

Atteindre CEUX QUI NE FRÉQUENTENT PAS OU PLUS L’ÉGLISE



POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
L'Université Lee et l'Église de Dieu de la Prophétie officialisent leur partenariat
L'Université Lee et les bureaux internationaux de l'Église de Dieu de la Prophétie (EDP) ont officiellement conclu un nouveau partenariat stratégique afin de renforcer les opportunités éducatives pour les étudiants de l’EDP et approfondir la relation de longue date entre les deux institutions. L'entente a été officialisée par un protocole d'entente signé le 23 mai 2025.
Le partenariat désigne l'Université Lee comme l'institution préférée des diplômés du secondaire de l’EDP qui souhaitent suivre une formation supérieure chrétienne en personne. Il prévoit également une gamme d'initiatives, notamment un recrutement ciblé, un engagement accru des étudiants, des collaborations avec les chapelles du campus, l'accès aux stages pour les ministères des bureaux internationaux et la reconnaissance de la formation ministérielle pour des crédits académiques.
Un élément clé de l'accord comprend l'octroi d'une bourse annuelle de 3 000 $ aux ministres accrédités, aux évêques et à leurs personnes à charge qui fréquentent l'Université Lee sur le campus. La vérification de l'admissibilité sera effectuée par l'intermédiaire du bureau de l'évêque général.
Le Dr Paul Conn, président de l'Université Lee, a déclaré: « Nous sommes très heureux que l'évêque Coalter et son équipe de direction se joignent à l'Université Lee dans cette collaboration. Nous croyons que ce sera une merveilleuse façon pour nous de développer des liens plus forts avec les familles et les étudiants de l'Église de Dieu de la Prophétie.
Nous avons eu beaucoup d'étudiants merveilleux, pendant de nombreuses années, de cette confession sœur, et nous nous sommes engagés à servir davantage d'entre eux, avec encore plus d'efficacité, à la suite de ce nouveau partenariat passionnant ».
L'évêque général Tim Coalter a exprimé sa gratitude pour les opportunités accrues que cette collaboration offre. « Nous sommes profondément reconnaissants de l'occasion que ce partenariat crée pour nos ministres et leurs familles. Grâce au généreux soutien de l'Université Lee, le chemin vers l'enseignement supérieur devient plus accessible pour les enfants de nos ministres accrédités. En même temps, cet accord permet à nos ministères de maintenir une présence intentionnelle sur le campus, en gardant les étudiants de l’EDP connectés à leurs racines spirituelles et à notre famille d'église. Nous sommes enthousiastes à l'idée de ce que cela signifie pour l'avenir de nos jeunes et de l'œuvre du Royaume à venir ».
Parmi les autres éléments de l'accord, citons la participation de l'Université Lee à l'Assemblée internationale biennale de l’EDP, la collaboration promotionnelle sur les canaux numériques et imprimés, et la nomination d'un comité consultatif pour assurer la collaboration et le succès continus.
Plus de détails seront communiqués prochainement. Pour en savoir plus sur ces établissements, visitez www.leeuniversity. edu ou www.cogop.org.

NOUS CROYONS en la Sainte Trinité—un seul Dieu, existant éternellement en trois personne : Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Nous croyons en un seul Dieu, le Père, créateur de la terre et du ciel et de toutes choses visibles et invisibles.
Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, éternellement né du Père. Toutes choses ont été faites à travers lui et pour lui. Il est vrai Dieu et vrai homme. Il était conçu par la puissance du Saint-Esprit et est né de la vierge Marie. Il a souffert, est mort et enterré, et au troisième jour il est ressuscité des morts. Il est monté au ciel où il s’est assis à la droite du Père, et il reviendra pour juger les vivants et les morts. Son royaume n’aura pas de fin.
Nous croyons en l’Esprit Saint, le Seigneur et donneur de la vie qui provient éternellement du Père. Il est l’Enseignant, le Consolateur, l’Aide et le Donneur des dons spirituels. Par lui, les œuvres du salut et de la sanctification de Jésus-Christ sont appliquées à la vie des croyants chrétiens. Il est la présence toute puissante de Dieu dans la vie du chrétien et de l’église. Le Père a envoyé son Fils pour baptiser du Saint-Esprit. Le parler en d’autres langues et la manifestation des fruits de l’Esprit sont des signes d’être rempli de l’Esprit Saint.
Nous croyons que le salut est par la grâce à travers la foi en la mort sacrificielle de JésusChrist sur la croix; et qu’il est mort à notre place. Les péchés du chrétien sont pardonnés par l’effusion de son sang. Nous croyons que la guérison de la pensée, du corps, de l’âme et de l’esprit est disponible au chrétien par le sang de Jésus-Christ et la puissance du Saint-Esprit. Nous croyons en un seul baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Nous croyons que la grâce de Dieu apporte le pardon et la réconciliation à ceux qui se repentent, aussi bien que la transformation dans la sainteté leur accordant le pouvoir de vivre une vie semblable à Christ. La sanctification est l’œuvre définitive de la grâce et le processus de changement de toute une vie chez le chrétien, lesquels sont achevés par le sang de Jésus, la Parole de Dieu et la puissance du Saint-Esprit.
Nous croyons en une église sainte et universelle composée de tous les vrais chrétiens en JésusChrist, offrant de la communion fraternelle et appelant tous les hommes et femmes de tous les peuples, nations, cultures et langues au service. Nous croyons à l’unité spirituelle ultime et visible de l’église.
Nous croyons que la Bible, l’Ancien et le Nouveau Testaments, est la Parole inspirée de Dieu. La Bible est la révélation de Dieu lui-même et de sa volonté à l’humanité. Elle est suffisante pour l’instruction dans le salut et dans la vie quotidienne chrétienne. La Bible est la règle du chrétien pour la foi et la pratique de vie.
Nous croyons que Dieu réconciliera ultimement toutes choses au ciel et sur la terre en Christ. Ainsi, nous attendons avec plaisir les nouveaux cieux et la nouvelle terre où demeure la justice.
PERSONNEL
Rédacteur/éditeur : Tim Coalter
Rédactrice en chef : Marsha Robinson
Rédactrice en chef adjointe : Hillary Ojeda
Traduction et révision : Guy Faubert
Vital-Herne ; Département des langues mondiales
Dessinateur : Charlie Scruggs
A propos de l’Église de Dieu de la Prophétie
L'Église de Dieu de la Prophétie est un corps de croyants dynamique et mondial, uni dans l'adoration, travaillant main dans la main pour partager l'amour de Dieu et un message d'espoir à ceux qui ont le cœur brisé. L'organisation compte plus d'un million de membres et plus de 10,000 ministres, qui célèbrent leur culte dans plus de 10,000 églises ou missions réparties dans 135 pays du monde
Les Valeurs Fondamentales de l’Église de Dieu de la Prophétie
• La prière
• La moisson
• Le développement du leadership
• L’intendance biblique
• Le service
Déclaration de vision
Réconcilier le monde avec Christ par la puissance du Saint-Esprit.
Déclaration de mission
L’Église de Dieu de la Prophétie est un mouvement qui exalte Christ, un mouvement de sainteté, rempli de l’Esprit Saint, engagé à faire des disciples dans toutes les nations et implantant des églises avec une passion pour l’unité chrétienne.
Presbytère général
Tim Coalter : Évêque général
Clayton Endecott : Eurasie et le Moyen Orient
Benjamin Feliz : Mexique, Amérique Centrale et les pays hispanophones des Caraïbes
James Kolawole : Afrique
Clayton Martin : Caraïbes et les Îles de l’océan Atlantique
Tim McCaleb : Asie, Australie et Océanie
Brian Sutton : Amérique du Nord
Gabriel E. Vidal : Amérique du Sud
La couverture du numéro de ce mois-ci montre la pasteure Janice Roseboro (Greater Vision Worship Center, Caroline du Nord) et Theri Santos (One Mission Society) en train de faire de l'évangélisation dans les rues d'Argentine.
ARTICLES
8 Atteindre ceux qui ne fréquentent pas ou plus l’église : veux-tu être mon prochain ?
Stacy Tuttle
11 Atteindre ceux qui ne fréquentent pas ou plus l’église: trouver un terrain d'entente
Katherine Osborn
16 Atteindre les personnes qui ne fréquentent pas l'église et celles qui s'en sont éloignées
Bridgett Reece
18 Gagner les âmes perdues dans un monde à la dérive : atteindre ceux qui ne fréquentent pas ou plus l’église
Marsha Robinson
DÉPARTEMENTS
2 Communications mondiales L'Université Lee et l'Église de Dieu de la Prophétie officialisent leur partenariat
22 Ministères de Notre Patrimoine Confronter le passé : la manipulation des serpents au sein du mouvement de l'Église de Dieu
30 Communications mondiales Les premières impressions comptent
32 Développement du Leadership et de la Formation des Disciples Ce n'est pas une histoire de bande dessinée : votre foi est réelle !
34 Ministères de la Jeunesse Récapitulatif de la conférence des jeunes RISE
37 Ministères de Notre Patrimoine En Sa présence
EDITORIAUX
4 Faire face à l’avenir Bishop Tim Coalter
6 Connexions Paraguay
20 Perspective pentecôtiste Carswell Leonard
24 Nous sommes l’Église de Dieu de la Prophétie Langue mise à l’honneur : l’éwé
26 À la table du pasteur Darren Schalk
28 Ceci est mon histoire Lauren McKee
VIsitez-nous en ligne—whitewingmessenger.net
Le Messager à l'Aile Blanche est membre de l'association Evangelical Press


Atteindre CEUX QUI NE FRÉQUENTENT PAS OU PLUS L’ÉGLISE

Quand mon Sauveur m'a tendu la main, Quand mon Sauveur m'a tendu la main ; J'étais perdu et anéanti, sans Dieu ni Son Fils, Quand mon Sauveur m'a tendu la main.
(Traduit de l’anglais)
Ces paroles d'un ancien cantique écrit par G. E. Wright nous rappellent que notre Dieu est un Dieu qui « tend la main ». Son geste est à la fois personnel (« pour moi ») et inconditionnel (pour « ceux qui sont perdus et détruits, sans Dieu ni son Fils »).
Dans le Psaume 18:16,17, le Seigneur est décrit comme descendant d’en haut pour sauver et protéger ceux qui sont dans la détresse. David dit : « Il étendit sa main d'en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux » (18:17).
Animés d'un désir sincère de nous aligner sur Jésus, nous devons être une Église qui « tend la main ». Notre main tendue doit également être personnelle et inconditionnelle. Cette édition du Messager à l'Aile Blanche nous appelle à tendre la main aux personnes qui ne fréquentent pas l’Église et aux personnes qui s’en sont éloignées.
De ces deux termes, vous connaissez probablement mieux le premier, les personnes qui ne fréquentent pas l’Église. Ce sont ceux qui n'ont pas de passé religieux significatif, pas de souvenirs de l'école du dimanche, ni d'expériences
de foi formatrices. Ils ne sont pas nécessairement hostiles à l'Évangile, ils ne le connaissent tout simplement pas. En revanche, « ceux qui ont quitté l'Église » sont ceux qui ont autrefois marché avec nous, qui ont peut-être chanté dans des chorales, servi dans des équipes ministérielles ou dirigé des groupes de jeunes, mais qui se sont depuis complètement désengagés de la vie de l'Église. Beaucoup d'entre eux ne sont pas loin du royaume ; ils se sont simplement éloignés, ou peut-être ont-il dérivé, et ne participent plus activement à la vie de l'Église.
La bonne nouvelle, c'est que Dieu n'a pas renoncé à les atteindre, et nous non plus.
En tant que mouvement animé par l'Esprit, nous croyons que les os desséchés peuvent revivre, que les enfants prodigues peuvent revenir à la maison et que les perdus peuvent être retrouvés. Atteindre les non-croyants et ceux qui se sont éloignés de l'Église ne se fera pas uniquement par la stratégie, même si celle-ci est importante, mais par un nouveau baptême de compassion qui mènera à l'engagement et à la connexion.
Nous ne pouvons pas compter sur les méthodes d'hier pour atteindre le monde d'aujourd'hui. Ceux qui ne fréquentent pas l'église ne recherchent pas une église qui se réunit simplement le dimanche, mais une communauté qui donne un sens à leur vie le lundi. Ceux qui se sont éloignés de l'église ne recherchent pas des programmes, mais l'authenticité, la connexion, la guérison et un but.
TIM COALTER | ÉVÊQUE GÉNÉRAL

Permettez-moi de vous proposer quatre principes pour nous aider à nous engager dans cette mission avec une passion renouvelée :
1. Écoutez avant de parler.
Avant de prêcher un autre sermon, nous devons apprendre à écouter les histoires de ceux qui se sont détournés de l'Église et de ceux qui n'ont jamais fréquenté une église. La compassion donne de la crédibilité. Avant que les gens ne croient en notre message, ils doivent sentir que nous les avons écoutés (vraiment écoutés !), et que nous avons entendu leur histoire.
2. Misez sur les relations, pas sur la religion.
L'Église primitive a grandi « chaque jour » non pas grâce à des cultes hebdomadaires, mais grâce à des relations quotidiennes. Actes 2:46-47 dit : « Ils rompaient le pain dans leurs maisons [...] et le Seigneur ajoutait chaque jour à leur nombre. » Les personnes qui se sont éloignées de l'Église ont souvent des blessures qui ne peuvent être guéries que dans la sécurité de relations authentiques. Ne les invitez pas dans votre bâtiment avant de les inviter à votre table.
3. Prévoyez un espace où les questions et les doutes peuvent être exprimés.
Les églises pentecôtistes sont connues pour leur prédication audacieuse et leurs déclarations de foi assurées. Mais soyons également des lieux où les chercheurs, les sceptiques et les croyants en difficulté peuvent débattre honnêtement. Jésus a accueilli les doutes de Thomas sans le réprimander. Nous devons faire de la place dans nos églises pour le lent cheminement vers la confiance et la foi.
4. Attendez-vous à ce que le Saint-Esprit fasse le plus gros du travail.
En fin de compte, ce ne sont pas les programmes sophistiqués ou le marketing intelligent qui gagnent les cœurs, mais le Saint-Esprit. Nous devons croire à nouveau que l'Esprit attire, convainc, guérit et restaure. Lorsque nous créons un espace pour sa présence, il accomplit ce qu'aucun sermon ni aucun système ne peut faire. Nous pouvons planter et arroser, mais seul Dieu donne la croissance.
C'est le moment favorable pour atteindre les perdus. Soyons le genre d'église que les non-croyants et ceux qui se sont éloignés de l'église ne savaient même pas qu'ils recherchaient : une église pleine de grâce et de vérité, enracinée dans les Écritures et vivante par l'Esprit, sérieuse dans la sainteté mais imprégnée de miséricorde.
Préparez-vous à accueillir les perdus !
▲ La couverture du numéro de ce mois-ci montre la pasteure Janice Roseboro (Greater Vision Worship Center, Caroline du Nord) et Theri Santos (One Mission Society) en train de faire de l'évangélisation dans les rues d'Argentine.

CONNEXIONS
Nouvelles du PARAGUAY
Convention Nationale : en mission
NORA RIQUELME | DIRECTRICE NATIONALE DES COMMUNICATIONS
Je vous salue dans la paix de notre Seigneur Jésus.
Du 25 au 27 avril 2025, nous avons célébré notre convention nationale. Parmi nos invités de marque figuraient l'évêque Gabriel Vidal, presbytère général, l'évêque Kirk Rising, directeur international des Ministères de la Jeunesse, Cathy Payne, coordinatrice des Missions Mondiales, et le pasteur Raul Carrasco.
Environ 360 personnes ont ressenti la présence de


notre bon Dieu alors que nous étions en communion fraternelle avec nos frères et sœurs venus de toutes les régions du pays. Nous avons été fortifiés pour continuer à accomplir la vision qui n’est autre que de « Réconcilier le Paraguay avec Christ par la puissance du SaintEsprit ».
Nous apprécions vos prières en notre faveur.





PROJET VAN Curaçao
Les ministères des enfants de Souax, Curaçao, a désespérément besoin d'un bus pour transporter les enfants de la communauté à l'église. Ce ministère se développe en raison du grand impact de l'église sur leur communauté. Les ministères des Missions mondiales et Enfants à l’oeuvre s'associent pour collecter 16 000 $ pour ce besoin. Rendez-vous sur cogop.org/give pour faire un don et assurez-vous de sélectionner faire un don et assurez-vous de sélectionner « Kidserve » puis « Curaçao Van Project ».
Merci de donner en ligne à
COGOP.ORG/GIVE
FOND: KIDSERVE
CURACAO VAN PROJECT





Atteindre les personnes qui ne fréquentent pas l’église et celles qui s’en sont éloignées :
VEUX-TU ÊTRE MON PROCHAIN ?

Veux-tu être mon prochain1
C’est une belle journée dans ce quartier,
Une belle journée pour un voisin.
Voudrais-tu être mon prochain ?
Pourrais-tu être mon prochain ?
C’est une journée idéale dans ce beau bois, Pour une promenade, ces questions sont pour toi
Voudrais-tu être mon prochain ?
Pourrais-tu être mon prochain ?
J’ai toujours voulu avoir un prochain comme toi, et vivre dans un quartier avec quelqu’un comme toi.
Alors tirons le meilleur de cette belle journée,
Puisque nous sommes ensemble, autant me le révéler,
Voudrais-tu être mon prochain ?
Pourrais-tu être mon prochain ?
Veux-tu être mon prochain ?
S’il te plaît,
S’il te plaît ?
S’il te plaît, veux-tu être mon prochain ?
(Traduit de l’anglais)
M. Fred Rogers s’est fait des voisins en faisant constamment preuve de gentillesse, de respect et d’acceptation envers tout le monde, en particulier les enfants, à travers son émission télévisée Mister Rogers’ Neighborhood (en anglais, le voisinnage de M. Roger). Il a créé un sentiment de communauté en accueillant les téléspectateurs chez lui, en dialoguant directement avec eux et en abordant des questions importantes liées à l’enfance avec honnêteté et empathie. Il a également élargi sa définition du mot « voisin » pour inclure toute personne ayant besoin d'attention et de soutien, quels que soient son origine ou son lieu de résidence.
Que pouvons-nous retenir de tout cela ?
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » (Matthieu 22:37-40)

Dieu y décrit nos plus grands objectifs sur terre : l’aimer et être de bons gestionnaires de notre communauté, nous engager à apporter la paix (shalom) dans nos sphères d’influence, être un bon prochain. Cet appel à la communauté et à la paix peut même nous amener à redéfinir qui nous considérons comme notre prochain.
La déclaration que nous livre l’Évangile de Luc – « Jésus est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus » (Luc 19:10) – est un thème central de la foi chrétienne, qui souligne la raison pour laquelle Jésus est venu sur terre. Elle met en évidence sa mission qui consiste à tendre la main à ceux qui sont séparés de Dieu en raison du péché, en leur offrant la réconciliation et le salut, selon le Nouveau Testament.
Jésus est notre modèle. Nous sommes censés être ses mains et ses pieds. Son plan est notre objectif.
Jésus avait une manière unique d’aller vers ses disciples et d’attirer les gens éloignés de Dieu. Il s’agissait avant
tout d’être un ami, même pour les pécheurs. Lorsqu’il était sur terre, Jésus était appelé « l’ami des pécheurs ». Il fréquentait les marginaux de la société : les prostituées, les collecteurs d’impôts, les opprimés. Être l’ami des pécheurs ne signifiait pas que Jésus transigeait sur ses principes. Il ne participait jamais à leurs écarts de conduite et ne les approuvait pas, mais il se souciait suffisamment d’eux pour apprendre à les connaître. Plus il se rapprochait d’eux, plus ils comprenaient qu’il se souciait d’eux.
Établir des relations est essentiel pour atteindre les personnes qui ne fréquentent pas l'église et celles qui s'en sont éloignées. C'est ce cœur pour les gens que Jésus a insufflé à ses premiers disciples. Ces hommes étaient imprégnés de préjugés et prompts à juger les gens uniquement en raison de leur origine culturelle ou de leurs mauvais choix. Jésus a travaillé dur pour briser ces barrières, ce qui l'a amené à emmener ses disciples dans des endroits qui les mettaient mal à l'aise au début. Il les a entraînés en Samarie (un territoire interdit juste au nord de Jérusalem) pour rencontrer une femme près d'un puits. Il leur a ordonné de traverser la mer de Galilée pour entrer en territoire non juif afin de rencontrer un homme possédé par des démons. Il les a conduits vers le nord, à Tyr, une ville païenne située en dehors des frontières d'Israël, pour rencontrer une femme désespérée qui cherchait la guérison. Il a conduit ses disciples à Césarée de Philippe, où les gens pratiquaient toutes sortes de cultes païens.
Pourquoi Jésus a-t-il fait cela ? Il voulait que ses disciples apprennent une leçon particulièrement importante : les gens comptent pour Dieu. Personne n’est exclu de la grâce de Dieu. Il voulait qu’ils comprennent qu’ils doivent aller vers les gens, car dans la plupart des cas, ceux qui ont le plus besoin de Dieu ne viendront pas à eux ! La même leçon s’applique à nous aujourd’hui.
Chaque personne compte pour Dieu. Suivre Jésus et se joindre à lui dans sa mission signifie que nous devons accepter le fait que chaque personne compte pour Dieu. Vous n’avez jamais rencontré une personne que Dieu n’aime pas. Vous n’avez jamais vu une personne qui soit si loin que Dieu ne puisse l’atteindre. Il est très probable que les personnes qui ont le plus besoin de Christ ne se présenteront pas à l’église le dimanche. C’est pourquoi Jésus vous envoie vers elles.
La première étape pour vivre « en mission » est de commencer à regarder autour de vous et à voir les personnes que Dieu a déjà mises dans votre vie et qui ont besoin de lui. Réfléchissez dès maintenant : qui sont les personnes dans votre vie qui ne connaissent pas Jésus ? Il peut s’agir de personnes qui vivent à côté de

chez vous ou qui travaillent avec vous. Peut-être s’agit-il de personnes qui fréquentent les mêmes magasins que vous. Demandez à Dieu de vous ouvrir les yeux.
Ensuite, une fois que vous les avez repérées, devenez leur ami. Restez assez longtemps pour discuter avec elles. Prenez le temps de faire leur connaissance. Regardez-les dans les yeux. Ouvrez-leur votre cœur. Écoutez-les. Cela peut signifier rester un peu plus longtemps lorsque vous sortez vos poubelles afin de discuter avec un voisin. Cela peut signifier engager la conversation avec un collègue pour en savoir plus sur son histoire.
Au début, cela peut vous mettre un peu mal à l’aise. Rappelez-vous que Jésus a délibérément mis ses disciples dans des situations inconfortables, les poussant souvent bien au-delà de leur zone de confort. Mais plus vous dépasserez ce sentiment initial de gêne, plus vous serez étonné de voir comment Dieu mettra dans votre vie des personnes qui souffrent afin que vous puissiez les toucher. C’est cela, vivre en mission « à la manière de Jésus » !
Le plus grand obstacle à la mise en pratique sérieuse du Grand Commandement est le TEMPS. Nous vivons dans une tension entre l’urgent et l’important. Lorsque nos priorités sont déterminées par l’urgent, notre vie ne correspond pas à nos intentions.
Jésus a accompli beaucoup de choses, mais sa vie n’a jamais été précipitée. Il avait du temps pour les gens et pour les conversations. Vivons-nous à un rythme qui nous permet d’être disponibles pour ceux qui vivent autour de nous ? Jésus avait du temps pour les interruptions ; ... et nous ? Que faudrait-il pour changer le rythme de notre vie afin d’être plus disponibles pour ceux qui vivent autour de nous ?
Dans The Life You Have Always Wanted, John Ortberg déclare : « La précipitation est le grand ennemi de la vie spirituelle à notre époque. »2 Il invente l’expression « maladie de la précipitation » et poursuit en disant que la précipitation est si dangereuse parce que l'amour et la précipitation ne sont pas du tout compatibles. « L’amour prend toujours du temps, et le temps est la seule chose que les gens pressés n’ont pas. »
Pour atteindre les personnes qui ne fréquentent pas l’église ou qui s’en sont éloignées, il faut établir des relations authentiques. Nous devons nous concentrer à partager comment la foi a façonné notre vie, en racontant notre histoire. Les gens sont attirés par l’authenticité. Theodore Roosevelt a déclaré : « Les gens ne se soucient pas de ce que vous savez tant qu’ils ne savent pas à quel point vous vous souciez d’eux. »
Que nous en soyons conscients ou non, les gens veulent savoir : « Voulez-vous être mon prochain ? »
1 “Won’t You Be My Neighbor,” music and lyrics by Fred M. Rogers (McFeely-Rogers Foundation, 1990), Mister Rogers’ Neighborhood, https:// www.misterrogers.org/videos/wont-you-be-my-neighbor/.
2 John Ortberg, The Life You've Always Wanted: Spiritual Disciplines for Ordinary People (Grand Rapids, MI: Zondervan, 2015).

ÉVÊQUE STACY TUTTLE
SOMERSET, KENTUCKY
Le pasteur Stacy Tuttle est actuellement pasteur principal du New Beginnings Worship Center à Somerset, dans le Kentucky. Ordonné ministre de l'Église de Dieu de la Prophétie en 2015, Stacy a récemment été ordonné évêque lors de l'Assemblée internationale de 2022. Lui et sa femme, Valerie, sont mariés depuis 17 ans et ont quatre enfants. Les Tuttle croient que la grâce de Dieu doit s'étendre à tous, ce qu'il fait à travers nous, les instruments qu'il a appelés à être.

TROUVER UN TERRAIN D'ENTENTE
Le thème de ce mois-ci, « Atteindre les personnes qui ne fréquentent pas l’église et celles qui s’en sont éloignées », fait écho à la vision de notre Église de Dieu de la Prophétie (EDP) qui est de « Réconcilier le monde avec Christ par la puissance du Saint-Esprit ». Nous sommes au service des âmes, nous répandons l'amour et l'espoir de Jésus dans un monde qui a besoin d'être réconcilié avec lui.
Bien que nous nous concentrions ici sur les « noncroyants » et ceux qui l’ont été, la réalité est que la majorité des personnes perdues appartiennent à l’un de ces deux groupes. Ainsi, au-delà des catégories, notre mission est d’atteindre le monde avec le message de l’Évangile.
Sans trop répéter ce qui a déjà été dit, il est important de comprendre de qui nous parlons et en quoi ces personnes peuvent différer. La définition la plus simple est que la personne qui ne fréquente pas l’église n’a jamais été liée à une église chrétienne. Les personnes qui ont quitté l’église sont, quant à elle, une sorte de sous-catégorie des personnes sans église, car elles ne sont, elles aussi, plus liées à une église, bien qu’elles l’aient été dans le passé. Les personnes qui ont quitté l’église ne sont pas seulement celles qui ont souffert dans le passé ; elles comprennent également celles qui ont été déçues par l’église pour diverses raisons.
Un aperçu du contexte religieux
Si vous n’aimez pas les statistiques, vous pouvez passer la section suivante. Cependant, les informations suivantes sont révélatrices et, en tant que chrétiens, il serait peut-être utile que nous examinions ce que ces statistiques révèlent.
Pew Research vient de publier un rapport1 (consulter le rapport, seulement en anglais) daté du 9 juin 2025, qui montre que l’islam a été la religion qui a connu la plus forte croissance entre 2010 et 2020. D’après les statistiques de 2020, les chrétiens représentent 2,3 milliards de la population mondiale et les musulmans 2 milliards. Si le nombre de chrétiens reste plus important (28,8 % de la population mondiale), le taux de croissance par rapport à la population mondiale est tout autre. Vu sous cet angle, l’islam a connu un taux de croissance de 1,8 % (représentant désormais 25,6 % de la population mondiale), tandis que le christianisme a enregistré un recul de 1,8 %. Le nombre de « sans religion » (personnes sans affiliation religieuse) a connu la deuxième plus forte croissance (0,9 %) et représente désormais 24,2 % de la population mondiale. Ces « sans religion » sont les personnes qui ne fréquentent pas l'église et celles qui l'ont quittée.
Si l’on examine la croissance (ou l’absence de
croissance) de la population chrétienne, il apparaît clairement qu’un autre changement est également en cours. La plus grande proportion de chrétiens (30,7 %) vit désormais en Afrique subsaharienne. L’Amérique latine et les Caraïbes arrivent en deuxième position avec 24,1 % de la population chrétienne, suivies par l’Europe avec 22,3 %. Si la population chrétienne en Europe occupe la troisième place en nombre, c’est elle qui a connu la plus forte baisse en pourcentage, avec une diminution de 3,5 %. Le déclin en Amérique du Nord est de 1,9 %. Malheureusement, les deux continents où le christianisme était autrefois florissant sont aujourd’hui ceux où le déclin est le plus important.
Pour ceux d’entre nous qui vivent aux États-Unis, ces chiffres semblent confirmer ce que Michael Graham et Jim Davis ont appelé « la grande déchristianisation » de notre nation. Selon eux, « des dizaines de millions de chrétiens qui fréquentaient régulièrement l’église ont décidé de ne plus y aller », ce qui a entraîné « le changement religieux le plus important et le plus rapide » jamais enregistré dans notre histoire.2 Autrefois considérée comme une nation chrétienne (fondée sur des principes chrétiens), les États-Unis ont vu le nombre de leurs fidèles diminuer dès les années 1990. Nous avons ressenti les effets de ce déclin, et il serait peutêtre judicieux de nous demander « Que s’est-il passé ? ». Les réponses à cette question varient, mais Graham et Davis attribuent ce déclin à trois événements notables3 :
• La fin de la guerre froide. Les termes « américain » et « chrétien » ont souvent été considérés comme synonymes tout au long de la guerre froide. Cela a changé avec l'effondrement de l'Union soviétique et la fin de l'ère de la guerre froide, lorsqu'« il est devenu plus acceptable culturellement d’être à la fois américain et non chrétien ».
• Les retombées de la « polarisation de la droite religieuse ». Des noms tels que Jerry Falwell, Pat Robertson et Newt Gingrich ont été associés à l'extrémisme religieux en politique, et de nombreux chrétiens américains « centristes » ont été frustrés et ont rejoint les rangs des « non-croyants »
• Influence d’Internet. L’accès accru à Internet a également signifié un accès accru à de nombreuses visions du monde et systèmes de valeurs très différents. Les jeunes comme les moins jeunes ont accès à des communautés en ligne qui les acceptent facilement, ainsi que leurs questions sur la foi et la moralité, sans porter de jugement.
Vous remarquerez peut-être que les trois événements ci-dessus ne mentionnent même pas le nombre de personnes qui ont quitté l’Église en raison d’une blessure ou d’une offense subie au sein de celle-ci. (À titre d’information, une étude Barna réalisée en 2010 a
« Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Je fais tout à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part ».
1 CORINTHIENS 9:22
montré que 37 % des personnes qui évitent les Églises chrétiennes le font en raison d’une expérience négative passée avec l’Église ou avec des membres de celleci.4) Nous devons reconnaître les blessures qui ont été infligées au sein de l’Église et assumer notre part de responsabilité, mais nous devons également examiner comment la culture et les attitudes ont changé au cours des dernières décennies afin d’être mieux équipés pour aller de l’avant. Aussi alarmantes que soient ces statistiques, elles nous rappellent également la mission que Dieu nous a confiée d’aller faire des disciples et notre responsabilité d’œuvrer en tant qu’agents de réconciliation.
Trouver un terrain d’entente
Avec tous les changements qui se produisent autour de nous, par où commencer ? Comment pouvonsnous devenir des personnes qui ont une véritable compassion pour ceux qui sont perdus et pour ceux qui ont été blessés ?
Pour commencer, nous devons avoir un cœur façonné par l’œuvre rédemptrice de Christ. Il a donné sa vie volontairement à notre place parce qu’il nous aimait profondément. Lorsque nous reconnaissons la profondeur de son amour pour nous et l’étendue de sa miséricorde et de sa grâce, cela a forcément un impact sur notre cœur. À mesure que notre relation avec notre Sauveur grandit, son amour transforme notre cœur égoïste en un cœur qui se brise pour ceux qui sont perdus.
La vie de Jésus nous montre à quoi ressemble un cœur rempli d’amour et de compassion. Il est l’essence même de l’amour et le modèle du sacrifice de soi. Non seulement il a renoncé à sa place privilégiée dans les cieux pour prendre une nature humaine (Philippiens 2:68), mais il est celui qui a donné sa vie pour nous. Il a payé notre dette, une dette que nous ne pouvions pas payer, en mourant sur la croix à notre place. Pendant son séjour sur cette terre, il a rencontré les perdus là où ils se trouvaient, franchissant les barrières sociales et culturelles. Il a touché et guéri un lépreux (Luc 5:12-16). Il a appelé un collecteur d’impôts à devenir son disciple, puis il a dîné avec lui et ses amis (5:27-32). Il a permis à une femme pécheresse de lui laver les pieds, puis il lui a pardonné ses péchés (Luc 7:36-50). Il a guéri un

démoniaque (7:26-39). Il a parlé à une Samaritaine et lui a fait découvrir l’eau vive (Jean 4:1-42). Il a sauvé la vie d’une femme surprise en adultère et l’a libérée de la condamnation (Jean 8:2-11). Dans ces rencontres et dans bien d’autres tout au long de l’Évangile, Jésus a interagi avec les gens « sur leur terrain ». Il a accueilli leurs questions et leurs doutes, et il les a aidés indépendamment de leur origine sociale ou ethnique, de leur histoire personnelle, de leurs croyances ou de tout autre problème.

Paul a développé cette idée de terrain d’entente. Dans sa première lettre aux Corinthiens, il a abordé plusieurs problèmes qui menaçaient de déchirer l’Église. Ce faisant, Paul a clairement indiqué que, bien qu’il fût libre en Christ (libre des exigences de la loi et des nombreuses restrictions du judaïsme), il renonçait à ses droits pour le bien des autres. Dans 1 Corinthiens 9:19, il dit : « Car, bien que je sois libre à l’égard de tous, je me suis rendu serviteur de tous, afin de gagner le plus possible. » Il a ensuite illustré plusieurs façons dont il avait mis cela en pratique, rappelant à ses lecteurs son objectif : gagner davantage d’âmes au Christ. En conclusion de cette partie de son discours, il a écrit : « Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver quelquesuns. Je fais tout cela à cause de l’Évangile, afin d’avoir part aux bénédictions de l’Évangile » (9:22). Une autre traduction rend cela un peu plus clair : « Oui, j’essaie de trouver un terrain d’entente avec tout le monde, faisant tout ce que je peux pour en sauver quelques-uns. Je fais tout pour répandre la Bonne Nouvelle et partager ses bénédictions. » Paul était un homme en mission, déterminé à réconcilier le monde avec Christ !
Comme Jésus et Paul, nous devons nous concentrer sur le cœur de la mission. Nous devons trouver un terrain d’entente où nous pouvons rencontrer les non-croyants et ceux qui se sont éloignés de l’Église, là où ils se trouvent. Ce n’est pas un permis pour compromettre ce que nous croyons, ni une excuse pour vivre comme le monde. Après tout, nous avons été appelés et mis à part - sanctifiés - pour les desseins de Dieu (Lévitique 20:26 ; 1 Pierre 2:9). Le monde ne cherche pas à ce que nous soyons comme lui ; il recherche quelque chose de différent, quelque chose qui comblera le vide de sa vie. Il recherche un endroit où il pourra se sentir chez lui, aimé, écouté et accepté. Nous devons être des exemples de




l’amour de Jésus partout où nous allons (au travail, au marché, au restaurant, etc.) et dans toutes les situations (en faisant la queue, en conduisant dans la circulation, en traitant avec une personne difficile ou en faisant face à une tragédie). Que les jours soient bons ou mauvais, nous devons communiquer l’amour et l’espoir que nous avons en Christ. Lorsque les gens, en particulier ceux qui ne fréquentent pas l’église ou qui s’en sont éloignés, nous rencontrent, ils devraient être attirés par cet amour et cet espoir qui imprègnent notre vie.
Des portes s’ouvrent
Le monde est là, à notre porte. Qu’allons-nous faire ? Nous ne pouvons pas nous permettre d’être sélectifs quand il s’agit des âmes, car Dieu aime chacune d’entre elles, sans distinction. Son désir est que « tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4). Le champ missionnaire est vaste, voici donc quelques conseils pratiques pour nous aider à démarrer :
• Priez pour ceux qui sont perdus. Paul exhorte Timothée à prier pour tout le monde et à intercéder en leur faveur (1 Timothée 2:1). Prenons-nous la prière (et notre mission) au sérieux ? Connaissonsnous le pouvoir de la prière pour briser les forteresses ? Nous soucions-nous suffisamment du salut des autres pour passer du temps à intercéder en leur faveur ? Ce sont des questions que nous devrions tous nous poser. À quoi ressemble l’amour et l’attention de Jésus ? Notre cœur reflète-t-il cet amour ?
• Rencontrez les gens là où ils sont. Nous ne devons pas attendre que le monde vienne à nous. Souvent, sans le savoir, nous pouvons mettre les gens mal à l’aise lorsqu’ils entrent dans « notre territoire ». Mais nous rencontrons quotidiennement des gens sur les places publiques du monde, dans tous les endroits où nous allons en dehors de l'église. Soyez sensible à l'Esprit et demandez-lui d'ouvrir vos yeux pour voir les opportunités qui s'offrent à vous. Ce faisant, engagez les gens là où ils se trouvent. Jésus l'a fait avec la Samaritaine dans Jean 4, et Paul l'a fait également lorsqu'il a conversé avec les païens à Athènes (Actes 17:22-34).
Soyez sensible aux différences culturelles.5 Non seulement nous rencontrons les gens là où ils sont, mais nous reconnaissons avec respect nos différences culturelles. Une fois encore, Paul l’a démontré à Athènes. Il n’a pas critiqué les Athéniens pour leurs croyances, mais il s’est servi de ces informations comme point de départ pour partager l’Évangile. En outre, Paul a cité leurs propres poètes pour enseigner les vérités bibliques (Actes 17:28-29). Le monde d’aujourd’hui n’est pas aussi favorable au christianisme, donc trouver un terrain d’entente nous donne une meilleure chance de construire une relation pour atteindre ceux qui sont en dehors de notre cercle.
• Reconnaissez tout préjugé existant. Nous aimons penser que nous aimons et acceptons tout le monde, mais souvent nous avons des préjugés sous-jacents dont nous ne sommes pas conscients. Paul, Pierre et beaucoup des premiers disciples avaient un problème avec les païens. Dieu a donné à Pierre une vision qui a remis en question son éducation juive, ce qui l’a finalement aidé à surmonter ses préjugés (Actes 10:9-35). Les préjugés sont souvent basés sur notre propre fierté de qui nous sommes (ou pensons être). Pour beaucoup de gens, l’identité nationale ou culturelle peut devenir une source de préjugés sous-jacents à l’égard des autres. Nous devons tous faire un examen honnête de nousmêmes et en faire un sujet de prière. Nous devons nous identifier avant tout comme chrétiens, disciples de Christ.
• Écoutez. Nous sommes plus occupés que jamais, et beaucoup d’entre nous ne prennent pas le temps de vraiment écouter ce que les autres ont à dire. Écouter, ce n’est pas seulement prêter attention à des sons, c’est écouter avec attention, en cherchant à comprendre ce qui est dit ou entendu. L’écoute est un excellent outil d’évangélisation, et une oreille attentive est l’un des plus beaux cadeaux que nous puissions offrir à autrui. Dans son livre Life Together, Dietrich Bonhoeffer écrit : « Les chrétiens ont oublié que le ministère de l’écoute leur a été confié par Celui qui est Lui-même le grand auditeur et dont ils doivent partager l’œuvre. Nous devons écouter avec les oreilles de Dieu afin de pouvoir prononcer la Parole de Dieu. » (traduit de l’anglais) Prenez note : l’écoute est un ministère
• Partagez les joies et les peines des autres. Nous venons peut-être d’horizons différents, mais nous partageons tous des sentiments communs à l’humanité : l’amour, la joie, la peur, le chagrin, la douleur, la déception, pour n’en citer que quelquesuns. Paul écrit : « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent » (Romains 12:15). En partageant ces moments avec
les autres, nous leur montrons que nous nous soucions d’eux.
• Accomplissez des actes concrets de service. La plupart d’entre nous ont déjà entendu cette phrase : « Personne ne se soucie de ce que vous savez tant qu'ils ne savent pas combien vous vous souciez d'eux. » Lorsque nous accomplissons des actes de service pour répondre aux besoins de ceux qui nous entourent, nous manifestons le cœur de Jésus, qui nous a donné l'exemple dans son service aux autres (Marc 10:35-45).
• Partagez votre témoignage. Lorsque le moment est venu, osez partager votre histoire. Dans 1 Pierre 3:15, il est dit : « Si quelqu’un vous interroge sur votre espérance en tant que croyant, soyez toujours prêt à lui en rendre compte ». Bien que ce verset aille plus loin et touche à l'apologétique, ce que Christ a fait pour vous relève de la théologie pratique. C'est votre histoire, et les gens peuvent s'identifier à des histoires. En partageant votre histoire, vous pouvez avoir un impact sur la vie d'une autre personne.
• Invitez-les à l’église. Qu’ils soient non croyants ou qu’ils se soient éloignés de l’Église, beaucoup de gens évitent de venir parce qu’ils ne se sentent pas les bienvenus. Différentes enquêtes indiquent que beaucoup de gens (entre 65 et 92 %) iraient à l’église s’ils y étaient invités, surtout s’ils étaient accompagnés par la personne qui les a invités. Lançons l’invitation et soyons prêts à accueillir chaque visiteur. Puissent-ils rencontrer l’amour et la grâce de Dieu lorsqu’ils franchissent les portes de l’église.




• Mettez l’accent sur l’amour. Bien que ce point soit mentionné en dernier, il est le plus important. Jésus a enseigné que deux commandements, aimer Dieu et aimer notre prochain comme nous-mêmes, accomplissaient toutes les exigences de la Loi (Matthieu 22:37-40). L’amour incarne le message de l’Évangile. Jésus, qui a donné sa vie pour nous, a dit que nous devons nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés (Jean 15:12, 13). L’amour commence dans la maison de Dieu, mais il doit s’étendre au-delà des murs de l’église, « car Dieu a tant aimé le monde... ».
Ce n’est pas sorcier. Tous ces conseils (liste non exhaustive) sont de nature pratique. Personne n’a besoin d’un diplôme universitaire pour apprendre à écouter ou à montrer de l’amour et de la gentillesse. Mais nous avons besoin d’un cœur entièrement transformé par le sang de Jésus-Christ, d’un engagement sincère envers sa mission, d’une passion pour les âmes et d’une volonté de nous soumettre à la direction de l’Esprit. Cela exige de crucifier les désirs de la chair et de prendre notre croix chaque jour pour suivre Jésus. Dans un monde brisé et divisé, soyons les agents aimants de la réconciliation de Dieu.
1 Conrad Hackett, Marcin Stonawski, Yunping Tong, Stephanie Kramer, Anne Shi, and Dalia Fahmy, “How the Global Religious Landscape Changed from 2010 to 2020,” Pew Research Center, June 9, 2025, The World’s Religious Groups: How Their Sizes Changed from 2010 to 2020 | Pew Research Center.
2 Michael Graham and Jim Davis, “What Is the Great Dechurching?,” The Gospel Coalition, August 31, 2023, https://www.thegospelcoalition.org/ article/great-dechurching/.
3 Ibid.
4 “Millions of Unchurched Adults Are Christians Hurt by Churches But Can Be Healed of the Pain,” Barna Group, April 12, 2010, https://www. barna.com/research/millions-of-unchurched-adults-are-christians-hurt-by-churches-but-can-be-healed-of-the-pain/.
5 “What Does It Mean to Become All Things to All People (1 Corinthians 9:22)?,” Got Questions, last updated December 10, 2024, What does it mean to become all things to all people (1 Corinthians 9:22)? | GotQuestions.org.

KATHERINE OSBORN RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT
Katherine est actuellement rédactrice en chef des communications aux bureaux internationaux. Née dans le Dakota du Sud, Katherine est diplômée du Tomlinson College dans le Tennessee et a obtenu une licence en enseignement secondaire du Western Oregon State College. Elle a ensuite obtenu une maîtrise en religion de Gordon-Conwell et, en 2022, elle a terminé le programme de doctorat du Western Theological Seminary. Katherine et son mari, Glen, ont deux fils, une belle-fille et deux précieuses petites-filles, Xoi et Alytheia.

Atteindre
Nous ne pouvons pas comprendre les besoins et les questions des populations qui ne fréquentent pas d'églises et de celles qui s'en sont détournées sans connaître leurs caractéristiques respectives. Les personnes qui ne fréquentent pas d'églises sont celles qui n'ont assisté à aucun service religieux au cours des six derniers mois ou plus, tandis que celles qui se sont détournées des églises sont celles qui étaient auparavant actives dans leurs assemblées mais qui ont cessé d'y assister régulièrement. Certains diront que les gens qui ne fréquentent pas d'églises sont simplement mal informés et qu'ils ont besoin de découvrir Dieu.
D'autres diront que ceux qui se sont éloignés de l'église souffrent simplement des blessures causées par leurs expériences passées, mieux connues sous le nom de « blessures d'églises ». Bien que cela puisse être vrai dans certains cas, la question importante est de savoir comment nous pouvons relier la différence entre la perception et la réalité afin de comprendre les besoins et les questions de ceux qui ne fréquentent pas l'église et de ceux qui se sont « détournés de l'église ».
Hébreux 10:24 nous encourage à réfléchir à la manière dont nous pouvons nous motiver mutuellement à aimer et à faire de bonnes œuvres. Le verset 25 souligne l'importance de ne pas négliger de se réunir, comme certains en ont pris l'habitude ; au contraire, nous devons nous soutenir et nous encourager mutuellement, surtout à l'approche du jour [du Seigneur]. En apprenant à connaître les caractéristiques distinctives des personnes non croyantes et des personnes qui se sont détournées de l'Église, nous pouvons trouver un terrain d'entente pour entrer en contact avec elles. En alignant
les personnes qui ne fréquentent pas l'église et celles qui s'en sont éloignées
nos perspectives et en cherchant à comprendre leur situation actuelle, nous pouvons communiquer plus efficacement, avec amour (1 Corinthiens 1:10). Ce n'est qu'alors que nous pourrons comprendre leurs besoins et leurs questions tout en cultivant et en entretenant des relations authentiques et sans prétention avec ceux qui sont considérés comme non croyants ou qui se sont éloignés de l'Église.
Nous devons d'abord réfléchir à de nouvelles méthodes pour créer un environnement accueillant pour les personnes qui se sont éloignées de l'Église ou qui n'ont pas de background chrétien. Une personne qui a quitté l'église peut s'interroger sur l'indifférence qu'elle a rencontrée au sein de la communauté ecclésiale. Peutêtre qu'un responsable ou un membre de l'église n'a pas pris en compte des événements importants dans la vie de cette personne, tels qu'un anniversaire, une réussite personnelle ou même un deuil. Les possibilités sont infinies. Nous ne sommes pas parfaits, et même si nous n'avons pas l'intention de négliger les besoins des autres, cela arrive parfois (Romains 3:23). D'autre part, considérez une personne qui n'a pas de background religieux. Elle peut se demander si Dieu ou ses disciples l'accepteraient compte tenu de son mode de vie actuel ou de ses erreurs passées. Cette personne a peutêtre assisté à un service religieux à quelques reprises. Cependant, un responsable ou un membre de la congrégation l'a peut-être mise mal à l'aise après l'avoir vue fumer une cigarette près de l'église. Nous n'avons pas reçu le pouvoir de juger (Luc 6:37). Bien que nous n'ayons pas le droit de juger les autres, nous nous surprenons parfois à le faire. De telles circonstances

devraient conséquemment nous encourager à réfléchir à la manière dont nous pouvons interagir avec les autres membres de notre communauté, en cherchant des moyens de favoriser une plus grande empathie et une meilleure acceptation des personnes ayant des origines et des points de vue différents.
Une idée serait d'organiser régulièrement des discussions ouvertes en groupe afin de promouvoir des conversations honnêtes. Les participants à ces débats ont l'occasion d'apprendre les uns des autres, sur la foi, la spiritualité et leurs expériences personnelles, tout en conservant une attitude sans jugement (Proverbes 1:5). En créant de tels environnements, nous remettons en question l'idée selon laquelle l'église méprise les personnes qui s'habillent, se comportent ou pensent différemment de nous. Au contraire, cela favorise des conversations ouvertes avec tout le monde, qu'ils partagent ou non les mêmes croyances. Le corps du Christ a la responsabilité de rester en contact avec chaque membre et d'élaborer en collaboration des stratégies qui aident à se souvenir des petits détails significatifs qui comptent pour chaque individu. Cette pratique permettra à l'église de rester en contact avec les nouveaux membres, les membres existants et ceux qui reviennent.
Supposons que nous ne parvenions pas à trouver de

BRIDGETT
REECE
BROCKTON, MASSACHUSETTS
nouvelles approches pour atteindre les personnes qui ne fréquentent pas l'église ou qui l'ont quittée. Dans ce cas, nous pouvons nous inspirer d'autres ministères qui ont réussi à toucher des personnes qui se sentent déconnectées de l'Église traditionnelle. Nous pouvons nous inspirer d'organisations telles que l'Église de Dieu de la Prophétie de Brockton. Son département de pastorale des jeunes, en particulier, offre une expérience ecclésiale non conventionnelle qui met l'accent sur les enseignements bibliques et l'engagement communautaire. Ses activités ecclésiales non conventionnelles comprennent l'organisation de groupes de lecture centrés sur des livres de la Bible, l'organisation d'activités de camp pour les jeunes et la planification de fêtes de quartier auxquelles les familles et les amis peuvent participer.
Prenez le temps d'examiner d'autres ministères et de réfléchir à ce qui les rend efficaces ou inefficaces. Découvrir ce qui est le plus efficace peut vous aider à identifier les meilleures pratiques pour votre communauté ecclésiale. Après avoir reconnu certaines caractéristiques des populations non croyantes et non pratiquantes, nous pouvons mieux comprendre leurs besoins et leurs préoccupations. Nous pouvons alors commencer à faire quelques efforts pour combler le fossé qui les sépare de la communion fraternelle dans le corps de Christ.
Bridgett J. Reece, actuellement étudiante au séminaire Esprit et Vie, a grandi à Boston, dans le Massachusetts, où elle a obtenu une licence en justice pénale (Université du Massachusetts à Boston). Elle a ensuite obtenu une maîtrise en droit (Université Abraham Lincoln) et a été diplômée avec distinction. Dévouée à la vie communautaire, Bridgett est bénévole au sein du ministère des femmes de l'EDP de Brockton (Massachusetts). Elle participe à leur salon de la santé afin de promouvoir la culture juridique auprès des participants. Son objectif est de cultiver des relations significatives au sein de son église et de sa communauté locale. Récemment mariée, Bridgett chérit les relations familiales et adore cuisiner. Elle utilise ce talent pour réunir sa famille et ses amis pour une communion fraternelle et lors d'occasions spéciales.

GAGNER LES
DANS UN MONDE
Partout dans le monde, un phénomène croissant est en train de redéfinir la manière dont l’Église accomplit sa mission auprès de deux groupes très distincts : les non-croyants et les ex-croyants. Bien que ces deux groupes se soient tous deux éloignés de l’Église locale, leurs histoires sont différentes. Les non-croyants sont ceux qui n’ont jamais fréquenté l’église de manière significative, qui ne connaissent souvent pas les Écritures, les traditions ou la communauté chrétienne. En revanche, les ex-croyants (ceux qui se sont éloignés de l’église) ont autrefois fréquenté les espaces, chanté les hymnes et vécu la communion fraternelle en tant que croyants, mais ils ont fini par s’éloigner, souvent à cause d’une blessure, d’une désillusion, d’un épuisement ou de questions sans réponse.
Pour atteindre ces deux groupes, il faut faire preuve de sensibilité et de stratégie, en reconnaissant leurs parcours distincts et leurs besoins uniques. Les personnes qui ne fréquentent pas l’Église réagissent souvent par curiosité et sont touchés par l’évangélisation relationnelle, tandis que les ex-croyants ont besoin de restauration, de réconciliation et d’espaces sûrs pour guérir. Ces deux groupes sont accessibles : ce sont nos voisins, nos collègues et même des membres de notre famille.
Une mission animée par l’Esprit de Dieu : le cœur de l’EDP
Au cœur de l’Église de Dieu de la Prophétie (EDP) se trouve une mission impérieuse : « Réconcilier le monde avec Christ par la puissance du Saint-Esprit ».
Ce n’est pas un slogan, c’est un appel sacré qui fait écho au cœur de 2 Corinthiens 5:18-20. Nous ne sommes pas seulement les bénéficiaires de la grâce, mais aussi les ambassadeurs de la réconciliation. L’Église n’est pas un lieu de villégiature pour les justes, mais un lieu de secours pour ceux qui sont ruinés, rejetés, dans le doute ou égarés.
« Par la puissance du Saint-Esprit » est la clé essentielle. L'Esprit donne aux croyants la force de dire la vérité avec compassion, de servir avec joie et d'aimer sans arrière-pensée. L'Esprit convainc, attire, guérit et, finalement, transforme. Avec notre force humaine, nous pouvons persuader ou convaincre une personne de son besoin de réconciliation. Mais seul le SaintEsprit peut réconcilier l'esprit humain avec le Père.
Atteindre ceux qui ne fréquentent pas ou plus
l’église :
Le Saint-Esprit convainc d’abord les individus de leur péché et de leur besoin d’un sauveur (Jean 16:8). L’Esprit ouvre les cœurs au message de l’Évangile, permettant aux gens de croire en Jésus-Christ (Actes 16:14). Le Saint-Esprit donne aux croyants, qui agissent en tant qu’ambassadeurs de Christ, le pouvoir de partager le message de la réconciliation avec les autres (2 Corinthiens 5:18-20). Le Saint-Esprit scelle les croyants comme rachetés et réconciliés avec Dieu, les marquant comme siens (Éphésiens 1:13, 14). L’Esprit œuvre à l’intérieur des croyants pour transformer leur vie, leur permettant de vivre d’une manière qui reflète l’amour et le pardon de Christ. En substance, le Saint-Esprit est l’agent divin qui opère la transformation spirituelle nécessaire à la réconciliation avec Dieu, tant chez les individus qu’à travers eux dans le monde. Nous cherchons sincèrement à aller de l’avant en tant que peuple rempli de l’Esprit. Nous avons besoin de lui pour changer le monde, un cœur à la fois. Notre mission au sein de l’EDP est d’œuvrer à une évangélisation audacieuse, à un discipulat compatissant et à un ministère guidé par le Saint-Esprit, en étant des phares de réconciliation.
Stratégies actuelles pour atteindre ceux qui ne fréquentent pas l’église et ceux qui s’en sont éloignés
Dans un monde post-pandémique, l’EDP adopte des stratégies innovantes pour impliquer à la fois les personnes non croyantes et celles qui se sont éloignées de l’Église :
• Discipulat numérique : Des services diffusés en direct aux études bibliques interactives en ligne, en passant par la connectivité par simple appel téléphonique, les églises touchent les gens sur leur téléphone avant même qu’ils ne mettent les pieds dans un lieu de culte.
• Églises éphémères et stations de prière communautaires : Les pasteurs et leurs équipes organisent des services religieux dans les parcs, les centres commerciaux et les quartiers, se rendant là où se trouvent les gens.
• Ministères de restauration : Les congrégations lancent des petits groupes spécialement conçus pour ceux qui reviennent à la foi, leur offrant guérison, un espace pour débattre de leurs questions et un chemin vers un retour à l’appartenance spirituelle.
• Engagement des jeunes : Les églises EDP créent des environnements pertinents et remplis de l’Esprit où les jeunes sont formés et habilités à partager leur foi avec audace.
• Impact social : De la distribution de nourriture aux programmes de tutorat, en passant par les secours en cas de catastrophe et les missions mondiales, les églises démontrent l’Évangile avant de le prêcher, montrant Jésus en action.
La dynamique mondiale de l’EDP
Alors que de nombreuses confessions occidentales font état d’une baisse de fréquentation, l’Église de Dieu de la Prophétie connaît une croissance spectaculaire dans le monde entier. Selon certaines sources, près de 300 personnes se convertissent chaque jour au christianisme grâce aux ministères de l’EDP. En Amérique latine, en Afrique, en Asie du Sud-Est et au-delà, l’Esprit suscite un réveil.
Cette croissance est en grande partie alimentée par l’implantation d’églises, le développement du leadership et un engagement profond envers la sainteté pentecôtiste et les missions mondiales. Sous la direction de l’évêque général Tim Coalter, le mouvement s’appuie sur son identité prophétique : prier, écouter et obéir à la direction de l’Esprit.
Chaque membre est un ministre
Atteindre les personnes qui ne fréquentent pas l’église ou qui s’en sont éloignées n’est pas seulement le travail des

MARSHA ROBINSON RÉDACTRICE EN CHEF
pasteurs. Jésus a dit : « Allez dans le monde entier et prêchez l’Évangile. » Il appelle toujours chaque croyant. Voici comment chaque membre du corps peut répondre :
• Priez pour les perdus en les nommant. Notez leurs noms. Intercédez avec compassion et urgence.
• Invitez les gens à prendre un café, à discuter, à découvrir Jésus-Christ. Tendez-leur la main en tant qu’ami avant de les inviter officiellement à l’église.
• Servez votre communauté de manière visible et régulière. Les gens ne se soucient pas de ce que nous croyons tant qu’ils ne croient pas que nous nous soucions d’eux.
• Partagez votre histoire. Vous n’avez pas besoin d’une chaire pour prêcher. Les témoignages ont toujours un impact.
• Accueillez les gens dans des lieux sûrs et remplis de l’Esprit où ils peuvent grandir, poser des questions et se sentir à leur place.
Devenez une église où les perdus sont retrouvés L’Église doit être un lieu où les prodigues rentrent chez eux et où les étrangers trouvent une famille. Dans l’EDP, cette vision est bien vivante. Que ce soit dans une petite église rurale ou dans une congrégation florissante du centre-ville, l’objectif reste le même : réconcilier le monde avec Christ.
Notre défi ? Ne vous contentez pas d’aller à l’église, soyez l’église. Soyez les mains qui tendent la main, la voix qui invite, le cœur qui écoute et la vie qui brille de mille feux grâce au feu de l’Esprit. Le monde a soif d’espoir. Et l’Église de Dieu de la Prophétie, animée par le Saint-Esprit, est la lumière de Dieu dans un monde obscur. Nous devons gagner les âmes perdues à tout prix.
Vérifie ton troupeau, mon chrétien, Les enfants sont-ils rentrés ?
Y en a-t-il encore qui s’égarent, Perdu dans les champs noircis du péché ?
Tu dois aller les chercher, Sans tarder ; Bientôt, les ombres de la nuit
Mettront fin au jour.
Les âmes pleurent, Les hommes meurent, Ne les conduiras-tu pas à la croix ?
Va les chercher, Aide-nous à les gagner, Gagne les perdus à tout prix.
(Leon H. Ellis)
Marsha Robinson est la directrice de rédaction du Messager à l’Aile Blanche. Elle contribue à l’anthologie de Regal Books, I Believe in Miracles, et écrit un livre en ligne, The Fragrance of Flowers. Marsha est une ministre ordonnée de l ÉDP qui travaille activement dans le ministère pénitentiaire et l’aumônerie communautaire. Elle a auparavant siégé au Groupe de travail sur l’assemblée et au Comité directeur des dépenses internationales d’assemblée, et est actuellement la secrétaire générale de l’Assemblée internationale.

PERSPECTIVE PENTECÔTISTE
La spiritualité pentecôtiste : le point où les personnes qui ne fréquentent pas l’Église et les personnes ayant quitté l'Église convergent
La clé pour que l’Église pentecôtiste atteigne le champ missionnaire des non-croyants et des personnes qui se sont éloignées de l’Église ne réside pas tant dans la théologie pentecôtiste que dans la spiritualité pentecôtiste. Dans un article intitulé « Pentecostal Spirituality » (La spiritualité pentecôtiste), Daniel Albrecht et Evan Howard affirment : « Les pentecôtistes réfléchissent certes à la théologie. [...] Cependant, ce qui distingue le plus les pentecôtistes, ce n’est pas leur théologie ou leur vie ecclésiale, mais plutôt leur sens de l’expérience de Dieu. Cela étant, il est approprié d’identifier le pentecôtisme comme une forme particulière de spiritualité. »1
Ils poursuivent : « Le pentecôtisme est un mouvement de l’Esprit, et la spiritualité concerne fondamentalement la vie dans le Saint-Esprit. »2
Pour être clair, cela n’enlève en rien la nécessité d’une théologie solide qui sous-tend notre doctrine et notre pratique dans la tradition pentecôtiste. L’expression latine fides

quaerens intellectum, attribuée à Anselme de Cantorbéry, est souvent traduite par « la foi en quête de compréhension ». Cette expression a été utilisée comme définition pratique de la théologie. Elle souligne également la nécessité d’une réflexion théologique continue. La théologie est importante parce que nous avons besoin non seulement d’une foi inspirée, mais aussi d’une foi éclairée.
La spiritualité en Amérique
Le terme « spiritualité » est devenu quelque peu à la mode dans notre langage courant contemporain. Une étude menée par Pew Research en 2023 révèle que près de 40 % des Américains n’ont aucun lien avec une religion organisée. Malgré leur absence d’appartenance religieuse, la plupart d’entre eux se disent néanmoins très croyants ou spirituels sur le plan personnel. Environ 70 % des adultes américains se considèrent comme « spirituels » et déclarent que la spiritualité est un aspect très important de leur vie. Environ 10 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles se considéraient comme spirituelles mais non religieuses. En outre, 22 % ont répondu qu’elles n’étaient ni spirituelles ni religieuses.3
La spiritualité pentecôtiste
Dans son article intitulé « Pentecostal Spirituality: Ecumenical Potential and Challenge » (Spiritualité pentecôtiste : potentiel œcuménique et défi), David Albrecht utilise la définition instructive suivante de la spiritualité : « l’expérience vécue qui actualise une dimension fondamentale de l’être humain, la dimension spirituelle, à savoir « l’ensemble de l’expérience spirituelle ou religieuse d’une personne, ses croyances, ses convictions, ses modes de pensée, ses émotions et son comportement à l’égard de ce qui est ultime, ou Dieu ».4 La définition proposée dans cet article est instructive car elle rend compte de la nature holistique de la spiritualité. Elle replace également la spiritualité dans ce que Paul Tillich appelle « la préoccupation ultime ». Pour les chrétiens, cette préoccupation ultime est le Dieu trinitaire incarné en la personne de JésusChrist par la puissance du Saint-Esprit.
Le point de convergence
C’est grâce à ce lien entre la spiritualité (préoccupation ultime) et la mission de l’Église qui consiste à réconcilier le monde avec Dieu par la puissance du Saint-Esprit que la spiritualité pentecôtiste peut être mise en avant et utilisée comme point de convergence avec le champ missionnaire des non-croyants
et des personnes qui se sont détournées de l’Église. Albrecht définit la spiritualité comme « les expériences vécues de la foi chrétienne ».5 À cette définition, j'ajouterais « par la puissance du Saint-Esprit ».
Steven Land écrit dans Pentecostal Spirituality: A Passion for the Kingdom (La spiritualité pentecôtiste : une passion pour le royaume) : « La plénitude du corps du Christ expérimentée dans une relation appropriée avec l’Esprit, la Parole et la communauté a pour corollaire une vision de la spiritualité qui est l’intégration des croyances, des affections et des actions (connaître, être et faire). En effet, pour une théologie pentecôtiste en tant que spiritualité, dont le point de départ est le Saint-Esprit. »6 Au chapitre trois de son livre, Land analyse ce qu’il appelle les trois affections chrétiennes : (1) la gratitude comme louange-action de grâce, (2) la compassion comme amour-désir, et (3) le courage comme confiance-espérance. Il soutient que « le cœur ou le centre intégrateur de la spiritualité se trouve dans les affections » 7 Il présente ces affections dans un contexte pentecôtiste unique. Il postule qu’« elles peuvent être légitimement qualifiées d’affections apocalyptiques, car elles sont constituées par la réalité et la vision eschatologiques distinctives des pentecôtistes ».8
L’utilisation par Land du terme « affections apocalyptiques » et sa place dans un contexte pentecôtiste unique s’oppose au concept général d’affections apocalyptiques qui fait référence à « la manière dont les émotions et les attachements sont vécus et exprimés dans un contexte apocalyptique ou postapocalyptique. Cela peut impliquer des sentiments intenses de perte, de peur et de désespoir, mais aussi des liens inattendus, une résilience et une réévaluation de ce qui compte vraiment. »9 Cela décrit bien la condition du monde qui doit être réconcilié avec le Christ par la puissance du SaintEsprit.
Mon argument en faveur d’une focalisation sur la spiritualité pentecôtiste, en particulier celle qui est centrée sur les affections telles que présentées par Land, n’est pas une
panacée, mais peut en effet être un moyen de cadrer le message de réconciliation dans le contexte d’une spiritualité qui fait écho et qui répond au désespoir et à la désolation ressentis et vécus, en particulier par ceux qui ne sont pas engagés dans l’Église. Que le Saint-Esprit, source de spiritualité, nous guide et nous conduise.

1 Daniel E. Albrecht and Evan B. Howard, “Pentecostal Spirituality,” in The Cambridge Companion to Pentecostalism, edited by Cecil M. Robeck, Jr. (Cambridge University Press, 2014), 235.
2 Albrecht and Howard, “Pentecostal Spirituality.”
3 Pew Research Center, Spirituality Among Americans, December 7, 2023, https://www.pewresearch.org/wp-content/uploads/sites/20/2023/12/ PR_2023.12.7_spirituality_REPORT.pdf.
4 Anne E. Carr, quoted by Daniel E. Albrecht, “Pentecostal Spirituality: Ecumenical Potential and Challenge,” Cyberjournal for PentecostalCharismatic Research 2, July 1997, http://www.pctii.org/cyberj/cyberj2/albrecht.html#N_3_.
5 Albrecht and Howard, Pentecostal Spirituality, 235.
6 Steven Land, Pentecostal Spirituality: A Passion for the Kingdom (Cleveland, TN: CPT Press, 2010).
7 Land, Pentecostal Spirituality
8 Land, Pentecostal Spirituality
9 “Toward Apocalyptic Experience: Images and Narratives of the End,” https://portal.research.lu.se/en/activities/towardapocalyptic-experience-images-and-narratives-of-the-end.
CARSWELL LEONARD | ÉVÊQUE NATIONAL DE LA RÉGION PARAGON


Confronter le passé :
LA MANIPULATION DES SERPENTS AU SEIN
DU MOUVEMENT DE L'ÉGLISE DE DIEU
Le 22 mai 2025, la Société historique des mouvements de l'Église de Dieu s'est réunie pour son assemblée annuelle à l'Église de Dieu de la Prophétie de Peerless, à Cleveland, dans le Tennessee. Les participants, représentant divers mouvements au sein de la famille de l'Église de Dieu, se sont réunis pour une communion fraternelle, pour apprendre et réfléchir sur l'histoire riche et parfois controversée du mouvement pentecôtiste. Après une brève présentation des activités de la société et des remerciements chaleureux, le cœur de l'événement s'est concentré sur une présentation captivante du Dr Daniel Tomberlin, professeur associé au Pentecostal Theological Seminary et premier vice-président de la société. Son sujet était « La manipulation des serpents au sein de l'Église de Dieu ».

(Regardez la présentation entière ici, seulement en anglais.)
Un chapitre controversé revisité
Le Dr Tomberlin a ouvert sa présentation en clarifiant sa motivation. « Il ne s'agissait pas de sensationnalisme », a-t-il déclaré. « Il s'agissait d'herméneutique. » Ses recherches, désormais disponibles dans son livre Snakes at the Altar (Les serpents à l'autel), retracent une période d'environ 20 ans pendant laquelle la manipulation des serpents était pratiquée par certains membres de l'Église de Dieu et même soutenue par des dirigeants clés. Il a souligné que son étude se limitait à la période antérieure à 1923, lorsqu'une rupture a entraîné un schisme majeur au sein du mouvement.
Cette pratique trouvait son origine dans une interprétation littérale de Marc 16:17-18, où Jésus dit que des signes accompagneront ceux qui croient : « Ils saisiront des serpents, et s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal. » Pour les premiers pentecôtistes qui recherchaient un « évangile complet », cela était compris par certains comme un mandat d'obéissance radicale. Ils croyaient que la puissance de Dieu les protégerait du mal.
A. J. Tomlinson et l'essor de la pratique
Le rôle d'A.J. Tomlinson, premier évêque général de l'Église, présente un intérêt particulier pour les lecteurs du Messager à l'Aile Blanche. Alors que la plupart des récits historiques s'accordent à dire que Tomlinson lui-même n'a jamais manipulé de serpents, le Dr Tomberlin a présenté des documents prouvant que Tomlinson avait publiquement

approuvé cette pratique. En 1914, Tomlinson écrivait à propos de « serpents et de feu brûlant manipulés sans causer de mal aux saints », notant que ces démonstrations faisaient partie des phénomènes spirituels du réveil pentecôtiste.
Tomlinson a accueilli George Hensley, souvent considéré comme l'initiateur de la manipulation des serpents dans le mouvement, en tant qu'évangéliste agréé et a fait des rapports enthousiastes sur les réveils de Hensley. Ceux-ci comprenaient des incidents où des serpents venimeux étaient amenés dans les réunions et manipulés pendant le culte. Les rapports de Tomlinson décrivaient des foules assistant à ces actes, certains participants étant mordus et d'autres déclarant avoir bénéficié d'une protection miraculeuse. Selon Tomlinson, ces événements étaient des signes qui confirmaient la puissance de Dieu.
Cependant, Tomberlin a souligné une nuance importante. Tout en défendant cette pratique comme étant biblique, Tomlinson a mis en garde contre « les extrêmes et les entreprises présomptueuses », exhortant à faire preuve de discernement et à donner la priorité à l'amour, à la sagesse et à l'unité comme signes plus importants de l'œuvre de Dieu.
Théologie, traumatisme et tournants
La présentation a pris une tournure inquiétante lorsque le Dr Tomberlin a évoqué les effets à long terme de cette pratique. « Nous pouvons parler de leur foi, a-t-il déclaré, mais le fait est que ces actes ont traumatisé l'Église. » Les pasteurs qui exercent leur ministère dans des communautés où la tradition de la manipulation des serpents est encore vivace sont toujours confrontés à une stigmatisation et à une confusion persistantes. Il a fait remarquer que, même un siècle plus tard, le sujet reste délicat, comme en témoigne la nécessité de publier lui-même son livre.
À mesure que les rapports faisant état de blessures, de décès et de divisions se multipliaient, des voix se sont élevées tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Église de Dieu. Notamment, l'article de T. E. Clark publié en 1934 dans le Church of God Evangel a offert une nouvelle interprétation, suggérant que le fait de « prendre » des serpents pouvait être interprété métaphoriquement, comme représentant le triomphe sur le mal, plutôt que comme un acte littéral consistant à manipuler des serpents. Cela a marqué un changement officiel dans



l'enseignement de l'Église et a signalé la fin du soutien institutionnel au mouvement.
L'opposition vint également des dirigeants d'autres confessions pentecôtistes. G. F. Taylor, de la Pentecostal Holiness Church, et I. E. Bell, des Assemblées de Dieu, avertirent que la manipulation des serpents s'apparentait à une tentation de Dieu, la comparant au défi lancé par Satan à Jésus dans le désert. Ils affirmaient que si la protection pouvait être assurée lors de rencontres accidentelles, rechercher intentionnellement le danger était une mauvaise interprétation des Écritures.
Herméneutique et espoir
Au cœur de la présentation de Tomberlin se trouvait un plaidoyer en faveur d'une interprétation responsable de la Bible. Il a souligné l'approche évolutive de l'herméneutique de A. J. Tomlinson. Celle-ci intégrait l'intellect, le Saint-Esprit et l'expérience vécue. Tomlinson écrivait que lire la Parole sans l'Esprit conduit à des « services sans vie », mais qu'agir sans discernement prudent peut entraîner des erreurs dangereuses.
Tomberlin a conclu que le mouvement de manipulation des serpents reflétait à la fois le zèle et la vulnérabilité des premiers pentecôtistes. « Le croyant le plus dévoué et le plus fidèle », a-til déclaré, « peut devenir un hérétique zélé » si l'enthousiasme spirituel l'emporte sur la réflexion dans la prière.
Pourquoi est-ce toujours important ?
Pourquoi revenir sur ce chapitre inconfortable ? Parce que comprendre notre passé – sa puissance, ses excès et son parcours théologique – nous aide à façonner un avenir plus mûr et guidé par l'Esprit. Alors que les pentecôtistes d'aujourd'hui continuent de rechercher des expressions authentiques de la puissance de Dieu, nous devons également rechercher la sagesse dans la manière dont nous lisons, enseignons et appliquons les Écritures.
La manipulation de serpents n'a plus sa place dans le culte de l'Église de Dieu, mais les conversations qu'elle a suscitées sur la protection divine, l'interprétation biblique et les marques de

la vraie foi résonnent encore dans les cercles théologiques. Comme l'a rappelé le Dr Tomberlin à l'assemblée, « nous devons continuer à interpréter les Écritures non seulement littéralement, mais aussi spirituellement et à partir de notre expérience, en laissant l'Esprit guider notre esprit, notre cœur et nos mains ».
La Société historique des mouvements de l'Église de Dieu Fondée en 2002, la Société historique a pour but d'encourager l'étude, l'interprétation et l'appréciation des histoires communes et diverses des communions fraternelles liées à l'Église de Dieu. La société crée un espace où les pasteurs, les érudits et les membres peuvent apprendre les uns des autres et explorer leurs origines communes tout en honorant les expressions distinctes de la foi. Les réunions annuelles sont ouvertes à tous et l'adhésion est disponible pour seulement 10 dollars par an.
La direction de la société comprend des représentants de plusieurs organismes de l'Église de Dieu, avec le Dr Michael Padgett de Church of God Mountain Assembly comme président et les Drs Daniel Tomberlin, Elias Rodriguez et Shaun McKinley complétant l'équipe exécutive, représentant l'Église de Dieu et l'Église de Dieu de la Prophétie.

Snakes at the Altar
Serpent Handling in the Church of God
Daniel Tomberlin
Commandez-le ici, seulement en anglais
SHAUN MCKINLEY DIRECTEUR EXÉCUTIF DES COMMUNICATIONS MONDIALES

NOUS SOMMES L’ÉGLISE DE DIEU DE LA PROPHÉTIE

Il existe environ 7 100 langues dans le monde. Chaque langue est un fil dans une tapisserie complexe et vivante de sons et de syllabes tissée à travers les cultures et les histoires. La langue est plus qu'un simple milieu de mots et de termes ; elle est fondamentale pour notre perception du monde, influençant notre façon de penser et d'interagir. La langue raconte l'histoire d'une culture.
Certaines langues sont largement parlées et relient les continents. D'autres sont parlées par quelques centaines de personnes ou moins, isolées dans un pays ou une petite région. Même au sein d'une même langue, les dialectes peuvent varier considérablement, ajoutant encore à la richesse du paysage linguistique.
Notre famille mondiale parle 139 langues. La division Communications Mondiales des bureaux internationaux de l'Église de Dieu de la Prophétie œuvre à favoriser les liens entre les pays et les langues. Le directeur exécutif, l'évêque Shaun McKinley, PhD, avait une vision : repenser et rééditer le livret utile et inspirant intitulé « Nous sommes l'Église de Dieu de la Prophétie » dans toutes les langues dans lesquelles prêchent les ministres de l'Église de Dieu de la Prophétie. Grâce aux donateurs de l'EDP qui ont contribué au Fonds pour toutes les nations, la division Communications Mondiales a récemment achevé la traduction de la brochure et d'autres ressources en douze langues, dont le créole haïtien, l'éwé, l'indonésien, le lingala et le fon, mais il reste encore beaucoup à faire !
Les projets à venir comprennent le philippin, le népalais, l'hindi, le télougou, le tamoul, l'ourdou, le samoan, le coréen, le navajo, l'oromo, le pendjabi, le swahili, l'arabe et le bulgare.
Aidez-nous à briser les barrières linguistiques ! Rendez-vous sur cogop.org, sélectionnez « Give » (Donner), puis « All Nations Fund » (Fonds pour toutes les nations). La totalité de votre don servira à financer ces efforts de traduction. Avec l'aide de Dieu, Communications Mondiales montrera les œuvres merveilleuses de Dieu dans une mosaïque de langues et rendra ces ressources accessibles à notre peuple pour son travail pour le royaume à travers le monde.
Je souhaite faire un don au Fonds pour toutes les nations, en priant pour que mon don contribue à la propagation de l'Évangile dans de nombreux pays grâce aux efforts de la division Communications Mondiales.
RENDEZ-VOUS SUR COGOP.ORG, SÉLECTIONNEZ « GIVE » (DONNER), PUIS « ALL NATIONS FUND » 100 % DE VOTRE DON SERA CONSACRÉ À CES TRADUCTIONS. ⊲
LANGUE MISE À L’HONNEUR CE MOIS-CI
: L’ÉWÉ NOUS SOMMES L’ÉGLISE DE DIEU DE LA PROPHÉTIE
Parlé dans les paysages animés du Ghana, du Togo et du Bénin, l'éwé est une langue tonale fascinante qui véhicule le riche héritage du peuple éwé. Appartenant à la famille des langues gbè, elle partage des liens linguistiques avec le fon, le gen et l'aja, formant ainsi un pont linguistique important en Afrique de l'Ouest.
L'une des caractéristiques les plus remarquables de l'éwé est son système à neuf tons, un arrangement complexe de sons aigus, moyens et graves, accompagnés d'intonations ascendantes et descendantes. Cette structure tonale complexe signifie qu'un même mot peut avoir plusieurs significations selon la façon dont il est prononcé, faisant de l'éwé non seulement un moyen de communication, mais aussi une expérience mélodique.
Le peuple éwé trouve ses origines dans l'actuel Togo. Au fil du temps, il a migré vers différentes régions du Ghana et du Bénin, formant un groupe ethnique prospère doté d'une forte identité culturelle. Aujourd'hui, le Ghana abrite la plus grande population de locuteurs éwé, estimée à 3,8 millions, suivie par le Togo avec 1,7 million. Bien que sa présence au Bénin et au Liberia soit plus faible (moins de 5 000 locuteurs), l'éwé reste une partie intégrante du paysage linguistique de la région.
L'éwé revêt une importance considérable au Ghana et au Togo, où il est reconnu comme langue nationale et largement utilisé dans l'éducation, la littérature et les médias. Cette langue utilise l'alphabet latin, ce qui la rend plus accessible pour l'alphabétisation et la documentation.
L'Église de Dieu de la Prophétie (EDP) a établi une forte présence au Ghana, au Togo et au Bénin, où elle sert de pilier à la croissance spirituelle et au développement communautaire.
L'EDP est connue pour son action évangélique, l'importance qu'elle accorde à la sainteté et son travail missionnaire actif dans la région. Dans les communautés éwé, l'EDP a contribué à l'éducation, au bien-être social et à la formation des dirigeants, organisant souvent des services et des programmes dans la langue locale afin de rendre le culte plus accessible.
De ses racines anciennes à son influence moderne, l'éwé est un symbole d'identité, d'histoire et de résilience. Qu'il soit parlé dans les rues animées d'Accra et de Lomé ou transmis de génération en génération dans des villages reculés, l'éwé reste un témoignage mélodieux de l'esprit indomptable de son peuple.
Grâce à des institutions religieuses telles que l'Église de Dieu de la Prophétie, qui contribuent à préserver les traditions, à élever les communautés et à fournir une direction spirituelle, la langue éwé continue d'être la pierre angulaire de l'identité culturelle et de la dévotion religieuse en Afrique de l'Ouest.
Douze langues sont terminées. Douze langues sont disponibles pour distribution. Douze langues seront utilisées pour la gloire de Dieu. Et si Dieu le veut, ce n'est que le début.







À LA TABLE DU PASTEUR
QUATRE ÉTAPES SIMPLES POUR AMÉLIORER VOTRE PRÉDICATION
CETTE SEMAINE
PASTEUR DARREN SCHALK | CLEVELAND,
TENNESSEE

Je crois de tout mon cœur que tout le monde peut devenir un bon prédicateur. Il est vrai que pour certains, c’est un don, mais parler en public est aussi quelque chose qui s’apprend, qui se façonne et qui se perfectionne. La deuxième épître à Timothée 2:15 lance un défi particulier à ceux qui prêchent et enseignent la Parole de Dieu : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a pas à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. »
Jacques 3:1 nous met encore plus au défi : « Mes frères, qu’il n’y ait pas parmi vous beaucoup de chefs, car vous savez que nous qui vous enseignons, nous serons jugés plus sévèrement. »
Il est évident que cela fait référence à l’apprentissage de la Bible, à son analyse et à son interprétation avec beaucoup de soin et d’étude. Mais je crois que cela s’applique également à l’art même de la prédication, car c’est par ce moyen que nous communiquons le merveilleux évangile de Jésus-Christ. Ainsi, alors que nous cherchons à approfondir notre connaissance de la Parole de Dieu, je voudrais également nous encourager à progresser dans l’art de la prédication. Voici quelques conseils qui, je pense, peuvent aider les prédicateurs de tous âges et de toutes expériences à affiner leurs compétences.
1) ÉTUDIEZ ET FAITES LE LIEN
Les meilleurs sermons découlent souvent de révélations personnelles. Les révélations personnelles concernant la Parole de Dieu proviennent de moments d’étude personnelle. L’étude personnelle est donc une nécessité. Si vous n’apprenez rien de nouveau, votre congrégation n’apprendra rien non plus. Vous devez donc être un apprenant tout au long de votre vie, étudiant la Parole de Dieu de manière cohérente et intentionnelle. Mais la deuxième chose dont tout bon sermon a besoin est une compréhension personnelle. Nous pouvons comprendre
que Jésus est mort pour le monde, mais cela signifie beaucoup plus lorsque nous comprenons qu’il est mort pour MOI même. Étudiez et cherchez des moyens de connecter vos révélations bibliques à vos expériences de vie. Cela peut rendre certaines des vérités les plus profondes de Dieu plus applicables et conduit souvent à de grandes illustrations.
2) ÉCOUTEZ-VOUS
Je mets souvent les gens au défi de le faire, et ils n’aiment jamais cette suggestion. C’est douloureux, c’est certain. Personne n’aime entendre sa propre voix. Mais si vous ne pouvez pas écouter votre propre sermon, qu’en est-il des autres ? Cela vous aidera à éliminer certains mots et expressions « de remplissage » que nous utilisons souvent et qui peuvent distraire l'attention. Les prédicateurs trouvent souvent (sans s'en rendre compte) une expression ou un mot qu'ils répètent pendant qu'ils réfléchissent à la suite de leur discours. En vous écoutant, vous pourrez repérer ces mots de remplissage qui distraient l'attention et les remplacer.
3) ENTRAÎNEZ-VOUS À ÉCRIRE
Si vous souhaitez devenir un meilleur prédicateur, devenez un meilleur écrivain. Encore une fois, ce sont toutes des compétences qui peuvent être affinées et développées. Le principal outil de tout prédicateur, ce sont les mots. Romains 10:14 le dit très clairement : « Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment peuvent-ils croire en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment peuvent-ils entendre sans quelqu’un qui leur prêche ? »
Les mots sont au cœur de notre travail de prédication. Efforcez-vous donc régulièrement d’enrichir votre vocabulaire. Faites quelques recherches pour améliorer vos compétences rédactionnelles. Créez un blog et tenez-le régulièrement. Entraînez-vous à écrire. Chaque progrès vous permettra de mieux communiquer.

4) APPRENEZ À LIRE À VOIX HAUTE AVEC AISANCE
Si vous ne deviez retenir qu’une seule de ces suggestions pour devenir un meilleur prédicateur, je vous recommanderais celle-ci. Écoutez les prédicateurs que vous appréciez. Observez comment ils utilisent leurs notes et les phrases de liaison, et comment ils font avancer rapidement leur sermon. Essayez de percevoir la différence entre le moment où ils s’éloignent de leurs notes et celui où ils y reviennent. Les meilleurs prédicateurs ont appris à le faire de manière si fluide que l’auditoire a du mal à savoir quand ils lisent et quand ils s’arrêtent de lire pour parler librement. Entraînez-vous avec votre conjoint ou un ami. Écrivez une phrase courante, puis lisez-la à haute voix. Ensuite, dites-la comme si vous étiez en pleine conversation. Écoutez la différence et entraînez-vous jusqu’à ce que vous puissiez lire aussi facilement que vous parlez. Vous deviendrez presque immédiatement un meilleur prédicateur.
Alors que nous étudions la Bible pour nous montrer approuvés, j’espère que nous étudierons également l’art de la prédication. Le message ne change pas, n’a pas changé et ne changera pas : nous prêchons Christ et Christ crucifié. Mais Dieu nous permet à nous, prédicateurs, messagers, d’emballer ce message
dans un joli paquet chaque semaine. Il permet à notre personnalité, à nos idées et à notre humour de transparaître lorsque nous présentons sa Parole. Soyons réfléchis et créatifs dans notre quête pour transmettre ce message, le plus grand des messages. Ne nous contentons pas d’étudier la Parole que nous prêchons, mais étudions également l’art de la prédication afin de devenir, comme Jacques nous y a exhortés, des ouvriers qui n’ont pas à rougir.
QUATRE ÉTAPES SIMPLES POUR AMÉLIORER VOTRE PRÉDICATION CETTE SEMAINE
ÉTUDIEZ ET FAITES LE LIEN
ÉCOUTEZ-VOUS
ENTRAÎNEZ-VOUS À ÉCRIRE
APPRENEZ À LIRE À VOIX HAUTE AVEC AISANCE

C’EST MON HISTOIRE

JE SUIS UN TÉMOIGNAGE DE LA BONTÉ DU SEIGNEUR
Certains le savent peut-être (mais beaucoup l'ignorent), mais ma famille m'avait donné un surnom. Ce surnom était Little Lulu. Ce surnom me vient d'un personnage de dessin animé qui était une petite fille qui pleurait toujours, qui était malheureuse et qui n'avait pas de chance de s'en sortir. Certains pourraient penser que c'était méchant de m'appeler ainsi, mais pour ceux qui me connaissent, ce surnom était tout à fait justifié. Je ne nie pas comment j'étais. Mais ce n'est qu'une question de point de vue - c'est ce que j'ÉTAIS ! Mon grand-père m'a dit que j'étais si triste et contrariée lorsqu'il a cessé de m'appeler Lulu ; nous avons ri et j'ai dit : « Mais je suis contente que tu ne le fasses plus maintenant parce que je ne suis plus Lulu ». Il m'a répondu : « C'est sûr que tu ne l'es pas ». Je lui ai alors dit : « Chaque jour, je suis heureuse de ne pas l'être. Chaque jour, je suis très reconnaissante ! »
Vous voyez, ce n'est pas par pure volonté que j'ai changé qui j'étais. En grandissant, j'essayais d'être heureuse, mais je ne l'étais pas. Je m'efforçais de changer cette partie de moi, mais je n'y parvenais pas. Au fond de moi, j'étais très malheureuse, misérable et je pleurais à l'intérieur. Ce n'est que lorsque Christ est entré dans mon cœur et a tout changé que ma vie s'est transformée ! Il a fait ce que je ne pouvais pas faire. Il ne s'est pas contenté de prendre la misère et le malheur, il en a pris la cause profonde. Il a enlevé le péché de mon cœur. Il a changé ma nature. Il m'a complètement changée !
Je ne suis plus Lulu, et nous sommes tous d'accord sur ce point ! Charity Gayle a écrit une chanson qui me tient
à cœur - Because of Jesus (À cause de Jésus). C'est une si belle chanson sur ce que Christ a fait et fait en une personne. Les paroles du pont de ce chant me frappent particulièrement :
Tu apportes la liberté aux captifs, Une bonne nouvelle aux pauvres,
La guérison à ceux qui sont brisés,
Et la joie à ceux qui sont dans le deuil.
Tu transformes les cendres en beauté,
Tu restaures les ruines.
Je suis un témoignage
De la bonté du Seigneur ! (Traduit de l’anglais)
JE SUIS UN TÉMOIGNAGE DE LA BONTÉ DU SEIGNEUR ! Dieu soit loué ! Merci, Jésus, de m'avoir sauvée, changée, et d'avoir pris cette Lulu pour en faire une nouvelle personne et lui donner un nouveau nom : Lauren, enfant de Dieu, fille du Roi des rois ! Pour cela, je suis éternellement reconnaissante !
Si je devais ajouter une chose, ce serait seulement un verset tiré directement de la Parole de Dieu. La Parole est vivante, elle est vraie et le restera à travers le temps.
2 Corinthiens 5:17 dit : « Si donc quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées, et voici que toutes choses sont devenues nouvelles. » Croyez-le et ce sera vrai pour votre âme aussi, et vous deviendrez un témoignage de la bonté du Seigneur !
Que Dieu vous bénisse.
LAUREN MCKEE
NEW CANEY, TEXAS

MINISTÈRE DE NOTRE PATRIMOINE
Nous sommes ravis d'exprimer notre sincère gratitude à tous nos merveilleux partenaires qui ont soutenu Le Ministère de Notre Patrimoine au cours du premier semestre de cette année. Vos contributions ont joué un rôle essentiel dans l'entretien et l'embellissement de nos précieux sites historiques, notamment Les sites du Champs des Jaars, celui de la Première Assemblée de l'école Shearer et du monument commémoratif du Saint-Esprit.

ASSOCIATION DU MINISTÈRE DE NOTRE PATRIMOINE
Si vous n'avez pas encore adhéré à l'Association de Notre Patrimoine pour cette année, il est encore temps ! Nous avons modifié nos niveaux d'adhésion, veuillez donc prendre note des changements. N'oubliez pas que nos adhésions s’alignent à l'année civile et recommencent en janvier.
Grâce à votre incroyable soutien, nous avons rénové les toilettes situées près de la boutique de souvenirs à Fields of the Wood (Champs de Jaar), nous avons commencé la restauration des monuments (consultez la page Fields of the Wood pour plus de détails) et nous avons embauché un membre supplémentaire du personnel d'entretien pour l'été. De nombreux autres projets de moindre envergure ont été réalisés grâce à votre partenariat.
Si vous n'êtes pas encore inscrit pour 2025, c'est le moment idéal !
Rendez-vous sur c cogopheritage.org et inscrivez-vous dès aujourd'hui. 423-559-5221 heritageministries@cogop.org
FOWRENEW
Les dons destinés à Fields of the Wood (les Champs de Jaar) et à la rénovation de nos propriétés historiques peuvent être effectués à tout moment sur fowrenew.org.
Grâce à FOWRenew, nous avons la chance de bénéficier des contributions de personnes du monde entier, qui nous aident à rénover nos propriétés. Chaque dollar donné fait une différence considérable.
DONATEUR MENSUEL
Alors que nous établissons chaque mois le budget de notre ministère, nous recherchons des particuliers, des églises ou des entreprises qui souhaiteraient s'associer à nous sur une base mensuelle. Envisageriez-vous de rejoindre ce groupe important ? Il est très facile de mettre en place un don régulier, et une fois que vous l'avez fait, vous n'avez plus à vous en soucier. Un immense MERCI à tous ceux qui ont déjà choisi cette option de don.

LES PREMIÈRES IMPRESSIONS COMPTENT :
Comment les églises peuvent-elles créer des espaces accueillants pour tous
Mes enfants sont actuellement en pleine période de fabrication de tentes. Ils sortent constamment des couvertures, des chaises et tout ce qui leur tombe sous la main pour construire une forteresse de fortune. Oui, j’ai deux petits apôtres Paul dans ma maison (une blague biblique, bien sûr).
Cela ne me dérange pas, mais ce qui me dérange, c’est la quantité de choses qu’ils essaient d’y introduire. Je les vois passer des heures à faire des allers-retours, à prendre des jouets, des jeux, des goûters - en bref, tout ce qui n’est pas cloué au sol ou au mur ! C’est comme regarder deux castors construire un barrage. À la fin, ils n’arrivent plus à rentrer dans leur propre tente.
Quel est l’intérêt de construire une tente si les personnes qu’elle est censée abriter ne peuvent pas y tenir ?
Une question plus pertinente est la suivante : à quoi sertil d’inviter des gens à l’église si nous n’avons pas construit l’église en pensant à eux ?
Éliminer les questions évidentes
Oui, je sais que l’Église n’est pas un bâtiment, un programme ou un événement. L’Église est le peuple de Dieu qui se rassemble autour de la Parole de Dieu afin d’accomplir la volonté de Dieu.
Non, il ne s’agit pas d’un discours visant à rendre l’Église plus « sensible à ceux qui cherchent ». Je crois que l'Église n'existe pas pour les gens perdus ni pour les gens sauvés ; elle existe pour Dieu.
Et non, il ne s’agit pas d’une tentative voilée pour vous inciter à investir dans les dernières technologies et dans un campus ultramoderne afin de concurrencer les autres églises de votre région.
En réalité, nous pouvons adorer Dieu et prêcher sa Parole dans n’importe quel environnement. C’est pourquoi l’Évangile s’est répandu comme une traînée de poudre au cours des 2 000 dernières années. La bonne nouvelle n’a pas besoin d’un espace accueillant. Cependant, les gens en ont besoin, et le ministère est avant tout une affaire de personnes.

Le campus de votre église est votre plus grand outil pour que les gens rencontrent Dieu. Mais s’il n’est pas accueillant, vous sacrifierez le nombre de personnes que vous pourriez atteindre. Nous n’avons pas besoin d’être sensibles aux désirs des gens, mais nous devons être sensibles à ceux de Dieu. Le cœur de Dieu est pour les gens, et nous devons bien gérer nos campus si nous voulons montrer que nous les apprécions [les gens] également.
Dieu est dans les détails
Notre église est actuellement engagée dans une série de sermons sur le tabernacle. Les chapitres 26 à 28 de l’Exode sont le genre de chapitres que l’on survole dans notre plan de lecture de la Bible parce qu’ils sont remplis de mesures et d’instructions pour tout ce que Moïse doit construire - des anneaux de rideaux aux fourchettes à viande (pour la mémoire, toutes les fourchettes de ma maison sont des fourchettes à viande). Quoi qu’il en soit, l’Exode nous révèle que les détails sont importants pour Dieu, et que ce qui se passe dans son tabernacle l’est tout autant.
Vous trouverez ci-dessous plusieurs façons de créer un environnement accueillant pour les personnes que le Seigneur envoie dans votre église, et vous remarquerez que la plupart d’entre elles concernent les détails :
1. Nettoyez l’extérieur de la coupe.
L’extérieur de votre campus communique-t-il ce qui se passe à l'intérieur ? Beaucoup plus de gens verront l’extérieur de votre bâtiment que l’intérieur. Vous pouvez réduire la différence entre ces deux chiffres en faisant savoir aux gens que ce bâtiment est pour eux ! Envisagez les mesures suivantes :
• Installer des drapeaux ou des panneaux de signalisation le long des routes.
• Placez des bénévoles sur les aires de stationnement pour aider les gens et les accueillir, en particulier les jours de pluie où ils peuvent escorter les gens sous les parapluies.
• Indiquez clairement les places de stationnement les plus proches de votre entrée.


Il y a quelques années, nous avons abattu la clôture de notre terrain de football afin d’augmenter le nombre de places de stationnement pour nos services. Je savais que la plupart des gens continueraient à se garer sur les places et laisseraient le terrain aux visiteurs et aux retardataires. J’ai donc demandé à nos collaborateurs de remplir d’abord le terrain de football, ce qui signifie qu’il faut se garer le plus loin possible et parcourir une plus longue distance à pied. Je leur ai dit que chaque fois qu’ils pénètrent sur ce terrain, c’est une déclaration prophétique que le Seigneur nous envoie la moisson et que nous faisons de la place. Aujourd’hui, ce terrain se remplit régulièrement le dimanche et certains membres de notre personnel s’y garent également tout au long de la semaine, juste pour continuer à déclarer !
2. Éliminez le sentiment d'appréhension.
Le plus difficile lorsqu’on se rend quelque part pour la première fois est de ne pas savoir à quoi s’attendre en franchissant la porte. Réduisez l’anxiété de vos invités en la combattant de front :
• Ouvrez grand vos portes avant les rassemblements.
• Placez des bénévoles à l'extérieur pour accueillir les gens à leur arrivée.
• Utilisez des panneaux de signalisation pour indiquer clairement où les gens sont censés aller, en particulier ceux qui sont accompagnés d’enfants.
• Désignez un endroit central où les personnes qui viennent pour la première fois pourront se rendre pour poser des questions, et pensez à offrir un cadeau à chaque personne ou famille lors de sa première visite.
3. Créez un environnement agréable.
Créez une atmosphère qui élimine la tension nerveuse que les visiteurs peuvent ressentir :
• Mettez de la musique, pas trop fort, mais suffisamment
pour éliminer les silences gênants. C’est ce que font les magasins, les centres commerciaux et les marchés.
• Désignez dans votre église des personnes chargées d’accueillir les visiteurs et d’engager la conversation avec eux lorsqu’ils s’assoient.
• Utilisez vos écrans pour faire défiler des images d’événements passés et à venir afin de communiquer aux gens qu’il s’agit d’un endroit où ils peuvent s’impliquer !
4. Rafraîchissez et désencombrez.
Regardez l’ensemble de votre campus d’un œil neuf. Invitez quelqu’un qui n’est jamais venu auparavant à signaler les choses qui ne semblent pas à leur place - des cordes partout sur l’estrade, du désordre dans les coins depuis des dizaines d’années, des déchets derrière le bâtiment. Identifiez [les zones problématiques] et simplifiez ! Accordez une attention particulière à ces éléments :
• Zones très fréquentées
• Salles des enfants (les parents ne reviendront pas si les salles des enfants sont en désordre).
• Vestibules/entrées
• Images et décor désuets. (Le minimalisme est à la mode ! Il vaut mieux ne rien avoir sur les murs que d’avoir des objets qui indiquent que vos meilleurs jours sont derrière vous).
Conclusion
En résumé, inspirez-vous du modèle de Dieu et soignez les détails de l’espace dans lequel vous invitez les gens. Recrutez au sein de votre église des personnes qui peuvent vous aider à bien gérer votre campus afin de le rendre plus attrayant pour la communauté.
Apprenez de mes enfants fabricants de tentes : préparez votre lieu de rassemblement en pensant aux personnes qui s’y réuniront !
ZACH KELLEY PASTEUR PRINCIPAL, BREEZEWOOD CHURCH, FAYETTEVILLE, CAROLINE DU NORD



CE N'EST PAS UNE HISTOIRE DE BANDE DESSINÉE :
VOTRE FOI EST RÉELLE !
Daniel 3:16-18 rapporte ceci :
« Schadrac, Méschac et Abed Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. »
Batman, Superman, Iron Man et Hercule, tous ces personnages issus de bandes dessinées des années 1960 et 1970, ont fasciné bon nombre d'entre nous pendant notre enfance. Plus tard, ils ont été adaptés en dessins animés et séries télévisées, puis sont revenus sur le devant de la scène dans des films à succès qui ont rapporté des millions de dollars au box-office. Des gens de tous horizons se sont précipités dans les salles pour voir ces films « feel-good » mettant en scène des personnages plus grands que nature qui luttaient contre le crime, l'injustice, la cruauté et le mal pour vaincre et saisir leur chance. Chacun de ces personnages avait un super-pouvoir, une capacité qui dépassait les capacités humaines normales. Batman avait sa ceinture utilitaire ; Superman pouvait voler, était plus rapide qu'une balle et plus puissant qu'une locomotive ; Iron Man avait son armure impénétrable ; et Hercule, un demi-dieu (mihomme, mi-dieu) de la mythologie grecque, était plus fort que cent hommes. Ces personnages de bandes dessinées, dont les histoires ont été adaptées au cinéma, ont offert aux spectateurs un moment d'évasion loin de la réalité, des temps difficiles et des dangers de la vie. Ils évoquaient également l'espoir nostalgique d'une époque de paix et l'attente d'un sauveur, quelqu'un qui viendrait améliorer la vie, ou du moins lui redonner un semblant de normalité. La plupart d'entre nous aimons ces films réconfortants.
Dans la Bible, nous lisons les histoires d'autres personnages, des personnages réels. Dans le livre de Daniel, les trois jeunes Hébreux, Shadrach, Meshach et Abednego, ont refusé de se prosterner devant la méchanceté de leur époque et ont été jetés dans une fournaise ardente pour cette raison. Daniel lui-même a été jeté dans une fosse aux lions parce qu'il a prié et honoré Dieu tout en refusant d'adorer le roi, mais il est sorti indemne de la fosse aux lions (Daniel 6). Et que dire de Samson ? Il a perdu la présence du Seigneur, sa force et la vue à cause de son compromis avec Dalila, mais lorsqu'il a ensuite recherché le Seigneur, Dieu lui a rendu sa force et Samson a pu renverser les Philistins et leur dieu, Dagon (Juges 16:23-31). Comme dans les films, ces histoires font du bien. Il serait facile de considérer ces hommes et ces femmes de la Bible comme des héros de bandes dessinées. Il est agréable de lire des récits qui parlent d'espoir et de victoire. Mais la différence, c'est qu'aucun d'entre eux – Shadrach, Meshach, Abednego, Daniel ou Samson – n'était un personnage de bande dessinée. Ce n'étaient pas des personnages fictifs invincibles qui ne pouvaient pas mourir. Leurs histoires ne sont pas simplement des récits qui font du bien. Ce sont les histoires de personnes réelles qui ont été confrontées à de réelles menaces contre leur vie. Leurs souffrances étaient réelles, mais leurs victoires l'étaient aussi ; tout dans leur vie était réel.

La Bible et l'histoire révèlent que de nombreuses personnes ont souffert pour l'Évangile, mais elles ont gardé leur foi en Dieu et ont connu de grandes victoires. Hébreux 11:1-39 nous dit que la foi plaît à Dieu et que, par des actes de foi, des personnes ordinaires (comme vous et moi),
“ont vaincu des royaumes, exercé la justice, obtenu des promesses, fermé la gueule des lions, éteint la puissance du feu, échappé au tranchant de l'épée, guéri de leurs maladies, été vaillants à la guerre, mis en fuite des armées étrangères ... d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection; d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.” (Hébreux 11:33–38)
Tous ces hommes et toutes ces femmes ont placé leur foi et leur confiance en Dieu, envers et contre tout, et ont pris position contre le mal de leur époque. Ils ont affronté de réelles souffrances et de réelles menaces de mort, mais plus important encore, le Dieu qu'ils adoraient et servaient était encore plus réel. Ils avaient une foi réelle en lui, et cette foi (en Dieu) était leur super pouvoir ! Hébreux 11:39 nous enseigne que toutes ces personnes ont été reconnus justes grâce à leur foi.
Vos défis, les menaces dans votre vie et vos souffrances sont bien réels, mais le Seigneur Dieu que vous adorez et servez est encore plus réel ! Votre super-pouvoir, c'est la foi. Vous l'avez, et elle est réelle. Mais, comme mon pasteur vous le dirait, « Vous devez simplement la développer, l'exercer, l'utiliser ! »
L'artiste gospel Vanessa Bell Armstrong l'exprime très bien. Dans « Faith that Conquers », elle chante : J'ai la foi qui voit l'invisible
Votre foi est réelle. Comme Jésus, METTEZLA EN PRATIQUE ! Puis regardez Dieu accomplir l'incroyable. DÉVELOPPEMENT


J'attends l'incroyable
Je reçois l'impossible...
La foi pour conquérir la liberté...
La foi pour atteindre l'inaccessible
La foi pour combattre l’imbattable
La foi pour déplacer l'immuable
La foi qui résiste à l'invincible
La foi qui peut tout conquérir
https://www.youtube.com/watch?v=QVhUjmj2kzQ (Seulement en anglais)
Quand j'étais petit, mon père chantait souvent une chanson écrite par Jimmy Swaggart, « Got Any Rivers » :
Y a-t-il des rivières que tu penses infranchissables ?
Y a-t-il des montagnes que tu ne peux pas traverser ?
Dieu est spécialisé dans les choses jugées impossibles, Et Il peut faire ce qu'aucune autre puissance ne peut faire.
Jésus a exercé ce type de foi lorsqu'il a affronté les chefs juifs lors de la Pâque :
Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarantesix ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps. C'est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite. (Jean 2:19–22)
Je vous encourage, tout comme l'auteur de l'épître aux Hébreux : « N'abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération. » (Hébreux 10:35).
ÉVÊQUE JEFFERY DAVIS
DIRECTEUR EXÉCUTIF DU DÉVELOPPEMENT DU LEADERSHIP ET DE LA FORMATION DES DISCIPLES














MINISTÈRES DE LA JEUNESSE
RÉCAPITULATIF

DE LA CONFÉRENCE DES JEUNES RISE : UN WEEK-END INSPIRANT PLACÉ SOUS LE SIGNE DE LA
CROISSANCE ET DE LA COMMUNION FRATERNELLE
La conférence des jeunes RISE a été une expérience transformatrice qui a réuni des jeunes d'horizons divers pour un week-end riche en enseignements, en louanges et en communauté. De l'inscription à la séance de clôture le dimanche matin, l'énergie et l'enthousiasme étaient palpables. Pendant trois jours, les participants ont été mis au défi de « s'élever » dans leur foi, leur leadership et leur vocation grâce à des messages inspirants, des louanges dynamiques et des ateliers captivants.
VENDREDI : UN DÉBUT INSPIRANT
Le week-end a commencé par les inscriptions, alors que des centaines de jeunes affluaient vers le lieu de la conférence, impatients de découvrir ce que Dieu leur réservait et les activités passionnantes qui les attendaient. L'excitation était contagieuse : des amis venus du monde entier se retrouvaient, de nouvelles relations se nouaient et l'attente du premier culte grandissait.
À 18 heures, la conférence a débuté par une session de louange dynamique, préparant le terrain pour une soirée mémorable. La talentueuse équipe de louange a créé une atmosphère propice à l'ouverture des cœurs et à la réception. Après la louange, le révérend Palma Hutchinson a délivré un message captivant sur le thème « RISE to Prepare » (Lève-toi pour te préparer), exhortant les participants à se préparer spirituellement pour répondre à l'appel de Dieu. Le message a profondément touché les jeunes, suscitant réflexion et engagement.
SAMEDI : UNE JOURNÉE
D'APPRENTISSAGE, DE RENCONTRES ET DE PLAISIR
La journée du samedi a débuté à 10 h par une session captivante. Les participants se sont réunis pour prier et écouter des conférenciers inspirants, préparant ainsi leur cœur pour une journée bien remplie. Ensuite, tout le monde s'est rendu à Ross's Landing, un site pittoresque au bord de la rivière à Chattanooga, pour passer l'après-midi à tisser des liens, s'amuser et se détendre.
À Ross's Landing, l'atmosphère était joyeuse. Des parcours d'obstacles gonflables géants ont permis aux jeunes de créer des liens de manière ludique, tandis qu'un déjeuner Chick-fil-A gratuit a donné de l'énergie à tout le monde. Ce moment de communion fraternelle a permis aux participants d'approfondir leurs relations, de se faire de nouveaux amis et de profiter de la présence d'autres croyants.
Pendant que de nombreux jeunes se détendaient, ceux qui s'intéressaient au ministère et au leadership ont assisté aux ateliers proposés de 13 h 30 à 15 h :
• Multiplication 2030 : L'objectif de cet atelier, animé par le presbytère nord-américain Brian Sutton, était de former les leaders NextGen qui se sentaient appelés à fonder de nouvelles églises. Le presbytère général Benjamin Feliz a proposé la même session en espagnol, afin de la rendre accessible aux participants hispanophones.
• Forum des jeunes leaders : Animée par Jeff Davis, du département Développement du Leadership et de la Formation des Disciples, cette session interactive a exploré l'avenir de l'Église de Dieu de la Prophétie et les opportunités qui s'offrent aux jeunes leaders.
Comme ces ateliers étaient axés sur le leadership et la croissance de l'Église, de nombreux jeunes ont continué à tisser des liens à Ross's Landing dans une ambiance détendue.
Dans la soirée, les participants sont retournés au centre de congrès pour une deuxième série d'ateliers, prévus de 17 h 30 à 18 h 30, axés sur des domaines ministériels spécifiques :
• Atelier sur les missions auprès des jeunes : Animé par Cathy Payne, coordinatrice des ministères des missions mondiales, cet atelier a exploré les missions mondiales et encouragé ceux qui se sentaient appelés à servir.
• Atelier sur le ministère des enfants : animée par Joy Hensley, directrice du Ministère international des Enfants, cette session a souligné l'importance du ministère auprès des enfants et la manière de servir les jeunes croyants.
• Rencontre des responsables de jeunes : animée par Kirk Rising, directeur international de la jeunesse, cette rencontre a permis aux responsables de jeunes de nouer des contacts, de discuter de la formation et de partager des idées pour renforcer les ministères de la jeunesse dans le monde entier.
Après une journée bien remplie, les participants se sont réunis pour la session de 19 h. L'équipe de louange a animé un moment vibrant de louange, préparant les cœurs à recevoir la parole. Le pasteur Zach Kelly a délivré un message émouvant sur le thème « RISE to Love » (Lèvetoi pour aimer). Ses paroles ont mis les participants au défi d'embrasser l'amour de Christ dans leur vie quotidienne et d'en faire le fondement de leur cheminement de foi. La soirée a été remplie de réflexion, de conviction et d'un engagement renouvelé à aimer les autres comme Christ nous aime.













DIMANCHE : UN APPEL À SE LEVER ET À ALLER
Le dernier jour est arrivé rapidement, mais ce fut l'un des moments les plus mémorables du week-end. Cette dernière session du dimanche matin a réuni tout le monde une dernière fois. Le culte a donné le ton, les cœurs s'élevant dans la louange et la gratitude pour tout ce que Dieu avait fait.
L'évêque Brian Sutton a prononcé le message de clôture sur le thème « RISE to Go » (Lève-toi pour aller). Son appel à l'action a mis les participants au défi d'appliquer les expériences vécues pendant le week-end dans leur vie quotidienne. Il les a exhortés à SE LEVER dans la foi, à embrasser le leadership et à poursuivre avec audace leur vocation au-delà de la conférence.
CONCLUSION : UN WEEK-END INOUBLIABLE
La conférence des jeunes RISE a été une expérience qui a changé la vie de tous ceux qui y ont participé. Dès les premiers instants de l'inscription jusqu'à la dernière session du dimanche, les participants ont été inspirés, mis






au défi et encouragés à SE LEVER dans la foi, l'amour et le leadership.
Tout au long du week-end, nous avons adoré Dieu ensemble, appris auprès de leaders exceptionnels et noué des relations durables. Les participants venus du monde entier ont partagé des conversations, des rires et des moments inoubliables, approfondissant leurs liens et créant des souvenirs précieux. Les messages inspirants de Zach Kelly, Palma Hutchinson et de l'évêque Brian Sutton ont donné une orientation claire, encourageant les jeunes à aimer, à se préparer et à aller dans le monde avec une foi audacieuse.
Le cœur rempli et l'esprit exalté, les participants à RISE sont repartis en sachant qu'ils faisaient partie d'un mouvement plus vaste, d'une génération qui se lève pour faire une différence pour Christ. En regardant vers l'avenir, nous croyons que l'impact de cette conférence continuera à se manifester dans la vie de ceux qui y ont participé, alors qu'ils transmettent le message et répondent à l'appel de Dieu.

AVA LYNN
TROUTVILLE, VIRGINIE

EN SA PRÉSENCE
MINISTRES DÉCÉDÉS | ANNONCÉ EN JUILLET 2025
ALVERINE DENNIS
Canada Est 11 juin 2025
Ministre ordonnée depuis 23 ans
EUSTACE G. LEVY
Canada Est 16 mai 2025
Ministre ordonné depuis 46 ans
EWAN A. WALKER, PÈRE
Canada Est 4 mars 2025
Ministre ordonné depuis 24 ans
THELMA M. RIPPER
Arkansas 15 mai 2025
Ministre ordonnée depuis 53 ans
PETER FORBES
Floride 15 novembre 2007
Ministre ordonné depuis 33 ans
DORA M. ROLLE
Floride
1 janvier 1990
Ministre ordonnée depuis 1 an
ISABELLE Q. ROLLE
Floride 11 mai 2025
Ministre ordonnée depuis 52 ans
JOHN B. WOOTEN
Maryland 5 juin 2025
Ministre ordonné 54 ans
NEWTON ANDERS
Caroline de Nord 16 octobre 2015
Ministre ordonné 54 ans
DONNIE R. HINES
Caroline du Nord 15 mai 2025
Ministre ordonné depuis 45 ans
JAMES B. LANTER
Caroline du Nord 4 juin 2025
Ministre ordonné 52 ans
MARION C. FROST
Oklahoma 19 septembre 2024
Ministre ordonné depuis 62 ans
LOIS J. PEBWORTH
Oregon 20 septembre 2022
Ministre ordonnée depuis 59 ans
PHILLIP M. DODSON
Tennessee 19 avril 2025
Ministre ordonné depuis 20 ans
CLAUDELL A. HILL
Tennessee 20 juin 2025
Ministre ordonné depuis 14 ans
WAYNE L. PIERCE
Tennessee 31 mai 2025
Ministre ordoné depuis 7 ans
JOE A. CAMERON
Texas 23 mars 2025
Ministre ordonné depuis 51 ans

MINISTÈRE DE NOTRE PATRIMOINE
FOWRENEW EN ACTION


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