La gazette 3_juin 2024

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Édition 3 • Magazine bimestriel Juin 2024 P911235 • Bureau de dépôt Bruxelles X

Nouveau départ pour Dreambaby

Bienvenue à Ollignies Hal 2

Cap sur les festivals

Nouveaux rôles chez Fine Food

5 questions sur la vente de Dreambaby

En bref

Partenariat : Jinc

Interview : Gunther Uyttenhove sur l’ancrage local et l’intégration verticale

Dossier : ouverture du bâtiment 2 d’Ollignies

En image : tracteur autonome dans notre vignoble

Nouvelles de P&O

Team spirit : les étudiants jobistes

Un été de festivals et de camps de jeunesse

Zoom : locaux sociaux dans le magasin Colruyt

Vers un lieu de travail informatisé

Travailler par + et - 30 °C

Nouveau trajet de leadership chez Fine Food

3 trésors cachés : Deals!, Tweeco et Colex

Les collègues du service Manipulation d’appareils

Bâtisseurs : bouteilles de vin sans capsule rétractable

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4 6 11 12 15 20 22 23 26 28 30 32 34 36 38 46 Panorama Savoir & Faire Sommaire 15 26 43 4

Entre nous

Jairo de la République dominicaine

Silke : une bodycoach passionnée

Michael court des trails

Serge construit un orphelinat au Congo

Carnet mondain

Flash-back : remise des médailles de 2016

Wall of Fame

Photo-finish

Chères collègues, chers collègues,

Les vacances d’été approchent à grands pas. Et l’impatience de vivre de chouettes moments et de se détendre grandit de jour en jour. Chez Solucious aussi, nous avons préparé cette saison estivale. D’ailleurs, il y a fort à parier que nous croiserons votre chemin à plusieurs reprises sans que vous vous en rendiez compte.

Un petit cocktail ou un mocktail au bar de la plage, un verre à la main lors d’un festival, un lunch entre amis sur une terrasse, une glace dans un parc d’attractions... Sans parler des menus pour les camps auxquels participeront de nombreux jeunes cet été... Nous serons présents à travers tout le pays avec nos livraisons.

Mais la période estivale, c’est aussi le début de la nouvelle saison des moules. Pour la première fois cette année, les restaurants peuvent proposer des moules provenant de notre ferme marine. Livrées par Solucious ! Une première dont je suis très fier et qui est le fruit d’une bonne collaboration entre nos services, Cru et notre ferme marine.

C’est un nouvel exemple de la manière dont Solucious met tout en œuvre pour être un excellent partenaire de l’Horeca. Et c’est avec plaisir que nous le faisons. Car la passion avec laquelle ces professionnels exercent leur métier pour nous offrir, à vous et à moi, de beaux moments mérite d’être saluée et ne manquera pas de nous faire à nouveau vibrer cet été.

Quelle fierté donc d’être un partenaire food de l’Horeca ! Avec Colruyt Group – Colruyt Professionals, Solucious, Bio-Planet... Et grâce notamment à cette passion que nous partageons avec nos clients Horeca, nous contribuerons à vos petits moments de bonheur cet été.

Have a great summer

Yves Vandenbrande Business unit manager Solucious

Tirage : en néerlandais : 21 500 ex. • en français : 15 000 ex.

Rédaction en chef : Benoit Van Trimpont

Secrétariat de rédaction : Laura Vanneste et Benoit Van Trimpont

Graphisme : Veronique Devoghel

Photographie : Cathy Vanleene

Traitement d’images : Joyce Vanhoutte

Responsable de publication : Stefanie Geeroms

É.R. : Colruyt Group NV • Edingensesteenweg 196, B-1500 Halle

Tél. : +32 (0)2 363 55 45 WO : 106575

Imprimé sur papier FSC Mix Credit composé de fibres partiellement recyclées.

Pour contacter La Gazette, envoyez un e-mail à gazet@colruytgroup.com ou un direct à GAZET.

En couverture : Vanessa Dauwe, gérante du Dreambaby de Zaventem, fait la trasition vers Supra Bazar avec Dreambaby.

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COLOPHON

Les 256 collaborateurs et les 27 magasins sont repris

Panorama • Focus 4

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5 questions sur la vente de Dreambaby

Cet été, Dreambaby quitte le nid de Colruyt Group pour déployer ses ailes chez le spécialiste non-food Supra Bazar. Une étape difficile, mais nécessaire pour lui assurer un avenir sain et durable en tant que spécialiste bébé en Belgique.

Pourquoi était-il nécessaire de vendre Dreambaby ?

Le marché des articles de puériculture est très concurrentiel. Avec un chiffre d’affaires de quelque 60 millions d’euros pour l’exercice 2022/2023, Dreambaby est le leader du marché en Belgique. Mais nous avons constaté qu’il devenait de plus en plus difficile pour l’enseigne de faire preuve de la flexibilité et de l’agilité nécessaires pour conserver cette position et entreprendre de façon rentable au sein du groupe. En tant qu’entreprise, nous croyons fortement en Dreambaby et en son avenir, mais sous l’aile d’un acteur qui possède toutes les connaissances dans le domaine du non-alimentaire et qui a également la vision, le dynamisme et le désir de développer l’enseigne. Cette reprise permettra à Dreambaby – en tant que PME – de poursuivre pleinement sa nouvelle voie.

Qui est Supra Bazar, le nouveau propriétaire ?

Supra Bazar est une entreprise familiale belge qui est active depuis 60 ans déjà dans le secteur non alimentaire. Elle compte 250 collaborateurs et cinq grands magasins de 11 000 m² – principalement en Flandre occidentale. Les clients y trouvent des articles de décoration, de bricolage et de jardin, des articles pour animaux, des jouets… dans différentes catégories de prix. Avec des coins bébé dans ses magasins et deux magasins de puériculture spécialisés, « Kabine », sur la côte, l’entreprise a également de l’expérience dans ce secteur. De plus, elle sait comment exploiter de façon rentable un réseau de magasins et possède une connaissance de l’approche omnicanale, ce qui enrichira Dreambaby. Des atouts qui constituent une valeur ajoutée pour l’enseigne. Cette reprise répond à son ambition d’être plus active et de percer à l’échelle nationale sur le marché des articles de puériculture.

En quoi consiste l’accord ?

Colruyt Group vend 100 % des parts de Dreambaby à Supra Bazar. Outre les 27 magasins, l’entreprise reprend également les 256 collaborateurs. Dreambaby conserve donc son nom, ainsi que les magasins et la marque Dreambee. De plus, cette opération permet à l’enseigne de poursuivre l’orientation définie dans son plan stratégique en tant qu’organisation agile. Dreambaby restera une PME indépendante avec une direction, un service du personnel et un département financier pour tous les magasins. Dans la mesure du possible, un lien avec Colruyt Group pourra être maintenu, par l’intermédiaire de Xtra par exemple.

Quelles sont les conséquences pour les collaborateurs et les clients ?

Peu de choses changent pour les collaborateurs de Dreambaby. Tout le monde reste, y compris l’équipe de direction actuelle. Le fonctionnement reste le même également. Mieux encore : Supra Bazar louera nos établissements à Stroppen de sorte que les collaborateurs des services centraux et du centre de distribution continuent à travailler au même endroit. Les collègues de Colruyt Group qui travaillent pour Dreambaby – comme IT ou le service Qualité – ne seront pas non plus affectés dans l’immédiat. Et rien ne change pour les clients de Dreambaby : les magasins restent en place, les listes de naissance sont maintenues et ils peuvent toujours compter sur la serviabilité et l’expertise de leur collaborateur Dreambaby de confiance.

Dreambaby est-elle prête pour cette nouvelle étape ?

Dreambaby a déjà pris un nouveau départ l’année dernière après une restructuration. Depuis, l’équipe a travaillé ardemment à son propre plan stratégique qui détermine une orientation claire et vise la rentabilité. Depuis quelques mois, elle mise sur une structure de PME plus flexible afin d’être plus agile sur un marché compétitif. L’enseigne peut à présent poursuivre ses efforts qui porteront encore davantage leurs fruits avec le soutien de Supra Bazar. Dreambaby envisage ainsi un avenir sain et durable.

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Texte : Benoit Van Trimpont / Photo Cathy Vanleene

3 questions à Lissa Verbruggen, commercial developer chez Collect&Go

Commandé aujourd’hui, livré le jour même. En quoi consiste ce nouveau service Collect&Go ?

Lissa • « Les clients de la région de Gand peuvent commander leurs produits frais en ligne et se les faire livrer à domicile ou les récupérer dans des casiers réfrigérés le jour même. Collect&Go est le premier distributeur en Belgique à offrir ce service avec des casiers réfrigérés. Ceux-ci sont disponibles au magasin Okay de Heusden et chez Colruyt Group Academy à Melle, et sont réfrigérés en permanence à 4 °C afin de garantir une qualité optimale. »

Comment cela fonctionne-t-il ?

« Quiconque commande avant 13 heures sur le site vandaag.collectandgo.be peut enlever ses courses entre 15 et 23 heures – et donc également en dehors des heures d’ouverture du magasin – dans un casier réfrigéré ou se les faire livrer à domicile par un vélo-cargo à partir de 16 heures. Un choix entre 1 200 produits de marques nationales et de marques maison de l’assortiment Okay est proposé. L’accent est mis sur les légumes, les fruits, la viande, le poisson et les plats préparés. Ce sont également les collaborateurs d’Okay qui veillent à placer les courses dans les casiers réfrigérés au bon moment. Le type de courses et l’espace disponible dans un casier impliquent une commande de 20 euros minimum et de 100 euros maximum. »

Pourquoi ce test ?

« Avec notre nouveau service, nous voulons offrir une solution aux clients qui souhaitent commander leurs courses intermédiaires de produits frais en ligne rapidement et facilement. Notre objectif est de donner à nos clients la flexibilité de faire leurs courses à leur meilleure convenance. En testant ce service, nous pouvons explorer les besoins de nos clients et la manière dont ils souhaitent faire leurs courses intermédiaires. »

Convertir 39 magasins ?

Donnez-nous 8 semaines !

Un véritable tour de force. Voilà comment qualifier la conversion en Comarché des magasins Match et Smatch que nous avons acquis. 39 magasins ont rouvert leurs portes en huit semaines, à un rythme moyen de cinq par semaine. Christophe Dehandschutter, responsable final du projet : « Cette approche nous a permis d’assurer la continuité tant pour les clients que pour les collaborateurs. Chaque semaine de conversion a été très intense : travaux d’infrastructure, nettoyage, installation du réseau informatique et du nouveau système logiciel, remplissage des rayons… Nous avons également dû passer à la vitesse supérieure sur le plan logistique pour pouvoir approvisionner les magasins supplémentaires. Ce projet a nécessité une préparation minutieuse de la part de différents départements : équipes Vente, service du personnel, Supply chain, IT, Technics, Fine Food, Marketing… Je suis très fier de cette collaboration sans précédent. Merci pour les efforts fournis ! » + 60 000 m² + 180/jour + 235 h/jour + 955 + 12/jour

85,92 %

De nos magasins aux centres de retour… Chez Colruyt Group, nous nous engageons pleinement dans le recyclage des matériaux et des matières premières. L’année dernière, nous sommes parvenus à recycler 85,92 % de nos flux résiduels, un record ! Nous avons ainsi fabriqué de nouveaux bacs Collect&Go à partir de bacs usagés et nous avons réutilisé autant de matériaux que possible lors des rénovations. En outre, nous avons réussi à donner un nouvel usage à 44,7 % de nos invendus encore propres à la consommation pour la consommation humaine ou animale.

6 Panorama • En bref

Nos moules

sont de retour !

L’été est là ! Il est l’heure de déguster de délicieuses moules. De chez Cru, par exemple. Car qui a donné le coup d’envoi de la saison des moules cette année ? C’est bien nous ! Nos propres moules belges ont été mises sur le marché avant les moules de Zélande. Stijn Van Hoestenberghe, manager opérationnel : « Le lancement a eu lieu lors d’une dégustation le vendredi 21 juin. Pour ce coup d’envoi culinaire, les succursales Cuit, les restaurants de Cru, ont exceptionnellement ouvert leurs portes. Et par l’intermédiaire de Solucious, certains établissements Horeca ont également été approvisionnés. Cette année encore, nos moules belges sont excellentes : une texture ferme et un goût juteux et onctueux. » Nous aurons une récolte plus importante que la saison dernière. À terme, nous prévoyons de développer notre ferme marine en y ajoutant d’autres lignes de production de moules.

Collect&Go s’associe à l’auteure culinaire

Pascale Naessens

Collect&Go collabore depuis longtemps avec des sites culinaires, tels que 15gram, Bien de chez nous et Goestjes. Un grand nom de la cuisine vient maintenant compléter cette liste : Pascale Naessens, auteure de plusieurs livres de cuisine à succès. À l’aide d’un bouton Collect&Go dans les recettes sur son site web et d’une nouvelle app, vous ajoutez en un clic les ingrédients à votre liste de courses. Pratique ! D’autres partenaires rejoindront également Collect&Go à l’avenir. Avec ces partenariats, nous offrons la possibilité à de nombreux amateurs de cuisine de découvrir notre service de courses en ligne et Collect&Go attire de nouveaux clients.

Les recettes personnalisées de Jims

Jims, notre chaîne de fitness, a lancé sa plateforme de contenu proposant des conseils sur le fitness et la nutrition. Un petit quiz permet de déterminer le type de sportif qu’est l’utilisateur. Il souhaite augmenter sa masse musculaire, améliorer sa condition physique, optimiser sa santé ou perdre du poids ? Timothy Obbers, Head of Training : « Après avoir répondu au quiz, l’utilisateur a accès à une plateforme de contenu unique proposant toutes les infos nécessaires pour lui permettre d’atteindre ses objectifs. La plateforme renvoie également au site Collect&Go, où il est possible de trouver des recettes adaptées à ses objectifs sportifs. Nous avons sélectionné des recettes correspondant aux quatre profils sportifs. Chaque profil a des besoins différents en matière de protéines, calories, glucides… Nous avons par ailleurs tenu compte des potentiels régimes végétariens, intolérances et autres préférences. Chacun peut donc choisir ce dont il a besoin. » Avec cette nouvelle initiative, Jims suit les traces de Newpharma. Notre pharmacie en ligne a lancé en mars le Nutri-Test, qui donne accès à des conseils gratuits en matière de compléments alimentaires et à des recettes personnalisées qu’il est possible d’ajouter à sa réservation Collect&Go.

Telex

• Envie de faire du sport chez Jims ? Profitez d’une réduction de 30 % sur les abonnements annuels et de 50 euros sur les frais d’inscription pour vous et votre famille.

• Nous développons un nouvel environnement de travail pour remplacer Portal et la fonction de recherche associée. Par le biais d’un sondage, les collaborateurs ont choisi le nouveau nom. Résultat : CG Connect pour le site de communication et CG Search pour l’app de recherche.

• MyComfort24 est en lice pour remporter le Webshop Award pour la deuxième année consécutive. L’année dernière, l’enseigne a obtenu la note de satisfaction de 9,4/10. Allez-vous voter sur webshopawards.be ?

• Pour la première fois, les points d’enlèvement Collect&Go à la côte seront également ouverts le dimanche et les jours fériés de 8 h 30 à 12 h 30 durant les mois d’été. C’est déjà le cas pour les magasins Colruyt à la côte et dans les Ardennes depuis un certain temps.

• Bio-Planet accepte désormais les écochèques comme moyen de paiement pour les produits alimentaires et non alimentaires.

• Le meuble Collishop des magasins Colruyt et Okay a une nouvelle utilité. Les colis réservés se trouvent désormais dans la zone de transit sur le chariot de réservation, où un collaborateur peut venir les chercher.

• L’app Collect&Go a été définitivement intégrée à l’app Xtra. Téléchargez la dernière version et découvrez tous les avantages !

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NOUVEAU

Entrez, c’est ouvert !

Ouvertures

27/3/24 Collect&Go walk-in Ixelles

22/4/24 Comarché Andenne

22/4/24 Comarché Anderlecht

22/4/24 Comarché Charleroi

22/4/24 Comarché Waremme (Nord)

29/4/24 Comarché Gavre

29/4/24 Comarché Oordegem

6/5/24 Jims Auderghem

8/5/24 Bio-Planet Zottegem

14/5/24 Spar Momignies

24/5/24 Bio-Planet Gembloux

28/5/24 Spar Wépion

12/6/24 Colruyt Prix Qualité Tavaux (France)

Réouvertures

25/4/24 Spar Dolembreux

2/5/24 Bike Republic Dixmude

8/5/24 Colruyt (+ Collect&Go) Hooglede

15/5/24 Colruyt (+ Collect&Go) Alost

15/5/24 Okay Ganshoren

16/5/24 Spar Elewijt

22/5/24 Colruyt (+ Collect&Go) Marbais

22/5/24 Okay Affligem

5/6/24 Colruyt Prix Qualité Champagnole (France)

12/6/24 Colruyt (+ Collect&Go) Schoten

13/6/24 Spar Eindhout

14/6/24 Okay Vollezele

19/6/24 Colruyt (+ Collect&Go) Mersch (Luxembourg)

De Louis Delhaize à Bio-Planet

Sept magasins que nous avons achetés au groupe Louis Delhaize ne passeront pas par l’enseigne Comarché, mais seront immédiatement convertis en une succursale de leur enseigne définitive. Bio-Planet a ainsi ouvert les premiers de ces magasins à Zottegem et Gembloux. Katrijn Claeys, gérante à Zottegem : « Nous avons transformé l’ancien Louis Delhaize en cinq semaines. Nous avons réutilisé au maximum les installations existantes et sommes parvenus à créer l’ambiance d’un véritable Bio-Planet. J’en suis très fière ! » L’équipe du magasin est composée d’un mélange idéal de collaborateurs expérimentés de Bio-Planet et de personnes de Louis Delhaize. Que tout se passe bien, chers collègues !

Ganshoren Vollezele Affligem Auderghem Ixelles Elewijt
Eindhout Wépion
Momignies
Hooglede
Dolembreux Mersch Schoten Dixmude
Waremme
Andenne
Anderlecht
Zottegem
Charleroi Gavre Oordegem
Gembloux
Alost
Marbais Tavaux Champagnole
Panorama • En bref 8

Collect&Go opte pour une mobilité durable

Flotte électrique

Collect&Go est le premier distributeur belge à livrer des commandes à l’aide de véhicules électriques. De sa flotte de 17 camionnettes au CNG, sept ont été remplacées par des camionnettes électriques. Philippe Dekoninck, chef du service Livraison à domicile chez Collect&Go : « À terme, nous visons une flotte 100 % électrique. C’est pourquoi nous avons construit une toute nouvelle plaine de recharge sur le site de notre camp de base à Londerzeel, avec de la place pour charger 20 véhicules. Nous disposons également de bornes de recharge rapides pour que les camionnettes soient chargées en 20 à 30 minutes entre deux trajets. » Les nouvelles camionnettes ont un volume de 12 m3 et peuvent transporter une charge de 1 000 kg, soit sept à neuf commandes par voyage. C’est plus que les camionnettes au CNG. Pour l’instant, la flotte électrique sera déployée à Bruxelles, Anvers et dans la région entre les deux villes.

Vélo-cargo

À Gand, Collect&Go met gratuitement un nouveau vélo-cargo électrique à la disposition des livreurs particuliers. Ce vélo peut transporter jusqu’à 12 bacs Collect&Go. Tom De Prater, business unit manager : « Les embouteillages constituent un obstacle pour les livreurs potentiels. Ils coûtent beaucoup de temps en voiture. Un test réalisé avec un vélo-cargo électrique s’est avéré être la clé du succès : nous avons attiré plus de chauffeurs, les avons fidélisés et avons pu livrer davantage de clients. » Le vélo-cargo électrique se trouve au point d’enlèvement Collect&Go du Colruyt de Gand. Il a une capacité de pas moins de 1 000 litres ou 1 m3. Avec une vitesse maximale de 25 km/h et une largeur d’à peine 90 cm, il est très maniable. Il s’agit en outre d’un bel exemple de synergie au sein de notre groupe, puisque Bike Republic fournit et entretient le vélo.

Nouvelles machines pour la production et la logistique

Le service Parc des machines de Technics a réalisé d’importants investissements dans de nouvelles installations, qui non seulement augmentent la capacité de nos machines, mais aussi améliorent leurs productivité et fiabilité. Par exemple, la ligne d’emballage pour les spare ribs maison de Fine Food Meat a été étendue. Kevin Cornelis, chef de service : « Les magasins demandaient de plus en plus des côtes complètes au lieu de demi-côtes. Un projet pilote a démontré que la production de côtes complètes était une réussite sur le plan technique et qu’elles se vendaient bien dans les magasins pilotes. C’est pourquoi il a été décidé d’installer une ligne d’emballage complète. Nous nous sommes également équipés d’une nouvelle marmite de cuisson de 800 litres pour la fabrication de sauces et de purées. Et Newpharma a mis en service une nouvelle ligne d’emballage. Celle-ci automatise plusieurs étapes du processus d’emballage qui étaient auparavant effectuées manuellement, comme le dépliage des boîtes, le scellage et l’étiquetage. Un sacré gain en efficacité ! »

9 Panorama • En bref

Tournée

promotionnelle Xtra

Au printemps, Xtra a organisé une tournée promotionnelle sur les parkings de 20 magasins Colruyt. Le camion a également fait arrêt à Wilgenveld. Il a sillonné le pays pour mettre en avant les avantages de l’app Xtra. Une équipe guidait les clients lors du téléchargement de l’app et répondait à leurs questions. Une initiative fructueuse !

Le vrai goût

Cru a lancé une nouvelle campagne d’image pour accroître la notoriété de sa marque. Avec le nouveau slogan « Le vrai goût », de belles photos montrant les produits dans toute leur splendeur ainsi qu’un site web, Cru vise à séduire les vrais épicuriens. L’objectif ? Attirer les adeptes de produits authentiques et de qualité, curieux de découvrir des saveurs extraordinaires et respectueux du savoir-faire pur.

Le Smart Cart bien accueilli

Le caddie intelligent testé dans le magasin Colruyt de Hal a convaincu les participants. Sur les 100 collaborateurs qui l’ont essayé, 92 % ont déclaré vouloir l’utiliser à nouveau. Leurs principaux arguments ? Il permet un gain de temps, la liste des courses est pratique et il est facile de suivre l’évolution de ses achats sur l’écran. Le concept de ce caddie développé en interne doit encore être peaufiné avant d’être éventuellement déployé. Ce caddie innovant est une première en Belgique : les clients enregistrent les produits en scannant le codebarres dans le caddie. Grâce à des capteurs intelligents et à l’intelligence artificielle, il vérifie l’enregistrement et le poids des produits.

Projet expérimental de culture verticale de fraises

En 2020, notre département Research & Development a commencé à étudier la possibilité de cultiver des fraises dans une ferme verticale. De premiers tests en laboratoires où l’accent a été mis sur l’efficacité énergétique ont été réalisés en collaboration avec l’UGent et la KULeuven. Aujourd’hui, nous travaillons à la mise au point d’une installation pilote au centre de distribution de Hellebroek. Les premiers plants devraient être plantés à l’été 2025. Nous ne voulons pas remplacer les fraises de nos producteurs, mais adoptons avec ce projet une approche complémentaire durable. L’objectif est de pouvoir proposer de délicieuses fraises belges à nos clients tout au long de l’année. La culture verticale de fraises requiert 90 % d’eau en moins et est 35 à 50 % moins énergivore que l’agriculture traditionnelle, notamment grâce à l’efficacité énergétique de l’éclairage et de la climatisation. Elle permet, par ailleurs, de réduire le nombre de kilomètres de transport parcourus ainsi que les importations, et les fraises sont cultivées sans pesticides.

10 Panorama • En bref

Les jeunes découvrent le marché du travail

En tant qu’organisation à but non lucratif, JINC lance toutes sortes d’initiatives pour guider les jeunes dans leur recherche d’emploi. Et Retail Partners Colruyt Group est ravi d’y contribuer.

« Les valeurs véhiculées par Colruyt Group nous correspondent parfaitement », explique Koen Van Roey, directeur de JINC Belgique. « Offrir des opportunités aux gens et les aider à se développer… L’idée d’une collaboration m’a naturellement tout de suite séduit. Lorsque nous avons étendu nos activités d’Anvers à Malines, nous nous sommes rapidement retrouvés chez RPCG afin d’aider ensemble des élèves à découvrir le marché du travail. »

« Ainsi, nous avons déjà organisé des stages éclair au printemps. Des groupes de huit à dix élèves – de cinquième

et sixième années primaires et de première année secondaire – se rendent chez RPCG durant une demi-journée. Par le biais de travaux pratiques amusants et instructifs, ils se familiarisent avec trois fonctions : collaborateur qualité, formateur en magasin et collaborateur en magasin. Ils apprennent par exemple à travailler avec le système de caisse et effectuent leurs propres tests de goût pour évaluer la qualité des produits. En découvrant différents métiers, les jeunes pourront plus tard faire des choix réfléchis sur le marché du travail. En outre, des collaborateurs de RPCG forment bénévolement des élèves de cinquième, sixième et septième années du secondaire à l’entretien d’embauche. »

« Le 30 mai, RPCG a participé à l’initiative “Baas van Morgen” : une journée durant laquelle les jeunes interagissent avec des dirigeants et travaillent sur une mission. Une expérience unique ! »

Panorama • Partenariat 11
Texte : Lili Vanden Wijngaert / Photo : Cathy Vanleene

« Nous voulons que l’agriculture belge existe encore dans 30 ans »

Ancrage local et intégration verticale. Ces mots en imposent, mais c’est la voie que nous avons empruntée avec Colruyt Group. « Nous devons vraiment poursuivre cette démarche dans une optique sociétale », explique Gunther Uyttenhove, directeur des départements Farming et Fine Food et responsable du nouveau pilier Food Production.

L’ancrage local est le fait de privilégier au maximum des produits et des services belges.

Pourquoi est-ce si important pour nous, Gunther ?

Gunther • « Tout d’abord, parce que nous sommes encore le seul distributeur belge. C’est presque notre devoir. Car si nous disparaissons, l’agriculture belge souffrira encore davantage. Il est crucial de faire s’épanouir notre agriculture, de conserver les connaissances et de continuer à nous fournir en produits de base dans notre pays. Je pense même que nous devrions faire plus d’efforts pour développer de nouvelles cultures. Et

« En matière d’ancrage local, nous obtenons de meilleurs résultats que les autres distributeurs en Belgique, mais nous avons encore de réels progrès à faire, surtout en Wallonie » - Gunther

selon moi, les consommateurs sont du même avis. Ensuite, il y a bien sûr l’aspect environnemental : plus la chaîne est courte, mieux c’est. Nous envoyons déjà quotidiennement 1 200 camions sur les routes, qui font ensemble l’équivalent de cinq fois le tour de la terre par jour. »

Concrètement, dans quelle mesure nos produits agricoles sont-ils locaux ?

« Nous travaillons avec près de 6 000 exploitations agricoles. Nous achetons en Belgique tout ce qu’il est possible d’y

acheter. Pour la viande, le lait et les œufs frais, nous sommes pratiquement à 100 %. Les pommes et les poires proviennent à 80 % de chez nous et les légumes à 75 %. Les pour cent restants concernent des espèces exotiques ou des produits dont la saison belge ne s’étend pas sur toute l’année. »

Ces chiffres suggèrent que nous sommes à l’avant-garde dans le domaine.

« En effet, nous obtenons de meilleurs résultats en la matière que les autres distributeurs en Belgique. Cependant, nous pouvons peut-être jouer ce rôle de pionner de manière encore plus explicite auprès des consommateurs. Les récentes manifestations d’agriculteurs ont montré que nous avons encore de réels progrès à faire en matière d’ancrage local, et ce, surtout en Wallonie. Pour ce faire, la transition protéique peut notamment nous aider. Le gouvernement wallon a d’ailleurs mis en place un plan de soutien à cette transition. Cela nous donne l’occasion de travailler plus étroitement avec les agriculteurs et l’industrie agroalimentaire de la région. »

Pourquoi œuvrons-nous à l’ancrage local de l’agriculture par l’intermédiaire de partenariats avec des producteurs locaux ?

« Je suis un fervent partisan de ces partenariats. Tout d’abord, parce qu’ils offrent une garantie à long terme. L’agriculture est sensible aux conditions météorologiques et aux éléments naturels : une récolte peut être très bonne ou très mauvaise. Il faut donc envisager la politique agricole sur plusieurs années. Ce n’est qu’après cinq ou dix ans que l’on peut déterminer si une culture est rentable. Il est donc crucial pour les agriculteurs de savoir qu’ils peuvent compter

Panorama • L’interview 12

« Il est crucial de faire s’épanouir notre agriculture, de conserver les connaissances ici et que les produits de base continuent à provenir de notre propre pays » - Gunther

sur un partenaire fiable. Une garantie de pouvoir vendre leurs produits leur permet d’oser investir dans de nouvelles cultures et des techniques plus durables, dont les effets ne sont pas immédiats, mais dont nous récolterons les fruits à plus long terme. Deuxièmement, je suis convaincu que, grâce aux partenariats, nous pouvons également réduire les coûts de la chaîne, ce qui représente un avantage financier pour l’agriculteur et constitue une bonne nouvelle pour le client. »

C’est donc la direction que nous voulons continuer à emprunter ?

« Absolument. Je pense qu’il s’agit d’une question de conscience sociétale. Nous devons nous projeter plusieurs générations dans le futur et nous assurer que, dans 30 ou 40 ans, nous aurons encore une agriculture belge. Ainsi qu’une culture et des terres pour cultiver nos produits. Nous sommes déjà confrontés à l’appauvrissement des sols. Nous devons continuellement rendre notre agriculture plus durable grâce, par exemple, à une gestion durable de l’eau et à des mesures visant à réduire l’impact sur le climat. Comme la culture du carbone et une réduction des gaz à effet de serre. Notre choix de conclure des partenariats locaux bénéficie à toutes les parties : les partenaires investissent dans le développement durable et nous leur offrons la garantie d’un groupe solide à leurs côtés, un groupe qui veut acheter leurs produits. »

Outre l’ancrage local, nous optons de plus en plus pour l’intégration verticale. Pourquoi ?

« Fine Food est un bel exemple d’organisation verticalement intégrée : nous achetons des matières premières – locales, dans la mesure du possible – et les transformons en produits

que nous proposons dans nos magasins. 30 % de notre chiffre d’affaires provient de notre production interne. Mieux encore : cette production, et donc les emplois qui en découlent, est basée en Belgique. Ce qui nous rend uniques en la matière. Et nous en sommes très fiers ! Cela nous permet d’avoir une

« Je suis convaincu que, grâce aux partenariats, nous pouvons réduire les coûts de la chaîne, ce qui représente un avantage financier pour l’agriculteur »

- Gunther

confiance totale en nos produits : nous maîtrisons la qualité, le processus de transformation, la traçabilité et le prix. Dans le même temps, nous entretenons notre savoir-faire et nouons une relation étroite avec nos enseignes. Nous savons donc comment leur apporter une valeur ajoutée. »

Chez Fine Food, la chaîne commence parfois avant la transformation. Comme avec notre ferme marine ou nos vignobles en gestion propre.

« En effet ! Notre ferme marine est une initiative fantastique, qui permet d’enfin mettre sur le marché des moules 100 % belges. Nous entendons considérablement développer cette activité dans les années à venir. Et peut-être aussi nous lancer dans la culture d’autres produits de la mer, comme les huîtres et les algues. Notre vignoble constitue également un

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Le nouveau pilier Food Production renforce les départements Fine Food et Farming

Notre production alimentaire et nos activités agricoles sont d’une grande importance stratégique pour notre groupe. Ces dernières années, nous avons donc massivement investi dans nos infrastructures et notre expertise. Et nous continuerons sur cette lancée. Afin de renforcer ces activités, nous regroupons Fine Food et Farming sous le pilier Food Production.

Gunther Uyttenhove : « Il ne s’agit pas d’une simple décision organisationnelle. Fine Food et Farming présentent de nombreuses similitudes opérationnelles. En alignant mieux nos plans, nous voulons répondre encore plus efficacement aux besoins du marché et offrir des solutions innovantes et durables pour nos marques de magasins. Et donc, en fin de compte, offrir à notre client final un produit de qualité, aussi local que possible.

très bel exemple d’intégration verticale totale : avec Farming, nous y cultivons nos propres raisins, nous procédons à la vinification et, une fois que le vin est prêt, la mise en bouteille est effectuée par Fine Food pour ensuite vendre le vin dans nos magasins. Nous sommes en train de mettre en place une chaîne complète. Grâce à l’expertise que nous acquérons, les viticulteurs locaux viendront certainement frapper à notre porte et nous renforcerons l’ancrage local. Il est aussi crucial que nous mettions en œuvre de telles initiatives avec des personnes issues du monde agricole local. Et non par le biais du grand acteur Colruyt Group, qui détache son personnel. »

Notre production, et donc les emplois qui en découlent, est basée en Belgique ! Ce qui nous rend uniques. Et nous en sommes très fiers ! - Gunther

En marge de la vente, il est donc judicieux d’également produire et transformer ?

« Oui, je suis convaincu que l’on peut se démarquer de cette manière. Avec Fine Food et Farming, notre ambition est de créer une offre pour le marché belge. Nous réalisons déjà une partie de nos ventes en dehors de Colruyt Group, et nous voulons continuer dans cette direction. »

Dans ce cas, vous devrez également davantage investir dans l’innovation en matière de produits.

« C’est vrai. Nous assistons à de nombreuses reprises dans l’agro-industrie. En misant sur le développement de produits, nous pourrons proposer des produits que d’autres n’ont plus. Ce qui nous rend plus intéressants. Fine Food s’efforce d’accélérer ce processus. Dans le cadre de la transition protéique, mais aussi pour nos produits de base, comme la

«

Fine

Food et Farming ont besoin l’un de l’autre. Sous Food Production, ils

peuvent

mieux aligner leurs plans »

Nous sommes, par exemple, en train de développer un pain rustique à base de levain pour Okay. Il est donc judicieux que Fine Food et Farming déterminent ensemble si nous pouvons travailler avec des céréales belges, si nous pouvons utiliser nos propres terres et donc nos propres matières premières… De cette manière, Fine Food et Farming se renforcent mutuellement et renforcent nos collaborateurs, partenaires et clients internes ! »

viande. Ne serait-ce qu’en matière de méthodes de découpe, de (combinaisons de) saveurs, de préparations… Nous devons continuer à développer ce savoir-faire, approfondir nos connaissances de produits et renforcer notre expertise. »

En tant que directeur de Fine Food, que penses-tu de la transition protéique ?

« Je suis un fervent partisan ! Pas uniquement d’un point de vue environnemental, car je pense que nous faisons d’énormes progrès au sein de la production de protéines animales à cet égard. Mais cette transition est également cruciale pour une alimentation saine et variée, à condition qu’il s’agisse de protéines naturelles. Je préfère donc rester en dehors du débat entre les partisans et les détracteurs du secteur de la viande et de son impact sur l’environnement, car on se retrouve alors dans une impasse. Oui, nous collaborons avec des éleveurs et nous travaillons sur des substituts végétaux de viande. Nous en faisons des activités complémentaires. Nous faisons beaucoup en matière de durabilité, et en même temps, nous voulons enrichir l’assortiment avec une offre plus saine. »

14 Panorama • L’interview Texte : Benoit Van Trimpont / Photos : Cathy Vanleene
Dossier : Ollignies Hal 2 Sur la bonne voie Bye bye Stroppen, bonjour Ollignies ! Des collaborateurs enthousiastes 15 18 16 19

Bye bye Stroppen, bonjour Ollignies !

L’heure est venue ! Depuis fin mai, le centre logistique pour les articles non food ne se trouve plus à Stroppen, mais dans le tout nouveau bâtiment 2 du site d’Ollignies. D’une superficie de 22 000 m2 et hautement automatisé, il est maintenant pleinement opérationnel. « Nous sommes extrêmement fiers de cette réalisation », déclare Nele De Bisschop, jusqu’à récemment cheffe du département Supply Chain Non-Food.

À quoi sert ce nouveau bâtiment ?

« Toutes les activités du centre de distribution de Stroppen sont transférées à Ollignies Hal 2 : réception, stockage et expédition de l’assortiment non alimentaire de Colruyt Meilleurs Prix, Okay, Bio-Planet et Colruyt Prix Qualité en France. Il est question des articles de papeterie, des cosmétiques, des textiles, des serviettes de table, des livres, des articles de jardinage, des ustensiles de cuisine et des assortiments saisonniers pour Halloween, carnaval ou les fêtes de fin d’année, par exemple. Les Grands Vins et les vêtements de travail propres des collaborateurs en magasin viennent également de là. Au total, cela représente quelque 1 000 articles différents. Et un stock supplémentaire occupe une partie du bâtiment. »

Panorama • Dossier Texte : Benoit Van Trimpont / Photo : Katleen Van Den Eede 16

Pourquoi un nouveau bâtiment est-il nécessaire ?

« Le bâtiment de Stroppen date de la fin des années 1970, il est donc très obsolète. Aussi, nous voulons faire de nos sites à Bilkensveld un site de production. Fine Food y est déjà établi avec les départements Spreads, Meat et bientôt Cheese. En outre, Stroppen n’était pas un “entrepôt de départ” : nos produits n’y sont donc pas envoyés directement aux magasins. Ils sont d’abord acheminés vers un centre de distribution alimentaire, d’où ils sont transportés vers les magasins avec les produits food. À Ollignies se trouvait le bâtiment 1, où nous traitons les boissons et les produits à haute rotation de stock, comme le papier-toilette. Transférer nos produits non food et réunir les deux activités sur le même site nous permet de rendre nos opérations logistiques plus efficaces et plus durables. »

Quelle est la particularité de ce bâtiment ?

« À Stroppen, nous avions également recours à l’automatisation, mais dans une moindre mesure. Nous allons désormais plus loin. Les produits ne sont plus collectés à la main par filiale, ils sont amenés aux collaborateurs dans des bacs bleus à l’un des douze postes de travail automatiques via un enchevêtrement de tapis roulants (pour plus d’infos, voir p. 19, n.d.l.r.)

Par ailleurs, les bacs bleus sont désormais ouverts par un robot. Cette automatisation rend le travail plus ergonomique et plus sûr. Le bâtiment est également durable et efficace en matière d’énergie, avec, par exemple, des coupoles laissant passer la lumière du jour au-dessus des postes de travail fixes et un éclairage LED équipé de variateurs automatiques. Et il y a aussi de la place pour une expansion future. Par exemple, seuls 16 quais de déchargement sont utilisés pour le moment. »

Qui y travaillera désormais ?

« Ollignies Hal 2 accueille environ 200 collaborateurs à temps plein. De nombreux collègues de Stroppen ont fait le transfert : de manière générale, leurs tâches sont restées similaires. D’autres pour qui il n’était pas possible de venir travailler à Ollignies ont depuis lors trouvé un autre poste au sein du groupe. Nous avons également recruté 38 équivalents temps plein supplémentaires. Ainsi, avec le site voisin de Ghislenghien et Ollignies Hal 1, cet investissement de 50 millions d’euros – en collaboration avec la Région wallonne – constitue également une bonne nouvelle pour le marché de l’emploi de cette région. »

Quel regard portes-tu sur ce projet ?

« Ce fut une période intense. Avec toute une équipe, nous y avons consacré des années. Mais ce fut également très instructif et fascinant. Nous avons reporté le lancement à plusieurs reprises afin de pouvoir coordonner suffisamment les systèmes ente eux. Une décision regrettable, mais nécessaire. Voir le site pleinement opérationnel maintenant est très satisfaisant. Nous attendons avec impatience la fin du mois de septembre : l’inauguration officielle lors d’une journée familiale pour les collaborateurs de Supply Chain qui ont contribué à ce projet ! »

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Sur la bonne voie

Construction

« Ollignies est la nouvelle norme »

Jan Eylenbosch, chef de projet Real Estate : « Le travail du département Buildings a débuté en février 2022 et a en réalité pris fin le 4 septembre 2023, date à laquelle nous avons remis les clés. Plusieurs facteurs nous ont permis de respecter les délais et de rester dans les limites du budget. Par exemple, en partageant nos dessins 3D dans un environnement de réalité virtuelle avec les collègues concernés, nous avons déjà pu pallier certains problèmes éventuels. Ce qui s’est également avéré rentable, puisque peu d’autres problèmes se sont posés durant l’exécution des travaux. Le site d’Ollignies est resté en activité pendant toute la durée de la construction. Une concertation et une coordination suffisantes étaient donc nécessaires pour que tout se déroule comme prévu. La zone réservée aux automatisations a d’ailleurs heureusement été libérée juste à temps. Chapeau à tout le monde ! L’aspect de ce bâtiment que je trouve génial ? L’eau y est collectée et réutilisée pour refroidir le bâtiment par le biais d’un système de vaporisation d’eau de pluie. Et des capteurs de lumière ont été installés pour les postes de travail. Il s’agit de sortes

Automatisation

de miroirs qui attirent la lumière naturelle. Je considère Ollignies comme la nouvelle norme pour de nombreuses raisons. Et comme le résultat remarquable dont peuvent être fières les près de 150 personnes qui ont contribué à ce projet. »

« Notre productivité a triplé »

Laurens Van Hijfte-Ysebaert, chef de projet chez Technics : « Toute la ligne de bacs bleus d’Ollignies a été automatisée. La grande différence est que les articles sont désormais acheminés vers les préparateurs de commande et non plus l’inverse. Un bac de stock roule jusqu’au préparateur

et est signalé par un spot. Dans le même temps, nous éclairons le bac de filiale, dans lequel l’article doit aboutir. Un écran sur le poste de travail indique visuellement les étapes à suivre. Le transfert se fait toujours manuellement. Les collaborateurs sont donc toujours en mouvement, mais travaillent de manière beaucoup plus ergonomique. Le fait que nous ne devions plus faire circuler les bacs en les portant représente également un gain ergonomique. Ils peuvent peser jusqu’à 15 kg et les préparateurs de commandes doivent parfois tendre les bras pour les saisir : une méthode de travail peu durable, qui a été mise en lumière par le nombre de blessures et d’arrêts maladie. Mais tout cela n’est maintenant plus que du passé ! Durant la phase de test, nous avons procédé à quelques ajustements mineurs des postes de travail. Il s’agit souvent de solutions simples qui permettent d’adapter le travail aux besoins de Colruyt Group. C’est pourquoi nous avons également installé une nouvelle presse à carton, comme à Stroppen. Et bien sûr, les choses iront beaucoup plus vite : nous triplerons la productivité du processus de préparation des commandes sur les trois quarts de la surface de Stroppen ! Les chiffres ne mentent pas… »

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Medewerkers

Collaborateurs

«

Un

bel exemple de coopération avec des personnes dynamiques »

Paul Serbruyns, chef de service : « Déménager un centre de distribution avec ses 200 collaborateurs, cela implique beaucoup de choses. Nous avons informé nos collègues pour la première fois à l’automne 2022. Certains étaient impatients de déménager à Ollignies, pour d’autres, la distance domicile-lieu de travail devenait trop importante. Ils ont eu la possibilité d’aller travailler sur un autre site du groupe. La grande différence pour les collaborateurs est l’automatisation. À Stroppen, certaines phases du processus étaient automatisées, mais à Ollignies, nous sommes allés beaucoup plus loin. Cette modernisation a suscité un grand enthousiasme : les collaborateurs sont particulièrement satisfaits de ne plus devoir porter et placer les bacs dans le système. Ce qui représente 1 à 2 heures de travail éprouvant en moins chaque soir ! Nous avons dispensé les formations nécessaires aux chauffeurs de chariots élévateurs et de Terbergs. Et en collaboration avec les équipes Gestion des emplacements et Administration/Emballage, nous avions déjà déplacé 4 500 palettes en septembre dernier. Réaliser deux semaines de travail en une seule était un bel exemple de coopération pour nos collègues. Nous n’avons donc pas chômé, mais c’est normal pendant un déménagement, non ? » (rires)

« Quel plaisir de travailler ici »

« Ce déménagement a été un grand changement pour tous les collègues », explique Patrice Bruneel (à droite sur la photo), gestionnaire automatisation. « Mais nous sommes très satisfaits du nouveau bâtiment. Les semaines durant lesquelles nous avons transféré les stocks et tout le matériel nécessaire d’un site à l’autre ont été très chargées. Mais malgré quelques problèmes de stockage, tout s’est dans l’ensemble bien déroulé. Après plusieurs phases de tests concluants du système Nora, qui automatise le processus de préparation des commandes, et une période d’adaptation au nouveau site – pour les caristes notamment, qui doivent trouver leurs marques – nous sommes désormais totalement opérationnels. »

« C’est un réel plaisir de travailler dans un bâtiment neuf et propre », confie Mustapha Abik (à gauche sur la photo), réceptionniste. « Car le site de Stroppen commençait à se faire vieux. Le bâtiment a été pensé pour être éclairé au maximum à la lumière naturelle, ce qui change vraiment la donne. C’est beaucoup plus agréable. Et les quais de chargement ouverts sont séparés du reste de l’entrepôt par des cloisons, ce qui permet d’empêcher le froid ou la chaleur de rentrer et d’ainsi maintenir une température agréable dans le bâtiment. Un changement considérable. La seule chose qui nous manque de Stroppen, ce sont les collègues qui n’ont pas déménagé avec nous, car ils habitent trop loin d’Ollignies. »

Panorama • Dossier
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:
Texte Wim Naeyaert et Laura Vanneste
/
Photos
:
Katleen Van Den Eede

Une première belge pour notre vignoble

Dans notre vignoble de Frasnes-lez-Anvaing, nous avons testé ce printemps une main-d’œuvre très spéciale : un tracteur intelligent 100 % électrique à conduite autonome. Il coupe l’herbe dans les couloirs étroits entre les rangs de vignes situées sur la pente et peut également effectuer d’autres tâches. « Colruyt Group entend contribuer à la recherche de solutions durables et innovantes dans le domaine de l’agriculture », explique Eef Wilgenhof, project manager chez Smart Farming. « Selon nous, il existe un grand potentiel de solutions zéro émission, qui permettent aux agriculteurs d’économiser du diesel et de réduire les émissions de CO2, tout en travaillant plus efficacement. Les données collectées par les caméras du tracteur fournissent par ailleurs des informations utiles. Nous voulons donc mettre toutes les chances du côté de cette innovation. »

Panorama • En image
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Photo : Katleen Van Den Eede
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Diversité et inclusion lors du recrutement

Âge, origine, genre ... Chez Colruyt Group, nous ne faisons pas de discrimination. Tout le monde a la possibilité de travailler chez nous. Paulien Fleurbaey, responsable de sélection, explique comment notre entreprise se veut également diversifiée et inclusive lors des procédures de sélection.

Tout d’abord, Paulien : pourquoi est-ce si important à nos yeux ?

Paulien • « Nous sommes depuis longtemps une organisation axée sur l’humain et les valeurs. Le respect et la cohésion sont des mots qui nous caractérisent depuis longtemps. Avant même que la diversité et l’inclusion ne deviennent un sujet de société, elles étaient déjà ancrées dans notre culture. Non seulement lors de la sélection de nouveaux collaborateurs, mais également dans tous les segments de Colruyt Group. »

Comment vous engagez-vous en faveur de la diversité et de l’inclusion ?

« Chaque jour, tous les collègues du service

Recrutement, Sélection & Orientation s’engagent en faveur de l’égalité des chances pour tous. Nous travaillons également avec des organisations qui aident les personnes issues de milieux différents. Nous voulons donner des chances aux candidats pour lesquels notre processus de recrutement traditionnel est trop exigeant, par exemple en raison de la langue ou de l’absence d’expérience professionnelle en Belgique. Un processus de sélection alternatif permet de contourner ces difficultés.

Voilà le nombre de formations en français qui seront proposées chez Colruyt Group à partir de septembre. Avec de nouvelles sessions de développement personnel. Comme « enneamove », qui associe l’ennéagramme au mouvement. Ou encore « Initiation au reiki », une pratique énergétique qui maintient notre bien-être à chaque moment de notre vie. Le nouveau catalogue de formations de Learning & Development est déjà disponible en ligne sur Portal ou dans le bureau de votre responsable hiérarchique. Retrouvez également l’offre complète dans l’Academy.store.

Merci aux donneurs de sang !

Le 14 juin, les donneurs de sang étaient à l’honneur pour la Journée mondiale du don de sang. C’est mérité, car le don de sang permet de sauver et d’améliorer des vies. La demande reste élevée et nous pensons qu’il est important d’apporter notre pierre à l’édifice en organisant deux fois par an une collecte de sang auprès de nos collaborateurs. Vous êtes nombreux à arborer fièrement l’étiquette de donneur de sang. Lors de la dernière collecte en mai, 135 donneurs – dont 38 nouveaux – ont donné un total de 67 litres de sang. Notre prochaine action aura lieu le 1er août à Wilgenveld. On vous attend !

C’est ainsi qu’ensemble, nous avançons vers une vie plus saine, pas à pas.

Nous testons également des initiatives plus modestes, comme un logiciel qui vérifie que les textes de nos offres d’emploi sont rédigés dans un langage neutre et accessible, l’ajout d’offres d’emploi à temps partiel pour les rendre accessibles à tous... Car c’est ce que nous voulons : n’exclure personne, donner les mêmes chances à toutes les personnes qui remplissent les conditions. »

Quels sont les résultats ?

« Ici et là, nous voyons les premiers fruits de ces initiatives, mais il faut souvent être patient pour voir les résultats. Pourtant, il y a suffisamment de chiffres pour étayer nos efforts : Colruyt Group emploie aujourd’hui 94 nationalités, la proportion hommes/femmes de 60/40 est conforme à celle d’autres distributeurs... Bien entendu, on peut toujours faire mieux. Le plus grand défi se situe dans les services centraux, par exemple dans le domaine de l’emploi des personnes dont la langue maternelle n’est pas le néerlandais. »

C’est ainsi qu’ensemble, nous contribuons à une société meilleure, pas à pas.

Aidez-nous

à trouver des jeunes recrues

Les vacances approchent. Une foule de jeunes quitteront définitivement les bancs de l’école. Parmi eux, de nombreux talents que nous sommes heureux d’accueillir. « Beaucoup de jeunes ne connaissent pas toutes les possibilités d’emploi qu’offre une entreprise aussi diversifiée que Colruyt Group », explique Marie Swalus, coordinatrice de recrutement. « Il est donc important que les collaborateurs assument leur rôle d’ambassadeur et présentent notre entreprise en tant qu’employeur aux jeunes diplômés de leur entourage. Nous les accueillons à bras ouverts et les invitons à faire partie de la Young Grads Community, une initiative qui met en relation les jeunes qui nous rejoignent. »

22 Panorama • P&O corner
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La vigueur de la jeunesse…

Pendant les vacances, les week-ends ou même au cours d’une semaine de travail normale, des milliers d’étudiants jobistes viennent nous prêter main-forte : dans nos magasins, nos centres de distribution, chez Fine Food et dans nos services centraux. Et leur enthousiasme à développer leurs talents ne faiblit pas, ni – évidemment –leur envie de se faire un peu d’argent de poche.

Savoir & Faire • Team spirit 23

… fondement de l’avenir

Corwin Somers (16 ans)

Magasinier vendeur

« Pour gagner un peu d’argent et pouvoir sortir, je travaille au magasin Colruyt de Hal. J’ai atterri ici par l’intermédiaire de mon père qui travaille aussi chez Colruyt Group. Je suis en cinquième secondaire, en informatique, et suis fasciné par l’intelligence artificielle. L’IA facilite les choses. Il suffit de voir nos nouvelles caisses équipées de caméras intelligentes. Après mes études, j’aimerais travailler dans le domaine de l’IA. Et qui sait, peut-être chez Colruyt Group ! C’est une chouette entreprise. Après une formation, j’ai directement eu beaucoup de liberté et c’est motivant. L’ambiance est géniale. Les collègues sont toujours disponibles quand j’ai une question et parfois, on rigole bien. »

Imka Samyn (23 ans)

Supply Chain

« J’ai commencé en 2019 chez Supply Chain à Dassenveld. Par l’intermédiaire de mon père qui y travaille comme chef. Au début, je préparais surtout des produits dans les espaces réfrigérés. L’an dernier, on m’a confié d’autres tâches parce que j’avais demandé un travail plus varié à mon chef. J’ai donc pu commencer à remplir des charrettes, à aller chercher des charrettes frigo dans les camions et à veiller à ce qu’elles restent à température. L’injection de glace liquide semble compliquée, mais j’ai pu compter sur mes collègues et maintenant, c’est assez facile. Parfois, il faut simplement avoir un peu plus confiance en soi. Et alors, tout se met en place ! »

Robin Peltier (19 ans)

Fine Food Coffee

« Ça fait déjà trois ans que je travaille dans l’atelier de torréfaction de Ghislenghien. J’apporte mon aide en bout de chaîne pour les différents emballages de café et je les prépare pour le transport. Je m’entends bien avec mes collègues et le travail matinal me convient. Et c’est bien payé ! Ce qui n’est pas négligeable, car mes hobbies ne sont pas bon marché. (rires) Je fais partie de quelques groupes de géants, comme celui d’Ath, et j’adore aller à des festivals comme Tomorrowland. Est-ce que j’aimerais travailler chez Colruyt Group ? Absolument ! Mais à un poste technique. Je suis en dernière année d’électricité et d’automatisation à l’école. La mécanique, c’est vraiment mon truc. »

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Savoir & Faire • Team spirit

Yana De Clerck (16 ans)

Services facilitaires

« Lorsque j’ai rejoint l’équipe de nettoyage de Hellebroek Bureaux pendant les vacances de printemps, je devais me lever à 5 h 30. Une heure plus tard, je commençais déjà à vider les poubelles et remplacer les sacs, nettoyer les bureaux et les toilettes... Heureusement, je m’entends bien avec les collègues, qui sont très sociables. Cela rend le travail agréable. C’est mon premier job d’étudiant. À l’école, je suis en Éducation et Accompagnement. L’idée est de travailler avec des enfants après mes études. En attendant, j’aimerais économiser pour m’acheter une voiture. L’année prochaine, je passerai peut-être déjà l’examen théorique pour le permis de conduire. Vivement qu’on y soit ! »

Amaryllis Weyn (23 ans)

Recrutement, Sélection & Orientation

« Mon job chez Recrutement, Sélection & Orientation m’arrange plutôt bien, car je fais des études en gestion de la distribution et de la vente. On y met beaucoup l’accent sur les compétences relationnelles, dont j’ai également besoin ici. J’effectue de nombreuses présélections de candidats par téléphone. Les candidats ne doivent pas seulement être capables de se vendre. Nous devons aussi leur donner envie de venir travailler chez Colruyt Group. Une fameuse responsabilité ! C’est le grand avantage de travailler chez Colruyt Group : l’autonomie dont on bénéficie. Je peux décider de ce que je fais et de quand je le fais. On me fait beaucoup confiance, mais en même temps, il y a un bon encadrement quand on a besoin d’aide. »

Kiana Verstraete (18 ans)

Colruyt Group Technics

« Pendant deux ans, j’ai fait un job de vacances au magasin Okay de Lennik. Mais pour mon stage à l’école, je souhaitais effectuer un travail de bureau chez Colruyt Group. J’ai alors rejoint l’équipe de formation de Technics, en soutien de l’École technique. Ce stage était tellement réussi qu’il a été suivi d’un job d’étudiant. L’atmosphère ici est très positive. Dès le premier jour, l’équipe nous implique comme si on en faisait partie depuis toujours. Pour moi qui suis vite stressée, c’est très réconfortant. Ici, j’ai beaucoup gagné en assurance et j’ai pu m’ouvrir davantage aux autres. Ce dont j’ai besoin, car l’année prochaine, j’entame des études en gestion d’entreprise, commerce et marketing. »

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Texte : Jesse Van Pée / Photos : Frank Pieters et Katleen Van Den Eede

Savoir & Faire • Prêts pour les festivals et les camps de jeunesse

Du magasin à la tente, et

Qui dit été, dit festivals. Et camps de jeunesse. Pour attirer les jeunes, Colruyt, Collect&Go et Solucious lancent plusieurs initiatives étonnantes. D’un itinéraire de festival en magasin à un “chapeau” exclusif. Prêts pour le camping ?

L’importance des festivals

Sofie Meremans (à droite sur la photo), marketeer chez Colruyt. « Nous avons plus de mal à atteindre un groupe cible plus jeune. Les festivals sont un point d’accroche intéressant qui permet de s’adresser aux jeunes de manière ludique. L’été dernier, le Colruyt de Zonhoven avait déjà profité du festival Pukkelpop qui se déroulait au coin de la rue. Dans le magasin, les clients pouvaient suivre un itinéraire qui les menait d’un produit phare de festival à l’autre : des sandwichs pour un petit-déjeuner facile, des chips contre les fringales, des boissons énergisantes pour se requinquer... Des affiches, des meubles réfrigérés supplémentaires et des têtes de gondole accrocheuses les guidaient. Et l’influenceur Average Rob (à gauche sur la photo) s’est transformé en collaborateur en caisse pour promouvoir sa bière “Tout Bien”. »

Davantage d’animations

L’année dernière, c’était la première fois que Colruyt s’investissait autant

pour un festival.

Sofie : « Le chiffre d’affaires du Colruyt de Zonhoven a augmenté d’un quart cette semaine-là. Une bonne raison de capitaliser sur ce type d’événement cette année. D’ailleurs, l’utilisation plus fréquente du matériel de marketing n’est pas seulement rentable en termes de temps et d’argent, elle crée également une plus grande reconnaissance que les initiatives individuelles. En fonction du potentiel du magasin – par exemple, la distance par rapport au camping – nous mettrons en place d’autres initiatives. Parfois, les fournisseurs proposeront des animations sur le parking : DJ, dégustations, gadgets gratuits... Ou si vous

Vivez l’ambiance des festivals

Esperanzah Colruyt Salzinnes juin juillet Été 2024

Graspop Metal Meeting

Colruyt Mol et Balen

Rock Werchter

Colruyt Haecht, Keerbergen et Louvain

Rock Herk Colruyt Diest

Retrouvez tous les magasins qui organisent des actions pour les festivals sur colruyt.be

Dour Festival

Colruyt Dour

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inversement

achetez pour 75 €, vos courses seront livrées au camping avec un vélo-cargo de Bike Republic. Il y aura davantage d’animations, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des magasins. »

Des boissons énergisantes aux préservatifs

Sofie : « Le jour de l’ouverture du camping est traditionnellement le jour où nous accueillons le plus grand nombre de clients supplémentaires. Mais nous faisons en sorte de les revoir dans

« L’année dernière, l’approche adoptée pour le festival au Colruyt de Zonhoven a été un succès, avec 25 % de chiffre d’affaires en plus !
Voilà pourquoi nous déployons cette initiative » - Sofie

notre magasin pendant le festival également. Les collègues du Colruyt de Zonhoven organisent ainsi une dégustation le samedi. Un appât idéal, si vous voulez mon avis ! Cette année, nous mettrons non seulement l’accent sur les produits phares de festival, mais aussi sur des alternatives plus saines telles que les fruits et les boissons non alcoolisées. Et sur des produits de première nécessité comme la crème solaire et... les préservatifs. »

Travail d’équipe

Différents départements ont uni leurs forces pour développer cette approche spéciale « festivals ». « L’équipe Vente a contribué à déterminer la liste des magasins concernés et, par l’intermédiaire de nos acheteurs, nous avons fixé des promotions avec les fournisseurs. Enfin, notre service de communication s’est occupé du matériel marketing. Une collaboration dont nous pouvons être fiers ! »

Chapeau !

Cet été, Colruyt, Collect&Go et Solucious s’associent à nouveau pour une action spéciale camp*, en offrant des bobs. « Avec ce bob tendance, nous voulons toucher les jeunes, nos clients de demain », explique Charlotte Vanhumbeeck, marketeer B2B. « Le chapeau est un remerciement à tous ceux qui se mettent en quatre pour faire du camp un moment agréable : chapeau de faire cette montagne de vaisselle, de si bien nourrir toute la troupe, pour l’animation des enfants ou pour toutes ces créations épiques ! Nous espérons qu’il connaîtra un aussi grand succès que les chaussettes de camp l’année dernière – pour lesquelles il y a toujours une demande presque quotidienne ! »

Festival Dranouter

Colruyt Ypres

Ronquières Festival

Colruyt Nivelles

Lokerse Feesten

Colruyt Lokeren

Festival antillais

Colruyt Hoogstraten août

Pukkelpop

Colruyt Zonhoven et Hasselt

« Nous ciblons plus particulièrement les clubs sportifs et les mouvements de jeunesse. Les animateurs changent souvent et nous devons donc savoir comment les atteindre d’année en année. Cette année, nous misons sur l’utilisation de la carte Professionals Plus. Ainsi, nous pouvons connaître leur comportement d’achat et garder le contact, de sorte qu’ils pensent aussi à nous pour leurs courses lors de l’organisation d’un souper, par exemple. »

* Chez Colruyt et Collect&Go, les clubs sportifs et les mouvements de jeunesse reçoivent 5 chapeaux par tranche d’achat de 250 euros. Chez Solucious, ils reçoivent 5 exemplaires avec leur livraison – gratuite – à partir de 500 euros d’achat, par semaine et par numéro de client. STOCK LIMITÉ.

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De l’ordre, du calme et de l’espace

Il va de soi que nous voulons créer pour tous les collaborateurs un environnement dans lequel ils aiment travailler. C’est pourquoi nous modernisons progressivement les locaux sociaux des magasins Colruyt. Jurgen Esschentier, chef de projet, nous fait visiter le Colruyt de Roulers.

Réfectoire + espace de réunion d’équipe

« Pour créer le calme dans cet espace, nous enlevons les objets liés au travail. Cet espace sert principalement de réfectoire. Mais il peut aussi être utilisé pour des réunions d’équipe. C’est pourquoi nous prévoyons suffisamment de places assises et de matériel informatique, comme un écran et un câble HDMI. »

Réfectoire + cuisine

Cage d’escalier avec toilettes

« Les clients n’ont plus un accès libre aux toilettes et aux locaux sociaux. Pour se rendre aux toilettes, ils doivent en faire la demande. Une amélioration pour nos collaborateurs en magasin, sur le plan de la propreté et de la sécurité. »

« Cette cuisine est évidemment faite pour remplir sa fonction. On peut y stocker et réchauffer des aliments et des boissons. Nous prévoyons une zone de recyclage pour les PMC, les déchets résiduels et le papier, ainsi qu’un support pour montrer et proposer des dégustations. Ce doit être un lieu où les collègues se retrouvent, échangent leurs expériences et nouent des amitiés. C’est pour cette raison que l’aménagement est simple, agréable et confortable avec des îlots, des tables, des chaises, des bancs, des photos au mur, un tableau magnétique, etc. »

28 Savoir & Faire • Zoom Texte Benoit Van Trimpont / Photos : Cathy Vanleene

Vestiaires

« Les deux vestiaires sont aménagés de manière plus efficace, avec une banquette, des armoires de rangement verrouillables composées de six compartiments et un socle pour les chaussures. Il y a aussi une armoire pour les vêtements de travail propres et un bac de collecte pour le linge sale. Pour les étudiants jobistes, nous prévoyons une armoire de rangement séparée avec des casiers verrouillables pour les vêtements, une étagère pour les chaussures et des portemanteaux. »

les changements sur le plan social et les besoins de nos collaborateurs », déclare Jurgen. « Aujourd’hui, il manque de calme et l’espace est parfois limité. Par conséquent, il n’y a parfois pas assez de place pour stocker le matériel auxiliaire, qui se retrouve alors dans d’autres pièces ou dans des espaces de détente comme le réfectoire. Nous sommes en train d’y remédier : 21 magasins seront adaptés cette année. »

Espaces postes de travail

« C’est ici que sont regroupés les postes de travail du bureau du gérant, du local PO et du réfectoire. Nous essayons d’y installer quatre postes de travail composés d’un bureau et d’une chaise, séparés par des cloisons acoustiques. Nous introduisons ici le principe du “clean desk”, selon lequel chaque utilisateur libère le poste de travail après l’avoir débarrassé de ses effets personnels. Une façon d’éviter un bureau en désordre avec des piles de papiers et de matériel auxiliaire. »

Facility corner

« Ici, nous centralisons tout le matériel auxiliaire, plus rien n’est stocké dans d’autres pièces. On y trouve l’armoire de l’économat et celle du courrier et en cas d’espace suffisant, un espace pour une imprimante. Sur les tableaux magnétiques, nous n’affichons que les informations strictement nécessaires. »

Espace de concertation individualisée

« Le bureau du gérant se transforme en une salle de réunion calme pouvant accueillir jusqu’à quatre personnes. Avec un écran et le matériel de vidéoconférence, mais pas de poste de travail, de tableau magnétique ou d’armoire. »

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Vers un lieu de travail informatisé

Avez-vous remarqué que l’informatisation de notre lieu de travail prenait de l’ampleur ? En tant que Data & Analytics Officer, Ruben Missinne encadre la transition vers ce lieu de travail numérique : « L’objectif est de maintenir tout le monde à bord de cette vague numérique et de renforcer les compétences de tous nos collaborateurs en la matière. »

Contribuer à une vision plus globale « Colruyt Group a besoin de tout le monde pour réaliser sa stratégie. Cela signifie que nous devons créer le meilleur contexte de travail possible pour chacun de nos collaborateurs. Ce contexte de travail devient de plus en plus numérique. Il n’est donc pas illogique que nous y accordions une attention particulière. Nous voulons non seulement rester à la page, mais aussi servir d’exemple. Heureusement, nous sommes une grande entreprise et nous pouvons faire les investissements nécessaires en matière d’équipement, de formation et de technologies. Nous examinons quotidiennement ce dont nous avons besoin. Nous collaborons également avec de grands acteurs technologiques, ce qui nous donne une bonne base de départ. En outre, nous continuons à faire consciemment des choix qui permettent de développer le savoir-faire de chaque collaborateur. Cette approche inclusive découle des valeurs de notre entreprise. Et j’en suis très fier. Aujourd’hui, nous voulons inciter tous nos collaborateurs à affiner leurs compétences numériques et à adopter des technologies telles que l’intelligence artificielle générative. Dans le même temps, nous renforçons notre état d’esprit pour faire de Colruyt Group une entreprise axée sur les données. Nous en collectons et traitons de plus en plus. De cette façon, nous pouvons améliorer les processus ou les rendre plus efficaces.

Savoir & Faire • De A à Z
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« Un point de rassemblement pour toutes nos formations »

Jan Rypers du Centre d’expertise Coworker : « Degreed est la référence pour apprendre. Il s’agit de la plateforme qui rassemble toutes nos formations internes et externes. Nous les avons structurées visuellement de façon à ce que tout le monde puisse facilement accéder aux connaissances adéquates, qui étaient auparavant dispersées. Vous voulez en savoir plus sur l’innovation ? Sur Degreed, vous trouverez une page avec des formations et du matériel d’apprentissage pertinents. Ainsi, vous développez vos compétences. Sur la base de vos compétences et intérêts, ainsi que des recommandations de vos collègues proches, vous recevez une offre personnalisée. Ce mode d’apprentissage numérique nous permet également de mieux comprendre les besoins en matière d’apprentissage, par exemple en tirant des rapports des recherches effectuées. C’est également très instructif pour nous, car nous pouvons adapter notre offre en conséquence. Aujourd’hui, par exemple, il y a beaucoup de recherches sur l’IA : nous pouvons dès lors veiller à proposer suffisamment de matériel d’apprentissage sur le sujet. »

Retrouvez Degreed sur Portal, dans l’onglet « Moi au sein de l’organisation », puis « Cours & Formations ».

Comme je l’ai déjà dit : il n’y a rien de surprenant à ce que chaque collaborateur contribue à une vision plus globale. »

Investir dans le savoir-faire de tous les collaborateurs

« L’inclusion dont je parle n’est pas une promesse en l’air : il ne s’agit pas de fournir des outils sans accompagnement à nos collaborateurs. Nous avons de l’ambition, mais nous analysons tout de même comment nous grandir ensemble, pas à pas, dans les années à venir. Nous voulons que tous nos collègues soient fiers de nos efforts. C’est pourquoi nous examinons les attentes et les besoins à travers toute la ligne. Collaborateur en magasin, acheteur, analyste de données ou directeur : tout le monde évolue réellement vers un lieu de travail encore plus numérique. Je me

« Nous faisons délibérément des choix qui permettent de développer le savoir-faire de chaque collaborateur. Cette approche inclusive découle des valeurs de notre entreprise. Et j’en suis très fier ! » - Ruben

« Système de suivi des demandes de matériel informatique et de services »

Johan Borghys, responsable de domaine Service, Process & Operations : « ServiceNow est un système de flux de travail dans lequel toutes les demandes de matériel informatique et de services sont introduites. Grâce à cet outil, il est facile d’assurer le suivi de la demande pour la personne qui l’introduit et celle qui la traite. Il suffit de comparer cela au service de suivi et de traçabilité d’un webshop. Si un nouveau collègue commence à travailler au centre de distribution aujourd’hui, par exemple, vous pouvez facilement suivre la demande de contrat, de badge, de chaussures de sécurité ou de formations à suivre. Le grand avantage de l’informatisation : rien ne se perd, nous avons un aperçu parfait de chaque demande. C’est bien sûr beaucoup plus rapide, plus transparent et nous pouvons mieux fixer les priorités. Quand on sait que quelque 44 000 demandes d’intérim nous parviennent chaque année – généralement en quelques pics –nous pouvons nous organiser plus facilement avec ServiceNow. Nous pouvons également tout mesurer, trouver l’origine des retards et examiner comment améliorer ou rendre notre service plus rentable.

Retrouvez ServiceNow sur Portal, dans l’onglet « Moi au sein de l’organisation », puis « Demandes de services ».

souviens notamment du succès des E-lympiques, ces courts modules numériques destinés à améliorer les connaissances de base de chaque collaborateur de bureau sur l’importance de la sécurité des données. C’est un bel exemple

de la façon dont nous pouvons renforcer les compétences numériques d’une manière très accessible. Si tous nos collaborateurs développent ces connaissances, nous évoluerons également en tant qu’entreprise. »

De nombreuses initiatives pour un seul objectif

« Une liste d’initiatives concrètes ? C’est parti : la plateforme d’apprentissage Degreed, le passage de Skype à Teams dans le cadre de 2Connect, le système de flux de travail ServiceNow, notre campagne pour déployer Copilot en tant qu’assistant IA sans disperser nos données, la Data Strategy... Je peux déjà vous dire que de nombreuses initiatives numériques verront également le jour dans les prochaines années pour rendre notre lieu de travail plus efficace. Nous communiquerons toutes ces initiatives sous la rubrique “Digital” et les reconnaîtrez au cachet bleu. Attendezvous donc à de nouvelles initiatives dans les mois à venir ! »

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Texte : Wim
Naeyaert / Photos : Stijn Van Hoye
Degreed
ServiceNow

Travailler par + et -30 °C

Pour Fabrice De Clerck, électricien chez Technics, l’été annonce les journées de travail les plus chaudes de l’année. Car il travaille sur les toits de nos bâtiments par tous les temps, même lors de canicules.

Dans le même temps, Mohammed Aissaoui, préparateur de commandes, revêt sa combinaison de ski pour entrer dans le département des surgelés de Dassenveld. Comment font-ils pour résister à ces températures extrêmes ?

En quoi consiste votre travail ?

Fabrice • « Notre service est chargé de l’entretien et de la réparation des panneaux solaires du groupe. Cela comprend également les onduleurs. Ceux-ci se trouvent parfois à l’intérieur et notre planning est alors adapté – dans la mesure du possible – à la météo. Mais pour les panneaux solaires, nous n’avons pas d’autre choix que d’aller sur le toit bien évidemment. »

Mohammed • « Dans notre département de produits surgelés, beaucoup de choses sont déjà automatisées. Les machines préparent environ 45 000 produits par jour. Pendant les périodes chargées, nous apportons notre aide, mais en temps normal, nous sommes surtout là pour veiller au bon fonctionnement des machines. En cas de problème par exemple, je vérifie ce qui ne va pas et j’appelle un technicien si nécessaire. »

Dans quelles températures travaillez-vous ?

Mohammed • « -27 degrés ! C’est plutôt frais. » (rires)

Fabrice • « Alors, j’ai tout de même de la chance ! En hiver, on travaille aussi dehors par grand froid, mais pas par des températures aussi extrêmes, donc ce n’est pas si mal. En été, c’est une autre histoire. Même en cas de canicule, nous grimpons sur le toit. Et avec une toiture noire, il fait évidemment très chaud. Les pas fondent dans le revêtement. »

Combien de tubes de crème solaire utilises-tu chaque année ?

Fabrice • « Quand j’y pense, je mets de la crème solaire, mais parfois j’oublie. On s’habitue tellement à ces conditions qu’on n’y pense plus. Mais il faut pouvoir supporter le soleil. Sinon, il vaut mieux chercher un autre travail. » (rires)

Mohammed • « Cela vaut aussi pour le département des surgelés. Il faut s’y habituer, mais ce n’est pas donné à tout le monde. »

-27 degrés, comment peut-on s’y habituer ?

Mohammed • « En ce qui me concerne, je n’ai jamais froid en travaillant. Au bout d’une heure et vingt minutes, nous pouvons faire une pause de dix minutes dans un local séparé pour nous réchauffer. C’est même obligatoire pour notre sécurité. »

Y a-t-il d’autres astuces pour lutter contre le froid ?

Fabrice • « Travailler plus vite ? » (rires)

Mohammed • « Peut-être. (rires) Mais nous n’avons pas le droit de courir, pour éviter les accidents. »

Fabrice • « Logique ! S’il gèle, nous ne pouvons pas non plus monter sur le toit. »

Mohammed • « Nous mettons une tenue adaptée au froid pour rester au chaud : bottines chaudes, pantalon de ski isolant, cagoule… »

Fabrice • « Malheureusement, nous ne pouvons pas travailler en short en été. Et notre t-shirt noir n’aide pas non plus à lutter contre la chaleur du soleil. » (rires)

Alors, comment te rafraîchis-tu par temps chaud ?

Fabrice • « Avant tout, il faut boire beaucoup d’eau. Et si nous travaillons sur le site d’un magasin, les collègues sur place nous donnent parfois une glace. »

Mohammed • « Ah, ça vient de chez nous, ça! (rires)

Lors de chaudes journées d’été, nous devons aussi faire attention lorsque nous rentrons à la maison. Car il y a une différence de température de près de 60 degrés... C’est vraiment un choc pour le corps. Il faut un peu de temps pour s’en remettre. Je ressens souvent un gros coup de fatigue quand je sors par temps chaud. »

Enfin, où préférez-vous voyager : au frais dans le nord ou au soleil dans le sud ?

Mohammed • « Je profite de mes vacances pour faire le plein de vitamine D ! »

Fabrice • « J’aime être au soleil. Je préfère donc une destination chaude. »

Savoir & Faire • Tête-à-tête
32 Texte : Lili Vanden Wijngaert / Photo Frank Pieters

« Même en cas de canicule, nous grimpons sur le toit.

Les pas fondent dans le revêtement » - Fabrice

« Lorsque nous sortons par temps chaud, il faut un peu de temps pour s’en remettre. Une différence de température de près de 60 degrés, c’est vraiment un choc pour le corps » - Mohammed

Cap sur l’avenir

Comment les départements de production Fine Food se préparent-ils à l’avenir ? Avec un nouveau modèle d’organisation et un nouveau trajet de leadership. Rudi Willemans, manager de division Cheese, Coffee, Wine et Spreads, en dévoile les effets bénéfiques sur les collaborateurs.

Entreprise de production optimale

« Fine Food est né, entre autres, de services logistiques et de diverses activités de production alimentaire que nous avons créées ou acquises au fil des ans », explique Rudi. « Nous étions donc organisés un peu partout différemment jusqu’il y a peu. Récemment, nous avons évalué ce dont nous avions besoin en tant qu’entreprise de production pour fonctionner de manière optimale, y compris à l’avenir. Nous avons décidé de nous organiser différemment, avec des rôles et des responsabilités appropriés. »

Nouveaux rôles, autres attentes

« Alors que le leadership était auparavant l’apanage des chefs de service, des chefs de département, des managers de division et des directeurs, entre autres, il concerne désormais les team leaders, les responsables de production, les responsables de la chaîne d’approvisionnement, les managers de site et les managers de division. Les nouveaux rôles se sont vus accompagnés d’attributions spécifiques qui ne correspondent pas à 100 % aux tâches d’un responsable

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Texte : Sara Van Cleemputte / Photos : Anja Magdaleens et Cathy Vanleene
Savoir & Faire • Nouveau trajet de leadership chez Fine Food

FFOX : un programme générique

Le nouveau trajet de leadership chez Fine Food fait partie du programme FFOX : Fine Food Operational Excellence. Nous avons pour ambition avec ce programme de préparer nos départements de production à l’avenir. Rudi : « Grâce notamment au trajet de leadership pour les team leaders, nous veillons à une organisation forte, avec les bonnes personnes à la bonne place, si bien que nous serons prêts ensuite à améliorer nos processus et nos systèmes IT. » Au final, nous faisons ce programme pour nos clients. Il doit contribuer à un meilleur service et à une satisfaction accrue.

hiérarchique précédemment. En tant que manager de division, je me concentrais sur les sites de production. Aujourd’hui, il s’agit davantage de la vente et de la gestion des produits. De connaître les besoins du marché en matière de produits, de savoir dans quoi nous devons nous spécialiser et faire la différence et de découvrir comment produire plus… Auparavant, un chef de département était responsable de la production. Un manager de site est en plus responsable end-to-end de la qualité, du planning et des techniques utilisées. En résumé : dans bien des cas, un rôle a changé de focus ou les tâches liées à une fonction se sont étendues. Il faut dès lors aborder les choses autrement. Des connaissances différentes ou des soft skills supplémentaires sont donc nécessaires. »

« Les attentes sont désormais différentes, tout le monde est donc considéré comme étant nouveau. Nous voulons assurer un bon accompagnement et apporter un soutien à chacun·e » - Rudi

Chacun est un nouveau

« Les attentes sont désormais différentes, tout le monde est donc considéré comme étant nouveau. Nous voulons également assurer un bon accompagnement et soutenir chacun et chacune dans sa progression. Pour les team leaders, le nouveau programme de leadership est un outil utile en la matière. La plupart des collègues l’ont commencé à la fin de l’année dernière. Les formations sont axées sur la pratique et se déroulent en petits groupes d’environ huit team leaders. Outre les sujets abordés, je suis convaincu que les participants tirent beaucoup d’enseignements de leurs échanges. Ils apprennent de leurs collègues qui se trouvent dans une situation similaire et construisent un réseau. Mais pour s’épanouir dans un nouveau rôle, l’expérience est évidemment nécessaire et il faut donc du temps. C’est en forgeant que l’on devient forgeron ! »

Envie de devenir team leader ?

Connectez-vous sur notre site Emploi hr.colruytgroup.com à l’aide de vos identifiants Portal. Cliquez sur « Carrières », puis sur « Toutes les offres d’emploi » et ajoutez le filtre « Colruyt Group Fine Food » . Bonne chance !

« J’ai appris énormément de choses »

« Je ne m’attendais pas à tout ce qu’on doit apprendre », dit Ousseini Boureima Issa, team leader chez Fine Food Cheese. « Par exemple, sur la façon de s’adresser aux autres. Pour le people management, je n’en avais aucune idée. Et grâce à ce trajet-là, je vois quel chemin emprunter. Il est important par exemple de faire attention à ses collaborateurs : à leur joie au travail et au bien-être au travail. Pour un team leader, c’est essentiel. »

« Les outils et le soutien pour évoluer, c’est top ! »

« Depuis octobre, je suis team leader chez Fine Food Wine », explique Mickael Degauquier. « Grâce à ce trajet, je bénéficie heureusement d’outils et de soutien pour évoluer. Je suis bien entouré par des formateurs, mes chefs, mais aussi d’autres collègues. Et cela m’aide beaucoup. En même temps, je me sens à l’aise dans ce que je fais. Chaque mois, je suis deux ou trois heures de formation. Entre-temps, j’ai terminé environ la moitié des modules et chaque sujet était pertinent. Qu’il s’agisse de la sécurité au travail, des règles de pointage ou de la manière d’aborder les collègues absents. Certaines sessions sont un peu plus théoriques, par exemple sur les personnes à contacter en cas de problèmes graves. D’autres sont très orientées sur la pratique. Par exemple, dans le module sur l’entretien personnel, il y avait beaucoup d’interaction et d’espace pour pratiquer. Nous pouvions vraiment aborder nos propres problèmes. Très utile ! »

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3 trésors cachés

Certaines activités de notre entreprise sont encore peu connues. Deals!, Tweeco et Colex ne vous disent rien ? Faites plus ample connaissance avec elles.

• Depuis 2021

• Quelques chiffres sur Deals! en 2023

- 1 million de visites sur le site web - En moyenne 49 % plus avantageux - 225 000 rouleaux de papier-toilette vendus - 1 500 000 langes vendus

Quoi ? Une plateforme en ligne proposant de belles promos – jusqu’à -70 % ! – sur un assortiment variable de produits de marques A. Par exemple, 84 rouleaux de papier-toilette Scottex.

Où ? Les achats et le paiement se font en ligne sur deals.collectandgo.be. Et tout est livré à domicile.

Pourquoi ? Nous constatons que de plus en plus de consommateurs recherchent les meilleures offres en ligne pour certains articles (ménagers). Grâce à Deals!, nous proposons une solution belge et de qualité à la guerre des promos qui se joue en ligne avec des acteurs étrangers comme Bol, Amazon et Veepee. Un aspect que nous n’abordons pas encore avec nos formules standards.

Pour qui ? La plateforme est surtout populaire auprès des chasseurs de promos.

Comment ? Nos acheteurs recherchent chez nos fournisseurs des surplus de stock intéressants : des fins de série, des emballages qui changent, des variantes à un produit qui n’est en vente qu’à l’étranger... En raison de la disponibilité limitée, vous ne trouverez pas (ou plus) ces produits dans votre magasin Colruyt, par exemple.

Nos ambitions ? Jean-Charles Verhaeghe, responsable de Deals! : « Notre objectif principal à court terme est d’élargir notre offre. En plus d’articles near food – surtout des articles ménagers pour le moment –, nous voulons aussi proposer des produits alimentaires avec une durée de conservation plus longue et des articles non-food. En vrac naturellement. Ainsi, nous voulons accroître notre notoriété et faire découvrir Deals! à d’autres consommateurs que les chasseurs de promos, qui veulent aussi faire de bonnes affaires en ligne. Nos premiers tests avec les pâtes et le café ont déjà connu un grand succès. »

36 Savoir & Faire • Activités peu connues
Deals!

Quoi ?

Notre magasin de produits non food : des chaises, tables, armoires et frigos de seconde main aux surplus de stock de matériel culinaire et scolaire, en passant par du savon et des bas.

Où ? Rue Ferdinand Uylenbroeck 4, Leeuw-Saint-Pierre (Brukom).

Pourquoi ? Nous donnons une seconde vie au matériel que nous ne pouvons plus utiliser. C’est bon pour la planète et pour notre portefeuille !

Pour qui ? Les particuliers et les acheteurs (par exemple, pour les grandes machines et les quantités plus importantes).

Colex

Quoi ? Colex est l’acronyme de « Colruyt Export » et distribue nos produits de marques propres, dont Everyday et Boni, dans le monde entier.

Où ? Colex fonctionne particulièrement bien en Afrique centrale et occidentale, avec la République démocratique du Congo en tête.

Pourquoi ? Un gérant a détecté un potentiel lorsqu’un client congolais venu en Belgique a voulu acheter plusieurs palettes de nos produits. C’est ainsi que Colex est né. Avec la croissance démographique que connaît l’Afrique, ce marché reste intéressant.

Pour qui ? Distributeurs, grossistes et supermarchés.

Comment ? Colex expédie la plupart de ses produits, issus de son propre stock et du stock de Colruyt, depuis la Belgique. Certains produits sont fabriqués uniquement pour le marché étranger. Il peut s’agir par exemple d’un plus petit paquet de cornflakes Everyday. Colex soutient également des projets étrangers, comme la production et la vente locale de chocolat Everyday au Congo. Les marques Everyday et Boni y sont tellement populaires que l’on voit régulièrement apparaître des produits “Nextday”, dont l’emballage est

• Depuis 2007

• Chaque semaine, Tweeco réceptionne quelque 5 remorques remplies de matériel

• Plus d’infos dans le doc554.987

Comment ? Les produits proviennent de nos centres de production et de distribution, de nos services centraux et de nos magasins. En cas de surplus ou de rénovation, par exemple. Nous examinons d’abord ce que nous pouvons réutiliser. Ainsi, les chaises et les étagères de magasin trouvent souvent une nouvelle place après un coup de peinture. Si ce n’est pas possible, nous revendons le matériel via Tweeco. Le prix est déterminé en fonction de l’âge, de la qualité et de l’état... Pour les articles issus d’un surstock, nous accordons généralement 50 % de réduction. Et ce que nous ne pouvons pas vendre est destiné aux œuvres caritatives, la dernière option étant le traitement des déchets.

Nos ambitions ? Bernard Surdiacourt, responsable de Tweeco : « Nous nous consacrons de plus en plus à la vente de vélos. Électriques également ! Ce sont de dignes successeurs de l’assortiment populaire de Dreamland. »

• Depuis 1985

• Produit phare : les mouchoirs Everyday

• 20 conteneurs/mois vers le Congo

étrangement similaire... Colex lutte donc quotidiennement contre la contrefaçon.

Nos ambitions ? « Nous voulons élargir nos débouchés », explique Jürgen Sorton, chef de département. « Principalement sur l’ensemble du continent africain, mais bientôt en Inde également. Avec le soutien de nos collègues d’Haiderabad qui organiseront notamment des dégustations. Des ambassadeurs de choix ! »

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Texte
:
Sara Van Cleemputte
/
Photos
:
Anja Magdaleens et Cathy Vanleene Tweeco

Entretien et réparation de 9 000 appareils

Environ 9 000. Voilà le nombre de chariots élévateurs, de chariots de préparation de commandes, de machines de nettoyage et de transpalettes manuels qui circulent chez Colruyt Group. Et qui doivent être entretenus. Une mission que remplit Gerd Vanderstappen et ses collègues du service Manipulation d’appareils chez Technics.

« Notre service est réparti sur plusieurs sites : Hellebroek, Ghislenghien, Ollignies, Malines… Moi-même, je travaille à Laekebeek. Notre tâche ? L’entretien, les réparations et des dépannages sur site en cas de besoin. En tant que technicien de maintenance, je travaille principalement dans notre atelier. Un schéma d’entretien permet de savoir quand un appareil doit passer à l’entretien. Cela dépend du type d’appareil, de sa fréquence d’utilisation et de l’environnement de travail. Les chariots élévateurs sont entretenus tous les six mois et les transpalettes manuels tous les 12 à 15 mois. Grâce à un meilleur entretien, les machines ont une plus longue durée de vie et tombent moins souvent en panne. Les chariots élévateurs étaient auparavant remplacés après environ 10 000 heures de travail, tandis qu’ils dépassent maintenant les 15 000 heures. »

« La diversité des appareils rend le travail agréable. Mes préférés ? Les plus grands ! Les camions de chargement et

déchargement pèsent près de 2 000 kg batterie comprise, les chariots élévateurs sont encore plus lourds. Avec tous les travaux de réparation et d’entretien à effectuer, on y consacre parfois toute une journée. Le travail est également plus brut et demande des outils plus gros. On apprend aussi beaucoup en cherchant la solution à une panne. Chaque jour, nous utilisons de petits et grands outils, de l’huile, de la graisse… Et nous remplaçons souvent des roues de tailles différentes. Le matériel nous permet aussi de travailler de façon ergonomique : pont réglable en hauteur, table de travail à bonne hauteur et câbles solides pour soulever des équipements ou des matériaux lourds. »

« Il est toujours très satisfaisant de renvoyer un appareil en bon état au poste de travail. De plus, nous travaillons avec des collègues formidables qui sont toujours prêts à nous donner un coup de main. Et qui prennent le temps de plaisanter entre deux jobs... » (rires)

Savoir & Faire • Mon lieu de travail 38 Texte Benoit Van Trimpont / Photos : Cathy Vanleene

De la République dominicaine à Ghislenghien

D’amis d’enfance à une relation à distance

« J’ai rencontré mon épouse en ligne, en 2016. Malgré la distance – plus de 7 000 kilomètres ! –, nous sommes toujours restés amis. Neuf ans plus tard, notre amitié s’est transformée en relation amoureuse. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois en personne en 2016, lorsqu’elle est venue passer trois semaines en République dominicaine. Le début de notre relation ayant été tout sauf traditionnel, sa famille a mis du temps à s’y habituer, mais nous pouvons maintenant compter sur son soutien inconditionnel. Surtout lorsque, un an plus tard, je suis venu la demander en mariage en Belgique ! Nous nous sommes mariés en 2018 en République dominicaine et j’ai déménagé en Belgique en 2019 pour construire notre vie ensemble. »

Choc culturel

« Au début, c’était difficile, car ma famille me manquait beaucoup. Et je ne connaissais pas la langue. Je me suis donc concentré sur l’apprentissage du néerlandais. Pas évident, mais je fais de mon mieux ! Cela m’a également permis de mieux m’intégrer socialement et de me faire des amis. Même si la culture est différente : en République dominicaine, on rend visite à ses amis sans prévenir, ici il faut prendre rendez-vous un mois

Avec plus de 90 nationalités différentes, Colruyt Group est un véritable melting-pot culturel. Jairo De Leon, magasinier dans notre centre de distribution de Ghislenghien, est venu en Belgique par amour. Et il y a aussi trouvé une nouvelle passion : « Salade de thon, américain préparé…

Quels délices ! »

à l’avance. (rires) J’aime l’environnement culturel de la Belgique : j’y rencontre de nombreuses personnes de différentes nationalités. De plus, la délicieuse nourriture m’aide à moins regretter mon pays natal. J’y suis retourné en 2022. Ma grand-mère est ensuite décédée peu de temps après. Ce sera toujours difficile de ne pas vivre dans le même pays que ma famille, mais dans ces moments-là, la distance semble encore plus grande. »

D’un aéroport à un centre de distribution

« Avant, je travaillais à l’aéroport de Punta Cana, une belle ville située sur la côte est. En tant que ground service coordinator, je me chargeais de tous les préparatifs à effectuer avant le décollage d’un avion. Un très chouette job ! Je ne peux plus exercer un travail similaire parce que j’habite trop loin de Zaventem ou de Charleroi. Heureusement, j’ai trouvé ma place au sein de Colruyt Group.

J’aime l’ambiance de travail qui y règne. Je me vois très bien endosser davantage de responsabilités à l’avenir, en me formant, par exemple, à la conduite d’un chariot élévateur. »

Le savoir ne pèse rien

« Maintenant que je travaille de l’autre côté de la frontière linguistique, j’aimerais améliorer mon français. Continuer à travailler sur moi-même, me développer petit à petit, c’est important pour moi. El saber no pesa, dit-on en espagnol : le savoir ne pèse rien. Mais je vais d’abord m’occuper de ma famille. En avril, je suis devenu papa et cet été, ma famille de la République dominicaine viendra rendre visite à ma fille. De bons moments en perspective ! »

Entre nous • Tour du monde 39
Texte Lili Vanden Wijngaert / Photo : Cathy Vanleene

« Je tiens avant tout à partager avec tout le monde le plaisir de faire de l’exercice ensemble. Le facteur de plaisir est essentiel dans toutes mes séances d’entraînement » - Silke

Entre nous • Sacrés collègues ! 40

Partager les joies du sport

« Bouger, c’est fun », affirme Silke Segers. « Un plaisir que j’aime partager ! » Notre IT business architect souhaite motiver d’autres collègues à faire de l’exercice. Ainsi, elle est devenue coach personnelle chez Jims et organise des séances d’entraînement à Wilgenveld durant la pause. Elle est également une bodycoach passionnée et donne des conseils en matière de nutrition.

De la fan de sport…

« Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas faite pour rester tranquille. Adolescente, j’ai pratiqué l’athlétisme pendant des années. Est-ce que cela m’aide dans l’informatique ? Sans aucun doute ! J’aime le défi mental que représente mon travail, et le sport en est le parfait complément. Je ne reste jamais assise à mon bureau toute la journée. Je travaille debout durant quelques heures par jour et sur le temps de midi, je vais marcher ou courir aussi souvent que possible. Cela m’aide à rester concentrée et à rentrer chez moi avec plus d’énergie. »

… à la coach sportive

« Le sport et la santé ont toujours été une passion. Mais ce n’est qu’au moment de la pandémie de coronavirus que l’idée de la développer a émergé. Grâce à des séances d’entraînement dans le quartier, j’ai découvert d’autres façons de faire de l’exercice et j’ai eu envie de motiver d’autres personnes. J’ai commencé à organiser des séances pour des amis et des connaissances dans notre jardin. Entre-temps, je suis devenue coach en ligne dans le domaine de l’exercice physique et de la nutrition. Je donne également des séances d’exercice physique et des cours de renforcement musculaire sur place. »

Des séances d’entraînement pour les collègues

« Ma motivation ? Faire découvrir les joies du sport. Lorsque j’étais en télétravail pendant le confinement, j’ai cherché des initiatives qui permettaient aux collègues de faire de l’exercice ensemble. Pourquoi ne pas organiser des séances de sport au travail ? J’ai présenté mon plan d’action, qui a été approuvé. Dès que nous avons pu retourner

au bureau, j’ai commencé les entraînements. Entre-temps, Jims a repris les séances et je suis devenue coach personnelle dans le club des bureaux de Hellebroek. J’y donne également des cours collectifs, mon activité préférée étant le cross-training. »

Rassembler

« Les entraînements ont eu un succès immédiat. Les collègues apprécient que j’y participe activement. Je ne peux pas m’en empêcher. (rires) Je remarque que nous attirons surtout des personnes qui font déjà du sport. Je cherche donc à aussi attirer des collègues qui veulent démarrer de zéro. Je pense qu’il est très important que tout le monde se sente capable d’y participer et soit motivé à faire plus d’exercice. »

Marathon en 3 h 14

« Mes ambitions sportives ? Depuis que j’ai des enfants, j’essaie de ne pas être fanatique. Comme je suis très perfectionniste, un seul objectif par an me suffit. Notre famille est très active. L’année dernière, mon compagnon et moi avons couru le marathon d’Amsterdam en 3 h 14. (rires) Et voir Storm (6 ans) et Billie (4 ans) sauter sur leur tapis pour participer à mes séances d’entraînement en ligne, fait de moi une maman très fière. »

Repousser les limites

« Le fait que je veuille repousser mes limites ne changera pas. Par exemple, je rêve de faire un jour le Marathon des Sables ou un trail de plusieurs jours en montagne. À condition que ce soit un vrai défi. Car je n’aime pas être sur la ligne de départ en pensant que je peux le réussir. J’ai appris que c’est en sortant de ma zone de confort que je m’améliore. Un conseil que je veux donner à tout le monde. »

41 Texte : Nele Geeroms / Photo Anja Magdaleens

Le pouvoir de l’endorphine

La journée, Michael Dieu, dit « Mike », est opérateur à Ollignies. Le soir et le week-end, il s’entraîne pour le trail de 90 kilomètres du marathon du Mont-Blanc. Et ce, malgré une opération du dos qu’il a dû subir il y a 4 ans.

Au-delà des sommets

« Je pratique un sport depuis mon plus jeune âge : l’athlétisme, le triathlon, le cyclisme… et depuis maintenant 4 ans, le trail. C’est après de graves problèmes de dos suivis d’une lourde opération aux lombaires que je me suis tourné vers cette discipline très exigeante. J’ai déjà couru deux grands trails : les 48 kilomètres du Lavaredo Ultra Trail dans les Dolomites et les 62 kilomètres du trail de Nice, avec 2 600 et 3 300 mètres de dénivelé. Cette année, pour mes 50 ans, je me suis fixé comme objectif de rallier les 90 kilomètres du marathon du Mont-Blanc, avec cette fois près de 6 000 mètres de D+ ! »

Merci, le terril de l’Héribus

« Pour y arriver, je me suis entraîné durant 16 semaines. J’ai la chance d’avoir un bon entraîneur qui m’envoie toutes les semaines un programme à suivre et à qui je renvoie mon feed-back. Je fais généralement trois semaines d’entraînement intense suivies d’une semaine de récupération. En augmentant les kilomètres au fur et à mesure et en faisant un maximum de dénivelé positif. Ce qui n’est pas forcément évident en Belgique (rires) Mais j’ai trouvé mon lieu de prédilection : le terril

de l’Héribus à Cuesmes. En grimpant les marches une vingtaine de fois par séance, j’atteins un dénivelé de 1 000 mètres au bout des trois heures d’entraînement. Quand on veut, on peut ! Même si mentalement ce n’est pas toujours évident, car malgré la météo peu favorable des derniers mois, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, je dois aller m’entraîner. »

Dame Nature

« Pour le Mont-Blanc, je ne me mets pas de pression au niveau du temps. Je serai loin des premiers qui bouclent les 90 kilomètres en 10 heures. Je veux simplement terminer la course dans le temps imparti, 25 heures. J’aime me surpasser, c’est dans mon caractère. Et j’ai hâte de revivre ce bonheur de rejoindre mon épouse, mon chien, ma famille et mes amis à la fin d’une telle épreuve. Ce qui me plaît aussi particulièrement dans cette discipline ce sont les paysages de montagne, évidemment. Ainsi que l’esprit très respectueux de la nature et des gens qui lui est propre. L’année prochaine, je pense faire la Maxi Race autour du lac d’Annecy. Ou refaire les 90 kilomètres du Mont-Blanc si je ne réussis pas cette année. J’essaierai autant de fois qu’il le faut ! »

42 Entre nous • Sacrés collègues !
Texte : Laura Vanneste

Un projet humanitaire au profit de la population locale

Serge Vuadi, préparateur de commandes eLogistics à Erpe-Mere, consacre son temps libre et ses économies à la construction d’un orphelinat en République démocratique du Congo, son pays natal. « Notre projet ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan, mais il profitera à beaucoup dans la région. »

Orphelins de la guerre

« Tout a commencé en 1998, lorsque la guerre a éclaté à l’est du pays. Les combats ont provoqué un exode rural considérable vers Kinshasa. À l’époque, j’étais pasteur dans une zone rurale de la capitale. Un groupe de huit orphelins à la recherche d’un toit ont poussé les portes de notre église. Nous les avons accueillis, leur avons fourni de la nourriture et un endroit où dormir. Même si les conditions étaient très difficiles, nous voulions leur venir en aide. C’est ainsi que mon projet a vu le jour. »

Centre chrétien La rédemption

« Ce projet consiste, dans un premier temps, en la construction d’un orphelinat d’une capacité de 30 enfants. Après une dizaine d’années de travaux, il devrait ouvrir ses portes cet automne. Mais nous ne nous arrêtons pas là. Afin de leur assurer un avenir favorable, il est nécessaire de fournir à ces enfants une éducation, des soins de santé, un suivi psychologique ainsi que des formations pour une bonne insertion dans la vie professionnelle. Nous entendons donc également construire une école maternelle et primaire, installer un centre de santé et subvenir aux besoins alimentaires du centre en cultivant les 9 hectares de terrain

l’entourant. Des cours d’initiation à l’agriculture, des formations professionnelles en informatique, menuiserie, plomberie, ainsi que des cours d’alphabétisation devraient aussi y être organisés à terme. Car l’analphabétisme est très problématique au Congo, il touche près de 30 % de la population ! »

Un impact déterminant

« Sur place, un ami de longue date coordonne les travaux. En tant qu’initiateur, je m’y rends quatre à cinq fois par an afin de transmettre ma vision et faire avancer le chantier. Pour financer tout cela, mon épouse et moi-même investissons l’argent que nous gagnons ici en Belgique. Et nous bénéficions aussi de cotisations de membres de notre ASBL. Ce projet profitera non seulement aux enfants de l’orphelinat, mais aussi à la population locale : il créera de l’emploi, facilitera l’accès à l’éducation, aux soins de santé, à l’eau – car nous espérons aussi un jour pouvoir faire un forage non loin du centre. Aujourd’hui, je suis heureux de voir la construction de l’orphelinat toucher à sa fin. Nous sommes d’ailleurs à la recherche de vêtements, de jouets, de livres, de produits de soin, etc. Si vous en avez chez vous, n’hésitez pas ! »

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:
Texte
Laura
/
:
Vanneste Photos
Serge
Vuadi

Qui ?

Le département Fine Food Wine mène un test qui consiste à proposer trois vins de sa propre production dans des bouteilles dépourvues de capsule rétractable. Le manager du site, Bruno Flamand, veille au bon déroulement de l’opération.

Bâtisseurs

Quoi ?

L’objectif stratégique de Colruyt Group est de faire en sorte que, d’ici 2025, tous les emballages des produits de ses marques propres soient réutilisables ou recyclables. Or, les capsules rétractables en PVC des bouteilles de vin n’y répondent pas. Nous testons donc la possibilité de les supprimer.

« Le PVC n’est pas un matériau recyclable. Outre notre propre objectif de durabilité, un engagement sectoriel interdit sa mise sur le marché belge à partir de 2026. Chez Fine Food Wine, nous avons donc réfléchi à une solution de remplacement. L’aluminium ? Nous ne pouvons pas le traiter sur notre ligne actuelle. Un bouchon à visser ? Mal perçu pour certains vins. L’absence de capsule nous semble donc être la solution la plus durable. »

« Mieux encore ! Il s’agit d’une solution moins onéreuse puisqu’elle permet d’éviter l’achat de capsules, mais également de réduire la contribution environnementale et de supprimer une partie de la ligne de production qui devient inutile. De plus, les capsules n’ont plus d’utilité fonctionnelle et ne sont plus obligatoires. Elles l’étaient auparavant pour éviter les fraudes. Mais ce n’est plus le cas. Nous pouvons donc parfaitement nous en passer. »

« Les bouteilles de vin et le rayon vin en magasin auront une autre allure, ce qui peut influencer la perception de nos clients. Il est donc nécessaire d’effectuer un test. Nous avons déjà donné un mot d’explication dans les magasins. Un vin rosé, un blanc et un rouge de notre ligne d’embouteillage seront désormais présentés dans une bouteille en verre avec une étiquette en papier et un bouchon en liège. Nous sommes curieux de voir la réaction de nos clients. Si l’évaluation s’avère positive, nous pourrons alors progressivement supprimer la capsule d’autres vins de notre propre production. »

D’ici 2025, nous entendons utiliser des emballages réutilisables ou recyclables pour toutes nos marques propres. En supprimant les capsules rétractables des bouteilles de vin de notre propre production, nous contribuons ensemble à la protection de l’environnement, pas à pas.

Vous aussi, vous soutenez une initiative durable au travail ? Envoyez-nous un e-mail à l’adresse gazet@colruytgroup.com ou envoyez un direct à GAZET.

Texte : Benoit Van Trimpont / Photo : Cathy Vanleene 46
Savoir & Faire •

« J’ai fait danser Jef et Frans »

Dieter Van Waeyenberghe :

« Pour moi, les médailles sont une très belle reconnaissance pour les collaborateurs qui se dévouent depuis si longtemps à l’entreprise, jour après jour. »

« Chaque année, Colruyt Group met à l’honneur ses collaborateurs qui sont en service depuis un certain nombre d’années », explique Dieter Van Waeyenberghe, chef de service au centre de distribution de Ghislenghien. « Les collaborateurs qui ont 25, 30, 35 et 45 ans d’expérience dans la vente, la logistique, la production ou les services centraux sont récompensés par une médaille lors d’un événement. Des centaines de collègues sont présents à chaque fois, souvent accompagnés de leur partenaire. »

« Cette photo date de l’édition 2016, lorsque je faisais encore partie de l’équipe Événements de CCX, devenu Marketing Communication Services. Je pense qu’elle a été prise sur notre site de Dassenveld. Nous avions apporté de vieux appareils – bien connus des participants –, l’idéal pour prendre une photo ludique. Des lecteurs de codes-barres d’antan, un micro d’annonce de la réception, un vrai Téléphone Rouge, un vieil ordinateur... Des souvenirs qui ont souvent suscité des idées farfelues, ce qui donnait parfois lieu à des scènes hilarantes. Bien entendu, notre équipe Événements s’est également montrée sous son meilleur jour... » (rires)

« Avec cette équipe, nous étions chargés de toute l’organisation de cet événement honorifique : la préparation, la technique, l’aménagement du lieu, l’accueil des visiteurs, la présentation...

Cela représentait beaucoup de travail, mais c’était toujours très chouette. Une fois, j’ai même réussi à faire danser Jef et Frans Colruyt ensemble ! Quel moment fantastique ! C’était à Wilgenveld : les invités prenaient un verre pendant la réception dans la cantine. Ils étaient appelés par groupe dans la grande salle de l’étage inférieur pour recevoir un bouquet de fleurs et leur médaille. Bien sûr, cela a pris un certain temps avant le passage du dernier groupe. Dans ce groupe, je connaissais quelques collègues qui m’ont dit : “Nous avons attendu si longtemps, on nous réserve sûrement quelque chose de spécial”. Ce à quoi j’ai répondu, en tant que présentateur : “Oui, Jef et Frans vont danser pour vous !“

Les deux intéressés ont bien sûr été surpris : ils m’ont jeté un coup d’œil, se sont enlacés et ont commencé à danser. Formidable ! »

« Pour moi, les médailles sont une très belle reconnaissance pour les collaborateurs qui se dévouent depuis si longtemps à l’entreprise, jour après jour. Je suis donc ravi d’y participer cette année encore. Car certains collaborateurs de mon équipe en feront partie. Et parce que mon épouse sera également récompensée. »

Vous souhaiteriez partager une photo d’archives avec nous ? Envoyez un e-mail à gazet@colruytgroup.com ou un direct à GAZET. Texte :

47 Entre nous • Flash-back
Benoit Van Trimpont / Photo : Katleen Van Den Eede Filip Nerinckx, Dieter Van Waeyenberghe, Seth Provost et Marc Goossens : l’équipe Événements lors de la remise des médailles en 2016 (manquent sur la photo : Ann Herregodts et Koen Baert).

Le webshop de MyComfort24 est super : un beau choix d’articles, des possibilités de commande simples et un suivi très efficace.

Pierre

J’ai déjà aperçu plusieurs fois un garçon séduisant dans votre magasin. Je l’ai remarqué à la caisse et aux fruits et légumes. Il s’appelle X. Savezvous s’il est célibataire et s’il est présent sur les réseaux sociaux ?

Hier, j’ai participé à un atelier d’art floral chez Cru. J’aimerais m’inscrire dès maintenant au prochain atelier. Merci !

Maggy

Avec Cindy du service

Clientèle, c’est « action- réaction ». Elle m’a bien expliqué la solution proposée et est directement passée à l’action. Chapeau à Cindy et à l’ensemble du service Clientèle de Collect&Go pour le traitement de mon problème.

Je tiens à vous remercier, car comme beaucoup d’autres personnes, je suis atteinte de la maladie auto-immune cœliaque et je ne peux pas manger de gluten. Le fait de mentionner le label « sans gluten » facilite grandement les choses et me permet de réaliser que je peux finalement manger plus de choses que je ne le pensais. Merci encore !

Les collaborateurs sont toujours aimables et serviables. Ils essaient toujours de trouver une solution (et y parviennent généralement) sans jamais remettre en question la parole du client. Au Collect&Go de Nivelles, ils se plient en quatre. Ils apportent personnellement des articles qui ont été oubliés lors de la livraison à domicile. Les bouchers, en particulier, vous informent si des produits ne sont pas disponibles ou si vous désirez quelque chose de spécial. Je n’ai que des éloges pour toutes ces personnes !

Un super magasin avec un excellent service Clientèle que je recommande à quiconque souhaite acheter un nouveau vélo. Je suis très content d’être venu chez Bike Republic à Ninove pour acheter mon nouveau VTT. J’ai bénéficié de l’aide nécessaire et j’ai pu poser toutes mes questions. Vraiment excellent !

Magnifique ambiance au Jims de Mersch ! Top du top ! Sébastien et Charles sont toujours très polis et sympathiques, mais également très professionnels. Ils rendent l’expérience à la salle de sport vraiment agréable ��

Entre nous • Wall of Fame 48

Des tourtereaux dans les rayons du magasin

Le magasinier vendeur Carlo Mestdagh et sa jeune épouse Sofie Verfaille ont choisi un endroit particulier pour leurs photos de mariage : le Colruyt de Deinze ! « C’est ici que nous nous sommes rencontrés », explique Carlo. « Il était donc logique d’y venir. Les clients présents ont pu partager ce moment privilégié avec nous. Et c’était également chouette pour les collègues qui m’ont vu dans mon costume de marié. Cela change de mon tablier de travail gris. » (rires)

Colruyt Group pour les intellos

Lors du festival scientifique Nerdland, Smart Innovation et Technics ont rencontré un franc succès auprès du public. Smart Innovation a présenté ses dernières innovations technologiques dans un magasin de démonstration automatisé, semblable à un Okay Direct. L’école technique de Technics a construit une installation hexagonale dans la zone de jeu avec des défis techniques pour les visiteurs.

Homo Universalis

Ce printemps, les collègues de RPCG sont partis à la recherche de leur « homo universalis ». Par analogie avec l’émission de télévision flamande, 34 personnes polyvalentes et enthousiastes se sont affrontées. À chaque défi, quelques collaborateurs étaient éliminés. La finale s’est déroulée lors du traditionnel festival de foodtrucks sur le site de Malines. Qui est le ou la gagnant·e ? Vous le découvrirez dans notre prochain numéro !

Sofie est fan de Cru

Visite V.I.P. au Cru de Dilbeek : durant tout un après-midi, Sofie Dumont, la célèbre cheffe de la télévision, est venue préparer de délicieux en-cas avec du pain au levain de Cru. Un moment de dégustation inspirant pour les clients, qui ont apprécié l’association de ce pain de qualité avec les saveurs authentiques des produits Cru.

49 Entre nous • Photo-finish

Un immense merci

« Je tenais encore à remercier les équipes des Comarché de Bruges, d’Ostende et de Gullegem », nous dit Idonie Vandenbogaerde, coordinatrice régionale de l’équipe d’expertise Vente. « Merci pour la bonne collaboration pendant la période de conversion chargée. J’ai rencontré des gens fantastiques chez Comarché. Cela n’a pas toujours été facile, mais je suis très fière de chacun d’entre vous ! »

Un rêve d’enfant qui se réalise

Pour le moment, saint Nicolas profite d’un repos bien mérité. Mais il s’était encore une fois montré généreux lors de sa dernière visite au magasin Okay de Bernissart. Il y avait rencontré ce jeune garçon qui rêvait de jouer au football dans un club, mais qui malheureusement ne voit presque rien sans lunettes. Le grand Saint en a parlé à ses contacts dans le football et a trouvé la paire de lunettes parfaite, résistante aux chocs. Le garçon a donc enfin pu réaliser son rêve ! « Sa réaction et celle de sa maman ont été incroyables », explique Patrick Cailleau, store manager. « Des larmes de joie et une reconnaissance éternelle ! »

Des adieux en beauté

Le dernier jour de travail à Stroppen restera longtemps dans les annales. Même si beaucoup se réjouissaient de rejoindre leur nouveau lieu de travail à Ollignies, les sentiments étaient mitigés lors de la fête de départ. Les verres et le goodie bag offerts ont contribué à évacuer les émotions de chacun.

155 ans d’expérience

« Notre directeur régional Rob Smeedts nous a fait une belle surprise », raconte Veerle Moortgat, responsable non-food au Colruyt de Lochristi. « Pendant le briefing, nous avons reçu à l’improviste une médaille pour nos longues années de service. Peggy Van de Velde et Frederick De Laeter comptent 25 ans. Le chef-boucher Patrick Thienpondt et moi-même 30 ans et le boucher François Apers pas moins de 45 ans, dont 27 chez Colruyt. » Félicitations, chers collègues !

50 Entre nous • Photo-finish

Visite princière

Le Colruyt d’Alost a rouvert ses portes après avoir été entièrement rénové. La réception de bienvenue a été marquée par la venue d’une célébrité locale : Prinsj Vincent (ou Prince Carnaval) a participé à la réouverture du magasin de sa ville carnavalesque et a posé sur la photo avec toute l’équipe.

Des studios de télévision pour un jour

À l’approche des élections début juin, nos sites ont servi de décor pour des émissions de télévision. Le centre de distribution de Collect&Go à Londerzeel a accueilli un débat de la VRT, et Sudinfo a investi plusieurs magasins Colruyt wallons et bruxellois pour des interviews de dirigeants de partis francophones. Une belle occasion de nous mettre en avant en tant que l’un des plus grands employeurs de Belgique.

Et hop, voilà le nouvel hub

Un nouveau centre logistique Solucious a ouvert à Oudenburg, à côté d’Ostende. Prêt à offrir un service encore meilleur aux clients de Flandre occidentale ! Cela représente également 150 000 kilomètres en moins à parcourir grâce à une situation idéale et à une planification optimale.

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Bonnes vacances !

Festivals, camps de jeunesse, parcs d’attractions… Pendant l’été, les livreurs de Solucious se coupent en quatre pour que tout le monde passe un bon moment. C’est le cas de Michael Hesbeen et de ses collègues qui approvisionnent les échoppes de Walibi deux fois par semaine avant l’aube. Ils contribuent ainsi à ce que les visiteurs passent une journée de congé agréable. Et vous, irez-vous dans un parc d’attractions cet été ? Que vous partiez vers des horizons lointains ou que vous restiez à la maison, nous vous souhaitons d’ores et déjà de belles vacances d’été !

Photo Cathy Vanleene

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