Les anges - entre ciel et terre

TIM CHESTER

LES ANGES ENTRE CIEL ET TERRE

© 2023, éditions Vida CLC–BP 9 – F-26216 Montélimar Cedex vida@clcfrance.com – www.vida-editions.com ISBN : 978-2-38391-238-5 (papier) / 978-2-38391-980-3 (epub) Responsable éditoriale : Claire Trestour Titre original : Angels, When Heaven Meets Earth © 2022 Originally published in English by Christian Focus, Geanies house, Fearn, Tain, Ross-shire IV20 1TW. Traduit de l’anglais par Anne Angèle Cady.

Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Louis Segond révisée, dite « à la Colombe ».

Diffusé en Belgique par la Centrale Biblique Diffusé au Canada par CLC Canada Diffusé aux États-Unis par CLC USA Diffusé en Suisse par RDF Édition Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, mise en mémoire dans un système de recherche documentaire ni transmise sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit (électronique, mécanique, par photocopie, sous forme enregistrée ou autre) sans autorisation préalable de l’éditeur, à l’exception de courtes citations dans des publications périodiques.

Couverture : Jennyfer Val Dépôt légal : janvier 2024 Impression décembre 2023 • Sepec • France Mots-clés : 1. Anges. Paradis.

2. Monde parallèle. Royaume des cieux.

3. Vie chrétienne.

TIM CHESTER

LES ANGES ENTRE CIEL ET TERRE

Table des matières Introduction.............................................................7 1. Le monde mystérieux des anges..........................9 2. Qu’est-ce qu’un ange ? .....................................31 3. Où sont les anges ? ...........................................59 4. À quoi les anges occupent-ils leur vie de tous les jours ? .............................................75 5. Où les anges nous conduisent-ils ? ...................97

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Introduction

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rès de huit Américains sur dix croient aux anges.

Même parmi ceux qui ne fréquentent aucune Église, ils sont quatre sur dix1. Au Royaume-Uni, une personne sur trois est convaincue d’avoir un ange gardien2. C’est peut-être aussi votre cas. Sur dix personnes que l’on rencontre dans la rue ou sur son lieu de travail, une personne pense avoir vu ou entendu un ange d’une manière ou d’une autre. Là encore, vous en faites peut-être partie. Les livres relatant des échanges avec des anges rencontrent un franc succès. Malgré le rejet

1 ‘Nearly 8 in 10 Americans Believe in Angels’. CBS News, 23 décembre 2011, https://www.cbsnews.com/news/poll-nearly-8in-10-americans-believe-in-angels/, consulté le 8 septembre 2021.

2 The Bible Society, ‘A Third of All Brits Believe in Guardian Angels’, 13 décembre 2016, https://www.biblesociety.org.uk/ latest/news/a-third-of-all-brits-believe-in-guardian-angels/, consulté le 30 août 2021.

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généralisé du christianisme dans notre culture, ces créatures fascinent toujours autant.

Pourtant, que savons-nous d’elles avec certitude ?

Devons-nous nous contenter de récits de seconde main ? En sommes-nous réduits à des conjectures et à des suppositions ? Le présent ouvrage revient sur la source d’informations la plus fiable que nous ayons sur les anges : Dieu Lui-même, qui s’exprime à travers la Bible.

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Le monde mystérieux des anges

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Le monde mystérieux des anges

I

l y a quelques années, mes parents m’ont raconté l’histoire d’une certaine Bethany, dont les grands-parents sont de vieux amis de la famille. En 2016, elle a pris l’avion pour partir en vacances avec une copine, Natasha, et le père de Natasha. Elles avaient quinze ans et étaient toutes les deux chrétiennes.

Pendant le vol, Natasha s’est sentie mal et a découvert qu’elle avait des zébrures rouges sur la peau. Elle s’est alors exclamée : « Au secours, papa, je n’arrive plus à respirer ! » Elle a perdu connaissance et a fait un arrêt cardiaque. Il s’agissait en fait d’une réaction allergique aux graines de sésame contenues dans une baguette qu’elle avait achetée à l’aéroport. Elle savait qu’elle était allergique, mais l’emballage ne mentionnait pas les graines de sésame. Vous avez peut-être entendu parler 9

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de cette affaire dans les médias. Elle a conduit à une nouvelle réglementation sur l’étiquetage des produits alimentaires au Royaume-Uni : la « loi Natasha ».

La jeune fille a été transportée dans le cockpit où son père a tenté à deux reprises de la réanimer à l’aide d’un auto-injecteur EpiPen. Après que l’avion ait atterri, les ambulanciers et les pompiers ont pris le relais, pratiquant sur elle un massage cardiaque avec tant de ténacité qu’ils lui ont cassé les côtes. Soudain, le père de Natasha s’est tourné vers Bethany en disant : « Mais que font ces anges ?

— Je ne vois pas d’anges, a répondu Bethany.

— Ils emmènent ma fille. » Le lendemain, la machine qui maintenait Natasha en vie avait été débranchée.

Après la mort de Natasha, sa mère, son frère et son père sont tous devenus chrétiens. Plus tard, dans une interview, le père de Natasha, Nadim EdnanLaperouse, a décrit ce qu’il avait vu : une vive lumière d’où sont apparues cinq silhouettes ailées. Il a déclaré à la BBC : « Ils mesuraient une vingtaine de centimètres, ils n’étaient pas potelés comme les enfants des peintures de la Renaissance et n’avaient pas non plus d’ailes avec des plumes comme au Vatican, mais ils ressemblaient à des êtres humains, tous me regardaient en s’affairant autour de Natasha. Je n’avais jamais vu ça. » Il avait 10

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tenté de les chasser d’un geste de la main en s’écriant : « Ce n’est pas son heure ! » Les créatures avaient disparu.

C’est à ce moment-là que Natasha avait rendu l’âme. À l’époque, Ednan-Laperouse était athée. Fondateur de la société de jouets Wow Toys, il avait reçu de la reine d’Angleterre l’ordre de l’Empire britannique pour services rendus au monde des affaires. Son expérience d’entrepreneur lui avait appris à garder son calme en cas de crise. « Je suis bien la dernière personne susceptible d’avoir une hallucination, commente-t-il. Je n’ai jamais été sujet à ce genre de choses. […] À ceux qui me disent : ‘‘Je ne vous crois pas”, je réponds : “Qu’ai-je à gagner à inventer toute cette histoire ?” Cela ne me dérange pas d’être pris pour un fou. Je sais ce qui s’est réellement passé. Personne ne peut me dire que je n’ai pas vu ce que j’ai vu1. » En 1975, les Khmers rouges prennent le contrôle de Phnom Penh, la capitale du Cambodge, mettant fin à cinq années de guerre civile particulièrement sanglantes. S’ensuit un règne de terreur de quatre ans au cours duquel le Cambodge communiste devient « le premier pays à être entièrement transformé en camp de concentration2 ». Les habitants sont chassés 1 ‘A Bright Yellow Light’, BBC, https://www.bbc.co.uk/ programmes/articles/1c575Zkjg7RDmy3Hgd0lKrP/a-brightyellow-light, consulté le 28 août 2021.

2 Bernard Levin, The Times, 22 avril 1976, cité dans Don Cormack, Killing Fields, Living Fields (MARC OMF), 179.

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des villes pour travailler dans les champs. Les intellectuels sont massacrés, les technologies sont détruites et des milliers de personnes meurent de faim alors que le pays est transformé en une économie paysanne. Au total, il y a environ deux millions de morts : plus d’un quart de la population. Quatre-vingt-dix pour cent des chrétiens sont martyrisés. Pourtant, au milieu du chaos, Dieu protège tout de même certaines personnes, dans le secret de sa miséricorde.

Le pasteur Reach Yeah, ancien président de l’Église évangélique cambodgienne, est contraint comme tout le monde de quitter Phnom Penh. Il se retrouve dans une région isolée à garder des vaches et des buffles.

Toutefois, avec sa famille, il échappe aux pires excès du nouveau régime. Bizarrement, son existence reste relativement paisible.

De temps en temps, des passants déconcertaient le pasteur Yeah en lui demandant : « Qui donc est cet étranger qui va et vient et s’assoit sur les marches de votre maison ? » Au début, Yeah était perplexe, car il ne voyait pas quel ami il aurait reçu ou se serait attardé sur son seuil.

La question revenant souvent, Yeah a fini par comprendre qui était cet inconnu, même s’il ne lui a jamais été donné de le voir de ses propres yeux. […] La modeste hutte de chaume, à l’orée de la commune, était construite sur une

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terre sacrée. Elle bénéficiait d’une protection angélique que personne n’osait violer1.

Fin 1974 et début 1975, un certain nombre de femmes se font agresser sexuellement dans la ville de Cambridge par un homme que la presse surnomme « le violeur de Cambridge ». Il porte un masque de cuir avec le mot violeur grossièrement cousu sur le front. Après une vaste chasse à l’homme, la police finit par arrêter un dénommé Peter Cook, qui sera condamné à une peine de prison à perpétuité pour un total de neuf délits. Une autre victime avait réussi à le repousser lorsqu’il avait tenté d’entrer de force dans son appartement.

Alors que Cook était encore dans la nature, une jeune chrétienne rentrait chez elle le soir quand elle s’est aperçue qu’un homme cagoulé la suivait. Soudain, un inconnu a surgi et a marché à ses côtés sans dire un mot. Il l’a accompagnée jusqu’à la porte de chez elle avant de disparaître dans la nuit2.

Au cours des années 1960, le Seigneur appela un natif du nom de Martinho Campos à devenir un leader dans l’Église du Mozambique. […] Martinho devait prendre la parole lors d’une série de rassemblements organisés dans la région administrative de Gurué, à une 1 Don Cormack, Killing Fields, Living Fields (MARC OMF), 199.

2 Cette histoire m’a été racontée par Peter Comont, pasteur principal de la Trinity Church Oxford et ancien pasteur à Cambridge.

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centaine de kilomètres de Nauela, sa région d’origine.

La police l’arrêta et le mit en prison sans le moindre procès. Le chef de la police, qui était un Européen, était convaincu que ces rassemblements étaient en lien avec l’émergence du Frelimo, un groupe de guérilleros.

Pourtant, même lorsque le prêtre catholique lui expliqua que ces hommes n’étaient qu’ « un rassemblement d’hérétiques », il ne se posa nullement la question de la justice […] Un soir, alors qu’il était au volant de son fourgon avec une demi-douzaine de détenus à bord, il vit « ce qui semblait être un homme portant des vêtements d’un blanc étincelant, debout au milieu de la route, qui lui faisait face ». Il fit une embardée tellement brusque que le fourgon se retourna et qu’il se retrouva coincé dessous. Ce furent les détenus eux-mêmes qui soulevèrent le fourgon pour lui permettre de se libérer.

Après avoir été soigné brièvement à l’hôpital, le chef de la police alla retrouver Martinho, car il savait qu’il y avait un lien entre ce détenu et la vision qu’il avait eue.

Dès son entrée dans la cellule de Martinho, il lui demanda pardon. Martinho lui répondit qu’il avait besoin avant tout du pardon de Dieu et il lui expliqua comment l’obtenir. Le chef de la police lui demanda alors humblement de bien vouloir prier pour lui. Aussitôt après, il demanda qu’on apporte de l’eau chaude au détenu pour qu’il puisse se laver, il le fit sortir de l’isolement cellulaire et veilla à ce qu’un procès équitable ait lieu. Martinho fut libéré. Mais le plus étonnant restait 14

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à venir : non seulement le chef de la police fit clairement savoir qu’il avait du respect pour la cause que défendait Martinho, mais il lui accorda l’autorisation officielle de voyager dans toute la région qui relevait de sa juridiction1.

Otto Piper était professeur de littérature et d’exégèse du Nouveau Testament au Séminaire théologique de Princeton dans les années 1940 et 1950. Il a grandi en Allemagne, mais en 1933, le voilà expulsé par les nazis. Il arrive à la gare de Liverpool Street, au cœur de Londres, sans y connaître personne et sans savoir où aller. Dans la rue, un gentleman l’aborde et lui dit avec un accent écossais : « Professeur Piper, venez avec moi. » Piper n’a jamais vu cet homme auparavant. N’ayant pas d’autre choix, il décide néanmoins de le suivre. L’inconnu le conduit dans une pension de famille où il lui réserve une chambre. Quand le professeur se tourne vers son bienfaiteur pour le remercier, l’homme avait déjà disparu2.

1 Phyllis Thompson, Life Out of Death in Mozambique (Hodder & Stoughton, 1989), 111, cité dans John Piper, Que les Nations se réjouissent ! (BLF Éditions, 2015), chapitre 3.

2 Joe Martin, ‘Genesis 18 : Abraham’s Prayer’, sermon prononcé à St Ebbes, à Oxford, le 28 janvier 2009, https://www.crosspreach.com/ series/1624/abraham_father_of_us_all, consulté le 3 avril 2021.

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Chrissie Chapman débarque au Burundi dans les années 1980 pour ouvrir une maternité répondant aux besoins de 72 000 personnes. Après avoir travaillé dans un grand hôpital londonien où des médecins étaient toujours disponibles, elle arrive dans un bâtiment où non seulement on manque de personnel, mais où il n’y a pas l’eau courante. En octobre 1993, le premier président élu démocratiquement est assassiné lors d’un coup d’État. La jeune femme se retrouve alors au milieu d’une guerre civile génocidaire qui durera treize ans. Forcée d’évacuer la clinique, elle commence à travailler dans les camps de réfugiés. Un soir, un pasteur local fait appel à elle : une mère vient de mourir, laissant derrière elle un nourrisson. Il demande à Chrissie si elle peut faire quelque chose… Cinq jours plus tard, elle a dix-sept bébés sur des sacs de haricots dans son salon. En quelques mois, elle a plus de cinquante enfants. Elle commentera, l’œil pétillant : « Je suis célibataire, je n’ai pas de mari et j’ai cinquante-quatre enfants, tous de pères différents1. » Un soir, Chrissie est assise à l’entrée de sa hutte de terre avec un collègue du nom de David. Autour d’eux éclatent des coups de feu et des cris terrifiés. Ils se mettent à prier pour la paix et la protection. Soudain, David se lève pour louer Dieu : « Merci, Jésus ! Merci, Jésus ! Chrissie, regarde les murs ! » Comme elle ne 1 Westmont College, ‘Chapel : Chrissie Chapman, 14 November, 2016’, https://youtu.be/GFfFBS69rM8, consulté le 29 mars 2021.

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voit rien, David s’agenouille devant elle et lui touche le visage en demandant à Dieu de lui ouvrir les yeux. « Quand j’ai regardé à nouveau, confiera Chrissie dans son livre, j’ai vu des dizaines d’anges immenses qui se tenaient au coude à coude sur l’enceinte de deux mètres de haut qui entourait le périmètre de notre centre de soin. » Chrissie précise qu’ils étaient « revêtus d’une armure intégrale ». Ils étaient de dos, faisant face à l’obscurité. « J’étais tellement émerveillée, écrira-t-elle, que la moindre once de peur s’est évaporée de mon corps et n’a plus été capable de m’affecter1. » Paul Barnett est un universitaire respecté et a été, jusqu’à sa retraite, l’évêque de Sydney-Nord. Il est actuellement professeur d’histoire ancienne à l’université Macquarie, en Australie, et enseignant-chercheur à la faculté chrétienne Regent College, au Canada. En 2019, il a été fait membre de l’ordre d’Australie par la Reine d’Angleterre.

Il raconte ce qui lui est arrivé lorsque étant en vacances en famille, il a voulu pratiquer le « wave-ski », croisement entre le surf et le kayak. C’est une activité qui consiste à s’éloigner du rivage en fendant les rouleaux avant de faire demi-tour et de revenir en surfant sur une vague. Les deux premiers jours, la mer est trop agitée, mais, le troisième jour, l’impatience prend 1 Chrissie Chapman, The Night the Angels Came : Miracles Of Protection And Provision In Burundi (Monarch, 2016), 37.

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le dessus et Barnett ne résiste plus à l’appel du large.

Bravant les flots, il parvient à s’éloigner suffisamment, puis à regagner la plage en surfant, ivre de bonheur.

Il s’élance donc à nouveau. Pendant une heure, tout se déroule sans incident. Mais c’était sans compter les changements de marée et de vent. Brusquement, une énorme déferlante s’écrase sur lui, lui arrachant des mains planche et pagaie et le laissant seul à la dérive. Il n’y a personne d’autre aux alentours et il est à plusieurs centaines de mètres du rivage. Pris par un courant de fond, il se retrouve entraîné vers le large. De gigantesques vagues continuent de s’abattre sur lui. « C’en est fini de moi », songe-t-il. Il témoignera en ces termes : « Je me suis réconcilié une dernière fois avec le Seigneur.

Je ne m’attendais vraiment pas à revoir ma femme. » Soudain, surgi de nulle part, un homme que Barnett décrit comme un « rustre », un personnage peu civilisé, apparaît dans une combinaison de plongée verte délavée, assis sur un kayak. « Tu m’as l’air dans une sacrée mouise, mon vieux, lance-t-il. Je ne l’ai encore jamais fait, mais je pense que je peux te ramener. » Alors qu’une grosse vague approche, il dit à Barnett d’enrouler les bras autour de sa taille. La vague les porte vers la côte avant de les engloutir. Ils émergent de l’écume et l’inconnu pagaie jusqu’à une cinquantaine de mètres du rivage. « Tu peux me lâcher là, mon vieux », dit l’homme à Barnett, et celui-ci regagne la plage en nageant le crawl. « Je ne croyais pas beaucoup aux anges 18

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avant, commentera-t-il, mais je vous garantis que je n’avais jamais vu cet homme auparavant et que je ne l’ai jamais revu depuis. Je suis sûr qu’il n’était pas là avant.

Il est tout simplement apparu1. » De nombreuses anecdotes sur les anges semblent relever de la fable : elles concernent un ami d’ami que l’on ne nomme pas et suivent généralement un schéma typique où seulement quelques détails varient. D’ailleurs, beaucoup d’entre elles sont peut-être des légendes, des récits qui prennent un peu plus d’ampleur chaque fois qu’on les raconte. D’autres anecdotes, en revanche, sont rapportées par des personnes dont on connaît le nom et qui évoquent une expérience personnelle. Ce sont parfois des gens qui n’ont pas de prédisposition évidente à une crédulité excessive. Certains, comme les hommes d’affaires et les universitaires cités plus haut, ont tout intérêt à garder intellectuellement leurs distances vis-à-vis de sujets aussi fantaisistes que celui des anges.

Alors, que penser de ces histoires ?

Il y a de bonnes raisons de se montrer prudent quand on entend des histoires mêlées de surnaturel.

Premièrement, il existe des charlatans. C’est triste, mais c’est un fait : si cela leur permet de gagner de l’argent, 1 Paul Barnett, ‘Evangelism that is Apostolic Part 1, ’ Evangelical Ministry Assembly 1992, Proclamation Trust, http://www. proctrust.org.uk/resources/talk/539, consulté le 29 mars 2021.

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certains sont prêts à raconter n’importe quoi. Beaucoup de gens souhaitent être rassurés par l’idée qu’un ange gardien veille sur eux et il se trouve toujours des individus prêts à exploiter ce désir. Il ne faut pas croire que toutes les histoires d’anges sont colportées par des charlatans, mais il y en a qui le sont et il convient donc de s’en méfier.

Deuxièmement, la Bible dit que Satan lui-même se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11:14). Toute rencontre surnaturelle n’est pas forcément bénigne. Il ne faut pas chercher à tout prix à vivre une expérience surnaturelle au point d’être trompé par Satan. Dans l’imaginaire collectif, le diable est un personnage manifestement malicieux doté de cornes et d’une queue.

Pourtant, quand cela sert ses objectifs, il peut se montrer chaleureux et séduisant.

Troisièmement, il est possible qu’une personne interprète mal ce qui lui est arrivé. Elle peut avoir vécu une expérience authentique et n’avoir aucune intention de tromper qui que ce soit. Toutefois, la manière dont nous interprétons un événement est façonnée par nos présupposés et nos attentes. Supposons que vous voyiez une lumière dans le ciel. Si vous croyez fermement aux ovnis, vous en conclurez hâtivement que vous avez vu des signes de vie extraterrestre. En revanche, si l’existence d’ovnis vous laisse sceptique, vous penserez probablement que c’est simplement un avion qui vient de passer. Deux personnes peuvent voir la même chose 20

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et arriver à des conclusions distinctes ou décrire le phénomène en des termes différents. En somme, l’expérience seule n’est pas un guide fiable ; l’expérience est une chose, l’interprétation en est une autre. Quelqu’un a beau présenter le récit sincère d’un vécu authentique, cela ne garantit pas que son interprétation soit exacte.

Cela signifie que nous avons besoin d’un cadre fiable pour appréhender nos expériences. Heureusement, Dieu ne nous a pas laissés dans l’ignorance. Il nous a fait connaître tout ce qu’il faut pour donner sens à ce que nous vivons, et cela inclut les anges. Nous allons donc examiner ce que la Bible rapporte à leur sujet.

Or la première chose à constater, c’est qu’ils sont bien réels. S’il convient de faire preuve d’une certaine prudence, cela ne veut pas dire qu’il faille être totalement incrédule. Ce n’est pas parce que certains récits sur les anges sont suspects que nous devons tous les rejeter. Les histoires bibliques démontrent clairement qu’ils existent et qu’ils interviennent parfois dans la vie des hommes.

Plusieurs centaines d’années avant la venue de Jésus, alors que le peuple de Dieu est opprimé par une nation étrangère, un ange apparaît à un mari et sa femme. Il rend visite d’abord à la femme. Elle est stérile, mais il lui promet qu’elle aura un enfant, un fils qui délivrera Israël du joug de ses envahisseurs. Elle dit à son mari : Un messager de Dieu s’est présenté à moi. On aurait dit 21

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l’ange de Dieu, tant il était impressionnant à voir. Je ne lui ai pas demandé d’où il venait et il ne m’a pas dit son nom (Juges 13:6, NFC). Son mari, Manoah, prie alors pour que Dieu envoie une seconde fois le « messager de Dieu » afin qu’il leur enseigne comment élever cet enfant si particulier. La femme reçoit donc une seconde visite de l’ange. Cette fois, elle court chercher son mari, qui l’invite à rester pour le repas : il n’a pas encore compris qu’il s’agit d’un ange. Quand il lui demande son nom, la créature répond : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux (Juges13:18). Ce qui se traduit aussi par : C’est un nom admirable (NFC).

L’ange invite Manoah à offrir un sacrifice à Dieu.

La Bible dit ensuite : il s’opéra un prodige pendant que Manoach et sa femme regardaient (13:19). Au milieu des flammes, l’ange s’élève vers le ciel. Voyant cela, Manoah et sa femme se jettent face contre terre : ils comprennent que c’est un ange qu’ils ont rencontré.

Nous allons certainement mourir, dit Manoah, car nous avons vu Dieu (Juges 13:22). Sa femme le rassure : si Dieu avait eu l’intention de les tuer, il n’aurait pas accepté leur offrande et ne leur aurait pas fait part de ses projets à leur égard. Leur fils n’est autre que Samson, l’homme connu pour sa force prodigieuse et qui luttera contre les oppresseurs du peuple de Dieu, comme l’ange l’a promis.

La réussite d’une campagne militaire repose sur de bons renseignements et sur la capacité à maintenir 22

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l’ennemi dans l’ignorance. Un jour, alors que la Syrie est en guerre contre Israël, le prophète Élisée ne cesse de fournir au roi israélite des renseignements militaires qui viennent de Dieu. Évitez de passer à tel endroit, lui indique-t-il, car l’armée syrienne s’y installe. La Bible précise : Cela arriva plusieurs fois : Élisée avertissait le roi d’Israël, et celui-ci pouvait prendre ses précautions (2 Rois 6:9-10, NFC). Le roi de Syrie pense d’abord qu’il y a un traître dans ses rangs, mais il finit par apprendre que c’est Élisée l’informateur. Aussitôt, il ordonne sa capture. Avec des chevaux, des chars et une forte troupe, il encercle la ville où se trouve le prophète (2 Rois 6:14).

Le serviteur d’Élisée, pris de panique, s’écrie : Malheur, maître ! Comment allons-nous faire ? (6:15, NFC). « N’aie pas peur ! répondit Élisée. Ceux qui se trouvent avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux. » Ensuite il pria en ces termes : « Seigneur, ouvre ses yeux, je te prie, pour qu’il puisse voir. » Le Seigneur ouvrit les yeux du serviteur, et celui-ci vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu, tout autour d’Élisée (2 Rois 6:16-17, NFC).

Le serviteur voit une armée d’anges qui se trouve là depuis le début, invisible à l’homme. Ce n’est qu’en réponse à la prière qu’il est à même de la percevoir. À mon avis, les anges sont présents pour protéger le peuple de Dieu bien plus souvent que nous ne le soupçonnons. Il doit arriver bien des fois où, à notre 23

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insu, ils interviennent pour écarter un danger avant même qu’il survienne. Dans ce passage, l’armée d’anges aveugle temporairement les soldats syriens, qu’Élisée guide alors jusqu’à la capitale d’Israël. Quand ils recouvrent enfin la vue, ils se retrouvent en plein cœur du camp adverse. Par un magnifique retournement de situation, le roi hébreu leur offre un banquet avant de les renvoyer chez eux. Expérience intéressante que ces prisonniers de guerre festoyant aux frais de l’ennemi…

Néanmoins, le résultat est là : à partir de ce jour, la Syrie cesse d’envoyer des pilleurs en territoire juif.

Dans les premiers temps de l’Église, le disciple Pierre est emprisonné par le roi Hérode. La situation est dramatique, car le monarque vient de faire exécuter Jacques, qui était apôtre avec Pierre. L’Église se réunit donc pour prier. Comme il était courant dans le monde romain, Pierre est enchaîné à deux soldats afin d’empêcher toute possibilité d’évasion. Pendant la nuit, un ange du Seigneur apparut et la cellule resplendit de lumière (Actes 12:7). L’ange réveille Pierre et lui dit : Lève-toi promptement ! (12:7). Pierre se lève et les chaînes tombent de ses poignets. L’ange lui ordonne de mettre ses sandales et son manteau. Puis Pierre le suit dans les couloirs de la prison. Il ne savait pas que l’intervention de l’ange était vraie, mais il pensait avoir une vision (12:9). Lorsqu’ils passent devant les sentinelles, les gardes les ignorent. Aux portes de la prison, celles-ci s’ouvrent d’elles-mêmes. Après avoir conduit 24

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Pierre hors de la prison et fait quelques pas dans la rue, l’ange disparaît. Ce n’est qu’à ce moment-là que Pierre comprend que tout cela était bien réel.

L’épisode prend ensuite une tournure assez comique.

L’apôtre arrive devant la maison où l’Église réunie est en train de prier pour sa libération. Il frappe et une servante dénommée Rhode vient lui parler à travers la porte. Reconnaissant sa voix, elle court annoncer aux autres que Pierre est là. Ivre de bonheur, elle en oublie d’ouvrir à l’apôtre. « Pierre est dehors », s’exclame-t-elle.

Mais personne ne la croit. Ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle soutenait qu’il en était bien ainsi. Et ils dirent : C’est son ange (12:14-15). Pendant ce temps, Pierre continue de frapper à la porte, se demandant sans doute ce qui se passe à l’intérieur. Les chrétiens prient ensemble pour la libération de leur ami, mais ils sont incrédules quand Dieu les exauce.

Vous vous dites peut-être qu’au temps de la Bible, les gens étaient plus crédules qu’aujourd’hui. En réalité, il y avait des sceptiques à l’époque, tout autant qu’aujourd’hui. Le Nouveau Testament lui-même rapporte ceci : Les sadducéens, en effet, déclarent qu’il n’y a pas de résurrection, pas plus que d’anges ou d’esprits, et les pharisiens affirment le contraire (Actes 23:8, BDS).

Au ier siècle, les sadducéens étaient une faction issue de l’élite du judaïsme. Le fait est que beaucoup de gens ne croyaient pas aux anges. Même ceux qui, en théorie, admettaient leur existence avaient parfois du 25

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mal à l’accepter quand l’un d’eux se présentait réellement : nous venons de le voir avec l’apôtre Pierre, qui prend son bienfaiteur angélique pour une simple vision. Donc les hommes de l’Antiquité qui avaient la conviction que des anges étaient à l’œuvre n’étaient pas crédules parce que tout le monde l’était. Il ne s’agissait pas d’une croyance irréfléchie ou inconditionnelle. Ils avaient la possibilité (comme les sadducéens) de rejeter les affirmations de ceux qui prétendaient avoir vu des anges. Les premiers chrétiens croyaient aux anges parce qu’ils trouvaient ces récits crédibles ou parce qu’ils en avaient directement fait l’expérience.

Les anges nous rappellent qu’il n’y a pas que les biens matériels dans la vie L’intérêt pour les anges n’a pas disparu. Il suffit de parcourir les rayons des librairies pour se rendre compte de la fascination que ces créatures exercent toujours sur les hommes. Dans Ma Vie avec les anges, l’autobiographie à succès de Lorna Byrne1, cette dernière affirme qu’elle voit des anges tout le temps qu’elle est éveillée. Elle dit dans un autre passage que leurs ailes sont d’une beauté inouïe. Murmures d’anges, de Jenny Smedley2, qui vit dans le comté du Somerset avec son

1 Ma vie avec les anges, Lorna Byrne, éditions Exergue, 2012.

2 Murmures d’anges, Jenny Smedley, Editions Contre-Dires, 2012.

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chien réincarné1, identifie essentiellement quatre niveaux d’anges, à commencer par ceux qui s’occupent des « petits boulots » en nous libérant des places de parking ou en nous permettant de retrouver des clés égarées. Les anges sont généralement invisibles, nous dit-elle, sauf peut-être sous la forme de petits points noirs que l’on voit parfois du coin de l’œil traverser la pièce. Dans Les Miracles de l’archange Mickaël, Doreen Virtue2 entreprend de nous expliquer comment obtenir une assistance de la part des anges. Selon elle, il suffit de demander, mais certaines choses peuvent aider, comme mettre beaucoup de verdure dans nos maisons. « Les plantes, explique-t-elle, absorbent l’énergie de nos peurs et de notre stress de la même manière qu’elles absorbent le dioxyde de carbone3. » (Doreen Virtue a renoncé par la suite à ses anciennes croyances sur les anges dans l’ouvrage How Jesus Led Me Out of the New Age and Into His Word après sa conversion en 20174.)

1 NDE : Le thème de la réincarnation abordé est bibliquement contestable car selon Hébreux 9:27 : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » 2 NDE : Ouvrage ésotérique paru en français en 2010 aux éditions Exergue.

3 James Walton, ‘We Believe in Angels’, The Spectator, 24 février 2010, https://www.spectator.co.uk/article/we-believe-in-angels/, consulté le 30 août 2021.

4 Voir le site doreenvirtue.com et le livre de Doreen Virtue, Deceived No More ; How Jesus Led Me Out of the New Age and Into His Word (Thomas Nelson, 2020).

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Les anges–entre ciel et terre

Il arrive que cette fascination pour les anges soit un peu confuse. Elle reflète néanmoins une intuition significative : les anges relèvent d’une très haute importance.

Voici plusieurs raisons qui me font dire qu’il est bon de méditer sur les anges.

L’un des attraits des anges tient du fait même qu’ils sont étranges. Ils ne font pas partie de notre expérience normale. Ils nous rappellent qu’il n’y a pas que les biens matériels dans la vie.

Le matérialisme est une caractéristique essentielle de notre vision du monde, au moins en Occident. Il existe une version philosophique du matérialisme qui affirme que la réalité se résumerait à ce qui est palpable et perceptible. L’univers serait fait d’atomes et de rien d’autre. Il n’y aurait rien au-delà de ses frontières. En fin de compte, même les êtres humains ne seraient qu’un agrégat de molécules, et la personnalité de chacun, serait la somme des connexions neuronales du cerveau.

Il existe également une version plus concrète du matérialisme. Elle présuppose que le principal objectif de la vie serait d’acquérir des biens matériels : plus d’argent, une plus grande maison, les derniers objets à la mode, une belle voiture, le nouveau gadget… Les biens matériels seraient ce qui nous rend heureux. C’est une croyance véhiculée par des milliers de publicités.

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Le monde mystérieux des anges

automobile et vous accéderez au bonheur. Partez en vacances et vous découvrirez votre vraie nature.

Or beaucoup de gens soupçonnent, à juste titre, qu’il n’y a pas que les biens matériels dans la vie. Peutêtre adhèrent-ils à une philosophie, peut-être est-ce une simple intuition. En tout cas, ils pensent que les êtres humains sont plus que les molécules de leur cerveau et certainement plus que les biens matériels qui remplissent leurs placards. L’intérêt qu’ils portent aux anges en est un signe. Les anges nous rappellent qu’il n’y a pas que ce qui relève du visible dans la vie.

Les anges nous rappellent que nous avons besoin de quelqu’un pour veiller sur nous Autre raison pour laquelle les gens sont attirés par les anges : nous voulons que quelqu’un veille sur nous.

Dans notre culture, les anges sont souvent décrits comme des personnages bienveillants et protecteurs.

Selon une croyance collective, chacun disposerait d’un ange gardien, d’un protecteur angélique personnel.

Cette idée nous réconforte, car, pour la plupart d’entre nous, la vie paraît incertaine.

Nous avons peur que notre santé se dégrade ou qu’un ami nous trahisse, nous craignons de perdre notre emploi ou d’être victimes d’un acte criminel. Nous faisons de notre mieux pour assurer notre sécurité et celle de nos proches. Les êtres humains aiment à penser qu’ils 29

Les anges–entre ciel et terre

conquièrent la planète, domptent la nature, combattent la maladie. Quand un accident se produit, cela suscite un tollé. On part du principe que tout incident est évitable, que s’il a lieu, c’est que quelqu’un n’a pas fait son travail correctement ou que les réglementations nécessaires n’étaient pas en vigueur. C’est parfois vrai : nous avons bel et bien le devoir de veiller sur notre prochain.

Mais il faut peut-être aussi reconnaître que le pouvoir des hommes a ses limites. On ne peut prévenir tous les malheurs. On ne peut apaiser toutes les angoisses. On ne peut se prémunir contre toutes les éventualités. Les êtres humains sont limités. Nous sommes vulnérables.

L’idée que des êtres surnaturels sont là pour nous fournir une protection supplémentaire est donc très séduisante. Les anges nous rappellent que nous avons besoin de quelqu’un pour veiller sur nous.

Pour autant, devons-nous nous tourner vers eux pour bénéficier de leur secours ? À quoi ressemblent-ils réellement et que font-ils ?

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Croyez-vous aux anges ?

Beaucoup de gens y croient. Une personne sur dix dans votre rue ou sur votre lieu de travail pense avoir vu ou entendu un ange d’une manière ou d’une autre.

Mais que pouvons-nous savoir avec certitude sur les anges ?

Tim Chester plonge dans le monde mystérieux des anges et nous montre ce que la Bible dit d’eux, ce qu’ils font et où ils nous conduisent. « [Tim Chester] nous montre comment la compréhension de la nature et du rôle des anges aura un impact sur notre adoration, nos émotions, nos prières et notre dévotion au Seigneur Jésus et à son Évangile. Un merveilleux aperçu biblique qui nous ouvre les yeux sur une vérité profonde ! » Jonathan Lamb, auteur de plusieurs livres et vice-président de la Fédération internationale des étudiants évangéliques (IFES).

TIM CHESTER est l’auteur de plus de 40 livres. Il est titulaire d’un doctorat en théologie et d’un diplôme en histoire. Il est également professeur d’exégèse et de théologie systématique à la « Northern Training ».

ISBN : 978-2-38391-238-5

12€ TTC www.vida-editions.com

Réf. : VIDA540

Théologie