Richard W. Ivey Art Collection | Collection d’œuvres d’art Richard W. Ivey

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RICHARD W. IVEY

COLLECTION D’ŒUVRES D’ART ART COLLECTION

RICHARD W. IVEY ART COLLECTION

COLLECTION D’ART DE RICHARD W. IVEY

LIST OF ARTWORKS

Nicholas Baier Web, 2009

Adam David Brown Infinity Plus One, 2011

Curtis Cutshaw Bar Web, 2009

Curtis Cutshaw The Fourth of February, 2011

Christine Davis Carbon Print, 2010

Jessica Eaton Quantum Pong, 2009

Jessica Eaton 108-21, 2010

Jessica Eaton Shadow 9, 2009

Jessica Eaton Triple Eclipse, 2009

Jessica Eaton Spatial Relation, 2009

Jessica Eaton cfaal (mb RGB) 18, 2010

Jessica Eaton cfaal 140, 2011

Jessica Eaton cfaal (mb RGB) 21, 2011

Jessica Eaton cfaal 113, 2011

Jessica Eaton XPOL 28, 2011

Sky Glabush updown, 2011

Marianne Lovink Fissure (yellow), 2012

Marianne Lovink Fissure (blue), 2012

Marianne Lovink Fissure #5 (yellow), 2012

Marianne Lovink Fissure #4 (blue), 2012

Marianne Lovink Fissure #3 (green), 2012

Aamna Muzaffar Dimensionless Fall-949, 2012

Tibi Tibi Neuspiel 7 Inch Moon, 2007

Geoffrey Pugen Untitled (Long Divisions), 2011

Patrick Rapati Duality Piece, 2012

Jon Sasaki Microbes Swabbed From a Palette Used by A.J. Casson, 2013

Sharon Switzer Astral 2 (Humanity), series, Nearly Present, 2012

LISTE DES ŒUVRES

ABOUT THE ART COLLECTION AND THE DONOR

THE COLLECTION OF ART DISPLAYED THROUGHOUT CIFAR’S OFFICES WAS GENEROUSLY DONATED BY RICHARD W. IVEY. RICHARD SERVED ON THE BOARD OF DIRECTORS OF CIFAR FROM 1995 TO 2015 AND SERVED AS ITS CHAIR FROM 2004 TO 2010.

À PROPOS DE LA COLLECTION D’ŒUVRES D’ART ET DU DONATEUR

LA COLLECTION D’ŒUVRES D’ART EXPOSÉE DANS LES BUREAUX DU CIFAR A ÉTÉ GÉNÉREUSEMENT OFFERTE PAR RICHARD W. IVEY. RICHARD A SIÉGÉ AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU CIFAR DE 1995 À 2015 ET EN A ASSURÉ LA PRÉSIDENCE DE 2004 À 2010.

The CIFAR collection was built by Richard between 2009 and 2013 when CIFAR occupied some relatively nondescript premises in a relatively nondescript building at 180 Dundas Street West. He had been a passionate collector of contemporary Canadian art for many years at the time and was always looking for opportunities to continue to satisfy that passion. He was also conscious of the fact that the charitable organizations that he was associated with invariably had walls but no budgets whatsoever for art.

CIFAR is an organization which convenes some of the world’s most gifted people to solve enormously complex challenges facing science and humanity. This work to advance transformative knowledge is bold, curiosity-driven exploration, often without a defined outcome. Richard was very much aware that art inspires curiosity, creativity and perhaps even awe in those people taking the time to contemplate it and enjoy it. He reached the conclusion that a collection of art for CIFAR’s offices might provide some inspiration to its staff and visitors.

Many of the art works in the collection appealed to Richard’s idea of the intersection of art and science. The collection also leans toward early and mid-career artists and artists from different geographical regions of Canada.

Richard a constitué la collection du CIFAR entre 2009 et 2013, alors que le CIFAR occupait des locaux plutôt quelconques dans un immeuble plutôt quelconque situé au 180, rue Dundas Ouest. Collectionneur passionné d’art contemporain canadien depuis de nombreuses années, Richard cherchait toujours des occasions de continuer à nourrir cette passion. Il était par ailleurs tout à fait conscient du fait que les organisations caritatives auxquelles il était associé disposaient invariablement de murs, mais nullement de budgets pour l’art.

Le CIFAR est une organisation qui rassemble certaines des personnes les plus talentueuses du monde pour résoudre des défis d’une extrême complexité auxquels sont confrontées la science et l’humanité. Ce travail de création de connaissances transformatrices constitue une exploration audacieuse, motivée par la curiosité, souvent sans résultat défini. Richard connaissait bien le pouvoir de l’art d’inspirer la curiosité, la créativité et peut-être même l’émerveillement chez les personnes qui prennent le temps de le contempler et d’en profiter. Il a donc conclu qu’une collection d’œuvres d’art à exposer dans les bureaux du CIFAR pourrait offrir une source d’inspiration aux personnes qui y travaillent ou visitent l’endroit.

Bon nombre des œuvres d’art de la collection ont séduit Richard par leur capacité à faire le lien entre l’art et la science. Et la collection s’intéresse particulièrement aux artistes en début et en milieu de carrière ainsi qu’aux artistes de différentes régions du Canada.

The research and cataloguing for this project was compiled by Bronwyn Hunter-Shortly. For further inquiries or additional information on the collection, please reach out to Bronwyn directly at bronwyn@shortlycontemporary.com.

Bronwyn Hunter-Shortly a fait les recherches et le catalogage nécessaires à ce projet. Pour toute requête ou tout renseignement complémentaire sur la collection, veuillez communiquer directement avec Bronwyn à l’adresse bronwyn@shortlycontemporary.com.

NICHOLAS BAIER

WEB, 2009

ABOUT THE ARTWORK

Nicholas Baier’s Web is a visually intricate piece that draws on his fascination with scientific and digital imagery. The work features a complex network of geometric lines, creating a lattice-like structure that seems to stretch into limitless dimensions. The precision of the lines suggests a digitally generated space, while also evoking natural patterns like webs or neural networks. Baier blurs the distinction between the organic and the artificial, encouraging viewers to contemplate the interconnectedness of different realms – natural, technological, or conceptual. The print embodies his exploration of how perception and reality intersect within vast, often unseen, systems that govern both the physical and digital worlds.

ABOUT THE ARTIST

Nicholas Baier

Born in Montreal, 1967, lives and works in Montreal, QC Instagram: @nicolas.baier

Nicholas Baier is a contemporary artist known for his exploration of the intersections between technology, science, and nature. Working across various mediums, including photography, sculpture, and digital prints, Baier creates works that challenge perceptions of reality and engage with themes of materiality, transformation, and the unseen forces that shape our world. His art often incorporates scientific imagery and digital processes, blurring the boundaries between organic and artificial realms. Through meticulous detail and conceptual depth, Baier’s work invites viewers to reflect on the ways in which technology influences our understanding of space, time, and existence.

Education

Bachelor of Arts, Visual Arts, Concordia University, Montreal, QC

Selection of private and public collections

• Art Gallery of Ontario

• National Gallery of Canada

• Harvard Business School’s Schwartz Collection

• Musée d’art contemporain de Montréal

• Musée des beaux-arts du Québec

• Canadian Museum of Contemporary Photography

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Web (La toile) de Nicholas Baier est une œuvre visuellement complexe qui puise dans sa fascination pour l’imagerie scientifique et numérique. L’œuvre met en scène un réseau complexe de lignes géométriques, créant une structure réticulaire qui semble s’étendre à l’infini. La précision des lignes suggère un espace généré par ordinateur, tout en évoquant des motifs naturels comme les toiles d’araignée ou les réseaux neuronaux. Nicholas Baier brouille la distinction entre l’organique et l’artificiel, encourageant à contempler l’interconnexion de différents domaines – naturel, technologique ou conceptuel. L’œuvre incarne son exploration du croisement entre la perception et la réalité au sein de vastes systèmes, souvent invisibles, qui régissent à la fois les mondes physique et numérique.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Nicholas Baier

Né à Montréal en 1967; vit et travaille à Montréal (Québec) Instagram : @nicolas.baier

Artiste contemporain, Nicholas Baier est reconnu pour son exploration des croisements entre la technologie, la science et la nature. Travaillant avec différents médiums, dont la photographie, la sculpture et les impressions numériques, Baier crée des œuvres qui défient les perceptions de la réalité et explorent les thèmes de la matérialité, de la transformation et des forces invisibles qui façonnent notre monde. Son art intègre souvent une imagerie scientifique et des procédés numériques, brouillant les frontières entre les mondes organique et artificiel. Par son souci du détail et sa profondeur conceptuelle, le travail de Baier invite à la réflexion sur la façon dont la technologie influence notre compréhension de l’espace, du temps et de l’existence.

Formation

Baccalauréat ès arts, arts visuels, Université Concordia, Montréal (Québec)

Sélection de collections privées et publiques

• Musée des beaux-arts de l’Ontario

• Musée des beaux-arts du Canada

• Collection Schwartz de l’École de commerce de Harvard

• Musée d’art contemporain de Montréal

• Musée des beaux-arts du Québec

• Musée canadien de la photographie contemporaine

Nicholas Baier Web, 2009

Photographic paper 17 x 22 inches

Papier photographique 43,2 x 55,9 cm

ADAM DAVID BROWN

INFINITY PLUS ONE, 2011

ABOUT THE ARTWORK

Adam David Brown’s Infinity Plus One masterfully combines mathematics, science, and art into a thought-provoking visual exploration. The artwork features infinite black holes nestled among intricate mathematical formulas, all set against a surface resembling a chalkboard. This fusion of abstract space and scientific notation creates a striking interplay between the mysterious and the methodical. By drawing connections between the boundlessness of space and the precision of mathematics, the piece highlights the symbiotic relationship between scientific inquiry and the unknown, inviting viewers to reflect on the infinite possibilities that lie at the intersection of these realms.

ABOUT THE ARTIST

Adam David Brown

Born in Canada, 1969, lives and works in Toronto Instagram: @adam_david_brown

Using a variety of mediums, Adam David Brown explores his interest in science, language, and ephemerality. His work is characterized by the ability to capture complex emotional states and experiences, blending abstract and representational forms to engage viewers in a contemplative dialogue about the human condition and its connection to the environment. His practice reflects a commitment to both aesthetic exploration and emotional depth, often prompting viewers to reflect on the transient nature of existence and the ways in which time and space shape our perceptions.

Selection of private and public collections

• Art Gallery of Ontario

• BMO

• TD Bank

• RBC

• Scotiabank

• Fidelity Investments

• Cadillac Fairview

• Bell Canada

• TELUS

• Humber College

À PROPOS DE L’ŒUVRE

L’œuvre Infinity Plus One (L’infini plus un) d’Adam David Brown combine avec brio les mathématiques, les sciences et l’art dans une exploration visuelle qui suscite la réflexion. L’œuvre d’art dépeint des trous noirs infinis au milieu de formules mathématiques complexes, le tout sur une surface semblable à un tableau noir. Cette fusion de l’espace abstrait et de formules scientifiques crée une interaction saisissante entre le mystérieux et le méthodique. Par l’établissement de liens entre l’immensité de l’espace et la précision des mathématiques, l’œuvre met en lumière la relation symbiotique entre la recherche scientifique et l’inconnu, invitant la réflexion sur les possibilités infinies au croisement de ces domaines.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Adam David Brown

Né au Canada en 1969; vit et travaille à Toronto Instagram : @adam_david_brown

Grâce à une diversité de médiums, Adam David Brown explore son intérêt pour la science, le langage et la fugacité. Son travail se caractérise par sa capacité à saisir des états émotionnels et des expériences complexes, en mêlant formes abstraites et figuratives pour inviter le public à un dialogue contemplatif au sujet de la condition humaine et de son lien avec l’environnement. Sa pratique reflète un engagement à la fois envers l’exploration esthétique et la profondeur émotionnelle, incitant souvent à la réflexion sur la nature éphémère de l’existence et la manière dont le temps et l’espace façonnent nos perceptions.

Sélection de collections privées et publiques

• Musée des beaux-arts de l’Ontario

• BMO

• Banque TD

• RBC

• Banque Scotia

• Fidelity Investments

• Cadillac Fairview

• Bell Canada

• TELUS

• Collège Humber

Adam David Brown Infinity Plus One, 2011

Chalk on chalkboard 40 x 72 ¼ inches

Craie sur tableau noir 101,6 x 183,5 cm

CURTIS CUTSHAW

BAR WEB, 2009

THE FOURTH OF FEBRUARY, 2011

ABOUT THE ARTWORK

As part of his Dowsing Rod series, in both Bar Web and The Fourth of February, Curtis Cutshaw explores the intersection of mysticism, intuition, and structured abstraction through his innovative use of dowsing rods. The tools, traditionally used to locate water underground, are repurposed to generate spontaneous, gestural drawings that Cutshaw then manipulates and resizes, resulting in layered, rhythmic lines that suggest both natural and geometric forms.

In Bar Web, the intricate patterns evoke a sense of invisible forces at play, much like the energy believed to be detected by the dowsing rods themselves. In The Fourth of February the title, references a specific moment in time, and grounds the piece in both personal experience and broader conceptual investigation.

Together, these works reflect Cutshaw’s ongoing exploration of how intuitive, bodily actions can be translated into controlled, meaningful visual forms, bridging the gap between the mystical and the measurable.

ABOUT THE ARTIST

Curtis Cutshaw

Born in Edmonton, 1967, lives and works in Calgary Instagram: @cccutshaw

Curtis Cutshaw’s practice focuses primarily on painting and drawing, which often examines the interplay between abstraction and representation. Using geometric forms and bold colour palettes, Cutshaw challenges conventional perspectives. His most notable and unique approach to drawing includes the utilization of dowsing rods, which move when water is found underground. With pens on paper held beneath them, organic and spontaneous lines are created, much like a seismograph. From there, Cutshaw intervenes with select nature-instigated drawings by scanning, enlarging, and colouring them.

Education

Bachelor of Fine Arts, Alberta College of Art + Design, Calgary, AB, 1989

Selection of private and public collections

• Alberta Foundation for the Arts

• Cenovus Energy

• Encana Corporation

• Mount Royal University

• Shell Canada Limited

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Dans le cadre de sa série Dowsing Rod (Baguette de sourcier), à la fois dans Bar Web (Baguette en réseau) et The Fourth of February (Le quatre février), Curtis Cutshaw explore le croisement entre le mysticisme, l’intuition et l’abstraction structurée à travers son utilisation originale des baguettes de sourcier. Ces outils, employés traditionnellement pour repérer l’eau souterraine, sont détournés pour donner vie à des dessins spontanés et gestuels que Cutshaw manipule et redimensionne ensuite, créant ainsi des lignes rythmiques superposées qui suggèrent autant des formes naturelles que géométriques.

Dans Bar Web, les motifs complexes créent l’impression de forces invisibles à l’œuvre, un peu comme l’énergie que sont censées détecter les baguettes de sourcier. Dans The Fourth of February, le titre fait allusion à un moment précis dans le temps et inscrit l’œuvre aussi bien dans une expérience personnelle que dans une recherche conceptuelle plus large.

Ensemble, ces œuvres sont le reflet de l’exploration continuelle de Cutshaw de la manière dont une action intuitive et corporelle peut se traduire en une forme visuelle contrôlée et riche de sens, comblant ainsi le fossé entre le mystique et le mesurable.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Curtis Cutshaw

Né à Edmonton en 1967; vit et travaille à Calgary Instagram : @cccutshaw

La pratique de Curtis Cutshaw repose principalement sur la peinture et le dessin; il examine souvent l’interaction entre l’abstraction et la représentation. Au moyen de formes géométriques et de palettes de couleurs vives, Cutshaw remet en question les perspectives conventionnelles. Sa démarche singulière et remarquable en matière de dessin consiste notamment à utiliser des baguettes de sourcier, qui bougent lorsqu’elles détectent de l’eau dans le sol. En plaçant des stylos et du papier sous les baguettes, il obtient des lignes organiques et spontanées, à la manière d’un séismographe. Cutshaw intervient ensuite par la numérisation, l’agrandissement et la colorisation de certains dessins inspirés par la nature.

Formation

Baccalauréat en beaux-arts, Collège d’art et de design de l’Alberta, Calgary (Alberta), 1989

Sélection de collections privées et publiques

• Fondation des arts de l’Alberta

• Cenovus Energy

• Encana Corporation

• Université Mount Royal

• Shell Canada Limitée

Curtis Cutshaw

Bar Web, 2009

Archival Ink

Jet Print, Edition of 7/9

42 x 32 inches

Impression à jet

d’encre d’archives, Édition 7/9

106,7 x 81,3 cm

Curtis Cutshaw

The Fourth of February, 2011

Archival Ink

Jet Print, Edition of 2/9

42 x 32 inches

Impression à jet

d’encre d’archives, Édition 2/9

106,7 x 81,3 cm

CHRISTINE DAVIS

CARBON PRINT, 2010

ABOUT THE ARTWORK

Drawing inspiration from the 2010 volcanic eruption in Iceland, Carbon Print delves into the significance of carbon as a fundamental element of life and the cosmos. By using carbon as a primary medium, Davis skillfully manipulates documentary footage, stripping away contextual clues to forge an abstract image. The resulting work invites profound contemplation on universal themes such as beauty, human connection, environmental impact, and the process of transformation.

ABOUT THE ARTIST

Born in Vancouver, 1962, lives and works in Toronto and New York Instagram: @christinedavistudio

Davis is known for her multidisciplinary approach, which spans various media such as sculpture, video, photography, and installation art. Her work often explores themes of memory, perception, and the intersection between science, nature, and culture. Davis frequently incorporates scientific imagery, including astronomical and biological elements, into her pieces to question how knowledge is constructed and shared.

Davis’s art practice is deeply influenced by philosophy, poetry, and history, blending conceptual and visual elements to create immersive and thought-provoking experiences. She uses a range of materials and techniques, and her work often invites viewers to engage with complex ideas about time, space, and human experience.

Education

• Bachelor of Fine Arts, York University, Toronto, ON, 1984

• Collège international de philosophie, Paris, 1984-1987

Selection of private and public collections

• National Gallery of Canada

• Le Muse d’Art Contemporain de Montreal

• Collection Helga de Alvear and the Yvon Lambert Collection Avignon

À PROPOS DE L’ŒUVRE

S’inspirant de l’éruption volcanique qui a eu lieu en Islande en 2010, Carbon Print (Impression au carbone) explore la signification du carbone en tant qu’élément fondamental de la vie et du cosmos. En exploitant le carbone comme médium principal, Davis manipule habilement des séquences documentaires, dépouillant les indices contextuels pour forger une image abstraite. L’œuvre ainsi créée invite à une profonde réflexion sur des thèmes universels tels que la beauté, les relations humaines, l’impact environnemental et le processus de transformation.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Née à Vancouver en 1962; vit et travaille à Toronto et à New York Instagram : @christinedavistudio

Davis est réputée pour son approche multidisciplinaire, qui englobe divers médias comme la sculpture, la vidéo, la photographie et l’installation artistique. Son travail explore souvent les thèmes de la mémoire, de la perception et du croisement entre la science, la nature et la culture. Davis intègre fréquemment une imagerie scientifique, y compris des éléments astronomiques et biologiques, dans ses œuvres pour s’interroger sur le mode de création et de partage des connaissances.

La pratique artistique de Davis s’inspire fortement de la philosophie, de la poésie et de l’histoire, conjuguant éléments conceptuels et visuels pour créer des expériences immersives et stimulantes. Elle recourt à divers matériaux et techniques, et son travail invite souvent à réfléchir à des idées complexes sur le temps, l’espace et l’expérience humaine.

Formation

• Baccalauréat en beaux-arts, Université York, Toronto (Ontario), 1984

• Collège international de philosophie, Paris, 1984-1987

Sélection de collections privées et publiques

• Musée des beaux-arts du Canada

• Musée d’art contemporain de Montréal

• Collection Helga de Alvear et Collection Yvon Lambert à Avignon

Christine Davis

Carbon Print, 2010

Carbon ink print on Japanese paper, Edition 3/3 46 x 77 inches

Tirage à l’encre au carbone sur papier japonais, Édition 3/3 116,8 x 195,6 cm

JESSICA EATON

10 ARTWORKS / ŒUVRES

QUANTUM PONG, 2009

108-21, 2010

SHADOW 9, 2009

TRIPLE ECLIPSE, 2009

SPATIAL RELATION, 2009

cfaal (mb RGB) 18, 2010

cfaal 140, 2011

cfaal (mb RGB) 21, 2011

cfaal 113, 2011

XPOL 28, 2011

ABOUT THE ARTIST

Jessica Eaton

Born in Regina, Canada, 1977, lives and works in Montreal Instagram: @jessicaeat

Using a large-format film camera, Eaton creates innovative photographic work that challenges perceptions of colour, light, and the mechanics of image-making. Her practice focuses on experimenting with analog photography techniques, often using multiple exposures, filters, and colour separations to create abstract, geometric compositions that push the boundaries of what photography can capture. Her work frequently explores the physics of light and the nature of vision, using highly technical processes to manipulate how colours and shapes are recorded on film. She is particularly interested in the scientific and mathematical aspects of photography, creating images that feel both painterly and conceptual.

Eaton was awarded a Guggenheim Fellowship in 2019, solidifying her position as one of the most important Canadian photographers working today.

Education

Bachelor of Fine Arts, Photography, Emily Carr University of Art + Design, Vancouver, BC, 2006

Selection of private and public collections

• National Gallery of Canada

• Musée d’art Contemporain de Montréal

• AIMIA Collection, Toronto, Canada

• Collection Hydro Québec

• Joddes Ltd.

• UBS Art Collection, New York, US

• La Caisse de dépôt et placement du Québec

• Bidwell Projects, Cleveland, US

• BMO Art Collection

• TD Bank Group Collection

• RBC Royal Bank Collection

• Museum of Fine Arts, Saint Petersburg, US

• Art Gallery of Ontario

• National Bank of Canada

• Scotiabank

À PROPOS DE L’ARTISTE

Jessica Eaton

Née à Regina en 1977; vit et travaille à Montréal Instagram : @jessicaeat

À l’aide d’un appareil photo à pellicule grand format, Eaton crée des œuvres photographiques inédites qui bousculent les perceptions de la couleur, de la lumière et des mécanismes de création d’images. Dans sa pratique, elle explore les techniques de la photographie analogique, employant souvent des expositions multiples, des filtres et des séparations de couleurs pour créer des compositions abstraites et géométriques qui repoussent les limites de ce que peut saisir la photographie. Son travail explore fréquemment la physique de la lumière et la nature de la vision, à l’aide de procédés hautement techniques pour manipuler le mode d’enregistrement des couleurs et des formes sur la pellicule. Elle s’intéresse particulièrement aux aspects scientifiques et mathématiques de la photographie, créant des images qui paraissent à la fois picturales et conceptuelles.

Eaton a reçu une bourse Guggenheim en 2019, confirmant ainsi sa position parmi les plus grands photographes canadiens de notre époque.

Formation

Baccalauréat en beaux-arts, photographie, Université d’art et de design Emily Carr de Vancouver (Colombie-Britannique), 2006

Sélection de collections privées et publiques

• Musée des beaux-arts du Canada

• Musée d’art contemporain de Montréal

• Collection AIMIA, Toronto (Canada)

• Collection Hydro-Québec

• Joddes Ltd.

• UBS Art Collection, New York (É.-U.)

• Caisse de dépôt et placement du Québec

• Bidwell Projects, Cleveland (É.-U.)

• Collection d’œuvres d’art BMO

• Collection d’art de la Banque TD

• Collection d’œuvres d’art RBC

• Musée des beaux-arts, Saint Petersburg (É.-U.)

• Musée des beaux-arts de l’Ontario

• Banque Nationale du Canada

• Banque Scotia

JESSICA EATON QUANTUM PONG, 2009

ABOUT THE ARTWORK

In Quantum Pong, Jessica Eaton engages with themes of physics and perception, invoking the “quantum” to suggest the indeterminate nature of light and matter. The work pushes the boundaries of what can be captured through photography, using analog methods to explore the fluidity and complexity of light, space, and movement.

“...[The] project this picture came from was really when my entire thinking about the medium of photography shifted. This shift was inspired by my overwhelming interest in the potential of photography free from an allegiance to replicating our experience of the world and over an indexical relationship to a subject. I started to consider what specifically photography could do on its own terms, through a lens of layman readings of theoretical physics and a lot of experiencing performances of free improvisation music.

My first obsessions that drew on photography’s unique perspective, physics and music were over relationships to time. Photography freezing time or recording it condensed to a single plane lands all pictures in the realm of abstraction, why not focus solely on that. This was also the first time I would use multiple exposures, a strategy that I have often used since…

Funnily, my main thought regarding shifting technology since this picture was made has nothing to do with photography. The making of this picture was the first time I ever purchased something off the internet. Hundreds of ping pong balls from eBay.” – Jessica Eaton on Instagram

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Dans Quantum Pong (Pong quantique), Jessica Eaton met en scène les thèmes de la physique et de la perception, invoquant l’« univers quantique » pour suggérer la nature indéterminée de la lumière et de la matière. L’œuvre repousse les limites de ce que peut saisir la photographie, à travers des méthodes analogiques qui explorent la fluidité et la complexité de la lumière, de l’espace et du mouvement.

« [...] Le projet à l’origine de cette photo a vraiment marqué un tournant dans ma réflexion sur le médium photographique. Ce changement est né de mon intérêt profond pour le potentiel de la photographie, libérée de l’obligation de reproduire notre expérience du monde et détachée de sa relation indicielle à un sujet. J’ai commencé à réfléchir à ce que pouvait apporter la photographie en soi, à travers le prisme de lectures profanes de la physique théorique et de nombreuses expériences d’improvisation musicale libre.

Mes premières obsessions qui puisaient dans la perspective singulière de la photographie, sa physique et sa musique, concernaient les relations au temps. La photographie qui fige le temps ou l’enregistre en le condensant sur un seul plan et fait basculer toutes les images dans le domaine de l’abstraction; pourquoi ne pas y consacrer toute mon attention? C’était aussi la première fois que je faisais des expositions multiples, une stratégie que j’ai souvent utilisée depuis...

Curieusement, ma principale réflexion sur l’évolution de la technologie depuis la prise de cette photo n’a rien à voir avec la photographie. C’était la première fois que j’achetais quelque chose sur Internet. Des centaines de balles de ping-pong sur eBay. »

– Jessica Eaton sur Instagram

Mounted photograph, AP 1/2 48 x 60 inches

contrecollée, E.A. 1/2 121,9 x 152,4 cm

Jessica Eaton Quantum Pong, 2009
Photographie

JESSICA EATON

108-21, 2010

ABOUT THE ARTWORK

This abstract photographic work employs analog techniques like multiple exposures and colour separations to create vibrant, geometric forms. Featuring cubes in varying hues, the piece explores the interaction of light, colour, and space. Through careful manipulation of light and film, it pushes the boundaries of photography, transforming simple shapes into dynamic compositions that challenge the viewer’s perception.

“To retrace the steps that Jessica Eaton takes to make her large C-prints requires patience and an understanding of photographic technique. The Canadian artist explores the fundamentals of optics, color theory, and illusion in photographs that refer to painting and film. Experimenting with custom-built camera equipment and props, she sometimes works for six or seven hours on a single negative from her large-format camera. For her series 108, which can be thought of as an analog-film approximation of digital pixels, Eaton made a set of 108 metal plates to use as dark slides. Whereas a normal dark slide protects film from light, Eaton’s slides each contained a small square hole. When the slides were inserted one at a time in the camera’s back, adjacent patches of film met the light, creating a negative made from 108 separate exposures. For 108_21 (2010), Eaton aimed her camera at a wall of multicolor blocks. Between each exposure, she knocked the blocks down and restacked them, making a picture that looks like a wild rainbow plaid. It’s a record of chance over time and, according to Eaton, enacts Sol LeWitt’s remark that the ‘idea becomes a machine that makes the art.’” via Art News, “Building Pictures”by Rebecca Robertson, March 2011.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Cette œuvre photographique abstraite recourt à des techniques analogiques comme l’exposition multiple et la séparation des couleurs pour créer des formes géométriques éclatantes. Composée de cubes de teintes variées, elle explore l’interaction entre la lumière, la couleur et l’espace. Grâce à une fine manipulation de la lumière et de la pellicule, elle repousse les limites de la photographie en transformant de simples formes en compositions dynamiques qui défient la perception.

« Il faut de la patience et une bonne compréhension de la technique photographique pour retracer les étapes que suit Jessica Eaton pour réaliser ses grands tirages chromogènes. L’artiste canadienne explore les principes fondamentaux de l’optique, de la théorie des couleurs et de l’illusion dans des photographies qui évoquent la peinture et le cinéma. Jouant avec des accessoires et des appareils photo fabriqués sur mesure, elle met parfois six ou sept heures à réaliser un seul négatif avec son appareil grand format. Pour sa série 108, une sorte d’équivalent argentique des pixels numériques, Eaton a conçu un ensemble de 108 plaques métalliques à utiliser en guise de porte-plaque. Alors qu’un porte-plaque régulier protège la pellicule de la lumière, les diapositives d’Eaton contiennent chacune un petit trou carré. Lorsque les diapositives sont insérées une à une à l’arrière de l’appareil photo, des bandes de pellicule contiguës rencontrent la lumière, créant un négatif composé de 108 expositions distinctes. Pour 108_21 (2010), Eaton a pointé son appareil photo sur un mur de blocs multicolores. Entre chaque exposition, elle a renversé les blocs et les a réempilés, créant une image qui ressemble à un plaid arc-en-ciel en pagaille. C’est un enregistrement fortuit au fil du temps et, selon Eaton, il met en scène la remarque de Sol LeWitt selon laquelle “l’idée devient une machine qui fait l’art” ». D’après Art News, « Building Pictures » par Rebecca Robertson, mars 2011.

Jessica Eaton 108-21, 2010

Mounted photograph, AP 1/2 40 x 49 ½ inches

contrecollée, E.A. 1/2 101,6 x 125,7 cm

Photographie

JESSICA EATON

SHADOW 9, 2009

ABOUT THE ARTWORK

By manipulating light and exposures, Jessica Eaton transforms the simple concept of a shadow into a complex visual study of perception and spatial illusion. The photograph plays with viewers’ expectations, making the shadow a central subject and questioning the boundaries between the real and the abstract.

“Intensifying the shadow of a paper circle using an artificial rainbow may not be common practice, but it’s one of the methods used by Jessica Eaton in her experimental photographs. Shadow 9 (2009) looks like a paper chromatogram where the colour is being drawn from the big black circle in the middle of the paper. What the artist has done is use the early evening’s fading light shining through a window she has covered in coloured gel filters to expose her picture of a black cardboard circle positioned above the paper.” via The Montreal Gazette, “Shedding new light on photography” by Lori Callaghan, May 2010.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Par la manipulation de la lumière et des expositions, Jessica Eaton transforme le concept simple de l’ombre en étude visuelle complexe de la perception et de l’illusion spatiale. La photographe joue avec les attentes, plaçant l’ombre au cœur de l’image et remettant en question les frontières entre le réel et l’abstrait.

« Intensifier l’ombre d’un cercle de papier à l’aide d’un arc-en-ciel artificiel n’est peut-être pas monnaie courante, mais c’est l’une des méthodes adoptées par Jessica Eaton dans ses photographies expérimentales. Shadow 9 (Ombre 9) ressemble à un chromatogramme papier où la couleur émerge du grand cercle noir au centre du papier. L’artiste a joué avec la lumière tombante du crépuscule qui traverse une fenêtre recouverte de filtres colorés pour exposer son image d’un cercle de carton noir placé au-dessus du papier. » D’après The Montreal Gazette, « Shedding new light on photography » par Lori Callaghan, mai 2010.

Eaton Shadow 9, 2009

Mounted photograph, AP 1/2 25 x 20 inches

Photographie contrecollée, E.A. 1/2 63,5 x 50,8 cm

Jessica

JESSICA EATON

TRIPLE ECLIPSE, 2009

ABOUT THE ARTWORK

In keeping with Jessica Eaton’s interest in the photographic exploration of light, colour, and geometric abstraction, this work presents a layered composition that plays with depth and visual perception. Central to the image are three overlapping circular forms that evoke the celestial phenomenon of an eclipse, created by using analog techniques like multiple exposures and precise manipulation of light. The work invites viewers to contemplate the interaction of light and form, transforming a cosmic event into a visual investigation.

“Jessica Eaton’s form of critical abstraction tests the slippage between the real and the perceived, the analog and the digital, surface and depth. We are well aware that vision is easily fooled. The ease and ubiquity of digital manipulation make every single image potentially suspect as a bearer of ‘authentic reality.’ Without a natural connection to the physical world, images float free in immaterial space of perpetual transformation and exchange.” via BlackFlash Magazine 28.1, “NEW VISION REVISITED: Jessica Eaton’s critical abstraction” by Saelan Twerdy, October 2010.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Caractéristique de l’intérêt de Jessica Eaton pour l’exploration photographique de la lumière, de la couleur et de l’abstraction géométrique, cette œuvre présente une composition multicouche qui joue avec la profondeur et la perception visuelle. Au centre de l’image, trois formes circulaires, créées à l’aide de techniques analogiques comme l’exposition multiple et la manipulation précise de la lumière, se chevauchent, évoquant le phénomène céleste d’une éclipse. L’œuvre invite à contempler l’interaction de la lumière et de la forme, transformant un événement cosmique en une recherche visuelle.

« La forme d’abstraction critique de Jessica Eaton sonde le glissement entre le réel et le perçu, l’analogique et le numérique, la surface et la profondeur. Nous savons fort bien qu’il est facile de tromper la vision. La facilité et l’omniprésence de la manipulation numérique rendent chaque image potentiellement suspecte en tant que porteuse de la “réalité authentique”. Sans lien naturel avec le monde physique, les images flottent librement dans un espace immatériel de transformation et d’échange perpétuels. » Extrait de Black Flash Magazine 28.1, « NEW VISION REVISITED: Jessica Eaton’s critical abstraction » par Saelan Twerdy, octobre 2010.

Mounted photograph, AP 1/2

25 x 20 inches

contrecollée, E.A. 1/2 63,5 x 50,8 cm

Jessica Eaton
Triple Eclipse, 2009
Photographie

JESSICA EATON

SPATIAL RELATION, 2009

ABOUT THE ARTWORK

In this piece, Eaton uses her analog techniques, such as multiple exposures and controlled lighting, to create abstract compositions where cubes and spheres appear to shift in space. The work plays with the perception of depth and dimension, as overlapping and contrasting colours form a layered, dynamic arrangement. Through precise manipulation of light and form, the piece challenges viewers’ understanding of space, offering a visually complex study of spatial relationships.

“By carefully tracking her exposures, Eaton builds up her compositions, testing the film’s potential to hold information (in this case, light). She calls it a “strategy game” of trying to keep track of how previous exposures will be affected (or obliterated) by a future one. The premise is simple, but it yields a remarkable range of results.” via Canadianart, “Lenscraft: Jessica Eaton Asks Us to Think About What We See” by Gabrielle Moser, December 2012.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Dans cette œuvre, Eaton applique ses techniques analogiques, telles que les expositions multiples et l’éclairage contrôlé, pour créer des compositions abstraites où se déplacent dans l’espace des cubes et des sphères. L’œuvre joue avec la perception de la profondeur et de la dimension, tandis que des couleurs en superposition et en contraste forment un agencement dynamique stratifié. Grâce à la manipulation précise de la lumière et de la forme, l’œuvre remet en question la compréhension de l’espace, proposant une étude visuellement complexe des relations spatiales.

« En surveillant soigneusement ses expositions, Jessica Eaton étoffe ses compositions, explorant le potentiel de la pellicule à retenir du sens (dans ce cas-ci, la lumière). Elle qualifie cette démarche de “jeu stratégique” qui consiste à tenter de suivre comment les expositions précédentes seront touchées (ou effacées) par une exposition future. Le principe est simple, mais il produit une gamme remarquable de résultats. » Canadianart, « Lenscraft: Jessica Eaton Asks Us to Think About What We See » par Gabrielle Moser, décembre 2012.

Eaton Spatial Relation, 2009

Mounted photograph, AP 1/2

40 x 32 inches

Photographie contrecollée, E.A. 1/2

101,6 x 81,3 cm

Jessica

JESSICA EATON

cfaal (mb RGB) 18, 2010

ABOUT THE ARTWORK

From her most notable series, “cfaal” – Cubes for Albers and LeWitt – Eaton uses analog photography to create vibrant, geometric images of cubes through in-camera techniques like multiple exposures and colour filters. Inspired by artists Josef Albers and Sol LeWitt, Eaton explores colour theory and form, producing abstract compositions that challenge perceptions of light, colour, and the limits of photography without digital manipulation.

“An earlier image, cfaal (mb RGB) 18 (2010), is even more mysterious. In it, 13 bars of blurred colour – yellow, red, blue, black and white – seem to teeter precariously on top of one another. Although a horizon line grounds the composition, the edges of each row blur as though the objects are vibrating at an impossibly high frequency. It’s hard to discern just what we’re seeing in some of Eaton’s images. They encourage a prolonged process of contemplation, asking us to think about how we, and the camera, see. If we’re accustomed to seeing photographs as images frozen in time, Eaton’s works wriggle loose, teasing the eye with their refusal to stay fixed.” via Canadianart, “Lenscraft: Jessica Eaton Asks Us to Think About What We See” by Gabrielle Moser, December 2012.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Dans sa série la plus remarquable, « cfaal » – Cubes for Albers and LeWitt (Cubes pour Albers et LeWitt) –, Eaton utilise la photographie analogique pour créer des images géométriques vibrantes de cubes au moyen de techniques intégrées comme les expositions multiples et les filtres colorés. Inspirée par les artistes Josef Albers et Sol LeWitt, Eaton explore la théorie des couleurs et la forme, réalisant des compositions abstraites qui remettent en question les perceptions de la lumière, de la couleur et les limites de la photographie sans manipulation numérique.

« Une image antérieure, cfaal (mb RGB) 18 (2010), se révèle encore plus mystérieuse. Dans cette œuvre, 13 barres de couleurs floues (jaune, rouge, bleu, noir et blanc) semblent vaciller en équilibre précaire les unes sur les autres. Bien qu’une ligne d’horizon assoie la composition, les bords de chaque rangée s’estompent comme si les objets vibraient à très haute fréquence. Il est difficile de saisir ce que nous voyons dans certaines images d’Eaton. Elles invitent à une longue contemplation, nous demandant de réfléchir à la façon dont nous, et l’appareil photo, voyons. Si nous sommes habitués à percevoir les photographies comme des images figées dans le temps, les œuvres d’Eaton semblent se dérober, titillant notre regard par leur refus d’immobilité. » D’après Canadianart, « Lenscraft: Jessica Eaton Asks Us to Think About What We See » par Gabrielle Moser, décembre 2012.

Mounted photograph, AP 1/2 48 x 40 inches

Photographie contrecollée, E.A. 1/2 121,9 x 101,6 cm

Jessica Eaton cfaal (mb RGB) 18, 2010

JESSICA EATON

cfaal 140, 2011

ABOUT THE ARTWORK

This work features a series of layered, transparent forms that allow colours to overlap and blend, resulting in a stunning spectrum that seems to pulse with energy. This manipulation of light and colour not only challenges the viewer’s perception but also blurs the distinctions between two-dimensional and threedimensional space. By manipulating the visual elements, Eaton challenges traditional perceptions of space and representation, transforming the simple geometry of cubes into a complex and dynamic visual experience that highlights the nuances of her photographic technique.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Cette œuvre se caractérise par une série de formes transparentes superposées qui permettent le chevauchement et le mélange des couleurs, créant un spectre étonnant qui semble s’animer de pulsations énergétiques. Cette manipulation de la lumière et de la couleur défie non seulement la perception, mais brouille aussi les distinctions entre l’espace bidimensionnel et tridimensionnel. Grâce à la manipulation des éléments visuels, Eaton bouscule les perceptions traditionnelles de l’espace et de la représentation, transformant la géométrie simple des cubes en expérience visuelle complexe et dynamique qui révèle les nuances de sa technique photographique.

Jessica Eaton

cfaal 140, 2011

Pigment print, AP 1/2 40 x 32 inches

Impression pigmentaire, E.A. 1/2 101,6 x 81,3 cm

JESSICA EATON

cfaal (mb RGB) 21, 2011

ABOUT THE ARTWORK

This piece features a vibrant cube, rendered in a spectrum of colours that evoke the RGB colour model in Eaton’s signature technique, which involves using filters and digital manipulation. The final result is a disorienting yet captivating effect, as the colours blend and interact in unexpected ways. The composition challenges the viewer’s understanding of depth and spatial relationships, prompting a closer examination of how we perceive colour and form in both art and everyday life.

“One of the byproducts of Eaton’s process is an element of surprise: because her images are created within the camera, she doesn’t know what she’ll get until the photos are developed. ‘It’s a bit of a conversation with the world,’ she says. ‘With the forces of time and space and contingency and errors that happen, because often there’s so many steps going into one of these, I get back something that’s also new to me, and those are the pictures that tend to end up in exhibits.’” via Time Magazine, “Jessica Eaton: Cube, Color, Cosmos” by Lily Rothman, May 2012.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Cette œuvre met en scène un cube éclatant, décliné dans un spectre chromatique qui évoque le modèle RVB, selon la technique caractéristique d’Eaton qui consiste à utiliser des filtres et la manipulation numérique. Le résultat final produit un effet déroutant mais captivant, où les couleurs se mélangent et interagissent de manière inattendue. La composition bouleverse la perception de la profondeur et des relations spatiales, suscitant un examen plus approfondi de la perception de la couleur et de la forme dans l’art et au quotidien.

« L’un des effets accessoires du procédé d’Eaton est l’élément de surprise : comme ses images sont créées dans l’appareil photo, elle en ignore le résultat jusqu’à l’étape du développement. “C’est en quelque sorte une conversation avec le monde, dit-elle. À travers les forces du temps et de l’espace, les imprévus et les erreurs qui surviennent, comme la réalisation de ces images requiert souvent de nombreuses étapes, j’obtiens un résultat qui est également nouveau pour moi, et telles sont les photos qui ont tendance à se retrouver dans une exposition.” » D’après Time Magazine, « Jessica Eaton : Cube, Color, Cosmos » par Lily Rothman, mai 2012.

Jessica Eaton

cfaal (mb RGB) 21, 2011

Pigment print, AP 1/2 40 x 32 inches

Impression pigmentaire, E.A. 1/2 101,6 x 81,3 cm

JESSICA EATON

cfaal 113 , 2011

ABOUT THE ARTWORK

This work presents a striking arrangement of vibrant, layered cubes that showcase a rich spectrum of colours. This composition blurs the lines between two-dimensional and three-dimensional representations, inviting viewers to engage more deeply with their perception of visual information. Eaton’s signature technique creates a captivating image that prompts contemplation of the complexities of sight, urging a reconsideration of the relationship between colour and form in both art and the surrounding world.

“But the photographer likes challenging definitions, and not just photographic ones. Although she dislikes the term ‘abstract’ as a description of her work – it implies that the light she captures doesn’t exist in reality – Eaton says that her photographs acknowledge ‘how incredibly limited our ability to perceive the world is.’ We lack the sensory mechanisms to see her colors with our naked eyes, and Eaton sees that as a metaphor for our inability to see the extent of the physical universe, whether it includes multiple dimensions or parallel universes.” via Time Magazine, “Jessica Eaton: Cube, Color, Cosmos” by Lily Rothman, May 2012.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Cette œuvre présente un arrangement saisissant de cubes superposés aux couleurs vives qui mettent en valeur un riche spectre chromatique. Cette composition brouille les frontières entre les représentations bidimensionnelles et tridimensionnelles, invitant à une perception plus profonde des éléments visuels. La technique caractéristique d’Eaton crée une image captivante qui incite à la contemplation des complexités de la vision, et à la réflexion sur la relation entre la couleur et la forme dans l’art et le monde qui nous entoure.

« Mais la photographe aime remettre en question les définitions, et pas seulement celles de la photographie. Bien que le terme “abstrait” lui déplaise pour décrire son travail, car il laisse entendre que la lumière qu’elle capture n’existe pas dans la réalité, Eaton affirme que ses photographies reconnaissent “à quel point notre capacité à percevoir le monde est limitée”. Nous sommes dépourvus des mécanismes sensoriels nécessaires pour voir ses couleurs à l’œil nu, et Eaton y voit une métaphore de notre incapacité à voir toute l’étendue de l’univers physique, qu’il s’agisse de dimensions multiples ou d’univers parallèles. » D’après Time Magazine, « Jessica Eaton : Cube, Color, Cosmos » par Lily Rothman, mai 2012.

Jessica Eaton

cfaal 113, 2011

Pigment print, AP 1/2

40 x 32 inches

Impression pigmentaire, E.A. 1/2 101,6 x 81,3 cm

JESSICA EATON

XPOL 28, 2011

ABOUT THE ARTWORK

Jessica Eaton’s XPOL series utilizes a cross-polarization technique, a scientific process in which Eaton first captures images of plastics in her studio using a large format camera. She then passes the film through a polarizing filtration system positioned between the camera and the light source to create the final image. The outcome is a vibrant array of overlapping geometric forms that produce a captivating interplay of light and colour. The composition features intricate layers that evoke depth, while the bold hues and patterns challenge traditional notions of perception and representation, blurring the boundaries between abstraction and reality.

“I just wanted to do something else for a while, though in some ways it has some common themes – specifically in that I was able to take a picture that you couldn’t really see if it weren’t negotiated through a system of filtration. There are also filters that cause that to happen. It’s very different than color separation filters.” – Jessica Eaton regarding her XPOL series in Yield Magazine, interviewed by Morgan Wilson, November 2018.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Dans la série XPOL, Jessica Eaton utilise une technique de polarisation croisée, un procédé scientifique qui consiste d’abord à capturer des images de plastiques dans son studio à l’aide d’un appareil photo grand format. Elle fait ensuite passer la pellicule à travers un système de filtration polarisant placé entre l’appareil photo et la source de lumière pour créer l’image finale.

Le résultat est un ensemble vibrant de formes géométriques qui se chevauchent et produisent un jeu captivant de lumière et de couleur. La composition présente des couches complexes qui évoquent la profondeur, tandis que les teintes et les motifs vifs remettent en question les notions traditionnelles de perception et de représentation, estompant les frontières entre abstraction et réalité.

« Je voulais simplement faire autre chose pendant un moment, bien que d’une certaine manière, des thèmes communs se dégagent, notamment parce que j’ai réussi à prendre une photo que l’on ne pouvait pas vraiment voir sans passer par un système de filtration. Certains filtres peuvent aussi provoquer ce phénomène. C’est très différent des filtres de séparation des couleurs. » – Jessica Eaton à propos de sa série XPOL lors d’une entrevue avec Morgan Wilson pour Yield Magazine, novembre 2018.

Jessica Eaton

XPOL 28, 2011

Fujiflex Crystal Archive Print, AP 1/2

40 x 32 inches

Impression sur papier Fujiflex Crystal Archive, E.A. 1/2

101,6 x 81,3 cm

SKY GLABUSH

updown , 2011

ABOUT THE ARTWORK

“It’s a piece that feels like it is being weighed down by gravity. But it is also pointing outwards like looking into a night sky. So both an evocation of space (celestial) and something earthen and weighed down… The title ‘updown’ is a way of referencing the fact that this is doing two things at once: both pointing outwards and away from itself, while also really making present its materiality and flatness.” – Sky Glabush

ABOUT THE ARTIST

Sky Glabush

Born in Alert Bay, British Columbia, 1970, lives and works in London, Ontario Instagram: @sky_glabush

Sky Glabush is a painter whose work intertwines landscape, still life, and portraiture, viewed through an art historical lens. Primarily representational with touches of abstraction, his paintings weave narratives through textured layers, each surface revealing the depth of his storytelling and the human presence behind the brush. Themes of identity, spirituality, and the human condition are central to his practice, often blending architecture and natural forms. Glabush’s reflective approach explores personal and collective transformation, engaging with philosophical and spiritual questions about existence and the search for meaning.

Education

• Bachelor of Fine Arts, University of Saskatchewan, Saskatoon, SK

• Master of Arts, University of Alberta, Edmonton, AB

Selection of private and public collections

• Harvard Museums

• National Gallery of Canada

• Alberta Foundation for the Arts

• Bank of Montreal

• Burnaby Art Gallery

• MacKenzie Art Gallery

• McIntosh Gallery

• McMichael Canadian Art Collection

• Museum London

• University of Saskatchewan

À PROPOS DE L’ŒUVRE

« C’est une pièce qui semble écrasée par la gravité. Mais elle pointe également vers l’extérieur, comme si elle regardait le ciel nocturne. Elle évoque donc à la fois l’espace (le ciel) et quelque chose de terrestre et de pesant. Le titre updown (en haut en bas) fait allusion au fait que deux choses se passent simultanément : la pièce pointe vers l’extérieur et s’éloigne d’elle-même, tout en mettant en valeur sa matérialité et sa planéité. » – Sky Glabush

À PROPOS DE L’ARTISTE

Sky Glabush

Né à Alert Bay (Colombie-Britannique), en 1970; vit et travaille à London (Ontario) Instagram : @sky_glabush

Dans ses œuvres, le peintre Sky Glabush mêle paysages, natures mortes et portraits, à travers le prisme de l’histoire de l’art. Essentiellement figuratives avec des touches d’abstraction, ses peintures tissent des récits à travers des couches texturées, chaque surface révélant la profondeur de son récit et la présence humaine derrière le pinceau. Les thèmes de l’identité, de la spiritualité et de la condition humaine sont au cœur de son art, alliant souvent architecture et formes naturelles. L’approche réflexive de Glabush explore la transformation personnelle et collective, et s’intéresse aux questions philosophiques et spirituelles sur l’existence et la quête de sens.

Formation

• Baccalauréat en beaux-arts, Université de la Saskatchewan, Saskatoon (Saskatchewan)

• Maîtrise en arts, Université de l’Alberta, Edmonton (Alberta)

Sélection de collections privées et publiques

• Musées de Harvard

• Musée des beaux-arts du Canada

• Fondation des arts de l’Alberta

• Banque de Montréal

• Galerie d’art de Burnaby

• Galerie d’art MacKenzie

• Galerie McIntosh

• Collection McMichael d’art canadien

• Museum London

• Université de la Saskatchewan

Sky Glabush updown, 2011
Gravel and oil on canvas 36 x 30 inches
Gravier et huile sur toile 91,4 x 76,2 cm

MARIANNE LOVINK

Five works from Fissure series / Cinq œuvres de la série Fissure

FISSURE, 2012

ABOUT THE ARTWORK

Works from the Fissure series, mounted on the wall, establish a compelling connection between art and science. The three-dimensional sculptural forms, displayed like paintings, evoke the microscopic view of cellular structures, symbolizing growth, connectivity, and transformation. These intricately crafted, organic shapes blur the line between the aesthetic and the scientific, inviting viewers to interpret them through multiple lenses. The series, with its harmonious blend of playfulness and intellectual depth, sparks curiosity, drawing audiences into a rich experience of discovery and reflection.

ABOUT THE ARTIST

Marianne Lovink

Born in Durham, North Carolina, raised in Canada, lives and works in Chicago Instagram: @mariannelovink

Lovink’s practice focuses on creating sculptural pieces that blend organic forms with industrial materials, often exploring the tension between natural growth and human-made structures. She draws inspiration from biology, architecture, and environmental systems, using materials like metal and resin to craft detailed, biomorphic sculptures. Her work reflects on themes of ecological fragility, transformation, and the interplay between nature and human intervention.

Education

• Art Studio Program, The Banff Centre for Fine Arts, Banff, AB, 1989

• Bachelor of Fine Arts, honors, Queen’s University, Kingston, ON, 1984

Selection of private and public collections

• Toronto Transit Commission

• The Canadian Consulate

• Agnes Etherington Art Centre

• Osler Hoskin and Harcourt

• OMERS

• City of Richmond Hill

• Atlantis Films Canada

• University of Saskatchewan

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Les œuvres de la série Fissure, montées au mur, créent un lien fascinant entre l’art et la science. Les formes sculpturales tridimensionnelles, exposées comme des peintures, évoquent une vue microscopique de structures cellulaires, symbolisant la croissance, la connectivité et la transformation. Ces formes organiques finement travaillées brouillent les limites entre l’esthétique et la science, invitant à une interprétation plurielle. La série, qui allie harmonieusement ludisme et profondeur intellectuelle, suscite la curiosité et entraîne le public dans une riche expérience de découverte et de réflexion.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Née à Durham (Caroline du Nord), élevée au Canada; vit et travaille à Chicago Instagram : @mariannelovink

L’œuvre de Lovink s’articule autour de la création de pièces sculpturales qui marient des formes organiques à des matériaux industriels, explorant souvent la tension entre la croissance naturelle et les structures anthropiques. Elle s’inspire de la biologie, de l’architecture et des systèmes environnementaux, recourant à des matériaux comme le métal et la résine pour créer des sculptures biomorphiques détaillées. Son travail aborde les thèmes de la fragilité écologique, de la transformation et de l’interaction entre la nature et l’intervention humaine.

Formation

• Programme d’arts plastiques, Centre des beaux-arts de Banff, Banff (Alberta), 1989

• Baccalauréat en beaux-arts, spécialisé, Université Queen’s, Kingston (Ontario), 1984

Sélection de collections privées et publiques

• Commission de transport de Toronto

• Consulat canadien

• Centre artistique Agnes Etherington

• Osler Hoskin and Harcourt

• OMERS

• Ville de Richmond Hill

• Atlantis Films Canada

• Université de la Saskatchewan

Fissure (blue), 2012

Aqua-resin, pigment 10 x 11 x 1 inches

Résine aqua, pigment

25,4 x 27,9 x 2,5 cm

Fissure (yellow), 2012

Aqua-resin, pigment 13 ½ x 14 x 1 ½ inches

Résine aqua, pigment

34,3 x 35,6 x 3,8 cm

Fissure #4 (blue), 2012

Aqua-resin, pigment 14 ½ x 14 x 1 ¼ inches

Résine aqua, pigment

36,8 x 35,6 x 3,2 cm

Fissure #5 (yellow), 2012

Aqua-resin, pigment 10 ½ x 12 ½ x 1 inches

Résine aqua, pigment

26,7 x 31,7 x 2,5 cm

Fissure #3 (green), 2012

Aqua-resin, pigment 15 x 17 ½ x 1 ¼ inches

Résine aqua, pigment

38,1 x 44,5 x 3,2 cm

Marianne Lovink

AAMNA MUZAFFAR

DIMENSIONLESS FALL-949, 2012

ABOUT THE ARTWORK

This painting is part of a series that explores the concept of permutation, blending spontaneous gestures with a structured dot matrix grid. In this work, the artist digitally captures a moment of erasure, where a mark disrupts a rigid grid pattern. The act of painting here is both a deliberate action and a meditative process, reflecting the tension between spontaneity and the fixed, controlled nature of a digital environment. By focusing on the act of erasure, the piece becomes a reflection on the fleeting nature of mark-making, where each gesture alters the composition and challenges the permanence of the digital grid.

ABOUT THE ARTIST

Aamna Muzaffar

Lives and works in Toronto

Aamna Muzaffar is an artist deeply fascinated by the dichotomy between the visible and the invisible in our information-driven age. Her work establishes parameters as a foundational methodology, guiding her creative process through intentionality and meticulous attention to detail. This labor-intensive approach serves as both a counterpoint and an antidote to the rapid pace of contemporary life, where information is often consumed and discarded in an instant.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Cette peinture fait partie d’une série qui explore le concept de permutation, associant des gestes spontanés à une matrice de points structurée. Dans cette œuvre, l’artiste saisit par voie numérique un moment d’effacement, où une marque perturbe un motif matriciel rigide. Ici l’acte de peindre est à la fois une action délibérée et un processus méditatif, reflétant la tension entre la spontanéité et la nature fixe et contrôlée d’un environnement numérique. L’accent mis sur l’acte d’effacement fait de l’œuvre une réflexion sur la nature fugace du marquage artistique, où chaque geste modifie la composition et remet en question la permanence de la matrice numérique.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Aamna Muzaffar

Vit et habite à Toronto

L’artiste Aamna Muzaffar nourrit une profonde fascination pour la dichotomie entre le visible et l’invisible à l’ère de l’information. En guise de méthodologie fondamentale, son travail établit des paramètres qui orientent son processus créatif à travers l’intentionnalité et une attention méticuleuse aux détails. Cette approche laborieuse sert à la fois de contrepoint et d’antidote au rythme effréné de la vie contemporaine, où l’information est souvent consommée et éliminée en un instant.

Dimensionless Fall-949, 2012

Aamna Muzaffar
Acrylic on blackout fabric
38 x 26 inches
Acrylique sur tissu occultant
96,5 x 66,0 cm

TIBI TIBI NEUSPIEL

7 INCH MOON, 2007

ABOUT THE ARTWORK

The sculptural relief presents a cross-section of the moon –yet here on earth. The textured surface mimics the moon’s craters and ridges, capturing the essence of its rugged topography in a compact, intimate scale. Rendered in monochrome tones, the relief invites viewers to contemplate the vastness of space through a small, tangible object, juxtaposing the grandeur of the cosmos with the simplicity of the piece. The work explores themes of perception, distance, and our relationship to astronomical symbols, inviting the viewer to engage with the moon not just as an image, but as a physical, sculptural presence.

ABOUT THE ARTIST

Tibi Tibi Neuspiel

Born in Ottawa, 1979, lives and works in New York Website: www.tibitibi.com

With an entirely uncategorizable practice, Tibi Tibi Neuspiel’s conceptual approach blends humor and critique. He uses a wide range of media, including sculpture, installation, performance, and digital art, often addressing themes related to culture, history, and consumerism. Neuspiel’s art frequently explores the absurdity and contradictions within modern life, using irony and playfulness to comment on societal norms, technology, and the human condition. His practice is characterized by a sharp wit and a thoughtful examination of contemporary issues through both visual and performative means.

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Le relief sculptural présente une coupe transversale de la Lune, mais ici sur Terre. La surface texturée imite les cratères et les crêtes lunaires, capturant l’essence de sa topographie accidentée à une échelle compacte et intime. Réalisé dans des tons monochromes, le relief invite à contempler l’immensité de l’espace à travers un petit objet tangible, juxtaposant la grandeur cosmique à la simplicité de la pièce. L’œuvre explore les thèmes de la perception, de la distance et de notre relation aux symboles astronomiques, invitant à considérer la Lune non seulement comme une image, mais comme une présence physique et sculpturale.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Tibi Tibi Neuspiel

Né à Ottawa en 1979; vit et travaille à New York Site Web : www.tibitibi.com

À travers une œuvre absolument inclassable, l’approche conceptuelle de Tibi Tibi Neuspiel mêle humour et critique. L’artiste utilise un vaste éventail de médias, dont la sculpture, l’installation, les arts de la scène et l’art numérique, abordant souvent des thèmes liés à la culture, à l’histoire et au consumérisme. L’art de Neuspiel explore fréquemment l’absurdité et les contradictions de la vie moderne, exploitant l’ironie et l’espièglerie pour commenter les normes sociétales, la technologie et la condition humaine. Sa pratique se caractérise par un esprit vif et un examen réfléchi des questions contemporaines tant par des moyens visuels que performatifs.

7 Inch Moon, 2007

7 inches, on 11-inch wood support

Tibi Tibi Neuspiel
Dry pigment, beeswax, wood
Pigment sec, cire d’abeille, bois 17,8 cm, sur support de bois de 27,9 cm

GEOFFREY PUGEN

UNTITLED (LONG DIVISIONS), 2011

ABOUT THE ARTWORK

In this work from his “Rock Photos” series, Geoffrey Pugen explores cinematic and sculptural clichés of science fiction through a digital lens, reimagining landscapes by transforming traditional backdrops into focal points. Drawing on film techniques like green screen effects, Pugen shifts the peripheral into the central, using lighting and scale to distort everyday objects and challenge the viewer’s perception of reality. The result is an intriguing interplay between the real and the imagined, where mundane elements are rendered surreal and otherworldly. The “Rock Photos” evoke the aesthetic of a sci-fi film set, immersing the viewer in a world where natural and artificial elements blur, inviting reflection on the boundaries between fiction and reality.

ABOUT THE ARTIST

Geoffrey Pugen

Born in Toronto, 1975, lives and works in Toronto Instagram: @geoffreypugen

Geoffrey Pugen is a Canadian artist working primarily in video, photography, and digital media. His practice explores the intersection of nature, technology, and human identity, often blurring the lines between reality and fiction. Pugen uses digital manipulation to create surreal, hybridized worlds that challenge perceptions of the natural and the artificial. His work frequently examines themes of transformation, evolution, and the impact of technology on the body and environment, offering a thought-provoking reflection on the future of human experience in a digital age.

Education

• Master of Fine Arts, Film and Video, York University, Toronto, ON, 2009

• AOCAD, Integrated Media, Ontario College of Art and Design, Toronto, ON, 2003

• Bachelor of Arts, Theatre Arts, University of British Columbia, Vancouver, BC, 1999

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Dans cette œuvre de la série Rock Photos (Photos de roches), Geoffrey Pugen explore les clichés cinématographiques et sculpturaux de la science-fiction à travers un objectif numérique, réinventant les paysages en transformant les décors traditionnels en pôles d’attraction. S’inspirant de techniques cinématographiques telles que les effets de fond vert, Pugen déplace la périphérie vers le centre, utilisant l’éclairage et l’échelle pour déformer les objets du quotidien et bousculer la perception de la réalité. Il en ressort une interaction intrigante entre le réel et l’imaginaire, où les éléments banals deviennent surréalistes et d’un autre monde. Les Rock Photos évoquent l’esthétique d’un décor de film de science-fiction et font plonger le regard dans un monde où les éléments naturels et artificiels se confondent, invitant à réfléchir sur les limites entre fiction et réalité.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Geoffrey Pugen

Né à Toronto en 1975; vit et travaille à Toronto Instagram : @geoffreypugen

Artiste canadien, Geoffrey Pugen travaille principalement la vidéo, la photographie et les médias numériques. Il explore le croisement entre la nature, la technologie et l’identité humaine, brouillant souvent les limites entre réalité et fiction. Pugen recourt à la manipulation numérique pour créer des mondes surréalistes et hybrides qui remettent en question la perception du naturel et de l’artificiel. Son travail examine souvent les thèmes de la transformation, de l’évolution et de l’impact de la technologie sur le corps et l’environnement, offrant une réflexion stimulante sur l’avenir de l’expérience humaine à l’ère numérique.

Formation

• Maîtrise en beaux-arts, film et vidéo, Université York, Toronto (Ontario), 2009

• AOCAD, média intégrés, Collège d’art et de design de l’Ontario, Toronto (Ontario), 2003

• Baccalauréat ès arts, arts de la scène, Université de la Colombie-Britannique, Vancouver (Colombie-Britannique), 1999

Geoffrey Pugen

Untitled (Long Divisions), 2011

C-print 36 x 36 inches

Impression chromogène 91,4 x 91,4 cm

PATRICK RAPATI

DUALITY PIECE, 2012

ABOUT THE ARTWORK

Patrick Rapati’s work reimagines the world through numbers, creating a visual fusion of aesthetics and arithmetic. His pieces draw on Pop Art influences, juxtaposing bold, decorative elements with the everyday banality of numbers. The result is a body of work that is both visually striking and contemplative, inviting viewers to meditate on mathematical themes of scale, from vastness to minuteness, and the selfreferential nature of numerical patterns. Rapati’s approach reflects his belief that as contemporary art evolves in form and content, so too should the exploration of mathematics as a means of artistic expression.

ABOUT THE ARTIST

Patrick Rapati

Lives and works in Halifax, Nova Scotia

Patrick Rapati is heavily focused on the intersection of mathematics and visual art. His work often revolves around abstract mathematical concepts, using precise geometric forms and patterns to explore various themes. These mathematical ideas serve as a foundation for his artistic expression, blending the rigour of logic with the fluidity of artistic creativity. Rapati’s drawings are not just aesthetic explorations but visual representations of complex mathematical principles, pushing the boundaries of how abstract concepts can be conveyed through art.

By presenting mathematics in an artistic context, Rapati can encourage viewers to appreciate logic from a new, aesthetic perspective.

Education

• Bachelor of Science, University of Alberta, Edmonton, AB

• Bachelor of Education, University of Alberta, Edmonton, AB Bachelor of Fine Arts, NSCAD University, Halifax, NS

• Diploma in Visual Arts from Grant MacEwan, Edmonton, AB

À PROPOS DE L’ŒUVRE

À travers les chiffres, l’œuvre de Patrick Rapati réinvente le monde, créant une fusion visuelle de l’esthétique et de l’arithmétique. Ses pièces s’inspirent du pop art, juxtaposant des éléments forts et décoratifs à la banalité quotidienne des chiffres. En résulte une œuvre à la fois saisissante et contemplative, invitant à méditer sur les thèmes mathématiques de l’échelle, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, et sur la nature autoréférentielle des motifs numériques. L’approche de Rapati témoigne de sa conviction qu’à mesure que l’art contemporain évolue dans sa forme et son contenu, il devrait en aller de même pour l’exploration des mathématiques en tant que moyen d’expression artistique.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Patrick Rapati

Vit et travaille à Halifax (Nouvelle-Écosse)

Patrick Rapati centre son travail sur le croisement des mathématiques et des arts visuels. Ses œuvres s’articulent souvent autour de concepts mathématiques abstraits, utilisant des formes et des motifs géométriques précis pour explorer divers thèmes. Ces idées mathématiques constituent le fondement de son expression artistique, conjuguant la rigueur de la logique et la fluidité de la créativité artistique. Les dessins de Rapati ne sont pas que de simples explorations esthétiques, mais des représentations visuelles de principes mathématiques complexes, repoussant les limites de la transmission de concepts abstraits par l’art.

Par la présentation des mathématiques dans un contexte artistique, Rapati incite à apprécier la logique dans une nouvelle perspective esthétique.

Formation

• Baccalauréat ès sciences, Université de l’Alberta, Edmonton (Alberta)

• Baccalauréat en éducation, Université de l’Alberta, Edmonton (Alberta)

• Baccalauréat en beaux-arts, Université NSCAD, Halifax (Nouvelle-Écosse)

• Diplôme en arts visuels de Grant MacEwan, Edmonton (Alberta)

Patrick Rapati

Duality Piece, 2012

Oil based graphite, mixed media on paper mounted on board 32 x 81 inches

Graphite à l’huile, techniques mixtes sur papier marouflé sur panneau 81,3 x 205,7 cm

JON SASAKI

MICROBES

SWABBED FROM A PALETTE USED

BY A.J. CASSON, 2013

ABOUT THE ARTWORK

This photograph captures live bacterial cultures grown from swabs taken from the palettes and brushes of the Group of Seven, with this specific image originating from A.J. Casson’s palette. By transforming the microscopic traces of these iconic, historic tools into a visual display, the work offers a contemporary homage to the monumental legacy of Canadian landscape painting, with a humorous twist. Through this unique lens, the photograph reimagines the physical remnants of the Group of Seven’s creative process, imbuing the legacy of Canadian art with a living, biological presence that blurs the boundaries between creation, decay, renewal, and art.

ABOUT THE ARTIST

Jon Sasaki

Born in Toronto, 1973, lives and works in Toronto Instagram: @jon.sasaki

Jon Sasaki, self-described as a “romantic-conceptualist,” works across mediums including video, photography, performance, objects, installations and interventions. His practice focuses on the pursuit of seemingly futile goals, with a sense of uncharacteristic optimism. Instead of aiming for perfection or success, Sasaki embraces failure as an integral and valuable outcome, reveling in the tension between intention and result. His work invites viewers to find humor and insight in the gap, redefining failure as a meaningful part of the creative process.

Education

Bachelor of Fine Arts, Mount Allison University, Sackville, NB, 1996

Selection of private and public collections

• The National Gallery of Canada

• Tom Thomson Art Gallery

• Bank of Montreal

• Gluskin Sheff

• Kitchener Waterloo Art Gallery

• MacKenzie Art Gallery

• The Masterworks Foundation, Bermuda

• Torys LLP

• The Art Gallery of Ontario

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Cette photographie capture des cultures bactériennes vivantes issues de prélèvements effectués sur les palettes et les pinceaux du Groupe des Sept, cette image spécifique provenant de la palette d’A.J. Casson. Par la transformation des traces microscopiques de ces outils historiques emblématiques en représentation visuelle, l’œuvre rend un hommage contemporain teinté d’humour à l’héritage monumental des peintres paysagistes du Canada. À travers ce prisme original, la photographie réinvente les vestiges physiques du processus créatif du Groupe des Sept, imprégnant l’héritage de l’art canadien d’une présence biologique vivante qui brouille les frontières entre création, décomposition, renouvellement et art.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Jon Sasaki

Né à Toronto en 1973; vit et travaille à Toronto Instagram : @jon.sasaki

Jon Sasaki, autoproclamé « conceptuel romantique », travaille avec différents médiums, notamment la vidéo, la photographie, les arts de la scène, les objets, les installations et les interventions. Sa pratique se concentre sur la poursuite d’objectifs apparemment futiles, avec un optimisme atypique. Au lieu de viser la perfection ou le succès, Sasaki considère l’échec comme un résultat à part entière et précieux, se délectant de la tension entre l’intention et le résultat. Son travail invite à trouver de l’humour et de la perspicacité dans l’écart, redéfinissant l’échec comme une partie signifiante du processus créatif.

Formation

Baccalauréat en beaux-arts, Université Mount Allison, Sackville (Nouveau-Brunswick), 1996

Sélection de collections privées et publiques

• Musée des beaux-arts du Canada

• Galerie d’art Tom Thomson

• Banque de Montréal

• Gluskin Sheff

• Galerie d’art Kitchener-Waterloo

• Galerie d’art MacKenzie

• The Masterworks Foundation, Bermude

• Torys LLP

• Musée des beaux-arts de l’Ontario

Microbes Swabbed From a Palette Used by A.J. Casson, 2013

Digital print, Edition 1/3 +1AP

38 ¼ x 38 ¼ inches

Impression numérique, Édition 1/3 +1 E.A. 97,2 x 97,2 cm

Jon Sasaki

SHARON SWITZER

ASTRAL 2 (HUMANITY), SERIES, NEARLY PRESENT, 2012

ABOUT THE ARTWORK

For the series Nearly Present, Sharon Switzer harnesses the “particle effect,” a digital tool typically employed in film production to simulate snow or smoke, and reimagines it to construct immersive, and often ethereal environments. By distorting and manipulating the movement and form of these particles, Switzer pushes beyond the software’s commercial origins, crafting a dynamic interplay of time, space, and motion. The isolated and layered dots evoke the appearance of celestial bodies, as they drift and interact in a manner that feels both organic and abstract. Through this process, Switzer bridges the gap between the familiar tools of visual effects and the conceptual depth of fine art.

ABOUT THE ARTIST

Sharon Switzer

Born in Canada,1966, lives and works in Toronto Instagram: @sharonswitzer

Sharon Switzer creates artwork primarily by exploring digital media. Her art practice involves a blend of technology and personal expression, where she utilizes human intervention to disrupt the functioning of technological tools to create unique works. Switzer’s early work examined the accuracy of photography in the digital age, while her more recent projects involved co-collaboration with computers. Her work can be characterized by the manipulation of pixels, creating works she describes as akin to digital paintings.

Education

• Master of Fine Arts, Western University, London, ON

• Canadian Film Centre’s Media Lab

À PROPOS DE L’ŒUVRE

Pour la série Nearly Present (Presque présent), Sharon Switzer exploite l’« effet particulaire », un outil numérique habituellement utilisé dans la production cinématographique pour simuler la neige ou la fumée, et le réinvente pour créer des environnements immersifs et souvent éthérés. En déformant et en manipulant le mouvement et la forme de ces particules, Switzer va au-delà des origines commerciales du logiciel, créant une interaction dynamique entre le temps, l’espace et le mouvement. Les points isolés et superposés évoquent l’apparence de corps célestes à la dérive qui interagissent d’une manière à la fois organique et abstraite. Grâce à ce processus, Switzer comble le fossé entre les outils familiers des effets visuels et la profondeur conceptuelle des beaux-arts.

À PROPOS DE L’ARTISTE

Sharon Switzer

Née au Canada en 1966; vit et travaille à Toronto Instagram : @sharonswitzer

Sharon Switzer crée des œuvres d’art principalement par l’exploration des médias numériques. Sa pratique artistique fait intervenir un mélange de technologie et d’expression personnelle, où elle utilise l’intervention humaine pour perturber le fonctionnement des outils technologiques afin de créer des œuvres inédites. Dans ses premiers travaux, Switzer s’est intéressée à la précision de la photographie à l’ère numérique, tandis que dans ses projets plus récents, elle a fait appel à la collaboration informatique. Son travail s’articule autour de la manipulation des pixels, créant des œuvres qu’elle décrit comme s’apparentant à des peintures numériques.

Formation

• Maîtrise en beaux-arts, Université Western, London (Ontario)

• Laboratoire média du Centre canadien du film

Sharon Switzer

Astral 2 (Humanity), series, Nearly Present, 2012

Digital print on archival paper, Edition 1 of 4 22 ½ x 40 inches

Impression numérique sur papier d’archive, Édition 1/4 57,2 x 101,6 cm

ABOUT CIFAR

The Canadian Institute for Advanced Research (CIFAR) is a globally influential research organization proudly based in Canada.

We mobilize the world’s most brilliant people across disciplines and at all career stages to advance transformative knowledge and solve humanity’s biggest problems, together.

We are supported by the governments of Canada, Alberta and Québec, as well as Canadian and international foundations, individuals, corporations and partner organizations.

À PROPOS DU CIFAR

L’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR) est une organisation de recherche d’influence mondiale fièrement basée au Canada.

Nous mobilisons les plus brillantes personnes du monde, dans toutes les disciplines et à tous les stades de carrière, pour faire progresser les connaissances transformatrices et résoudre ensemble les plus grands problèmes de l’humanité.

Nous recevons l’appui des gouvernements du Canada, de l’Alberta et du Québec, ainsi que de fondations, d’individus, d’entreprises et d’organisations partenaires du Canada et du monde entier.

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