INSIDE Automne-hiver 2013/2014 – Clinique La Prairie - Français

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INSIDE CLINIQUE LA PRAIRIE THE ART AND SCIENCE OF LIFE

INSIDE

#2 AUTOMNE-HIVER 2013

CLINIQUE LA PRAIRIE THE ART AND SCIENCE OF LIFE

#2 AUTOMNE-HIVER 2013-2014

LIFE IS A SMILE H a p p y S p o r t a u t o m at i c

Dossier Le nouveau spa Architecture Espaces sensoriels Portrait Paul-André Despland Culture Centre Paul Klee Ambassadeur Carmen Chaplin Vital La Ménopause Découverte Rolex Learning Center Vrai/Faux Prendre soin de sa peau Portfolio Mathieu Bernard-Reymond SWISS LUXURY Innovations et prestige


M ESURE ET D ÉMESURE

TONDA 1950

Or rose serti de diamants Mouvement automatique extra-plat Bracelet veau Hermès Made in Switzerland www.parmigiani.ch



Big Bang Fluo. Chronograph adorned with 430 black diamonds, totaling 2.3 carats, and 36 pink sapphires. Fluorescent pink indexes. Black rubber and python strap. Limited edition of 250 pieces.

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éDITO

« Une nouvelle dimension »

L’

histoire de la Clinique La Prairie est marquée par son esprit pionnier. Notre spa médical s’inscrit dans cette histoire. Unique en son genre, au bénéfice de nombreux prix internationaux, son ADN s’articule autour de la dimension clinique de ses soins. C’est également l’écrin de notre gamme de produits Swiss Perfection. Depuis le début de l’année, nous avons mené de grands travaux qui se terminent à l’heure de la publication du deuxième numéro de notre magazine Inside. Ces transformations ont amené à cet espace privilégié, et déjà très apprécié de nos hôtes, une nouvelle dimension. Nous avons travaillé sur l’architecture et les matières pour y donner une atmosphère moderne, confortable, et pour disposer de nouveaux espaces comme le café spa ou le Swiss Perfection lounge. Nous avons également créé une nouvelle carte de soins qui valorise la dimension médicale de notre spa, qui tire profit des récents développements des produits Swiss Perfection et des nouvelles technologies dont nous avons fait l’acquisition. Une offre particulière qui sied aussi bien à nos hôtes en séjour qu’à ceux de passage.

Dans ce deuxième numéro d’Inside, nous avons donc le plaisir de vous faire découvrir notre nouveau spa médicalisé au travers d’une présentation de la nouvelle carte de soins, testée en avant-première par une journaliste beauté de renom. Cette nouvelle édition fait également la part belle au travail de nos médecins, au témoignage de nos hôtes ainsi qu’aux richesses de notre région. Une véritable invitation à découvrir l’univers si particulier de la Clinique La Prairie. Bonne lecture et bienvenue à la Clinique La Prairie.

GREGOR MATTLI

Président de la Clinique La Prairie

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SOMMAIRE

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3 éDITO Par Gregor Mattli, Président de la Clinique La Prairie

38 VISAGES Leur expérience

6 PORTFOLIO Mathieu Bernard-Reymond. La réalité imaginée

42 NOTRE HISTOIRE Naissance d’un centre médical

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12 NEWS 18 PORTRAIT Paul-André Despland. La mécanique du cerveau 22 CULTURE Centre Paul Klee. Un musée comme une œuvre d’art

44 VITAL Bien vivre la ménopause

26 DOSSIER Le spa. Une nouvelle dimension

46 VRAI/FAUX Prendre soin de sa peau : entre science et croyance

32 ARCHITECTURE Espaces sensoriels

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48 DÉCOUVERTE Rolex Learning Center. La recherche joue l’ouverture

60 SWISS LUXURY Innovations et prestige helvétiques

50 PASSION SUISSE Reuge, en avant la musique !

62 Offre Programmes, services médicaux, chambres et suites

52 AMBASSADEUR Carmen Chaplin. Les paysages de l’enfance

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56 MODE Leçon de style en trois films Beauté des neiges

INSIDE Le magazine de la Clinique La Prairie ÉDITEUR La Clinique La Prairie SA > www.laprairie.ch DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Vincent Steinmann > vincent.steinmann@laprairie.ch CONCEPTION ET RéALISATION Inédit Publications SA RESPONSABLE D’éDITION Leila Klouche > leila.klouche@inedit.ch DESIGN ET MISE EN PAGE Yvan Fantoli > yvan.fantoli@unigraf.com PRODUCTION Inédit Publications SA, Avenue Dapples 7, Case postale 900, CH-1001 Lausanne, T +41 21 695 95 95 > info@inedit.ch > www.inedit.ch PUBLICITÉ pub@inedit.ch, T +41 21 695 95 25 TRADUCTION Traducta Switzerland > www.traducta.ch IMPRESSION Courvoisier-Attinger Arts graphiques SA, Bienne, Suisse © Inédit Publications SA 2013

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Mathieu Bernard-Reymond

La réalité imaginée « Les métaphores sont souvent bien plus proches de la vérité que ne le sont les faits. » Cette assertion de Norman Mailer illustre parfaitement le travail de Mathieu Bernard-Reymond qui réussit avec des paysages imaginaires à documenter le réel.

Mathieu Bernard-Reymond est un photographe français qui vit et travaille à Lausanne. Il est le lauréat de nombreux prix prestigieux et ses œuvres sont montrées dans de nombreux festivals et musées internationaux. Ses photographies, entre journalisme et poésie, philosophie et fiction, questionnent les liens qui unissent l’individu au monde moderne, un monde fait de vitesse et d’illusion. Il construit ses images numériquement en associant ses propres prises de vue à différentes sources. L’actualité, l’économie et la technologie l’inspirent, mais les mondes qu’il crée à partir de ces données bien réelles sont imaginaires, métaphoriques précisément. www.monsieurmathieu.com Sans titre n°89, from the disparitions series

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Sans titre n째12, from the disparitions series


PORTFOLIO

Sans titre, n°16, from the vous êtes ici series

Sans titre, n°14, from the TV series

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PORTFOLIO

Crude oil prices 2003-2008, from the monuments series

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Fill, from the elements series

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Sans titre, n°49, from the vous êtes ici series


NEWS

Concours d’élégance Au mois d’avril dernier, à l’occasion d’un rallye d’exception, les plus belles Rolls-Royce et Bentley du monde se sont donné rendez-vous sur les rives du lac Léman. Organisé par la section suisse du RollsRoyce Enthusiasts Club, ce concours d’élégance a donné l’occasion aux amateurs de mécaniques sublimes de pouvoir admirer des modèles parmi les plus rares et les plus fascinants de la marque, comme la Rolls-Royce Silver Ghost Piccadilly Roadster de 1922 ou la Rolls-Royce Phantom III de 1936, premier prix d’élégance de cette édition. Le rallye, qui a entraîné une trentaine d’automobiles entre Lausanne et Montreux, s’est terminé en beauté dans les jardins de la Clinique La Prairie, sponsor de l’événement.

Diététique sur mesure

Battements de cœurs Le Dr Jan Adamec, cardiologue à la Clinique La Prairie et cardiologue consultant au Centre de cardiologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), a publié de nombreux livres en collaboration avec son père, le Dr Richard Adamec, responsable de la lecture des Holter pendant plus de trente ans aux Hôpitaux universitaires de Genève, sur l’électrocardiogramme de longue durée. Ces livres ont été traduits dans sept langues. Ces derniers mois, trois nouveaux livres ont été publiés avec, à chaque fois, des co-auteurs prestigieux. L’édition anglaise, publiée chez Springer, éditeur prestigieux, a été coécrite en collaboration avec le Pr Hein J. J. Wellens, considéré comme le père fondateur de la rythmologie clinique dans son Académie de l’Hôpital universitaire de Maastricht. L’édition chinoise, publiée en mandarin, est coécrite avec le Pr Cheuk-Man YU, Directeur du département de cardiologie de l’Université chinoise de Hong Kong. Enfin, le livre en russe a été coécrit en Ukraine, en collaboration avec le Pr Gryn, Directeur de l’Institut cardiologique de Donetsk.

Que dois-je faire pour perdre du poids ? Cette question récurrente à la Clinique La Prairie n’a malheureusement pas de réponse unique, car chaque personne a une problématique différente et une relation avec la nourriture qui lui est propre. Que ce soit pour adapter son poids, mieux comprendre la nutrition ou apprendre à manger sainement et équilibré, l’approche diététique de la Clinique La Prairie est avant tout personnalisée. Tous les programmes médicaux débutent par une consultation diététique dont le but n’est pas uniquement la perte de poids: il s’agit de comprendre ce que chaque patient désire accomplir pendant son séjour et de composer des mets adéquats pour chacun, en les adaptant à leurs besoins et en favorisant la notion de plaisir. Afin d’orienter les patients tout au long de leur programme et de leur permettre de maintenir au-delà de leur séjour les bonnes habitudes alimentaires acquises, l’équipe de diététique a développé un guide de nutrition. Très complet, il nous apprend par exemple que les féculents ne sont pas à proscrire, bien au contraire, et que les protéines, contrairement aux habitudes, sont un accompagnement et non pas le constituant principal d’un repas.

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CALIBER RM 011 POLO DE SAINT-TROPEZ Automatic winding movement Power reserve : circa 50 hours Flyback chronograph Annual calender 60-minute countdown timer Baseplate, bridges and balance cock made of grade 5 titanium Free sprung balance with variable geometry Double barrel system Frequency : 28 800 vph (4Hz) Bezel and case back in ATZ with titanium caseband Polo de Saint Tropez logo engraved on the rear sapphire glass Baseplate and bridges in titanium, hand polished, wet sandblasted, PVD treated Anglage and polishing by hand Limited edition of 25 pieces

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NEWS

De l’art sur les murs L’art est une fenêtre sur le monde pour les entreprises. Grâce à lui, elles communiquent leurs valeurs à leurs clients autant qu’à leurs collaborateurs. Pourtant, acquérir des œuvres et constituer une collection nécessite des moyens qui dépassent en ressources bien des sociétés. Les fondatrices de Murs Porteurs l’ont bien compris et c’est pourquoi elles proposent des œuvres et des expositions contemporaines pour des durées déterminées. Leurs services n’ont rien à envier à ceux de vrais commissaires d’expositions. Sélection des œuvres, liens avec les artistes, encadrement, accrochage, vernissage et visites guidées, tout est mis en place pour soulager les entreprises de ces contraintes. Murs Porteurs collabore depuis 2009 avec la Clinique La Prairie qui leur doit le renouvellement régulier de ses expositions. www.mursporteurs.ch

Richard Strauss à Montreux Bien des musiciens ont trouvé l’inspiration dans la beauté et la quiétude de Montreux. Parmi eux Richard Strauss (1864-1949). Le père du «Chevalier à la rose» a souvent séjourné en Suisse. Mais à la fin de son existence, en 1947, il prend ses quartiers au Montreux Palace. Il y compose le Double concertino pour clarinette et basson et deux des sublimes Vier Letzte Lieder. C’est aussi là qu’il crée son ultime morceau de musique, un lied intitulé «Malven». Après toutes ces années Richard Strauss est de retour à Montreux. C’est un buste sculpté par Bernard Bavaud, un artiste de la région, qui lui rend hommage sur les quais face au lac. Cette œuvre immortalisant le grand compositeur a été rendue possible grâce à l’énergie du Cercle des amis de Richard Strauss et au soutien de mécènes dont la Clinique La Prairie fait partie. Lors de son inauguration en mai dernier, le petit-fils du compositeur, le Dr Christian Strauss, était présent et un concert a été donné sous la direction du chef d’orchestre suisse Karl-Anton Rickenbacher, dans le foyer de l’Auditorium Stravinski.

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Polo féErique Chaque année, la célèbre station alpine de Saint-Moritz devient le théâtre d’événements tous plus prestigieux les uns que les autres. Parmi eux, un tournoi de légende : la Saint-Moritz Polo World Cup on Snow. Durant quatre jours, quatre équipes de polo high goal s’affrontent sur le lac gelé de Saint-Moritz et tentent de remporter le très convoité trophée Cartier. Ce tournoi de polo est unique en son genre, tout à la fois pour son très haut niveau de compétition et pour son rayonnement international. Chaque année plusieurs milliers de spectateurs se rendent en Engadine pour assister à cette manifestation fascinante. Du 30 janvier au 2 février 2014 www.polostmoritz.com



NEWS

Sana per aquam Un nouveau bassin thérapeutique a été construit dans le bâtiment de la Résidence. Une eau à 32°, une accessibilité adaptée à la mobilité de © Corinne Vionnet

chaque patient et une profondeur moyenne font de ce nouvel espace aquatique un endroit idéal pour toutes sortes de prises en charge.

Photo Opportunities

Gregory Wiesner, physiothérapeute

Il n’est pas nécessaire d’aller à Zermatt pour connaître la forme emblématique du Cervin. Il en va de même du Golden Gate ou de la tour de Pise. Ces monuments sont célébrissimes, et leur image est bien présente dans nos esprits lorsqu’enfin nous avons la chance de les voir en vrai. C’est peut être pourquoi nous avons tant envie de la reproduire, cette image aimée et admirée que nous sommes enfin en mesure de réaliser nous même. La photographe franco-suisse Corinne Vionnet a répertorié sur Internet des milliers de photographies quasiment identiques de monuments célèbres et les a superposées constituant ainsi un fabuleux recueil de mythes touristiques. La Tour Eiffel, Big Ben, la place Tian’anmen, le mont Fuji ou le Cervin sont sublimés par le tissage des expériences et des points de vues. Tel une peinture impressionniste, le travail de Corinne Vionnet nous rappelle avec force la subjectivité des images.

intéressante aux mouvements tout en soulageant le corps de son poids. Grâce à sa

responsable à la Clinique La Prairie, valorise beaucoup le travail en bassin avec ses patients : « L’eau offre une résistance température agréable et sa profondeur rassurante, le bassin offre un contexte de travail très plaisant pour les patients. » Munie de barres et de jets, cette nouvelle structure propose un confort thérapeutique autant pour des séances individuelles que pour de petits groupes. Il est également possible de disposer d’une piscine privative si besoin.

Une page qui se tourne Le Dr Georges Bambule, médecin ORL à la Clinique La Prairie, a pris sa retraite cet été après 33 ans de collaboration. Spécialiste de l’oreille et de sa microchirurgie, le Dr Bambule a consacré sa vie à sa carrière de médecin. Aussi à l’aise au bloc opératoire que dans son cabinet, il apprécie énormément la dimension clinique de sa spécialité: « La relation avec le patient est essentielle, c’est une entente mutuelle sur laquelle repose entièrement la pratique. » Passionné de rhinosinusologie qu’il enseigne à l’Université (il est privat-docent), il fait partie des précurseurs de la discipline en Suisse. Il y a 5 ans, la Clinique La Prairie, avec qui il collabore depuis les années 1980, l’invite à s’installer et à créer une infrastructure à la pointe de la technologie au cœur de son Centre médical en plein essor. Une aventure exceptionnelle selon lui: « Ces dernières années ont été merveilleuses. J’ai été enchanté du travail en équipe que j’ai découvert ici et d’une collégialité extrêmement stimulante. » A tout juste 70 ans, ce n’est pas pour se reposer que Georges Bambule pose son otoscope, car il est vraiment en pleine forme. Père de quatre enfants, époux dévoué, golfeur honorable et voyageur enjoué, le Dr Bambule nourrit un doux rêve pour sa nouvelle vie: devenir horloger.

www.corinnevionnet.com

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PORTRAIT

Paul-André Despland

La mécanique du cerveau Ce professeur en neurologie de la Clinique La Prairie est un spécialiste du sommeil et des troubles de la mémoire. A 71 ans, il a traversé l’histoire moderne de la médecine et sa révolution technologique. Pour autant, le marteau réflexe et l’écoute du patient restent les précieux outils du neurologue. Texte: Leila Klouche, Photos: Vanina Moreillon

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PORTRAIT

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aul-André Despland aurait dû être mécanicien de chemin de fer, c’est la carrière que son père, fonctionnaire CFF à Lausanne, envisageait pour lui. Mais enfant déjà, le cerveau humain le passionne et il lit beaucoup d’ouvrages sur le sujet. C’est le directeur de l’Ecole professionnelle, que le jeune homme suit à contrecœur, qui alerte les parents de leur fausse route. En fait, depuis le début, Paul-André sait ce qu’il veut: «D’abord la médecine, ensuite le cerveau!» annoncet-il comme on signale les stations d’une ligne directe. Pour payer les études de cet original, la maman doit se remettre à travailler, mais ses efforts ne seront pas déçus. Son fils fera une carrière remarquable. Le baccalauréat en poche, Paul-André Despland est enfin sur la bonne voie. «En médecine, je me suis éclaté», dit-il, comme si la frustration de ses années perdues avait engendré chez lui un surplus d’énergie et d’exaltation.

j’étais médecin-chef au CHUV et que je m’enquérais d’un patient auprès de mes assistants, on me répondait parfois: ‘Le scanner est normal’. C’est inacceptable, je leur disais toujours: soyez cliniciens!» Après quarante années de pratique, Paul-André Despland a toujours les yeux qui brillent quand il évoque son métier. «La neurologie est une discipline passionnante car elle bouge constamment. Il n’y a pas meilleure physiothéLe bureau du Professeur Despland présente de nombreux tableaux, parmi lesquels d’impressionnantes illustrations en tissus ramenées du Mexique et des œuvres d’une patiente épileptique. Celui-ci est de son beau-père.

Il se souvient avec chaleur de ses premières années de terrain. Après sa formation, on lui propose un stage de neurophysiologie pédiatrique à l’Université de La Jolla à San Diego, Californie. Il y résidera deux ans avec son épouse et leur jeune fils. «C’était une vie paradisiaque!» Il voyage en famille dans toute la Californie et fait également du bénévolat à Tijuana à la frontière mexicaine. «Les Américains nous prenaient pour des fous. Traverser la frontière avec un enfant c’était impensable.» Pourtant, en tant que médecin bénévole, il est extrêmement bien accueilli dans tous les quartiers mexicains. Tout en soignant les enfants, il les teste pour une étude qui s’avérera déterminante sur les potentiels évoqués auditifs1 chez les nouveau-nés. De retour en Suisse, un poste au CHUV l’attend et sa grande épopée neurologique est lancée. Le Professeur Despland a vécu toute la révolution de la médecine neurologique. L’arrivée des premiers scanners en 1977, le développement de l’usage des électro-encéphalogrammes, puis l’IRM cérébrale. Il rigole en se souvenant des méthodes rocambolesques utilisées en neurochirurgie pour tenter de situer une tumeur par exemple. «On était purement des cliniciens», résume-t-il, un peu nostalgique tout de même. Il participe d’ailleurs activement à l’introduction de ces techniques puisqu’il est le premier à pratiquer des EEG2 sur des prématurés, et qu’on lui doit l’introduction des ultrasons Doppler en Suisse. Pour autant, le patient reste au centre de sa pratique. Le Professeur Despland ne tolère pas qu’on se réfugie derrière les images: «Quand

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rapie pour rester dans le vent!» s’enthousiasme-t-il. Il relate les différentes périodes de sa carrière comme les épisodes trépidants d’un voyage qui dure encore. Ses découvertes à La Jolla, la première station pour les prématurés au CHUV, la création d’un centre du sommeil, son combat pour l’épilepsie ou ses recherches sur les troubles de la mémoire, toutes ces aventures médicales ont même valeur à ses yeux, puisqu’elles ont toutes constitué à un moment donné une entrée pour appréhender et comprendre le cerveau humain. «Je suis un neurologue général. Certains n’aimaient pas faire des rotations à l’hôpital, passer de la sclérose en plaques au Parkinson, puis à la maladie nerfs-muscles. Mais moi, c’est ce qui me plaît justement.» Outre l’étendue infinie du champ d’étude de cet

Le Professeur Despland pratique la neurologie générale à la Clinique La Prairie, mais il reste le spécialiste de l’épilepsie, du sommeil et des troubles de la mémoire.

«On était des cliniciens» organe, le Professeur Despland apprécie aussi l’interdisciplinarité qu’offre la neurologie. Il avait pourtant repoussé son année de psychiatrie obligatoire à la fin de ses études pour, en fait, se rendre compte de l’importance et de l’extrême compatibilité des deux domaines. Durant sa carrière, et encore aujourd’hui à la Clinique La Prairie, il valorise les collaborations transversales. La pneumologie et l’ORL sont devenues ses alliées contre les troubles du sommeil, et il cite avec envie le Human Brain Project de l’EPFL et les moyens colossaux mis à la disposition de la recherche dans un contexte où médecine et technologie coopèrent remarquablement. A son arrivée à la Clinique La Prairie en 2008, il participe au développement du Centre médical et crée le collège des médecins. Cette instance assure l’harmonie du corps médical en sélectionnant des praticiens sur mesure: «On est une équipe de copains, c’est très agréable de travailler ainsi. On collabore efficacement et les patients n’en reviennent pas de pouvoir passer d’un service à l’autre dans la même journée ou d’obtenir un résultat d’IRM en 24h, c’est royal.» Malgré son âge, le Professeur Despland envisage sa retraite de loin, un peu comme un enfant qui sait qu’il sera grand

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un jour. Il a bien trop à faire. Depuis qu’il s’est installé à la Clinique La Prairie, le plaisir est décuplé. De la pure neurologie générale comme il l’aime, sans le stress d’un hôpital universitaire et avec plus de confort. «Rien que le cadre de travail de la clinique aurait suffi à me convaincre de quitter le CHUV, plaisante-t-il. Quand vous avez passé des années à travailler dans un sous-sol, vous appréciez à sa juste valeur la merveilleuse vue qu’on a depuis mon bureau.» Sur une étagère derrière lui trône la photo d’un magnifique bébé. Sa première petite-fille, née un 17 mars, le jour de son anniversaire. Devant lui, on voit le lac. Quand les bateaux des pêcheurs sortent, Paul-André Despland appelle son fils: «C’est bon pour samedi.» Fans de pêche, père et fils partagent une passion depuis 25 ans, et quand le temps le permet, ils vont sur le Doubs ferrer de la truite ou du brochet, de l’omble chevalier si la chance leur sourit.

L’étude des potentiels évoqués auditifs (PEA) permet d’enregistrer l’activité électrique des voies nerveuses auditives de l’oreille et du cerveau (Le manuel Merck, 4e édition). 2 Electro-encéphalographies. 1

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CULTURE

Le Centre Paul Klee

un musée   construit comme une

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œuvre d’art

Le célèbre peintre a passé une grande partie de sa vie à Berne. En lui consacrant un musée, la ville rend hommage à celui qui, en se nourrissant des courants picturaux majeurs de son temps, a donné naissance à une œuvre unique, reconnaissable au premier coup d’œil. Texte: Sylvie Ulmann


CULTURE

L

e visiteur qui s’approche du Centre Paul Klee à Berne ne peut s’empêcher de s’interroger devant ces trois vagues blotties dans un écrin d’herbe verte: est-ce là le musée ou déjà une œuvre d’art? Un peu des deux, a-t-on envie de répondre. Celui qui a imaginé cette construction particulière n’est autre que le fameux architecte italien Renzo Piano à qui l’on doit, notamment, le Centre Pompidou à Paris ou la Fondation Beyeler à Bâle. Il s’est inspiré de la forme vallonnée du terrain qu’il a prolongé dans ces collines d’acier et de verre. Ainsi, environnement et bâtiment se fondent en une sorte de sculpture paysagère. Mais l’architecte a aussi plongé dans l’œuvre de Paul Klee pour imaginer cet édifice particulier: pour lui, l’artiste avait «une respiration trop vaste, trop grande pour être enfermée dans un bâtiment «normal».

œuvre. Nombre de documents photographiques ou écrits ainsi qu’une série de peintures sur verre provenant de la collection du Centre y seront visibles pour la première fois. Autant de façons de mettre en valeur les multiples facettes de Paul Klee, car si l’on connaît bien le peintre, on ignore souvent qu’il fut aussi musicien, enseignant, écrivain et philosophe, partageant d’une multitude de façons une quête artistique intense.

Ce qui explique aussi que Renzo Piano n’a pas souhaité concevoir le Centre comme un «lieu de silence», mais comme un endroit vivant. Chacune des trois «collines» qui le constituent est dédiée à une fonction: celle du nord accueille conférences, ateliers et musique; collections et expositions temporaires sont présentées dans celle du milieu, tandis que le bâtiment sud abrite la recherche et l’administration. Une visite du Centre ne serait pas complète sans un tour du parc qui héberge des Quatre mille des dix mille sculptures contemporaines œuvres de ce peintre sont signées Alicia Penalba, Oscar conservées entre les murs Wiggli et Yves Dana. Celles-ci de ce navire, en constituant font partie de la collection de ainsi la plus importante colMartha Müller-Lüthi, la fonlection au monde. Toutes ne datrice du Centre Paul Klee. sont pas montrées en même Sur le site, la culture est parLe restaurant Schöngrün dans le parc du Centre Paul Klee temps, les 1750 m2 du centre tout et se prolonge jusque n’y suffiraient pas. Par aildans l’assiette avec le resleurs, les tableaux sont d’une grande fragilité. Si l’artiste taurant Schöngrün, installé dans une jolie villa proche du aimait expérimenter sur la forme et sur le fond, il s’est aus- musée. Un espace tout en lumière où l’on déguste une cuisi essayé à une large variété de techniques, utilisant des sine contemporaine et créative sous la houlette d’un chef aquarelles, des encres et des papiers extrêmement sen- distingué par les guides Michelin et Gault & Millau. sibles à la lumière. Des périodes de mises au repos s’imposent tous les six mois, de façon à préserver la beauté. Agenda Elles sont par conséquent présentées par groupes de 120 à «Paul Klee – Vie et Œuvre», jusqu’au 30 mars 2014. 150, et les rotations organisées sur un thème à chaque fois «Entre «Brücke» et «Blauer Reiter». Hanna Bekker vom différent. Le musée montre également d’autres artistes, Rath, promotrice de l’art moderne», toujours en lien avec l’œuvre de Klee; une façon d’en pro- jusqu’au 23 février 2014. poser des lectures inédites en les faisant dialoguer avec des créations du présent comme du passé. Cet automne, l’artiste sera à l’honneur dans une grande exposition chronologique consacrée à sa vie et à son

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« L’art

ne reproduit pas

le visible,

rend visible. » mais Paul Klee

Paul Klee, Munich, 1911. Par Alexander Eliasberg Beauté chinoise, 1927

Un artiste aux talents multiples Né à Berne en 1879, Paul Klee devrait à sa grand-mère d’avoir été initié très tôt au dessin. Une partie des créations datant de son enfance a été conservée et, plus tard, il les intégrera d’ailleurs au catalogue de ses œuvres. A sept ans, sans jamais cesser de dessiner, il commence le violon. Il hésitera longtemps entre la peinture et la musique. Même après avoir opté pour les beaux-arts, sa passion pour la musique reste présente en lui. Dans les années 20, il enseigne au célèbre Bauhaus, en Allemagne, où il collabore avec Kandinsky. Il explore des manières de lier peinture et musique, en imaginant le concept de rythme pictural. Ses recherches l’amènent à s’intéresser à ceux de la nature et des couleurs, aboutissant à la série des «Rythmes», ces fameux tableaux constitués de carrés colorés. En 1932, Paul Klee enseigne à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf, mais alors qu’il est au sommet de son succès artistique, ses œuvres et son enseignement ne rentrent pas dans le moule du régime nazi. Déchu de son poste, dénigré, traité de schizophrène, Klee voit ses œuvres rejoindre l’exposition «L’art dégénéré». L’année suivante, contraint à l’exil, il retourne en Suisse. Atteint d’une maladie rare et incurable, la sclérodermie, il transcende sa souffrance et ses angoisses, les transformant en un terreau créatif où s’enracineront ses dernières œuvres, les plus sombres. Il s’éteint à Lugano en 1940. Timbalier, 1940

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Le spa

Une nouvelle dimens

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DOSSIER

dimension nsion La Clinique La Prairie révolutionne l’univers du spa. Un nouvel écrin, une nouvelle carte de soins et une nouvelle orientation redessinent les contours d’un wellness 2.0. Désormais, technologie et médecine sont associées au bien-être et à la beauté pour créer un centre de compétence unique au monde. Texte: Laetitia Simon, Photos: Vanina Moreillon


S

DOSSIER

Quatre soins en avant3

Clinique La Prairie Purifying Day

HEURES

Il y a huit Spa Days Clinique La Prairie. Ces programmes présentent un mélange d’expertise humaine et de technologie mécanique. Les gestes experts des thérapeutes sont complétés par la performance de machines spécialisées et les propriétés des cosmétiques Swiss Perfection. Le Purifying Day commence par un gommage et un enveloppement aux algues qui purifient la peau tout en la reminéralisant. Le soin se poursuit avec l’Icoone, une machine qui permet de relancer les échanges micro-circulatoires et de drainer les tissus, action nécessaire pour une détoxification complète. Il se termine par une séance de Photostimulation cellulaire dont les différentes longueurs d’ondes stimulent les cellules et favorisent l’effet detox du traitement.

Spa est un mot qui évoque le bien-être et la détente, mais à la Clinique La Prairie, il évoque aussi le savoir médical et la technologie. Au début des années 1990, le spa de la Clinique La Prairie était l’un des premiers spas médicalisés au monde. Aujourd’hui, il franchit à nouveau une ligne où personne n’est encore allé. A l’image de son Centre médical réunissant les spécialisations en un pôle de compétences ultra-performant, la Clinique La Prairie a rêvé un spa multidisciplinaire en adéquation avec sa vision holistique de la santé.

Les : Les résultats sont garantis Les : Le temps peut sembler long. Signe particulier : La machine Icoone est impressionnante !

Selon Gregor Mattli, Président de la Clinique La Prairie, cette transformation radicale du spa, qui implique autant ses services que son architecture, est née d’une évidence: «Il fallait créer et renforcer le lien entre les compétences exclusives réunies au Centre médical et celles du wellness. Le spa loisir a vécu son temps, notre clientèle vient à la Clinique La Prairie avec des besoins concrets, en quête de résultats. Il nous est apparu comme nécessaire de retrouver le même niveau d’innovation au spa que dans les autres services de la clinique. » Ainsi, c’est dans un nouvel espace sur deux étages, plus harmonieux et encore plus confortable, que la Clinique La Prairie propose une carte de soins très innovante. Technologie, dermatologie, esthétique, cosmétique et bien-être sont réunis dans quarante traitements composant une offre très équilibrée. Soins signatures inédits, soins classiques renouvelés et massages, complétés par l’efficacité des produits Swiss Perfection, multiplient les actions anti-âge, anticellulite, detoxifiante, raffermissantes ou bien-être.

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première

Massage Clinique La Prairie

HEURE

Ce massage signature Clinique La Prairie réunit le meilleur des massages du monde. La masseuse commence par ouvrir les méridiens du corps par des techniques de massage thaï, les membres sont ensuite amenés au relâchement par des gestes de Lomi-Lomi balinais, enfin, tout l’organisme est stimulé grâce à l’Ayurveda. Sensation de bien être garantie ! Les : Très agréable Les : Impossible d’aller travailler immédiatement après ! Signe particulier : Association inédite de techniques de massage.

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Skinbooster

HEURE

Effectué au Centre de médecine esthétique de la Clinique La Prairie, ce soin du visage permet de réduire et de prévenir la formation des rides à tout âge. La procédure, absolument indolore, est toutefois assez impressionnante. Un cocktail rajeunissant riche en vitamines naturelles, minéraux et acide hyaluronique est injecté sous la peau grâce à la mésothérapie, un applicateur muni d’une très fine aiguille. Le derme est imprégné et le collagène est stimulé pour produire de nouvelles cellules. Le traitement se termine par un masque au collagène qui hydrate la peau en profondeur, entraînant un éclat de jeunesse instantané. Les : Efficacité garantie Les : L’utilisation d’une aiguille peut impressionner. Signe particulier : Effectué au Centre médical.

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Clinique La Prairie Journey’s

JOURNÉE

Les Journeys Homme ou Femme offrent une approche esthétique complétée de conseils. On y découvre le lounge Swiss Perfection et la gamme détaillée des produits utilisés au spa. Un conseil esthétique personnalisé est donné par une thérapeute afin de déterminer les soins les mieux adaptés selon les types de peaux et les besoins de chacun. Après un massage et une exfoliation, le programme se poursuit par un entretien avec une diététicienne. Un délicieux lunch santé est proposé dans le nouveau Café Spa, puis le programme continue avec un soin du visage et une manucure ou une pédicure, à choix. Finalement, la journée s’achève en beauté chez le coiffeur, pour sortir du spa léger et frais, des pieds à la tête. Les : Le luxe de ne penser qu’à soi pendant une journée. Les : Prévoir une page blanche dans son agenda. Signe particulier : Dimension personnelle.


DOSSIER

Gerri Gallagher, Rédactrice en chef associée de Tatler, le prestigieux magazine anglais de Condé Nast, est une spécialiste des lieux dévolus à la beauté et aux soins du corps. Invitée par la Clinique La Prairie à découvrir sa nouvelle carte du spa, elle s’est rendue à Montreux pour quatre jours d’exploration et de découvertes. Quelques impressions à chaud. Par Leila Klouche, Photos Vanina Moreillon et Mercedes Riedy

première impre ssion Welcome Gerri est arrivée à midi, un peu stressée et fatiguée mais de bonne humeur et très disponible : « J’ai tellement de travail que je ne suis pas sûre d’arriver à me libérer l’esprit et à me détendre. Mais j’ai hâte de découvrir ces nouveaux soins, et je suis ravie de retrouver ce décor merveilleux.» Gerri Gallagher est déjà venue à la Clinique La Prairie en 2011 pour une Revitalisation, elle connaît donc déjà les lieux. LUNDI

Le programme démarre l’après-midi, en douceur, avec un massage ayurvédique. Gerri a besoin de détente. Ce soin de 3h est extrêmement efficace pour lâcher prise en toute harmonie: Gerri a beaucoup apprécié le contact avec les thérapeutes. «C’est une expérience très personnelle. La thérapeute a une sensibilité rare qui m’a un peu troublée. Elle a découvert des séquelles et des douleurs an- férentes zones du corps, ainsi que la durée d’exposition ! ciennes que je n’avais pas mentionnées. Le traitement ayur- La machine Icoone est à l’avant-garde de la technologie en védique est excellent et très bien réalisé. Cela m’a fait beau- matière de traitement esthétique non invasif. Après avoir coup de bien, physiquement, et émotionnellement aussi.» enfilé une combinaison de la taille d’un mouchoir de poche, l’aventure sensorielle a été étonnante.» CLP Purifying Day MARDI «Ce traitement m’a fascinée. Il porte bien son nom, Massage Thaï Thérapeutique MERCREDI «Les techniciennes et masseuses sont exceptionc’est une véritable expérience! J’adore l’usage des machines dans les soins esthétiques. Lors de la Photostinelles. Douces, extrêmement compétentes et mulation cellulaire, la machine analyse votre corps. C’est efficaces mais surtout attentives et rassurantes. Lors des elle qui détermine les couleurs qu’elle diffuse sur les dif- traitements, avec machine ou non, les procédures s’en-

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impre ssion

chaînent. Si vous ne savez pas à quoi vous attendre ça peut être stressant, et le temps peut sembler interminable. Il est donc essentiel que la thérapeute vous donne au fur et à mesure les informations nécessaires à votre tranquillité. Sans trop en dire non plus, afin de vous laisser profiter pleinement des sensations.» «J’aime beaucoup les nouvelles cabines de soin. Le souci du détail, la douceur des lumières évolutives, c’est le cadre idéal pour un traitement.» Skinbooster Gerri a une mine superbe. Elle a l’air détendu et le teint lumineux des gens qui rentrent de vacances. Elles est joyeuse et parle de son expérience avec enthousiasme. «J’adore la dimension clinique du spa. Depuis 10 ans que je sillonne la planète Bien-être, j’ai peu à peu pris mes distances avec l’aspect purement loisir du wellness. Je m’intéresse beaucoup plus aux dimensions médicale et scientifique de l’offre. Forcément, un soin anti-âge ou detox n’a pas la même signification ici qu’ailleurs. A la Clinique La Prairie, vous avez de grands spécialistes dans chaque domaine à portée de main. C’est véritablement l’endroit où vous avez envie d’être pour prendre soin de vous!» JEUDI

«J’adore la dimension clinique du spa.»

«Je ne connais pas assez bien les produits Swiss Perfection que j’ai hâte de tester. Par contre, j’adore leur cohérence avec l’esprit de la Clinique La Prairie. Une fois de plus, c’est une création maison. J’apprécie énormément la forte individualité et la vraie personnalité d’une institution. J’aime les soins signatures, la discrétion des protocoles de soins et l’unicité de cosmétiques innovants.»

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DOSSIER

Architecture

Espaces s Le nouveau spa de la Clinique La Prairie a entrepris lui aussi une cure de jouvence. Avec des volumes plus importants, un confort optimisé et un design très contemporain, il propose également un jeu d’ambiances et d’expériences sensorielles innovantes. Texte : Laetitia Simon, Photos : Mathieu Bernard-Reymond

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ensoriels


Abstractions allégoriques ou focus artistique, les images nous emmènent au cœur du nouveau spa.


DOSSIER

vert pour le corps, orange sunset pour les massages). Les vestiaires sont très masculins pour les hommes, avec leurs rouges et leurs noirs et leurs lignes efficaces, et tout en rondeur pour les femmes, harmonie des beiges et des textures douces. Autour de la piscine, plusieurs ambiances ponctuent un parcours riche en possibilités. Les clairs-obscurs, la lumière naturelle, les matières chaudes et froides organisent un espace aux volumes vastes et aux identités fortes. Paramètres essentiels En tentant de s’affranchir des volumes, la photographie a ce pouvoir d’évoquer des lieux en quelques paramètres essentiels. Abstractions allégoriques ou focus artistique, les images nous emmènent au cœur du nouveau spa. Les combinaisons de couleurs, la simplification des espaces voire l’abstraction radicale des images entraînent le lecteur vers des éléments que la réalité rend moins accessibles. Tous ces détails sont absorbés par l’expérience vécue, la condensation sur la porte du hammam, la glace qui s’amoncelle dans un carré nocturne, la lumière douce qui filtre à travers la buée ou le parcours Kneipp derrière un paysage enneigé. Seuls les parfums d’eucalyptus et la chaleur enveloppante manquent à ces photographies dont l’intention sous-jacente est une invitation au plaisir.

S

i le blanc de la dimension médicale reste la couleur de base des intérieurs de la Clinique La Prairie, pour son nouveau spa, des tonalités de couleurs osent se démarquer et rythment un parcours au service de l’expérience du patient. Eclairages intelligents, jeux de matières et de transparences, contrastes des éléments participent à l’habillage luxueux et chaleureux de ce nouvel espace dédié au bien-être. Le chaud, le froid, l’eau, la glace, la vapeur et la chaleur cohabitent dans des ambiances différenciées, harmonieusement ordonnancées. Identités particulières Les cabines de soins présentent des murs structurés en forme de vagues, telles les traces du vent laissées sur le sable. Des tentures élégantes absorbent le bruit faisant de ces lieux des bulles isolées. Des lumières s’articulent selon le type de soin (bleu pour le visage,

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Des ambiances diffĂŠrenciĂŠes, harmonieusement ordonnancĂŠes.

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VISAGES

LEUR EX XU AN PING (50 ANS) ET YANG ZHENG YU (50 ANS), CHINE

C’est M. Yang qui a entendu parler de la Clinique La Prairie pour la première fois par l’un de ses amis qui vivait aux Etats-Unis. C’était au début des années 2000, et comme Internet était un outil moins développé qu’aujourd’hui, M. Yang a mis une année avant de pouvoir identifier et situer la clinique. Ni lui ni son épouse n’avaient de réels problèmes de santé, mais l’envie de prendre soin d’eux et de se maintenir en forme leur tenait à cœur. Dès la première Revitalisation, les grippes et refroidissements ont diminué pour M. Yang et le sommeil de Mme Xu s’est nettement amélioré. Depuis, ils reviennent en Suisse tous les deux ans. A présent c’est leur cinquième séjour. Ils apprécient la qualité du check-up effectué à chaque fois et la beauté des lieux. Mme Xu profite toujours du spa pour faire de nombreux soins beauté, elle apprécie énormément la compétence des praticiennes. Tous les deux adorent la Suisse. Selon M. Yang, l’air y est si pur que c’est une cure en soi de le respirer!

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Vivre mieux, plus longtemps est certainement une motivation que partagent les patients de la Clinique La Prairie. Mais au-delà de ce moteur naturel, les raisons qui incitent une personne à entreprendre un séjour de ce type sont intimement liées à l’histoire personnelle de chacun. Ainsi, l’expérience Clinique La Prairie commence avant même l’arrivée à Montreux. Texte : Leila Klouche, Photos : Vanina Moreillon

PÉRIENCE PAIGE WARE (42 ANS), ÉTATS-UNIS

«J’ai perdu mon mari l’année passée, après huit mois de maladie très difficiles. Puis c’est une amie chère qui s’est éteinte dans mes bras. C’est fut une terrible période de ma vie. Alors quand Rebecca est arrivée avec un projet d’émission et un voyage en Suisse, je n’ai pas hésité. J’ai senti que c’était ce que je devais faire et concernant mon séjour à la Clinique La Prairie, j’avoue que c’est au-delà de tout ce que je pouvais imaginer. Bien sûr, le cadre est sublime, mais j’ai découvert ici une telle unité et une telle cohérence, autant entre les services médicaux et ceux du wellness qu’entre les membres du personnel et les médecins ; je n’avais jamais vu ça. J’y ai rencontré une attention et une écoute exceptionnelles. C’est précieux.»

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«J’ai rencontré une attention et une écoute exceptionnelles. »

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ANA PATRICIA BANDALA DE DOMINGUEZ, 65 ANS, MEXIQUE

« La première fois que je suis venue à la Clinique La Prairie c’était avec ma maman en 1970. Ensuite, je l’ai accompagnée plusieurs fois avec mes enfants quand ils étaient petits. Je revois encore mon fils jouer avec les canards dans le parc. Ce sont des souvenirs merveilleux. Ma mère adorait cet endroit. Elle a vécu jusqu’à 91 ans! Il y a cinq ans, c’est moi qui ai proposé à mon mari de venir ici. J’avais tant envie de revoir ce lieu. Même si beaucoup de choses ont changé dans la structure de la clinique, je retrouve l’ambiance, le charme et la douceur qui m’ont tant marquées à l’époque. C’est une sorte de voyage au temps de l’insouciance pour moi. Ça me rend nostalgique... Aujourd’hui, nous revenons pour la seconde fois. Mon mari suit une Revitalisation. Depuis son premier traitement, il est vraiment très en forme. Alors on en profite, on voyage.»

«Ma mère adorait cet endroit. Elle a vécu jusqu’à 91 ans! »

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VISAGES

REBECCA GRAY GROSSMAN (50 ANS), ÉTATS-UNIS

«Je relance cette année, avec mon amie Paige, une émission de télévision que j’ai créée il y a quelques années en Californie qui s’appelle Stop the Clock. Pour la première diffusion, je souhaitais présenter l’un des meilleurs endroits au monde spécialisés dans l’«anti-aging». J’ai trouvé la Clinique La Prairie sur Internet. C’est sa pluridisciplinarité qui a retenu mon attention. Aux Etats-Unis, nous avons des centres de qualité, mais toujours spécialisés dans un seul domaine. Ici, je trouve exceptionnel d’avoir compris le lien, pourtant logique, entre prévention, anti-aging, médecine, esthétique et wellness ; le tout dans un cadre très luxueux avec un service haut de gamme. Je suis enchantée de mon séjour. »

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NOTRE HISTOIRE

Depuis l’acquisition de la Clinique La Prairie, à la fin des années 1970, Armin Mattli n’a cessé de faire évoluer son institution. La Revitalisation, pourtant célèbre dans le monde entier, ne devait pas rester l’unique offre de la clinique. C’est entouré de deux médecins, aussi visionnaires que lui, qu’il réussit un pari extrêmement ambitieux : créer un établissement médical pluridisciplinaire de pointe. Texte : Laetitia Simon

Naissance d’un centre m

A

rmin Mattli, Président de la Clinique La Prairie, rencontre le Professeur Otto Westphal au moment où celui-ci vient de prendre sa retraite. Ensemble, ils vont s’atteler à renforcer, légitimer et développer la dimension scientifique et médicale de l’institution. Outre la création du Scientific Advisory Board qui réunit une équipe de chercheurs internationaux d’envergure dédiés à la Revitalisation, ils initient également le développement d’un centre médical d’excellence pour la clinique. En effet, parallèlement au développement de la recherche scientifique, Monsieur Mattli souhaitait élargir l’offre médicale de sa clinique. Il prévoyait, entre autres, de construire un nouveau bâtiment sur le site et d’y proposer des soins de chirurgie esthétique. Mais pour ce projet, le Professeur Otto Westphal lui suggère de s’associer à un regard médical novateur. Il connaît justement un médecin dont le profil semble parfaitement convenir à cette mission d’envergure.

Le président, Armin Mattli

Une rencontre déterminante Ainsi, c’est en rentrant de randonnée, un week-end de Pâques, que le Dr Thierry Wälli trouve Otto Westphal qui l’attend sur un banc, devant son chalet des Diablerets. Le Professeur Westphal est venu l’inviter à participer à une aventure médicale passionnante : créer un pôle médical pour la Clinique La Prairie. Intrigué, Thierry Wälli, qui ne connaît ni cette fameuse clinique ni même son illustre visiteur, accepte un rôle de consultant dans un premier temps. Au cours de ce mandat, il apprend l’incroyable histoire de la cellulothérapie: les implants, les premières injections de cellules fraîches, les milliers de lettres de

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patients témoignant des effets bénéfiques de la Revitalisation. Il découvre également l’étendue des recherches scientifiques menées par le Scientific Advisory Board et la renommée du Professeur Otto Westphal: l’homme qui est venu le chercher est une véritable sommité en matière d’immunologie. Les résultats de ses travaux sont publiés dans le monde entier et sa seule présence au sein de la Clinique La Prairie suffit à garantir la rigueur scientifique de son programme de recherche. Le Dr Wälli est conquis; il se lancera dans l’aventure et mettra son énergie, sa sensibilité humaine et ses talents avant-gardistes de management au service de cette institution qui lui ouvre les bras. A observer les patients de la clinique, qui viennent en majorité pour un traitement de Revitalisation, il pressent l’intérêt pour une orientation vers la médecine préventive. Avec Armin Mattli, ils vont mettre sur pied un projet qui va au-delà de la seule chirurgie esthétique : la création d’une unité spécialisée dans la prévention des maladies et le renforcement des capacités et des défenses de l’organisme. Leur plan est en parfait accord avec l’esprit de la Clinique La Prairie qui promet à ses clients, depuis 1931, de rester en pleine forme malgré le temps qui passe. Le nouveau centre médical sera donc avant tout un véritable service pluridisciplinaire de médeLe Dr Thierry Wälli cine préventive.

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Le bâtiment du Centre médical a été inauguré en 1991.

édical Un pôle médical de référence.

Une aventure humaine Pour commencer, le Dr Wälli va préalablement voyager aux Etats-Unis. En tant que médecin spécialisé dans la médecine sportive et la gériatrie clinique, il s’intéresse aux programmes de remise en forme du Dr Kenneth Cooper qui a fait connaître au monde le lien entre activité physique et bonne santé. Il s’inspire de ce qu’il a vu pour développer une offre de services innovants et performants.

ses activités de développement, de management tout en maintenant sa consultation de médecine interne qu’il n’a jamais abandonnée. La relation avec le patient, si chère aux yeux de M. Mattli qui accueille tout le monde comme une grande famille, est au cœur de l’approche médicale. D’ailleurs cette qualité humaine a énormément marqué l’identité même du Centre médical. Le personnel soignant et les patients de la Clinique La Prairie témoignent tous de cette orientation particulière qui met l’individu au centre de la relation de soin, et surtout quel que soit son statut. En effet, les deux hommes ont tenu à ce que chaque patient soit unique et à ce que tout le monde soit traité avec l’attention qu’il mérite. Les nombreuses personnalités soignées à la Clinique La Prairie y trouvent l’authenticité qui

Une aventure médicale passionnante

A l’été 1991, on inaugure le nouveau Centre médical. Très bien équipé, avec son bloc opératoire et son service de radiologie, ce centre propose plusieurs prestations spécialisées qu’on retrouve habituellement dans de plus grands établissements. Et comme il s’agit d’envisager le patient dans sa globalité, une unité de psychiatrie s’intègre également dans la suite des services médicaux. Nommé directeur médical au printemps 1992, Thierry Wälli a mené avec autant de passion que de clairvoyance

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leur manque au quotidien et les anonymes une attention qui fait de plus en plus défaut aux grosses structures hospitalières. En 2005, la construction d’un nouveau bâtiment pour le spa libère plusieurs étages du Centre médical, renforçant ainsi sa vocation hospitalière. Aujourd’hui, ce sont plus de 50 spécialistes, deux blocs opératoires équipés pour toutes les interventions et un centre de radiologie et d’imagerie médicale étendu sur plus de 900 m2, qui sont réunis sous un même toit, faisant de la Clinique La Prairie un pôle médical de référence dans toute la région lémanique.

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VITAL

Bien vivre la ménop Un accompagnement personnalisé et interdisciplinaire permet aux femmes de traverser cette période de transformation radicale sans être perturbée par des symptômes pénibles, tant au plan physique qu’émotionnel. Texte Marie-Christine Pasche

U

ne période délicate Aujourd’hui, à la fin de la quarantaine, les femmes sont en forme et vivent dans un environnement où rester jeune, belle et performante va de soi. Elles ont des envies, leurs enfants ont grandi, donc elles ont plus de temps et ambitionnent de rester dans le mouvement encore longtemps. Malgré cet état d’esprit conquérant, leur corps commence à montrer des signes de changements physiologiques. C’est la péri-ménopause qui débute en moyenne vers 47 ans et qui va conduire la femme vers l’arrêt complet de ses règles en général 4 ans plus tard. Chacune le sait, l’horloge biologique est implacable, il faudra traverser ce moment et son cortège de symptômes peu agréables: insomnies, bouffées de chaleur, humeur instable, sécheresse de la peau, silhouette qui s’alourdit, voire libido en berne. Sans parler de l’acceptation psychologique de ce passage au-delà duquel elles se retrouveront dans le camp des seniors… Pas évident d’en parler à ses proches, d’exprimer le déca-

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lage existant entre l’image qu’on a de soi et cette nouvelle identité associée à la vieillesse. Alors elles en rient entre amies, pour donner le change, mais parfois lors des insomnies associées, elles n’en mènent pas large. Pourtant de l’aide existe, la médecine a progressé sur la voie de traitements performants, qui sans arrêter le temps vont permettre aux femmes de mieux vivre cette étape délicate. Prévenir les conséquences Bien sûr, rien ne pourra prévenir la ménopause, liée à la production naturelle du dernier ovocyte du capital personnel de chacune. Leur nombre est fixe, cet arrêt génétiquement programmé aura lieu, quels que soient l’état de santé ou l’hygiène de vie. Il n’est cependant pas inutile, vers 40 ans, de commencer à se préparer pour ajouter de la qualité aux années futures. Une non-fumeuse mince, qui fait suffisamment d’exercice, abordera la ménopause en meilleure forme qu’une femme à la mauvaise hygiène de vie. Bouger, manger moins renforce le système cardiovasculaire, celui qui souffre le plus chez les femmes

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ause

lorsque l’âge avance. Equilibré, le corps subira moins de dommages avec la venue de la ménopause. Et vers 55 ans, une fois ce stade physiologique passé, la médecine pourra soutenir une véritable prévention par la prescription de mini-doses hormonales et de compléments alimentaires. Un coup de pouce bienvenu pour profiter au maximum des trente années que chacune vivra à notre époque, depuis ce cap du milieu de la vie.

Quinze ans ont passé depuis le lancement de cette étude «Women Health Initiative (WHI)» qui ont vu plus de progrès dans la prise en charge de la ménopause que pendant tout le siècle précédent. Le Dr Pache voit enfin progresser la communauté médicale vers une pratique qu’il a toujours adoptée. Prescription de doses moyennes ou basses, selon l’état de santé, les besoins et l’histoire de la patiente qu’il reçoit. «Les dégâts de confiance ont été immenses, encore aujourd’hui beaucoup de femmes ont peur de recourir à ces substances qui changent pourtant la vie dès la ménopause, puisque tous les symptômes physiques invalidants diminuent fortement, voire disparaissent.» Au passage, le Dr Pache casse une idée reçue: s’il vaut bien sûr mieux ne pas fumer, celles qui ne peuvent renoncer au tabac peuvent recourir aux traitements hormonaux de substitution. «Il est vrai que les jeunes fumeuses ne devraient pas prendre la pilule contraceptive. L’opinion publique a alors élargi cette incompatibilité aux hormones en général. Or, le dosage n’a rien à voir, il est beaucoup moins fort pour soulager la ménopause.»

Faut-il craindre les traitements hormonaux ? En 2002, la première et seule étude randomisée en double aveugle – conduite à large Une prise en charge personnalisée échelle aux Etats-Unis sur La clef du succès de l’accompagnement de la ménopause 16 000 femmes – concernant réside dans la personnalisation du programme prescrit. les traitements d’hormones «Tout commence par un temps d’écoute qui permet au de substitution était alar- médecin de connaître les besoins physiques et émotionmante. Elle montrait des nels de la patiente et débouche sur les examens nécesrisques nettement accrus de saires à un bon bilan.» Tests gynécologiques classiques, cancer du sein et de throm- échographie, mammographie et densité osseuse sont des bose veineuse chez les utili- examens de base, auxquels peuvent s’ajouter un bilan satrices. Le mode d’obtention hormonal sanguin et le recours à une diététicienne si la de ces résultats a mis le Docteur Thierry Pache, médecin patiente a pris trop de poids. chef du Centre ménopause de la Clinique La Prairie, dans Une femme sur deux accepte les traitements hormonaux. une colère noire: «Seul un produit avait été testé, et sur Pour les autres, le Dr Pache recourt à la phytothérapie, à une population de femmes de 62 ans en moyenne, soit dix l’homéopathie ou aux services d’un médecin acupuncteur ans après l’entrée en ménopause, dont une bonne propor- intégré à l’équipe pluridisciplinaire. «Former un réseau de tion en surpoids ou obèses, anciennes tabagiques, etc. Ces spécialistes autour d’une patiente constitue un atout marésultats sont révélateurs d’une pratique courante dans les jeur de la réussite. Avec un dialogue approfondi, des exannées 90 où certains médecins inondaient les femmes plications sans détour, car nous devons aussi contribuer d’hormones à une dose standard élevée sans personnali- à ce que les femmes acceptent cette phase de leur vie. Nous pouvons soulager ser les prescriptions.» Personne de nombreux symptômes n’a non plus tenu compte d’un mais l’âge avance, le schéfait physiologique dans l’aug- Centre de la ménopause r ma corporel se modifie, ce mentation constatée de cancers Créé en 1995 par le D Thierry Pache, spécialiste sont des faits. L’important du sein: l’espérance de vie a FMH en gynécologie & obstétrique, et endocrinologie est de leur dire qu’il existe fortement augmenté, mais les gynécologique, le Centre de la Ménopause offre une des façons agréables de mécanismes de régulation in- approche multidisciplinaire aux femmes qui abordent la péri-ménopause ou qui sont en ménopause établie. les aborder, de se sentir ternes sont moins bons. «On sait L’approche, fidèle au concept de « Better aging » de la bien.» aujourd’hui qu’une femme sur 8 Clinique La Prairie, est personnalisée, fondée sur va développer une tumeur à la l’analyse de critères physiques et hormonaux, dans le poitrine, avec ou sans traitement respect de l’histoire et de la culture de la personne. hormonal», précise le Dr Pache.

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V rai / F aux

Prendre soin de sa peau

entre science et croyance La peau est un organe mystérieux. Extrêmement sensible et résistant à la fois. La diversité des types de peaux et la multiplicité des expressions cutanées en font l’un des éléments corporels les plus sujets à contradictions. Le Dr Mathieu Auger, dermatologue à la Clinique La Prairie revient sur quelques affirmations courantes. Texte : Laetitia Simon, Illustrations : Laurie Pouly

Les hormones affectent la qualité de la peau Vrai.

Nettoyer la peau matin et soir est essentiel pour avoir une peau saine Vrai, mais...

On peut l’observer lors de grands changements hormonaux, comme après une grossesse ou après la ménopause, par exemple.

Cela dépend du type de peau. Les peaux grasses à tendance acnéique ont besoin d’être nettoyées régulièrement et d’être débarrassées des peaux mortes. Les peaux sèches, en revanche, craignent les nettoyages trop fréquents. Un bon démaquillage et un rinçage à l’eau ou avec une lotion sans savon suffisent.

La peau du contour de l’œil est plus délicate Vrai. Il est important de bien hydrater le contour des yeux et de le protéger du soleil.

Les hommes n’ont pas besoin de prendre soin de leur peau Faux. Si pour des raisons hormonales la peau des hommes est plus épaisse que celle des femmes, elle ne doit pas pour autant être négligée. Le rasage quotidien constitue un bon nettoyage, mais les tempes, le nez et le front sont souvent oubliés.

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Le maquillage bouche les pores Vrai. Surtout les peaux grasses. Il est important de bien se démaquiller avec un cosmétique adapté à son type de peau.


Les soins anti-âge à base d’acides de fruits font des taches Faux.

Le soleil accélère le processus de vieillissement de la peau Vrai.

Les acides de fruits sont d’excellents anti-âges. Par contre, la peau devient plus sensible à leur contact. C’est pourquoi il faut la protéger du soleil à la suite d’un traitement. Les soins aux acides de fruits sont à favoriser en dehors des périodes estivales.

C’est le premier facteur de vieillissement ! Pour s’en prévenir, il faut utiliser un écran total efficace, et ne pas s’exposer au soleil.

Une peau grasse vieillit moins vite qu’une peau sèche Faux. Le facteur génétique est plus important que le type de peau, puisque c’est l’épaisseur de la peau qui va jouer un rôle déterminant.

L’alimentation se reflète sur la qualité de la peau Vrai. Les vitamines et un bon système veineux améliorent l’aspect de la peau: son teint et son élasticité.

Il est important d’hydrater la peau tous les jours Vrai. Surtout les peaux sèches. Les autres types de peaux ont besoin de cosmétiques adaptés.

Les cosmétiques peuvent freiner le vieillissement de la peau Vrai. Certains produits cosmétiques améliorent visiblement la qualité de la peau, la protègent et freinent son vieillissement. Stimuler la peau et la régénération cellulaire donne des résultats appréciables.

Mais sur la peau, ils n’ont que peu de nocivité. La peau est une barrière très efficace contre tous les agents extérieurs. Très peu de substances sont en mesure de pénétrer dans le sang à travers la peau, et les parabens n’en font pas partie.

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Certaines crèmes ne présentent que des UVB. Elles sont efficaces contre les coups de soleil mais pas contre le vieillissement et les risques de cancer. Une bonne crème doit contenir des UVB et des UVA pour que la protection soit complète.

Le tabac est mauvais pour la peau Vrai.

Les parabens sont cancérigènes Vrai.

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Toutes les crèmes solaires se valent Faux.

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Le tabac inhalé et le contact avec la fumée diminuent la microcirculation de la peau et la régénérescence cellulaire. La peau graisse et vieillit plus vite.


D é couverte

A Lausanne,

la recherche joue l’ Haut lieu de la recherche scientifique de pointe, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) s’est offert un lieu de rencontre entre étudiants et public, le Rolex Learning Center. Un magnifique bâtiment à visiter pour le plaisir des yeux. Texte : Sylvie Ulmann

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n bâtiment pour servir de lien entre saut, les tables classiques comme les «bulles», des pièces l’intérieur et l’extérieur: c’est ainsi qu’a fermées par des parois de verre, et la série de poufs très été pensé le Rolex Learning Center. cosy qui semblent davantage taillés pour la sieste que pour Amarré dans la partie sud du campus réviser un cours de micromécanique. de l’Ecole polytechnique fédérale de Partout l’ambiance est studieuse, sauf dans les parties déLausanne, à deux pas du centre de volues à la restauration, également accessibles au public, la ville, ce vaisseau aux formes orgasoit un restaurant de 80 couverts et un «food court» de 128 niques attire l’œil. Cette structure tout en rondeurs a été places intérieures. imaginée par les architectes du fameux bureau japonais Sanaa. A l’intérieur, des changements de niveau aux allures de vagues remplacent les cloisons. But de cette 316 fois à la structure particulière: faciliter la circulation pour favoripointe de l’innovation ser de nouveaux modes d’interaction et décloisonner les Avec ses 316 laboratoires, l’EPFL est un facultés. Une véritable gageure, puisque, 160 ans après sa important pôle de recherche mondial. L’an dernier, fondation, l’EPFL dans son ensemble compte quelque par exemple, dans le domaine médical, des chercheurs ont 9300 étudiants et 5300 collaborateurs pour 316 labomis au point un système de diagnostic précoce des cancers : ratoires (lire ci-contre), 26 instituts et 7 centres inune simple goutte de sang suffira pour détecter la présence de cette terdisciplinaires. Ce nouveau bâtiment centralise maladie. Dans un autre laboratoire, des ingénieurs réfléchissent à les bibliothèques, abritant les 500 000 ouvrages qui des feux de signalisation pour les voies d’accès aux autoroutes, qui étaient jusqu’alors éparpillés dans les centres de permettraient de prévenir les embouteillages. Dans un autre, c’est un documentation de chaque faculté. robot volant conçu pour exploiter les collisions dans ses déplacements qui «L’EPFL souhaitait créer un lieu où toutes les est testé. La technologie y rencontre aussi le design à l’EPFL+ECAL Lab qui étudiantes et tous les étudiants, quelle que soit coopère avec la Haute école d’arts de Lausanne (ECAL) pour la recherche leur discipline, pourraient se rencontrer dans d’application possible des innovations des différents laboratoires de un grand nombre d’espaces de travail», résume l’EPFL. Certaines de leurs créations seront d’ailleurs présentées au Musée Emmanuel Barraut, chargé de communication à des arts décoratifs à Paris prochainement. l’EPFL. Ces 860 places de travail sont prises d’as-

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Deux inventions que l’on doit à l’EPFL

ouverture

Inventée en 1963, la souris a été présentée au public cinq ans plus tard par Douglas Engelbart, du Stanford Resarch Institute. Mais c’est Jean-Daniel Nicoud, un informaticien diplômé de l’EPFL, qui fait évoluer le concept vers son utilisation grand public en lui adjoignant une boule et des capteurs, donnant ainsi naissance au modèle à l’origine de l’entreprise Logitech.

Les cellules solaires photovoltaïques sont un autre domaine qui intéresse la recherche à l’EPFL. Le professeur Michael Grätzel a mis au point une variante beaucoup moins chère que ses cousines classiques. Celle-ci est composée de semi-conducteurs, des matériaux qui doivent être d’une grande pureté, rendant leur fabrication onéreuse. L’équipe du professeur Grätzel s’est inspirée de la photosynthèse, ce processus chimique qui permet aux plantes de se nourrir en consommant l’énergie lumineuse, et l’a reproduit dans ses cellules solaires dans un matériau beaucoup moins coûteux. Un procédé qui pourrait diviser le coût de l’énergie solaire photovoltaïque par cinq.

Réalisé grâce à des fonds privés pour un budget de 110 millions de francs, le Rolex Learning Center, inauguré en 2010, a fait couler beaucoup d’encre et intrigué la population, qui est venue voir de près à quoi il ressemblait. Maintenant, même si les grands guides de voyage ne le mentionnent pas encore dans les bâtiments incontournables de la région, il figure sur le parcours de nombreux touristes de passage et reste ouvert à toutes et tous de 7 h à minuit. Il n’est donc pas rare que des curieux, appareil photo en main, déambulent au milieu des étudiants. Et c’est exactement pour cela qu’il a été conçu, comme le rappelle Emmanuel Barraut: «L’idée était de montrer que les scientifiques sont des gens comme tout le monde, et non des savants fous enfermés dans leur tour d’ivoire.» Résultat, étudiants, professeurs, personnel et visiteurs se sont si bien approprié les lieux que le centre névralgique de la haute école s’y est installé.

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en avant la musique! Reuge

Depuis 1865, la manufacture de Sainte-Croix est synonyme d’excellence en matière de boîtes à musique. Découverte d’une entreprise qui fêtera bientôt son siècle et demi, sans pour autant prendre la poussière. Texte: Sylvie Ulmann, Photos: Vanina Moreillon

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P assion S uisse

I

nstallée à Sainte-Croix, dans le Jura vaudois, la manufacture Reuge habite les mêmes murs depuis le début du XXe siècle. Ses 50 ouvriers travaillent sur les mêmes machines, développées par la maison pour son propre usage. Ils y reproduisent des gestes séculaires, perpétuant un savoir-faire qui remonte à 1865. Mais pour Kurt Kupper qui dirige l’entreprise depuis 2006, pas question de s’endormir sur ses lauriers, car en 2013, les boîtes à musique ont encore beaucoup d’histoires à raconter.

Souci du détail: «On remonte le mécanisme en tournant un winch, comme pour manœuvrer une voile», explique Kurt Kupper. Au siège de l’entreprise à Sainte-Croix, cette création voisine avec des réalisations plus classiques, où le mécanisme est blotti dans une caisse en marqueterie. Mais quels que soient son design et son chant, le cœur de chaque modèle reste inchangé. Dans les ateliers, on coule encore à la main l’étain et le plomb des claviers, appelés «peignes». Puis, pour les faire chanter, on leur impose un choc thermique: séjour à 850 degrés dans un four, puis re-

Dix mille pièces sont vendues chaque année. Une moitié d’entre elles est issue des collections présentées annuellement à la foire horlogère Baselworld. L’autre correspond à des commandes spécifiques. La maison vaudoise ne compte plus les célébrités possédant ses créations, du dalaï-lama au pape en passant par une foule de chefs d’Etat. Ils reçoivent généralement une boîte dont la forme et la musique ont été pensées sur mesure. Il en va de même pour de grandes firmes comme Alinghi, Ferrari, Harry Winston ou Peninsula Hotels, lorsqu’elles souhaitent offrir un cadeau qui surprendra leurs clients VIP.

Les oiseaux chanteurs sont des merveilles de mécanique.

froidissement dans un bain d’huile de colza. Les cylindres, troués puis garnis de fines goupilles, sont également réalisés sur place. Ensuite, on passe à l’accordage, délicate Histoire de répondre à toutes les demandes, Reuge met opération qui consiste à fixer avec précision le peigne à la régulièrement à jour son catalogue de «hits», riche de bonne distance du rouleau de façon que la mélodie sonne 300 à 400 mélodies. Très varié, celui-ci comprend de la de façon harmonieuse. Des réglages tout en finesse, qui se musique tibétaine, des hymnes nationaux et une foule font à petits coups de marteau et à l’oreille. de standards classiques et contemporains, de Louis Reuge s’est aussi taillé une réputation dans le domaine des Armstrong et Schubert à Abba. oiseaux chanteurs, de petites A chaque fois, le défi reste le merveilles de mécanique tout Bientôt 150 ans même: «Adapter le morceau sur en plumes, ouvrant leur bec et L’histoire de la maison Reuge, dernière matrente secondes – la durée de robattant des ailes pour siffler le nufacture haut de gamme au monde à confectation d’un cylindre – de façon à chant du merle ou de volatiles tionner ces objets enchanteurs que sont les ce qu’il soit reconnaissable», plus exotiques – sur demande, oiseaux et les boîtes à musique, commence en explique Kurt Kupper. Un tratous les chants sont évidem1865. A l’époque, Charles Reuge a l’idée d’incorporer un cylindre et un peigne miniatures vail que réalise un professeur de ment reproductibles. Un cadeau au mouvement d’une montre de poche. Cette musique de la région. Suivre le qu’ont par exemple reçu William expérience permet à l’entreprise de développer mouvement côté mélodies, c’est et Kate pour leur mariage. son savoir-faire: retranscrire un morceau de bien, mais cela ne fait pas tout, musique sur un minuscule piano qui peut comme le rappelle le patron de A chaque fois, le défi reste le actuellement compter 36, 72 ou 144 lames. la maison: «On ne vend pas que même: créer la surprise. Pour ce En 1886, son fils Albert se lance dans la de la musique. Celle-ci ne sera faire, Reuge n’hésite pas à sortir production de boîtes à musique. Jadis, on jouée que quelques minutes par ses mécanismes de leurs boîtes les intégrait dans des objets du quotidien, du jour, alors que le boîtier, lui, est pour les glisser dans des limoupoudrier au briquet. Dans les années 1960, toujours visible.» D’où la nécessines ou les acoquiner avec un sous la direction de Guido Reuge qui a tenu sité d’imaginer de beaux objets, iPhone: sommet de l’élégance, les rênes de l’entreprise pendant une soixandes formes qui s’insèrent dans l’iReuge permet de recharger taine d’années, la maison décide de perpétuer des univers aussi bien classiques un smartphone par induction, la tradition des oiseaux chanteurs, en s’alque contemporains. Dans cette et signale les appels entrants en liant à deux spécialistes du genre, Bontems et veine, le modèle qui remporte faisant tinter sa mélodie. Eschle, en 1970. le plus grand succès est caréné comme un bateau de course.

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AMBASSADEUR

Carmen Chaplin

Les paysages de l’ Son illustre grand-père habitait un manoir situé à Corsier-sur-Vevey, à quelques kilomètres de la Clinique La Prairie. De la Riviera lémanique, Carmen Chaplin, qui vit aujourd’hui à Londres, garde une affection nostalgique nourrie de souvenirs heureux. Par Leila Klouche, Photos Johan Sauty

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enfance


C

AMBASSADEUR

Carmen Chaplin est sereine. L’arrivée de Uma dans sa vie, il y a un peu plus d’un an, semble lui avoir amené confiance et apaisement. Dans le court-métrage qu’elle vient de réaliser pour Jaeger-LeCoultre, A Time For Everything, la comédienne-réalisatrice met en scène un cycle de vie maternel. Une valse émotionnelle de deux minutes exprime les liens de transmission d’une mère à sa fille : «En devenant mère soi-même, on comprend mieux sa propre mère. Les liens se resserrent et prennent toute leur valeur», explique Carmen qui a réussi à filmer sa mère et sa fille sans aucun pathos ni sentimentalisme, «juste les liens et l’émotion». La Suisse en héritage Fille de Michael Chaplin (fils aîné de Charlie Chaplin) et de Patricia Betaudier (fille du peintre Patrick Betaudier), Carmen a passé son enfance en France entourée de ses quatre frères et sœurs. La question de la transmission n’est donc pas une mince affaire pour elle, dans un contexte familial chargé d’histoire et peuplé de talents. Au cœur de cet héritage, la Suisse joue un rôle important. Depuis sa naissance, Carmen passe une grande partie de ses vacances en Suisse. A Corsier-sur-Vevey au manoir de ses grands-parents, puis à Lausanne, où se sont installés son frère et sa sœur, et enfin à Gruyères, où vivent ses parents aujourd’hui. Comme des cartes postales, ses souvenirs helvétiques relatent les bonheurs passés en famille et les joies de l’enfance. Les Noëls magiques chez Charles et Oona Chaplin – quand l’immense tribu est réunie, les étés au bord du lac et les balades sur les quais sont autant d’images dont Carmen garde un souvenir vivant.

© Jean-Michel Offner

«j’ai passe plus de Noels

Hivers magiques « J’ai passé plus de Noëls en Suisse que n’importe où ailleurs. Au manoir, c’était merveilleux, tout était destiné aux enfants. Un immense sapin trônait dans le hall, traversant les étages. Un Père Noël venait nous donner des cadeaux… Aujourd’hui, je continue à fêter Noël en famille, chez mes parents à Gruyères. Là-bas, l’hiver est féerique. Quand il neige sur le village, le décor est sublime. On va parfois se balader à Gstaad, c’est si joli.»


en Suisse que n’importe ou ailleurs» UNE CHAPLIN DANS LE CINÉMA Héritière d’une grande lignée d’artistes, Carmen est la petite-fille de Charlie Chaplin, du peintre Patrick Betaudier et arrière-petite-fille du dramaturge Eugene O’Neill. Née à Londres en 1977, élevée en Espagne et en France, l’actrice, scénariste et réalisatrice partage aujourd’hui sa carrière entre New York, Paris et Londres. Révélée, comme comédienne, par André Téchiné en 1993 dans Ma saison préférée, elle a joué dans de nombreux films de part et d’autre de l’Atlantique depuis. En 2012, elle réalise son premier court-métrage, Tryst in Paname. Elle est aujourd’hui en préparation d’un long-métrage, Bombay Nights, dont elle a aussi écrit le scénario et qui se tournera en Inde l’année prochaine.

Le manoir des Chaplin « Il n’y a pas si longtemps, je suis retournée au manoir pour un pique-nique en famille, et je sais que mon frère a continué à aller jouer sur le piano de mon grand-père quelques fois. Mais pour le moment, ce n’est qu’une maison vidée de ses occupants et ça la rend un peu triste. Je me réjouis de redécouvrir ce lieu lorsque le musée sera terminé. C’est une nouvelle vie qui s’annonce pour cet endroit si cher à ma famille et à notre mémoire.»

Une relation de longue date Une nouvelle aventure helvétique a commencé pour Carmen au travers de sa relation à la marque horlogère Jaeger LeCoultre. « Ma mère portait une montre que j’aimais beaucoup, une Jaeger-LeCoultre que l’Etat de Vaud avait offerte à mon grand-père en 1953. Et j’ai donné un rôle à une montre de cette marque dans mon premier court-métrage Tryst in Paname, que j’ai réalisé à Paris, avec ma sœur Dolores Chaplin et Bambou Gainsbourg comme actrices principales. Avec A Time For Everything, c’est une belle relation avec cette maison horlogère qui se poursuit. Grâce à elle, je redécouvre la Suisse sous un nouvel angle, plus professionnel et plus glamour aussi.»

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© Montreuxriviera.com

La Riviera en été «Les bords du lac Léman et les quais d’Ouchy me rappellent des après-midi de gourmandise en compagnie de ma grand-tante. Elle habitait au Beau-Rivage Palace à Lausanne. Nous allions prendre le thé sur la terrasse de l’hôtel en sa compagnie tout en mangeant des quantités de gâteaux. Elle était toujours très élégante, habillée en Chanel. J’en garde un souvenir incroyable.» «En été, on allait se baigner dans le lac. On prenait également le bateau pour aller à Lausanne. J’aime encore manger des filets de perche dans les petits bistrots de Lavaux. Je me souviens également du marché le samedi matin à Vevey et des petits déjeuners à l’Hôtel des Trois Couronnes. Tout est beau dans cette région, le paysage, la lumière, les souvenirs…»


MODE

Leçon de style en trois films

Le cinéma est une véritable source d’inspiration érigeant des modèles masculins emblématiques. Cet hiver, trois styles s’imposent pour une tendance privilégiant des pièces intemporelles. La sensualité des tons terriens est travaillée en monochrome sur des matières fortes et résistantes. Par Amanda Bühler

LE GENTLEMAN GEORGE VALENTIN DANS THE ARTIST

3. Sélection de Cravates, Boutique La Griffe Ausoni, Montreux

2. Rotonde Quantième Perpétuel Chronographe en or rose, Boutique Cartier Genève

1. Chaussures en cuir Fratelli Rossetti, Boutique PKZ, Vevey

L’HOMME D’ACTION DOMINIC COBB DANS INCEPTION

1. Manteau Bogner, Boutique Olivier François Ausoni, Lausanne 2. Bonnet Rib Bomber, Barts, Boutique Ochsner Sport, Vevey

3. Sac de voyage Bottega Veneta, Boutique Bottega Veneta, Genève

LE HIGH-TECH ETHAN HUNT DANS MISSION IMPOSSIBLE : PROTOCOLE FANTÔME 2. Lunette solaire Carrera, Magasin Visilab, Montreux

1. RM 56-01 Tourbillon Saphir, série limitée, Boutique Richard Mille, Genève

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3. Manteau Moorer, Magasins Bongénie Grieder, Zurich, Genève, Lausanne


Two precious assets have been entrusted to us. One is the natural environment, which we are all responsible for preserving. The other is the wealth that you have placed in our care. As the oldest bank in Frenchspeaking Switzerland, we demonstrate our belief

in responsibility through time-honoured ethical and sustainable business

A history of preservation. Since 1780.

practices. Listening. Anticipating. Acting in your interest, with complete transparency. Helping your wealth to prosper, so that it may be handed down

LOUP DESIGN. PH: ŠMARGI MOSS

to future generations. The Landolt & Cie Chair in Innovative Strategies for a Sustainable Future, at the Ecole Polytechnique de Lausanne (EPFL) in Switzerland, was created on the initiative of Pierre Landolt, Chairman of the Board of Directors of Landolt & Cie SA. Its aim is to educate tomorrow’s leaders about sustainability and encourage the development of new solutions; and in doing so foster a different strategic vision, a new way of thinking and acting that promotes community solidarity.

LAUSANNE . GENEVA . SION . MARTIGNY . CRANS-MONTANA . VERBIER

Enduring values. Since 1780.

S W I S S B A N K E R S S I N C E 17 8 0

HEADQUARTERS . CH. DE ROSENECK 6 . 1006 LAUSANNE . SWITZERLAND . T +41 (0)21 320 33 11 . F +41 (0)21 321 33 93 . LANDOLTETCIE.CH


MODE

Beauté des neiges 1

Que ce soit en ville ou à l’après-ski, l’élégance est de rigueur. Le blanc immaculé s’invite dans les dressings et s’associe à des teintes bleues glacées pour un effet reine des neiges, ou noires pour un look black & white indémodable et parfait. Les matières sont riches et généreuses pour s’envelopper de douceur et défier l’hiver. Par Amanda Bühler

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> 1. Collier haute joaillerie « My Fair Lady » en or blanc 18kt serti de saphirs et de diamants, Boutique Adler, Genève > 2. Gants en cuir avec cristal Swarovski, Ermanno Scervino. Boutique Bach Sign, Gstaad > 3. Sac en cuir clouté Valentino, Bon Génie Lausanne > 4. Ensemble Akris, Akris Boutique Genève > 5. Bottines Tessie en mouton retourné, Ralph Lauren. Maison Lorenz Bach Mainstore, Gstaad > 6. Pullover Philipp Plein. Boutique La Griffe Ausoni, Montreux > 7. Bracelet La Rose de la Reine en or blanc 18 carats composé de 114 perles Akoya, Boutique Breguet Genève Les affiches anciennes, publicitaires ou touristiques, sont des œuvres rares et authentiques. Courtesy www.galerie123.com - Genève.

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SWISS LUXURY

Innovations et prestige helvéti La Suisse ne manque pas d’idées! En termes d’invention et d’ingéniosité, elle s’est spécialisée dans la création et le raffinement d’objets qui ont su marquer leur époque. Certaines de ces innovations sont devenues mythiques et leurs marques ont su, au fil du temps, développer leur savoir-faire dans le haut de gamme tout en préservant leurs valeurs. Par Amanda Buhler

1931 Aquarellable

Waterproof

1926

En 1926 Rolex présente l’Oyster, le premier boîtier de montre étanche doté d’une couronne révolutionnaire qui fait ses preuves en 1927 au poignet de la jeune Mercedes Gleitze, lors de sa traversée de la Manche à la nage en 15 heures et 15 minutes. Chronomètre Rolex Oyster Perpetual GMT-Master, Bijouterie Schaller, Montreux

Caran d’Ache révolutionne l’univers du design et de la couleur en inventant, en 1931, dans ses ateliers genevois, Prismalo®, le premier crayon aquarelle au monde, dont le nom s’inspire du jeu de mots «prisme à l’eau». Mélange inventif de tradition et d’innovation.

1953 La conquête de l’Everest

Edmund Hillary et le sherpa Tensing Norgay sont les premiers hommes à gravir l’Everest, le 29 mai 1953, équipés de bottes Bally Reindeer-Himalaya, permettant ainsi à la marque helvétique d’entrer dans l’histoire. Collection capsule « Everest » pour célébrer le 60e anniversaire de l’ascension de l’Everest. Bally Vilmos bottes après-ski. Boutique Bally, Lausanne

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Objectif Lune!

Le 21 juillet 1969 à 2:56 GMT, Buzz Aldrin porte à son poignet une montre révolutionnaire lorsqu’il fait avec Neil Armstrong les premiers pas de l’humanité sur la Lune. La mission Apollo 11 est un tournant historique, et la Speedmaster entre dans la légende. Speedmaster ’57 OMEGA Co-Axial Chronograph. Bijouterie Lionel Meylan, Vevey

Swiss Wood, invention écologique du crayon graphite entièrement confectionné avec du bois de hêtre issu des forêts jurassiennes. Boutique Kramer Krieg, Montreux

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1969

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nnovations et prestige helvétiques 1998

Record du monde

Dominique Perret, originaire de La Chaux-de-Fonds et freerider du siècle, parcourt en 1998 120 000 m de dénivelé en 14,5 heures non-stop à Blue River au Canada sur des skis Stöckli Stormrider.

1980 Fusion horlogère Hublot est la première marque horlogère suisse, en 1980, à fusionner du caoutchouc naturel avec des métaux précieux comme l’or.
 En 2013, la fusion continue. Hublot réussit à créer de la céramique de couleur vive.

Stöckli Stormrider PRO munis d’un powder rocker et de la technologie TiTEC (plaque Titanal apparente en surface et sérigraphie appliquée par sublimation). Boutique M-Way shop, Lausanne

La Red’n’Black Skeleton Tourbillon Onlywatch avec sa lunette en céramique rouge. Bijouterie Zbinden, Montreux

2013 SEPTIÈME Art

Après avoir redessiné la Palme d’or du Festival de Cannes en 1997, Chopard ne cesse de tisser des liens étroits avec le cinéma. En 2013, la marque de haute joaillerie crée les bijoux de Lady Di pour le film «Diana». Chopard célèbre les 20 ans de Happy Sport avec ses diamants évoluant en liberté. La nouvelle Happy Sport Medium Automatic. Boutique Roman Mayer, Montreux


O ffre

Les programmes Les programmes et soins de la Clinique La Prairie ont pour ambition d’aider à apprendre à mieux gérer son capital santé, à retrouver l’équilibre nécessaire à une vie harmonieuse et à entretenir sa jeunesse. Ces programmes se veulent préventifs ou curatifs. Ils sont donc effectués sous contrôle médical. Programme Revitalisation Le programme de Revitalisation exclusif proposé par la Clinique La Prairie favorise l’action rajeunissante en revitalisant en profondeur l’organisme. Il s’applique dès l’âge de 40 ans et ses effets bénéfiques durent de 12 à 24 mois selon les individus. Il peut être administré avant cet âge dans les cas de stress intense ou de surmenage. Véritable cure de jouvence, il renforce les défenses immunitaires pour mieux résister au stress, aux infections et favorise une meilleure récupération après des problèmes de santé. Programme Check-up médical Le check-up médical proposé à la Clinique La Prairie s’adresse à tout patient désirant un bilan complet ou un deuxième diagnostic plus clair. Des check-up réguliers dès l’âge de 35 ans font partie d’une prévention optimale. Ils permettent de dépister d’éventuels troubles à un stade précoce et de les traiter avec succès. Programme Beauté femme ou homme Depuis des millénaires, l’être humain a toujours été fasciné par la beauté. Elle est intimement liée à la santé et à l’harmonie de l’équilibre du corps, de la tête et de l’esprit. Le Spa est un véritable havre de paix qui propose toute une gamme de soins exclusifs pour faire éclater votre beauté. Un lieu idéal pour se ressourcer.

Programme Gestion du poids médical & Spa Le concept exclusif Gestion du poids médical & Spa propose une approche pluridisciplinaire avec intervention d’un médecin nutritionniste, d’une diététicienne, d’un entraîneur personnel de fitness, d’un psychologue, d’une masseuse et d’une esthéticienne. Il s’adresse à toute personne adulte souffrant d’un excès pondéral. Programme Rebalancing La fatigue menace, le stress guette, les insomnies sont fréquentes, faites une pause avant que les symptômes ne s’aggravent et profitez du programme Rebalancing pour rééquilibrer l’harmonie des énergies, du corps et de l’esprit. Ce programme permet de repartir de la clinique ressourcé et dynamisé, avec de véritables outils pour mieux gérer et contrôler le stress et les tensions de la vie quotidienne. Programme Better Moving Au fil des ans, les effets de l’âge ou d’une blessure rendent le corps plus sensible à certains mouvements. Une douleur au genou ou à l’épaule peut être dissuasive pour la pratique de sports comme le ski, le tennis ou le golf. Pourtant il est essentiel de ne pas renoncer à une activité physique stimulante, source de plaisir et d’énergie. Le programme Better Moving offre une prise en charge complète permettant de comprendre d’où vient la douleur ou la gêne, et de travailler le corps de manière ciblée afin d’améliorer l’aisance et le confort lors des entraînements.

1815 Clarens-Montreux Suisse Tél. +41 21 989 33 11 info@laprairie.ch www.laprairie.ch

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Les services médicaux La Clinique La Prairie offre un large éventail de consultations spécialisées et de prestations chirurgicales. Toutes s’inscrivent bien sûr dans la philosophie générale de la clinique, dont l’unique objectif reste de combattre les effets de l’âge, tout en apportant davantage de qualité aux années de vie. Un check-up de routine et sur mesure Une bonne santé se maintient grâce à des check-up réguliers dès l’âge de 35 ans, permettant de dépister d’éventuels troubles à un stade précoce et de les traiter avec succès. C’est pourquoi tout séjour à la Clinique La Prairie débute par un bilan de santé. Le check-up standard comprend, en plus de l’examen clinique détaillé, des examens de laboratoire, une radiographie du thorax et un électrocardiogramme. Il est souvent complété d’un ultrason abdominal et, selon les besoins et caractéristiques spécifiques de chacun, d’examens complémentaires proposés par le médecin.

Chirurgie : un bloc opératoire ultramoderne Dédié à tous les patients qui souhaitent planifier leur intervention dans le cadre et le confort exceptionnel de la Clinique La Prairie, le bloc opératoire du Centre médical comprend deux salles d’opération polyvalentes dotées : • de flux laminaire et d’un équipement d’anesthésie performant ; • d’une salle de préparation et d’une salle de réveil avec équipement de soins pour quatre patients ; • de deux cabinets de consultation pour les chirurgiens. Les spécialités sont la chirurgie générale, la chirurgie gynécologique, la chirurgie plastique et esthétique, la chirurgie ORL et la chirurgie orthopédique.

taires dans un programme de traitement personnalisé. A cet effet, la Clinique La Prairie ne cesse de développer son offre de prestations paramédicales efficaces, permettant de faire appel, selon les désirs ou besoins, aux bienfaits de l’acupuncture, du yoga, de la sophrologie ou des

Anesthésiologie A la Clinique La Prairie, les 2 salles d’opération sont dotées d’un équipement anesthésique de haute qualité, et permettent d’assurer tout type d’anesthésie. Qu’elle soit générale ou locorégionale, notre équipe d’anesthésistes intervient sur différents types de chirurgies, générales et ambulatoires, notamment orthopédique, gynécologique, esthétique et reconstructive ou oto-rhino-laryngologie. Notre équipe d’anesthésistes est composée de 2 médecins spécialistes (FMH) et de 2 infirmiers(ères) tous spécialisés en anesthésiologie. Un large éventail de services médicaux La Clinique La Prairie propose aujourd’hui un vaste éventail de consultations spécialisées et de prestations chirurgicales, toutes s’inscrivant dans la philosophie générale de la clinique. L’objectif majeur étant de combattre les effets de l’âge, tout en apportant davantage de qualité aux années de vie. Les services médicaux comprennent : la cardiologie, la dermatologie et la vénérologie, l’endocrinologie et la diabétologie, la gynécologie et l’obstétrique, la neurologie, la nutrition, l’ORL, la pneumologie, la psychiatrie, la psychologie et la rhumatologie.

L’imagerie médicale à la pointe de la technologie Logé au sous-sol du Centre médical, l’Institut de radiologie occupe tout un étage, soit 725 m2 et des annexes de 210 m2. Il bénéficie de son propre bureau d’accueil et de salles d’attente. Des travaux récents ont permis de doter notre Institut de radiologie d’équipements à la pointe de la technologie comme l’IRM et le CT 64 barrettes, le tout dans un cadre exceptionnel. L’équipe médicale et technique, hautement qualifiée et formée aux méthodes les plus récentes, permet de garantir des examens de qualité et des résultats rapides.

Une offre incomparable de prestations paramédicales complémentaires L’approche globale de la santé du patient n’implique pas que des prestations médicales, mais bien souvent l’intégration de prestations paramédicales complémen-

Les services d’imagerie comprennent : IRM, CT-scanner 64 barrettes mammographie digitalisée, échographie/ écho-doppler, radiologie numérique, minéralométrie, orthopantogramme digitalisé, radiologie interventionnelle, archivage numérique, préparation aux examens.

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différentes techniques de relaxation comme l’hypnose ou les massages spécifiques. Les services paramédicaux comprennent : acupuncture, diététique, hypnose, laboratoire d’analyses médicales, physiothérapie et sophrologie.


O ffre

Chambres et suites Avec des services hôteliers et une infrastructure dignes des plus grands palaces, la Clinique La Prairie vous accueille dans des chambres et des suites répondant aux exigences les plus élevées.

La Résidence La Résidence est le bâtiment originel de la Clinique La Prairie. Construit au début du XXe siècle, il est relié au Centre médical par un agréable jardin à la française. Les chambres et suites disposent toutes d’un balcon côté jardin.

Chambre standard Les chambres standard de la Résidence sont toutes situées plein sud face au lac et bénéficient d’un ensoleillement privilégié. • Surface : 25 m2 • Chambre avec deux lits simples • Balcon

Chambre alcôve Tous les avantages d’une chambre standard avec, en plus, un petit salon s’ouvrant sur le jardin et un très grand balcon avec chaises longues. • Surface : 35 m2 • Chambre avec deux lits simples • Coin salon • Balcon

Junior suite La vue sur le jardin et le lac prend toute sa dimension depuis les balcons de la grande salle de séjour. Espace et confort assurés. • Surface : 42 m2 • Chambre avec deux lits simples • WC séparés • Salon • Balcon

Suite Niehans Cette suite mansardée met en valeur des meubles en bois et dégage une atmosphère très cosy. Balcon côté montagne. • Surface : 46 m2 • Chambre avec deux lits simples • Salon mansardé • Salle de bain spacieuse avec bain et douche • WC séparés • Balcon

Centre médical Doté d’une architecture moderne, le Centre médical, inauguré en 1991, présente des façades contemporaines en verre, mêlant jeu de lumière et reflets miroitants du lac et des montagnes. Ce bâtiment compte 20 chambres postopératoires, 2 junior suites et 4 suites situées au dernier étage de la clinique.

Junior suite Très spacieuse, composée d’une chambre à coucher et d’un magnifique salon à la décoration moderne et épurée. • Surface : 65 m2 • Salon • Chambre avec deux lits • Deux salles de bain • Chambres sans balcon

Suite Deluxe Avec son grand hall décoré de tableaux modernes, la Suite Deluxe offre un salon très spacieux. Le balcon situé dans un angle du bâtiment offre une vue partielle sur le lac et les montagnes. • Surface : 106 m2 • Salon (équipé d’un canapé convertible en lit) • Chambre 1 : Lit double • Chambre 2 : Deux lits simples • Salle à manger • Cuisine agencée • Deux salles de bain • Balcon • WC séparés

Suite Prairie Dominant le jardin à la française de la clinique, la Suite Prairie offre une terrasse où il fait bon se détendre. Le salon agrémenté de tableaux originaux dispose aussi d’un coin salle à manger. • Surface : 58 m2 • Salon • WC séparés • Chambre avec deux • Terrasse lits simples

Suite Royale Cette suite spacieuse et lumineuse dispose d’une salle de séjour qui s’ouvre sur un balcon avec vue sur le lac et les montagnes. • Surface : 149 m2 • Salon • Salle à manger • Chambre 1 : Lit double • Chambre 2 : Deux lits simples • Cuisine agencée • Balcon • Deux salles de bain • WC séparés • Salon TV équipé d’un canapé convertible en lit

Suite Impériale Située au dernier étage de la clinique dans une partie isolée où règne l’intimité et la discrétion, la Suite Impériale dispose d’une terrasse privée et unique avec une vue panoramique sur lac et le port de Clarens. Un ascenseur privé dessert directement la suite. • Surface : 181 m2 • Chambre 1 : Lit double • Chambre 2 : Deux lits simples • Salon • Salle à manger • Bar • Bureau équipé • Cuisine agencée • Deux salles de bain • Deux WC séparés • Terrasse panoramique • Deux balcons • Ascenseur privé

Le Château Situé au sommet de la colline bordant la Clinique La Prairie et dominant le lac Léman, le Château, construit au XIXe siècle, a été entièrement rénové en 2005. Désormais principal pôle hôtelier de la clinique, le Château est relié au spa par un passage souterrain. Les trois étages du Château offrent 24 chambres et suites de haut standing, décorées dans un style classique. La plupart des chambres bénéficient d’un balcon ou d’une terrasse avec vue sur le lac et les Alpes. Des chambres communicantes sont disponibles.

Chambres d’angle Décorées dans des tons respectant le style du Château, ces chambres offrent tout le confort d’une chambre standard sur une surface légèrement inférieure. Les superbes parquets leur confèrent une atmosphère cosy. • Baignoire avec douche séparée ou douche • Surface : 31 m2 • Chambres sans balcon • Lits séparés ou lit double

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Chambres standard Des meubles de style antique en bois sculpté et décorés à la feuille d’or renforcent le prestige du cadre offert par le Château. Ces chambres spacieuses offrent une vue superbe sur le lac et les Alpes. • Baignoire avec douche séparée ou douche • Surface : 33 m2 • Balcon ou terrasse • 2 lits séparés ou lit double

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INSIDE CLINIQUE LA PRAIRIE THE ART AND SCIENCE OF LIFE

INSIDE

#2 AUTOMNE-HIVER 2013

CLINIQUE LA PRAIRIE THE ART AND SCIENCE OF LIFE

#2 AUTOMNE-HIVER 2013-2014

LIFE IS A SMILE H a p p y S p o r t a u t o m at i c

Dossier Le nouveau spa Architecture Espaces sensoriels Portrait Paul-André Despland Culture Centre Paul Klee Ambassadeur Carmen Chaplin Vital La Ménopause Découverte Rolex Learning Center Vrai/Faux Prendre soin de sa peau Portfolio Mathieu Bernard-Reymond SWISS LUXURY Innovations et prestige


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