Portfolio_Beaumont Constance 2022-23

FORMATIONS

DIPLÔME D’ÉTAT EN PAYSAGE, É cole Nationale d’Architecture et de Paysage de Lille (59)

Septembre 2020 - Juillet 2023

MENTION RECHERCHE , M ention Très bien É cole Nationale d’Architecture et de Paysage de Lille (59)

Décembre 2022, ‘‘Les paysages de guerre, passeur de mémoires’’

Enseignant encadrant : Céline Barrère

CYCLE PRÉPARATOIRE D’ÉTUDES EN PAYSAGE, É cole Nationale d’Architecture et de Paysage de Lille (59)

Septembre 2018 - Juillet 2020

MISE À NIVEAU EN ARTS APPLIQUÉS, Grenoble (38)

Septembre 2017 - Juillet 2018

BTS A MÉNAGEMENTS-PAYSAGERS, Lycée Vert d’Azur, Antibes (06)

Septembre 2015 - Juillet 2017

BACCALAURÉAT SCIENCES TECHNIQUES DE L’AGRONOMIE ET DU VIVANT, Option Aménagements-paysagers, Lycée Vert d’Azur, Antibes (06)

Septembre 2013 - Juillet 2015

APTITUDES LINGUISTIQUES

Français (Langue maternelle) | Anglais (Niveau intermédiaire) | Espagnol (Niveau intermédiaire)

APTITUDES INFORMATIQUES

Photoshop

EXPÉRIENCES

AGENCE DE DÉVELOPPEMENT ET D’URBANISME DE LILLE MÉTROPOLE, L ille (59), Stage de 1 mois

Juillet - Aout 2023

S uivie du projet de la Deûle partagée et production de livrable

AGENCE DE SIGNES_PAYSAGES, P aris (75), Stage de 1 mois

Juillet 2021

P hase AVP Parc Georges Valbon, Courneuve (93)

AGENCE PHILIPPE THOMAS, L ille (59), Stage de 2 mois

Février - Mars 2020

Réalisation de documents et collaboration de réflexion dans le projet RÉGION ESPACES VERTS, C arros (06), Stage de 3 mois, CDD 2 mois 2015 - 2017

Conception sur terrain, maçonnerie paysagère, VRD et suivi de chantier

PROJETS PERSONNELLES

PRÉSIDENTE DE LA DRACHE , Association étudiante de paysage, É cole Nationale d’Architecture et de Paysage de Lille (59)

PARTICIPATION À LA 30 ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DES JARDINS DE CHAUMONT SUR LOIRE, ‘‘In vitro’’, Octobre 2020

A NIMATION D’UN CYCLE DE CONFÉRENCE

‘‘Habiter la biodiversité’’, É cole Nationale d’Architecture et de Paysage de Lille (59), Mars - Septembre 2020

Intervenants : Gilles Clément, Nicolas Gilsoul, Yohan Tison, Denis Delbaere, Benoit Toussaint

Vallée de l’Ourika, Juin 2019

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LE PROJET DE PAYSAGE

Le jardin des plantes de Lille, Une stratégie botanique au service des milieux naturels en ville

Atelier Histoire

Enseignante : Clémentine Henriot

Institut du vivant, Un parvis culturel Ville ou campagne? Agir sur et avec ‘‘l’entre-deux’’

Enseignants : Bénédicte Grosjean et Axel Venacque

Cultiver l’urbain: manifeste pour un nouveau mode de ville Campagne à la ville

Enseignants : Antoine Béal et Aurélien Zoia

Cadence altérée

Ville à la campagne

Enseignantes : Caroline Bigot et Céline Leblanc

FESTIVAL DES JARDINS

Biomimétisme au jardin, In vitro

30ème édition du Festival de Chaumont sur Loire

WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE

Senses festival

Enseignants : Findlay Ross et Armelle Varcin

PROJETS DE PAYSAGE

Le Jardin des plantes de Lille, Une stratégie botanique au service des milieux naturels en ville, ENSAPL, Sept-Janv 2022-23

S ite d’étude : Jardin des Plantes de Lille (59)

Dans les années 1930, Emile Dubuisson, pensa la mise en place d’une ceinture verte sur les pourtours de la ville de Lille suite au démantèlement des remparts. La volonté du projet tend ainsi à considérer cette ambition afin d’intégrer le jardin des plantes au sein de la trame verte et de créer du lien entre les espaces écologiques et culturels existants. Pour se faire, la volonté est d’accroître une stratégie botanique qui considère les structures et le patrimoine végétal tout en impulsant un développement des interfaces afin de créer de nouveaux milieux propices à l’apport de nature en ville ainsi qu’à l’implantation de nouveaux usages urbains. La mise en place de fruticetum, d’arboretum et d’espaces de collections permettront de redonner un statut scientifique et botanique au jardin tout en considérant les limites avec les abords immédiats. Enfin, le projet ambitionne de générer des relations avec des acteurs locaux qui pourraient interagir avec cette nouvelle stratégie, tel que des écoles en paysages, des pépiniéristes (en lien avec les serres) mais encore des chercheurs afin de favoriser l’étude et l’apprentissage, vocation première du jardin.

Le Jardin des plantes de Lille, Une stratégie botanique au service des milieux naturels en ville, ENSAPL, Sept-Janv 2022-23

Le Jardin des plantes de Lille, Une stratégie botanique au service des milieux naturels en ville, ENSAPL, Sept-Janv 2022-23

S ite d’étude : Bassin Minier, Agglomération Lens-Liévin (62)

Territoires fortement marqués par une histoire liée à l’industrie minière, ceuxci ont évolué et offrent aujourd’hui une prédominance agricole attachée à la culture principalement céréalière. La volonté de ce projet est d’activer le mécanisme de l’urbanisme circulaire en visant à reconstruire une proximité territoriale à partir de la question de l’alimentation, locale notamment et d’ancrer l’enseignement agricole à la convergence entre des espaces cultivés et un tissu urbain historique. La stratégie d’introduire un établissement d’enseignement tend ainsi à répondre aux enjeux fondateurs qui vise à former les nouvelles générations d’agriculteurs tout en sensibilisant les habitants et étudiants aux métiers du vivant. Le parc agricole assurerait également la relation entre ville et campagne tout en repensant les continuités physiques des cités, le lien important entre les grandes entités territoriales et les délaissés urbains liés à la fin de l’activité minière.

Institut du vivant, Un parvis culturel, ENSAPL, Fév-Juil 2022

Institut du vivant, Un parvis culturel, ENSAPL, Fév-Juil 2022

S ite d’étude : La Vallée de la Marque, Bois de Warwamme, Villeneuve d’Ascq (59)

Prenant de plus en plus de place sur nos campagnes, la ville repousse constamment ses limites, les rendant étanches à mesure des années. La nécessité de créer ce que l’on peut appeler des ‘poches’ au sein du tissu urbain montre cette ambition de redonner place à la nature en ville comme aux cultures, autrefois prédominantes. Le projet tend ainsi à impulser la création d’un nouveau parc agricole au sein d’une ville densément bâties à travers différentes séquences portées par le biais des singularités que présente la frange urbaine. Ce parc a pour dessein d’innerver l’espace et de générer un nouveau maillage qui vise à encourager les nouvelles proximités et relier les différentes polarités existantes prenant place d’Est en Ouest. Celui-ci a également pour vocation de considérer le tracé de la Marque, rivière traversant le parc, et son marnage plus ou moins important. Les structures végétales sont consolidées et contribuent à la requalification de la frange urbaine en générant diverses ambiances (clos-ouvert, clair-obscur) tout en composant des limites physiques et visuelles et en considérant la nécessité d’apport de biodiversité dans une ville prédominé par la place de l’habitat et des industries.

FESTIVAL DES JARDINS

Monsieur Mendel,

Je me permets de vous écrire de mon laboratoire de recherche. Mes amis et moi voulions vous faire part de la reconnaissance que nous avons pour votre travail, qui, aujourd’hui, donne lieu à de fantastiques progrès scientifiques. Nous pourrions même employer le terme, surnaturels. Le bouleversement que vos petits pois provoquent sur nos consciences et pour nos sciences botaniques n’a d’équivalent que la vigueur de ces jeunes pousses par vous hybridées. Splendide ! Vos travaux ne font qu’amplifier l’ardeur de nos études qui, je dois le dire, me semble de jour en jour aussi folle qu’elle s’énonce en termes sibyllins : observer pour imiter la vie. Quelle candeur ! Jamais nous n’aurions pensé arriver à de tels progrès scientifiques en observant la cellule d’une feuille de Sambucus nigra. Je ne puis vous dire combien cette perspective laisse augurer quantité d’applications possible pour la vie de nos contemporains à vouloir s’inspirer des plantes. A s’approcher de leur intelligence. Mais aussi combien me laisse perplexe cette façon de transformer ces aimables compagnes feuillées en objet de science. Observées, décortiquées, analysées, scrutées. Que de plaisirs botaniques me diriez-vous, s’il n’était cette insoluble contradiction : s’en rapprocher le plus possible avec recul scientifique, faire corps avec elles en se tenant à distance analytique. Imaginez notre jardin qui tient lieu de laboratoire, de matrice, de réservoir biologique de territoire d’espérance. Des tubes à essai partout. Des plantes plus que jamais libres d’épanouissement et plus que jamais passées sous le joug de l’analyse. Des vies sous verres. Environnement contrôlé. Croissances décortiquées. Racines mesurées. Rien, au hasard, n’est laissé. Je ne vous cache pas par quel dédale vaque cependant ma pensée dans cette recherche obstinée de principes d’imitation. La génétique, comme vous l’abordé si bien, figure de manière exclusive, nos végétaux sont privés de leur hérédité et ce voient modifiés. Un attrait visuel dirons-nous, mais que vos la beauté de nos Sambucus nigra ‘Black lace’, la couleur des Pennisetums setaceum ‘Rubrum’ ou encore la forme des Salix tortuosa ?Et que dire que cette sorte de traduction, balbutiante et fébrile encore je vous l’accorde, de modèles biologiques en concepts techniques. Une bioregénération de la société est-elle envisageable. Souhaitable ? Estelle seulement imaginable ?

Botaniquement votre.

Co-conception : Emma Galea, Pierre Busson, Jawad Zine Référent : Dominique Henri

In Vitro, Festival des Jardins de Chaumont sur Loire, Oct 2020

WORKSHOP SCÉNOGRAPHIE

«Senses Festival» wishes to think the castle of Condette according to a new conception of space through an annual intervention. This tends to combine the historical heritage of the place, its ecological aspect with its natural reserve and its lake, while considering the cultural aspect. Thus, the festival represents the crossing between a sensory approach to the landscape through different modules around the castle. Reception and rest areas, various scenes and activities, all focused on the place of the body in space and the perception of the surrounding context. The desire to form a circular morphology makes it possible to influence a radiant composition of the different spaces but above all to consider the castle, dating from the 13th century, as the main room of the festival. The scenography contributes to this enhancement of the heritage through various openings to give the public a view of the existing structural elements of the site (theatre, castle, marsh, forest).

S ite d’étude : Château de Condette, Hardelot (62)

Co-Conception : Thomas Clavié et Julie HébertSuffrin

Vallée de l’Ourika, Maroc, 2019.