

Une correspondance au FEO plus facile
Simplifiez les processus de votre atelier de carrosserie dès aujourd’hui

La gamme de produits correspondants au FEO de 3M est conçue pour aider les techniciens de tous les niveaux de compétences à reproduire plus facilement l’apparence et la fonctionnalité du matériau d’étanchéité pour joints de carrosserie appliqué en usine sur un véhicule.
Le système comprend notre gamme d’embouts correspondants pour matériau d’étanchéité pour joints de carrosserie et le Matériau d’étanchéité époxyde pour joints de carrosserie correspondant au FEO 3MMC 2K en 4 couleurs, ce qui vous permet de reproduire les joints des FEO les plus courants en une seule application simple.
En savoir plus sur la gamme de produits correspondants au FEO 3M : 3M.ca/RéparationDeCarrosserie




Comment procéder à l'estimation d'une Lego McLaren? Plus d'informations à la page 23.

Comment communiquer efficacement avec une équipe moderne.
Si Sarah-Maude Giguère s'est lancée dans l'industrie de la réparation de carrosserie, c'était dans le simple but d'aider son père à réaliser ses rêves - puis tout a changé.
LA DURABILITÉ DANS
LA PEINTURE
Le secteur s'exprime sur la manière dont nous pouvons tous œuvrer pour rendre la peinture plus durable.
CHRONIQUES
PAGE DE L'ÉDITEUR
Par Darryl Simmons
QUI CONDUIT
Par Jay Perry
PARLONS FORMATION
Par Stefano Liessi
LE DERNIER MOT
Par Allison Rogers
La ressource au Canada pour des renseignements sur la carrosserie. De nouveaux articles et des grands titres à tous les jours. Visitez collisionquebec.com VOTRE SOURCE
CROISSANCE, ÉVOLUTION ET LE PROPRIÉTAIRE
D’ATELIER DE DEMAIN
PAR DARRYL SIMMONS, ÉDITEUR
La réalité d’aujourd’hui est façonnée par la technologie. Avec les estimations à distance et les logiciels d’évaluation alimentés par l’IA, bon nombre des échanges traditionnels ne se font plus en personne.
C’est une nouvelle ère pour l’industrie canadienne de la carrosserie, une ère offrant plus de voies de croissance que jamais aux propriétaires d’ateliers. Le modèle classique – ouvrir un atelier
se forment, des acquisitions s’enchaînent, des portefeuilles se bâtissent. L’idée est simple : un atelier bien géré, bien équipé et doté d’un bon personnel représente un investissement à long terme solide. Ce flot de capitaux accélère les choses pour ceux qui ont déjà fait leurs preuves.
Bien sûr, tout le monde ne voit pas ces changements d’un bon œil. Il y a un charme certain au modèle ancien, où le proprio connaissait chaque
La réalité d’aujourd’hui est façonnée par la technologie. Avec les logiciels d’estimation et d’évaluation basés sur l’IA, nombre de ces conversations traditionnelles n’ont plus lieu en face à face.
et bâtir une clientèle fidèle grâce à un leadership pratique–reste pertinent. Mais on arrive à un tournant. Les dynamiques ont changé. Pour ceux qui gèrent déjà un atelier de façon rentable et efficace, la vraie question devient : pourquoi s’arrêter là?
L’environnement d’affaires actuel rend la possession de plusieurs ateliers non seulement possible, mais logique. Les structures de gestion et les processus de réparation ont été perfectionnés à un tel point qu’agrandir ne veut pas nécessairement dire doubler le stress. Vous élargissez essentiellement la surface de votre atelier–mais en utilisant les mêmes systèmes, la même infrastructure et les mêmes modèles de gestion déjà éprouvés.
Les réseaux de franchises et de bannières ont fortement contribué à ce changement. Avec leurs procédures bien établies, leur soutien centralisé et leurs relations avec les fournisseurs, ils rendent la croissance plus naturelle que risquée. Entre de bonnes mains et avec les bons systèmes en place, gérer deux ou trois ateliers peut être tout aussi simple–voire plus rentable–que d’en diriger un seul.
Un autre moteur de cette évolution est le changement du profil des propriétaires d’ateliers. On n’est plus à l’époque où le propriétaire typique était celui qui avait gravi les échelons de balayeur à débosseleur, pour ensuite gérer toute l’entreprise.
On voit de plus en plus de propriétaires de deuxième et troisième générations, avec des formations en finances, gestion, opérations ou marketing. Ils n’ont peut-être jamais manié une clé, mais ils savent faire des profits.
En parallèle, les investisseurs privés s’intéressent de plus en plus au secteur. Des groupes
client par son prénom et pouvait guider un expert en sinistre à travers le plan de réparation. Ce modèle inspirait la confiance et favorisait un leadership direct. Mais il se fait rare.
Aujourd’hui, la technologie est au cœur de tout. Avec les évaluations à distance et les logiciels d’estimation IA, les discussions traditionnelles se font souvent par écrans interposés. Les fournisseurs tiers s’appuient sur des outils d’imagerie et des bases de données pour guider le processus. Cela rend le tout plus fluide, mais ça exige un nouveau type de compétences–moins techniques, plus managériales.
S’ajoutent à cela des défis bien réels : pressions réglementaires pour la durabilité, complexité croissante des réparations et difficultés à recruter des techniciens qualifiés, alors que les baby-boomers partent à la retraite. Le secteur en a plein les bras, mais il s’adapte – comme toujours.
C’est ça qui rend l’industrie canadienne de la carrosserie si remarquable. Face aux défis, on ne fait pas que réagir–on innove, on se réorganise, on avance. Ce n’est jamais simple, ni rapide. Mais notre industrie n’a jamais reculé devant le travail, ni manqué de créativité.
Alors si vous êtes un propriétaire qui a su bâtir quelque chose de solide, peut-être qu’il est temps d’envisager l’étape suivante. La croissance, ce n’est plus réservé aux géants–elle est à la portée de tous ceux qui savent diriger avec intégrité, efficacité et vision.
Passez un bel été. Et profitez-en pour miser sur quelques étudiants. Ils pourraient bien représenter l’avenir de votre prochain atelier.



ÉDITEUR
Darryl Simmons | publisher@collisionrepairmag.com
ÉDITEUR ASSOCIÉ
Orest Tkaczuk | orest@mediamatters.ca
ÉDITRICE
Allison Rogers | allison@mediamatters.ca
DIRECTEUR ARTISTIQUE
Yvonne Maschke | yvonne@mediamatters.ca
VICE-PRÉSIDENT DES RELATIONS INDUSTRIELLES ET DE LA PUBLICITÉ
Gloria Mann 647.998.5677 | gd.mann@rogers.com
ASSISTANT AUX RELATIONS INDUSTRIELLES
Wanja Mann 647.998.5677 | wanjamann1@gmail.com
RESPONSABLE DES OPÉRATIONS NUMÉRIQUES
Cassie Doyle | cassie@mediamatters.ca
RESPONSABLE DE L’ENGAGEMENT DE L’AUDIENCE
William Simmons | william@mediamatters.ca
CONTRIBUTEURS
Stefano Liessi, Jay Perry, Sylvain Seguin
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Un an 24,95 $ / deux ans 35,95 $ Collision Québec est une publication trimestrielle de Media Matters Inc. au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles de Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabilité pour les opinions et déclarations faites par les publicitaires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présenté dans cette publication appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant une déclaration, une opinion ou un témoignage de l’éditeur.
IMPRIMÉ EN BEAUCE (QUÉBEC) PAR SOLISCO IMPRIMEURS
ISSN 1707-6072
CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NUMÉRO 40841632 PORT DE RETOUR GARANTI
Envoyez l’avis de changement d’adresse et les copies non livrées à : 317 Reid St Peterborough, ON K9J 3R2

‘‘Nous reconnaissons l’appui financié du gouvernement du Canada’’


Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de :








LES GENS EN MOUVEMENT



SYLVAIN SÉGUIN | FORUM CANADIEN DE L’INDUSTRIE DE LA CARROSSERIE (CCIF)
Fix Réseau Canada est fier d’annoncer que son président, Sylvain Séguin, a été nommé président du Forum canadien de l’industrie de la carrosserie (CCIF) pour 2025. En tant que président, M. Séguin pilotera les efforts du CCIF pour rassembler une grande diversité d’acteurs de l’industrie, incluant les propriétaires d’ateliers, les fournisseurs et les assureurs. Il jouera un rôle clé dans l’avancement de l’agenda stratégique, qui porte notamment sur les talents, la rentabilité et la technologie.
JOERN STOEVER | SATA CANADA
SATA Canada a annoncé le départ de son directeur général, George Varagic. Joern Stoever, de SATA Global, prendra la relève et assumera les fonctions de M. Varagic chez SATA Canada. M. Stoever a collaboré étroitement avec le marché canadien depuis plus de douze ans, ce qui lui a permis de tisser des liens solides avec plusieurs partenaires de SATA au pays. Cette transition permettra d’assurer une continuité efficace au sein du secteur canadien.
REBECCA FYFE | UNIPARTS O.E.M.
Uniparts O.E.M. a annoncé la nomination de Rebecca Fyfe au poste de gestionnaire de territoire pour la Colombie-Britannique. Dans ses nouvelles fonctions, Mme Fyfe sera responsable du développement et de la gestion du réseau de fournisseurs d’Uniparts O.E.M., en plus d’assurer un service client de première classe, tant pour la clientèle actuelle que future. Elle apporte à ce poste plus de 15 ans d’expérience dans l’industrie de la réparation de carrosserie.



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RENFORCEMENT DES FRONTIÈRES
L’Administration portuaire de Montréal (APM) a annoncé un plan d’action visant à lutter contre l’exportation de véhicules volés à partir de la province. Ce plan d’action a été élaboré en consultation avec les autorités gouvernementales, les forces de l’ordre et les acteurs de l’industrie automobile, et comporte quatre initiatives principales. Celles-ci comprennent le soutien aux forces de l’ordre, la sensibilisation, le repérage et la récupération des véhicules volés et l’aide aux victimes de vols. Le plan a également été élaboré avec la participation de parties prenantes telles que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).
APERÇU DES DÉPASSEMENTS
Gilles Bélanger a été nommé ministre de la cybersécurité et de la technologie numérique à la suite d’un rapport du vérificateur général provincial soulignant les dépassements de coûts du système d’assurance automobile en ligne clic de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). M. Bélanger remplace Éric Caire, qui a démissionné de son poste à la suite de l’examen des inefficacités de la plateforme. Plus précisément, le rapport du vérificateur général a révélé que la SAAQclic avait encouru des dépassements de coûts d’au moins 500 millions de dollars lors de la mise au point de la plateforme.
PROBLÈMES TARIFAIRES
Un nouveau rapport de la Chambre de commerce du Canada indique que le secteur de la fabrication d’automobiles et de pièces détachées du pays serait le deuxième secteur le plus touché par les tarifs douaniers des États-Unis. L’étude, qui utilise les données du Business Data Lab de la Chambre de commerce du Canada, explore spécifiquement les villes et les services qui seraient les plus touchés par les tarifs douaniers des États-Unis. Selon la Chambre de commerce du Canada, les villes du Québec qui ont le plus d’activités commerciales seraient touchées par les tarifs imposés au secteur de l’automobile. L’étude place les régions du Québec aux 7e, 9e et 12e rangs des régions les plus à risque.


Dans une déclaration officielle, le premier ministre du Québec, François Legault, a souligné que son administration enquêterait sur cette affaire, tout en exprimant une position de tolérance zéro à l’égard de toute nouvelle erreur de gestion.

Notre centre CARSTAR est une entreprise familiale qui a été créée il y a plus de cinquante ans par mon père. Pour moi, ce n’est pas seulement une entreprise familiale, c’est une véritable passion.
Nous nous sommes toujours engagés à fournir un service de qualité supérieure à nos clients, et nous maintenons cet engagement.

Se joindre à CARSTAR, c’est plus que gérer une entreprise ; c’est s’inscrire dans une tradition d’excellence.
Si vous recherchez une marque qui valorise la réussite, la qualité et la famille, CARSTAR est la solution idéale.
- Dave Cooper, propriétaire de CARSTAR Onoway
FRAIS AMENDES FO FUM
Le cabinet d’avocats BGA a déposé une requête auprès de la Cour supérieure du Québec afin d’obtenir l’autorisation d’intenter un recours collectif contre les concessionnaires automobiles de la province pour avoir surfacturé les automobilistes d’un montant présumé de 54 millions de dollars. Selon des rapports en ligne, les garanties prolongées offertes aux acheteurs de voitures neuves n’étaient pas exemptées de la TPS et de la TVH combinées comme elles auraient dû l’être, et les clients ont donc été surfacturés de 6,56 %. Déposée à l’origine le 25 janvier 2025 par Benoît Gamache dans le district judiciaire de Montréal, l’action collective affirme en outre que des dizaines de milliers de conducteurs québécois ont été affectés pour un montant allant de 50 à 150 dollars chacun. L’action est représentée par deux plaignants, Sandra Dalpé-Palerme et Richard Gagné.
PRÉPARATION RÉGIONALE
Simplicity Car Care a tenu sa session de formation régionale à Laval, au Québec, où les franchisés de toute la province se sont réunis pour renforcer les procédures opérationnelles et les capacités de service à la clientèle pour la nouvelle année. L’événement s’est déroulé dans les locaux de Simplicity Car Care Laval, où environ 14 participants ont pris part à des ateliers, des présentations et des occasions d’apprentissage pratique. La séance de formation a été animée par Sean Kell, directeur du rendement régional de Simplicity Car Care. En outre, des représentants d’Enterprise ont dispensé une formation spécialisée sur la plateforme ARMS.


S’il est autorisé par un juge de la Cour supérieure, le recours collectif, Class Action No. 500-06-001356-258, entend inclure tous les résidents du Québec qui ont payé la TPS et la TVQ sur le prix d’un plan de protection vendu par les défendeurs lors de l’achat ou de la location d’un véhicule.

« Nous organisons cette formation tous les trimestres dans chaque région du Canada pour que tous nos simplificateurs y assistent. Cela permet de rassembler les sites, de discuter des besoins de leur marché et de se concentrer sur la formation qui aide les magasins à prospérer sur le marché actuel », commente Greg Wing, directeur des partenariats stratégiques chez Simplicity Car Care.


LA QUESTION LA PLUS IMPORTANTE SUR LES SYSTÈMES ADAS
Êtes-vous dans le coup?
En tant qu’atelier de carrosserie, vous pouvez ou non proposer des services d’alignement des roues. La question est de savoir si vous devez le faire. En tant qu’atelier de carrosserie, vous pouvez effectuer des travaux sur les systèmes d’aide à la conduite (ADAS), mais vous pouvez aussi ne pas le faire. Encore une fois... devez-vous le faire?
Oui, vous devez le faire. C’est votre atelier. Faites-en votre métier.
L’alignement des roues fait partie des services les plus lucratifs qu’un centre de réparation de carrosserie puisse effectuer. La sous-traitance de vos services d’alignement permet à quelqu’un d’autre d’en tirer profit, en vous laissant les maux de tête causés par le temps de cycle, le risque de transport et le contrôle de la qualité.
Plus important encore, l’industrie automobile a atteint un point où il sera de plus en plus rare de procéder à un réglage de la géométrie sans effectuer de travaux sur le système ADAS, ou de procéder à ces travaux sans effectuer les réglages nécessaires à l’alignement des roues d’une voiture.
Les deux ne s’excluent plus mutuellement. Un réglage de la géométrie des roues est nécessaire, car si les roues ne sont pas droites, le système ADAS ne l’est pas non plus. Il s’agit là d’un point critique, car une caméra ou un radar légèrement décalé en atelier sera décalé de plusieurs mètres sur la route, ce qui va à l’encontre de l’objectif du système.

Les étalonnages sont nécessaires parce qu’une grande variété d’événements quotidiens l’exige désormais, conformément aux procédures des équipementiers, depuis le remplacement du pare-brise jusqu’au retrait d’un composant ADAS non endommagé.
Et, bien sûr, des étalonnages sont nécessaires après une collision. Si un véhicule se trouve dans votre atelier de carrosserie, il est presque certain qu’il nécessitera des travaux sur le système ADAS. Heureusement, les outils utilisés pour les systèmes ADAS sont également portables. Il est vrai que les étalonnages peuvent être compliqués et complexes si vous essayez de tout comprendre par vous-même. La bonne nouvelle c’est que vous n’avez pas à le faire. Vous pouvez profiter d’un outil de pointe d’une marque réputée et fiable.
Il s’agit de l’outil de diagnostic automobile complet ADASLink® de Hunter Engineering. ADASLink® vous facilite l’accès au monde des systèmes ADAS en éliminant les incertitudes. Cette solution complète comprend des capacités de passerelle sécurisée FCA et une intégration personnalisée avec le logiciel WinAlign® de Hunter, offrant à vos techniciens un accès rapide et facile aux procédures d’étalonnage spécifiques pour des millions de véhicules.
Plutôt que de rechercher des spécifications interminables et d’espérer que les techniciens effectuent les étalonnages correctement, ADASLink® guide les techniciens au moyen d’instructions claires affichées à l’écran à chaque
Pour plus de renseignements, visitez hunter.com
étape du processus. En outre, ADASLink® et le logiciel WinAlign® fournissent une capacité de diagnostic complète avant et après le balayage pour garantir que les étalonnages ont été effectués conformément aux exigences de l’équipement d’origine. Les rapports sont également accessibles via HunterNet® 2, le portail client en ligne de Hunter.
Les étalonnages dynamiques sont pris en charge par ADASLink™ seul. Pour les étalonnages statiques en baie, ADASLink™ s’associe au DAS3000 de Bosch, en utilisant des caméras intégrées et des cibles montées sur les roues arrière pour positionner des dispositifs et des tapis dans différentes positions autour du véhicule, éliminant l’incertitude commune aux procédures qui reposent sur des ficelles, des fils à plomb et des rubans à mesurer.
Ainsi, les travaux d’ADAS et de réglage de la géométrie des roues de véhicules qui sont demandés dans votre atelier restent dans votre atelier. Il en va de même pour la rentabilité, la réduction des temps de cycle et le contrôle de la qualité qui en découlent.


RETIREZ VOTRE VÉHICULE
Les Recycleurs d’automobiles du Canada (ARC) prévoient une mise à niveau de leur programme Adieu bazou. Wally Dingman, directeur général de l’ARC, a déclaré que la plateforme numérique modernisée du programme de longue date rationalisera les processus de recyclage de véhicules et améliorera l’expérience utilisateur, autant pour les recycleurs que pour les consommateurs. Il ajoute que cette nouvelle plateforme représente un grand pas en avant pour l’organisation. « Nous migrons ces programmes vers une plateforme moderne, plus flexible, avec de meilleurs outils de filtrage et d’enchères, et une expérience utilisateur rehaussée », explique Dingman. « Cela va enfin amener le programme dans le 20e siècle. » Un lancement progressif est prévu en juillet, permettant aux utilisateurs de tester le système et de fournir leurs commentaires. Le lancement complet devrait suivre en août, accompagné d’une campagne promotionnelle nationale.
ALLÉGEMENT TARIFAIRE
L’Association des recycleurs d’automobiles (ARA) et les Recycleurs d’automobiles du Canada (ARC) exhortent la Maison-Blanche à exempter les pièces automobiles usagées des tarifs imposés en vertu de la Section 232 de la Trade Expansion Act de 1962, invoquant des préoccupations liées à l’accessibilité, à la durabilité et aux échanges commerciaux. Dans une déclaration conjointe, les deux organismes ont souligné que les propriétaires de véhicules, autant au Canada qu’aux États-Unis, dépendent fortement des pièces recyclées abordables pour garder leurs véhicules en état de marche—particulièrement dans le contexte des échanges transfrontaliers étroits entre les deux pays. L’ARA et l’ARC ont présenté trois raisons principales pour lesquelles les pièces usagées devraient être exemptées de ces tarifs :
• Il est pratiquement impossible pour les recycleurs d’identifier les pièces usagées provenant de véhicules admissibles à un traitement préférentiel selon l’ACEUM.
• Il est également difficile d’attribuer une valeur juste à ces pièces, vu leur état unique, leur kilométrage et la subjectivité de leur évaluation.
• Sans exemption tarifaire, les importations de pièces usagées contenant des minéraux critiques diminueront, ce qui freinera la récupération de ces minéraux essentiels aux nouvelles chaînes de fabrication aux États-Unis.
VOITURES À GROS PRIX

L’ARC administre le programme de recyclage de véhicules Adieu bazou depuis 2003. Le programme s’inspire d’une initiative fédérale visant à retirer les véhicules très polluants des routes canadiennes. L’ARC a hérité de plusieurs éléments clés du programme original.

« C’est pratiquement impossible pour les recycleurs de retracer et de vérifier l’origine de chaque pièce d’une façon qui respecte les exigences tarifaires », explique Sandy Blalock, directrice générale de l’ARA. « Et quand on importe moins de pièces, on récupère moins de minéraux critiques, ce qui nuit aux efforts de fabrication et de durabilité à long terme. »
Les prix des véhicules d’occasion commencent enfin à fléchir, mais à peine. Selon le rapport de Clutch sur les prix des voitures d’occasion pour le premier trimestre de 2025, les prix ont baissé dans plusieurs segments clés, notamment les berlines et les VUS. Le prix de vente moyen des véhicules d’occasion a chuté de 2,4 pour cent par rapport au trimestre précédent. Les berlines ont connu une baisse de 4,6 pour cent, tandis que les VUS ont diminué de 2,7 pour cent. Même les minifourgonnettes ont reculé de 2,9 pour cent. Fait notable, les véhicules électriques ont aussi baissé de 2,2 pour cent, possiblement en raison d’une hausse des stocks et d’inquiétudes du public concernant les bornes de recharge et l’autonomie en hiver. L’Ontario arrive en tête des baisses de prix avec une diminution de 3,5 pour cent, suivi de près par la Colombie-Britannique à 3,2 pour cent. L’Alberta n’a reculé que de 0,6 pour cent. Même si cette baisse est notable, les prix demeurent 14,1 pour cent plus élevés qu’avant la pandémie.

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ELLE A TRACÉ SA PROPRE VOIE
LE PARCOURS DE SARAH-MAUDE GIGUERE, DE L’HÉRITAGE FAMILIAL
AU LEADERSHIP EN RÉPARATION DE CARROSSERIE

« Tout au long de ma carrière, j’ai été confrontée à de nombreux défis, mais j’ai toujours pu compter sur une équipe qui accepte la diversité et qui souhaite évoluer au sein d’une entreprise dirigée par une femme. Je tiens à préciser que je n’ai pas rencontré beaucoup de commentaires ou de préjugés, du moins de mon point de vue, car naturellement, les personnes qui m’entourent apprécient la diversité et comprennent la valeur qu’elle apporte à notre carrosserie au quotidien. Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre, mais c’est aussi le cas de tout le monde. Je suis fière de ce que je fais aujourd’hui ».
— Sarah-Maude Giguere, propriétaire de ProColor Collision Lac St-Charles
ARTICLE DE SARAH PERKINS


Lorsque Sarah-Maude Giguère est entrée dans l’industrie de la réparation de carrosserie à l’âge de 18 ans, son objectif premier était d’aider son père à réaliser ses rêves. Ce qui a commencé comme une vision commune entre le père et la fille s’est transformé en un remarquable parcours de croissance personnelle et de dévouement à l’excellence.
En tant que propriétaire et exploitante de Carrossier ProColor Lac St-Charles à Québec, Sarah-Maude s’est engagée à tracer sa propre voie dans l’industrie de la réparation de carrosserie. Elle considère chaque jour comme une occasion d’élargir ses connaissances et de renforcer les liens avec la communauté.
Se remémorant ses premières expériences, Sarah-Maude a déclaré: « Mon père a une longue histoire dans l’industrie. Il a commencé comme employé en travaillant comme débosseleur, a gravi les échelons
jusqu’à devenir directeur et a finalement acquis son premier atelier Carrossier ProColor Lac St-Charles, Québec. » Cette fondation a inculqué à l’entrepreneuse une passion pour le travail dans l’automobile dès son plus jeune âge.
« En grandissant dans l’industrie, j’ai appris à comprendre ce qu’il faut pour gérer un atelier. J’ai commencé par laver des voitures lorsque j’étais adolescente et j’ai progressivement assumé des responsabilités dans les domaines de la finance, de la comptabilité et du service à la clientèle », explique-t-elle.
Bien que Sarah-Maude ait d’abord poursuivi des études de psychologie, elle s’est tournée vers l’entreprise de son père pour l’aider à passer à des méthodes modernes. « Lorsque mon père a acheté l’atelier, je voulais être là pour lui et l’aider à réaliser sa vision. Je me suis donc tournée vers les études en Gestion de commerces au Cégep
Garneau, en mettant l’accent sur la gestion d’équipe, les ressources humaines et la comptabilité.
Comme beaucoup de personnes travaillant dans le domaine de la réparation de carrosserie, cette exposition précoce à l’industrie a donné à Sarah-Maude les bases nécessaires pour continuer à développer une passion pour tout ce qui touche à l’automobile.
« Au cours de ses deux années en gestion de commerces, Sarah-Maude a travaillé aux côtés de son père, apprenant tout, de l’estimation à la gestion des employés. « En me consacrant entièrement à l’entreprise, j’ai pu apprendre département par département, ce qui était essentiel pour comprendre l’industrie de la réparation de carrosseries », note-t-elle.
Malgré cette transition rapide, Sarah-Maude pense que sa formation en psychologie lui donne un avantage unique en
L’équipe de Carrossier Procolor Lac St-Charles


tant que propriétaire d’un atelier. « Je comprends comment les gens pensent et je peux soutenir mes employés de manière efficace. Cela favorise l’esprit d’équipe et me permet d’anticiper leurs besoins ».
« Une communication ouverte est essentielle pour créer une atmosphère positive », ajoute Sarah-Maude. « Nous construisons un réseau de soutien entre les membres de notre équipe, en reconnaissant que chaque personne a des besoins spécifiques. Mon objectif est de créer un avenir durable pour notre atelier, qui ne cesse de se renforcer. »
Lorsqu’elle a repris l’entreprise de son père, la gestionnaire a reconnu les défis à relever, mais elle est convaincue que son travail acharné et sa passion l’aideront à les surmonter, en particulier dans un secteur dominé par les hommes. « Ayant fait partie de l’atelier avant le départ de mon père, les employés ont pu constater ma capacité à comprendre et à résoudre les problèmes. Il a été essentiel d’instaurer un climat de confiance au sein de l’équipe avant de faire une transition.»
« Tout au long de ma carrière, j’ai été confrontée à de nombreux défis, mais j’ai toujours pu compter sur une équipe ouverte



à la diversité et désireuse d’évoluer au sein d’une entreprise dirigée par une femme », a-t-elle ajouté. « Je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre, mais c’est aussi le cas de tout le monde. Je suis fière de ou je suis rendue aujourd’hui.»
Pour Sarah-Maude, sa plus grande réussite est d’être la propriétaire de Carrossier ProColor Lac St-Charles tout en honorant l’héritage de son père. « Au départ, j’ai assumé ce rôle pour mon père, mais c’est rapidement devenu ma passion. Maintenant, je me concentre sur ce que je veux et ce dont j’ai besoin pour l’entreprise.
Faire partie de la famille ProColor a été d’une valeur inestimable », poursuit-elle. « Elle m’apporte le soutien et la communauté dont j’ai besoin pour évoluer et trouver ma propre voie. »
Pour l’avenir, Sarah-Maude souhaite améliorer la base de connaissances de l’atelier en obtenant des certifications et en développant les services internes afin de suivre le rythme des progrès de l’industrie. Récemment, Carrossier ProColor Lac St-Charles a modernisé ses installations afin de pouvoir effectuer des réparations sur des véhicules électriques et a notamment installé de nouveaux équipements tel
que la soudeuse par points Car-O-Liner CRT9.
« Mon conseil à ceux qui entrent dans l’industrie est d’apprendre et d’écouter. Construisez une base solide de connaissances, puis faites le saut et mettez-vous au défi. Il faut toujours avoir un objectif et s’y attaquer étape par étape. Le secteur est en constante évolution, c’est pourquoi la formation continue est essentielle », a-t-elle conseillé.
Tout en traçant sa propre voie, Sarah-Maude entretient une relation étroite avec son père. « Je lui parle tous les jours, je lui donne des nouvelles et je lui fais part des défis à relever. Nous avons travaillé dur pour assurer une transition en douceur et son soutien a été inestimable. Il me donne des conseils et il me fait confiance pour prendre les décisions finales.
La passion de la femme d’affaire pour Carrossier ProColor Lac St-Charles, combinée à son engagement envers l’amélioration continue, la positionne comme chef de file de la réparation moderne de carrosserie. Tournée vers l’avenir, elle est prête à relever les défis et à continuer à tracer sa propre voie tout en honorant l’héritage bâti aux côtés de son père.
Sarah-Maude et son père aujourd’hui.
Sarah-Maude et son père.
Vous êtes le PRO.
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Les propriétaires d’ateliers de carrosserie indépendants qui font progresser leur entreprise choisissent ProColor.
Des opérations standardisées, des outils de gestion et des solutions technologiques consolidées améliorent les performances. L’équipe de professionnels du secteur de ProColor se consacre à l’excellence des performances en offrant le soutien commercial opérationnel et marketing nécessaire pour faire passer les entreprises au niveau supérieur. Carrossier ProColor s’engage à aider les propriétaires d’ateliers à développer leur activité localement tout en tirant parti des relations établies avec les assureurs nationaux, les fournisseurs et les sociétés de flottes.

Le PROcessus ProColor est une formule gagnante. Pour en savoir plus, visitez procolor.com.

RÉUSSIR SUR TOUS LES TABLEAUX
LA PENSÉE FLEXIBLE:
LA CLÉ D’UN SUCCÈS DURABLE

PAR JAY PERRY
Depuis une quinzaine d’années, on parle beaucoup des différences entre les générations en ce qui concerne l’attitude vis-à-vis du travail. Le plus souvent, on accuse en insistant que « l’éthique de travail des jeunes laisse à désirer » ou que les jeunes « ne veulent pas travailler ».
Il est vrai que les temps ont changé, mais à mon avis, la perspective des jeunes ne relève pas tant d’un manque de volonté à travailler qu’un d’un désir de tirer une plus grande satisfaction de leur carrière. Les changements sociétaux des dernières années ont permis à la jeune génération d’être plus sélective dans ses choix professionnels. Grâce à l’accès accru aux études supérieures, à une plus grande sécurité financière (tant personnelle que par les filets sociaux), aux voyages et à la diversité culturelle, les options se sont multipliées.
Il n’est plus rare aujourd’hui de mettre un emploi à l’essai pour déterminer s’il correspond à notre idéal. Il en était bien autrement pour les générations précédentes, qu’on avait poussé à suivre les traces de leurs parents ou à choisir une carrière qui leur assurerait une meilleure stabilité financière. On peut comprendre, alors, que cette nouvelle mentalité puisse leur paraître étrange. Il est tout aussi difficile pour les jeunes de comprendre comment leurs aînés ont pu avancer avec si peu d’options.
Il n’est plus rare aujourd’hui de mettre un emploi à l’essai pour déterminer s’il correspond à notre idéal. Il en était bien autrement pour les générations précédentes.
Mais cette « ancienne » attitude a ses bons côtés. Prenons, par exemple, l’embauche d’un nouveau représentant du service à la clientèle. Après un certain temps à ce poste, après avoir reçu une formation et un soutien adéquats, cette personne aurait révélé à son supérieur qu’elle est attirée par un autre poste, plus technique. Le supérieur aurait facilité la mutation, et la personne — déjà au fait des procédures de l’entreprise — aurait appris les subtilités de son nouveau poste auprès de collègues déjà connus. Résultat : tout le monde gagne. Cultiver une attitude plus souple a de très bons côtés.
La souplesse. Voilà la clé. La souplesse, c’est la manière dont on aborde les choix. Lorsque l’on examine ses options, l’approche rigide dicte que l’on choisisse « ceci » OU « cela ». Mais en réfléchissant, on peut découvrir qu’il existe un moyen d’obtenir « ceci » ET « cela ».
En vérité, nous avons besoin de la sagesse et de l’expérience des travailleurs plus âgés, mais il faut aussi laisser une place à la curiosité et au dynamisme de la jeunesse. Dans mon travail auprès des jeunes, j’ai constaté qu’une fois qu’ils ont un but et qu’on leur offre des possibilités de croissance, les jeunes s’investissent à fond. Et cet engagement est exactement ce dont on a besoin. Cet engagement nous permet de créer une vision, d’y intégrer des
possibilités de perfectionnement, puis de l’exprimer clairement pour rallier les autres. Dans un même temps, il nous faut aussi apprendre à mieux connaître nos collègues, à les entendre et à les consulter pour qu’ils puissent s’intégrer à cette vision.
C’est en accueillant cette diversité à bras ouverts que nous resterons aux commandes!

JAY PERRY
Jay Perry est le fondateur d’Ally Business Coaching, une société spécialisée dans l’amélioration des processus et le développement du leadership, et coauteur du livre Success Manifesto avec Brian Tracy. Jay est également partenaire éducatif de la California Coast University à Santa Ana, en Californie. Il peut être contacté à l’adresse jayperryally@gmail.com
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UNE PAR SEMAINE… UNE SEULE

MANGER DES ÉLÉPHANTS, C’EST MAUVAIS POUR LA PLANÈTE
PAR STEFANO LIESSI
On est en 2025 et, disons-le franchement : la planète est dans un état… disons triste. La pérennité de notre industrie présente des défis, car nous utilisons énormément de consommables, de produits et de pièces qui nuisent à l’environnement. Par la recherche et le développement, nombre de fabricants cherchent des solutions pour rendre notre industrie plus écoresponsable. Mais soyons bien francs : nous n’arriverons jamais à tout régler. Cela dit, il nous faudra faire de réels efforts si nous comptons rester en affaires encore longtemps.
Donc, que faire maintenant? Faut-il nous joindre à un grand mouvement? Rédiger un énoncé de mission? Fixer des objectifs et élaborer une tonne de stratégies? Ou commencer par faire un premier pas? On le sait déjà : un éléphant, ça se mange une bouchée à la fois. Faire des promesses, c’est facile. Les tenir, c’est une autre paire de manches. Donc, pourquoi ne pas simplement se servir d’une pratique bien établie—les quatre « R » : réduire, réutiliser, recycler et réparer—et l’adapter à notre
propre réalité?
Trop souvent, on jette des panneaux, des composants et des pare-chocs parce que l’atelier ou le technicien ne voient aucune valeur à les réparer. Cela crée une quantité incroyable de déchets — surtout de plastique. On se justifie en insistant que « le remplacement coûte moins cher », que « les réparations ne tiennent pas », que « les assurances ne couvrent pas ceci ou cela », que « c’est plus rentable de vendre des pièces » ou que « le temps manque pour réparer ». Déboulonnons cette chaîne d’excuses, si vous le voulez bien.
Selon IBIS World, on comptait environ 4 500 ateliers de carrosserie au Canada en 2023. Imaginons que chaque atelier ait accepté de sauver une seule pièce par semaine de l’enfouissement. Cela totaliserait 234 000 pièces—soit PLUS D’UN QUART DE MILLION de composants — en une seule année! Une par semaine! Et cela ne semble-t-il pas plus facilement réalisable qu’une panoplie d’objectifs qui perdent tout leur sens si on ne les atteint pas? Une. Par. Semaine.
C’EST MOINS CHER DE REMPLACER
Parfois, oui—mais pas toujours. Prenons, par exemple, un butoir de pare-chocs. Ce sera peut-être moins cher s’il s’agit d’une pièce recyclée ou du marché secondaire. Non, je n’ai rien contre l’une ou l’autre (du calme!). Tout est valable, dans les circonstances appropriées. Mais on entend souvent beaucoup de plainte dans un cas comme dans l’autre : « La qualité des pièces de rechange laisse à désirer », « les pièces recyclées demandent trop de préparation »
C’est parfois vrai, mais réfléchissons aux autres problèmes. Temps d’arrêt : Une pièce pourrait être en rupture de stock, ou même endommagée, ce qui allonge les délais. Réparons plutôt ce que l’on a déjà sous la main, et qui est déjà adéquat. Les phares, ça coûte cher. Réparons plutôt l’onglet. Un phare à mille dollars dont seulement l’onglet est brisé demandera du temps à réparer; il faut faire correspondre la couleur, assurer un bon ajustement.

LES RÉPARATIONS NE TIENNENT PAS
Mais oui, elles tiennent. Il suffit de les faire correctement. Cette excuse est tellement faible! Avec la technologie, les outils et les produits à notre disposition de nos jours, les réparations sont un excellent choix, en plus d’être commodes. Un technicien qui ne réalise pas toutes les étapes requises pour une réparation adéquate ferait bien de réévaluer sa vocation… en particulier si l’estimateur a indiqué au devis tout le temps nécessaire pour la réparation.
LES ASSURANCES NE PAIENT
PAS CECI OU CELA
Mais oui, elle le font, lorsque le dossier est bien construit. Quel payeur refuserait une occasion d’économiser? Plusieurs compagnies d’assurance ont maintenant des objectifs de développement durable. Et c’est grâce à nous qu’ils arriveront à les atteindre. Si, en plus, on leur économise quelques dollars, ils nous en seront bien reconnaissants.

C’EST PLUS RENTABLE DE VENDRE DES PIÈCES
Effectivement, les pièces, c’est payant. Après tout, nous sommes en affaires, et la rentabilité, c’est essentiel. Mais la maind’œuvre aussi, c’est rentable. Et les moyens sont déjà à notre disposition, sans qu’il soit nécessaire de dépenser d’abord. La maind’œuvre, c’est ce qui paie les factures.
LE TEMPS MANQUE POUR RÉPARER
Vrai. Le temps manque parce que l’on passe trop de temps à des tâches non comptabilisées qui ne rapportent rien. Mais même ces tâches, si petites soient-elles, demandent du temps… du temps qu’on aurait avantage à mieux évaluer. Une bonne gestion du temps assurera un meilleur équilibre entre le temps de travail, les délais et le travail en cours.
Certains penseront qu’il suffit de remplacer par une pièce neuve d’origine au lieu de réparer pour rentabiliser la chose, mais c’est complètement faux. Le marché des pièces recyclées en Amérique du Nord
STEFANO LIESSI
se chiffre à 32 milliards de dollars, et le marché des pièces secondaires, à 450 milliards (source : Google). Ce n’est pas près de disparaître.
Certains sont pour, d’autres contre. J’ai moi-même vécu cette situation. En fin de compte, si l’on n’aime pas les pièces recyclées ou de rechange, évitons de perdre du temps et réparons les pièces d’origine qui conviennent déjà aux véhicules.
UN PETIT GESTE FAIT DE GRANDES CHOSES
À mon humble avis, un petit geste peut faire beaucoup de bien. Je suis convaincu qu’il n’est pas nécessaire de se compliquer la vie pour réduire son empreinte carbone. Il n’est pas non plus nécessaire de modifier toutes nos façons de faire.
Que disait-on, déjà, au début de l’article? Comment mange-t-on un éléphant? Une bouchée à la fois. Réparer plutôt que remplacer, une fois par semaine, voilà qui peut améliorer beaucoup les choses — pour la pérennité de chaque entreprise et celle de toute l’industrie.
Stefano Liessi est le coordinateur de la formation et du programme d’études pour Color Compass Corporation. Il est également technicien et rénovateur Sceau rouge. Stefano complète ses 40 ans d’expérience par 15 ans de formation I-CAR et un diplôme d’études supérieures. Il forme également des étudiants de Skills Alberta et a rapporté 11 médailles pour la province. Il a également enseigné l’atelier automobile à des élèves du secondaire pendant six ans. Il est joignable à l’adresse sliessi@colorcompass.com.
CollisionQuQuébec







L’efficacité, la durabilité et le leadership sont essentiels au succès de l’industrie de la carrosserie. Collision Québec est le premier choix des médias canadiens dans ce secteur. Rempli d’articles d’actualité, de profils, de tendances, de nouvelles et de solutions novatrices, chaque numéro couvre tous les aspects de l’industrie et plus encore.
Nous nous adressons directement aux propriétaires d’ateliers, aux fournisseurs, aux équipementiers, aux fabricants et aux assureurs, en discutant des opportunités, des réussites, des solutions et des défis. Notre mission est de guider les lecteurs, les partenaires et les annonceurs en leur fournissant l’inspiration, l’expertise, les outils et la motivation nécessaires pour prospérer dans l’industrie de la réparation de collisions au Québec.

RÉPARER, UNE BRIQUE À LA FOIS
LA MCLAREN P1 GRANDEUR NATURE DE LEGO S’INVITE
AU SALON INTERNATIONAL DE L’AUTO DU CANADA

En entrant au Salon international de l’auto du Canada, je m’attendais à voir des technologies de pointe, des concepts futuristes et un aperçu des défis à venir pour l’industrie de la carrosserie. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était de me poser cette question : comment estime-ton les réparations pour des dommages à une McLaren P1 grandeur nature… en briques LEGO?
D’habitude, je regarde une voiture et je me demande: « Quelle sorte de cauchemar cette réparation représenterait-elle? » Mais là… c’est un autre univers.
D’abord, elle est composée de 342 817 pièces LEGO Technic. Alors, si elle devait être impliquée dans un accident, faudraitil suivre les procédures de réparation du fabricant d’origine? Faut-il l’expertise d’un technicien certifié LEGO pour remonter
la structure? Et l’estimation... se fait-elle en dollars… ou en monnaie de minifigurines?
Et si on perdait quelques briques? J’ai vu des assureurs radier des véhicules pour un capteur de système d’aide à la conduite mal aligné. Alors si on ne retrouve pas un connecteur Technic 2x4 crucial qui a roulé sous l’établi, on fait quoi? On fouille le Marketplace LEGO pour une pièce d’occasion, ou le garage doit-il commander un tout nouvel ensemble approuvé par McLaren?
Et... parlant d’assurance… bonne chance pour que ce soit couvert. Imaginez la réclamation:
L’expert en sinistre: « Quel était le point d’impact? »
Moi: « Quelque part entre le diffuseur arrière et la nostalgie de mon enfance. »
L’expert en sinistre: « Et le plan de réparation? »
Moi: « Environ six semaines de jurons et un tutoriel YouTube. »
Et le temps de réparation? Si l’atelier suit les directives du fabricant d’origine à la lettre, les techniciens doivent-ils trier toutes les pièces par taille et par couleur, comme un enfant qui vide sa boîte de LEGO avant de construire? Et le taux horaire pour l’assemblage? Si c’est comme une vraie McLaren, j’imagine un tarif horaire à cinq chiffres.
Mais LA grande question: si on ne respecte pas les directives officielles de McLaren et qu’on recolle le tout avec de la super glue… la garantie sera-t-elle annulée?
Une chose est certaine: si ce bolide finit dans un atelier partenaire d’un programme de réparation directe, je parie que l’assureur va le déclarer perte totale avant que l’on puisse dire : «On ne couvre pas les soudures en plastique.»
PAR WILLIAM SIMMONS
DIRIGER MALGRÉ LA RÉSISTANCE
AIDER VOTRE ÉQUIPE À AVOIR UNE VUE D’ENSEMBLE

Cette chronique est la première d’une série au cours de laquelle nous examinerons, selon plusieurs points de vue, les défis auxquels doit faire face l’industrie de la carrosserie. Dans ce premier volet, la discussion tourne autour de la gestion des ressources humaines dans un secteur en constante évolution. L’un partenaire se heurte à la résistance de son équipe face au changement, alors l’autre démontre l’importance de comprendre les divers points de vue. Les prochaines chroniques toucheront une variété de sujets, pour offrir une démarche équilibrée devant les enjeux de l’industrie.
LUI: Je ne comprends pas pourquoi mon équipe s’oppose aux changements que l’on doit faire.
ELLE: Que veux-tu dire?
LUI: Les voitures changent, les assurances changent, les gens changent, la façon dont on répare les voitures change. Comment suis-je censé maintenir une entreprise dans un milieu où tout change, alors que mon équipe refuse d’évoluer?
ELLE: Je comprends ta frustration. Ton entreprise doit continuellement s’adapter, et tu n’arrives pas à rallier ton équipe.
LUI: Ils ne comprennent pas! On ne peut plus faire comme avant.
ELLE: Pourquoi penses-tu qu’ils ne comprennent pas?
LUI: Je ne sais pas. Ils s’en fichent?


ELLE: Crois-tu vraiment qu’ils se fichent de leur travail? Qu’ils ne sont pas fiers de ce qu’ils font?
LUI: …En fait, non. Ils s’en soucient. Ils sont très fiers de leur travail. Moi aussi.
ELLE: Alors, de quoi s’agit-il vraiment, selon toi? Pourquoi ne partagent-ils pas ton point de vue?
LUI: Point de vue? Ce sont des faits!
ELLE: Tu sais, on ne voit pas tous le monde de la même façon. Notre point de vue dépend de nos expériences de vie.
LUI: Donc tu dis que l’industrie ne change pas rapidement? Que c’est seulement ma perception?
ELLE: Je suggère que certains membres de ton équipe sont d’accord, et que d’autres ne s’en rendent pas forcément compte.
LUI: Impossible. Je le leur ai dit. On le voit dans toutes les revues, dans les congrès, dans les salons…
ELLE: Tu présumes qu’ils assistent à tous ces événements et lisent autant que toi? Peut-être ne sont-ils pas conscients de la menace que représentent ces changements pour l’entreprise.
LUI: Mais je le leur ai dit.
ELLE: Et comment le leur as-tu dit?
LUI: En leur disant. C’est une question piège?
ELLE: Non, mais on peut expliquer une chose dix fois de la même manière, ou on peut le faire de dix manières différentes. Si ce que tu communiques n’est pas reçu et compris, tu n’as pas vraiment communiqué.
Le magazine Collision Repair s’est entretenu avec Claudia Morgillo, propriétaire de plusieurs magasins Fix Network, qui, avec son partenaire Claudio, est copropriétaire de six magasins Fix Auto et de quatre franchises NOVUS Glass.
LUI: Donc, je devrais le leur dire… autrement?
ELLE: L’idéal serait de communiquer d’autant de façon qu’il faut pour qu’ils comprennent. C’est ça, le leadership.
LUI: Comment je fais ça?
ELLE: Tu parles à tous tes carrossiers de la même façon quand il s’agit de production?
LUI: Non. Ils ont tous des personnalités différentes. Avec certains je suis plus doux, avec d’autres plus direct, et certains comprennent plus vite que d’autres. C’est ça, gérer l’atelier. C’est un talent.
ELLE: En effet. Tu crois que tu pourrais adopter cette même approche pour communiquer le changement?
LUI: Je vois ce que tu veux dire. Je pourrais leur parler individuellement du changement au lieu de tous leur dire la même chose. Très bien. Lorsqu’ils auront compris pourquoi on doit changer, tu crois qu’ils vont arrêter de résister?
ELLE: En général, le changement fait peur. Et la peur provoque certaines réactions précises : combattre ou fuir, figer ou feindre.
LUI: Par où je commence?
ELLE: Étape 1: Communiquer. Explique le changement et assure-toi qu’ils ont compris. Demande-leur de t’expliquer avec leurs propres mots ce qu’ils ont compris, et ce que ça signifie pour eux.
Étape 2: Reconnaître les réactions de peur. Certains vont résister. D’autres vont fuir, peut-être même démissionner. D’autres encore vont figer et ne rien changer. Et certains vont faire semblant : ils diront qu’ils sont d’accord, mais ne mettront rien en œuvre. Ce ne sont pas de mauvaises personnes. C’est une réaction de peur vis-à-vis du changement. C’est dans leur nature.
Étape 3: Décortiquer! Tu as demandé comment faire pour maintenir une entreprise où tout change. C’est énorme! Juste à le dire, j’ai peur. Découpe les changements en morceaux plus faciles à gérer : systèmes d’aide à la conduite; véhicules électriques;
attentes des clients; recherche sur les véhicules; techniques de réparation.
Étape 4: Distribue les morceaux. Détermine qui, dans ton équipe, prendra en charge chaque morceau. Divise pour mieux régner. Il n’est pas nécessaire que tout le monde règle tous les problèmes, tout le temps.
Étape 5: Fixe le résultat, pas le chemin. Au lieu de leur imposer un nouveau processus, laisse-les relever eux-mêmes le défi. Une fois que vous êtes d’accord sur le résultat attendu, laisse leur expertise les mener à des solutions que tu n’aurais peut-être pas imaginées.
LUI: Ça fait beaucoup!
ELLE: Notre temps est écoulé. Oui, c’est beaucoup. Mais j’ai confiance!
LUI: Tu viens de me rassurer pour calmer ma propre peur?
ELLE: Peut-être. On verra ça la prochaine fois.

Le leadership par la collaboration
Rejoignez-nous pour le sommet mondial IBIS 2025, qui se tiendra du 24 au 26 juin dans la magnifique ville d’Istanbul. Le sommet de cette année offre une plateforme extraordinaire de collaboration et d’innovation, avec pour toile de fond l’une des villes les plus historiques et les plus dynamiques du monde.
REPENSER LA FINITION
L’INNOVATION ÉCOLOGIQUE EN RÉPARATION DE CARROSSERIE DES REVÊTEMENTS ÉCORESPONSABLES, DES OUTILS PERFORMANTS ET UNE FORMATION CIBLÉE POUR UNE PRODUCTIVITÉ ET UNE RENTABILITÉ

Auparavant un concept fétiche dans l’industrie de la réparation de carrosserie, l’écoresponsabilité devient rapidement une priorité incontournable. Désormais, les propriétaires et exploitants d’ateliers de carrosserie subissent des pressions de plus en plus fortes de la part des organismes de réglementation, des assureurs et des clients pour réduire leur empreinte écologique. Ce changement se remarque surtout dans le secteur de la refinition, où les produits, les outils et les procédés ont connu une évolution importante pour favoriser des opérations plus vertes — tout en améliorant la productivité et la rentabilité.
Les fournisseurs, les fabricants et les partenaires technologiques réévaluent les méthodes et les matériaux utilisés pour la peinture automobile moderne. Des revêtements à faibles émissions de COV aux processus écoénergétiques et équipements intelligents, l’avenir écologique de la réparation automobile se forme, couche par couche.


DES PRODUITS CONÇUS POUR LA PERFORMANCE ET LA PLANÈTE
Pour les fournisseurs, l’innovation dans les revêtements est en tête de liste. Les produits à faibles émissions de COV et à base d’eau deviennent la norme, ce qui prouve qu’il n’est pas nécessaire de sacrifier la qualité pour respecter l’environnement.
Fred Daoust, directeur national pour AkzoNobel Canada, insiste sur l’équilibre entre écoresponsabilité et performance. « Nos produits répondent aux exigences actuelles, mais nous avons toujours un œil sur l’avenir. Nous voulons que nos produits permettent une plus grande rapidité de processus, des économies d’énergie et une réduction de l’empreinte carbone — ce qui, en fin de compte, sera plus rentable et plus écologique », explique-t-il, en soulignant le lancement d’un nouvel apprêt à base d’eau d’application « mouillé sur mouillé », ce mois-ci au Canada.
Le virage vers des revêtements plus écologiques est amorcé depuis plusieurs années, selon Patrice Marcil, directeur mondial de la formation chez Axalta Refinish.
«Nous avons lancé le premier apprêt à faible teneur en COV et à base d’eau dans les années 1990», indique Marcil. «
Aujourd’hui, nos revêtements continuent d’offrir aux ateliers de carrosserie des solutions évoluées qui tiennent compte de l’environnement. L’application en une seule intervention permet également aux réparateurs de réduire le temps de cycle en cabine de même que leur consommation d’électricité et de gaz. »
Par ailleurs, l’automatisation dans la salle de mélange transforme le rôle des techniciens. L’utilisation de ces revêtements entraîne des effets mesurables en termes d’écoresponsabilité des ateliers. Michelle Deemer, de PPG, explique que le système automatisé de mélange MOONWALK® de l’entreprise transforme les méthodes de peinture. « Il permet d’économiser du temps de main-d’œuvre, de réduire les déchets et de transformer la salle de mélange en environnement propre et sécuritaire », dit-elle. « Notre système de peinture Envirobase® Haute Performance fonctionne de concert avec l’appareil MOONWALK® pour aider les ateliers à atteindre leurs objectifs de durabilité écologique sans compromettre l’efficacité. »
Patrice Marcil d’Axalta met en lumière leur tout dernier outil dans la lutte contre le gaspillage. Lancée en 2023, l’Axalta Irus Mix est une machine de mélange de peinture complètement mains libres. « Elle re-
pose sur quatre attributs clés : économie de temps, optimisation de la main-d’œuvre, réduction de la consommation et respect de l’environnement. Irus Mix est conçue pour produire une couleur exacte tout en assurant le respect de l’environnement pour aider les ateliers de carrosserie à réaliser leurs objectifs commerciaux. »
3M, elle aussi, remanie le développement de produits pour les rendre plus écoresponsables. Gayle Schueller, vice-présidente principale et chef de la durabilité, affirme que chaque nouveau produit est lié à un engagement précis en matière de durabilité. « Ainsi, nous pourrions mettre en œuvre des procédés qui réduisent notre empreinte carbone ou des matériaux ayant des options améliorées en fin de vie. Grâce à nos 49 plateformes technologiques, nous faisons avancer les solutions d’économie circulaire tout en répondant aux besoins des clients. »
Les fabricants d’équipements de pulvérisation comme SATA, eux aussi, intègrent la durabilité à la conception de leurs produits. Joern Stoever, gestionnaire principal des comptes mondiaux et président intérimaire de SATA USA et Canada, explique : « Chez SATA, l’écoresponsabilité n’est pas seulement un objectif; c’est un principe directeur qui façonne tous les aspects de nos opérations. »
DES AMÉLIORATIONS DE PROCESSUS
À TOUTES LES ÉTAPES
Bien que le caractère novateur des produits soit crucial, les ateliers de carrosserie adoptent aussi des processus améliorés pour réduire les déchets, économiser de l’énergie et améliorer les temps de cycle.
L’initiative RETHINK Body Shop Sustainability d’AkzoNobel, lancée pour les clients Sikkens, en est un bon exemple. « Nous avons développé un calculateur de CO₂ exclusif, certifié par Carbon Neutral Repair », affirme M. Daoust. « Il mesure les émissions à chaque étape du processus de peinture et recommande des produits Sikkens ayant un faible impact environnemental. »
Les stratégies de réduction des déchets permettent également aux ateliers de diminuer l’utilisation de matériaux et d’améliorer la rentabilité. Chez SATA, on applique cette mentalité de la conception des produits à leur fabrication. « Nous sommes profondément engagés envers la durabilité sur les plans économique, environnemental et social, insiste M. Stoever. Notre objectif est d’avoir la plus petite empreinte écologique possible grâce à une production responsable et des concepts novateurs. Nous voulons que même nos pistolets à peinture contribuent à santé de la planète. »
Les mises à niveau des équipements apportent des améliorations mesurables, surtout dans la cabine de peinture. Par exemple, les systèmes à azote chauffé procurent une meilleure finition avec moins d’émissions. Derek Naidoo, président de NitroHeat, explique: «En utilisant de l’azote chauffé plutôt que de l’air comprimé, nos systèmes améliorent le taux de transfert, et limitent le brouillard de pulvérisation et les émissions de COV. »
Ce changement ne profite pas qu’à l’environnement—il aide aussi les ateliers à fonctionner plus efficacement. «L’absence d’humidité donne une finition plus propre et de meilleure qualité, car elle requiert moins de polissage et de ponçage. Des temps de séchage plus courts améliorent les cycles tout en réduisant le gaspillage de matériaux», ajoute M. Naidoo.
FORMER LES TECHNICIENS POUR DES RÉPARATIONS DURABLES
Même les meilleurs produits et processus ne donnent de résultats que si les techniciens savent comment les utiliser. La

formation est désormais une partie essentielle des stratégies de durabilité. Chaque entreprise de peinture a mis sur pied une démarche complète pour former les peintres aux pratiques écoresponsables, afin que les compétences évoluent au rythme de la technologie.
Voici un aperçu du programme de formation de PPG:
• Module sur les pratiques durables: couvre les produits à faible teneur en COV, les matériaux écologiques et l’approvisionnement responsable.
• Formation sur les effets sur l’environnement: présente les risques propres aux matériaux traditionnels en comparaison aux options écoresponsables.
• Formation à l’utilisation des produits : explique les étiquettes, les certifications et les méthodes d’application appropriées.
• Formation à la gestion des déchets : enseigne les meilleures pratiques pour réduire la production de déchets et éliminer les matières dangereuses.
• Techniques d’efficacité des ressources: enseigne comment calculer précisément les besoins en matériaux et réduire le gaspillage.
• Programmes de certification–procédés écologiques: reconnaissent officiellement les techniciens formés aux pratiques vertes.
• Formation continue : webinaires, cours en ligne et ressources maintenues à jour.
• Réseautage: permet aux peintres d’échanger sur les défis et les solutions touchant les pratiques écoresponsables.
« Offrir ce type de formation et de ressources est essentiel pour que les peintres
comprennent les répercussions de leur travail sur l’environnement et soient à l’aise d’adopter des techniques et des technologies écologiques », affirme Mme Deemer.
LA DURABILITÉ:
UN AVANTAGE CONCURRENTIEL
Pour les centres de carrosserie canadiens, intégrer des pratiques durables n’est plus une option, mais une stratégie gagnante. Les assureurs, constructeurs et réseaux de réparation de véhicules d’entreprises accordent de plus en plus d’importance à l’impact écologique dans le choix de leurs fournisseurs. En Europe, certains assureurs exigent déjà la mesure des émissions par réparation — une tendance qui pourrait bien traverser l’Atlantique.
Les avantages d’adopter des pratiques écologiques en refinition vont bien au-delà de la conformité réglementaire. Des milieux de travail plus propres et plus sécuritaires attirent une main-d’œuvre qualifiée dans un marché en pénurie. Les économies d’énergie, la réduction des matériaux et l’efficacité des processus contribuent aussi à de meilleurs profits.
«L’écoresponsabilité ne consiste pas seulement à respecter les règlements; elle exige de préparer votre entreprise pour l’avenir », conclut M. Naidoo. « Les ateliers qui adoptent dès maintenant ces changements en tireront une efficacité accrue, une rentabilité améliorée et une réputation de leader en matière de réparation écologique. »
Pour les ateliers canadiens, la finition écologique n’est plus une vision d’avenir, mais une réalité actuelle. Ceux qui choisissent de prendre les devants seront mieux placés pour réussir à long terme dans une industrie compétitive et en constante évolution.



CAP SUR LE VERT
PAR ALLISON ROGERS
Alors que nous bouclons cette édition de Collision Repair, une chose est claire : la durabilité n’est plus un simple mot à la mode—elle devient la pierre angulaire de notre façon de faire des affaires. Les pratiques durables gagnent sérieusement en popularité dans tous les secteurs. Et dans celui de la carrosserie, c’est vite en train de devenir un principe fondamental. En préparant ce numéro, une chose est devenue évidente : la durabilité n’est pas juste une mode, c’est une transformation—et elle est déjà bien amorcée. Partout dans le domaine, on assiste à un virage
Mais c’est aussi le signe que notre industrie évolue—elle devient plus réfléchie, plus innovante et mieux alignée avec l’avenir qu’on souhaite tous construire.
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impressionnant. Les fournisseurs de peinture réinventent leurs produits pour réduire les composés organiques volatils (COV) et adopter des technologies à base d’eau. Les assureurs, eux, lancent des programmes d’incitation qui favorisent les réparations écoresponsables et priorisent les ateliers certifiés verts. Les centres de collision eux-mêmes emboîtent le pas, modernisant leurs installations avec un éclairage écoénergétique, investissant dans des programmes de détournement des déchets, et choisissant des fournisseurs qui partagent leurs valeurs environnementales.
Qu’est-ce qui motive ce changement? C’est en partie une réponse à la montée de la conscience écologique, autant chez les consommateurs que chez les régulateurs.

La durabilité n’est plus un petit bonus dans notre secteur. C’est une nécessité. Les carrossiers tournés vers l’avenir le savent : efficacité et écoresponsabilité vont main dans la main. Réduire les déchets, préserver les ressources et diminuer les émissions ne profitent pas qu’à la planète—ces gestes améliorent souvent les processus de travail, réduisent les coûts et renforcent les liens avec une clientèle qui se soucie réellement de son impact environnemental. Surtout chez la nouvelle génération de conducteurs.
Dans ce numéro, on met en lumière ceux qui mènent la charge. Des grands joueurs qui lancent des gammes de produits durables jusqu’aux ateliers indépendants qui trouvent des façons créatives de réduire leur empreinte, on est inspirés par l’élan et motivés par le message. On a tous un rôle à jouer.
L’industrie de la réparation collision a toujours eu pour mission de redonner vie à ce qui est brisé. Aujourd’hui, cette mission va au-delà des véhicules— elle touche aussi l’environnement qu’on partage. En avançant, continuons d’innover, avec la durabilité au cœur de notre trajectoire.

Allison Rogers est la rédactrice en chef de Collision Québec Elle peut être jointe à allison@mediamatters.ca



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