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Bio-Planet : charte « Produits vrais et bons »

1. Pourquoi une charte de produits ?

Dans cette charte de produits, nous expliquons les valeurs que nous défendons en tant que Bio-Planet, le chemin que nous voulons tracer et nos efforts jour après jour en matière de durabilité. Bio-Planet est un supermarché dont la mission est claire : prendre le leadership en matière de consommation responsable. Cela signifie que nous voulons aider et inspirer les gens à consommer de manière responsable. Pour ce faire, nous faisons découvrir et apprécier de nouvelles opportunités à nos clients et nous rendons l’alimentation durable accessible et abordable pour un large éventail de personnes.

Pour nous, l’alimentation durable n’est pas un vain concept. Au contraire, nous passons systématiquement et délibérément notre assortiment au crible de nos critères de durabilité. L’ensemble de ceux-ci constitue notre engagement que nous couchons sur papier dans cette charte de produits.

2. Comment procédons-nous ?

Dans le cadre de notre engagement, nous visons au maximum :

∙ Des produits purs

∙ Produits dans le respect de l’être humain, de l’environnement, du climat et de l’animal

2.1. Le bio : un moyen et non une fin

Avec le bio, nous voyons aujourd’hui le moyen le plus évident de réaliser notre engagement. L’agriculture biologique n’utilise pas d’engrais chimiques ni de pesticides qui polluent les sols. Dans l’élevage biologique, les animaux ont accès à l’air libre et à un espace extérieur. Aucun arôme ou colorant artificiel n’est utilisé dans la transformation des produits. Un sol sain, une culture saine, un être humain sain, tel est notre credo. Mais si le label biologique européen est un moyen pour nous, il n’est jamais une fin en soi.

Bien que 95 % de notre assortiment alimentaire porte aujourd’hui le label bio européen, vous trouverez ici et là dans nos rayons des produits non certifiés bio. Nous le mentionnons toujours sur l’étiquette de prix. Il s’agit de produits durables répartis en 3 groupes :

∙ Produits qui ne peuvent être certifiés bio, par exemple l’eau, le sel, le poisson sauvage, les insectes…

∙ Produits qui ne sont pas encore certifiés bio, par exemple les fruits et légumes « en conversion ». Les agriculteurs sont en train de passer à l’agriculture biologique et doivent respecter une période de transition de 2 à 3 ans. Entre-temps, ils travaillent selon les principes de l’agriculture biologique. Nous soutenons ces cultivateurs en conversion en vendant déjà leur récolte.

∙ Produits qui constituent une innovation en termes de durabilité, mais ne sont pas inclus dans la législation sur l’agriculture biologique. Pensez aux microlégumes de la ferme urbaine gantoise PachaGreens, cultivés de manière entièrement naturelle sur des nattes de chanvre dans un ancien bâtiment industriel. Une culture durable, mais qui ne pousse pas en pleine terre et qui n’est donc pas biologique.

Et bien que la législation sur l’agriculture bio couvre un grand nombre de nos critères, il y en a aussi certains qui sont importants pour nous et qui ne sont pas repris dans le cahier des charges bio. Pensez, par exemple, à l’origine des produits, à la manière dont ils sont emballés, à leur composition nutritionnelle (ajout de sel, de sucre, de matières grasses, etc.) et aux conditions de travail dans lesquelles ils sont produits. Autant d’aspects qui entrent en ligne de compte pour une consommation responsable et que nous avons donc inclus dans notre charte de produits.

3. Quels sont nos critères ?

3.1. Produits purs

Chez Bio-Planet, nous nous efforçons d’obtenir des produits purs : des produits qui ne contiennent ni arômes ni colorants artificiels d’une part, mais pour lesquels nous imposons également des valeurs maximales pour l’ajout de sel, de sucre et d’acides gras saturés, en privilégiant toujours des ingrédients de haute qualité.

Charcuterie

Notre charcuterie biologique ne contient ni arômes ni colorants artificiels. Nous ajoutons également des directives pour le sel et le sucre :

∙ Si du sucre est ajouté à ces produits, il doit être au maximum de 3 g/100 g.

∙ Pour le sel, nous visons une teneur maximale en sel de 2 g/100 g. En raison de la nature du produit, ce seuil est légèrement plus élevé pour les charcuteries fumées et salées (max. 3 g de sel/100 g) ainsi que pour le salami, la coppa et le lard (max. 5 g/100 g).

Céréales pour petit-déjeuner

Les céréales pour petit-déjeuner peuvent être une source sans précédent de matières grasses et de sucre, si bien que l’on ne puisse plus parler de petitdéjeuner équilibré. Nous visons donc à ce qu’au moins 35 % de la totalité de notre assortiment de céréales pour petit-déjeuner soient sans sucres ajoutés. Tous les flocons et les sons sont de toute façon sans sucres ajoutés.

∙ Si des sucres sont tout de même ajoutés, la teneur ne peut pas dépasser 20 g de sucre/100 g et pour les mueslis, seulement 18 g/100 g.

∙ Si du sel est ajouté à ces produits, nous souhaitons que la quantité soit inférieure à 1 g pour 100 g.

∙ Nous examinons également les acides gras saturés contenus dans nos céréales pour petit-déjeuner : max. 7 g d’acides gras saturés/100 g ou 10 g/100 g pour les céréales pour petit-déjeuner contenant de la noix de

coco et du chocolat.

Produits laitiers d’origine animale

∙ Nos yaourts nature ne contiennent jamais de sucres ajoutés.

∙ Les yaourts aux fruits contiennent généralement une quantité relativement élevée de sucre, dont une partie est naturellement présente dans le fruit.

Nous nourrissons l’ambition de proposer des yaourts aux fruits contenant au maximum 12 g de sucre/100 g. Environ la moitié de notre assortiment répond actuellement à ce critère.

Boissons végétales

Les boissons végétales sont une alternative au lait animal pour les personnes souffrant d’une intolérance au lactose ou pour celles qui veulent manger des aliments d’origine végétale. Cependant, les boissons végétales contiennent souvent des sucres, qu’ils soient naturels ou ajoutés. Nous voulons limiter cela en visant à ce qu’au moins 75 % de notre assortiment de boissons végétales ne contiennent pas de sucres ajoutés.

Nous voulons également maintenir ce taux aussi bas que possible dans les produits où le sucre est naturellement présent :

∙ Boissons à l’avoine : max. 6 g/100 g

∙ Boissons au riz, au millet et à l’épeautre : max. 8 g/100 g

∙ Boissons aux amandes, lait de coco, boissons au soja et autres : max. 3 g/100 g

Dans les boissons végétales contenant des sucres ajoutés (par exemple, les boissons au chocolat ou à la vanille), nous souhaitons que le taux soit de max. 8 g/100 g. Nous souhaitons également que les boissons végétales à base de soja contiennent au moins 3,5 g de protéines végétales/100 g.

En outre, tout notre assortiment de boissons végétales est exempt d’huile de palme

Alternatives végétales au yaourt

∙ Les alternatives végétales au yaourt aux fruits ne doivent pas contenir plus de 10 g de sucre/100 g.

∙ Les alternatives végétales au yaourt sans fruits ne peuvent pas contenir de sucres ajoutés.

Dans cet assortiment, vous ne retrouverez pas non plus d’huile ou de graisse de palme.

Garnitures végétales pour le pain et substituts de viande

Les alternatives végétales au poisson, à la viande et à la volaille doivent avant tout être savoureuses, mais il est tout aussi important qu’elles soient équilibrées. En effet, elles constituent une source importante de protéines pour les consommateurs qui préfèrent un régime alimentaire à base de plantes.

Dans notre assortiment, nous nous efforçons donc d’optimiser la composition nutritionnelle de ces produits. Cela signifie que nous faisons des choix concernant la proportion de produits à base de sources de protéines végétales transformées par rapport aux produits à base de sources non transformées, que nous examinons le ratio de protéines dans ces produits et la proportion de matières grasses et d’acides gras saturés.

∙ Sources de protéines végétales non transformées : produits naturellement riches en protéines et donc substituts de viande naturels (par exemple : seitan, tofu, tempeh).

∙ Sources de protéines végétales transformées : produits auxquels des sources de protéines ont été ajoutées pour augmenter la valeur protéique, les ingrédients de base étant l’eau, l’huile végétale et les protéines extraites.

Au moins 90 % de l’assortiment de substituts de viande doit être composé de protéines non transformées. Les 10 % restants sont des produits pouvant contenir des protéines transformées. De plus, au moins 50 % de l’assortiment doit contenir plus de 10 g de protéines/100 g.

Nous voulons réduire au maximum les additifs, le sucre, le sel et les matières grasses, c’est pourquoi nous visons les ratios suivants :

Garnitures à tartiner végétales (réfrigérées) :

∙ Matières grasses : < 25 g/100 g

∙ Acides gras saturés : < 5 g de matières grasses/100 g

∙ Sel : < 1,6 g/100 g. Pour les tranches, il s’agit de 1,8 g par 100 g.

∙ Sucre : < 10 g/100 g

Garnitures à tartiner végétales (non réfrigérées) :

Les garnitures à tartiner végétales non réfrigérées sont soumises à d’autres critères, car ces produits présentent une composition et une durée de conservation différentes.

∙ Acides gras saturés : <5 g/100 g pour l’ensemble de l’assortiment.

∙ Sel : < 1,6 g/100 g. Ce critère s’applique à 98 % de l’assortiment, les 2 % restants contenant max. 1,7 g de sel.

∙ Sucres ajoutés : nous nous efforçons de les éviter au maximum. Un peu plus de 60 % de cet assortiment contient actuellement des sucres ajoutés. Nous nous employons à réduire la part de ces produits dans les années à venir.

∙ Nous limitons le nombre de produits contenant de l’huile de coco à maximum 10 % de cet assortiment.

Substituts de viande et alternatives végétales à la viande :

∙ Protéines : nous visons > 10 g de protéines/100 g.

∙ Matières grasses : max. 20 g de matières grasses/100 g.

∙ Acides gras saturés : < 5 g de matières grasses/100 g.

∙ Sel : ≤ 1,2 g/100 g.

∙ Sucre : < 7 g/100 g.

Pâtes à tartiner aux fruits secs

Les pâtes à tartiner aux fruits secs constituent un autre substitut appréciable pour toute personne désireuse de consommer des aliments végétaux (en plus grande quantité). Dans le cadre de cet assortiment, nous nous engageons :

∙ à ce qu’aucun produit ne contienne d’huiles ou de matières grasses ajoutées ;

∙ à ce que seulement 15 % de l’assortiment contienne des sucres ajoutés ;

∙ à ce que seulement 1/3 de l’assortiment contienne du sel ajouté, à un taux maximum de 0,5 g par 100 g

Alternatives végétales au fromage

Les alternatives végétales au fromage peuvent être divisées en 2 variétés :

∙ Les produits « cheeselike » fortement transformés dont le but principal est d’imiter le plus fidèlement possible les propriétés du fromage animal (fondre, par exemple).

∙ Les produits végétaux à base de sources de protéines végétales naturelles. En termes de valeurs nutritionnelles, la deuxième variété est un substitut plus complet du fromage animal. Nous visons à ce que notre assortiment soit composé d’au moins 80 % de cette seconde variété

En outre, dans le segment des alternatives végétales au fromage « cheeselike », nous voulons un maximum de 20 g d’acides gras saturés/100 g. Et pour les deux variétés, un maximum de 2 g de sel/100 g peut être utilisé.

3.2. Produit dans le respect de l’être humain

Travail adapté

Depuis le début, nous travaillons en étroite collaboration avec l’asbl De Lochting, une entreprise (horticole) biologique de l’économie sociale qui crée un contexte de travail sur mesure pour ses collaborateurs et fournit une grande partie de nos légumes belges.

Cacao

La culture du cacao implique souvent l’exploitation, de mauvaises conditions de travail et même le travail des enfants. Bio-Planet veut un prix équitable pour tous ses cultivateurs, y compris ceux du Sud.

Afin d’atteindre notre objectif, nous misons sur des producteurs de chocolat s’engageant un maximum pour :

1. Un revenu minimum vital pour les cacaoculteurs.

2. La fin du déboisement pour la culture du cacao.

3. L’éradication du travail des enfants dans l’ensemble de la chaîne.

Nos fournisseurs peuvent démontrer cet engagement de la manière suivante.

Via un certificat Fairtrade

Le label Fairtrade garantit un prix minimum pour l’achat de cacao auprès des producteurs. Cette mesure sert de filet de sécurité contre les fluctuations du marché mondial. Elle permet aux cacaoculteurs de maintenir un revenu stable même lorsque les conditions du marché se détériorent.

De plus, les coopératives reçoivent également une prime Fairtrade. Celle-ci est destinée aux projets communautaires et de développement, tels que la construction d’écoles, l’amélioration des infrastructures, l’accès aux soins de santé et la formation aux pratiques agricoles durables. Les membres de la coopérative décident de manière démocratique comment dépenser cette prime.

D’ici fin 2024, 90 % du chocolat chez Bio-Planet portera le label Fairtrade.

Via les National Platforms for Sustainable Cocoa

En plus du label Fairtrade, nous encourageons nos producteurs à rejoindre une « National Platform for Sustainable Cocoa in Europe » (plateforme nationale pour un cacao durable en Europe). Les plateformes sont souvent soutenues par

des gouvernements, des ONG, des entreprises et d’autres parties prenantes et visent à promouvoir des pratiques durables dans la chaîne de production du cacao qui sont à la fois écologiquement et socialement responsables.

Les pays affiliés à une National Platform for Sustainable Cocoa ont mis en place leurs propres partenariats pour agir. En Belgique, ce programme est connu sous le nom « Beyond Chocolate ».

Les objectifs de Beyond Chocolate sont entre autres :

∙ D’ici 2025, tout le chocolat produit ou commercialisé en Belgique devra être conforme aux normes internationales en matière de cacao durable, telles que Rainforest Alliance et Fairtrade.

∙ D’ici 2030, les producteurs de cacao devront recevoir au minimum un revenu vital.

∙ Lutter contre la déforestation illégale en cultivant du cacao conformément aux normes de non-déforestation.

Via Direct trade

Le commerce direct dans le monde du cacao fait référence à un modèle commercial où les producteurs de chocolat achètent du cacao directement auprès des cacaoculteurs ou des coopératives, sans l’intervention d’intermédiaires ou de grossistes. Dans ce modèle, les producteurs de chocolat entretiennent des relations directes et souvent à long terme avec les cacaoculteurs et ont donc une bonne vue d’ensemble de la chaîne de production. Ils peuvent retracer avec précision l’origine du cacao et s’assurer que le produit respecte les 3 engagements mentionnés ci-dessus.

Ces producteurs Bio-Planet ne travaillent pas via une certification Fairtrade, mais plutôt leurs propres programmes pour s’efforcer d’obtenir un revenu décent pour les cacaoculteurs et bannir la déforestation illégale et le travail des enfants.

Café

La culture du café, produit délicat, requiert des conditions climatologiques très spécifiques. En raison du changement climatique, il est essentiel que les cultivateurs de café puissent s’adapter et investir dans des méthodes de production plus résilientes.

Toutefois, l’écrasante majorité d’entre eux ne bénéficiant même pas (encore) d’un revenu décent, ils ne seront certainement pas en mesure de se permettre de telles dépenses. Aussi, nous plaidons pour que le café que nous vendons, en plus d’être biologique, garantisse également un prix équitable aux cultivateurs. Nous voyons deux moyens d’y parvenir :

∙ Nous optons pour des produits avec le label Fairtrade. Celui-ci garantit un prix minimum fixe et des conditions de travail décentes.

∙ Pour les produits sans label Fairtrade, nous nous entretenons directement avec le producteur pour qu’il puisse nous faire part des garanties qu’il met en place pour gratifier les cultivateurs de café d’un revenu équitable.

Aujourd’hui, 75 % de notre assortiment de café répond à ces critères. Nous mettons tout en œuvre pour que l’ensemble de l’assortiment puisse produire ces mêmes garanties dans les plus brefs délais.

3.3. Produit dans le respect de l’environnement et du climat

Pas d’importation par avion pour les fruits et légumes

Chez Bio-Planet, les fruits et les légumes ne sont jamais importés par avion. Afin de diminuer notre impact environnemental, nous collaborons autant que possible avec des producteurs locaux.

Plus de produits veggie dans l’assiette

Choisir un produit d’origine végétale un peu plus souvent (ou tout le temps si vous le souhaitez), c’est non seulement bon pour votre santé, mais aussi pour l’environnement. Depuis sa création en 2001, Bio-Planet propose un large assortiment de légumineuses, de substituts de viande et d’alternatives végétales aux produits laitiers et inspire ses clients avec de savoureuses recettes végétariennes ou véganes. Aujourd’hui, 60 % de notre assortiment de produits riches en protéines est d’origine végétale.

En juin 2021, nous avons également signé l’accord flamand Green Deal Protein Shift

En signant le Green Deal, nous nous sommes engagés à réduire la part des protéines animales que nous vendons à 40 % et à augmenter la part des protéines végétales à 60 % (aujourd’hui, le ratio est de 52 % de protéines animales et 48 % de protéines végétales).

Emballages

Un bon emballage est essentiel : il protège les produits, permet de conserver les aliments plus longtemps et fournit souvent des informations utiles. Chez Bio-Planet, nous optons pour des emballages durables, dont l’impact sur l’environnement est le plus faible possible.

Pour nous, un emballage durable signifie un emballage utilisant le moins de matériaux possible, matériaux qui sont également entièrement recyclables ou réutilisables.

Nous nous sommes fixé comme objectif que d’ici 2025, l’emballage de tous les produits que vous achetez chez Bio-Planet soit 100 % recyclable ou réutilisable.

En plus de cela, chez Bio-Planet, nous nous engageons à :

∙ proposer une gamme encore plus large de produits non emballés (pain frais, des fruits et légumes, du café, des fruits secs et des graines, des produits de lessive et d’entretien, des produits de soins et du chocolat) ;

∙ éviter les emballages inutiles, par exemple l’emballage plastique autour des concombres ;

∙ adopter autant que possible des emballages à base de matières premières renouvelables telles que des bouteilles en plastique recyclable fabriquées à partir de canne à sucre.

De plus, le plastique s’inscrit parfaitement dans une économie circulaire : il s’agit d’un matériau léger qui protège de l’humidité et prolonge la durée de conservation du produit. Si le plastique est recyclé correctement, il peut être à nouveau utilisé pour en faire de nouvelles matières premières.

Huile de palme et soja

L’huile de palme est l’une des huiles végétales les plus utilisées dans le monde.

C’est une matière première importante qui donne une structure à toutes sortes de produits : des margarines, biscuits et glaces aux rouges à lèvres et savons.

L’huile de palme est potentiellement relativement durable, car son rendement par hectare est beaucoup plus élevé que celui des autres huiles végétales.

C’est le processus illégal de déforestation et de culture qui cause de nombreux dommages à l’environnement. La déforestation est plus rapide que jamais. Bio-Planet ne veut pas vendre de produits contenant de l’huile de palme issue d’une déforestation illégale. C’est pourquoi nous voulons que tous les produits contenant de l’huile de palme disposent d’un certificat RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) le garantissant.

L’impact environnemental associé au soja est également très élevé. Il est dû principalement à la production de soja en Amérique du Sud qui entraîne le déboisement de la forêt amazonienne. Par conséquent, des écosystèmes entiers disparaissent et le changement climatique s’accélère.

Pour contrer ce phénomène, nous voulons que nos producteurs de produits contenant au moins 5 % de soja importent leur soja autant que possible d’Amérique du Nord ou d’Europe, où la superficie des terres agricoles est déterminée par la loi et où le problème de la déforestation ne se pose pas. Le soja provenant d’Amérique du Sud ou d’Asie doit porter l’un des certificats suivants garantissant l’absence de déforestation : Donau, RTRS ou Pro terra

Cosmétiques et soins du corps

Chez Bio-Planet, tous les cosmétiques et produits de soins doivent répondre au moins aux 3 critères suivants :

∙ Interdiction des ingrédients dérivés des OGM (organismes génétiquement modifiés) ; de la même manière qu’ils ne sont pas autorisés dans la filière bio, nous ne voulons pas qu’ils entrent dans la composition de nos produits cosmétiques et de soins corporels.

∙ Le produit ne doit pas avoir été testé sur des animaux (les tests sur les animaux ne sont pas autorisés par la loi, mais le label que nous voulons pour ces produits effectue un contrôle supplémentaire à cet égard).

∙ Présence minimale d’ingrédients biologiques.

Pour nous en assurer, ces produits portent l’un des labels écologiques suivants : Cosmos natural, Cosmos organic, Natrue, Ecogarantie, Cosme bio, Icada Natural ou BDIH.

Produits de lessive et d’entretien

Les produits de lessive et d’entretien ne peuvent pas non plus porter un label biologique. Pour ce groupe de produits, nous appliquons les 4 directives suivantes :

∙ Le produit doit être biodégradable (conformément aux exigences légales).

∙ Il doit contenir un minimum d’ingrédients naturels

∙ Le produit ne doit pas avoir été testé sur des animaux.

∙ Les ingrédients d’origine végétale doivent être exempts d’OGM

Pour nous en assurer, ces produits portent le label Ecocert ou Ecogarantie. L’EU Ecolabel ne couvre que le critère de la biodégradabilité. Par conséquent, nous n’acceptons les produits portant l’EU Ecolabel que si le producteur peut également démontrer qu’il satisfait aux trois autres critères.

Aujourd’hui, plus de 75 % de notre assortiment répond à ces critères. Notre objectif est de porter ce chiffre à l’ensemble de l’assortiment le plus rapidement possible.

Gaspillage alimentaire

Un tiers de la nourriture que nous produisons dans le monde est gaspillée. Le gaspillage alimentaire est responsable de 10 % des émissions de CO2, ce qui a un impact majeur sur la planète. C’est pourquoi, chez Bio-Planet, nous mettons tout en œuvre pour que le moins de nourriture possible soit gaspillée.

∙ Nous faisons don de nos surplus alimentaires aux banques alimentaires Elles les distribuent à leur tour directement aux personnes dans le besoin ou par l’intermédiaire de leur réseau d’associations luttant contre l’insécurité alimentaire et le gaspillage. Tout ce qui peut être donné, nous le donnons. Ce faisant, nous tenons compte de la durée de conservation du produit (il doit encore avoir une durée de conservation d’au moins 2 jours pour que les banques alimentaires puissent le traiter) et fournissons également une garantie de traçabilité. Tout ce qui n’est pas emballé ne peut donc pas être remis aux banques alimentaires. Nous distribuons les surplus qui ne sont pas remis aux banques alimentaires par le biais de la plateforme Too Good To Go.

∙ Les excédents de pain sont destinés à l’alimentation animale

∙ Dans nos magasins, vous trouverez également des produits fabriqués à partir de flux résiduels et nous sommes toujours à la recherche d’autres produits et moyens pour maximiser la circularité.

∙ En décembre 2022, nous étions la première chaîne de supermarchés à vendre les crackers Holiroots contenant 36 % de légumes et produits par une start-up. Les légumes utilisés ne sont pas des légumes ordinaires, mais des légumes sauvés qui ne convenaient pas à la vente en vrac en raison, notamment, de leur calibre non conforme.

∙ Dans 3 magasins de Flandre orientale (Gand, Destelbergen et Sint-Denijs-Westrem), nous vendons également un pain au petit-lait, c.-à-d. un pain fabriqué avec du petit-lait, un produit résiduel rejeté lors de la fabrication du fromage

3.4. Produit dans le respect de l’animal

Bien-être animal

Le cahier des charges bio est très complet en ce qui concerne le bien-être animal. Le respect de l’animal fait partie intégrante de notre engagement et nos produits respectent des standards élevés. Outre le poisson et la viande, nous nous engageons dans un contexte plus large :

∙ Nos cosmétiques et produits de soins ainsi que nos produits de lessive et d’entretien ne sont jamais testés sur les animaux

∙ En plus d’être bio et belges, les œufs que nous vendons proviennent à 100 % de filières exemptes de poussins mâles d’un jour

Viande

Les animaux biologiques ont le temps de grandir dans une grande étable ensoleillée d’où ils peuvent sortir librement. Ils sont nourris à base d’alimentation bio provenant de préférence de la ferme même ou de la région.

Compte tenu de l’usage très limité d’antibiotiques, les éleveurs optent pour des races bovines fortes, moins sensibles aux maladies et font des efforts préventifs pour protéger la santé des animaux. Ainsi, les animaux ont la liberté de se mouvoir à l’air libre, ce qui augmente leur immunité. Des mesures qui profitent à la fois aux êtres humains et aux animaux.

Poisson

Outre le poisson d’élevage biologique, Bio-Planet propose également à la vente du poisson sauvage. Nous voulons protéger la biodiversité et la richesse naturelle de la mer en respectant 3 principes de base :

∙ Populations de poisson durables : nous ne vendons pas d’espèces de poissons menacées ou victimes de surpêche.

∙ Minimisation de l’impact sur les autres formes de vie marine : nos fournisseurs n’utilisent pas de techniques de pêche susceptibles d’endommager les fonds marins ou entraînant d’importantes prises accessoires.

∙ Gestion efficace des pêcheries : nous travaillons main dans la main avec les pêcheries démontrant une gestion responsable. Pour certaines espèces de poissons, nous garantissons cet aspect en optant pour la norme du Marine Stewardship Council (MSC). La certification MSC est une certification internationale respectable qui observe les 3 principes de base susmentionnés et se fonde sur des théories scientifiques. Les produits certifiés MSC arborent le label MSC sur l’emballage.

Dans certains cas, nous vendons du poisson sauvage qui ne porte pas le label MSC. Nous demandons alors à ILVO (Instituut voor Landbouw-, Visserij en Voedingsonderzoek – Institut de recherche en agriculture, pêche et alimentation) de procéder à une évaluation indépendante en vertu des 3 mêmes principes de base.

Ainsi, aucun pêcheur belge n’est certifié MSC car la certification n’est pas applicable en cas de volume insuffisant. Nous remédions à ce problème grâce à l’évaluation effectuée par ILVO car nous estimons qu’il est important de soutenir la pêche.

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