#87 Couleurs Manosque - Juin 2019

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# 87 Juin 2019

Dossier spécial Budget 2019

Cœur de ville : pour comprendre

Mon Agglo : la piscine

Musiks à Manosque

Agenda sportif

sommaire actualités • • • • • •

p. 4 à 6

« Le Terreau de l’Art » Opération « Cœur de Ville » Pole Santé Chanteprunier L’Office de Tourisme « Mon Agglo pour l’emploi » 2019 Travaux

dossier spécial

Mairie de Manosque Place de l’Hôtel de Ville 04100 Manosque Tel : 04 92 70 34 00 Fax : 04 92 70 34 99 www.ville-manosque.fr

Accueil Central p. 7 à 10

• Budget 2019

actu Mon Agglo DLVA

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• Rugby à 7 • Agenda sportif

expression libre

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les archives racontent… il était une fois Manosque

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(rue Jean-Jacques Rousseau) est ouvert : du lundi au jeudi : de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures et le vendredi : journée continue de 8 h 30 à 17 heures Passeports et Cartes d’Identité sur rendez-vous.

Contact : etat-civil@ville-manosque.fr

numéros utiles Police : 17 ou 04 92 72 17 00 Police municipale : 04 92 70 34 10 Hôpital : 04 92 73 42 00

• « Musiks à Manosque » 2019 • Saison culturelle 2019-2020

sports

ouvert : de 8 h 30 à 18 heures du lundi au vendredi

Le service des formalités administratives

• Nouvelle piscine • La Marine nationale à Sainte-Tulle

culture

infos utiles

Couleurs Manosque La société ADREXO assure la distribution de ce magazine. Chaque foyer manosquin doit en principe l’avoir dans sa boîte aux lettres.

Merci de bien vouloir nous avertir si vous ne le receviez pas. communication@ville-manosque.fr Magazine de la Ville de Manosque DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Bernard Jeanmet-Péralta CONCEPTION/COORDINATION : service communication RÉDACTION : SI2C PHOTOS : Laurent Gayte/SI2C/Fotolia MISE EN PAGE : service communication Imprimé en France.

Ce numéro a été imprimé à 11 200 exemplaires.

Dépot légal 2e trimestre 2019.

édito S’il y a des années où une hirondelle ne fait pas le printemps, il y a une constante qui nous réunit dans ce magazine municipal en cette saison, ce sont les nouvelles annonces et le bilan des engagements tenus.

Il y a deux ans, on parlait des chantiers du secteur La Villette Soubeyran, des abords du cinéma et de la place du Terreau.

Et nous avons été dans les clous.

Il y a un an, c’était l’appel à projets « Action cœur de ville », pour lequel nous faisons partie des 220 villes françaises retenues par l’État. Et là encore, nous sommes dans les clous avec des avancées concrètes, notamment pour le bâtiment de la Glacière.

Et vous verrez au fil des pages de ce magazine que cette ligne de conduite ne se cantonne pas à quelques dossiers phares.

Nouvelle piscine, amélioration permanente de la voirie, réorganisation du marché, embellissement et fleurissement, reconstruction du restaurant des Vannades, réhabilitation de notre patrimoine, création d’un nouvel office de tourisme… Oui, nous sommes bien à l’heure de nos rendez-vous !

Car, oui, nous continuons à tenir nos engagements. Et si nous y parvenons, c’est parce que nous nous en donnons les moyens financiers, grâce à une véritable détermination budgétaire au service de la qualité de vie.

Cette ligne de conduite me permet donc de regarder l’avenir avec sérénité.

Car je sais que le printemps pourra encore être propice aux annonces et, surtout, aux engagements tenus.

Pour être à l’heure de nos rendez-vous.

Le Maire, Bernard JEANMET-PERALTA

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actualités Marché artisanal et aux saveurs « Le Terreau de l’Art » Le marché du samedi matin s’enrichit autour du Terreau. À toutes celles et ceux qui ne parvenaient pas à trancher au sujet du déplacement du marché du samedi matin, les élus manosquins ont apporté une réponse innovante grâce à la création d’un nouveau rendez-vous. L’ancien marché du Terreau continue donc à rayonner sur l’ensemble des places manosquines, de Joubert à l’Hôtel de Ville en passant par la promenade Aubert-Millot, l’esplanade François Mitterrand et la rue Grande. Quant à la place du Terreau, elle bénéficie d’un nouveau rendez-vous, placé sous le signe de l’artisanat et des saveurs. « Notre volonté est de continuer à animer l’ensemble du centre historique, tout en proposant quelque chose qui n’existait pas encore afin d’intéresser autant les Manosquins que les visiteurs », détaille Valérie Peisson, adjointe déléguée au tourisme, relation avec les entreprises, enseignes et publicité, patrimoine historique. Du cuir aux bijoux en passant par les saveurs créoles sans oublier les céramistes et pépiniéristes, il y en a pour tous les goûts sur la quinzaine d’étals disposée autour de la place. Une localisation qui permet aux véhicules de continuer à stationner sur le parking du Terreau et, donc, à proximité immédiate de l’ensemble des marchés. À noter enfin que les associations manosquines participeront également à cette nouvelle animation de la ville en proposant chaque samedi à 11 heures, à tour de rôle, des démonstrations de leurs activités.

Cœur de Ville : l’avenir de la Glacière Depuis la signature de la convention « action cœur de ville » le 28 septembre 2018, la Ville a avancé sur plusieurs points ; à commencer par le recrutement d’un chef de projet.

Paul Malik, qui a déjà travaillé sur des projets transversaux et multithématiques similaires, a donc intégré les services de la ville début avril.

L’objectif est en effet de jouer la carte de la synergie avec d’autres projets portés par ce service, tels que le NPNRU (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain), le contrat de ville et, prochainement, l’OPAH-RU (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat de Renouvellement Urbain).

La Ville a ainsi été en mesure de se positionner sur le tout premier appel à candidature réservé aux 222 villes du programme, en mettant en avant sa volonté de réhabilitation de la Glacière. Et le dossier figure parmi les 54 retenus ! Concrètement, cela signifie qu’il va être officiellement présenté, le 24 juin à Paris, à un large panel d’investisseurs et financeurs susceptibles de répondre à l’appel à projets que la Ville lancera prochainement sur ce bâtiment. « Cela va permettre à la fois d’avoir un regard neuf et extérieur sur la ville, mais aussi d’avoir un appui méthodologique de l’État pour que ce dossier avance concrètement ». En l’occurrence, le lauréat sélectionné par la ville sera connu au premier semestre 2020 et les travaux pourraient débuter en fin d’année. « Après une première phase de rénovation de ce

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quartier, avec la création du parking et du cinéma, nous souhaitons prolonger la réhabilitation et l’animation du Nord du cœur historique. Nous pourrons ainsi faire le lien avec le travail mené par le service économique au niveau de la rue du Soubeyran, afin de créer un quartier des artisans », détaille Emmanuelle Pradalier, Adjointe au Maire, déléguée aux formalités administratives, élections, état-civil, contrôle de gestion et action Cœur de Ville. En outre, cette opération a d’ores et déjà permis d’avancer sur le dossier de l’OPAH-RU. Il entrera dans une phase opérationnelle au dernier trimestre 2019 et permettra d’amplifier l’aide que la Ville pouvait déjà apporter en matière de réaménagement et de réhabilitation de l’habitat en centre-ville. Sachant que cette enveloppe n’a cessé d’augmenter ces dernières années (elle est de 200 000 € en 2019).

Enfin, l’enquête sur l’identité de Manosque a également été lancée et les premiers retours sont prévus au début de l’été. « L’objectif est de travailler sur l’image globale de la ville afin d’opérer une revalorisation d’abord auprès des Manosquins eux-mêmes afin que Manosque devienne une véritable marque, portée par l’ensemble des acteurs, touristiques et économiques », conclut Emmanuelle Pradalier.

actualités Un nouveau pôle santé à Chanteprunier

Inauguration de la Maison des services CPAM - mars 2019

Ça y est ! Depuis le début du mois de mars, Manosque compte parmi les rares villes en France à regrouper dans un seul et même lieu les services de la CPAM, de la CAF et de la CARSAT. L’objectif de cette mutualisation, porté par la Caisse primaire d’assurance maladie depuis 3 ans, est double : il va d’abord permettre de simplifier le parcours du public avec la possibilité de passer de manière quasi immédiate d’un service à l’autre ; il permettra en outre aux trois structures de réaliser des économies d’échelle.

Situé dans la ZAC de Chanteprunier, à quelques mètres de l’hôpital, le nouveau bâtiment vient compléter la vocation de services de la zone qui, prochainement, accueillera les nouveaux locaux de Pôle Emploi et du Tribunal, sans oublier la future piscine communautaire.

L’Office de tourisme rayonne depuis le cœur de ville !

Finies les banques d’accueil où l’on attend le chaland en mal de brochures ! Le nouvel office de tourisme manosquin n’a pas seulement déménagé, il s’est également positionné pour répondre aux nouveaux usages : plus d’interactivité, plus de digital, plus d’innovations et, surtout, plus de propositions !

Le nouveau local, inauguré début avril, se situe d’ailleurs sur la place de l’Hôtel de Ville afin de remettre le centre historique au cœur des activités. Des départs et arrivées de randonnées seront d’ailleurs organisés juste devant le nouveau local. « Car l’attractivité passe par notre capacité à aller à la rencontre de tous les visiteurs », conclut Valérie Peisson, adjointe déléguée au tourisme, relation avec les entreprises, enseignes et publicité, patrimoine historique (cf p.4).

«Mon Agglo pour l’emploi» a attiré plus de 2 000 personnes

Mon Agglo pour l’emploi 2019 - Manosque.

Pour sa cinquième édition, le forum « Mon agglo pour l’emploi » a tenu toutes ses promesses.

Et ce, dès la première soirée avec un événement dédié au digital et à l’innovation qui a attiré plus de 150 professionnels à la salle polyvalente de Pierrevert. L’événement s’est ensuite poursuivi à Manosque avec, pendant deux jours, des forums consacrés aux recrutements et aux jobs d’été.

Au total, plus de 2 000 personnes, professionnels et grand public confondus, ont participé à l’événement.

Un véritable succès populaire que l’on doit notamment à l’ensemble des partenaires mobilisés autour du service développement économique de DLVA, à commencer par Pôle Emploi, la Mission locale et les chambres consulaires. couleurs Manosque # 87

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actualités travaux Un patrimoine architectural remarquable !

Réfection de façades, reprise d’huisseries ou changements de volets : la Ville de Manosque travaille depuis plusieurs mois déjà à l’entretien et l’embellissement de son patrimoine architectural. C’est notamment le cas avec la fin des travaux sur les façades situées à l’intersection de la rue Guilhempierre et de la place de l’Hôtel de Ville. « Ces opérations présentent un double intérêt », détaille Bruno Martin, adjoint au Maire, délégué aux travaux. « Outre l’embellissement du cadre de vie, nous l de ville. te Hô de ça fa x, souhaitons montrer l’exemple afin que les particuliers effectuent au Trav également des travaux du même type, sachant qu’ils peuvent bénéficier d’aides financières en lien avec le programme d’aide à l’amélioration de l’habitat porté par la commune ; programme qui sera amplifié par une OPAH-RU (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat de Renouvellement Urbain) en fin d’année 2019. Manosque a en effet vocation à devenir « site patrimonial remarquable » : ce label du Ministère de la culture permet de classer les villes, villages ou quartiers dont la conservation, la restauration, la réhabilitation ou la mise en valeur présente, du point de vue historique, architectural, archéologique, artistique ou paysager, un intérêt public ».

Fleming : des aménagements majeurs dans une zone symbolique Si la Ville de Manosque procède en permanence à la réfection et à l’entretien de ses voiries, certains chantiers revêtent une valeur symbolique. C’est le cas du boulevard Fleming qui a vécu, ces dernières années, de profondes mutations. La Ville a donc procédé à son Travaux, boulevard réaménagement complet avec la remise à neuf de la chaussée, Fleming. l’amélioration de l’accessibilité, la création d’un trottoir sur l’ensemble du boulevard et la modification de la circulation avec la mise en place d’un sens unique (à partir de la résidence Belvédère jusqu’au boulevard des Combes).

La voie verte met le cap sur les Vannades Pouvoir cheminer à pied, en vélo ou en roller, du centre historique jusqu’au plan d’eau des Vannades, en passant par la gare SNCF, le lycée des Iscles et l’hôpital… La proposition est alléchante. Mais surtout, elle est parfaitement réaliste. La Ville de Manosque poursuit l’aménagement de pistes cyclables reliant les grands équipements structurants de la commune. Dans ce cadre, deux tronçons vont être réalisés en 2019, à proximité du canal EDF, afin de pouvoir relier le plan d’eau d’ici un an. Par ailleurs, dans le courant de l’été, Voie verte, vers les Vannades. la piste cyclable du nouveau pont sur la Durance sera également accessible.

En 2020, grâce au réaménagement de la RD 907, elle permettra de relier l’entrée de Manosque à l’intersection des Quatre chemins. À noter que la construction de ces nouvelles voies, dont le financement a fait l’objet d’une convention avec l’Etat, la Région et le Département, s’inscrit dans le cadre de l’Eurovélo n°8. Cette « véloroute de la Méditerranée » permettra à terme de relier Cadix à Athènes (en passant par Manosque) grâce à 5 888 km de pistes cyclables. À ce jour, 52 % du parcours existe déjà.

Et aussi… le fleurissement !

15 agents mobilisés, 1 800 heures de travail, 356 jardinières et suspensions, 11 600 plants, 2 300 heures d’arrosage… Tout cela, uniquement durant le mois de mai ! Ces chiffres démontrent que l’embellissement de la Ville de Manosque, ce sont avant tout des investissements : humains, techniques et financiers.

La commune a d’ailleurs débuté une campagne de diagnostic et d’expertise à l’automne 2018 afin de prévoir des interventions d’entretien et, dans certains cas, d’abattage puis de remplacement. Ainsi, sur la place du

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Terreau, 22 micocouliers et 7 frênes sont venus remplacer les platanes qui présentaient une sénescence avancée.

Fleurissement de la ville.

19 tilleuls ont également été plantés dans le secteur de la Villette et plus de 100 arbres (mûriers, poiriers à fleurs, sorbiers…) agrémentent désormais la coulée verte à proximité du skate park.

Budget 2019

dossier spécial

Rencontre avec Armel LE HEN, Conseiller municipal, délégué aux finances et à la comptabilité.

« Nous avons les moyens de regarder l’avenir avec confiance » Le budget a été voté début mars : vous avez mis en avant les notions de solidarité et d’anticipation…

On reproche souvent aux hommes et femmes politiques de ne pas avoir de vision au-delà d’un mandat. De mon côté, je me fais un devoir de me rappeler que gérer c’est prévoir, pour servir l’intérêt général au-delà d’une vision à court terme. Dans cette optique il faut notamment retenir ceci : on sait que dans les 5 ans à venir nous devrons faire face à plus de charges et de responsabilités, en raison des transferts de compétences vers la DLVA voulus par l’État. Mais la gestion de notre budget intègre déjà ces données. Il faut donc poursuivre notre dynamique de croissance du territoire et créer nos propres richesses en attirant de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises qui représenteront de nouvelles richesses pour la commune.

Pour cela nous travaillons sur l’attractivité de la ville, avec par exemple, la création de la nouvelle piscine. Mais nous gardons à l’esprit que Manosque doit garder un point d’équilibre crucial : rester une ville à taille humaine tout en répondant aux exigences d’une grande ville. Pour autant, cette future évolution démographique est, elle aussi, anticipée à travers, par exemple, l’augmentation de la capacité de la crèche de 25 places. Nous avons également décidé de renforcer nos moyens dans certains domaines : la police, la politique de la ville, la propreté avec des équipements supplémentaires ou bien encore le CCAS avec le grenier numérique qui apporte de nouveaux services pour aider notamment les gens dans leurs démarches administratives. Des réponses qui touchent à la notion même de service public.

Et que doit-on entendre par solidarité ?

En 2019, les taux de fiscalité locale ne bougeront pas ainsi que les tarifs des différents services : cantines, crèches, centre de l’enfance. Nous nous devons ensuite de garantir les solidarités actuelles, via le maintien du financement de toutes les actions sociales et sociétales. Les aides à certaines associations ont été revalorisées : CCAS, OMPA, Éclat de lire, Collectif petite enfance, Restos du cœur… La jeunesse, le bien-être, la qualité de vie dans les quartiers sont elles aussi au centre des préoccupations de la municipalité et pour cela nous réaménageons, par exemple, l’ancienne auberge de jeunesse en maison des associations. Enfin, nous consacrons un budget important à la formation continue et à l’équipement de nos agents, afin de rendre un meilleur service public aux citoyens.

Quel bilan tirer de la politique budgétaire depuis 2014 ?

Tous les fondamentaux sont respectés ! L’endettement est maîtrisé et nous nous positionnons dans la moyenne inférieure des villes comparables. Notre trésorerie est saine. Notre capacité d’autofinancement est bonne. L’investissement reste soutenu et nous avons stabilisé les taux en matière de fiscalité pendant 18 ans.

Nous avons investi 46 millions sur le mandat et des travaux considérables ont été réalisés ou sont en cours : la rénovation des écoles, la place du Terreau, le cinéma, la porte Soubeyran, la maison des associations, les aires de jeux pour les enfants, la crèche, les voiries comme les avenues du Luberon, Jean-Moulin, Jean-Giono, les boulevards des Lavandes et Fleming, sans omettre les rues du centre historique…

Sachant que, dans le même temps, il a fallu absorber la baisse des dotations de l’État qui, sur le mandat, correspond à une perte de recettes de 20 millions d’euros.

Une somme qui nous aurait permis de créer à titre d’exemple un groupe scolaire de plus, soit environ 7 à 8 classes supplémentaires. Et si nous y sommes arrivés, c’est grâce à une gestion rigoureuse.

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dossier spécial Budget investissement 2019 Les Vannades 687 344 € Développement durable 315 136 € 1,78%

Cette enveloppe est destinée à la construction d’un restaurant et d’un bâtiment dédié à l’aviron, mais égalem à la réfection du cheminement piéton fait le tour du plan d’eau, à l’acquisitio nouveaux mobiliers et à la mise en pl d’un nouvel éclairage.

Cette enveloppe correspond aux travaux de la maison de la biodiversité de La Thomassine.

Urbanisme 295 144 €

Sécurité 121 155 €

1,67%

1,83%

Le poste principal concerne la réfection des courts de tennis Gassaud et des travaux d’étude pour la piste d’athlétisme.

5,61% Patrimoine 992 750 € La restructuration du patrimoine manosquin passe notamment par le contrôle des accès aux bâtiments, des diagnostics et des aménagements d’acoustique.

Cette enveloppe va également permettre de mener des travaux au niveau de l’immeuble Leudière, et d’acquérir des locaux place du Terreau.

Habitat et logement 1 305 219 € Ce budget concerne des programmes d’acquisition de logements (liés à la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain - SRU) et de rénovation urbaine dans le cadre du programme ANRU. Des aides destinées aux bailleurs et à l’accompagnement des logements sociaux sont également prévues.

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Ce budget va servir à l’armem à l’extension du réseau de vid

La révision de la zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP) et diverses acquisitions foncières constituent les principales dépenses de ce secteur.

Sports et loisirs 323 868 €

3,89%

7,38%

5,74%

10,06%

Éducation 1 014 556 €

Ressources internes 1 778 864 €

La Ville de Manosque poursuit les opérations de réfection et de modernisation des bâtiments scolaires, conformément à son « plan école 2020 ».

De nombreuses menuiseries sont remplacées dans l’ensemble des écoles qui, dans le même temps, sont équipées de tableaux numériques interactifs.

Ce budget correspond aux équipements liés au déploiement de la fibre optique avec notamment la liaison entre le Centre Technique Municipal et l’Hôtel de Ville, l’acquisition d’une balayeuse, de postes informatiques et de logiciels, ainsi que des travaux dans les anciens ateliers relais de la zone Saint-Maurice.

Budget investissement 2019

dossier spécial

: 9 1 0 2 Budget 3 € 9 3 7 4 4 62

ment n qui on de lace

0,69%

ment de la police municipale et déo-protection.

Mobilité et aménagements 4 545 200 €

25,7%

Un budget en hausse en raison des nombreux aménagements en cours, notamment pour le contournement de la ville (Linem vers Volx et Lisem vers Sainte-Tulle) au niveau du chemin de Robert.

L’amélioration des accès passe également par des travaux au niveau du chemin des Seignières (à proximité des Grandes Terres) et de la rue du Prêche, à proximité du château Gassaud. L’enveloppe concerne également des travaux sur les boulevards Esclangon et des Lavandes, ainsi que l’aménagement de nouveaux itinéraires cyclables.

19,66%

Centre historique 3 476 159 € Les travaux d’aménagement et de réhabilitation du centre historique comptent toujours parmi les gros budgets. Outre la réfection des voiries et l’amélioration du contrôle des accès, cette somme est consacrée à la fin des travaux des places du Terreau et de la Villette et de la liaison La Villette Soubeyran, sans oublier le démarrage de l’opération cœur de ville (lire également en page 4).

7,51% 8,42%

Citoyenneté 1 327 586 € Ce budget est consacré à la poursuite de la transformation de l’ancienne auberge de jeunesse en maison des associations, à la mise aux normes d’accessibilité de bâtiments publics et d’abris-bus, à l’aménagement du complexe associatif et logistique situé route de Sainte-Tulle, ainsi que des travaux au sein de la MJC.

Enfance et jeunesse 1 488 911 € Cette enveloppe est essentiellement destinée à l’aménagement du pôle multi-accueil La Farandole, aux travaux au Centre de l’enfance et à la crèche du Moulin Neuf sont également programmés.

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dossier spécial Budget 2019 Rencontre avec Armel LE HEN, Conseiller municipal, délégué aux finances et à la comptabilité. …Suite Quelles sont les principales réalisations en 2019 ?

Il y a tout d’abord le travail sur l’attractivité du centre historique, dans le cadre du programme cœur de ville (lire également en page 4) ; nous avons d’ailleurs recruté une personne dédiée à sa coordination. C’est un chantier d’investissement qui va prendre 5 à 10 ans.

Nous avons commencé avec le Terreau, le quartier Soubeyran ; l’office du tourisme a été transféré sur la place de la Mairie. Vont se poursuivre la rénovation de différentes rues et la réhabilitation de plusieurs bâtiments, sans oublier la régulation et le contrôle des accès des véhicules. Nous venons par ailleurs d’augmenter les financements afin d’aider à la réhabilitation des logements privés.

Cette attractivité passe aussi par l’extension de la crèche La Farandole et les efforts portés sur l’animation. Le programme de requalification des écoles se poursuit.

Nous n’oublions pas le lac des Vannades avec l’arrivée d’un nouveau bâtiment dédié à l’aviron, la réfection complète du chemin qui fait le tour du plan d’eau et la mise en place d’un nouvel éclairage. Enfin, nous travaillons à l’amélioration de l’habitat avec l’Agence Nationale de Renouvellement Urbain (ANRU).

Comment faire pour que les gens retrouvent le chemin du centre-ville ?

Le centre historique doit en premier lieu être attractif mais il faut pouvoir y accéder facilement. La question du stationnement est aujourd’hui grandement solutionnée avec le parking de la Villette. La question de la circulation est prise très au sérieux.

Cela se traduit par un large programme de travaux de voirie, à commencer par l’accompagnement de DLVA et du Conseil départemental pour le contournement de la ville (Linem vers Volx et Lisem vers Sainte-Tulle), la requalification du chemin de Robert. L’amélioration des accès passe également par les travaux de la rue du Prêche, à proximité du château Gassaud. C’est, là encore, un programme de long terme qui a pour ambition la réponse à un enjeu majeur : faire revenir des habitants dans le centre-ville.

Que répondre à celles et ceux qui critiquent une certaine rigueur budgétaire ?

Comment peut-on reprocher une « certaine rigueur » à une commune dans une période ou l’économie reste fragile. Va-t-on reprocher à celui ou celle qui gère le portefeuille d’une famille de ne pas creuser la dette, dans une période où, il faut le rappeler, l’État lui-même demande de la rigueur aux collectivités sous peine de baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement.

On peut toujours échafauder les plus beaux projets… si on n’a pas les moyens de les réaliser, ils ne verront jamais le jour ! C’est pourquoi, aujourd’hui, nous assumons notre politique budgétaire et sa rigueur, car elle a toujours été au service de la qualité de vie. Gouverner c’est aussi choisir.

Que dire du bilan global depuis 2014 ?

Quand l’équipe rendra les clés dans un an, la ville se sera modernisée et, surtout, elle pourra continuer à se projeter dans le XXIe siècle. Une ville qui a les moyens de poursuivre son évolution afin de répondre aux aspirations de ses habitants. Une ville qui peut regarder l’avenir avec confiance, avec les reins solides, afin de continuer à investir.

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actu Mon Agglo : DLVA Nouvelle piscine : l’Agglo se jette à l’eau En début d’année, lors de ses vœux, le Président de la Communauté d’agglomération DLVA, Bernard JeanmetPéralta, avait annoncé une accélération du projet de la piscine. Quelques mois plus tard, les effets de cette accélération sont tangibles. Le futur équipement n’est plus une intention. C’est un projet lancé, chiffré et, surtout, cadencé par un calendrier à la fois serré et réaliste.

L’appel à candidatures pour l’architecture du bâtiment vient d’être lancé. Et après une première pré-sélection de trois dossiers en juillet, le choix final sera connu en fin d’année et les entreprises consultées en juillet 2020.

Début des travaux en 2021 pour une livraison fin 2022. ou début 2023 ! Mais derrière ce rythme de croisière, il y a la volonté politique de mener à bien un « véritable projet de territoire », insiste Jean-Christophe Petrigny, 1er Vice-président de la DLVA. Il rappelle en effet qu’avant de parler d’appel à candidatures ou de consultation, la Communauté d’Agglomération a été particulièrement attentive aux besoins des habitants. Rencontres multiples avec le tissu associatif et sportif, travail en synergie avec les écoles des 25 communes concernées, gestion de l’urbanisme, des voiries, des transports… « Depuis un an, énormément de choses ont été réalisées avec, toujours, le souci de la cohésion territoriale.

L’implication et l’adhésion des écoles ont d’ailleurs été essentielle, tout comme la gestion des transports et donc, la localisation de la piscine ».

Située dans la ZAC de Chanteprunier, à Manosque, la piscine sera derrière l’hôpital : elle profitera pleinement de la proximité immédiate de la chaufferie à bois. Construite sur une parcelle de 16 000 m2, elle sera composée d’un bassin sportif intérieur de 25 mètres avec 8 couloirs de nage, de gradins de 250 places, d’un second bassin intérieur polyvalent avec plancher mobile (pour les bébés nageurs ou l’aquagym par exemple)et d’une zone dédiée aux jeux d’enfants (toujours à l’intérieur). Mais ce n’est pas tout : un bassin extérieur de 250 m2 permettra de se baigner toute l’année, quelle que soit la température de l’air !

Enfin, DLVA a posé deux options pour agrémenter sa piscine d’une zone de jeux aquatiques extérieurs et/ou d’un espace bien-être pour une offre sport et santé. À noter que le futur équipement, dont le montant est estimé à 17 millions d’euros (réévalué à 19,4 millions d’euros pour 2022) bénéficie d’ores et déjà de nombreux concours financiers. Les subventions de la Région, de la Ville de Manosque, de l’État et du Département permettront de disposer de 7,4 millions.

ZAC Chanteprunier.

La Marine s’amarre à Sainte-Tulle En mars dernier, une convention d’occupation des anciens locaux de l’infirmerie de l’École des Métiers de Sainte-Tulle a été signée entre DLVA et la Marine nationale. Cet accord va permettre d’installer, juste à côté des locaux de l’Eco-Campus Provence, la préparation militaire marine historiquement basée à Digne. C’est donc là, dans un bâtiment de plus de 500 m2 entièrement réhabilité, que la préparation se déroulera, 12 samedis par an, d’octobre à juin. La formation est accessible à tous les jeunes de 16 à 21 ans et « permet de faire découvrir nos valeurs : l’honneur, la patrie et la discipline », a rappelé le capitaine de vaisseau et Assistant départemental 04 pour la Marine, Henri Coutillard. « C’est aussi l’occasion d’apprendre l’esprit d’équipage. Parce qu’un bâteau, c’est une chaîne avec plein de maillons où chacun joue un rôle essentiel ».

Pour plus d’informations : etremarin.fr couleurs Manosque # 87

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culture Musiks à Manosque 2019 !

PROGRAMME Jeudi 18 juillet

19 h : Marvin L (chanson, pop) 21 h : EZPZ (hip-hop, swing) 22 h 15 Les Négresses Vertes (rock, folk, punk)

Vendredi 19 juillet

La 34e édition du festival aura lieu du 18 au 21 juillet prochain.

Chaque année, l’annonce du programme du festival manosquin est aussi attendue que commentée. Mais si, depuis quatre ans, le service culturel de DLVA travaille au redimensionnement de l’événement, l’âme du festival n’a pas varié. Et l’édition 2019 mise sur une programmation plus réputée que les années précédentes pour attirer 20 000 personnes sur quatre jours. Pendant quatre jours, le Parc de Drouille accueillera donc — toujours gratuitement — le public pour des « triples soirées » placées sous le signe de la fête et de la convivialité.

19 heures : traditionnels « apéros-concerts » qui permettent de découvrir des artistes régionaux, amateurs ou professionnels, dont les projets sont portés par la MJC de Manosque.

21 heures : premières parties qui oscillent habilement entre découverte et révélation.

22 h 15 : les très attendues têtes d’affiche… À commencer par Les Négresses Vertes, dont le rock alternatif et énergique ouvrira officiellement le festival 2019. Vivement !

Programme complet ci-contre

👉

19 h : bat- (chanson) 21 h : Cumbia Chicharra (cumbia, world) 22 h 15 : Flavia Coelho (reggae, world music)

Samedi 20 juillet

19 h : projet hip-hop en live, création de la compagnie Opus Néo 21 h : Demi-portion (hip-hop) et Neg’ Marron (hip-hop, reggae dancehall) 22 h 15 : Dj Djel, Fonky Family (hip-hop)

Dimanche 21 juillet

19 h : Housequake et Papier Bulle, deux groupes de la classe de musiques actuelles amplifiées du Conservatoire à Rayonnement Départemental des Alpes de HauteProvence 21 h : Vanupié (reggae, soul) 22 h 15 : Grupo Compay Segundo (musique cubaine)

La Saison culturelle 2019-2020 Dans l’agenda local, le mois de mai symbolise le passage d’une saison culturelle à l’autre. Et alors que les planches du théâtre Jean-le-Bleu résonnent encore des précédents spectacles , le service culturel de DLVA vient d’annoncer les 36 dates de la prochaine saison. Du vendredi 4 octobre 2019 au jeudi 14 mai 2020, la scène de Jean-le-Bleu accueillera donc 26 spectacles avec un savant dosage de qualité et de diversité. Du classique avec un « Germinal » toujours ancré dans les problématiques actuelles, de la comédie avec une version décapante de « l’Avare » ou encore du « Boulevard » grâce à Roland Giraud, Maaike Jansen, Jean-Pierre Castaldi et Claire Conty…

Mais également de l’humour, du récit, de l’opéra, de la danse, des arts du cirque avec, toujours, des découvertes à la fois originales et touchantes.

Comme chaque année, la saison culturelle se décline

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sur 8 dates au Moulin de SaintAndré, à Vinon-surVerdon ; mais il faut également souligner la participation du théâtre Henri Fluchère de Sainte-Tulle pour un spectacle de la Compagnie « Les Vils Brequins » le 8 novembre (hors abonnement). À noter enfin, le 21 décembre, la présence de la chorale marseillaise « Massilia Sound Gospel » qui enchantera les travées de l’église Notre-Dame-de-Romigier.

Programme complet et billet sur culturedlva.fr

sports Le rugby à 7 séduit les manosquins Plus rapide, plus intense et, donc, plus spectaculaire, les atouts du rugby à 7 ne sont plus à démontrer . Complémentaire de son grand-frère à 15, il a même permis à la discipline de devenir olympique. Et si ce sport a le vent en poupe c’est aussi grâce à un format spectaculaire et ludique qui plaît au public, avec deux mi-temps de 7 minutes. Pas étonnant, donc, que le public ait répondu présent, le 1er mai, sur le terrain Jean-Salobert du stade de La Rochette, pour assister à l’une des toutes premières compétitions organisées à Manosque.

Le traditionnel tournoi Jean-Marc Quilès (en mémoire d’un ancien joueur de l’EPManosque) a en effet eu droit à un sérieux rafraîchissement avec une édition 2 019 confiée à Mathieu Selmi-Etienne, Président du club des « South Sevens Rugby » et membre de la commission rugby à 7 de la Ligue PACA. « L’objectif était à la fois sportif, puisque notre saison se déroule de mai à juillet, mais également médiatique afin de faire connaître notre sport et de remercier nos partenaires », détaille l’organisateur, ravi de cette première édition.

Et si le public a répondu présent, c’est en grande partie grâce au plateau sportif réuni par Mathieu Selmi-Etienne : outre les deux équipes des South Sevens, Digne, Pertuis, le SMUC, Gardanne, Saint-Mandrier et l’université de Toulon ont effectué le déplacement. Les parties ont toutes été d’un excellent niveau : après des matchs de poule le matin, les phases finales ont vu la victoire des locaux en Trophy et des universitaires varois en Cup. Même si, au-delà du résultat sportif, tout le monde a tenu à souligner la réussite de cette initiative qui sera très certainement appelée à se renouveler.

AGENDA SPORTIF 15 au 20 juillet : Semaine bouliste

22 et 23 juin : Triathlon des Vannades

Le plan d’eau des Vannades devrait une nouvelle fois accueillir plus d’un millier de triathlètes sur les six épreuves programmées les 22 et 23 juin prochains. Les enfants ont droit à trois courses le samedi matin, avant l’épreuve féminine l’après-midi (ouverte aux para-triathlètes). L’épreuve reine (1 500 mètres de natation, 53 km de vélo et 9,2 km de course à pied) aura lieu le dimanche matin ; elle sera suivie d’un triathlon XS open.

La Boule Manosquine mettra en place sept concours au Parc de Drouille et à La Rochette.

La pétanque sera à l’honneur en doublette (les 15 et 19) et triplette de 55 ans et plus (le 17) et en mixte avec deux hommes et une femme (le 18) ; le souvenir « Momon Lombard » sera organisé le samedi 20 juillet en triplette par poule. À noter qu’un concours au jeu provençal, en doublette, se tiendra également le 16 juillet.

Renseignements au 06 07 12 98 65.

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expression libre Majorité municipale, Manosque au Cœur

Front national, Manosque Bleu Marine

Si les questions environnementales se font pressantes, Manosque l’a intégré depuis de nombreuses années.

Cela fait par exemple 8 ans que la ville n’utilise plus de pesticides dans les espaces verts. Des ampoules à basse consommation prennent régulièrement place sur les éclairages publics. Progressivement des panneaux photovoltaïques seront installés sur les bâtiments publics. Les déplacements à pied et à vélo sont favorisés avec, par exemple, le projet de liens communs entre les voies vertes. La place des véhicules à moteurs, ira en diminuant.

La préservation de l’environnement passe aussi par les cantines dont les repas sont préparés par un prestataire de service Manosquin, dont les menus contiennent 24 % de produits bio avec une part de produits locaux ou d’origine française.

Mais la réponse à cette urgence environnementale passe également par l’engagement de chacun à trier ses déchets. En effet, une partie d’entre eux seront bientôt le carburant du futur méthaniseur de Manosque pour la production de gaz naturel vert, représentant ainsi un projet collectif pour l’intérêt de tous.

Front de gauche, Manosque Citoyenne

Vivre Autrement Manosque

2016 l’Agence Régionale Santé-Paca crée le Groupement Hospitalier de Territoire 04 regroupant les 10 Établissements de Santé Publics du département. Le Maire de Manosque, méprisant l’alerte du «Collectif Réa» et de la CGT encense cette réforme qui sauvera nos hôpitaux.

L’ARS jurant qu’il n’y aurait pas de fusion.

Janvier 2019 l’ARS lance sa 1ère tentative de fusion (juridique, administrative, financière) des hôpitaux de Banon, Forcalquier, Manosque. Le Maire-Président du Conseil de Surveillance du CH Manosque obtempère et fait voter sa majorité en ce sens.

Cette trahison des Populations et du Service Public de Santé, conduira à:

- la désertification sanitaire du 04 (fermeture d’hôpitaux, transformation des autres en Etablissement d’Hébergement de Personnes Âgées Dépendantes privé,

- la mise en danger des Populations en les éloignant des lieux de Santé et de Soins Publics et l’impossibilité d’ouvrir la Réa à Manosque,

- la suppression d’emplois, la dégradation des conditions de travail,

- la perte d’attractivité du 04.

Et ça, le «patron – maire de Manosque» et son entre-soi s’en «foutent»!

Conformément à la loi à la démocratie de proximité du 27/02/2002, un espace est réservé dans les colonnes du magazine municipal à l’expression des groupes d’élus-Les textes sont publiés tels que nous les recevons, sans aucune modification.

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les archives racontent…

L’Hôpital Sainte-Barbe : les dépenses de bouche L’histoire de l’hôpital Sainte-Barbe de Manosque est poireaux, salades, oignons, haricots, pois, épinards, connue par le biais de ses riches archives qui ont été radis, artichauts, fèves, poivrons, oseille… les variétés déposées dans le fonds communal en 1992. Stockées dépendant des saisons. Peu de fruits par contre : auparavant dans de très mauvaises conditions dans seuls quelques citrons sont mentionnés ainsi que le grenier de l’hôpital, elles ont été sorties des combles l’acquisition, en mai 1806, de 12 horanges. et dépoussiérées et sont aujourd’hui accessibles L’achat de cordes et de son pour les chèvres laissent au public et consultables à penser que des biquettes étaient élevées à l’hôpital, aux archives municipales de Manosque. Parmi tous sans doute pour fournir en lait ces documents, un est les malades. Du fromage était particulièrement intéressant ! aussi acheté, mais rarement.

Il s’agit d’un registre, daté du Concernant les protéines tout début du XIXe siècle, et animales, aucun achat de contenant les comptes de la viande n’est mentionné sur Mère Nogaret, religieuse de la période. Par contre, on trouve l’hôpital, qui tenait la bourse quantité d’œufs ainsi que des dépenses de bouche du poisson : anchois et merluche, de l’établissement. Cette c’est-à-dire de la morue séchée. comptabilité, qui couvre une Eau de vie et vin blanc sont les période allant de février 1805 seules boissons qui figurent à mai 1806, permet aujourd’hui dans le registre. La cassonade d’avoir une idée des repas servis était destinée aux petits Liste des courses de l’hôpital Sainte-Barbe. alors aux patients puisque enfants et aux malades, la religieuse y consignait, tous le saindoux également. Enfin, les quinze jours en moyenne, la liste de “ses courses”. certains produits étaient achetés pour leurs vertus Des produits céréaliers et des féculents tout d’abord thérapeutiques : du vin cuit, de la cannelle, du tabac, y apparaissent en quantité, pain, riz, semoule, des pruneaux ou encore des clous de girofle. lentilles, pommes de terre… et vermichely, c’estDu tabac comme remède, des légumes en quantité à-dire des vermicelles. Énormément de légumes et pas de viande… plus de 200 ans après, en 2019, étaient également achetés par la Mère : ail, choux, les temps ont bien changé !

il était une fois Manosque, Le boulevard Élémir Bourges

Dans les années 40…

… aujourd’hui ! couleurs Manosque # 87

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