Congo Digital Magazine, Le top 10 des startups les plus prometteuses au Congo Brazzaville

Editorial Elwin GOMO Consultant - formateur en startégie et communication digital

Parle-moi de ton Business Model et je te dirai si tu es une startup L’Afrique francophone serait-elle mal partie dans l’appréhension du terme startup ? Pas étonnant si la réponse est oui. Car, pour un francophone, qui dit « startup » dit « jeune pousse » ou « société qui démarre ».

Utilisé juste après la Seconde Guerre mondiale avec l’apparition des premières sociétés de capital-risque, le terme startup a commencé à être utilisé massivement à partir des années 1990 pendant la prolifération des dot-com (Point com). S’il est vrai que le terme startup parait vieille de par son essence, il reste pour autant plus vrai, nouveau et d’actualité, d’un pays à un autre.

Le concept est en vogue ces sept dernières années au Congo Brazzaville et un peu partout en Afrique. Il ne passe pas une journée sans écho de projets d’entreprise qui naissent avec la dénomination de « Startup ». Ce phénomène que nous qualifions de mode est pour nous à double tranchant : d’un côté cela donne de la visibilité à ces entrepreneurs mais de l’autre, on constate que cela alimente l’imbroglio qui existe autour de la notion de startup. Employé à tort pour certains et de façon objective pour d’autres, la question est de se demander si nous devrions considérer le mot «startup» comme un anglicisme pour juste dire «jeune entreprise qui démarre» ? Sinon que peut être l’importance de ce type d’entreprise dans l’alimentation de l’économie locale ?

Signalons tout de même, qu’il n’est pas rare au Congo, d’entendre la notion de startup être assimilée par le grand public et même par les médias à une PME. Concevoir l’approche de compréhension de cette manière c’est vouloir résoudre une équation avec des données toutes fausses.

Revenons un peu à l’authenticité. C’est quoi réellement une startup ?

Dans « start-up » il y a l’idée de démarrage « start » et l’idée de croissance forte « up ». Deux idées qui sont l’essence même de la startup.

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Selon la définition française, la startup « est une entreprise innovante à fort potentiel de croissance qui fait souvent l’objet de levées de fonds ». Alors que si l’on traduit la version anglaise, la startup « est une entreprise émergente à la croissance rapide et qui vise à répondre au besoin d’un marché en proposant un produit innovant. Une startup est généralement une organisation conçue pour développer rapidement un modèle économique scalable ».

La principale différence entre ces deux définitions se situe dans la notion de modèle économique scalable, qui manque cruellement à la vision française. C’est pourtant la notion la plus importante dans la définition de la startup.

Scala-Quoi ?

La scalabilité c’est la capacité d’une entreprise à adapter son business model, son schéma d’entreprise à une forte augmentation de son volume d’activité. C’est le principe qui consiste à faire beaucoup de chiffre avec très peu de ressources. Une entreprise qui peut fonctionner de la même façon qu’elle ait 50 ou 10 000 clients, sera beaucoup plus optimale à la croissance que ses concurrents. L’arme ultime de la scalabilité c’est l’automatisation des processus. Concrètement, sa capacité à passer de la petite startup à la multinationale. Car, il faut le rappeler, une startup n’a pas vocation à le rester toute sa vie, c’est un état temporaire. Retenons que lorsque votre business modèle est établi en sachant exactement comment vous gagnez de l’argent, vous cessez d’être une startup.

Uber, Airbnb, Blablacar, Spotify… sont encore des startups et pourtant ces entreprises sont énormes. Mais comme Twitter, leur modèle n’est pas défini et peut évoluer. À l’inverse, Facebook ne l’est plus, Google non plus. Bien que l’esprit startup perdure, certains processus ont été formalisés et la stratégie, comme business model, est désormais établie.

Ce magazine est une édition spéciale réalisée par notre direction, et qui met en lumière les différentes startups congolaises dont la croissance économique se révèle plus fulgurante que les dernières données statistiques récoltées par notre direction. De la sélection à la rédaction en passant par les données statistiques, ce travail est un véritable travail de fond mené par Congo Digital dans l’idée d’avoir un résultat net à l’évolution de l’écosystème numérique congolais.

Cependant, dans le but d’assurer pérennisation de ce projet, nous nous lançons dans une suite continue de cette édition en vous offrant diverse séries de ce magazine. Nous tenons à remercier les acteurs majeurs qui ont été favorables à ce projet pour leurs contributions et assistances.

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Restra POATY Directeur de publication

AU SOMMAIRE DOSSIER

LE CLASSEMENT

P -06-07 creons ensemble le business center

P -11-15 Le top des 10 startups les plus prometteuses

TECH EVENT

INTERVIEW

P -19 BantuHUB Conférence

P -20-21 Ekambi Alain,fondateur de l’application de messagerie « Dikalo»

BON A SAVOIR

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DOSSIER Créons ensemble le premier Business Center pour le développement économique et solidaire de l’Afrique !

Dimitri M’FOUMOU-TITI 42 ans Franco-Congolais, né à Pointe-Noire (Congo), En Préparation d’un M2 à l’ESSEC Paris Business School, cadre à la SNCF en France et Président de l’Association ADRNS, nous présente son projet African Valley.

Après dix ans d’engagement dans les actions de relations nord Sud, en 2017, l’Association Développement des Relations Nord Sud (ADRNS) est créé.

L’Europe et L’Afrique sont deux continents séparés que par 14km de Tanger au Maroc à Algésiras en Espagne. C’est pourquoi nous parlons de relations Nord-Sud. Conscient des enjeux multisectoriels importants du continent africain, « L’Afrique, un continent d’opportunités » (HBR, 2016) puis « Afrique : Le prochain grand centre manufacturier de la planète (HBR, 2018), Dimitri M’FOUMOU-TITI souhaite à travers ADRNS rassembler les acteurs qui veulent prendre des parts de marché en Afrique dans les dix prochaines années.

La création d’une plateforme physique devient une nécessité pour apporter une approche différente et complémentaire aux initiatives présentent sur la place de Paris.

Savez-vous qu’il existe des lieux spécifiques dans le monde quand on veut discuter de certains sujets par exemple : • Pour l’Education et la Culture, c’est à L’UNESCO (Paris, France) • Pour la paix, c’est à l’ONU (New-York, USA) • Pour l’Intelligence Artificielle, l’Innovation, du Numérique et au Digital, c’est la Sillicon Valley (San Francisco,USA) Cependant quand on cherche sur la surface du globe un endroit où l’on peut trouver des compétences ou des agents économiques pour travailler au développement économique et solidaire du continent Africain et porté par la société civil, il n’existe pas encore ce genre d’endroit dans le monde.

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« LA CRÉATION D’UNE PLATEFORME PHYSIQUE DEVIENT UNE NÉCESSITÉ POUR APPORTER UNE APPROCHE DIFFÉRENTE ET COMPLÉMENTAIRE AUX INITIATIVES PRÉSENTENT SUR LA PLACE DE PARIS.»

DOSSIER C’est pourquoi, il y a une opportunité à proposer une offre qui va répondre à cette nécessité d’un lieu orienté sur le développement du continent africain. Tout d’abord en France et après dans les villes africaines.

Bref….toutes les personnes qui ont une affinité ou des intérêts avec le continent africain C’est dans ce contexte que s’inscrit la volonté de ce dernier de mettre en place un écosystème qui portera le nom d’African Valley.

Qu’allons-nous y trouver dans cet écosystème ? : • Un Coworking : Mettre à disposition de ceux qui ont une affinité pour le continent africain, un espace de travail permettant l’échange et l’ouverture.

• Une activité de location de salles: Mettre à disposition des membres des prestations de locations d’espaces de réunions, séminaires et réceptions.

• Un Incubateur : Un lab-africa qui aura pour rôle de mettre en place des projets innovants pour l’Afrique (agriculture, Digital-Numérique, Economies Circulaires, Economies Basée sur la connaissance etc..).

• Un espace Snacking: Un espace pour manger et se retrouver autour d’un verre pour partager des variétés africaines.

Monsieur Dimitri M’FOUMOU-TITI ambitionne de créer le premier réseau en France de personnes qui œuvrent pour le développement économique et solidaire du continent africain.

La clientèle visée concerne : • Les étudiants en fin de cycle • Les cadres internationaux en transit • Les PME/PMI/Grande Sociétés et Groupements d’employeurs • Les travailleurs indépendants • Les télétravailleurs • Les responsables d’associations

En termes de réalisations Concrètes : - le site internet a déjà été créé https:// networking.african-valley.com , - le réseau est actif puisque les soirées Afterwork sont déjà çà leur 5eme édition - Un voyage d’affaires a été organisé au mois de Juin 2019 à Abidjan dans le cadre du forum Africallia.

- Un protocole avec la CCI de Pointe-Noire a été signé pour conduire une délégation dans le cadre de la Convention D’affaires LISANGA du 23 et 24 septembre 2019.

Dimitri M’FOUMOU-TITI reste à l’écoute de tous les pays africains et en particulier de la République du Congo pour mettre en place une antenne à Pointe-Noire par exemple et tisser des partenariats ou des alliances avec les institutionnels, les opérateurs techniques, économiques et financiers pour faire aboutir ce projet en 2020.

Pour contacter : dimitri.mfoumoutiti@adrns.org

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L’expert congolais en cybersécurité Chrysostome NKOUMBI-SAMBA Ancien IT manager au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Paris (France) ; Membre du CAVIE : Centre Africain d’Intelligence Economique ; Enseignant vacataire en Cybersécurité au sein de l’EFREI (Paris) ;Enseignant Risque Pays MBA MSDN (Institut Léonard de Vinci-La Défense) ;Expert International Franco-Congolais sur les risques cyber ; Initiateur du réseau «Afrik@Cybersécurité».

Au sein du Cabinet NP Consultant (Paris 2ème), je conseille et accompagne les dirigeants des organisations et institutions dans la digitalisation des processus et la sécurisation de leur patrimoine informationnel.

En février 2019, j’ai participé à la 10èmeédition Marrakech Security Forum, AfricaSEC2019, « Construire pour l’Afrique, sa sécurité du Futur » qui a abouti à la proposition de la charte africaine de cybersécurité.

Le classement

Le top des 10 startups les plus prometteuses au congo Brazzaville en 2019

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Le classement

AGRIZOOM, la plateforme numérique qui veut révolutionner l’agriculture au Congo Brazzaville AgriZOOM est une plateforme dont les agriculteurs peuvent déjà se servir pour écouler leurs productions agricoles fraiches et transformés grâce à son espace E-commerce libéral. Elle se positionne aussi comme un media numérique qui informe sur les actualités et activités agricoles et pourra offrir un service d’assistance météorologique sectorielle préventif et intelligent.

La plateforme aide aussi les agriculteurs de pouvoir trouver les investissements via son espace de financement participatif. Depuis sa création, la start-up n’hésite pas de rafler les prix de récompense au niveau national qu’international.

Elle est dirigée par Steve NDENDE

Lopango une startup congolaise spécialisée dans les services IT, Lopango est une start-up congolaise spécialisée dans les services IT, les campagnes et contenus digitaux.

Leur système est basé sur un réseau de points wifi qui fournit gratuitement Internet dans les lieux publics, les restaurants, les hôtels, les bus et taxis, les écoles,...

En plus de permettre aux entreprises locales d’offrir une connexion gratuite à leurs clients, Lopango possède une série d’outils qui permet à ces entreprises d’améliorer et optimiser leurs sources de revenus et leurs chaines de valeur.

Elle permet aux entreprises locales d’offrir gratuitement Internet à leurs clients en améliorant leur chaine de valeur grâce au Big Data. la start-up est dirigée par Nelson CISHUGI

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Le classement LISUNGUI PHARMA est l’application qui localise les pharmacies de la zone. Téléchargeable sur toutes les plateformes de téléchargement d’applications mobiles, Lisungui pharma est l’œuvre de Rufin OVOULA LEPEMBE, un jeune entrepreneur congolais, diplômé en management des entreprises.

Lisungui pharma est l’application qui localise les pharmacies de la zone

Mise en place pour faciliter l’accès aux pharmacies et aux prix de médicaments, c’est une application qui se révèle très utile à l’usage. Elle offre de multiples fonctionnalités d’ordre pharmaceutique, notamment des alertes pour la prise de médicaments, le suivi du traitement ou encore la localisation de la pharmacie la plus proche de chez vous.

Très pratique, ce qui lui a permis d’atteindre mille utilisateurs à ce jour, Lisungui pharma est d’une grande aide sociale. Notamment, cette application apporte son assistance en géolocalisant les pharmacies les plus proches de votre position, en donnant une précision parfaite du nombre de kilomètres qui vous sépare des pharmacies.

Niochi est la plateforme qui permet aux populations de trouver les meilleurs coins du Congo

Niochi est la plateforme qui permet aux populations de trouver les meilleurs coins du Congo afin de passer un excellent moment seul, en amoureux ou entre amis, tout cela au bénéfice des établissements qui gagnent en notoriété, visibilité et gain.

Cette application gratuite pour iOS, Android et Web qui a pour but de répertorier les restos, les hôtels, les bars et les dancing-clubs de la place, pour ensuite les référencer sur des critères objectifs.

Niochi ne vous propose pas seulement les bons coins par rapport aux prix, mais vous laisse la liberté d’apprécier tous les aspects de l’établissement que vous recherchez avec des informations supplémentaires comme les prix, les services, les heures de travail et plus. la jeune pousse est dirigée par Prince YOULOU

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Le classement

Wapicash, une solution congolaise de paiement mobile WAPICASH est une solution congolaise de paiement mobile, il sera désormais possible de payer directement ces besoins depuis l’Europe à travers son catalogue en ligne. Cela sera possible grâce à une autre particularité importante de la solution : les échanges entre la banque vers le « mobile money » et vice versa seront désormais possibles. un paiement libre de la contrainte de connexion, incluant les échanges banques vers mobile money et mobile money vers banque, possible entre opérateurs de téléphonie différents (interopérabilité).

En plus de l’intelligence artificielle, la startup travaille déjà à intégrer la cryptomonnaie (monnaie virtuelle) dans ses transactions à venir. Wapicash est hébergée à station F (Paris) et à Brazzaville (Congo) au sein de l’incubateur YEKOLAB.

Ay-tech, la start-up qui veut digitaliser les pme congolaises Ay-Tech est une startup Congolaise qui œuvre dans le secteur de nouvelles technologies.

Avec une équipe de jeunes innovateurs, elle accompagnons les PMEs dans leur processus de digitalisation en concevant des sites web, des applications mobiles et des installations G suite et d’autres outils indispensables.

Baseé à pointe - noire,la start-up se concentre aussi sur la mise en place des solutions qui répondent à des besoins de la société ouvertes au public . C’est le cas de Kiello,notre solution mobile qui facilite la visibilité des entreprises grâce à son service d’annauire mobile. par ailleurs , elle propose des services tels que la création de sites web, applications mobiles, desktop; de l’administration réseaux et systèmes pour les entreprises et les particuliers; installation de la G suite ( suite bureautique de Google)...

Elle est fondée par Gabriel seinzor P-13. Congo Digital Magazine/ Edition Spéciale N° 001

Le classement

Sim Aerospace est le premier simulateur de vol professionnel de la République du Congo

logé au sein du centre de formation et de perfectionnement de l’aviation civile congolaise, à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville. Sim Aerospace est Fondée par les pilotes congolais Dany Pepa et Ilithe Ongania, cette agence dispense en parallèle des enseignements préparatoires d’hôtesse de l’air et d’initiation au pilotage en vue de sensibiliser, affectionner, inciter et familiariser la jeunesse congolaise à ce secteur complexe. Ces derniers qui, faute de moyens, ne pouvaient s’offrir ou opter pour une formation au pilotage peuvent désormais concrétiser leur rêve.

Du rêve à la réalité, le Congo Brazzaville voit desormais sa jeunesse s’impliquer dans le metier de pilotage d’avion.

AKU, la plateforme de suivi en temps reel des paiments mobiles

Aku est une plateforme logiciel de gestion complète d’une micro-finance qui incorpore la gestion du Mobile Money propre à l’institution.

Basée à brazzaville , elle a pour modules : - Gestion des utilisateurs et des droits ,Gestion des Agences, Gestion des caisses, Gestion des clients (Micro-finances & ou Mobile Money), Gestion des transactions, Gestion des commerciaux (Pré-enregistre les clients sur le terrain ), Gestion des services du régulateur , Paiement des services ( Scolarité , Frais médicaux etc.)

Le régulateur peut désormais suivre toutes les transactions Mobile Money en live grâce cette plateforme.

Il peut aussi consulter sous forme de graphe le nombre de transactions / opérations par mois et par année avec les valeurs respectives à collecter auprès des entreprises partenaires.

AKU est fondée par Chadron Delon

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Le classement

Une Start-up spécialisée dans les nouvelles technologies et de plateformes modernes pour le développement de services informatiques RBTECH est née en 2012 d’une folle passion de ces fondateurs pour les Nouvelles Technologies.

Sébastien ROCHER, Nick BONBHEL et Régis DILOU s’amusaient à créer des logiciels de gestion, monter et démonter des ordinateurs pour des particuliers. C’est partant de cette nécessité de faciliter la vie qu’ils ont estimé qu’ils pouvaient proposer leurs services à des entreprises en recherche d’un meilleur processus de gestion de leurs sociétés.

RBTECH est une société spécialisée en Nouvelles Technologies implantée au Congo et en France, qui connait un fort développement depuis sa création...

Depuis sa naissance, la start-up spécialisés dans les nouvelles technologies et de plateformes modernes pour le développement de services informatiques et d’informations destinés aux entreprises, professionnels et particuliers.

MYB-Agency est une start-up congolaise de prestation de services en informatique destinés aux TPE, PME, TPI, PMI, EI, ETS ainsi qu’aux particuliers.

Créé par un Yenert MAKAKILA, un jeune Ingénieur en informatique, dans le but de promouvoir les services informatique en République du Congo. Étant donné que le marché des SSII au Congo reste ouvert et à grande majorité exploité par les étrangers. Ce jeune diplômé de l’École Normale Supérieure d’Enseignement Technique (ENSET) de Douala et de NIIT d’Accra, de retour dans son pays il lance MYB-Agency Elle a pour mission première de fournir des services de qualités. Pour offrir ces services, Ellese base sur des solutions fiables, efficaces, personnalisées par rapport à nos clients dans le domaine des Technologies de l’Information (IT). De plus, elle s’appuie sur des technologies de dernière génération et sur une équipe dynamique et jeune d’ingénieurs diplômés dans le domaine de l’informatique.

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UN RÉSEAU DES LEADERS COMPÉTENTS

QUI SOMMES NOUS ?

UNE ASSOCIATION APOLITIQUE ET LAÏQUE

UNE SOURCE D’EXPERTISE POUR LE DÉVELOPPEMENT

Un réseau international des professionnels et des entrepreneurs ambitieux et compétents qui évoluent dans différents secteurs économiques. Nous travaillons selon nos objectifs et nos valeurs communes afin de contribuer notre expertise au développement économique du Congo.

NOTRE MISSION

Notre mission est de connecter les professionnels et les entrepreneurs de la diaspora afin d’agir pour contribuer au développement économique du Congo.

NOS OBJECTIFS

Mobiliser nos adhérents à régulièrement faire la promotion des opportunités d’affaires au Congo.

Faire participer la diaspora aux projets de développement économique et social au Congo.

Mettre notre expertise aux initiatives qui contribuent à l’avancement de la vie professionnelle.

L’EXPERTISE POUR CONSTRUIRE UN MEILLEUR CONGO Congo Business Network 450 Lexington Avenue, Suite 255 New York, NY 10017 +1 202 820 4580

contact@congobusinessnetwork.org www.congobusinessnetwork.org

SUIVEZ-NOUS Congo Business Network

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BantuHub conférence se veut être le lieu par excellence pour explorer les opportunités du secteur numérique au Congo Brazzaville prévu pour le 08 aout 2019 dans la grande salle du Radisson Blue pour sa première édition, Bantuhub conférence est l’un des évènements qui vient s’ajouter dans les agendas des amoureux des technologies de l’information et de la communication et de l’économie numérique. Ainsi, Bantuhub conférence se veut être le lieu par excellence pour explorer les opportunités du secteur numérique pour les entreprises et identifier les possibilités de développement que ce secteur offre aux acteurs privés et publics au Congo Brazzaville.

Dans le but de favoriser le partage d’expériences et d’idées autour des thématiques étroitement liées au numérique ou à l’entrepreneuriat, bantuhub conférence vient faire asseoir les experts du secteur, les entrepreneurs ayant fait leurs preuves dans le domaine ainsi les participants dans une même salle pour échanger et inspirer. Pour sa première édition baptisée « édition pilote », la conférence sera placée sous le thème « Enjeux de la fintech et perspectives pour le Congo ». Une thématique choisie pour répertorier les défis que doit relever le Congo afin d’adopter et faire évoluer son écosystème.

Par ailleurs, bantuhub conférence sera un espace d’échange entre les acteurs locaux et internationaux pour échanger et créer un environnement propice à la diffusion technologique que le Congo saura exploiter pour développer son économie numérique.

A propos de Bantuhub

BantuHub est une organisation œuvrant pour la promotion des TIC et de l’entrepreneuriat juvénile en République du Congo. Sa mission s’articule autour de trois axes : la sensibilisation, la formation aux métiers des TIC et l’accompagnement de projets innovants. Fondé en 2013 par Vérone Mankou, le BantuHub a organisé une cinquantaine d’événements et plusieurs formations qui ont contribué à vulgariser le numérique et ses usages.

Le BantuHub travaille également en synergie avec des organisations internationales comme le PNUD (dans le cadre du projet YouthConnekt) ou encore SAP pour qui il coordonne le projet Africa Code Week au Congo : une initiative qui a permis d’initier près de 15.000 enfants au codage informatique en deux ans.

A propos de la première édition L’édition pilote du BantuHub Conference sera placée sous le thème « Enjeux de la fintech et perspectives pour le Congo » .

Une thématique pertinente d’autant plus que d’après le Fonds monétaire international (FMI), d’ici 2050, grâce à l’essor des nouvelles technologies, 12 des 20 pays qui connaîtront les booms économiques les plus importants dans le monde se situeront sur le continent africainet plusieurs experts estiment que la « fintech » va fortement contribuer à cela.

D’ores D’ores et déjà, ces technologies financières ont donné naissance à des solutions qui ont permis d’ élargir l’accès aux services financiers au profit des populations et des entreprises qui, autrefois, étaient difficiles à atteindre dans les pays en développement. Cette inclusion financière contribue à dynamiser les économies.

L’engouement des sociétés africaines pour ces technologies est réel.De toutes les façons, elles n’ont d’alternatives raisonnables que de saisir ces opportunités sans tarder davantage. C’est pourquoi, dans toute l’Afrique subsaharienne, le téléphone fait désormais office de banque pour des millions d’Africains et le Congo n’est pas resté en marge de cette réalité car là aussi, comme ailleurs sur le continent, des solutions de « fintech » émergent.

P-19. Congo Digital Magazine/ Edition Spéciale N° 001

INTERVIEW

Ekambi Alain, fondateur de l’application de messagerie « Dikalo »

P-20. Congo Digital Magazine/ Edition Spéciale

INTERVIEW

‘‘ Whatsapp africain est un slogan de journaliste. Nous on prefere « Dikalo africain Je suis Alain Ekambi, Né le 14.

Janvier 1982 a Douala au Cameroun. Je suis l’ une des personnes derriere la plateforme Dikalo. Qui veut se positionner comme leader de la communication en ligne en Afrique.

Où avez-vous eu l’idée de mettre en place cette plateforme ?

L’ idee m’est venue lors d’ un voyage. J’avais rencontré une personne interessante. Au moment de nous séparer je me suis rendu compte qu’ il n’existait pas un moyen de rester en contact avec la personne sans lui divulger des informations privees (Numero de phone, Identifiant dans les reseaux sociaux).

Alors l’ idee de créer une mesagerie qui n’exige pas d information privee est née.

Plus tard dans mes recherche je me suis rendu compte qu’ en Afrique bien que nous ayons plus de 500 million de personnes en ligne il n’existe aucune plateforme locale avec seulement 1 million d’abonneés.

J ai alors decide de combiner les 2 idées : Une plateforme focusée sur l’ Afrique sur laquelle on a pas besoin de divulger des informations privées pour communiquer : Dikalo était né

Dikalo existe Depuis combien de temps ?

Notre lancement officiel était en Janvier 2018. Avant nous avons eu des phases de tests.

Quelles sont vos attentes aujourd’hui avec votre application ?

Notre but ultime est que Dikalo devienne un reflexe pour tout africain ou afro descandant. De la meme manière que les autres plateformes se sont encrés dans nos vie, notre objectif est de rendre Dikalo une partie importante de la vie de chaque personne en Afrique ou ailleurs.

Play et App Store. Juste chercher « Dikalo Messenger ». Et pour ceux qui preferent travailler sur un ordinateur Dikalo est aussi disponible sur le web(https://www.dklo.co) et en version telechargeable(https:// welcome.dklo.co/downloads)

Nous avons exploré votre application et nous avons constaté qu’elle est si proche de whatsapp. Pouvons-nous pensez que c’est une version whatsapp à l’africaine ?

Becaucoup de grandes surprises.

Des services developés et adaptés au public africain.

Un des services qui nous tient a cœur est par example le transfert d’argent. Il y a encore beaucoup d’espace dans ce domaine pour innover. Dikalo offrira un service dans ce sens tres bientôt.

Whatsapp etant l’ un des leader mondial, toute messagerie sera implicitement comparee a Whatsapp. Nous essayons de nous differiencier d’ eux en offrant des services plus adaptés a notre public. «Whatsapp africain » est un slogan de journaliste. Nous on prefere « Dikalo africain ».

Existe-t-elle une différence entre les autres applications de messageries et Dikalo ? Si oui, alors la quelle ?

Comme je l ai dit a l introduction notre focus est sur la protection de la sphere privee(pas besoin de numero de phone pour communiquer avec une autre personne par example) , mais aussi offrir des services plus adaptes au public africain. Une fois notre messagerie plus stable on presentera ces services.

Comment faire pour avoir Dikalo sur un téléphone ou tablette ?

Dikalo est disponible sur Google

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Quel avenir réservez-vous aux utilisateurs de Dikalo ?

Le continent africain devient un marché très flatteur pour tout investisseur et chef de projets, quel conseil pourriez-vous donner à d’autres jeunes africains qui ne voient pas les opportunités de réussite avec leurs projets ?

Tout début est difficile. Donc malgre les difficultés il est important, je dirais meme capitale que nous developpions nos propres solution avec que les autres viennent le faire chez nous. C’ est difficile vu la situation sociale dans notre continent, mais on se doit d’ essayer.

propos receuillis par Restra POATY

INTERVIEW

Qu’est-ce que FaceApp, l’application virale qui vieillit le visage avec un réalisme incroyable FaceApp est l’application virale de ces derniers jours : des millions de personnes l’utilisent entre autres pour se vieillir le visage d’une manière incroyablement réaliste. Dans ce dossier on vous dit tout sur cette application, des liens de téléchargement, aux alternatives en passant par un tutoriel, une plongée dans son fonctionnement intrinsèque et la polémique autour de risques supposés pour la vie privée.

FaceApp est une application iOS et Android gratuite spécialisée dans les filtres photo avancés et autre Face Swaps. Ces dernières semaines, c’est surtout le filtre vieillissant qui fait parler de lui : les photos saisissantes d’amis vieillis avec beaucoup de réalisme se multiplient depuis quelques jours. Les fans de de l’application ont même lancé le #FaceAppChallenge sur Twitter.

Certains ont même tenté de vieillir des photos de célébrités jeunes et comparé avec les vraies photos de leur visage quelques décennies plus tard. A chaque fois c’est la même surprise – le résultat est incroyablement crédible, à tel point que c’est presque comme si l’application avait la capacité de vous montrer l’avenir !

Développée par l’éditeur russe Wireless Labs, FaceApp existe depuis janvier 2017.

Et elle a déjà eu son petit lot de scandales : en avril 2017, par exemple, un filtre pour se rendre sexy avait été retiré après des accusations de racisme – le filtre éclaircissait systématiquement les personnes à la peau sombre.

Quelques mois plus tard, en août, c’était au tour de filtres ethniques permettant de se transformer en « indien » ou « asiatique » de faire polémique.

Plus près de nous, la soudaine vitalité de l’application fait craindre des risques potentiels autour de la vie privée. Risques qui s’avèrent néanmoins injustifiés.

source: phoneAndroid P-22. Congo Digital Magazine/ Edition Spéciale N° 001

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Publié le 22 juillet 2019