zone libre
LE NOUVEAU MANDALA
Amidonniers’ resurrection
Après la fermeture du dernier jazz-club toulousain en juillet 2014, plusieurs restaurateurs avaient manifesté leur intérêt pour le lieu, avant que 7 passionnés ne le rachètent pour sauvegarder son identité musicale. Ce « nouveau Mandala » devrait ouvrir ses portes avant la fin de l'année ! Pour en savoir plus, nous avons rencontré les repreneurs en pleine période de travaux. | Paul Muselet
E
n passant la porte, nous avons vite compris que ce nouveau 23 rue des Amidonniers n’allait pas s’asseoir sur la légende de son prédécesseur. L’espace dédié à la scène a triplé de volume, en lieu et place de l’ancien bar face à une porte d'entrée désormais couverte d'un sas. Les murs, eux, ont été complètement insonorisés. Voilà qui en dit long sur l'état d'esprit des repreneurs, à la fois attachés à l'identité de l'ancien lieu et lucides face à ses limites (voir Clutch#3). « On s'y sentait bien, mais il n'était pas très bien agencé » confie Loris, meneur du projet et batteur au sein du groupe Alfie Ryner. Tanguy (l’Impro), Romain (le Txus), Zouzou (le Breughel), Jean-Rémi (kiné), Laurent (cuisinier) et Yves (musicien) acquiescent d'une même voix. « On ne souhaite pas réanimer le Mandala, 8•
On ne souhaite pas réanimer le Mandala, ni même repartir de zéro. On veut juste faire revivre le lieu, en se faisant plaisir ni même repartir de zéro. On veut juste faire revivre le lieu, en se faisant plaisir ». Avis aux nostalgiques : la programmation laissera une place importante au jazz, mais s'ouvrira à toutes sortes d'esthétiques musicales. « Il y a 30 ans, le Mandala programmait dans une optique « swing ». Entre temps, le son a beaucoup évolué. Aujourd'hui, la veine