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Columbia

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Un pèlerin de l’espoir
Une icône de pèlerin du Sacré-Cœur est présentée lors d’un service de prière organisé par le Conseil 5787 Friar à la chapelle St. Dominic du Providence College, au Rhode Island. La fête du Sacré-Cœur de Jésus, célébrée cette année le 27 juin, sera précédée d’une neuvaine à l’échelle de l’Ordre (voir l’encart au centre de la revue).
Les dirigeants des Chevaliers de Colomb assistent aux funérailles du pape François et honorent son héritage de charité et de fraternité, évoquant son soutien.
Par le personnel de Columbia
PLUS: « Chers amis... » – Le pape François transmet au conseil d’administration son estime pour la mission de l’Ordre et le soutien de l’Ordre à l’Église.
Habemus Papam!
Les Chevaliers de Colomb célèbrent l’élection du pape Léon XIV, le premier pape de l’Amérique du Nord.
• Le pasteur universel – De Chicago au Pérou en passant par Rome, la vie de Robert Prevost reflète la poursuite augustine de la vérité, de la charité et de la communion.
• « Dans l’unique Christ, nous sommes un » – Le pape Léon XIV met l’accent sur l’amour et l’unité dans le Christ alors qu’il commence son ministère pétrinien.
Le cœur de la prière
Entretien avec le père jésuite Cristóbal Fones au sujet du Réseau mondial de prière du pape et la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.
Que la liberté religieuse soit respectée
Grâce en partie aux efforts de l’Ordre, la Cour suprême des ÉtatsUnis s’est prononcée à l’unanimité en faveur des écoles catholiques et des droits parentaux il y a 100 ans.
Par Ed Langlois
Rubriques
3 Pour la plus grande gloire de Dieu
Nous promettons nos prières et notre soutien au pape Léon XIV, alors qu’il appelle l’Église au renouvellement missionnaire dans le Christ.
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
4 Apprendre la foi, vivre la foi
Au milieu des inquiétudes de la vie, le Seigneur nous invite à le chercher dans le silence de notre cœur.
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
6 Construire l’Église domestique
Une série sur la vie de famille, le leadership et la gérance financière
26 Chevaliers à l’œuvre
Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »

EN PAGE COUVERTURE
Le pape Léon XVI s’incline pour prier sur la tribune de la basilique Saint-Pierre après son élection le 8 mai.
L’adhésion à l’Ordre des Chevaliers de Colomb est ouverte aux hommes âgés de 18 ans ou plus qui sont des catholiques pratiquants vivant en union avec le Saint-Siège. Cela signifie un candidat ou un membre qui accepte l’autorité enseignante de l’Église catholique en matière de foi et de morale, qui aspire à vivre conformément aux préceptes de l’Église catholique et qui est en règle avec l’Église catholique.
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Tous droits réservés
JUIN 2025 B VOLUME 105 B NUMÉRO 5
Au cœur de la question Columbia
ÉDITEURS
Chevaliers de Colomb
ADMINISTRATEURS SUPRÊMES
Patrick E. Kelly
Chevalier suprême
LE PÈRE ROBERT PREVOST a passé une grande partie de sa vie sacerdotale à porter l’habit noir de l’Ordre de Saint-Augustin. Élevé dans le quartier sud de Chicago et supporteur des White Sox, il a sans doute adopté le slogan de l’équipe de baseball de la ligue majeure, popularisé dans les années 1990 : « Les bons gars portent du noir. » Le 8 mai, jour où il est devenu le 266e successeur de Saint-Pierre, il a troqué son habit et le rouge cardinal qu’il portait depuis la fin de 2023 pour la soutane blanche de la papauté et il a pris un nouveau nom : Léon XIV. Néanmoins, le Saint-Père a confirmé qu’il n’a pas délaissé son protecteur spirituel. Avant de donner sa première bénédiction urbi et orbi (à la Ville et au monde), il a déclaré : « Je suis augustinien, fils de saint Augustin, qui a dit : “Avec vous, je suis chrétien, et pour vous, je suis évêque.” En ce sens, nous pouvons tous cheminer ensemble vers la patrie que Dieu nous a préparée. »
L’héritage spirituel de saint Augustin est difficile à résumer, même si la spiritualité augustinienne est simple dans son essence. Évêque en Afrique du Nord pendant le déclin de l’Empire romain au Ve siècle, Augustin a été l’un des défenseurs les plus influents et les plus prolifiques de la foi catholique. Le pape Léon XIII, qui a inspiré le nom du nouveau Saint-Père, a affirmé que saint Augustin n’avait pas son pareil pour ce qui est de la portée et de l’impact philosophiques. Dans Aeterni Patris, sa lettre encyclique de 1879 sur la restauration de la philosophie chrétienne, Léon XIII demandait : « Quel point de la philosophie n’a-t-il pas touché, n’a-t-il pas approfondi, soit qu’il découvrit aux fidèles les plus hauts mystères de la foi, tout en les défendant contre les assauts furieux de ses adversaires? »
La pertinence pérenne des enseignements perspicaces de saint Augustin
se reflète dans le Catéchisme de l’Église catholique, où il est cité plus que tout autre saint ou auteur chrétien, plus que même l’Angélique, saint Thomas d’Aquin. Il est étonnant que, jusqu’à ce jour, l’œuvre la plus célèbre d’Augustin de son vivant ne soit pas l’un de ses grands traités théologiques, mais son autobiographie spirituelle, les Confessions. Dans l’ensemble de ses écrits vers la fin de sa vie, il a demandé : « Laquelle de mes œuvres a réussi à se faire connaître et aimer plus que les livres de mes Confessions? » Dans une lettre apostolique de 1986 marquant le 1600e anniversaire de la conversion d’Augustin, saint Jean-Paul II a noté que « l’histoire n’a jamais contredit cette déclaration, mais l’a amplement confirmé ».
La popularité immuable des Confessions s’explique en partie par le fait qu’Augustin n’est pas seulement un enseignant, mais un authentique témoin de la foi. Dans sa poursuite sincère de la vérité intemporelle, il découvre le passage « ô beauté si ancienne et si nouvelle » et son cœur agité trouve enfin le repos dans le cœur du Christ. Dans sa dernière lettre encyclique, Dilexit Nos, le pape François affirme : « Saint Augustin a ouvert la voie à la dévotion au Sacré-Cœur en tant que lieu de rencontre personnelle avec le Seigneur. Pour lui, la poitrine du Christ n’est pas seulement la source de la grâce et des sacrements, mais elle la personnalise en la présentant comme symbole de l’union intime avec Lui, comme lieu de la rencontre d’amour » (103). Saint Augustin, docteur de la grâce, et son fils spirituel, le pape Léon, nous amènent ainsi au cœur de la question : notre vocation à l’amour, qui naît de la communion avec le Dieu vivant. B
Alton J. Pelowski
Rédacteur en chef
Most Rev. William E. Lori, S.T.D.
Aumônier suprême
Arthur L. Peters
Chevalier suprême adjoint
John A. Marrella
Secrétaire suprême
Ronald F. Schwarz
Trésorier suprême
John A. Marrella
Avocat suprême
RÉDACTION
Alton J. Pelowski
Rédacteur en chef
Andrew J. Matt
Rédacteur en chef adjoint
Elisha Valladares-Cormier Rédacteur spécialisé
Megan Stibley
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Directeur de la photographie
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Bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
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En solidarité avec Pierre
Nous promettons nos prières et notre soutien au pape Léon XIV, alors qu’il appelle l’Église au renouvellement missionnaire dans le Christ
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
AU COURS DES dernières semaines, j’ai eu le grand privilège de représenter les Chevaliers de Colomb aux funérailles du pape François (le 26 avril) et à la messe inaugurale du pape Léon XIV (le 18 mai). Avec des centaines de milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre et d’innombrables autres dans le monde entier, j’ai prié pour l’âme du pape François et pleuré sa perte, tout en accueillant avec une grande joie le pape Léon XIV.
Au cours des premiers jours de son pontificat, le pape Léon a souligné des thèmes qui façonneront probablement son ministère pétrinien. Lorsqu’il est apparu sur le balcon de la basilique Saint-Pierre après son élection le 8 mai, ses premières paroles ont été « Que la paix soit avec vous tous! », quelque chose qu’il espère voir s’étendre à « tous les peuples, où qu’ils soient ». Rappelant l’héritage du pape François, le Saint-Père nous a exhortés à aller de l’avant sans crainte, « main dans la main avec Dieu et les uns avec les autres ».
Le pape Léon a évoqué l’image d’une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts et reste « toujours ouverte à l’accueil... à bras ouverts, de tous ceux qui ont besoin de notre charité, de présence, de dialogue, d’amour ». S’adressant aux 1,4 milliard de catholiques qu’il dirige maintenant, il a cité saint Augustin : « Avec vous je suis chrétien et pour vous évêque. »
Le lendemain matin, à la messe avec les cardinaux électeurs, le Saint-Père a approfondi sa réflexion sur ce que signifie être une Église missionnaire. Il a parlé franchement des défis auxquels l’Église fait face : « Il existe de nombreux contextes dans lesquels la foi chrétienne est considérée comme absurde, destinée à la faiblesse et à l’inintelligence, des contextes dans lesquels d’autres valeurs sont privilégiées, comme la technologie, l’argent, la réussite, le pouvoir, ou le plaisir. » Ce sont des endroits, a-t-il ajouté, « où il n’est pas facile de prêcher l’Évangile et de témoigner de la vérité, où les croyants sont moqués, opposés, méprisés, ou au mieux tolérés et pris en pitié. Pourtant, ce sont précisément les
endroits où les efforts missionnaires de l’Église sont désespérément nécessaires. »
Alors, comment réagir, en tant que chrétiens et en tant qu’Église? La réponse, dit le pape Léon, est Jésus-Christ; il faut avoir une relation personnelle avec le Seigneur et s’engager quotidiennement dans la conversion. L’Église, dit-il, doit être un « phare qui illumine les nuits sombres de ce mond ... par la sainteté de ses membres ».
Le pape Léon a choisi son nom en l’honneur du pape Léon XIII, qui était le Souverain Pontife lorsque le bienheureux Michael McGivney a fondé les Chevaliers de Colomb en 1882. La lettre encyclique de Léon XIII, Rerum Novarum, publiée en 1891, a abordé le bouleversement de la révolution industrielle et les préoccupations sociales qui ont contribué à inspirer la fondation de notre Ordre.
Deux jours après l’élection du pape Léon XIV, il a dit au Collège cardinalice que la papauté est un fardeau qui est « manifestement bien au-delà de mes forces, comme de celles de n’importe qui d’autre ». Mais il a également souligné qu’il est convaincu que le Seigneur ne l’abandonnera pas et qu’il sait qu’il peut compter sur les prières de nombreux frères et sœurs qui « aiment l’Église et soutiennent le Vicaire du Christ ».
En effet, notre nouveau Saint-Père peut compter sur la fidélité et les prières des Chevaliers de Colomb, maintenant et pour toujours. En solidarité avec lui, j’invite tous les Chevaliers, leurs familles et les gens de bonne volonté à se joindre à nous pour une neuvaine spéciale pour le pape et ses intentions. Elle débutera le 19 juin, date d’anniversaire de l’ordination sacerdotale du pape Léon et se terminera le 27 juin, jour de la fête du Sacré-Cœur de Jésus. J’apporterai les demandes soumises à Rome au cours d’un pèlerinage du Jubilé en octobre.
Prions pour sa sainteté le pape Léon XIV, que le Seigneur lui accorde un esprit de courage, de sagesse et de force pour diriger ceux qui lui sont confiés pendant de nombreuses années à venir.
Vivat Jesus!

Alors, comment réagir, en tant que chrétiens et en tant qu’Église? La réponse, dit le pape Léon, est Jésus-Christ; il faut avoir une relation personnelle avec le Seigneur et s’engager quotidiennement dans la conversion.
Désirs conflictuels
Au milieu des inquiétudes de la vie, le Seigneur nous invite à le chercher dans le silence de notre cœur
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
JE DOIS L’ADMETTRE : j’ai ressenti une certaine anxiété lors du conclave du mois dernier. Peutêtre avais-je écouté un peu trop les commentateurs, et l’élection paraissait imprévisible. Quand j’ai entendu qu’il y avait de la « fumée blanche », réalisant que j’avais besoin d’être avec d’autres, je suis donc sorti et me suis dirigé vers mon immeuble de bureaux où 40 à 50 personnes se sont rassemblées pour regarder et attendre ensemble.
Quand l’annonce a été faite, mon anxiété s’est dissipée, et j’ai ressenti une grande joie. Le pape Léo a été un choix inspiré. Mais le travail ne faisait que commencer : rédiger une déclaration publique, accorder des entrevues aux médias, célébrer une messe d’action de grâce, et bien plus encore. Entre-temps, les appels et les courriels de collègues et d’amis ont afflué.
À la fin de la journée, j’étais épuisé et je pensais dormir profondément. Mais après quelques heures, je me suis réveillé, rempli d’adrénaline. Je savais que je devais me recentrer. Je savais que j’avais besoin de mon Heure Sainte quotidienne plus que jamais. Il y avait tout simplement trop de pensées, de questions et de désirs conflictuels qui bouillonnaient dans mon esprit et dans mon cœur. J’avais besoin de silence et de calme.
Le lendemain matin, assis dans la chapelle de ma résidence, j’ai été tenté d’aller voir ce qui se disait à propos du pape Léo. Mais, par la grâce de Dieu, j’ai tout mis de côté. Il était grand temps d’éteindre tout cela et d’entrer dans la présence du Seigneur. Assis là, dans le silence, j’ai compris que mes inquiétudes et mes désirs conflictuels étouffaient le seul désir qui devait primer sur tous les autres : celui d’entrer dans la présence du Seigneur, de remettre mon ministère, ma vie et mon Église entre les mains de Celui qui nous aime le plus et nous aime le mieux. En un mot, j’avais besoin de solitude et de prière. La prière silencieuse n’est pas simplement une technique pour surmonter l’anxiété ni un moyen de se forger un stoïcisme de façade qui dissimule nos véritables émotions. Dans la
prière, nous déposons aux pieds de Dieu tout ce qui nous agite, ainsi que tous les désirs qui se disputent notre attention. Même en prière, il nous arrive souvent de lutter contre les distractions. Lorsque cela m’arrive, je trouve utile de répéter cette phrase toute simple tirée du psaume 62 : « Oui, mon âme, repose-toi sur Dieu. » Dans l’Évangile selon saint Matthieu, Jésus nous enseigne à « entrer dans notre pièce la plus retirée » pour prier (6, 6) — notre cœur, notre âme, où nous sommes seuls avec Dieu (cf. Gaudium et Spes, 16). Tout en nous mettant en garde contre l’ostentation de la piété, Jésus nous invite à prier dans le secret, car il sait aussi que nous avons besoin d’un sanctuaire, d’un lieu de refuge. Quand un ouragan ou tornade approche, on nous conseille de nous mettre à l’abri dans un endroit sûr de la maison, tel qu’une petite pièce intérieure ou un couloir. Notre être intérieur devrait être ce genre de lieu. Un espace où nous pouvons trouver refuge, ne serait-ce qu’un instant, face aux intempéries de la vie. Se retirer dans notre chambre intérieure, apaiser notre âme et nous reposer dans le Seigneur n’est pas une technique d’évitement, ni une façon de se cacher ni pour se soustraire de nos responsabilités. Au contraire, lorsque nous faisons taire notre âme et que nous demandons la grâce de ne désirer que Dieu, nous recevons la sagesse nécessaire pour discerner entre les désirs qui nous habitent, ceux qui viennent de Dieu, et ceux qui n’en viennent pas. À mesure que la paix du Christ s’enracine en nous et que grandit notre confiance en l’amour et la compassion de Dieu, nous trouvons le courage de nous regarder en face, avec vérité et humilité. Nous commençons à nous voir tels que Dieu nous voit et comment les autres nous perçoivent aussi. Mon ancien recteur du séminaire, feu l’archevêque Harry J. Flynn, disait souvent : « Donnez-moi une heure devant le Saint Sacrement et huit heures de sommeil, et je ferai tout ce que l’Église me demandera. » C’est un sage conseil, vous ne trouvez pas? B

Quand un ouragan ou tornade approche, on nous conseille de nous mettre à l’abri dans un endroit sûr de la maison, tel qu’une petite pièce intérieure ou un couloir. Notre être intérieur devrait être ce genre de lieu.
Défi de l’Aumônier suprême
Une réflexion mensuelle ainsi qu’un défi pratique proposés par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore
« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous[.] » (Évangile du 8 juin, Jn 14, 15-16)
Le mois dernier, nous avons réfléchi sur la façon dont Jésus a interrogé Pierre à trois reprises en lui demandant : « M’aimes-tu? » Nous avons ici une réponse à ce que signifie aimer véritablement Jésus : en respectant ses commandements, tels qu’ils sont exprimés dans les Saintes Écritures et dans les enseignements de l’Église. Le défi mensuel du mois de mars a souligné la façon dont notre foi porte ses fruits dans ce que nous faisons. Rappelons-nous que garder les commandements d’amour du Christ, c’est laisser l’Esprit Saint porter de bons fruits dans notre vie.

Défi: Ce mois-ci, je vous mets au défi d’utiliser la ressource du Service d’information catholique Guide de la confession, qui s’organise autour des Dix Commandements, pour examiner votre conscience et ensuite aller à la confession.
L’homme catholique du mois
Bienheureux Stanisław Kostka Starowieyski
(1895-1941)
EMPRISONNÉ DANS LES camps de concentration nazis, Stanisław Kostka Starowieyski, un vétéran décoré de l’armée polonaise et un leader catholique, est devenu une source de force et d’espoir pour ceux qui ont souffert avec lui. « Seigneur, ayez pitié de nous », a-t-il écrit, « et laissez-moi, qui suis en train de me noyer, sauver les autres des profondeurs. »
Né dans le sud-est de la Pologne dans une famille pieuse et aristocratique, Starowieyski a reçu une formation jésuite et une éducation catholique enracinée dans l’action sociale. Il a commencé des études de droit à Kraków en 1914, mais elles ont été interrompues par le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Il s’est joint à l’armée austro-hongroise et, après l’indépendance de la Pologne en 1918, il a servi dans l’armée polonaise pendant sept ans.
En 1921, Starowieyski a épousé Maria Szeptycka. Le couple a élevé six enfants dans leur ferme familiale, tandis que Starowieyski organisait des retraites, des pèlerinages et autres initiatives pour répondre aux besoins sociaux.
Calendrier liturgique
1 juin
3 juin
5 juin
8 juin
9 juin
11 juin
13 juin
15 juin
21 juin
22 juin
24 juin
27 juin
28 juin
29 juin

Après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie et l’Union soviétique en 1939, il a été poursuivi parce qu’il était leader catholique. Après avoir été arrêté par les troupes soviétiques, il s’est échappé pour être ensuite capturé en juin 1940 par la Gestapo de la Pologne sous l’occupation allemande. Dans les camps, il est devenu connu comme un apôtre de la miséricorde, offrant la nourriture, la prière et l’encouragement à ses collègues prisonniers. Après un tabassage brutal le jour du Vendredi saint, il est décédé le 13 avril 1941, un dimanche de Pâques.
Le pape Jean-Paul II a béatifié Stanisław Kostka Starowieyski en 1999 en tant que l’un des 108 martyrs polonais de la Seconde Guerre mondiale. Leur fête est le 12 juin. B
Intention du Saint-Père
Ascension de Seigneur
Saint Charles Lwanga et compagnons
Saint Boniface
Dimanche de la Pentecôte
Marie, Mère de l’Église
Saint Barnabé
Saint Antoine de Padoue
Sainte Trinité
Saint Louis de Gonzague
Le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ (Corpus Christi)
Nativité de Saint Jean Baptiste
Le Sacré-Cœur de Jésus
Le Cœur Immaculé de Marie
Saint Pierre et Saint Paul, apôtres

Prions pour que chacun d’entre nous puisse trouver la consolation dans une relation personnelle avec Jésus, et à partir de son cœur, apprendre à avoir de la compassion pour le monde.
L’art de la « fermeté bienveillante »
Par Andrew Abela

La « fermeté bienveillante » est une vertu pour gérer la colère, et un élément que tous les leaders devraient développer, surtout les parents. Ce concept vient de « gentlefirmness », un terme que vous n’avez probablement jamais entendu auparavant, car c’est moi qui l’ai créé.
Le vrai nom de cette vertu est « douceur », que plusieurs interprètent comme de la docilité ou de la passivité. Pourtant, la douceur doit plutôt être définie comme étant l’habitude d’une personne de contrôler sa propre colère de manière à rester ferme sans perdre sa bienveillance.
Comme la plupart des vertus, la fermeté bienveillante est une moyenne entre deux extrêmes. Surcontrôler la colère réprime l’émotion, ce qui amène à penser que la colère est quelque chose de mal. À l’opposé, laisser sa colère aller comme elle vient entraîne une réaction explosive. Ces deux approches sont contre-productives.
Pour développer cette vertu, permettez-vous de ressentir votre colère et utilisez-la comme énergie pour rester ferme tout en maintenant votre calme. Respirez profondément, faites une pause jusqu’à ce que vous vous calmiez, demandez à l’Esprit Saint de vous guider, et reconnaissez que vous commencez à développer une habitude. Plus tôt que vous ne pourriez le croire présentement, il vous sera plus facile de réagir face à la colère, et vous pratiquerez la vertu chrétienne de la fermeté bienveillante. B —Andrew Abela, Ph. D., est le doyen fondateur de la Busch School of Business de la Catholic University of America à Washington, D.C., membre du Conseil 10754 Padre Pio de Great Falls, en Virginie, et auteur du livre Superhabits (2024).
Le champ d’un père
La paternité est une lente culture de vertu et d’amour, porteuse de fruits en son temps
Par Mike Phelan
LA PATERNITÉ N’EST pas tape-àl’œil. Si nous étions encore tous des agriculteurs comme dans les temps plus simples, cela ne nous dérangerait peut-être pas autant. Le rapport travail-récompense dans l’agriculture est important. Labourer, semer, engraisser, récolter, manger. Répéter.
La paternité est comme ça. Prier, nourrir, jouer, discipliner, enseigner, aimer, encourager, tout cela dans l’espoir de « récolter » un adulte qui sera, si Dieu le veut, fort, responsable et vertueux, et qui vous donnera de l’amour en retour. Mais dans un monde numérique de gratification instantanée, mesurée par des nombres de vues, de mentions « J’aime » et de partages, l’attente de récolter les récompenses du travail de père peut être difficile.
Au bout du compte, la richesse de la récompense rend la part de travail insignifiante en comparaison. Seulement, il n’y a pas de trophée étincelant ni de reconnaissance officielle. Il s’agit plutôt d’une récompense subtile qui remplit notre vie d’une signification profonde.
Je me souviens très bien d’un tel moment avec notre troisième fils, Liam. Avec d’autres pères et fils et un prêtre remarquable, nous sommes descendus faire une randonnée de plus de 30 km dans le Grand Canyon. Liam, 11 ans, a marché avec ses amis; de sorte que je ne le voyais presque jamais. Pour ma part, je n’aime même pas faire de la randonnée, mais nous faisons ces choses parce que nous aimons nos enfants.
La dernière nuit où nous avons campé, notre prêtre nous a dirigés, nous pères, dans une bénédiction pour nos fils. Liam est devenu très silencieux pendant la lecture des Écritures, et lorsque nous avons placé nos mains sur les têtes de nos garçons dans la prière, il

s’est mis à respirer de façon beaucoup plus audible. « Je t’aime, mon fils », aije dit. « Je te bénis. Je te bénis au nom du Père, du Fils et du Saint Esp... », allais-je continuer, quand mon fils m’a interrompu. Il a pratiquement bondi vers moi et m’a serré très fort dans ses bras, et il les a gardés comme ça pendant être un bon deux minutes.
Tout d’un coup, les ampoules sur mes pieds et tout ce questionnement à savoir s’il m’était déjà arrivé de faire quelque chose qui eut résonné dans son cœur, disparu. C’était là une partie de la récompense de la paternité. Pas tape-à-l’œil, mais beaucoup plus significatif que n’importe quel prix ou quelque autre trophée à exhiber sur un manteau de cheminée. De retour à aujourd’hui, voilà que ce fils va marier une merveilleuse jeune femme ce moisci. Et il est encore plus évident pour moi maintenant que la part de travail que requiert la paternité ne représente qu’un monticule infime, alors que la récompense de Dieu est une montagne. Santé à vous, chers agriculteurs. B
MIKE PHELAN est directeur du développement du leadership fraternel pour les Chevaliers de Colomb et membre du Conseil 11536 Father Marcel Salinas de Mesa, en Arizona. Lui et sa femme Sharon ont six enfants.
Quel type de
conseils financiers dois-je donner à mes enfants?
Par Robert Adams
Les pères jouent un rôle essentiel pour ce qui est d’aider leurs enfants à développer de bonnes habitudes, y compris avec l’argent. Ils peuvent donner l’exemple et enseigner les leçons qu’ils ont apprises à la dure. En cette occasion de la fête des pères, voici dix conseils que je sais pouvoir aider les pères à enseigner à leurs enfants comment faire preuve de sagesse avec l’argent.
1. Établissez-vous un budget et vivez selon vos moyens.
2. Établissez-vous des objectifs financiers, avec des visions à court et à long terme.
3. Comprenez que les intérêts composés
peuvent travailler pour vous (par exemple, lorsque vous placez constamment de l’argent) ou contre vous (comme dans le cas d’une dette).
4. À chaque paie, mettez de l’argent de côté pour épargne ou placement, et donnez 10 % de vos revenus à un organisme de bienfaisance, y compris à l’Église.
5. Réduisez vos dépenses en mangeant vos repas à la maison, et tout spécialement en famille.
6. Préférez les produits bien conçus : cela peut être plus coûteux au départ, mais peut offrir une meilleure valeur au fil du temps.
7. Préparez-vous à l’inattendu (maladie, invalidité, décès) et protégez vos proches en souscrivant des polices d’assurance avant que des situations imprévues se produisent.
8. Méditez sur les Écritures (p. ex., Mt 6, 19-34) en périodes de stress financier.
L’amour est porteur de fruits
Porter la croix de l’infertilité avec le Christ peut mener à des cadeaux inattendus
Par Leigh et Carter Snead
POUR NOUS, LE mariage a été comme une très longue sortie ensemble, même après 27 ans. Les choses ont été si bonnes qu’il est facile d’oublier toutes les années que nous avons passées à essayer, sans succès, de concevoir un enfant. Au bout du compte, la croix de l’infertilité a servi à renforcer notre mariage et à approfondir notre amour et notre appréciation du cadeau que nous sommes chacun l’un pour l’autre. Aux couples qui traversent une saison, voire toute une vie d’infertilité, nous offrons humblement ici quelques conseils basés sur les leçons que nous avons apprises en cours de route : N’oubliez pas que vous et votre moitié êtes devenus une famille le jour de votre mariage. Nous avons l’habitude de n’utiliser le mot « famille » que dans le contexte des enfants, mais de par votre mariage, vous êtes une famille, ici et maintenant. Dans les moments où le poids de l’infertilité pèse sur vous, faites quelque chose de fructueux. Partagez les cadeaux de votre famille avec d’autres. Si vous vous en sentez la force émotionnellement, pourquoi ne pas offrir vos services de gardiennage à vos amis pour qu’ils puissent passer une soirée ensemble? Invitez un ami ou

9. Appréciez ce que vous avez : la gratitude mène à plus de bonheur.
10. Sachez reconnaître que les choses les plus précieuses de la vie ne peuvent pas être achetées.
J’espère que ces idées vous inspireront à entamer vos propres conversations à ce sujet avec vos enfants! Pour obtenir des ressources supplémentaires et partager vos propres bribes de sagesse, visitez le site kofc.org/financesfamiliales B —Robert Adams, spécialiste du rendement des conseillers fraternels, travaille avec les Chevaliers de Colomb depuis plus de 35 ans. Il vit à Arlington Heights, en Illinois, où il est membre du Conseil 4483 Holy Rosary.

une amie célibataire (ou un prêtre!) à souper. Appelez votre mère!
Sachez ce que l’Église enseigne. Lorsque vous demandez des réponses médicales, assurez-vous de comprendre quels traitements sont permis. Si possible, consultez un médecin catholique, qui pourra vous offrir un traitement holistique et orthodoxe.
Faites de la place à la romance. Bien sûr, c’est cliché, mais pour une bonne raison! Passez du temps avec la personne que vous aimez. Rappelez-vous pourquoi vous vouliez avoir des enfants avec cette personne en premier lieu.
Sachez discerner un appel à l’adoption. Rechercher la parentalité par l’adoption ne signifie pas que vous renoncez définitivement à concevoir un enfant; vous pouvez absolument faire les deux. Nous n’avons jamais conçu et n’avons jamais vraiment appris pourquoi nous n’y sommes jamais arrivés, mais si nous y étions parvenus, peut-être n’aurions-nous jamais eu nos quatre merveilleux fils, qui sont nôtres grâce à ce magnifique cadeau qu’est l’adoption. B
LEIGH FITZPATRICK SNEAD est une compagne de l’Association catholique. CARTER SNEAD, un membre de longue date des Chevaliers, est professeur de droit à l’Université de Notre Dame de South Bend, en Indiana. Ils vivent près de Granger avec leurs fils.




Photos par Tamino Petelinšek

Ci-dessus : Plus de 250 000 personnes assistent à la messe funéraire du pape François à la place Saint-Pierre au Vatican, le 26 avril. • Encart : Le cardinal Giovanni Battista Re encense le cercueil du pape François pendant les funérailles. • À partir de la gauche : L’Aumônier Suprême et archevêque William Lori agenouillé dans la prière devant le cercueil en bois du pape François dans la basilique Saint-Pierre, le 25 avril. • Le Chevalier Suprême Patrick Kelly prie devant le tombeau du pape François dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, le 28 avril. Le tombeau se situe entre la chapelle Sforza et la chapelle Pauline, près de l’icône de Maria Salus Populi Romani, devant laquelle le pape priait fréquemment. En haut à droite : Le pape François accueille une femme lors de sa visite à Bañado Norte, un quartier pauvre d’Asunción, au Paraguay, le 12 juillet 2015.

UN PÈLERIN de L’ESPOIR
Les dirigeants des Chevaliers de Colomb assistent aux funérailles du pape François et honorent son héritage de charité et de fraternité, évoquant son soutien
Par le personnel de Columbia
Le 20 avril, le pape François a fait sa dernière sortie publique pour le dimanche de Pâques, délivrant son message urbi et orbi depuis le balcon donnant sur la place Saint-Pierre. Saluant la foule réunie avec un « Buona Pasqua! » (Joyeuses Pâques!), il a ensuite demandé à l’archevêque Diego Ravelli, maître des célébrations liturgiques pontificales, de lire son message à voix haute.
« Le Christ est ressuscité! Cette annonce renferme tout le sens de notre existence, qui n’est pas faite pour la mort mais pour la vie », a déclaré le pape dans ce qui est devenu son dernier discours au monde. « Pâques est la fête de la vie! Dieu nous a créés pour la vie et veut que l’humanité ressuscite! À ses yeux, chaque vie est précieuse! »
Il est décédé le lendemain matin à l’âge de 88 ans à la Casa Santa Marta, sa résidence au Vatican. Dans une déclaration du lundi de Pâques, le Chevalier Suprême Patrick Kelly, a souligné le témoin durable de charité et de fraternité du pape François, envers le monde et plus particulièrement envers les Chevaliers de Colomb.
« Plus de 2,1 millions de Chevaliers de Colomb du monde entier se joignent aujourd’hui aux catholiques et aux personnes de toutes confessions pour pleurer la mort de notre Saint-Père, le pape François », a dit le Chevalier suprême. « Le pape François a été un puissant témoin de la charité et de la fraternité, nous appelant à aller trouver les personnes en marge de la société et à servir ceux qui sont trop souvent oubliés. »


« Le pape François a également soutenu nos efforts visant à aider les hommes catholiques à être de meilleurs maris et pères et à assumer la coresponsabilité de la mission d’évangélisation de l’Église », a-t-il ajouté.
Le 21 avril, une messe commémorative pour le pape François a été célébrée à Baltimore par l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori. Dans son homélie, l’Aumônier suprême a souligné que le pape avait déclaré l’année 2025 comme étant « un Jubilé de l’espoir, une période de prière et de grâce pour approfondir notre espoir dans le Christ ».
« Il nous a appelés à être des pèlerins de l’espoir, qui se dirigent résolument, même au milieu des malheurs et des difficultés de ce monde, vers le Jérusalem céleste où le Christ est assis à la droite de Dieu », a dit l’archevêque Lori. « Le cœur de l’espoir est la mort et la résurrection du Christ. Et c’est au cœur de la célébration de la victoire du Christ sur la mort de l’Église que le pape François est passé de cette vie à la suivante. »
Le 26 avril, le Chevalier Suprême Kelly et l’archevêque Lori se sont joints à plus de 250 000 fidèles à la place Saint-Pierre pour la messe funéraire du pape. L’Aumônier suprême était parmi des centaines d’évêques et de prêtres concélébrants, lors de la messe présidée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, qui a également prononcé l’homélie. Après les funérailles, le pape François a été inhumé lors d’une cérémonie privée à la basilique Sainte-Marie-Majeure, devenant ainsi le premier pape en plus de 300 ans à être enterré à l’extérieur de la basilique Saint-Pierre.
« Ce fut un magnifique hommage au pape François, mais en même temps, ce fut un moment où nous avons demandé la miséricorde de Dieu sur nous tous », a dit l’archevêque Lori dans

Dans le sens des aiguilles d’une montre, de haut en bas : Le pape François visite le pape émérite Benoît XVI au monastère Mater Ecclesiae du Vatican, le 30 juin 2015. • Le Saint-Père embrasse un enfant pendant son audience générale à la place Saint-Pierre, le 23 octobre 2019. • Le pape François offre une bénédiction extraordinaire urbi et orbi avec l’ostensoir lors d’un service de prière dans le portique de la basilique Saint-Pierre, le 27 mars 2020. L’événement a été diffusé en direct dans le monde entier avec le soutien des Chevaliers de Colomb.
un entretien avec le Catholic Review, le journal d’information officiel de l’archevêché de Baltimore. « Nous avons prié pour le pape François, mais nous avons aussi demandé les prières du pape François pour nous. »
La tombe du pape, qui porte comme seule inscription le nom FRANCISCUS, se trouve dans une nef latérale entre la chapelle Sforza et la chapelle Pauline, près de l’icône ancienne de Maria Salus Populi Romani (Marie, Sauvegarde du peuple romain). Le pape priait fréquemment devant cette image, y compris avant et après chacun de ses voyages apostoliques.
Pendant les douze années de pontificat du pape François, les Chevaliers de Colomb se sont inspirés de l’appel du pape invitant les fidèles à se rendre dans les périphéries. Lors d’un entretien avec EWTN après les funérailles, le Chevalier Suprême Kelly a parlé de ses rencontres personnelles avec le Saint-Père et de la reconnaissance du pape pour la mission des Chevaliers.
Les Chevaliers de Colomb et le pape François avaient de nombreuses priorités communes, a-t-il dit, de l’évangélisation au soutien de l’enfant à naître et des personnes qui en ont le plus besoin. « Tout cela a vraiment touché le cœur du pape François », a ajouté le Chevalier suprême, « parce qu’il s’agissait d’aider les plus vulnérables ».
Depuis son élection en tant que Chevalier suprême en 2021, le Chevalier Suprême Kelly a rencontré le Saint-Père en privé à cinq reprises. « Le pape François avait un merveilleux sens de l’humour, et il aimait rire », a-t-il dit.
Le Chevalier suprême a également mentionné un adieu encourageant à la fin de l’une de leurs rencontres : « Il nous a donné une bénédiction et a dit : “Allez, continuez à faire ce que vous faites. C’est difficile, mais continuez!” » B
« Chers amis... »
Le pape François transmet au conseil d’administration son estime pour la mission de l’Ordre et le soutien de l’Ordre à l’Église
À deux reprises, le pape François s’est adressé aux membres du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb et à leurs familles lors d’une audience au Vatican. La première a eu lieu le 10 octobre 2013, dans la salle Clémentine du Vatican, seulement sept mois après l’élection du pape; la deuxième a eu lieu près d’une décennie plus tard, dans la chapelle Pauline du Vatican, pendant le pèlerinage de février 2020 du conseil à Rome, pour la commémoration du 100e anniversaire du service de l’Ordre au Vatican. Vous trouverez ci-dessous les textes complets des remarques du Saint-Père.
Chers amis, je souhaite la bienvenue au conseil de direction des Chevaliers de Colomb à l’occasion de votre rencontre à Rome. Je vous remercie encore une fois pour les prières qu’avec tous les Chevaliers et leurs familles, vous avez offertes à mon intention et pour les besoins de l’Église dans le monde depuis mon élection comme Évêque de Rome. À cette occasion, je souhaite aussi vous exprimer ma gratitude pour le soutien permanent que votre association assure depuis toujours à l’action du Saint-Siège. Ce soutien trouve une expression particulière dans le Vicarius Christi Fund, qui est un signe éloquent de votre solidarité avec la sollicitude du Successeur de Pierre pour l’Église universelle, et il s’exprime aussi quotidiennement, dans les prières, dans les sacrifices et dans l’action apostolique que de si nombreux Chevaliers assurent au sein de leurs conseils locaux, dans les paroisses et dans leurs communautés. Que la prière, l’engagement à témoigner la foi, l’attention aux besoins des frères les plus démunis soient toujours les trois piliers qui soutiennent votre activité personnelle et associative. Et continuez, en fidélité à la vision du vénérable abbé Michael McGivney, votre fondateur, à rechercher des voies nouvelles pour être le levain de l’Évangile dans le monde, une force de renouveau spirituel de la société.
Tandis que l’Année de la foi approche de sa conclusion, je vous confie tous de façon spéciale à l’intercession de saint Joseph, gardien de la sainte Famille de Nazareth, qui est un admirable modèle de ces vertus masculines de force tranquille, d’intégrité et de fidélité que les Chevaliers de Colomb s’engagent à préserver, à cultiver et à transmettre aux futures générations d’hommes catholiques.
En vous demandant de prier pour moi, avec une grande affection dans le Seigneur, je vous donne à vous, à tous les Chevaliers et à leurs familles, ma Bénédiction.
– Pape François, 10 octobre 2013
Chers amis, je vous souhaite une chaleureuse bienvenue à l’occasion de votre pèlerinage à Rome, en l’année qui marque le centenaire de l’activité caritative des Chevaliers de Colomb dans cette ville. En effet, un siècle s’est écoulé depuis que mon prédécesseur Benoît XV invita les Chevaliers de Colomb à fournir des aides hu-

Le Chevalier Suprême Patrick Kelly présente au pape François une relique de première classe du bienheureux Michael McGivney, lors d’une audience privée, le 25 octobre 2021. La messe de béatification avait eu lieu un an plus tôt, le 31 octobre 2020, après l’approbation par le Saint-Père d’un miracle attribué à l’intercession de l’abbé McGivney.
manitaires aux jeunes et à d’autres personnes à Rome, à la suite du premier terrible conflit mondial. Les Chevaliers répondirent généreusement, en fondant des centres sportifs pour la jeunesse qui devinrent rapidement des lieux d’instruction, de catéchèse et de distribution de nourriture et d’autres biens essentiels, si nécessaires à cette époque. Ainsi, votre Ordre s’est montré fidèle à l’idéal de son fondateur, le vénérable Michael McGivney, qui s’inspira des principes de la charité chrétienne et de la fraternité pour assister les plus démunis.
Aujourd’hui, les Chevaliers de Colomb poursuivent leur œuvre de charité évangélique et de fraternité dans différents secteurs. Je pense en particulier à votre fidèle témoignage à l’égard du caractère sacré et de la dignité de la vie humaine, tant au niveau local qu’au niveau national. Cette conviction vous a également amenés à soutenir, matériellement et spirituellement, les communautés chrétiennes du Moyen-Orient qui souffrent des effets de la violence, de la guerre et de la pauvreté. Je vous remercie, parce que vous voyez votre prochain dans vos frères et sœurs persécutés et déplacés de cette région, pour lesquels vous êtes un signe de l’amour infini de Dieu.
Depuis leur fondation, les Chevaliers de Colomb ont manifesté un dévouement inconditionnel au Successeur de Pierre. La création du Fonds Vicarius Christi en est un témoignage, de même que votre désir de participer à la sollicitude du Pape pour toutes les Églises et à sa mission universelle de charité. Dans notre monde, marqué par des divisions et des inégalités, votre engagement généreux en vue de servir toutes les personnes dans le besoin est, spécialement pour les jeunes, une source d’inspiration importante pour surmonter la mondialisation de l’indifférence et construire ensemble une société plus juste et plus inclusive.
Chers frères et sœurs, c’est avec ces pensées et ces sentiments que je vous confie à l’intercession affectueuse de la Bienheureuse Vierge Marie. J’accompagne de ma prière les membres de votre Ordre, leurs familles, ainsi que les bonnes activités menées par les groupes locaux dans le monde. A vous tous ici présents, et à tous vos proches, je donne de tout cœur ma bénédiction, vous demandant, s’il vous plaît, de prier pour moi. Merci! – Pape François, 10 février 2020

Le pape Léon XIV, anciennement le cardinal Robert F. Prevost, salue la foule sur la place Saint-Pierre après son élection, le 8 mai.
HABEMUS PAPAM!
Les Chevaliers de Colomb célèbrent l’élection du pape Léon XIV, le premier pape de l’Amérique du Nord
Par le personnel de Columbia

Dès qu’il est entré sur le balcon central de la basilique Saint-Pierre le 8 mai, le pape Léon XIV, anciennement connu comme le cardinal Robert Francis Prevost, a clairement établi dès le début sa vision d’une Église unie dans la paix et centrée sur Jésus-Christ.
« Que la paix soit avec vous tous ! », a proclamé le nouveau pape. « Très chers frères et sœurs, telle est la première salutation du Christ ressuscité, le Bon Pasteur qui a donné sa vie pour le troupeau de Dieu. Moi aussi, je voudrais que ce salut de paix entre dans votre cœur, atteigne vos familles, toutes les personnes, où qu’elles se trouvent, tous les peuples, toute la terre.
« C’est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée et désarmante, humble et persévérante. Elle vient de Dieu, Dieu qui nous aime tous inconditionnellement. »
Le pape Léon XIV est le premier pape né aux États-Unis et le premier membre de l’Ordre de Saint-Augustin élu à la
papauté. Originaire de Chicago et ancien évêque missionnaire au Pérou, il a récemment servi en tant que préfet du Dicastère pour les évêques.
Dans son premier discours officiel au Collège cardinalice le 10 mai, le pape Léon a parlé de sa décision de prendre le nom de « Léon », qui s’inspire du pape Léon XIII et de sa lettre encyclique de 1891, Rerum Novarum, dans laquelle le pape Léon XIII a abordé l’incidence sociale de l’industrialisation.
« C’est précisément parce que je me sens appelé à poursuivre dans ce sillage que j’ai pensé à prendre le nom de Léon XIV », a-t-il expliqué. « Et aujourd’hui l’Église offre à tous son héritage de doctrine sociale pour répondre à une autre révolution industrielle et aux développements de l’intelligence artificielle, qui posent de nouveaux défis pour la défense de la dignité humaine, de la justice et du travail. »
Le Chevalier Suprême Patrick Kelly a confirmé la solidarité des Chevaliers de Colomb avec le pape Léon

Ci-dessus : Le pape Léon XIV mène la prière au sanctuaire Notre-Damedu-Bon-Conseil à Genazzano, en Italie, le 10 mai. Le sanctuaire, qui abrite une image célèbre de Marie, est géré par les Augustins, qui sont également chargés de promouvoir la dévotion à Marie à ce titre.
Ci-dessous, dans le sens horaire à partir du coin supérieur gauche : Le pape Léon XIV accueille l’archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk de Kyiv-Halych, chef de l’Église catholique grecque ukrainienne, lors d’une rencontre avec les participants du Jubilé des Églises Orientales, le 14 mai.
• Le pape Léon XIV salue les fidèles, y compris des pèlerins des États-Unis, réunis à la place Saint-Pierre pour sa messe d’intronisation, le 18 mai. • Le Chevalier Suprême Patrick Kelly, avec sa femme Vanessa à ses côtés, applaudit lorsque le Saint-Père atteint l’autel de la place Saint-Pierre.


dans une déclaration publiée peu après l’élection du nouveau pape le 8 mai : « Je promets notre loyauté au pape Léon XIV ainsi que nos prières aujourd’hui et chaque jour de son pontificat. Dans les années à venir, nous nous tiendrons fièrement avec lui tandis que nous chercherons ensemble à bâtir le Royaume de Dieu. »
En entretien avec EWTN, le Chevalier Suprême Kelly a parlé de ses impressions personnelles du nouveau Saint-Père : « C’est une personne avec laquelle il est très facile de parler », a-t-il dit de ses rencontres avec le cardinal Prevost en 2023. « Je pense qu’il est un homme très équilibré… et très intelligent. Ce qui s’est passé aujourd’hui est une très bonne chose pour l’Église... Ce fut un conclave de surprises, dirais-je, amené par un Dieu qui nous réserve de nombreuses surprises. »
Selon le Chevalier suprême, les années du pape en tant que prêtre augustin et évêque au Pérou montrent que les pauvres et les personnes vulnérables sont proches de son cœur, une priorité qui trouve écho dans les œuvres des Chevaliers dans le monde entier.
« Il a une vision globale de l’Église, c’est donc un véritable avantage », a affirmé le Chevalier suprême, qui était également présent à la place Saint-Pierre le 18 mai pour la messe d’intronisation du pape Léon, marquant le début officiel de son pontificat. La liturgie a été diffusée partout dans le monde grâce en partie à l’équipement donné par les Chevaliers de Colomb au Dicastère pour la Communication du Vatican. B



Le pasteur universel
De Chicago au Pérou en passant par Rome, la vie de Robert Prevost reflète la poursuite augustine de la vérité, de la charité et de la communion
ROBERT FRANCIS PREVOST, maintenant le pape Léon XIV, est né le 14 septembre 1955 à Chicago, de Louis et Mildred (Martínez) Prevost. Le plus jeune de trois fils, il a grandi dans une maison multiculturelle : son père est d’origine française et italienne, sa mère est d’origine espagnole et créole de La Nouvelle-Orléans. Enfant, Robert se réjouissait de jouer à la « messe » avec une planche à repasser et des gaufrettes de bonbons, montrant des signes de sa vocation sacerdotale.

Il a obtenu son diplôme en mathématiques de l’Université Villanova en 1977 et est entré dans l’Ordre de Saint-Augustin cette même année. Après avoir prononcé ses vœux perpétuels en 1981, il a été ordonné prêtre en 1982 et a ensuite obtenu un doctorat en droit canonique de l’université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin.
Ses années de formation ont été marquées par son service missionnaire au Pérou et enseignant dans des séminaires, où il s’est spécialisé en droit canonique,
en patristique et en théologie morale. De 2001 à 2013, il a été prieur général de l’Ordre de Saint-Augustin, basé à Rome, dirigeant une communauté mondiale façonnée par la règle de saint Augustin, qui appelle les membres à « [vivre] en harmonie dans la maison et [avoir] une seule âme et un seul cœur tournés vers Dieu ». La spiritualité augustinienne, centrée sur l’unité, la vérité et l’amour, a profondément marqué son ministère. « Les enseignements de saint Augustin touchent toutes les parties de la vie », a-t-il dit dans un entretien de 2023. « L’unité et la communion sont des charismes essentiels de l’Ordre et une partie fondamentale de la compréhension de ce que l’Église est et de ce que cela signifie d’en faire partie. »
En 2014, le pape François a nommé le père Prévost administrateur apostolique de Chiclayo, au Pérou, et l’a nommé évêque un an plus tard, un rôle qu’il a occupé jusqu’à son retour à Rome en 2023 comme préfet du Dicastère pour les

Dans le sens des aiguilles d’une montre, de haut en bas : L’évêque Robert Prevost de Chiclayo, au Pérou, en promenade sur une route de terre en octobre 2017. • Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et son épouse, Vanessa, saluent le cardinal Prevost dans la salle des bénédictions du Vatican, le 30 septembre 2023, après sa consécration en tant que cardinal. • Une photo non datée montre le pape Jean-Paul II saluant Robert Prévost, alors père augustin. • Un jeune Robert Prevost, dans un album-souvenir de l’école secondaire St. Augustine Seminary, à Holland, au Michigan.
évêques. Cette même année, il a été élevé au rang du Collège des Cardinaux.
Le 8 mai 2025, le cardinal Prevost a été élu le 267e pape et pasteur universel de l’Église catholique. Dans son homélie d’intronisation 10 jours plus tard, le pape Léon XIV a appelé les 1,4 milliard de membres de son Église à témoigner de la paix et de l’unité : « Je voudrais que ce soit notre premier grand désir : une Église unie, signe d’unité et de communion, qui devienne un ferment pour un monde réconcilié ». B

« DANS L’UNIQUE CHRIST, NOUS SOMMES UN »
Le pape Léon XIV met l’accent sur l’amour et l’unité dans le Christ alors qu’il commence son ministère pétrinien
Note de la rédaction : Le texte suivant est l’homélie prononcée par le pape Léon XIV le 18 mai à la place Saint-Pierre lors de la messe inaugurale de son pontificat.
C’est avec un cœur plein de gratitude que je vous salue tous au début du ministère qui m’a été confié. Saint Augustin écrivait : « Tu nous as fait pour Toi, Seigneur, et notre coeur est sans repos tant qu’il ne repose en Toi » (Les Confessions, 1.1.1).
Ces derniers jours, nous avons vécu un moment particulièrement intense. La mort du pape François a rempli nos cœurs de tristesse et, dans ces heures difficiles, nous nous sommes sentis comme ces foules dont l’Évangile dit qu’elles étaient « comme des
brebis sans berger » (cf. Mt 9, 36). Le jour de Pâques, cependant, nous avons reçu sa dernière bénédiction et, à la lumière de la résurrection, nous avons affronté ce moment dans la certitude que le Seigneur n’abandonne jamais son peuple, qu’il le rassemble lorsqu’il est dispersé et qu’il le « garde comme un berger son troupeau » (Jr 31, 10).
Dans cet esprit de foi, le Collège des cardinaux s’est réuni pour le Conclave ; issus d’histoires et de parcours différents, nous avons remis entre les mains de Dieu le désir d’élire le nouveau successeur de Pierre, l’Évêque de Rome, un pasteur capable de garder le riche héritage de la foi chrétienne et, en même temps, de jeter son regard au loin pour répondre aux questions, aux inquiétudes et aux défis d’aujourd’hui. Accompagnés par votre prière, nous
par Paul
Photo
Haring
Le pape Léon XIV salue les fidèles à la fin de sa messe d’inauguration, le 18 mai. Il porte une chasuble utilisée autrefois par saint Jean-Paul II, né exactement 105 ans plus tôt, ainsi que la férule caractéristique de ce dernier.
avons senti l’action de l’Esprit Saint qui a su accorder les différents instruments de musique en faisant vibrer les cordes de nos cœurs en une mélodie unique.
J’ai été choisi sans aucun mérite et, avec crainte et tremblements, je viens à vous comme un frère qui veut se faire le serviteur de votre foi et de votre joie, en marchant avec vous sur le chemin de l’amour de Dieu, qui veut que nous soyons tous unis en une seule famille.
Amour et Unité : ce sont les deux dimensions de la mission confiée à Pierre par Jésus.
C’est ce que nous raconte le passage de l’Évangile qui nous conduit au lac de Tibériade, là même où Jésus avait commencé la mission reçue du Père : “pêcher” l’humanité pour la sauver des eaux du mal et de la mort. En passant sur la rive de ce lac, il avait appelé Pierre et les autres premiers disciples à être comme Lui « pêcheurs d’hommes » et désormais, après la résurrection, c’est à eux de poursuivre cette mission, de jeter le filet encore et encore pour plonger dans les eaux du monde l’espérance de l’Évangile, de naviguer sur la mer de la vie pour que tous puissent se retrouver dans l’étreinte de Dieu.
Comment Pierre peut-il s’acquitter de cette tâche ? L’Évangile nous dit que cela n’est possible que parce qu’il a expérimenté dans sa propre vie l’amour infini et inconditionnel de Dieu, y compris à l’heure de l’échec et du reniement. C’est pourquoi, lorsque Jésus s’adresse à Pierre, l’Évangile utilise le verbe grec agapao, qui se réfère à l’amour que Dieu a pour nous, à son offrande sans réserve et sans calcul, différent de celui utilisé pour la réponse de Pierre, qui décrit plutôt l’amour de l’amitié, que nous avons entre nous. Lorsque Jésus demande à Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jn 21, 16), il fait donc référence à l’amour du Père. C’est comme si Jésus lui disait : ce n’est que si tu as connu et expérimenté cet amour de Dieu, qui ne manque jamais, que tu pourras paître mes agneaux ; ce n’est que dans l’amour de Dieu le Père que tu pourras aimer tes frères un « encore plus », c’est-àdire en offrant ta vie pour tes frères et tes soeurs.
« J’ai été choisi sans aucun mérite et, avec crainte et tremblements, je viens à vous comme un frère qui veut se faire le serviteur de votre foi et de votre joie, en marchant avec vous sur le chemin de l’amour de Dieu ».
À Pierre est donc confiée la tâche « d’aimer davantage » et de donner sa vie pour le troupeau. Le ministère de Pierre est précisément marqué par cet amour oblatif, car l’Église de Rome préside à la charité et sa véritable autorité est la charité du Christ. Il ne s’agit jamais d’emprisonner les autres par la domination, la propagande religieuse ou les moyens du pouvoir, mais il s’agit toujours et uniquement l’aimer comme Jésus l’a fait.
Lui - affirme l’apôtre Pierre lui-même - « est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle » (Ac 4, 11). Et si la pierre est le Christ, Pierre doit paître le troupeau sans jamais céder à la tentation d’être un meneur solitaire ou un chef placé au-dessus des autres, se faisant maître des personnes qui lui sont confiées (cf. 1 P 5, 3). Au contraire, il lui est demandé de servir la foi de ses frères et soeurs, en marchant avec eux : en effet, nous sommes tous constitués « pierres vivantes » (1 P 2, 5), appelés par notre baptême à construire l’édifice de Dieu dans la communion fraternelle, dans l’harmonie de l’Esprit, dans la coexistence des diversités. Comme l’affirme saint Augustin : « L’Église est constituée de tous ceux qui sont en accord avec leurs frères et soeurs et qui aiment leur prochain » (Discours 359, 9).
Cela frères et sœurs, je voudrais que ce soit notre premier grand désir : une Église unie, signe d’unité et de communion, qui devienne un ferment pour un monde réconcilié.
À notre époque, nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l’autre, par un paradigme économique qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres. Et nous voulons être, au cœur de cette pâte, un petit levain d’unité, de communion, de fraternité. Nous voulons dire au monde, avec humilité et joie : regardez le Christ ! Approchez-vous de Lui ! Accueillez sa Parole qui illumine et console ! Écoutez sa proposition d’amour pour devenir son unique famille : dans l’unique Christ, nous sommes un. Et c’est la route à parcourir ensemble, entre nous, mais aussi avec les Églises chrétiennes sœurs, avec ceux qui suivent d’autres chemins religieux, avec ceux qui cultivent l’inquiétude de la recherche de Dieu, avec toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté, pour construire un monde nouveau où règne la paix ! Tel est l’esprit missionnaire qui doit nous animer, sans nous enfermer dans notre petit groupe ni nous sentir supérieurs au monde ; nous sommes appelés à offrir à tous l’amour de Dieu, afin que se réalise cette unité qui n’efface pas les différences, mais valorise l’histoire personnelle de chacun et la culture sociale et religieuse de chaque peuple.
Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour ! La charité de Dieu qui fait de nous des frères et soeurs est au cœur de l’Évangile et, avec mon prédécesseur Léon XIII, aujourd’hui, nous pouvons nous demander si on ne verrait pas « l’apaisement se faire à bref délai, si ces enseignements pouvaient prévaloir dans les sociétés ? » (Lett enc. Rerum Novarum, n. 21)
Avec la lumière et la force du Saint-Esprit, construisons une Église fondée sur l’amour de Dieu et signe d’unité, une Église missionnaire, qui ouvre les bras au monde, annonce la Parole, se laisse interpeller par l’histoire et devient un levain d’unité pour l’humanité.
Ensemble, comme un seul peuple, comme frères et soeurs, marchons vers Dieu et aimons-nous les uns les autres. B

LE CŒUR de la prière
Entretien avec le père jésuite Cristóbal Fones au sujet du Réseau mondial de prière du pape et la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus
“La dévotion au cœur du Christ est essentielle pour notre vie chrétienne dans la mesure où elle exprime notre ouverture dans la foi et l’adoration au mystère de l’amour divin et humain du Seigneur », a écrit le pape François dans sa dernière encyclique, Dilexit Nos (« Il nous a aimés »), publiée le 24 octobre 2024.
Un jour plus tôt, le Chevalier Suprême Patrick Kelly et d’autres officiers suprêmes se sont réunis pour une messe votive du Sacré-Cœur à l’église du Gesù à Rome, célébrée par l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori. L’Ordre a annoncé qu’il parrainait la restauration de la chapelle du Sacré-Cœur de l’église et du tableau du Sacré-Cœur de Pompeo Batoni datant de 1767, un projet achevé au printemps 2025.
L’image de Batoni est également la pièce maîtresse de l’actuel Programme d’icônes pour les pèlerins des Chevaliers de Colomb, qui a été officiellement lancé en janvier 2025 avec 300 icônes
bénies qui voyagent dans l’ensemble des juridictions de l’Ordre.
Ces initiatives, ainsi que l’encyclique, coïncident avec le 350e anniversaire des visions du Sacré-Cœur de sainte Marguerite-Marie Alacoque, qui ont culminé en juin 1675 alors que le Christ a demandé qu’une fête soit instituée en l’honneur de son cœur. Elles reflètent également une mission partagée avec le Réseau mondial de prière du pape, anciennement l’Apostolat de la prière, qui, depuis la fin du 19e siècle, encourage la dévotion au Cœur de Jésus, la prière aux intentions du pape et l’offrande spirituelle quotidienne de sa vie en union avec le Christ.
En novembre 2024, le pape François a nommé le père jésuite Cristóbal Fones du Chili comme nouveau directeur international du réseau. Le père Fones s’est récemment entretenu avec Alton Pelowski, rédacteur en chef de Columbia, au sujet de l’héritage spirituel de l’apostolat et de l’importance de sa mission aujourd’hui.
Photo par Tamino Petelinšek
Photo par Paul Haring
À droite : Iaian Blamey (à gauche), membre du Conseil 5987 St. John XXIII à Monroe, au Connecticut, et le Grand Chevalier Drew Dillingham du Conseil 1 San Salvador à New Haven, portent icône du pèlerin du Sacré-Cœur de Jésus pendant une messe et une Heure
Sainte à l’église St. Mary’s, le 3 janvier. • En regard : L’Aumônier
Suprême et archevêque William Lori, avec des officiers suprêmes et d’autres dirigeants des CdeC, célèbre la messe dans la chapelle du Sacré-Cœur de l’église du Gesù à Rome, le 23 octobre 2024.
COLUMBIA: Le Réseau mondial de prière du pape (anciennement l’Apostolat de la prière) est le plus grand groupe de prière de l’Église. Pouvez-vous nous parler un peu de la portée et de la mission de l’Apostolat de la prière?
PÈRE CRISTÓBAL FONES : Tout a commencé en 1844 dans une communauté de scolastiques jésuites en France enthousiasmés par le travail des missionnaires, en particulier en Inde. Leur directeur spirituel leur a recommandé d’offrir leurs tâches quotidiennes, leurs études et leurs sacrifices en vue de collaborer à l’œuvre missionnaire de l’Église. Ils l’ont appelé l’Apostolat de la prière, qui visait à prier pour les autres, pas seulement pour ses propres besoins ou ceux de ses proches, mais pour les besoins de l’Église et du monde entier.
Cette pratique s’est rapidement répandue en France, puis dans d’autres pays. À la fin du 19e siècle, le pape Léon XIII confiait ses propres intentions mensuelles aux groupes de l’Apostolat de la prière. En 1914, le pape Pie X encourageait la réception de la communion pour les enfants afin de favoriser une relation plus étroite avec le Christ. Cela correspondait très bien à l’Apostolat de la prière, qui était lié à la spiritualité du Sacré-Cœur de Jésus depuis le début.
Sainte Thérèse de Lisieux faisait d’ailleurs partie de l’Apostolat de la prière, tout comme ses parents, Louis et Zélie Martin. Elle a continué à prier aux intentions du pape après son entrée au Carmel. Sainte Thérèse et saint François-Xavier sont les copatrons de notre réseau parce qu’ils sont les patrons des missionnaires dans le monde entier.
Ainsi, l’intention du pape Pie X de promouvoir une relation plus intime avec le Seigneur par la communion quotidienne, ou au moins hebdomadaire, a conduit en 1915 à la branche jeunesse de l’Apostolat de la prière appelée Croisade eucharistique, qui est devenue en 1962 le Mouvement eucharistique des jeunes. Plus récemment, le pape François a transformé l’Apostolat de la prière, qui était un apostolat jésuite, en une initiative papale appelée le Réseau mondial de prière du pape. C’est pourquoi j’ai été nommé par le Saint-Père lui-même et non par le Père général des Jésuites. Ainsi, bien qu’il s’agisse toujours d’une œuvre pontificale confiée aux Jésuites, elle est désormais plus universelle, même si la mission d’origine demeure.
On trouve des groupes de l’Apostolat de la prière dans de nombreuses paroisses, mais le réseau de prière n’est pas simplement un nouveau mouvement. Tout groupe de prière, en fait, toute personne baptisée, peut participer, à condition de s’engager à prier pour les intentions mensuelles du pape et à consacrer sa vie quotidienne au Seigneur. Nous retrouvons l’essence de la mission originelle d’une manière plus accessible et plus inclusive que jamais.

COLUMBIA : Vous avez souligné que la mission du Réseau de prière est ancrée dans la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus depuis sa fondation. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet et sur le programme de formation « Chemin du cœur » du Réseau de prière, lancé en 2019?
PÈRE FONES : La dévotion au Sacré-Cœur est bien plus ancienne que l’Apostolat de la prière. Comme l’explique le pape François dans Dilexit Nos, cette dévotion a des racines bibliques et a commencé au sein de l’Église primitive et a pris de l’expansion au Moyen Âge.
La dévotion au Sacré-Cœur est en fait une question de relation, pas seulement de pratique pieuse, mais une spiritualité enracinée dans la personne de Jésus. Cette spiritualité a évolué au fil des siècles et s’exprime de nombreuses manières, mais le pape François a confié au Réseau mondial de prière du pape un chemin précis pour aider les gens à croître dans cette relation. Il s’agit du « Chemin du cœur », basé sur les exercices spirituels de saint Ignace de Loyola.
Le Chemin du cœur est un itinéraire spirituel en neuf étapes. Les trois premières étapes se concentrent sur le cœur : le cœur de Dieu qui nous aime, nos propres cœurs, qui comprennent nos désirs et nos distractions, et le cœur du monde, qui comprend ses souffrances et ses désirs. Les étapes quatre à six se concentrent sur le cœur du Christ : comment il aime, comment il prêche, comment il nous appelle ses amis et nous envoie. Les trois dernières étapes sont axées sur la mission : comment nous sommes appelés à participer à la mission de compassion du Christ.
Il est possible de suivre ce chemin en faisant une retraite ou en suivant un rythme quotidien. Il s’agit d’unir nos cœurs à celui du Christ et de reconnaître que nous sommes tous invités à être des apôtres de la prière, des collaborateurs de sa mission. Les intentions mensuelles du pape soutiennent également ce chemin.
Par l’intermédiaire du Réseau mondial de prière du pape, nous essayons de renouveler la vie spirituelle de tous les baptisés, dans toutes les spiritualités et tous les charismes. C’est pourquoi nous parlons de réseau et non de mouvement. Nous voulons entraîner tout le monde sur ce chemin de la relation avec le Seigneur ressuscité, qui porte encore ses blessures et qui nous offre son cœur.
COLUMBIA : Les intentions de prière mensuelles du pape font partie de la vie de l’Église depuis 1890, année de la mort du bienheureux Michael McGivney. Comment les intentions sontelles choisies et comment sont-elles touchées par un changement de pontificat?
PÈRE FONES : Les intentions mensuelles sont proposées par le Saint-Père lui-même. Elles reflètent les défis qu’il perçoit dans le monde et au sein de l’Église, et notre rôle est d’aider les catholiques de partout à prier pour ces intentions, pas seulement avec le pape, mais pour lui. Cette tradition a débuté lorsque le pape Léon XIII a confié pour la première fois ses intentions personnelles à l’Apostolat de la prière, et elle se poursuit aujourd’hui.
En 2025, nous continuons à prier pour les intentions choisies par le pape François, et j’ai écrit au pape Léon XIV pour lui demander de les confirmer comme étant les siennes. Mais ce qui est important, c’est que les intentions du pape ne sont pas de simples idées. Elles font partie d’un discernement spirituel sur les domaines dans lesquels Dieu appelle l’Église à concentrer sa prière et sa compassion.
Enfin, je voudrais demander à tous vos lecteurs de prier pour le pape Léon XIV et de le soutenir. Il y aura toujours des débats sur la question de savoir si un nouveau pape est « trop libéral » ou « trop conservateur », mais ce n’est pas ce qui compte. Il est le successeur de Pierre. Accueillons-le avec foi, soutenons-le dans son ministère et aidons-le à être un vrai berger pour notre temps.
COLUMBIA : Le Réseau de prière souligne que prier pour les intentions du pape n’est pas qu’une question de mots, cela devrait nous amener à une action concrète. Comment encouragez-vous les catholiques à mettre leurs prières en pratique et leur foi en action?
PÈRE FONES : Si nous prions sincèrement et intégrons l’intention du mois, quelque chose bougera en nous et transformera le monde, car il s’agit de véritables défis.
Chaque mois, nous proposons quelques attitudes pour accompagner l’intention : il s’agit de dispositions spirituelles que nous pouvons demander en tant que grâce. Celles-ci sont accessibles sur notre application « Click To Pray ». Toutefois, nous ne voulons pas être trop directifs. Notre rôle n’est pas de dire : « Vous devez aller nourrir les sans-abri ». Nous espérons plutôt que votre cœur sera touché pour agir d’une manière ou d’une autre, petite ou grande.
L’important n’est pas de multiplier les activités pour en faire plus, mais de vivre notre vie ordinaire comme une mission de compassion. Lorsque nos cœurs sont liés au cœur du Christ, nous traitons les autres différemment. Nous devenons plus attentifs aux besoins de nos familles, de nos voisins, et même des inconnus au supermarché. C’est ainsi que commence la transformation.
COLUMBIA: Trouvez-vous que la récente restauration par les Chevaliers de la chapelle du Sacré-Cœur du Gesù à Rome et son Programme de l’icône du pèlerin du Sacré-Cœur du Sacré-Cœur, sans parler de l’initiative Cor, sont en résonance avec la mission du Réseau de prière?
PÈRE FONES : Je ne connaissais pas beaucoup les Chevaliers de Colomb jusqu’à récemment, mais ce que j’ai découvert me

procure une véritable joie. Nous pouvons parler tant que nous voulons, mais l’amour doit être concret, pas seulement des mots, mais des actions. C’est ce que je vois chez les Chevaliers : des actions concrètes centrées sur le Christ.
La restauration de la chapelle du Sacré-Cœur, en particulier le tableau de Batoni représentant le Christ offrant son cœur, est un témoignage puissant. Il s’agit d’une image du Seigneur ressuscité, portant encore ses blessures, qui offre son cœur aux autres. Certaines personnes pourraient se concentrer sur le symbole du cœur sans se concentrer sur la personne de Jésus. Dans cette image, c’est clairement Jésus lui-même qui nous offre son cœur, le cœur de ce qu’il est.
Je suis très heureux que les Chevaliers prennent cela au sérieux et contribuent à transmettre non seulement une image religieuse ou un ensemble de pratiques, mais une relation vivante avec le Christ ressuscité. D’après ce que j’ai vu, votre organisation est bien ancrée dans le Christ et se concentre sur ce qui compte vraiment. C’est enrichissant pour moi d’apprendre à connaître les Chevaliers de Colomb et de voir votre engagement envers le Christ et l’Église. Vous m’aidez aussi à grandir spirituellement.
« La dévotion au Sacré-Cœur est en fait une question de relation, pas seulement de pratique pieuse, mais une spiritualité enracinée dans la personne de Jésus. ... Lorsque nos cœurs sont liés au cœur du Christ, nous traitons les autres différemment ».
Photo par Bryce Vickmark

Ci-dessus : L’archevêque Wacław Depo de Częstochowa, aumônier d’État de la Pologne, s’adresse aux Chevaliers rassemblés au monastère Jasna Góra pour une messe accueillant l’icône du pèlerin du Sacré-Cœur. • En regard : Des Chevaliers universitaires et d’autres étudiants prient lors d’un service de prière autour de l’icône du pèlerin, organisé au Providence College par le Conseil 5787 Friar.
COLUMBIA: Quels éléments de la dernière encyclique du pape François, Dilexit Nos, pourriez-vous souligner pour les Chevaliers et leurs familles qui cherchent un renouveau spirituel par la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus?
PÈRE FONES : Tout d’abord, l’encyclique montre clairement que la dévotion au Sacré-Cœur est en fait une dévotion à la personne du Christ. Elle ne se limite pas à une apparition ou à une période. Le pape François s’inspire de nombreux saints et mystiques, de sainte Marguerite-Marie à sainte Thérèse en passant par saint Charles de Foucauld, pour montrer comment cette spiritualité a façonné l’Église tout au long de l’histoire.
Deuxièmement, Dilexit Nos propose une nouvelle compréhension de la réparation. Historiquement, la réparation a souvent été comprise comme l’offrande de nos souffrances pour consoler le Seigneur. C’est bien et vrai, mais l’encyclique va plus loin. Le pape François nous rappelle que les souffrances de Jésus aujourd’hui sont présentes chez les pauvres, les affamés et les personnes emprisonnées. Il lie la réparation aux mots de Jésus dans Matthieu 25, 40 : « Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites ».
Donc, la réparation ne se limite pas au partage de la passion du Christ, mais aussi à la collaboration à sa mission. J’offre mes tâches quotidiennes, mes efforts quotidiens, et je sers et j’aime ceux qui sont dans le besoin, avec qui il s’identifie aujourd’hui. Cette approche théologique, telle que le pape François la présente, est profondément enrichissante.
COLUMBIA : Comment les Chevaliers et leurs familles peuventils se joindre plus délibérément au Réseau mondial de prière du pape, au sein de leur foyer, de leur conseil et de leur paroisse?
PÈRE FONES : Commencez par l’offrande quotidienne. C’est la base. Offrez votre journée : vos prières, vos œuvres, vos joies et vos souffrances, à Dieu en union avec le cœur du Christ. Notre application Click to Pray comprend une prière matinale simple et une réflexion sur l’Évangile pour vous aider. Nous encourageons également une pause de cinq minutes à mi-journée et un examen en soirée, qui est une occasion très importante de réfléchir à la manière dont Dieu a travaillé en nous et par nous pendant la journée.
Deuxièmement, rassemblez-vous en communauté. Ce serait magnifique si les conseils de Chevaliers pouvaient se réunir les premiers vendredis afin de prier pour l’intention du mois, et de partager un moment de réflexion ou de fraternité. Ces moments de prière en groupe créent de l’unité et approfondissent notre compréhension de l’intention.
Troisièmement, soutenez la mission du Réseau de prière. De nombreux bureaux locaux dans le monde, en particulier dans les régions les plus pauvres, ont besoin d’aide pour la formation, les retraites et la sensibilisation. Le soutien financier est un véritable moyen de faire connaître cette mission dans le monde entier.
Enfin, j’encourage les retraites du « Chemin du cœur ». Le directeur national du Réseau de prière dans votre pays serait heureux de soutenir les conseils locaux et les paroisses par des retraites ou des présentations. Cette spiritualité peut vraiment enrichir ce que vous vivez déjà en tant que Chevaliers de Colomb. B

Que la liberté religieuse SOIT RESPECTÉE
Grâce en partie aux efforts de l’Ordre, la Cour suprême des États-Unis s’est prononcée à l’unanimité en faveur des écoles catholiques et des droits parentaux il y a 100 ans
Par Ed Langlois
C’est la récréation dans la cour de l’école Cathedral à Portland, en Oregon. Au milieu de la cacophonie, un élève de première année aux cheveux noirs en désordre grimpe lentement en haut de la glissade. Arrivé en haut, il lève les mains avec jubilation. Mais son bonheur est interrompu par la cloche. Le garçon plonge dans la glissade, atterrit sur ses pieds et se lance pour rejoindre ses camarades de classe en uniforme qui forment une ligne pour se rendre à la messe.
Cette scène est possible aujourd’hui en Oregon, et partout aux États-Unis, car il y a un siècle, les Chevaliers de Colomb ont fait équipe avec des dirigeants locaux de l’Église et une communauté de femmes religieuses pour sauver les écoles catholiques. En 1922, l’Oregon a adopté la Compulsory Education Act (Loi sur l’enseignement obligatoire), un projet de loi appuyé par le Ku Klux
Klan qui aurait exigé que tous les enfants de 8 à 16 ans fréquentent des écoles publiques. La loi représentait une menace existentielle pour les écoles catholiques et a déclenché un débat national sur les droits parentaux, la liberté religieuse et le pouvoir de l’État.
« Jamais une grande institution patriotique, l’école paroissiale, n’a été frappée de manière aussi scandaleuse que dans l’Oregon », a écrit le Chevalier Suprême James Flaherty dans le numéro de janvier 1923 de la revue Columbia. « L’heure est venue de parler franchement, car si l’école paroissiale disparaît, qu’arrivera-t-il à toutes les autres institutions catholiques? »
Avec le soutien financier et moral de l’Ordre, l’affaire Pierce c. Society of Sisters a été portée devant la Cour suprême des États-Unis à la fin de 1924. Le 1er juin 1925, les juges ont voté à l’unanimité en faveur de l’annulation de la loi, confirmant le droit des parents
Page en regard : Une sœur des Sœurs du Très Saint Nom de Jésus et de Marie enseigne aux étudiants dans le laboratoire de physique du St. Mary’s Academy & College à Portland, en Oregon, vers 1915.
• Ci-dessous : Des membres du Ku Klux Klan marchent à Ashland, en Oregon, vers 1920. • Encart : Une brochure de Rail Splitter Press, adressée à l’avocat suprême de l’époque, Luke E. Hart, illustre la campagne de propagande anticatholique du KKK visant à éliminer les écoles paroissiales.
de choisir un enseignement religieux ou privé pour leurs enfants. En 2000, au 75e anniversaire de l’affaire, le secrétaire américain de l’éducation, Richard Riley, a honoré le rôle des Chevaliers. Selon lui, la décision « a ouvert la voie à un enseignement privé et paroissial rigoureux » et confirmé le droit des parents d’avoir la responsabilité du choix de l’éducation de leurs enfants.
En effet, bien que plusieurs aient tenté de faire oublier la victoire de l’arrêt Pierce, il est resté une pierre angulaire des arguments juridiques pour la liberté d’éducation et religieuse depuis un siècle.
PRÉJUGÉS ET RÉSISTANCE
Dans les années qui ont précédé l’adoption de la loi en Oregon, une vague d’immigration en provenance du sud et du centre de l’Europe avait alimenté un regain de nativisme américain. De nombreux nouveaux immigrants étaient catholiques, et leur présence croissante mettait au défi l’ordre social protestant dominant. La Première Guerre mondiale avait intensifié le sentiment anti-catholique, d’autant plus que la suspicion à l’égard des Américains d’origine allemande s’était étendue à d’autres communautés d’immigrants.
Le Ku Klux Klan avait sauté sur l’occasion d’exploiter cette peur. Désormais présent ailleurs que dans le sud des États-Unis, le Ku
Klux Klan s’était rebaptisé comme défenseur national de « l’Américanisme à 100 % », avec une croissance de près de 4 millions de membres au début des années 1920. Le groupe avait gagné de l’influence dans le Nord et l’Ouest en présentant les catholiques, les juifs et les immigrants comme des menaces à l’identité nationale.
Une brochure du Ku Klux Klan décrivait les Européens du sud de l’Europe comme « les vermines de la Méditerranée » et « des groupes d’ignorants, de superstitieux et de dévots religieux ».
Le Ku Klux Klan s’était aligné avec d’autres groupes fraternels anti-catholiques, y compris le Rite Écossais et l’ordre d’Orange, et avait aidé à élire des représentants dans l’Oklahoma, l’Indiana, le Colorado, le Maine, le Texas, et l’Oregon.
Les Chevaliers de Colomb ont été l’adversaire le plus constant et le plus puissant du Ku Klux Klan. Par l’intermédiaire de sa Commission sur les préjugés religieux, l’Ordre a dénoncé les fausses allégations, y compris le « Faux serment » prétendument prêté par les Chevaliers, et a défendu la liberté religieuse par des déclarations publiques, des publications et des poursuites judiciaires.
Les écoles catholiques sont vite devenues une cible principale. Alors que les projets de loi sur l’enseignement public obligatoire avaient échoué dans plusieurs états, l’Oregon était vulnérable en raison de la faiblesse relative de l’infrastructure catholique et de la forte organisation du Klan. Appuyé par environ 14 000 membres du Klan et un gouverneur soutenu par le Klan, les électeurs de l’Oregon avaient approuvé avec justesse la Compulsory Education Act en novembre 1922.
La nouvelle loi exigeait que tous les enfants âgés de 8 à 16 ans fréquentent l’école publique, rendant ainsi les écoles paroissiales et privées illégales. Les parents qui refusaient d’envoyer leurs enfants à l’école publique pouvaient faire face à des peines d’emprisonnement ou à des amendes.


« Le délai était trop court pour surmonter l’immense marée des préjugés anti-catholiques », notait un éditorial du 9 novembre 1922 dans le journal Catholic Sentinel. Dans le numéro de janvier 1923 de la revue Columbia, l’archevêque de Portland, Alexander Christie, a expliqué plus en détail : « Il y avait des forces nationales à l’œuvre derrière les défenseurs locaux du projet de loi. Ils n’ont eu aucune hésitation à déclarer que leur plus grand objectif comprenait la fermeture des écoles catholiques partout au pays. »
Le père Edwin O’Hara, un prêtre de Portland et ancien aumônier des Chevaliers de Colomb ayant servi en France pendant la Première Guerre mondiale, est devenu l’un des principaux opposants à la loi. Il a souligné l’idée que les enfants appartiennent à leurs parents, et non à l’État. « Ce principe est plus ancien que la République », a-t-il écrit. « Le nier équivaut à nier le fondement même d’une société libre. »
DEBOUT POUR LA LIBERTÉ
Les Sœurs du Très Saint Nom de Jésus et de Marie, qui dirigeaient des écoles en Oregon depuis 1859, sont devenues plaignantes dans l’affaire Pierce c. Society of Sisters. Elles furent bientôt rejointes par la Hill Military Academy, une école privée non sectaire. Ensemble, elles ont lancé un défi constitutionnel, espérant bloquer la loi avant qu’elle n’entre en vigueur en 1926. Reconnaissant le coût élevé des procédures en justice, l’archevêque Christie s’est rendu à Chicago au début de 1923 pour demander l’aide des Chevaliers de Colomb. « Nous allons bientôt manquer de ressources », a-t-il dit au Conseil suprême. Le Chevalier Suprême Flaherty a déclaré plus tard : « Il n’y avait qu’une seule réponse possible. Nous avons dit à Sa Grâce que nous étions avec lui. »
Au bout du compte, les Chevaliers ont versé plus de 40 000 $ en aide juridique, soit l’équivalent d’environ 750 000 $ en 2025. Mais le soutien de l’Ordre n’a pas été uniquement financier. Grâce à la revue Columbia et aux efforts de publicité, l’Ordre a attiré l’attention nationale sur l’affaire et a contribué à façonner la compréhension du public.
l’éducation de leurs enfants.
En mars 1924, un comité de juges fédéraux a statué en faveur des Sœurs. La une du New York Times a ainsi résumé la décision : « [Les juges] ont déclaré que la loi prive les parents de leurs droits, les enseignants des écoles privées de leurs moyens de subsistance et les écoles privées de leurs biens. »
Mais la bataille ne s’est pas arrêtée là. Le gouverneur de l’Oregon, Walter Pierce, a rapidement porté la décision en appel à la Cour suprême des États-Unis, et l’affaire a été renommée Pierce c. Society of Sisters
L’équipe des Sœurs a fait appel à William Guthrie, un avocat constitutionnel reconnu et ancien professeur de l’Université Columbia. Dans le numéro de juin 1924 de la revue Columbia, M. Guthrie a appelé l’affaire « la crise la plus dangereuse et la plus importante » à laquelle l’éducation catholique ait jamais été confrontée en Amérique.

EFFET DURABLE
Par exemple, en février 1923, une virulente critique écrite par un ancien gouverneur de l’Oregon, Ben W. Olcott, qui avait été battu par un candidat soutenu par le Klan, a été publiée dans la revue Columbia.
« Nous avons vu les injonctions de nos ancêtres désobéies; nous avons vu les classes se dresser les unes contre les autres; voisins contre voisins », a-t-il averti. « Ces choses doivent-elles se répandre ou doivent-elles mourir sous la résurrection du bon sens? »
À Portland, J.P. Kavanaugh, ancien juge de la Cour de circuit et membre des Chevaliers, a mené l’équipe juridique des Sœurs. Leur plaidoyer soulignait que la loi portait injustement atteinte à l’entreprise commerciale et aux biens des Sœurs et, plus généralement, qu’elle violait le droit des parents à prendre en charge
Plutôt que d’invoquer des motifs strictement liés à la liberté religieuse, M. Guthrie a fondé son argument sur la clause de régularité dans la procédure légale du quatorzième Amendement et sur les principes du droit naturel. Il a souligné les contributions des écoles catholiques à la société, en particulier pendant la Première Guerre mondiale, et a soutenu que l’état n’avait pas le droit d’interférer avec le droit légitime de l’entreprise privée ou le devoir parental. Sa stratégie a fonctionné.
Le 1er juin 1925, la Cour suprême des États-Unis a déclaré que la loi de l’Oregon était inconstitutionnelle.
« L’enfant n’est pas une simple créature de l’État », a écrit le juge James McReynolds dans la décision unanime. « Ceux qui l’élèvent et dirigent son destin ont le droit, et le devoir, de lui reconnaître des obligations supplémentaires et de le préparer à les assumer. »
La décision dans l’affaire Pierce a été saluée partout au pays. Le futur juge de la Cour suprême, Felix Frankfurter, a déclaré que la décision avait « étouffé la recrudescence de l’intolérance » et renversé « les efforts visant à régenter la vie mentale des Américains ».
Au couvent des Sœurs au sud de Portland, un chroniqueur a enregistré la réponse de la communauté le 2 juin : « Notre joie est sans limite, c’est comme si les portes du Ciel s’étaient ouvertes et avaient déversé partout dans nos États-Unis les eaux rafraîchissantes du renouveau de l’esprit. »
Les Chevaliers ont aussi célébré la victoire. « Qui dit que de bien servir Dieu équivaut à mal servir notre pays? », a écrit le Chevalier Suprême Flaherty dans la revue Columbia. « En tant qu’amoureux de la liberté et des véritables idéaux américains, nous pouvons nous réjouir dans cette confirmation de notre foi dans l’esprit juste et tolérant des citoyens américains, si incontestablement exprimé dans la décision de la Cour suprême. »

Les membres du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb, y compris le Chevalier Suprême James A. Flaherty et l’Avocat suprême Luke E. Hart, à l’extérieur de la Maison-Blanche après une rencontre avec le président Calvin Coolidge, en avril 1926. • En regard : Un titre dans le numéro du 4 juin 1925 du Catholic Sentinel salue la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l’affaire Pierce c. Society of Sisters.
Dans les décennies qui ont suivi, l’affaire Pierce c. Society of Sisters a été citée dans plus de 100 décisions de la Cour suprême. En 1947, elle a servi de jurisprudence dans l’affaire Everson c. Board of Education, autorisant les transports publics pour les élèves des écoles religieuses. En 1950, alors que le Congrès débattait de la question de savoir si le financement fédéral pouvait aider l’enseignement paroissial, les rédacteurs de la revue Columbia ont noté que l’arrêt Pierce avait donné un « coup sur la tête » à la notion vide selon laquelle les écoles publiques sont plus américaines que les écoles catholiques.
En 1958, la National Defense Education Act (Loi sur l’enseignement pour la défense nationale), adoptée en réponse au lancement du satellite Sputnik par les Soviétiques, a étendu le financement fédéral pour l’enseignement des sciences et de la langue à toutes les écoles, publiques et privées, dans une démarche cohérente avec l’arrêt Pierce. Les décisions et les lois ultérieures ont confirmé l’aide pour les classes et la technologie dans les écoles paroissiales.
En 1993, le père jésuite Richard Regan, a observé que le refus de soutenir les écoles privées éliminait le choix pour les familles sans moyen. Et en 2000, Russell Shaw, chroniqueur de la revue Columbia, a posé une question essentielle concernant les programmes et le choix d’établissement scolaire : « Quelle est la valeur d’un droit que les parents ne peuvent pas exercer en raison de l’inégalité économique, plus précisément, en raison de l’iniquité de la concentration des ressources fiscales pour les écoles publiques à l’exclusion d’autres choix? »
Même si l’arrêt Pierce est une référence juridique pour ceux qui défendent le droit de choisir un établissement scolaire, les institutions religieuses et les droits parentaux, il a aussi fait écho dans l’héritage plus large de l’Ordre en matière de liberté religieuse. Dans l’année suivant la décision de la Cour suprême, les Chevaliers se sont mobilisés pour défendre l’Église au Mexique, où les lois anticléricales ont interdit le culte public et déclenché une persécution violente. De sa réponse à l’idéologie du communisme athée, y compris l’inclusion des mots « sous la gouverne de Dieu » dans le serment d’allégeance américain, à sa défense des Petites Sœurs des Pauvres contre des règlements coercitifs en matière de santé, l’Ordre est demeuré inébranlable dans sa défense des droits de la conscience et sa protection de l’expression libre de la foi dans la vie publique.
Après la victoire de juin 1925 dans l’affaire Pierce c. Society of Sisters, le Chevalier Suprême James Flaherty a affirmé : « Réjouissons-nous que, lorsque, dans les heures sombres de la première avancée menaçante du sectarisme, les victimes des préjugés d’un petit groupe ont demandé notre aide, elles ne l’ont pas demandée en vain ». Il a ensuite ajouté : « Puisse le jour ne jamais se lever où nos épées seront gainées et inutilisées dans la lutte contre l’injustice. » B
ED LANGLOIS est directeur des communications pour les organismes de bienfaisance catholiques de l’Oregon. Il a écrit pour le Catholic Sentinel de Portland pendant 30 ans et siège au conseil d’administration de l’Oregon Catholic Historical Society.

Le Grand Chevalier Robert Garcia, du Conseil 10693 St. Anthony Manteca (Californie) sert de la soupe lors d’un souper de carême organisé par le conseil à l’église catholique St. Anthony. Les membres du conseil ont préparé et servi 12 chaudrons de soupe maison à plus de 100 personnes, dont plusieurs membres de la communauté en situation d’itinérance.
RESTAURATION DES BANCS
D’ÉGLISE
Le Conseil 10519 Father Hannas d’Edmonton, en Alberta, a lancé un projet de restauration d’environ 60 bancs d’église à la paroisse ukrainienne St. Basil the Great. Les solutions de nettoyage utilisées pour prévenir la propagation de la Covid-19 avaient détruit le vernis des bancs. Les Chevaliers ont sablé et lavé les bancs avant d’appliquer deux nouvelles couches de vernis. Le Conseil 10519 a couvert les coûts du projet, totalisant environ 500 dollars canadiens.
MINISTÈRE MILITAIRE
Le Conseil 867 Lancaster (Pennsylvanie) a fait don de 5 500 $ à l’archidiocèse des services militaires, aux États-Unis, afin de soutenir son ministère pour le personnel militaire à travers le monde. Le Conseil 867 soutient également un séminariste de l’archidiocèse à chaque année par le biais de son fonds de bourses d’études nommé en l’honneur de William Ramey, un Chevalier décédé en 1989 qui a été membre de l’Ordre pendant plus de 40 ans
« SOYEZ UN HOMME »
Le Conseil 6781 Bicentennial de Kansas City, au Kansas, a organisé une retraite masculine intitulée « Esto Vir – Soyez un
homme » au centre paroissial de l’église catholique St. Patrick. Le père Timothy Skoch, vicaire paroissial et membre du Conseil 6781, a dirigé la retraite, à laquelle ont participé 30 hommes. Le père Mark Mertes, pasteur et aumônier du conseil, a traduit de l’anglais à l’espagnol, pour les participants hispanophones, les présentations organisées pour la retraite.
CONDUITE SÉMINARIENNE
Le Conseil 14962 Immaculate Conception de Columbus, en Ohio, a acheté une voiture de seconde main, de nouvelles plaques d’immatriculation et pour six mois d’assurance automobile, et a offert tout cela à Benedictus Adjanoh, un séminariste du diocèse de Columbus et membre du Conseil 15009 Pontifical College Josephinum. Le véhicule a été béni par le pasteur et prêtre du conseil, le père Matthew Hoover.
INTERCESSION DE NOTRE DAME
Des Chevaliers de l’Assemblée 2899 Msgr. Bernard G. Collins et du Conseil 9446 Queen of Peace de Mesa, en Arizona, ont participé à l’organisation d’un rallye du rosaire à la paroisse Queen of Peace. Plus de 70 paroissiens sont venus au rallye pour prier.
La Foi
SOUTENIR LE MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
Le Conseil 9830 John A. Forsting d’Eagle River, en Alaska, a fait don de 1 000 $ au programme de formation de la foi des jeunes de l’église catholique St. Andrew. Les fonds ont été utilisés pour acheter 40 chaises pliantes pour le nouveau centre multifonctionnel de réunion et d’éducation de la jeunesse de la paroisse.

Les membres du Conseil 10878
Father Fenelon de Fenelon Falls, en Ontario, contemplent leur travail en compagnie du père Luis Lapinid (au centre), le pasteur et aumônier du conseil, après avoir retiré des branches d’arbre et des débris de la cour arrière du presbytère de l’église St. Aloysius. Après la forte tempête de verglas qui a frappé le centre de l’Ontario en mars, le père Lapinid a demandé aux Chevaliers d’aider à éliminer les débris au presbytère et à la maison à côté de la porte.
La Famille

Don Briskey, membre du Conseil 9263 Queen of Peace de Salem, en Oregon, prépare des œufs lors d’une collecte de fonds des C de C pour aider un membre du personnel paroissial qui a récemment reçu un diagnostic de cancer de la thyroïde. L’événement a permis d’amasser plus de 5 000 $, avec des dons supplémentaires de 10 000 $ de la part de Chevaliers et de paroissiens pour aider à payer les frais médicaux.
AIDE À CEUX QUI ONT FAIM
Le Conseil 9275 Bishop Ruocco de Chelmsford, dans le Massachusetts, a récemment fait son don annuel aux ministères de la maison Lazarus à Lawrence, fournissant quarante cartes-cadeaux de 25 $ et plus de 1 000 boîtes de thon pour aider à remplir la banque alimentaire St. Martha, qui sert plus de 1 800 personnes chaque semaine.
COMMANDITE D’UNE FAMILLE
Au cours de la dernière année, le Conseil 7413 St. Joseph à Erie, au Michigan, a fait des dons mensuels de 100 $ au programme « Adopt-A-Family » de la Fondation Elizabeth, nourrissant ainsi trois familles grâce à des distributions alimentaires bimensuelles. Plusieurs conseils dans le sud-est du Michigan soutiennent la fondation, qui a été créée par deux Chevaliers du Michigan il y a plus de 30 ans dans le cadre d’un effort visant à offrir de la nourriture aux familles dans le besoin. La fondation collabore avec des conseils aux Philippines, qui aident les familles locales.
REMOBILISATION DE FRÈRES
Le Conseil 11809 Our Lady of Lourdes de Sun City West, en Arizona, a lancé une nouvelle initiative de mobilisation des membres consistant à communiquer avec les Chevaliers qui sont devenus inactifs, qui ont des besoins spéciaux, qui sont confinés à la maison ou qui vivent dans des résidences. Les membres actifs du conseil cherchent à comprendre les défis de leurs frères et créent ensuite des occasions sur mesure pour eux afin de les réintégrer dans la vie du conseil. Sur les 120 membres inactifs, plus de la moitié ont été mobilisés avec succès.
SECOURS POUR DES FAMILLES
Les membres du Conseil 14152 St. Anthony of Padua de Danao City, à Visayas, ont préparé des paquets de riz, de produits en conserve, de nouilles, de café en poudre, de savon à lessive et de shampoing pour 10 familles dont les résidences ont été endommagées par un incendie récent.
HOSPITALITÉ POUR TOUS
Le Conseil 16230 St. Nicholas de Tea, dans le Dakota du Sud, a fait don de 1 100 $ à la Bishop Dudley Hospitality House, située à Sioux Falls. Il s’agit d’un organisme qui offre un abri d’urgence et des repas quotidiens aux familles et aux personnes dans le besoin.
CHARITÉ AU-DELÀ DES PAGES
Depuis plus d’une décennie, Bob Steinert, le grand Chevalier du Conseil 1698 Arthur M. Tighe de Kansas City, au Missouri, a fait des voyages de mission à La Chacra, une communauté urbaine défavorisée à El Salvador. Le Conseil 1698 soutient depuis longtemps ces voyages de mission et a récemment acheté plus de 100 exemplaires de La Chica de la Chacra, un livre bilingue pour les enfants écrit par Steinert dans le but de recueillir des fonds pour le ministère.

L’ancien Grand Chevalier Peter Spiering (dans la remorque, à droite) et Bill Cummings (dans la remorque, à gauche) du Conseil 3043 Shoshone de Powell, au Wyoming, se réunissent avec leurs fils et des étudiants d’un programme d’échange lors de la journée de service printanier annuelle pour les cours, une journée organisée par le conseil pour aider les personnes âgées de la région. Cette année, 20 bénévoles ont aidé à nettoyer et à aménager 12 cours.
Photo par Rebecca Brantz

Des Chevaliers de la région de Las Vegas regardent l’évêque auxiliaire Gregory Gordon de Las Vegas bénir un nouveau mémorial dédié aux Chevaliers et au clergé qui ont servi dans l’armée. Plusieurs conseils et assemblées de l’archidiocèse ont travaillé ensemble afin de recueillir 6 000 $ pour le monument situé au cimetière Veterans Memorial à Boulder City, dans le sud du Nevada.
APPRÉCIATION POUR LES PREMIERS RÉPONDANTS
Le Conseil 7586 Father Edmund Battersby de South Lyon, au Michigan, et l’Assemblée 3099 Father John A. Hardon, S.J. de Milford, ont tenu leur souper annuel d’appréciation pour les premiers intervenants à l’église St. Joseph à South Lyon. Trente invités de six agences locales de premiers répondants ont participé à l’événement.
EN PLEIN CENTRE DU BUT
Le Conseil 5755 La Salette de Westlake, en Louisiane, a organisé son championnat annuel de lancer libre des Chevaliers de Colomb, auquel ont participé 14 enfants de plusieurs écoles locales.
MONUMENT
COMMÉMORATIF
POUR LES HÉROS DU MONTANA
Les membres de l’Assemblée 587 Father Pauwelyn de Billings, au Montana, ont fourni une garde honneur pour la cérémonie de dévoilement d’un nouveau monument commémoratif à Dehler Park, honorant près de 50 militaires du Montana morts au combat depuis la guerre du Vietnam. L’Assemblée 587 a contribué 100 $ à la construction du monument.
HISTOIRES DE CHEVALIERS
À L’ŒUVRE
Le conseil d’État de Washington s’est associé à Sacred Heart Radio pour produire une émission intitulée « Knights in Action » (« Chevaliers à l’œuvre »), qui est diffusée trois fois par semaine. Le député d’État Greg Mahoney et le président des relations publiques Tim Dunn soulignent les œuvres de bienfaisance des conseils à travers l’état d’Evergreen.
COLLECTE DE FONDS ACHARNÉE
Le Conseil 15304 St. Joseph à Spirit Lake, dans l’Idaho, a organisé une collecte de fonds qui a permis d’amasser 11 000 $ pour soutenir plusieurs organismes, dont trois banques alimentaires locales et deux centres de ressources pour femmes enceintes.
AIDE AUX VÉTÉRANS EN SITUATION D’ITINÉRANCE
Le Conseil 1662 Staten Island (New York) a récemment distribué plus de 200 couvertures, 22 tentes et 20 boîtes d’articles de toilette aux vétérans en situation d’itinérance dans les comtés de Nassau et de Suffolk. Le Conseil a amassé 7 800 $ pour l’achat de ces articles.
La Communauté

Jenner Alberto, membre du Conseil 1000 Manille (à Luçon Sud), et son fils, Magn Ellis, plantent un arbre au Camp Rodriguez, un camp dirigé par les Scouts des Philippines. Plus de 160 bénévoles provenant de 20 conseils de Luçon Sud ont planté 500 arbres fruitiers et d’autres plantes pendant l’événement, ce qui a donné le coup d’envoi au programme annuel Give Back to Our Nature (« Redonner à notre nature ») de la juridiction.
SOINS POUR LA CRÉATION
Le Conseil 816 Mary, Queen of the Knights de Neptune, au New Jersey, et le ministère de la justice sociale de la paroisse St. Anselm, ont organisé une conversation portant sur les principes de la justice sociale catholique. Environ 50 paroissiens ont discuté de la différence entre la justice sociale et les œuvres de bienfaisance, de l’interdépendance de ces deux domaines, et de leurs stratégies de promotion du changement social.

La Vie
SERVIR AU-DELÀ DU DEVOIR
Le Conseil 15969 St. Michael the Archangel de la base aérienne Yokota, au Japon, a fait don de 500 $ au comité des Jeux olympiques spéciaux de Kanto Plains en vue des 46e Jeux olympiques spéciaux qui se tiendront à Kanto Plains en novembre 2025. Chaque année, le Conseil 15969 fournit soit un soutien financier, soit des bénévoles pour servir des repas aux athlètes et aux spectateurs.

Des Chevaliers du Conseil 6547 St. Mary de Milton, au Wisconsin, posent aux côtés d’un client de KANDU Industries, une organisation locale offrant de la formation sur les aptitudes sociales, des possibilités d’emploi et plus encore aux personnes handicapées. Le Conseil 6547 a organisé une journée de service pour aider à peindre la nouvelle installation de KANDU à Milton et a fait don de 2 500 $ pour soutenir sa mission.

Des Chevaliers du Conseil 7399 Orange Park (Floride) et du Conseil 17029 Most Holy Redeemer de Jacksonville, se réunissent près d’une nouvelle machine à ultrasons qu’ils ont achetée pour le centre de soins pour femmes du côté ouest de Jacksonville. Les deux conseils ont recueilli plus de 19 000 $, auxquels le Conseil Suprême a joint une contrepartie égale dans le cadre de l’initiative Échographie, pour financer l’achat.
DE L’AIDE POUR DES MÈRES DU MAINE
Le Conseil 2344 St. John Paul II de Scarborough, dans le Maine, a fait don de 4 000 $, amassés lors d’une collecte de fonds dans des biberons, à la Mother Seton House de Fryeburg. Puisque la contribution a été faite dans le cadre du programme Aide et soutien après la grossesse, le Conseil Suprême contribuera un montant supplémentaire de 400 $ à la maison de maternité.
SOIRÉE JEU-QUESTIONNAIRE POUR LA VIE
Le Conseil 18058 St. Peter de Lexington, au Kentucky, a fait don de plus de 3 000 $ amassés lors de d’une soirée jeu-questionnaire de collecte de fonds à Assurance Care, un centre de ressources pour femmes enceintes local.
MARCHER POUR LES MÈRES DANS LE BESOIN
Le Conseil 10499 Msgr. Gregory Kennedy d’Ocean Springs, au Mississippi, a organisé une collecte de fonds dans des biberons à l’église St. Elizabeth Ann Seton, amassant plus de 5 000 $ pour le programme Walking with Moms in Need (« Marcher pour les mères dans le besoin ») du diocèse de Biloxi.
TOURNOI DE GOLF POUR BESOINS SPÉCIAUX
Le Conseil 6629 Msgr. Richard C. Madden et le Conseil 11910 Father David J. Schiller de Summerville, en Caroline du Sud, ont organisé leur troisième tournoi de golf annuel pour soutenir les personnes handicapées. Quatre-vingt-dix golfeurs y ont participé, et le tournoi a permis d’amasser près de 11 000 $ pour des organismes communautaires dans les comtés de Summerville et de Dorchester.
AIDE PRATIQUE À ROSWELL
Les membres du Conseil 13217 St. Peter Chanel de Roswell, en Géorgie, ont réparé une clôture et des portes au centre Unlimited Possibilities d’InCommunity pendant une journée de service afin d’améliorer les espaces extérieurs du centre. Les Chevaliers ont également, entre autres, installé une nouvelle balançoire et restauré des jeux de fers. InCommunity offre des services et du soutien communautaires aux personnes handicapées et à leur famille.
Veuillez soumettre les activités de votre conseil à l’adresse chevaliersaloeuvre@kofc.org


Des Chevaliers du Conseil 15622 St. Anthony of Padua mènent la procession du Chemin de Croix à travers Tomaszów Mazowiecki, en Pologne, à laquelle plus de 1 000 personnes ont participé. Les participants ont marché près de 5 kilomètres, s’arrêtant pour prier aux stations du Chemin de Croix et chantant les hymnes du carême. Les autres conseils à travers la Pologne organisent des événements similaires chaque carême afin d’encourager le dévouement dans leurs paroisses et leurs communautés.
Philippines
Les membres de l’Assemblée 1612 Bishop Guerrero et de l’Assemblée 3673 St. Augustine d’Olongapo City, à Luçon Nord, marchent dans le cadre du défilé du festival annuel de la ville. Avant le défilé, les Chevaliers avaient également organisé une cérémonie de pose de couronne pour commémorer l’anniversaire de la mort de Jose Rizal, un héros de l’indépendance des Philippines, au 19e siècle.
États-Unis

Les Chevaliers du Conseil 4428 Our Lady of the Rosary à Deer Park, dans l’état de New York, et des familles se rassemblent autour d’un don du conseil à la United Veterans Beacon House, à Bay Shore. Le don consistait en 2 000 $ de denrées et de fournitures pour la maison, achetées et livrées pendant la randonnée annuelle en moto du conseil en l’honneur des anciens combattants.
EN HAUT: Photo par Alan Fabricante
Pologne

Le Grand Chevalier adjoint Garry Parsons du Conseil 2581 Archbishop Howley à Corner Brook, Terre-Neuve-et-Labrador, compte les points lors du récent championnat de lancer libre des Chevaliers de Colomb organisé par le conseil. Près de 20 enfants d’écoles de la région y ont participé.
Les membres fondateurs du Conseil 18633 Santísima Trinidad nouvellement établi se réunissent après la messe à la paroisse Holy Trinity à Querétaro, au centre du Mexique. La messe du 19 mars, célébrée par leur aumônier, le père Cyriaque Mounkoro, s’est conclue par un acte de consécration des Chevaliers à Saint Joseph, après 33 jours de préparation.


Les personnes déplacées à l’interne se réunissent à l’entrée de l’église St. Nicholas the Wonderworker à Kharkiv pour une distribution d’aide organisée par le conseil d’État de l’Ukraine. Les colis de ravitaillement des Chevaliers de Colomb, qui comprenaient des denrées, des vêtements, des médicaments et des ustensiles, ont été assemblés par des conseils dans cinq endroits différents en Ukraine avant d’être transportés dans la ville de Kharkiv, pour être distribués à environ 5 000 personnes.
EN HAUT: Photo par Scott Grant
Mexique
Témoins de la Miséricorde Divine
Des Chevaliers universitaires au Wisconsin amènent le Christ dans les rues de la capitale de l’état
Par Megan Stibley
LE PÈRE ERIC Sternberg, membre du Conseil 6568 University of Wisconsin-Madison, rêvait d’organiser une procession eucharistique avec des étudiants universitaires dans les rues de la capitale de l’état depuis qu’il est devenu prêtre du centre des étudiants catholiques de Saint-Paul en 2023.
« Pourquoi ne pas organiser une manifestation publique de foi qui donnerait peut-être aux étudiants le courage d’exprimer et de témoigner de leur foi en public? », a demandé le père Sternberg. En octobre 2024, le Grand Chevalier Andrew Hodgson a proposé l’idée à ses confrères Chevaliers universitaires. Le conseil a alors décidé non seulement de soutenir la procession, mais aussi d’organiser un véritable festival pour célébrer le dimanche de la Miséricorde Divine, le 27 avril.
« Une fois que nous avons décomposé le projet en étapes réalisables, les gens ont compris que c’était un événement à notre portée », a expliqué M. Hodgson, qui est également président du Conseil consultatif des conseils universitaires.
L’événement comprenait une messe en plein air, une adoration et une procession eucharistiques, ainsi qu’une réception mettant en vedette des aliments provenant d’entreprises locales appartenant à des catholiques. Avec l’aide des conseils des Chevaliers de Colomb partout au Wisconsin, le Conseil 6568 a recueilli plus de 10 000 $ pour financer la célébration.
Plus de 500 personnes provenant de tous les coins de l’état y ont participé. Le festival a débuté par une messe célébrée à midi par l’évêque Donald Hying de Madison, dans le parc James Madison, suivie de l’adoration eucharistique et de la récitation du chapelet de la Miséricorde Divine, des lectures tirées du Journal de sainte Faustine, pour terminer avec des occasions de se confesser.
La procession eucharistique a commencé à 15 h, l’Heure de la Miséricorde, avec des membres du conseil escortant le père Enan Zelinski, vicaire paroissial et frère Chevalier, qui portait le Saint Sacrement. Les participants ont chanté des hymnes tout au long du parcours d’environ 2,5 kilomètres à travers le centre-ville de Madison jusqu’au Capitole de l’état, où ils se sont arrêtés pour un temps de prière.
« C’était vraiment fascinant de voir la réaction émerveillée des passants », se souvient Hodgson. « Ils étaient immédiatement intrigués, et c’est tout ce qu’on peut espérer de la part de gens qui n’ont jamais vécu une telle expérience. »
Le père Sternberg a conduit la seconde moitié de la procession vers le parc, où la journée s’est conclue par une bénédiction.
« On pouvait vraiment ressentir l’onction de Dieu tout au long de la journée. Il était là, avec nous », a-t-il confié. « L’expression publique de la foi peut être une chose magnifique. » ✢
— Megan Stibley est rédactrice adjointe de Columbia.

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Le père Enan Zelinski s’agenouille devant le Saint Sacrement alors qu’il conduit la bénédiction devant le capitole de l’état, à Madison au Wisconsin.
Photo par Kennedy Peters

Chevaliers de la charité
Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Rick Novak, membre du Conseil 2203 Paluxent à Laurel, au Maryland, aide avec une distribution alimentaire de Pâques où près de 4 000 livres (1 815 kilos) de nourriture ont été distribuées à environ 600 personnes. Depuis 1997, le Conseil 2203 collabore avec le réseau alimentaire SHARE, un ministère de Catholic Charities de l’archevêché de Washington, pour aider à livrer et à distribuer de la nourriture aux banques alimentaires locales et aux personnes dans le besoin.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre».
Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org .
Photo par Matthew Barrick

« J’ai senti que quelque chose avait changé. J’étais différent ».
J’ai eu la chance incroyable de grandir au sein d’une famille dans laquelle la foi était vécue d’une façon simple et pratique. Néanmoins, c’est surtout ma grand-mère paternelle qui a influencé mon parcours de foi. Cette femme nous donnait des explications, elle nous parlait de Jésus et nous apprenait le catéchisme. … La première proclamation se fait à la maison, dans la famille! Cela me fait penser à l’amour de tant de mères et de grands-mères dans la transmission de la foi.
Une journée en particulier a été très importante pour moi : le 21 septembre 1953. J’avais presque 17 ans. C’était la « Journée des élèves ». Avant d’aller à la célébration, je me suis arrêté à la paroisse où j’allais d’habitude. J’ai rencontré un prêtre que je ne connaissais pas et j’ai ressenti le besoin de faire une confession. Ce fut pour moi une expérience de rencontre : j’ai découvert que quelqu’un m’attendait. … Après ma confession, j’ai senti que quelque chose avait changé. J’étais différent. J’avais entendu ce qui ressemblait à une voix, ou à un appel. J’étais convaincu que je devais devenir prêtre.
Le Pape François
Allocution prononcée à la Vigile de la Pentecôte 18 mai 2013
CNS
photo/Paul
Haring