Au fil de Caux n°22

Au fil de Caux Hiver 2016/2017

Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire EPRETOT • ETAINHUS • GOMMERVILLE • GRAIMBOUVILLE • OUDALLE • LA CERLANGUE • LA REMUEE • LES TROIS PIERRES • SAINNEVILLE SUR SEINE • SAINT AUBIN ROUTOT • SAINT GILLES DE LA NEUVILLE • SAINT LAURENT DE BREVEDENT • SAINT ROMAIN DE COLBOSC • SAINT VIGOR D'YMONVILLE • SAINT VINCENT CRAMESNIL • SANDOUVILLE

n°22

DOSSIER SPÉCIAL

Réforme territoriale Mobilité » La gare d'Étainhus

travaux » Un nouveau

culture » Une rentrée rythmée

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P14

P15

se modernise

giratoire

Éditorial

Didier Sanson

Président de Caux Estuaire

Toujours plus présent à vos côtés

SOMMAIRE 4

➜ É CONOMIE •

C

haque édition du magazine Au Fil de Caux est l'occasion de mettre en lumière les atouts et les attraits de notre territoire.

Vivant, dynamique, positif, il se construit, s'aménage et se développe sous l'impulsion de ses habitants et de ses forces vives. Que les initiatives soient privées, associatives ou publiques, nous pouvons nous féliciter de voir autant de projets y naître et s'y épanouir.

Pour que les envies et les passions continuent de fleurir, le territoire poursuit son évolution. L'aménagement de la gare SNCF d'Etainhus, la réalisation de l'entrée routière du Parc Éco-Normandie, l'implantation de nouveaux services ou entreprises témoignent de ce mouvement et de notre volonté d'accompagner l'emploi ainsi que le bien-être de chacun de nos habitants.

Pour aller encore plus loin à vos côtés, la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), qui entre en vigueur au 1er janvier 2017, renforce les prérogatives et les compétences des intercommunalités. Caux Estuaire voit ainsi ses missions renforcées, notamment en matière de développement économique, de tourisme ou encore d’aménagement. Dans le même temps, notre collectivité rejoint le Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine qui entend représenter le pôle d’attractivité de la Normandie unifiée.

P ARTENARIAT

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La gare d'Étainhus se modernise

➜ D OSSIER SPÉCIAL : TERRITOIRE

Réforme des intercos Des territoires en mouvement • Des compétences accrues pour Caux Estuaire

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➜

PORTRAIT Peggy Godreuil

Vive l’apiculture naturelle !

➜ D ÉCHETS

Déchetterie Caux Estuaire : mode d’emploi

Le début de l'année 2017 s'annonce donc particulièrement porteur pour Caux Estuaire.

Je profite de cette veille de Fêtes pour souhaiter à chacune et chacun d'entre vous de profiter autant que possible des atouts de notre territoire et de vous y épanouir avec vos proches.

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➜

TRAVAUX Un nouveau giratoire

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➜

CULTURE

Une rentrée rythmée • Apprendre la musique autrement •

Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire Magazine trimestriel Caux Estuaire, Communauté de Communes Caux Estuaire 5 rue Sylvestre Dumesnil, BP 117, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc.

Tél : 02.35.13.36.90 Fax : 02.35.13.87.79 - Mail : contact@caux-estuaire.fr www.caux-estuaire.fr Directeur de la publication : Didier Sanson, Rédacteur en chef : Caroline Girodet.

Rédaction : Objectif plume.

Réalisation : BDSA L'AGENCE Le Havre.

Crédits photos : © Peggy Godreuil, © Altivolus, © Lionel Pagès, © Fotolia.com.

Imprimerie Gabel sur papier PEFC. Tirage à 9.000 ex. ISSN 2118-4240. Dépôt légal à parution.

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Le coup de main solidaire

➜ MOBILITÉ

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Une nouvelle micro-crèche interentreprises

DOCUMENT RECYCLABLE

BRÈVES ➜ Le Petit salon du lire

et des auteurs normands : un tome 2 réussi !

Le 9 octobre dernier, le Château de Gromesnil a accueilli la deuxième édition du Petit salon du lire et des auteurs normands, organisé par la Maison Pour Tous en partenariat avec Caux Estuaire. Un petit salon qui devient grand ! 600 visiteurs sont allés à la rencontre d’une vingtaine d’exposants.

Romanciers, conteurs, dessinateurs, caricaturistes, poètes… tous s’étaient réunis sous la bannière de la Normandie et de Guillaume le Conquérant, thème de cette édition. Rendez-vous le 15 octobre 2017 pour le troisième tome de la trilogie ! ➜ Hélène Segara, un concert

➜ La lutte contre

les inondations continue

Le territoire compte trois nouveaux aménagements hydrauliques. Caux Estuaire, maître d’ouvrage, a ainsi réalisé avec l’entreprise Valérian un bassin à SaintRomain-de-Colbosc, une prairie inondable à Saint-AubinRoutot et un anneau de protection autour d’une bétoire (point naturel de pénétration rapide des eaux de ruissellement vers les eaux souterraines) à Saint-Romainde-Colbosc / La Remuée. A eux trois, ces aménagements peuvent stocker 25 300 m3 d’eau. Un chiffre qui fait prendre conscience de la nécessité de réaliser ces ouvrages pour protéger les biens et les personnes ainsi que la ressource en eau. D’une durée de 3 mois, les travaux ont coûté 464 600 € et sont subventionnés à 40% par l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

mémorable

Hélène Segara a retrouvé son public au Siroco le 15 octobre dernier. Entourée par 4 musiciens, elle a revisité ses plus grands succès dans une ambiance pop et interprété les titres de son dernier album. Un concert tout en sensibilité, émotion et poésie qui a envouté les spectateurs. Une artiste sincère et généreuse qui s’est montrée très proche de son public, que ce soit sur scène ou à la ville en prenant le temps de rencontrer ses fans et de signer de nombreuses dédicaces. ➜ Le Château de Gromesnil,

lieu de rendez-vous des chefs d’entreprises

Le 13 octobre dernier, Caux Estuaire a accueilli au Château de Gromesnil la Matinale GRANDDE. Cette rencontre, qui a rassemblé plus de 30 chefs d’entreprises et institutionnels, était organisée par le Réseau Grandde en partenariat avec Webaxys et Prod’advance. Au menu de cette matinée d’échange : réflexions autour du thème des objets connectés et visite du data center green de Webaxys installé sur le Parc Éco-Normandie. ➜ Le cinéma itinérant

EN BONNE VOIE

➜ Une nouvelle édition

du guide du tri et de la réduction des déchets

Suite à l’extension des consignes de tri effective depuis le 1er septembre 2016 sur le territoire, Caux Estuaire vient de rééditer son guide du tri. Désormais, tous les emballages se trient, sans exception, quel que soit le matériau. Vous avez un doute ? Pas de panique ! La réponse se trouve forcément dans le guide du tri joint à votre magazine. Une véritable bible sur la réduction des déchets, le tri, les filières proposées à la déchetterie…

Depuis juillet 2013, l’association « CINÉ 276 » réunissant des collectivités de l’Eure et de la Seine-Maritime souhaitant développer une offre cinématographique de qualité et de proximité en milieu rural, s’attache à mettre en place un nouveau dispositif suite à la disparition de l’association « Ciné pour tous » qui assurait auparavant la diffusion. La principale difficulté était le statut juridique de l’association qui ne permettait pas de mettre en œuvre le projet. Un grand pas vient d’être franchi avec la décision de créer une Société Publique Locale « CINÉ SEINE », dont Caux Estuaire sera actionnaire. La SPL lancera une consultation de délégation de service public pour retenir un exploitant de cinéma qui assurera la programmation et la tenue des séances dans chacune des communes.

➜ Le GACCSR en grande forme !

Un grand bravo aux 500 coureurs et marcheurs qui ont participé aux Foulées de la communauté, proposées par le GACCSR le 25 septembre dernier. Une organisation bien rodée qui doit sa réussite à l’investissement des nombreux bénévoles qui marquent depuis plusieurs années leur empreinte en apportant cet esprit festif et convivial si caractéristique de la course. Caux Estuaire s’est particulièrement illustrée pour cette 9ème édition grâce à Maxime, agent du service comptabilité, arrivé premier de la Saromanaise ! Prochain rendez-vous du GACCSR : le 1 er avril 2017 à 14h, pour les Foulées scolaires, sur la piste d’athlétisme d’Etainhus. Près de 400 élèves des écoles du territoire sont attendus pour l’occasion.

➜B OOOOOUUUUUHHH Les 40 enfants ayant participé à la soirée Halloween, grande nouveauté dans la programmation touristique de Caux Estuaire proposée par Touches d’Histoire, se sont fait de belles frayeurs dans le parc du Château de Gromesnil le 31 octobre ! Costumes, citrouilles, légendes, contes, soupe de sorcière, jeux, chansons terrifiantes, tous les ingrédients étaient réunis pour frissonner de peur et de plaisir !

Hiver 2016/2017 N°22

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brèves

ÉCONOMIE

➜ Extension du Parc

Éco-Normandie

L’aménagement du Parc Éco-Normandie à Saint-Romain-de-Colbosc a nécessité le dépôt d’un permis d’aménager le 22 juin 2016.

Délivré le 9 août 2016, il précise les travaux nécessaires à la viabilisation des futures parcelles dans le but d’accueillir de nouvelles entreprises : réseaux, voiries, équipements publics, aménagements paysagers, gestion pluviale et modes doux et fixe les règles de constructibilité des parcelles. Ce règlement s’appuie sur le Plan Local d’Urbanisme de la commune et affine les orientations d’aménagement sur les parties privatives du Parc Éco-Normandie. ➜ Le Parc Éco-Normandie,

théâtre de fouilles archéologiques

La Direction Régionale des Affaires Culturelles a diligenté un diagnostic archéologique préventif sur le Parc Éco-Normandie suite à l’instruction du permis d’aménager. Ce diagnostic, débuté le 12 septembre 2016, a été réalisé par l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives. L’archéologue missionné a fait réaliser des tranchées de 3 mètres de large sur 60 cm de profondeur, sur 10% des 34 futurs hectares aménagés, afin de repérer les changements de couleur et de texture du terrain pouvant correspondre à des fondations de murs, des fosses funéraires, et du mobilier (poteries, silex, outils…).

Les fouilles se sont achevées mi-octobre 2016.

Un travail de reconstitution et d’analyse va suivre avec l’élaboration d’un rapport soumis à l’avis de l’État. Si les services étatiques jugent l’intérêt scientifique et l’état de conservation des découvertes suffisants, ils peuvent décider la réalisation d'une fouille archéologique sur des emprises ciblées.

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Une nouvelle micro-crèche interentreprises Avis aux mamans et aux papas travaillant sur le territoire : une micro-crèche interentreprises va bientôt ouvrir ses portes.

Horaires larges et flexibles, qualité de l'offre, cette structure s’annonce comme un bel atout pour parents et bébés.

People & Baby s'apprête à ouvrir une crèche au sein du Parc Éco-Normandie.

L'entreprise familiale française créée en 2004 essaime aujourd’hui dans toute la France et dispose d’un réseau de 960 crèches, en croissance annuelle de 20 % depuis sa fondation. « Notre spécificité, explique Faustine Després, responsable développement Normandie de People & Baby, est de nous adapter aux horaires des salariés du secteur où nous nous implantons : de 7h30 à 19h30, au besoin ».

Il suffit aux parents intéressés travaillant sur le territoire (toutes les entreprises sont concernées, même les plus petites) de s’adresser à People & Baby, qui se charge de contacter l’employeur pour qu’il réserve un ou plusieurs berceaux, en échange d’une cotisation annuelle (avec une déduction fiscale à hauteur de plus de 83%). Les parents, quant à eux, paient un tarif journalier. Quand on sait qu’une place peut servir à plusieurs familles aux emplois du temps différents, on perçoit l’ingéniosité de la formule.

Un véritable nid pour les enfants Les atouts de cette micro-crèche résident à la fois dans son fonctionnement et dans l’accueil qu’elle réserve aux jeunes enfants de 2 mois et demi à 3 ans. En effet, un véritable projet pédagogique est décliné dans chaque structure : « Nous avons à cœur de nous adapter à chaque environnement, explique Faustine Després. Nous n’avons pas deux crèches similaires mais des espaces avant tout conviviaux et chaleureux qui s’inspirent du lieu. De plus, nous favorisons le bio et

le local dans l’alimentation. Enfin, notre fondatrice ét ant une infirmière puéricultrice, nous avons une réelle ambition pédagogique ». Les enfants sont encadrés par des professionnels, à raison de 4 personnes pour 10 enfants, et ont libre-accès en permanence aux différentes activités thématiques. Autant dire que les petits sont choyés…

Ouverture au printemps Constatant le succès de l'Espace des Farfadets qui affiche complet et sensible aux nombreux atouts offerts par cette structure en termes de proximité, de flexibilité et de services, Caux Estuaire se réjouit d’accueillir People & Baby dans le module 3 de l’hôtel d’entreprises du Parc Éco-Normandie. La Communauté de Communes y engage des travaux qui vont permettre à la crèche d’investir les lieux dans les meilleures conditions, pour une ouverture prévue au printemps 2017.

La capacité d’accueil est de 11 places.

Les réservations ont débuté !

Contact : Faustine Després 07 83 79 32 14 faustine.despres@people-and-baby.com www.people-and-baby.com

PARTENARIAT

Le coup de main solidaire L'association AGIRE 76 a ouvert un bureau à Saint-Romain-de-Colbosc en septembre dernier. Elle met à disposition ses personnels compétents dans des domaines très variés, au service des particuliers, des entreprises et des collectivités. Explications.

Depuis 30 ans, l’association AGIRE 76 existe à Bolbec et propose un large panel de services allant de l’entretien d’espaces verts, au ménage, au repassage, à la garde d’enfants (de plus de 3 ans) en passant par la manutention, le bricolage ou encore le déménagement. Ce qui fait sa singularité, c'est la mission d’accompagnement que l'association propose aux personnels recrutés : si le vivier de salariés (ils étaient 193 en 2015) est scrupuleusement sélectionné en fonction des compétences, ceux-ci sont embauchés par AGIRE 76 pour une durée n'allant pas au-delà de 24 mois.

« La vocation de l’association est en effet d’être en tremplin vers un emploi durable en apportant un accompagnement socioprofessionnel », explique Angélique Fiquet, directrice d’AGIRE 76.

Partenaire des événements Caux Estuaire Les salariés d'AGIRE 76 sont des personnes en chômage de longue durée ou bien

rencontrant des difficultés sociales ou personnelles. Chacune d'entre elles bénéficie d'un entretien initial approfondi qui permet à la fois d'évaluer ses compétences et sa personnalité. Puis lors des premiers rendez-vous, un conseiller technique accompagne le salarié sur le chantier. Cinq permanents assurent ce suivi et cet accompagnement, gages de satisfaction autant pour le salarié que pour le client. « En qualité d’employeur, AGIRE 76 se charge de toutes les formalités liées à l'embauche et aux contrats de travail, le client est donc tranquille, le minimum pour une intervention étant de 2 heures », précise Angélique Fiquet qui insiste sur le fait qu'aucun engagement dans la durée n'est exigé.

L'objectif social d'AGIRE 76 et l'efficacité d'une structure de proximité ont d'ailleurs conduit Caux Estuaire à faire appel à l'agence depuis six ans : chaque année, à l'occasion de la Fête du Cirque, quelque 15 à 20 salariés d’AGIRE 76 viennent en

renfort pour l’événement et s'acquittent de missions aussi variées que l’accueil, la manutention ou encore l’entretien. Pour des aides techniques ponctuelles, faire appel aux services de l’association est devenu un réflexe, d'autant qu'elle a obtenu en 2015 la certification ISO 9001, qui prouve la qualité et la performance de la structure. « L’implantation à SaintRomain-de-Colbosc répond à un besoin qui s’était fait sentir : déjà en 2015, 15% de l’activité se déroulait sur le territoire, soit près d’une centaine de clients », confirme Angéline Fiquet.

Agréée par l'État, AGIRE 76 fait bénéficier les clients particuliers d'avantages fiscaux* et du recours au chèque emploi service universel (CESU).

AGIRE 76 : 13, place de l’Hôtel de Ville Saint-Romain-de-Colbosc Tel : 02 35 38 68 71 www.agire76.com Permanences : mardi 14h-17h / mercredi 9h-12h et 14h-17h / jeudi 9h-12h / vendredi 14h-17h / samedi 10h-12h * Selon l’article 199 sexdecies du CGI Hiver 2016/2017 N°22

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MOBILITÉ

La gare d’Etainhus se modernise

Afin de faciliter et encourager les transports en commun plutôt que la voiture, la gare d’Etainhus, équipement d’intérêt communautaire, va être entièrement réaménagée.

Pour les usagers, la liaison ferroviaire vers Le Havre et Rouen gagnera en efficacité et en confort en 2017.

Aujourd’hui, cent voyageurs en moyenne font quotidiennement l’aller-retour vers Le Havre, Fécamp, Rouen ou Paris depuis la gare d’Etainhus. « à raison de huit trains allers-retours par jour, à moins d’un euro avec un abonnement, pour un trajet d’un quart d’heure en moyenne vers le centre-ville du Havre, l’intérêt de prendre le train plutôt que la voiture est évident », rappelle Nicolas Lerible, directeur des services techniques de Caux Estuaire. Afin de permettre au plus grand nombre de bénéficier de ce mode de transport, Caux Estuaire a donc souhaité développer cette liaison et entreprendre de vastes travaux d’aménagement du site.

Un stationnement entièrement réaménagé C’est tout d’abord le stationnement qui nécessitait d’être repensé. Il n’y avait

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jusqu’alors que deux parkings pour un total de 70 places, de surcroît éloignés de la gare et sans véritables voies d’accès sécurisées. Caux Estuaire a donc fait l’acquisition d’une parcelle, beaucoup plus centrale, afin d’aménager un troisième parking, montant ainsi la capacité de stationnement à 100 places. à quoi s’ajoutent de nouveaux emplacements pour les 2 roues, pour les Personnes à Mobilité Réduite, pour les cars et pour les véhicules électriques. Les accès piétons seront quant à eux balisés. Accessibilité et sécurisation sont les maîtres mots du projet : la signalisation routière, la réfection des trottoirs, l’enfouissement du réseau électrique, la création d’un éclairage font partie des améliorations apportées par le projet.

Intégration paysagère « Le site étant enclavé, il est aussi réaménagé pour être plus visible et mis en valeur », poursuit Nicolas Lerible.

Dans l’intérêt des riverains et des habitants du territoire seront créées deux liaisons pour vélos et piétons, l’une vers la Zone d’Activités à proximité, l’autre vers le

chemin de randonnée reliant Etainhus et Graimbouville. Une grande attention sera également portée à l’intégration paysagère avec la plantation d’essences locales pour agrémenter le site.

Un objectif : doubler (au moins) la fréquentation Les travaux réalisés par Caux Estuaire, d’un montant d’1 300 000 €, sont financés en grande partie grâce à des aides de la Région, auxquelles s’ajoutent des participations du Département et de l’État. Le Syndicat Départemental Électrique modernise les réseaux. La SNCF est également un partenaire actif dans la réhabilitation du site. L’objectif de Caux Estuaire est d’atteindre une fréquentation journalière de plus de 200 voyageurs. Les travaux commenceront en janvier 2017 et se poursuivront pendant le premier semestre . « Les maîtres d’œuvre, Ingetec et Folius Ecopaysage sont rompus à ce type de réaménagement, ajoute Nicolas Lerible : nous sommes ravis et impatients de le voir se concrétiser ! » Rendez-vous au deuxième semestre 2017…

dossier spécial : TERRITOIRE

Réforme des intercos La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) entre en vigueur au 1er janvier 2017. Cette nouvelle étape dans la décentralisation renforce les prérogatives et les compétences des intercommunalités, comme celle de Caux Estuaire. Rappels sur les enjeux de cette nouvelle organisation. intercommunalités au niveau national auront fusionné au 1er janvier 2017. Et elles auront, quelle que soit leur taille, les domaines de compétences suivants : l’aménagement de l’espace et le logement, la collecte et le traitement des déchets, ainsi que le développement économique.

La Communauté de Communes Caux Estuaire existe depuis 1999. De nombreux besoins et services au quotidien ont ainsi été mutualisés pour plus d’efficacité et de proximité. Pour les habitants des seize communes du territoire aujourd’hui, il s’agit de la gestion des déchets, de la protection de la ressource en eau, de la pré vention des risques majeurs , d’équipements tels que la Maison de Santé ou encore l’École de musique... Des missions de plus en plus importantes ont ainsi été dévolues à l’intercommunalité et, selon la loi entrant en vigueur au 1 er janvier, elles vont l’être encore davantage.

Un pas de plus dans la décentralisation En effet, le processus général de décentralisation modifie depuis plusieurs décennies le paysage institutionnel français. Les vagues de réformes successives visent à réaménager le territoire national afin de transférer des compétences administratives de l’État vers

les collectivités locales, dans l’objectif de faire baisser les dépenses publiques et de mieux prendre en compte les besoins citoyens. La loi NOTRe, promulguée le 7 août 2015 et entrant en vigueur au 1er janvier 2017, poursuit ce qui a été engagé avec la création des métropoles et la redéfinition des périmètres régionaux.

C ’e s t c e t t e f o i s a u n i v e a u d e s intercommunalités que se joue la réforme.

Dans le fonctionnement quotidien de l’institution et de ses services auprès de la population, cela signifie un partenariat plus étroit qu’avant avec la Région. En effet, chacune d’elles a en charge la stratégie de développement de l’ensemble de son territoire.

Les acteurs majeurs de la réorganisation Dans un souci de cohérence, l’État a souhaité réorganiser les compétences des EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) ou « intercos » sur une échelle plus large.

La loi NOTRe impose ainsi un seuil de population à 15 000 habitants minimum pour les intercommunalités et permet à celles-ci un champ d’opération plus vaste, l’objectif étant d’assurer un meilleur équilibre des actions à mener sur le territoire. Deu x tiers des

Le rayon d’action des treize Régions étant renforcé, c’est également celui des intercommunalités, en tant que partenaire direct, qui est également déterminant.

L’instance-phare de cet échange est le CTAP (Comité Territorial d’Action Publique) : chaque intercommunalité de plus de 30 000 habitants y a un siège de droit, l’ensemble des intercommunalités de moins de 30 000 habitants se partage un siège par département.

Hiver 2016/2017 N°22

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dossier spécial : TERRITOIRE

LES EPCI DE L'ESTUAIRE DE LA SEINE

en 2016

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Des territoires en mouvement

La loi sur la Nouvelle Organisation Territoriale (NOTRe) va modifier le périmètre des EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) au 1er janvier 2017. Dans l’Estuaire de la Seine (zone couverte par l’Agence d’Urbanisme de la Région du Havre), ces fusions d’intercommunalités réduiront le nombre d’EPCI de vingt-cinq à quinze. L’évolution de ces périmètres aura des incidences sur celui du Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine (dont Caux Estuaire est membre) en cours de constitution. Cette instance porteuse de projets stratégiques devra s’appuyer sur cette redistribution : les nouvelles intercommunalités vont donc devoir se prononcer prochainement.

Une chose est sûre, l’avenir de la Normandie va se construire dans un nouvel élan de coopération !

LES EPCI DE L'ESTUAIRE DE LA SEINE PROPOSÉS PAR LES CDCI * er

au 1 janvier 2017

EPCI adhérant à la démarche de création du Pôle Métropolitain de l'Estuaire * Commissions Départementales de Coopération Intercommunale

EPCI fusionnant avec un EPCI engagé dans la démarche de création du Pôle Métropolitain de l'Estuaire Hiver 2016/2017 N°22

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dossier spécial : TERRITOIRE

Des compétences accrues pour Caux Estuaire Au 1er janvier 2017, même si elle n’a pas connu de modifications de son périmètre, l’intercommunalité Caux Estuaire doit se mettre en conformité avec les nouvelles dispositions relatives à la loi NOTRe. Concrètement, cela signifie quoi ?

Explications. organisatrice du dé velopp ement économique local, et ce dans quatre domaines d’intervention précis.

Depuis le 1er janvier 2016, la Normandie est unifiée. La Région a ainsi vu ses pouvoirs renforcés, notamment en matière d’orientation économique. Caux Estuaire, même si elle n’a pas fusionné avec l’une de ses voisines, s’inscrit de fait dans une dynamique d’ensemble avec les autres intercommunalités régionales. Et pour ce faire, la loi NOTRe confère à toutes des compétences obligatoires étendues.

Renforcement de la compétence dite de développement économique

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Pour Caux Estuaire, la compétence qui concerne la collecte et le traitement des déchets ménagers était déjà engagée. Il n’y aura donc pas de changement. Pour la compétence dite de développement économique, bien que là encore Caux Estuaire soit déjà très impliquée, des évolutions sont à relever. En effet, la loi renforce la collectivité en tant qu’autorité

Le premier domaine d’intervention concerne le développement économique proprement dit. Celui-ci devra s’inscrire dans le SRDEII (Schéma Régional de D é velopp ement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation, en cours de conception par la Région) ainsi que dans le SRADET (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement durable et d’Égalité du Territoire). C’est-àdire que les actions de Caux Estuaire devront nécessairement s’insérer dans ces stratégies globales à l’échelle régionale.

La Région et les intercommunalités co-construisent le développement de leur territoire. Caux Estuaire sera donc plus que jamais acteur pour aider les entreprises mais ne pourra agir que si l’aide est compatible avec la dynamique régionale prévue et si elle est parvenue à se faire entendre.

Le deuxième domaine est celui de la promotion du tourisme : Caux Estuaire a pleinement en charge ce secteur, c’est-àdire l’accueil, l’information et la valorisation du territoire. Le troisième domaine de compétences est celui du commerce, ce qui constitue une nouveauté. L’idée est de permettre aux intercommunalités de penser ellesmêmes leur politique locale en matière d’activités commerciales, pour davantage de cohérence à l’échelle du bassin de vie.

Enfin, le quatrième domaine lié au

développement économique concerne les Zones d’Activités : les communautés de communes sont désormais entièrement compétentes pour la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion de toutes les Zones d’Activités industrielles, commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques, portuaires ou aéroportuaires.

Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine Autre instance importante à partir du 1er janvier 2017 : le Pôle Métropolitain de l’Estuaire de la Seine. Ce regroupement de 12 intercommunalités tournées vers la façade maritime, dont Caux Estuaire a choisi de faire partie, a pour but la valorisation du territoire via de grands projets. Ce cœur économique de la Normandie entend rayonner au niveau local mais également au niveau national, voire international, par le biais d’actions liées à l’économie, au tourisme, au développement durable, à l’événementiel culturel et de réflexions concernant les mobilités par exemple… Caux Estuaire s’inscrit également dans cet élan qui veut faire de la Normandie une terre d’innovations et d’avenir ! Un vrai défi à relever pour le Pôle Métropolitain.

PORTRAIT

Vive l’apiculture naturelle !

Non seulement être apiculteur n’est pas si difficile, mais en plus c’est bon - voire indispensable - pour la planète, pourvu que la pratique se fasse dans le respect de la nature et de l’animal. C’est en tout cas ainsi que Peggy Godreuil considère l’apiculture et s’applique à la faire connaître.

Passionnée par la nature en général et par les abeilles en particulier, Peggy a créé l’association Apis Natura afin de promouvoir « l' apiculture naturelle », encore bien méconnue.

En effet, s’il est aujourd’hui de notoriété publique que l’abeille est une espèce en danger mais aussi essentielle dans notre écosystème, la pratique de l’apiculture n’est pas toujours en adéquation avec l’enjeu. En effet, l’apiculture conventionnelle a pour objectif la production de miel avant tout : « le miel c’est d’abord la nourriture des abeilles, explique Peggy, il s’agit donc d’en récolter sans leur nuire, si cela est possible.

Là où d'autres cherchent le rendement en utilisant des outils artificiels, nous préférons respecter et accompagner le comportement naturel des abeilles pour le maintien de l’espèce ».

Le respect du vivant Depuis 6 ans, les résultats l’ont prouvé : les colonies se multiplient et de surcroît le miel produit est exceptionnel.

Peggy propose d'ailleurs des stages destinés à mieux connaître l’abeille mellifère, son fonctionnement complexe et fascinant, et à construire des habitats où les abeilles s’épanouiront sans contrainte.

Les personnes qui viennent en stage sont très diverses mais ont en commun le souci de la biodiversité et le respect du vivant : apprendre à observer la vie des abeilles, vanner sa ruche-panier, voilà des savoirfaire que chacun est invité à rapporter chez lui. « Le miel, je ne le vends pas, précise Peggy. On le déguste avec parcimonie et pleine conscience.

L’apiculture naturelle est accessible à tous ! Elle requiert plaisir, observation, remise en question et d’être en quête d'harmonie avec le vivant sauvage ».

Des ruchers exceptionnels Sensibilisée à cette problématique environnementale majeure, Caux Estuaire a établi un partenariat avec Apis Natura pour installer un rucher naturel dans le jardin démonstratif du Parc de Gromesnil : « le projet tel qu'il est conçu est parfaitement cohérent puisqu’il montre comment chacun peut comprendre et accompagner de façon bienveillante son environnement, affirme Peggy. Une deu xième phase d’aménagement s’ouvrira avec l’installation de trois nouvelles ruches, dont une « ruche sunhive », qui a la forme de la colonie à l’état sauvage, ce qui est très rarement visible pour le public ».

Les ruches de Gromesnil, entièrement artisanales, maintiennent ainsi l’espèce locale. Elles seront, comme l’année dernière, le théâtre d’une série de 7 animations autour du cycle de vie naturel des abeilles (et peut-être bientôt d’actions auprès des scolaires). La première démarre en mars !

Le site de l’asso : apisnatura.blogspot.fr

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DÉCHETS

Déchetterie Caux Estuaire : mode d’emploi Vous le savez désormais, tous les emballages, quel que soit le matériau, se trient.

Mais tous vos déchets ne sont pas destinés à rejoindre la poubelle jaune ou grise.

Par exemple, les cartons d’emballage volumineux doivent être déposés en déchetterie. La déchetterie de Caux Estuaire possède ainsi de nombreuses filières de collecte et de traitement des déchets que nous vous proposons de découvrir dans le plan ci-dessous.

1. GRAVATS

2. MOBILIER

3. BOIS

Mobilier intérieur, literie, matelas, mobilier de jardin...

Cailloux, briques, béton (non armé), ciment, parpaings, carrelage, ardoise, déblais...

Palettes, cagettes, planches, contreplaqué, bois de charpente...

Éviers, vasques, sanitaires, robinetterie, plomberie, portes, fenêtres, volets...

Plâtre, amiante, verre...

Plastiques, ferraille, verre, bois imprégné à la créosote et au CCA...

Devenir : recyclage, valorisation énergétique, fabrication de panneaux à particules.

Devenir : concassage, réemploi ou enfouissement dans un centre agréé.

Devenir : valorisation énergétique, fabrication de panneaux à particules.

17. DÉCHETS VÉGÉTAUX

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Tous les déchets végétaux.

Dépôt DDM Accueil

Sac plastiques, cordes...

Stocka

DDM

ge

Devenir : fabrication de compost.

16. PNEUS

6

5

2

3

4

Pneus véhicules légers (déjantés).

Pneus agraires ou poids lourds.

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Devenir : recyclage ou valorisation énergétique.

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Plateforme déchets verts

15. HUILE DE VIDANGE Huile mécanique (moteur, hydraulique).

Huile alimentaire (friture).

Devenir : régénération - fabrication d’huile nouvelle.

SOUCHES

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TAILLES

14. CARTONS Pesage

Tous les cartons (pliés et applatis).

Cartons souillés, polystyrènes, plastique...

Devenir : recyclage.

13. VERRE

12. VÊTEMENTS ET CHAUSSURES

Uniquement bouteilles et pots en verre.

Vêtements propres, chaussures.

Porcelaine, pyrex, terre cuite...

Vêtements sales et mouillés.

Devenir : recyclage.

Devenir : recyclage, revente.

Coordonnées :

12

12 13

Route départementale 34, Lieu-dit La Chapelle de la Maladrerie, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc 02 35 30 95 13

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Modalités d’accès

Sont autorisés à pénétrer sur le site : les véhicules type VL ou fourgonnettes de particuliers avec remorque ou non, les véhicules type fourgons, camions à plateau, tracteurs d’un PTAC inférieur ou égal à 3,5 tonnes. ser rgani nt o à e ez Pens e chargem icule r h t é v vo tri ! votre dans faciliter le pour

4. INCINÉRABLES

5. ENCOMBRANTS

Plastiques, tissus, caoutchouc, cartons souillés...

6. MÉTAUX

Revêtements de sols intérieurs (moquette, linoleum...), plâtre, isolants, verre (fenêtre, miroir...)...

Ordures ménagères, déchets ménagers spéciaux...

Devenir : extraction des matières valorisables.

Devenir : valorisation énergétique, production d’électricité.

Tous métaux.

Bouteilles de gaz, extincteurs, pots remplis de peinture...

Devenir : recyclage.

7. DDM Déchets Dangereux Des Ménages

8 9 File déchets verts File autres déchets

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1

Amiante lié : plaques en fibrociment, ardoises.

Dans la limite de 10 tôles/mois et 1m3/mois pour les petits éléments (ardoises, éléments de canalisation). Uniquement sur rendez-vous du lundi au vendredi (aucun dépôt le samedi) au 02 35 30 95 13.

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ENTRÉE

Produits chimiques, peintures, néons, piles, aérosols, filtres à huile, bidons souillés, huile alimentaire, radiographies médicales...

Produits explosifs, radioactifs, médicaments, déchets d’activités de soin, bouteilles de gaz, extincteurs...

Devenir : filière de traitement spécifique (incinération, régénération...).

8. AMIANTE LIÉ (sur RDV)

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Uniquement tôles et ardoises en fibrociment.

Amiante friable ou libre (calorifugeage, isolation).

SORTIE TONTES

Devenir : enfouissement dans un centre agréé.

9. CARTOUCHES D’ENCRE Cartouches d’encre vides pour imprimante et fax de type laser et jet d’encre.

Toners, réservoirs, fours, rubans encreurs, bidons.

Devenir : réutilisation ou recyclage.

11. RÉEMPLOI

objets collectés par des associations Emmaüs : tout objet susceptible de pouvoir être réutiisé.

La Roue libre : vélos et pièces détachées.

10. DEEE Déchets d’Équipements Électrique et Électronique Gros et petits appareils électroménagers, écrans, radiateurs électriques...

Appareil à moteur thermique...

Devenir : démantèlement, recyclage.

Des conteneurs sont à votre disposition pour collecter séparément le polystyrène.

Hiver 2016/2017 N°22

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TRAVAUX

Un nouveau giratoire Les travaux de transformation du giratoire de la RD 81 à l’entrée du Parc Éco-Normandie sont en voie d’achèvement.

Résultat : plus de sécurité et un meilleur accès à la Zone d’Activités Économiques en plein développement.

Une deuxième entrée indispensable L’activité économique du Parc est en plein boom : « Ce sont 34 hectares, soit une quarantaine de parcelles et donc de places pour des entreprises, qui vont être viabilisés dans les années à venir, explique Eric Lethuillier, responsable technique. Le trafic routier, déjà important, est donc amené à s’intensifier encore dans l’avenir, c’est pourquoi il était indispensable d’ouvrir une deuxième voie d’accès au Parc ÉcoNormandie ». En effet, la RD 81 supporte à l’heure actuelle un trafic quotidien de 5600 véhicules dont 3% de poids lourds. .

Sécurité et confort La Route Départementale 81 et son giratoire constituaient jusqu’alors la seule entrée sur la Zone d’Activités. Les cinq mois de travaux ont principalement servi à ouvrir une seconde voie d’accès.

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Cet aménagement, réalisé par le Département de la Seine-Maritime et financé en totalité par la Communauté de Communes Caux Estuaire (pour un coût total de 401 000 €), a entraîné la refonte complète du rond-point. La simple création d’une nouvelle branche étant impossible en raison des emprises aux abords de la route, un giratoire double a été aménagé. Il distribue maintenant cinq voies (au lieu de quatre auparavant). Un rayon de 17,50 m, une chaussée de 7,50 m de large et un îlot central herbeux doté de surlargeurs franchissables sont les caractéristiques de ce nouveau carrefour.

De plus , les travaux ont permis l’aménagement d’îlots et de trottoirs pour des traversées piétonnes sécurisées.

Deux emplacements pour de futurs arrêts de car ont également été créés en prévision d’une éventuelle desserte du Parc Éco-Normandie par les transports en

communs. À noter que la circulation autour de ce giratoire a été prévue pour les poids lourds et les convois agricoles, afin que les échanges pour tous soient garantis dans de bonnes conditions.

Mise en valeur du Parc Éco-Normandie « La nouvelle entrée du Parc ÉcoNormandie sera amenée prochainement à devenir la voie d’accès principale, précise Eric Lethuillier, autrement dit elle ouvrira sur l’extension mais offrira aussi une vue privilégiée sur l’ensemble de la zone ». Si cet aménagement sur le contournement sud permet d’éviter l’engorgement du centre-ville de SaintRomain-de-Colbosc, il permet aussi un accès des usagers à la Zone d’Activités sans pâtir d’un trafic difficile aux heures de pointe et rend plus agréable la voie aux riverains. Tout le monde y gagne !

CULTURE

Une rentrée rythmée La promotion de la culture sur le territoire se poursuit avec la création depuis septembre 2016 d’un atelier de musiques au sein de la Maison Familiale et Rurale. Une expérience originale et réjouissante qui porte déjà ses fruits.

Ouverture culturelle C'est nouveau, depuis septembre, la classe de 4ème de la Maison Familiale et Rurale de La Cerlangue bénéficie d'un atelier de musiques. Pendant une heure, en demigroupe, environ tous les quinze jours en fin de semaine, les élèves partagent leurs approches et s’initient à la musique avec Paolo Consiglio, professeur de musiques actuelles de l’École de musique Caux Estuaire. Pour les jeunes de la MFR, pas forcément familiarisés avec la pratique de la musique, c'est une invitation à s’ouvrir à un nouveau monde. « Cette classe de musique hors les murs de l’école s’inscrit pleinement dans notre projet global qui a pour ambition de renforcer et de développer l’art et la culture en faveur du plus grand nombre, en particulier du public scolaire », confirme Nadine Boutigny, vice-présidente de Caux Estuaire en charge de la culture.

Une dynamique collective « Le choix de l’intervenant a été primordial, ajoute William Pina, directeur de l’École de musique. Paolo Consiglio a un contact tout à fait privilégié avec les jeunes : il sait les écouter et les intéresser ». Les élèves ont ainsi eu l'occasion de parler de leurs goûts musicaux. Ce point de départ fondé sur une participation active a ensuite permis de construire petit à petit avec leur professeur un projet musical qui les conduira sur la scène de Gromesnil le 25 juin prochain pour l’événement Faites de la musique : « Nous mettons à leur disposition des instruments de percussion, notamment des djembés, précise William Pina, mais ceux qui ont déjà une expérience dans un autre instrument peuvent évidemment l’apporter. Nous n’avons aucun autre objectif que celui de faire en sorte que les jeunes s’emparent de l’idée de faire de la musique ensemble. ».

Une adhésion immédiate Et ça marche ! « J’avais été enthousiasmé par l’idée quand nous en avions parlé l’année dernière, explique Matthieu Boissel, directeur de la MFR. Et j’ai pu constater depuis la rentrée que les séances se déroulaient très bien : l’adhésion a été immédiate, les élèves s’impliquent, ont des idées et prennent du plaisir ». Du coup, le projet est en train de s’étendre à d’autres enseignants, comme le professeur d’anglais, pour des paroles de chansons.

Ce type de projet, dans la même veine qu’Orchestre à l’école par exemple, fait de Caux Estuaire un territoire à nouveau reconnu à l’échelle départementale pour son innovation et son dynamisme. « Nous pouvons être fiers de cette nouvelle action, conclut Nadine Boutigny, car elle met la pratique de la musique à portée d’un public qui en serait peut-être resté éloigné. Nous espérons et nous croyons qu’avec ce type de dispositif la culture dans toute sa diversité va se déployer et essaimer auprès de tous, et partout ».

CONCERT

Afin de faire découvrir la richesse de ses disciplines et de ses talents, l’École de musique proposera deux concerts hors les murs le samedi 21 janvier 2017 à 18h30, à l'église de Gommerville et le samedi 1er avril 2017 à 18h, à l’église Saint-Jeand’Abbetot de La Cerlangue.

Réservation au 02 35 20 04 93.

Hiver 2016/2017 N°22

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AGENDA

CULTURE

Sélection des rendez-vous à ne pas manquer

Environnement ➜

Apprendre la musique autrement

Samedi 11 mars à 13h30 - Tarif : 5 € Réservation au 02 35 13 36 90 ➜

Qui aime le solfège ?

Sa mauvaise réputation poursuit les générations. Avec sa lecture fastidieuse de notes et de rythmes, cet apprentissage incontournable de la pratique d’un instrument en a découragé plus d’un.

Pourtant, les choses ont bien changé.

En particulier à l’École de musique Caux Estuaire où la « pédagogie active » a fait son entrée.

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« On apprend en faisant » Olivier Vonderscher est professeur de solfège… pardon, de formation musicale au Conservatoire de Rouen depuis 1989.

Véritable passionné de pédagogie, il diffuse et professe une méthode aussi exigeante que ludique, aussi fructueuse que dynamique : « Je l’ai expérimenté moi-même : on apprend en faisant, explique-t-il. Il s’agit donc d’apprendre avec un instrument ou en chantant. En développant l’oreille mais aussi le plaisir, les notions ne sont plus abstraites mais concrètes et l’enfant, comme l’adulte, les absorbe bien plus vite ». Ce pianiste de jazz a ainsi développé des métho des et é dité des manuels , notamment à destination des plus jeunes.

Ces ouvrages de formation musicale sont aujourd’hui utilisés à l’École de musique Caux Estuaire, permettant ainsi aux nouvelles générations d’élèves musiciens de bénéficier de cet apprentissage.

Si elle semble évidente, cette manière active d’enseigner les bases de la musique n’en est pas moins une véritable révolution par rapport aux pratiques traditionnelles.

Pour les enseignants concernés c'est aussi un vrai bouleversement : pas facile en effet de s’adapter au public, de jongler avec

l’écriture d’un ou plusieurs instruments pour mettre en pratique ce qui relevait jusque-là de la théorie brute. Pour y remédier, Olivier Vonderscher rencontrera les professeurs de l’École de musique en janvier prochain afin d'expliquer cette nouvelle pédagogie et de l'expérimenter avec eux.

Il sera également présent le mercredi 1er février 2017 à l’École de musique pour intervenir auprès des classes de formation musicales du second cycle et de la chorale des enfants.

Les familles musiciennes Alors, ça marche ? Verdict le 3 février prochain lors d'un concert au Siroco.

Venez nombreux ! La première partie sera consacrée aux concerts en famille : comme l’année dernière, des membres d’une même famille, dont l’un au moins est élè ve de l’École de musique, donneront à entendre leur formation.

Puis les enfants de la chorale Show Caux Notes partageront la scène avec le Trio Vonderscher, composé d’Olivier au piano, son frère Franck à la clarinette et sa fille Julie au violoncelle. Le Trio enfin assurera la deuxième partie du concert, avec un choix de musiques entre classique et jazz, avec des « arrangements maison ».

Jardin démonstratif : réutilisation des adventices

Samedi 25 mars à 10h - Gratuit Réservation au 02 35 13 36 90 ➜

Adieu le solfège rébarbatif et bienvenue à la formation musicale enchantée ! Olivier Vonderscher, musicien et pédagogue, chantre d’une méthode ludique et active, intervient cette année auprès de l’École de musique Caux Estuaire. Résultat en concert le 3 février !

Jardin démonstratif : greffage d’arbres fruitiers

Que deviennent nos déchets triés à la maison ?

Mardi 11 avril à 14h - Gratuit Réservation au 02 35 13 36 90

Tourisme ➜

Sortie nature : Nuit de la Chouette

Samedi 11 mars à 20h30 - Gratuit Saint-Romain-de-Colbosc Réservation au 02 35 13 86 49

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Chasse aux œufs

Dimanche 16 avril à 9h30 - Gratuit Parc du Château de Gromesnil Réservation auprès de la MPT au 02 35 20 00 16

Culture

➜

Concert de l’orchestre Opus 76

Dimanche 29 janvier à 16h30 - Tarif : 10 € Église de Saint-Romain-de-Colbosc Réservation au 06 10 99 75 67 ➜

Concert Musique en famille

Vendredi 3 février à 20h, le Siroco 8/5/3 € (gratuit pour les élève de l’École de musique Caux Estuaire), réservation au Siroco

Erratum

Attention, pour des raisons indépendantes de notre volonté, la date et le film annoncés dans l’agenda tourisme et culture concernant la séance de cinéma documentaire ont été modifiés : ➜

Cinéma documentaire : DE SAINT-PETERSBOURG À MOSCOU, Volga et anneau d’or

Mardi 7 mars à 18h30, le Siroco 5 €, réservation au Siroco

Toutes les infos sur : www.caux-estuaire.fr