La Dolce Vita au Carré Rive Gauche, c’est s’octroyer, le temps d’une soirée, la place de ce Mastroianni flânant au cœur des fastes romains accolés à une symbolique religieuse profanée, trompant l’ennui avec les femmes, tentant d’échapper à la fuite du temps en fuyant son existence au profit de la décadence, gagnant sa vie en dissimulant sa peur de la mort sous le plaisir futile des mondanités, assouvissant
son désir dans l’érotisme latent du poème cinématographique de Fellini.
La Dolce Vita au Carré Rive Gauche, c’est un peu comme si Baz Luhrmann revisitait ce maître du cinéma italien. Les Antiquaires et Galeries d’art de ce quartier d’exception offriront à voir, du 7 au 16 juin, leur interprétation de « la Dolce Vita ». Tantôt rock, charnelles, sentimentales, relevant de l’iconographie mythologique ou de l’instant volé, évoquant la musicalité imprimée aux gestes et les mélodies de Nino Rota : les œuvres dénoteront l’éclectisme du Carré Rive Gauche sur un doux air de printemps.