F. L. N. C. Le 25 juin 2014 notre organisation, après un long débat, a su prendre les responsabilités qui sont les siennes et se hisser à la hauteur des enjeux pour l’avenir du peuple corse sur sa terre. Faisant preuve d’une maturité politique exemplaire et en prenant à contre pied quelques esprits chagrins, elle a pris la décision unilatérale et sans équivoque d’enclencher un processus qui se veut historique, de démilitarisation et de sortie progressive de la clandestinité. Notre satisfaction fut immense de voir notamment la jeunesse corse répondre avec grand intérêt à notre appel à la mobilisation. C’est une fierté pour nous, d’observer que ceux qui constituent l’avenir de notre pays ont compris notre message. Ils ont su prendre le relais, et même si nous ne doutions pas de leur courage ni de leur engagement, ils ont démontré leur capacité et leur efficacité au-delà de nos espérances. En se plaçant à l’avant-garde de la lutte, ils nous ont confortés dans nos convictions déjà fortes. Ils sont des garants précieux de la réussite de notre initiative. Quant à ceux qui ont crus et croient peut être encore, par naïveté, ignorance ou intérêt, que nous pourrions nous détourner de notre choix de la paix : ils en sont, et seront, pour leur frais. Ils ont sous estimé notre analyse et la solidité de notre engagement. Ils se reconnaîtront, comme notre peuple les confondra si ce n’est déjà fait. Ils finiront par être disqualifiés par le peuple. Ces nostalgiques de la poudre et du malheur, aux allures de Janus pour certains d’entre eux, laisseront dans la mémoire collective, l’image de cancres de l’Histoire en marche, somnolant sur les bancs des assemblées françaises ou corses, rêvant secrètement de la reprise d’un cycle tragique d’actions/répression si rentable pour eux. Des fossoyeurs de paix et 1