine (dispensés par la Ligue de l’enseignement) et des séances de cinéma, balades aux Vannades, sorties « neige » ou visite du Mucem à Marseillesont organisées. 80 femmes sont inscrites avec, en moyenne, un renouvellement de 50% chaque année, preuve du succès de l’opération.

LES BONS PLANS DU CCAS Le caddy futé : « manger mieux et moins cher », c’est l’objectif de cet atelier monté en partenariat avec la Fourmi gourmande. Il dispense des formations ludiques sur les règles alimentaires, le bienfait des légumes et des soupes, ou la manière de gérer le budget de ses courses. Les participants terminent les sessions en préparant eux-mêmes un très bon repas avec un petit budget.

L’atelier économie d’énergie : cet atelier est le fruit d’une collaboration avec EDF afin de donner des conseils sur tous les gestes qui permettent, au quotidien, de réaliser des économies d’électricité.

Des ampoules « basse consommation » sont également offertes aux participants.

EDF propose des solutions et une aide adaptée à la situation de chacun.

• Maintien de l’énergie, le temps de trouver des solutions.

• Informations et conseils gratuits sur les différents usages de l’électricité, sur les économies possibles et leur facture, sur les tarifs sociaux et les dispositifs d’aide.

• Numéro solidarité gratuit : le 0 800 65 03 09.

L’atelier « papiers » : l’objectif de ces sessions est de permettre aux personnes éloignées de la langue française d’apprendre à remplir un document ou de décrocher son téléphone pour prendre rendez-vous dans une administration.

Le CCAS est un établissement public communal à vocation sociale. Il est géré par un Conseil d’administration, présidé par le maire, composé d’élus et de personnes issues de différentes associations. Il reçoit 800 000 euros de subventions municipales et son budget total est de 1,5 millions d’euros. Le CCAS emploie 16 agents administratifs et techniques et gère 32 aides à domicile (formation et administration).

CCAS : 16 boulevard Casimir Pelloutier, 04 92 74 47 40 ccas@ville-manosque.fr N°67 Couleurs MANOSQUE

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ÉCONOMIE RÉALISATIONS

CULTURE

CADARACHE : POSE DU DÔME DU RJH

DLVA : un Eco-campus dans deux ans L’Eco-campus Méditerranée, dédié au énergies décarbonées, a été présenté le 13 janvier au préfet de région PACA, Michel Cadot.

Le bâtiment, qui sera construit au centre Regain, à SainteTulle, devrait être opérationnel dans deux ans. Inscrit dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir, il bénéficiera d’une aide de l’Etat de 3,4 M€. C’est un peu plus d’un tiers du montant total, aujourd’hui estimé 9,97 M€ (HT).

ITER : les convois de l’extrême Comme en septembre, l’itinéraire ITER sera de nouveau testé au mois d’avril.

Cette répétition générale servira à valider les temps de déplacement de la remorque chargée de transporter les éléments du futur réacteur.

Trois nuits seront nécessaires avec de courtes périodes de fermeture de l’A51 durant la dernière nuit. Les dates exactes n’ont pas encore été fixées.

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Le coffrage métallique du toit du réacteur Jules Horowitz (RJH) a été installé au sommet du bâtiment en cours de construction à Cadarache. Un dôme de 105 tonnes déposé au millimètre vendredi 13 décembre. L’opération conciliait les extrêmes : une véritable

horlogerie XXL où chaque seconde et chaque millimètre avaient été précisément étudiés. Si bien qu’au fil du levage, de la translation et de la rotation, le gigantesque dôme de 36 mètres de diamètre prenait des allures de soucoupe volante : image quasi irréelle d’un chapeau d’acier suspendu dans les airs pendant près de 90 mn. Avec 800 M€ de budget, le chantier de construction génère entre 100 et 300 emplois directs et entre 300 et 1000 emplois indirects, selon les différentes phases du chantier ; Ils concernent notamment tout le bassin manosquin. Après une phase d’essais et de mise en service, la phase d’exploitation nécessitera près de 150 personnes. Le Réacteur Jules Horowitz est un réacteur expérimental. Ses missions seront multiples : il servira au développement et à la qualification des matériaux et des combustibles utilisés dans les centrales actuelles et futures. Mais il produira également des radio-isotopes utilisés par le secteur médical pour réaliser des examens par le biais des scintigraphies.

LES ENTREPRISES DU 04 À L’HONNEUR Comme chaque année, le mois de décembre e s t l ’o c c a s i o n d e mettre à l’honneur les acteurs économiques du département avec, cette année encore, de belles réussites pour les sociétés manosquines.

Elles ont été primées par le Club de l’économie de La Provence et les Victoires de l’entreprise de la CCIT. Trophées de La Provence : le trophée du développement durable est allé Domibio, une société créée à Manosque en 2010 par Antoine Jonas. Premier courtier dans le développement durable au niveau national, il est le seul à aider les particuliers à construire une maison 100% écologique. Ewigreen a pour sa part reçu le trophée de l’innovation.

Cette société, installée en zone Saint-Maurice depuis 2011, ne cesse d’améliorer sa formule qui lui permet de stabiliser les plantes et de les rendre quasiment éternelles !

Les Victoires de l’entreprise ont mis à l’honneur cette année la Sarl Rêve bleu,

dans la catégorie commerce, plus connue à Manosque via les enseignes Joué Club et New baby. L’enseigne Schmidt(cuisines et salles de bain) a reçu la victoire de la création et a été félicité pour son implication dans le tissu économique local. La société Abram a été primée pour sa capacité à innover avec une espace de vente uniquement dédié aux EPI (les équipements de protection individuelles) unique en France. Enfin, la CCIT a tenu à adresser un coup de chapeau à Proman pour l’excellence et la continuité de ses résultats.

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SPORT

LE RALLYE DE HAUTE-PROVENCE SUR LA ROUTE LES 15 ET 16 MARS Après avoir fêté ses 25 ans sous une pluie battante et ininterrompue en mars 2013, le RHP repart à l’assaut des routes de Haute-Provence les 15 et 16 mars prochains. Une fois encore, l’ASA de Haute-Provence attend beaucoup de monde, aussi bien sur les listes d’engagés qu’au bord des routes. Toujours très populaire, l’épreuve bas-alpine avait en effet attiré pas moins de 160 voitures en 2013, avant de voir la victoire de Matthieu et Mathilde Margaillan. Une première pour cet équipage local qui, bien que faisant partie des favoris, avait bénéficié de l’abandon de deux favoris, Aurélien Brignol et Eric Fanguiaire. De quoi s’attendre à une belle bataille entre ceux qui voudront prendre leur revanche, et ceux qui voudront confirmer… à moins que dame météo ne vienne encore changer la donne !

7E BIKE & RUN, LE 9 MARS À LA ROCHETTE Un VTT, deux concurrents et trois épreuves : la formule n’a pas changé. Associée à l’organisation rodée du club « Triathlon Manosque », l’épreuve est un désormais un rendez-vous incontournable du début de saison. Elle permet ainsi aux champions du Thriatl’Aix d’effectuer un court déplacement pour disputer une épreuve à la fois sélective et conviviale. C’est ainsi que, l’année dernière, elle a mis aux prises deux anciens vainqueurs de l’Embrunman, Marcel Zamora et François Chabaud, pour la première place du parcours S, long de 13 kms.

Comme chaque année, un parcours XS (8 kms) est également organisé, sans oublier, en début d’aprèsmidi, les trois courses réservés aux plus jeunes (6-9 ans, 8-11 ans et 10-13 ans).

ATHLÉTISME : EVA BERGER ET LES MANOSQUINS DÉMARRENT FORT La première compétition en salle de l’année, qui s’est déroulée à Clermont-Ferrand, a souri aux sept athlètes manosquins inscrits, puisqu’ils ont tous égalé ou battu leurs records personnels. C’est le cas d’Eva Berger, qui a remporté pour le deuxième année consécutive le 60 mètres, égalant au passage son record de Provence.

En junior, Martin Déchelette, a pour sa part pulvérisé son record personnel du 60 mètres ; tout comme Gaëtan Exubis et Camille Pourcin. A noter enfin, sur 400 mètres, la belle performance de Mohamed Benahmed, malgré une contracture dans la dernière ligne droite.

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CULTURE

DES FOURBERIES DE MOLIÈRE AU RAVISSEMENT DES ÉLÈVES DE L’AGGLO Plus de 450 élèves de la communauté d’agglomération ont assisté, le 14 novembre, au théâtre Jean-le-Bleu de Manosque, à un atelier de sensibilisation organisé par l’association « A l’affiche ». Cette sensibilisation au théâtre classique, en présence de Guy Simon, a été mise sur pied à l’occasion de la venue, le même jour, de la Compagnie du Kronope pour une représentation des Fourberies de Scapin. Un succès qui incitait d’ailleurs la plupart des ces élèves à assister, quelques heures plus tard, à la représentation de la comédie de Molière, au milieu des abonnés et des habitués. Une belle preuve que cette action de sensibilisation a porté ses fruits, et qui ne fait donc qu’inciter « A l’affiche » à continuer à oeuvrer pour le jeune public.

LES RECETTES DE SYLVIE GIONO « Mon père était un gourmand, pas un gourmet, habitué à la cuisine familiale plus qu’à la cuisine raffinée ». Les mots de Sylvie Giono résonnent au son des casseroles familiales pour, au fil des recettes et des conseils, offrir un très bel ouvrage à la fois utile agréable; entre livre de recettes et album aux parfums de Provence. Un beau cadeau, à faire ou recevoir. « La Provence gourmande de Jean Giono : le goût du bonheur » de Sylvie Giono - Editions Belin.

LES COLLÉGIENS DU MONT D’OR EXPOSENT À LA FONDATION CARZOU « Corps Accord » est une exposition entièrement réalisée par les élèves de 3ème A du collège du Mont d’Or, née d’une proposition de l’Atelier Santé Ville de Manosque (ASV) qui souhaitait sensibiliser les jeunes aux risques de grossesses précoces. Une exposition originale qui a également mobilisé le FRAC (Fonds régional d’art contemporain) et la fondation Carzou. Chacun des acteurs s’accorde sur le fait que l’art peut aussi être un vecteur d’émancipation citoyenne. L’exposition propose 18 oeuvres de 15 artistes choisies parmi la collection du FRAC PACA mettant en scène le corps. Les élèves, qui portaient aussi la casquette de commissaires d’exposition, ont en effet sélectionné les oeuvres en établissant des liens entre elles et en dégageant des problématiques fortes. Ils se sont interrogés sur la façon dont chaque oeuvre parlait du corps ; comment elle mettait en scène l’espace intime ou social. De quoi nourrir des salles rebaptisées « Y’a un truc qui cloche », « Ça me colle à la peau » ou encore « Mon corps est un pays ». Et de quoi, surtout, aiguiser la curiosité des futurs visiteurs!

Exposition d’art contemporain « Corps Accords », jusqu’au dimanche 9 mars, Fondation carzou - salles de la rue des potiers.

Tous les jours de 10 à 12h et de 14 à 17h.

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CULTURE

27E RENCONTRES CINÉMA : LA DIVERSITÉ À L’AFFICHE « Pas de thématique particulière, mais une intention… » Pascal Privet reste fidèle à la ligne de conduite qui, au fil des éditions, a construit la renommée des Rencontres cinéma de Manosque. Le principe de la diversité sera donc à l’affiche de la 27e mouture du Festival, du 4 au 9 février, quitte à aboutir à cette « constellation dont il n’est pas immédiat de saisir la forme d’ensemble » ! Mais Pascal Privet la revendique et la défend avec passion avec, cette année encore, la possibilité offerte à chacun de « tracer sa propre route » parmi la diversité des choix proposés : du cinéma franco-sénégalais au film en lien avec l’actualité et traitant des quotas laitiers, en passant par le retour à la maison d’un ancien lycéen manosquin (Dominique Dattola). Car, comme le rappelle le président de la manifestation, « quand il n’a jamais été aussi facile de produire et même de diffuser des images, il se révèle que, pour les oeuvres voulues et longuement mûries dans la tête de leurs auteurs, les voies d’accès aux écrans sont tortueuses et même périlleuses ». Sauf à Manosque, serait-on tenté de rajouter !

PRIX DES MÉDIATHÈQUES DE LA DLVA JANINE GERSON ET HUBERT BLOND LAURÉATS Janine Gerson et Hubert Blond ont reçu le 18 janvier le prix des médiathèques de la communauté d’agglomération. Janine Gerson est lauréate de la catégorie « romans et récits » pour Bella, itinéraire mémoriel (Edilivre - Saint Denis); quant à Hubert Blond, c’est dans la catégorie « documents » que son Parcours poétiques du berger Albert (L’édition à façon - Forcalquier) s’est imposé. Ils ont tous les deux reçu une bourse de 600 euros. Créé il y a quatre ans, le prix des médiathèques permet de rassembler toutes les bibliothèques et lecteurs du territoire.

UN COURANT D’ART PLACE PAGNOL Décidément les artistes ont la bougeotte ! Après avoir créé le festival Plastik’Art, en 2011, « juste pour voir », ils sont parvenus à pérenniser l’événement l’année suivante et à ouvrir un galerie d’art en 2013. Non contents de cette agitation culturelle, ils ont désormais entraîné dans leur sillage les commerçants de la place Pagnol, créant au passage une nouvelle structure associative, baptisée « Place Pagnol ». Objectif : proposer des événements chaque vendredi, du 15 juin au au 15 septembre 2014. Une nouvelle manière de mettre l’art en scène avec de la musique, des expositions de livres et d’arts plastiques, de la poésie et plus si affinités !

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LES ARCHIVES RACONTENT... « WANTED » : PRIMES POUR LA CAPTURE DES PRISONNIERS DE GUERRE ALLEMANDS ÉVADÉS EN 1916 A l’occasion des commémorations en 2014 de la Première Guerre mondiale et dans l’esprit de la grande collecte d’archives organisée, les archives communales de Manosque mettent en lumière, parmi les nombreuses proclamations conservées, cet avis pour le moins surprenant en date du 16 août 1916 et signé du Préfet Fontanès. Il s’agit d’un aspect trop peu étudié de la Grande Guerre que nous pouvons découvrir au détour de cet avis affiché, jadis, dans les rues de Manosque.

Les camps d’internement français durant cette guerre s’élèvent à près de 70, répartis dans les départements de l’Ouest et du Sud et aussi loin de la ligne de front que possible. La majorité d’entre eux sont rarement construits à cet effet avec les barraquements que l’on peut imaginer. La plupart réutilisent des bâtiments préexistants mal adaptés tels que d’anciens forts ou couvents et des usines désaffectées. De 1914 à 1920, on estime à un total de 70 000, le nombre d’internés dans les camps. Il n’y a pas que des prisonniers du front, ce chiffre comprend aussi des austro-hongrois réfugiés, des alsacienslorrains, des français suspects arrêtés ou encore des russes rouges, prisonniers de l’armée blanche vaincue.

C’est un authentique avis de recherche qui est rédigé en août 1916, promettant une prime de 25 francs pour la capture d’un soldat évadé et une prime de 50 francs pour un officier (ou assimilé) repris. Une véritable chasse à l’homme est organisée par les autorités de la République dans le département des Basses-Alpes avec cet avis : Loin des idées-reçues sur les avis de recherche du Far West américain, il n’en demeure pas moins que la gendarmerie et surtout les collectivités territoriales, représentant l’autorité de l’Etat, sont réquisitionnées dans un département rural progressivement dépeuplé de sa population masculine depuis l’avis de mobilisation générale.

Les nombreuses évasions de soldats allemands capturés représentent, pour l’époque, tant une perte de main d’oeuvre que des risques, parfois fantasmés, d’espionnage et de sabotage. En effet, les récits de soldats évadés ayant traversés la France et les lignes de front pour rentrer dans leur pays n’étaient pas rares. Et les généraux commandants de région ne manquent pas, à l’ image de celui de la Sarthe en 1916, de signaler la faiblesse des moyens déployés dans les camps de prisonniers de guerre français afin d’entraver les évasions : barbelés inefficaces, chiens de garde empoisonés. Les autorités étatiques sont conscientes, par ailleurs, de la propagande que pourrait alimenter en Outre-Rhin de telles évasions. Ce document témoigne ainsi de l’état de guerre totale dans lequel était plongé la population française durant le conflit même dans les départements éloignés du front.

EXPRESSION LIBRE Aucune contribution

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Conformément à la loi relative à la démocratie de proximité du 27/02/2002, un espace est réservé dans les colonnes du magazine municipal à l’expression des groupes d’élus représentés au Conseil municipal.

MANOSQUE EN IMAGES Zoom sur la vidéo-protection C’est le 9 décembre que la première caméra de vidéo-protection a été installée à l’angle de la place Saint-Sauveur et de la rue Grande : un emplacement stratégique en termes de fréquentation. Au total, 47 caméras vont progressivement équiper les rues manosquines, la moitié dans le centre historique.

Suite ministérielle à Manosque Après Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, de passage à l’Ecole internationale le 11 janvier dernier, Fleur Pellerin a fait elle aussi étape à Manosque le 17 janvier. La ministre en charge des PME et de l’économie numérique invité dans les Alpes de Haute-Provence a visité l’atelier de construction mécanique et numérique du lycée des métiers Martin-Bret.

L’ombre des mineurs de Gaude Hommage aux mineurs de Gaude le 7 décembre. De 1928 à 1965, les wagonnets de la mine de Gaude étaient tirés jusqu’au carreau de la gare. Les rebuts passaient par le pont de l’autre côté du Chemin du Moulin Neuf. Déversés le long de la voie ferrée, ils constituèrent un crassier de 260 000 m3 démonté en 2004 pour faire place au lycée et à la salle Osco Manosco.

Les vertiges du Téléthon Succès vertigineux pour la dernière édition du Téléthon à Manosque qui s’est déroulée le week-end des 7 et 8 décembre.

Une mobilisation exceptionnelle des 22 associations manosquines, et notamment une démonstration de secours des pompiers a permis de récolter près de 7 357 euros.

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GENS D’ICI, GENS D’AILLEURS

LA LÉGION D’HONNEUR DE RAYMONDE BRÉMOND

« Entre fierté et humilité, il y a toujours un moment où l’on se dit … pourquoi moi? » Chez Raymonde Brémond, la simplicité n’est pas feinte. Même si un simple coup d’oeil dans la rétroviseur de la vie permet de comprendre les nombreuses raisons de

cette distinction, reçue des mains de Bernard Jeanmet-Péralta : Chevalier de Légion d’honneur. Car derrière la médaille se cache le parcours parfaitement rempli d’une handballeuse de haut niveau devenue professeur d’EPS : plus de 25 années d’enseignement dans le département, dont 19 au collège du Mont-d’Or. Et du sport d’équipe au sport scolaire, Raymonde Brémond a toujours tenu à rendre ce qu’elle avait elle-même reçu. Ainsi, après avoir pris les rênes du club de handball manosquin au début des années 90, elle n’a pas hésité à créer la section sportive handball dans son collège. Avec, à chaque fois, des beaux exploits sportifs… Car si les Manosquines n’ont raté la D1 que de deux buts en 97, les collégiennes n’ont pas laissé passer l’occasion de devenir championnes de France, en 99. Et c’est avec la même passion que Raymonde Brémond a mené sa mission au sein de l’éducation nationale avec, depuis 2000, un poste de conseiller technique EPS au sein de la direction académique, doublé d’une casquette de chargée de mission « risques majeurs » afin de rédiger un plan de prévention à l’échelle de l’Académie. De l’EPS à Sanofi, en passant par le CEA, le grand écart n’a donc pas effrayé l’ancienne sportive de haut niveau qui est toujours allée au bout de ses missions.

Au point de répondre par avance à cette belle interrogation… « pourquoi moi ? »

LES 1001 PASSIONS DE JACQUES LOMBARD « Faire la place du Terte à Manosque ! ». C’était l’ambition de départ d’une poignée de personnes, amoureuses de leur commune mais également de la célèbre place parisienne connue pour ces expositions d’artistes. A leur tête, Jacques Lombard se charge de l’organisation afin de mettre en place, avec ce qui n’est encore qu’un collectif, la première édition du festival Plastik’Art en juillet 2001. Une première couronnée de succès puisque plus de 40 artistes répondent présents et que, de la peinture à la calligraphie en passant par la sculpture, tous les domaines sont représentés. A la fin de l’année, Jacques Lombard devient logiquement le président de l’association naissante qui se structure pour, l’année suivante, doubler les invitations… Les succès s’enchaînent pour Jacques Lombard et les siens qui, de la chaussette géante habillant les arbres au patchwork éphémère sur la façade de l’hôtel de ville, marquent les esprits. « Je n’ai peur de rien! Et comme je n’ai rien à perdre, j’ai tout à gagner ! », résume ce personnage débordant de vitalité. Lui qui ne cesse d’agir avec une démarche solidaire afin que tout le monde puisse participer aux différents événements mis en place, y compris les maisons de retraite où les tricots se transforment en œuvres d’art. Car, à 67 ans, cet ancien de la fonction publique territoriale, est également spécialiste de la

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calligraphie arabe : une technique ancestrale qu’il pratique au calame, un morceau de roseau taillé, pour réaliser des tableaux à la fois précis et lumineux. Comme une couleur supplémentaire, minutieusement suspendue à l’arc-en-ciel de ses passions.