La cite de la mer expo 70e cherbourg et la liberte vint de la mer 1

DOSSIER DE PRESSE

présente :

« CHERBOURG… ET LA LIBERTE VINT DE LA MER »

Avril – septembre 2014 www.citedelamer.com Contact presse : Lucie LE CHAPELAIN / 06 80 32 54 30 / llechapelain@citedelamer.com

Dans le cadre du 70e anniversaire de la Bataille de Normandie, La Cité de la Mer proposera d’avril à septembre 2014 une exposition temporaire qui traitera par des images saisissantes, du rôle du port de Cherbourg à la libération. Des vidéos sous-marines de la campagne « D-Day » menée cet été complèteront le dispositif avec des épaves remarquables présentes au large de Cherbourg. Cette programmation intègre en outre une logique de territoire, tant du point de vue historique que partenarial.

Une exposition inédite Labélisée « 70ème anniversaire de la Bataille de Normandie » l’exposition temporaire de La Cité de la Mer « Cherbourg… Et la liberté vint de la mer », s’inscrit tout d’abord dans les actions et évènements qui rythmeront la Normandie au printemps 2014.

Ainsi le projet de La Cité de Mer entrera localement en écho avec les nouveaux espaces muséographiques du Musée de la Libération (Fort du Roule, CherbourgOcteville) qui mettent pour leur part en exergue les objets relatifs à la vie quotidienne dans la région de Cherbourg à la libération.

L’exposition « Cherbourg… Et la liberté vint de la mer » de La Cité de la Mer met également en lumière d’autres sites et patrimoines mémoriels de la Bataille de Normandie, liés directement à l’histoire même de la libération de Cherbourg : les divisions d’infanterie - Seaborne - débarquées à Utah Beach et les divisions aéroportées - Airborne - déployées dans le secteur de Sainte-Mère-Eglise dont « l’objectif primordial » était la capture du port en eaux profondes de Cherbourg.

L’exposition « Cherbourg… Et la liberté vint de la mer » s’insère également dans le cadre d’évènements qui seront organisés conjointement entre La Cité de la Mer et le Mémorial de Caen, dans la logique de la convention partenariat signée récemment entre les deux sites touristiques bas-normands.

Cette exposition temporaire sera installée au cœur d’un lieu symbolique de l’histoire de la libération de Cherbourg : la Gare Maritime Transatlantique. Elle intégrera des images saisissantes jamais présentées à ce jour au public dans un dispositif similaire.

Les tirages très grands formats et les films d’archives permettront au public de comprendre toute l’importance du rôle logistique du port de Cherbourg dans la libération de la France. Au-delà de la prouesse technique, l’exposition illustrera avant tout l’épreuve humaine - militaire et civile - vécue au lendemain de la libération.

Contact presse : Lucie LE CHAPELAIN / 06 80 32 54 30 / llechapelain@citedelamer.com

Objectif : le port de Cherbourg Cherbourg, 19 juin 1940 : début de l’occupation allemande à Cherbourg, les derniers contingents britanniques ont quitté la ville la veille. L’armée allemande prend place dans la nouvelle Gare Maritime Transatlantique, inaugurée en 1933.

Consciente de la position stratégique de Cherbourg, son objectif principal se situe juste en face : l’Angleterre.

Québec, août 1943 : Churchill et Roosevelt débutent la mise au point de l’opération Overlord. L’un des premiers objectifs est de sécuriser une zone de dépôt de matériel sur le continent européen à partir duquel d'autres opérations offensives pourront être déployées. Cette zone de dépôt doit être équipée d’installations portuaires suffisantes pour maintenir une force de 26 à 30 divisions, complétée chaque mois par trois à cinq divisions supplémentaires.

Le port en eaux profondes de Cherbourg offre tous ces avantages ; sa capture apparait par ailleurs comme une chance raisonnable de succès aux forces alliées.

L'assaut naval et aéroporté d'Overlord, connu sous le nom d'opération Neptune, permettra de libérer le port de Cherbourg dès la fin juin 1944. L’objectif de tonnage de l’US Army à la libération s’élève à 17 900 tonnes par jour. Cet objectif est revu à la hausse le 24 juillet 1944 avec 21 800 tonnes par jour de matériel débarquées.

Cherbourg devient alors pendant plusieurs mois le port de marchandises le plus important du monde : 2 332 413 tonnes seront débarquées !

Contact presse : Lucie LE CHAPELAIN / 06 80 32 54 30 / llechapelain@citedelamer.com

Les américains à Cherbourg : une logistique hors norme Il aura fallu un effort surhumain aux troupes américaines pour rétablir en un temps record (5 mois) l’accès au port en eaux profondes et assurer le débarquement de tout le matériel nécessaire à l’approvisionnement des forces alliées.

A la libération, le 26 juin 1944, la gare maritime est détruite et le port inutilisable, les forces allemandes s’étant employées à saboter les infrastructures portuaires pour ralentir les plans alliés. Quant à l’accès au port, il est impossible, la rade est infestée de mines. Le premier chemin donnant accès à la nouvelle plage prendra 20 jours au lieu des 2 à 3 jours prévus initialement pour la totalité du port ! Les plongeurs scaphandriers œuvrent eux aussi, les épaves doivent être renflouées, les quais restaurés.

Fin novembre 1944 : le port est rétabli.

Entre juillet 1944 et mars 1945, près de 110 000 hommes seront débarqués à Cherbourg. Les troupes américaines occupent le territoire, côtoyant au quotidien la population locale qui reprend ses marques.

Pendant cette même période, 2 332 413 tonnes de matériel sont débarquées dont 98% sont expédiés par voie ferroviaire ou routière.

En attendant la réfection des voies ferrées, un système de convoyage routier à sens unique est opérationnel dès le 25 août 1944. Cette opération, nommée « Red Ball Highway Express », permettra le transport de 412 197 tonnes de matériel militaires et de carburant en deux mois et demi entre Cherbourg et les villes de Dreux et Chartres. Sur cette route, totalement interdite aux véhicules civils, les camions se suivent tous les 64 mètres (70 yards) avec interdiction de s’arrêter hors pauses prévues ! En moyenne, 899 camions circulaient tous les jours, 3 chauffeurs sur 4 appartenant aux « colored troops ».

Contact presse : Lucie LE CHAPELAIN / 06 80 32 54 30 / llechapelain@citedelamer.com

Opération « D-Day » : épaves en vidéos et numérisations 3D Cet été, une équipe franco-américaine a mené l’expédition scientifique internationale « Opération D-Day » avec le soutien organisée grâce au concours du DRASSM, de l’US Navy et de la Woods Hole Oceanographic Institution, a cartographié très précisément les épaves présentes dans la baie de Seine (de la pointe de Barfleur au Cap de la Hève). De nombreuses technologies sous-marines internationales de pointe ont été mobilisées (robots américains, scanner 3D écossais, sous-marins canadiens,…) assurant des images, films, cartographies et modélisations 3D très fines.

Responsable de cette opération : Sylvain Pascaud a permis à des vétérans de plonger sur certaines épaves sur lesquelles ils avaient eux-mêmes embarqué et ainsi obtenir de précieux témoignages.

L’objectif de ces plongées était de mieux comprendre l’Opération Neptune, nom de code donné au Débarquement des troupes alliées en Normandie en juin 1944, afin d’en réaliser un documentaire tv. Une partie des images sera intégrée à l’exposition, grâce à l’appui des technologies de modélisation 3D et d’interactivité de Dassault Systèmes, et valorisera certaines épaves emblématiques de navires coulés entre juin et décembre 1944 : - le Susan B. Anthony (coulé devant Port en Bessin le 7 juin) - le LST 523 (coulé près des îles Saint Marcouf le 19 juin) - le U-boot U390 (coulé au Nord-Est de Barfleur le 5 juillet) - le paquebot transporteur de troupes Léopoldville (torpillé le 24 décembre au large de Cherbourg, il transportait 2237 soldats américains dont plus de 800 trouvèrent la mort). « Tout le monde connait D-DAY, peu de gens connaissent l’opération Neptune [dont] le volet maritime et sous-marin du 6 juin laissa des centaines d’épaves sous les eaux Normandes » Sylvain Pascaud

Informations pratiques : Exposition temporaire d’avril à septembre 2014 dans la Nef d’Accueil.

Contenus de l’exposition en français et anglais.

Tarification en cours.

Contact presse : Lucie LE CHAPELAIN / 06 80 32 54 30 / llechapelain@citedelamer.com