chumagazine - Volume 2 No 4 - 2011

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Centre hoSpitalier de l’Université de Montréal

Volume 2 n0 4 - 2011

ChumagazIne dossier

Construction du nouveau chum

S’entraîner à l’hôpital François Viau, greffé du foie, pourra bientôt consulter un kinésiologue et suivre un programme d’exercices de mise en forme dans un mini-gymnase à l’Hôpital Saint-Luc, comme cela est déjà possible pour les patients en cardiologie à l’Hôtel-Dieu et les greffés rénaux à l’Hôpital Notre-Dame. Son histoire en page 7

Le nouveau centre intégré d’ophtalmologie travail social et vih/sida Les 15 ans du chum


A la une

dossier construction du nouveau chum Pages 18 à 22

chumagazine est publié par la Direction des communications du CHUM 3840, rue Saint-Urbain Montréal (Québec) H2W 1T8 Éditrice Ève Blais Rédactrice en chef Camille Larose

ophtalmologie

Le nouveau centre intégré Pages 4 et 5

Collaboration BÉHA, Sandra Aubé, Éloi Courchesne, D re Michèle de Guise, Isabelle Fonteret, Nathalie Forgue, Geneviève Frenette, Andréa Galli, Jacynthe Genesse, Élodie Grange, Sylvie Lafrenière, Pauline Maisani, Sylvie Vallée Conception graphique André Dubois Conseiller graphique André Bachand

premier symposium

Le travail social et le VIH/SIDA Page 6

Photographes Martin Viau (page couverture), Jean-Jacques Dufour (retraité), Stéphane Gosselin, Dominique Lalonde, Luc Lauzière, Stéphane Lord Révision Jaime Roussel, Johanne Piché Impression Imprimerie Moderne

les 15 ans du CHUM Pages 30 et 31

chumagazine est publié six fois l’an, tous les deux mois. Les textes et photos doivent parvenir à la rédaction six semaines avant la parution du numéro bimestriel. Sauf pour les infirmières, le masculin est utilisé dans les textes afin de faciliter la lecture et désigne aussi bien les hommes que les femmes.

ActualitéS Une nouvelle directrice à la DRC .............................................................................. 7 Semaine de la physiothérapie .................................................................................... 8 Ensemble vers la santé . ................................................................................................. 9 Planification stratégique ................................................................................................ 11 La Fête de l’enseignement ............................................................................................ 14 Brèves ....................................................................................................................................... 27

Rubriques Édito ........................................................................................................................................... 3 C. A. ............................................................................................................................................ 5 Les commissaires vous informent ........................................................................... 10 Les interventions pour les aînés . .............................................................................. 10 Nouvelles du RUIS .............................................................................................................. 12 Félicitations ............................................................................................................................ 12 La Fondation du CHUM . .................................................................................................. 17 VOX POP .................................................................................................................................. 23 Agrément ................................................................................................................................. 24 Nouveau CHUM . ................................................................................................................. 25 La page de la recherche ................................................................................................. 26

Formé de l’Hôtel-Dieu, de l’Hôpital Notre-Dame et de l’Hôpital Saint-Luc, au cœur de Montréal, le CHUM est le plus grand centre hospitalier universitaire francophone en Amérique du Nord. À ce titre, il occupe une place prépondérante dans l’application d’approches de soins novatrices, dans la recherche de nouvelles connaissances, de même que dans la transmission du savoir auprès des professionnels et des futurs professionnels de la santé.

Les articles du chumagazine peuvent être reproduits sans autorisation, avec mention de la source. Les photos ne peuvent pas être utilisées sans autorisation.

Disponible sur l’intranet du CHUM Accueil/dc/publications/chumagazine/volume2numéro4 Disponible sur le web chumagazine.qc.ca ISSN 1923-1822 chumagazine (imprimé) ISSN 1923-1830 chumagazine (en ligne)

Pour joindre la rédaction, commentaires et suggestions chumagazine.chum@ssss.gouc.qc.ca camille.larose.chum@ssss.gouv.qc.ca, 514 890-8000, poste 23679

INTERNET chumontreal.com

Le patient est au cœur DE notre action (et en page couverture de chumagazine). Hôtel-Dieu du CHUM 3840, rue Saint-Urbain, Montréal (Québec) H2W 1T8

En plus d’accueillir la clientèle adulte de son territoire désigné, le CHUM reçoit des patients de partout au Québec dans les spécialités où il possède une expertise reconnue, notamment en oncologie, maladies cardiovasculaires et métaboliques, neurosciences, médecine des toxicomanies, hépatologie (spécialité des maladies du foie), transplantation d’organes, plastie de reconstruction y compris les soins aux grands brûlés et, plus récemment, en gestion de la douleur chronique.

Hôpital Notre-Dame du CHUM 1560, rue Sherbrooke Est, Montréal (Québec) H2L 4M1

Structuré en grandes unités cliniques regroupant plusieurs spécialités, le CHUM place le patient au cœur de son action et vise à ce que chaque geste de chaque intervenant tienne compte de ce grand principe. Une réalité qui sera de plus en plus tangible grâce à la construction du nouveau CHUM, au 1000, rue Saint-Denis, et de son centre de recherche avoisinant, où médecins, chercheurs et autres professionnels de la santé travailleront côte à côte sous un même toit.

Un seul numéro de téléphone 514 890-8000

Hôpital Saint-Luc du CHUM 1058, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2X 3J4

Internet chumontreal.com


Editorial

Christian Paire, directeur général

Bâtir sur du solide C’est avec un grand plaisir que je vous retrouve pour cette édition automnale du CHUMAGAZINE. Alors que les journées raccourcissent, le cœur de notre institution vibre au rythme du dynamisme que lui insuffle chaque équipe de travail, mais aussi de la construction de notre nouveau centre hospitalier, qui va bon train. En effet, les travaux de construction se font à la vitesse grand V. Commençons par parler du nouveau Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), dont l’échéancier est respecté. À ce jour, plus de la moitié des travaux de coffrage et de bétonnage ont été effectués dans l’aile Viger, qui abritera les équipes de recherche. D’ici la fin de l’année, la structure des 15 étages de ce pavillon sera complétée, tout comme les sept étages du pavillon Saint-Antoine ! Déjà, l’installation de l’enveloppe extérieure a débuté, donnant le coup d’envoi des travaux d’aménagement intérieurs, qui se poursuivront jusqu’à l’ouverture du CRCHUM, en septembre 2013. Le dynamisme se transporte de l’autre côté de la rue Viger, où la construction du nouvel hôpital va aussi rondement. Au cours de l’automne, des travaux d’excavation majeurs seront menés afin de donner forme aux sous-sols du nouveau CHUM. Et si l’on parle beaucoup du béton, sachez que dans un bureau près de vous s’activent également des équipes qui travaillent à la conception intérieure des bâtiments, des unités, des centres qui accueilleront les patients. Ces derniers sont au cœur de chaque décision que prennent nos équipes cliniques, qui sont accompagnées dans ce processus d’architectes, de designers d’intérieurs, etc. La construction du nouveau CHUM est le fruit d’un dialogue ouvert entre les bâtisseurs et les gestionnaires du CHUM. Cette riche collaboration assure à la population un centre hospitalier universitaire profondément humain et moderne à la fois. Un lien privilégié nous unit à nos partenaires privés de construction, Accès Recherche Montréal (CRCHUM) et Collectif santé Montréal (CHUM). Ce dernier a d’ailleurs réussi un tour de force : parce qu’il est parvenu à resserrer son échéancier, nous aurons accès dès 2016 à un centre hospitalier pleinement fonctionnel. Dans cinq ans à peine, nous habiterons le nouveau CHUM !

Le choix de nos partenaires privés de construction a été un long processus : aujourd’hui, nous sommes fiers de collaborer avec des consortiums qui ont non seulement des assises financières solides, mais qui placent aussi, comme nous, le patient au cœur de leur démarche. Dans son concept de nouveau CHUM, le Collectif santé Montréal a notamment valorisé l’art et la culture comme éléments d’intégration du nouvel hôpital à son milieu. Notre partenaire nous a écoutés : nous voulons non seulement un hôpital beau et moderne, à l’avant-garde même, mais nous voulons également un hôpital où la dimension humaine sera toujours respectée, un hôpital hospitalier, dans le sens premier de ce terme, un endroit accueillant, où l’hospitalité est une valeur qui se pratique au quotidien. Cette édition de CHUMAGAZINE fait le point sur l’avancement des travaux de construction du nouveau CHUM. Comme à l’habitude, vous y trouverez également articles et vignettes sur la vie, vibrante, de notre centre hospitalier. Bonne lecture !

Nous sommes fiers de collaborer avec des consortiums qui ont non seulement des assises financières solides, mais qui placent aussi, comme nous, le patient au cœur de leur démarche

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actualites

Le nouveau Centre intégré d’ophtalmologie

Autour des nouveaux plans du Département d’ophtalmologie, Suzelle Leblanc, infirmière-chef de l’unité, Lise Pothier et le Dr Salim Lahoud, les cogestionnaires du regroupement, et Fernando Picaro, chargé de projet

depuis l’accueil situé au centre, les salles d’opération vers la gauche et les nombreuses salles d’examen et de consultation vers la droite. Combinée à des saisies dans un logiciel et à une signalisation aux couleurs vives et contrastées, cette gestion des flux est une application de la méthode Toyota : celle-ci permet au personnel de savoir à tout moment à quelle étape se trouve le patient (examens, consultation du médecin, préparation à l’opération, congé). Cela facilite considérablement le travail de tous, et permet de restreindre l’utilisation du microphone. Par le passé, son usage intempestif rendait ce secteur très bruyant. D’ailleurs, il se révélait souvent inutile, puisque la majorité des personnes qui consultent au Centre sont âgées et éprouvent des problèmes d’audition. En outre, la signalisation déficiente n’aidait en rien les personnes qui distinguent avec difficulté les directions écrites sur les murs. Il faut savoir qu’il existe une vingtaine d’examens possibles en ophtalmologie, dont certains sont adaptés aux analphabètes et aux personnes agitées. Les nouveaux locaux ont été dessinés par des architectes de la firme Yelle Maillé. Ils comprennent

La salle d’attente bleue regroupe les patients pour les examens de la cornée, le glaucome, de même que les urgences. À gauche, la Dre Cristine Corriveau avec une résidente et un patient. À droite, Lyudmila Dolenkova, infirmière auxiliaire.

Dans la foulée des regroupements des services préalables à la transition, il a été décidé de regrouper l’ophtalmologie dans un seul établissement, à l’Hôpital Notre-Dame. Ce choix témoigne de la volonté des ophtalmologistes du CHUM d’offrir un meilleur accès et de meilleurs soins aux patients. La décision du regroupement prise, le MSSS a consenti à financer les infrastructures nécessaires et adéquates d’un tout nouveau Centre intégré d’ophtalmologie. C’est ainsi que d’importants travaux de réfection ont eu lieu au 3e E, F et G du pavillon Deschamps. Les travaux ont été terminés cet été et les équipes des trois hôpitaux y ont été transférées. Une équipe composée d’un ophtalmologiste et d’un résident demeure à l’Hôtel-Dieu et à l’Hôpital Saint-Luc, notamment pour répondre aux demandes de consultations des patients de l’urgence ou qui ne peuvent être transférés à l’Hôpital Notre-Dame. Dans le nouvel environnement, tout est conçu pour assurer un flot continu et facile de la clientèle, patients et accompagnateurs,

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La salle d’attente verte loge l’accueil et ses quatre agentes administratives-réceptionnistes. Debout, marchant : Émilie Verreault ; assises, de droite à gauche : Martine Henrichon, Diane Robichaud, Chantal Demers.


C.A. Faits saillants de la réunion du conseil d’administration du 14 juin 2011.

Le conseil a procédé à l’élection de ses officiers pour la période allant jusqu'au 31 janvier 2012. Il s’agit des personnes suivantes : Me Patrick A. Molinari, président, M. Serge Aubry, vice-président, et M. Christian Paire, secrétaire. plus de 15 000 pieds carrés distribués en quatre salles opératoires exclusives, cinq salles de préparation/récupération à la chirurgie, 15 salles de techniques spécialisées, 25 salles d’examens polyvalentes et spécialisées et trois salles d’interventions mineures. Un poste d’accueil, quatre salles d’attente (pour les patients à diverses étapes et pour les visiteurs), des bureaux administratifs, des espaces de réunion/enseignement ainsi qu’une terrasse. Le Centre assure l’enseignement clinique en ophtalmologie adulte de la moitié des externes et des résidents de l’UdeM et offre une formation postdoctorale (fellowship) en rétine et en cornée. Le regroupement et les nouveaux locaux ont été conçus pour favoriser les échanges, encourager la collaboration entre professionnels et faciliter la participation des étudiants à la vie clinique. Ils sont, sans l’ombre d’un doute, une considérable amélioration par rapport aux anciens locaux, vétustes et encombrés. Le Centre est désigné pour les cancers de l’œil de tout le Québec, mais il traite toutes les maladies de la vision : depuis le suivi des diabétiques jusqu’aux soins du strabisme, en passant par les opérations de cataractes, les injections contre la dégénérescence maculaire liée au vieillissement et la pose de prothèses qui permettent rien de moins que de recouvrer la vue à des patients pratiquement aveugles (vous pouvez consulter le Journal CHUM, Vol. 13 no 1 - 22 janvier 2009, qui traitait à la une de cette spectaculaire intervention de la Dre Mona Harissi-Dhager). Le Centre reçoit environ 65 000 visiteurs par an, ce qui représente le plus grand volume de visites en consultations externes au Québec. Mme Lise Pothier, cogestionnaire du regroupement, rappelle que l’ophtalmologie est une spécialité un peu à part, en ce sens que toutes les autres spécialités y envoient des patients, alors qu’elle, complètement autonome, n’oriente pas ses patients vers d’autres secteurs, départements ou regroupements.

Le conseil d’administration a procédé aux nominations suivantes : il a nommé, au collège de désignation de l’Université de Montréal, la Dre Hélène Boisjoly, doyenne de la Faculté de médecine, en remplacement de M. Jean-Lucien Rouleau et, au même collège de désignation, M. Joseph Hubert, vice-recteur à la recherche et aux affaires internationales, en remplacement de Mme Francine Girard, démissionnaire. Sur la recommandation du directeur général, le conseil a modifié le plan d'organisation de la Direction générale du CHUM pour autoriser le regroupement des postes de directeur général adjoint - Affaires médicales et académiques et de directeur des services professionnels. Le Dr François Lespérance a été nommé au poste de directeur général adjoint - Affaires médicales et académiques et directeur des services professionnels ; il est entré en poste le 6 septembre 2011. Le conseil a également nommé : le Dr Jacques Turgeon, à titre de directeur du Centre de recherche du CHUM, pour un second mandat de quatre ans ; le Dr Jacques Malaise, au poste de chef du Service de chirurgie de greffe rénale et pancréatique du Département de chirurgie, en remplacement du Dr Pierre Daloze ; le Dr Louis Guertin, au poste de chef du Service d'ORL du Département de chirurgie, en remplacement du Dr Jean-Claude Tabet ; le Dr Samuel Harper, au poste de chef du Service de périnatalité du Département de médecine générale, en remplacement de la Dre Sylvie Berthiaume. Sur recommandation du Conseil exécutif du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CECMDP), le conseil a entériné les nominations suivantes de médecins et de pharmaciens : Dre Roula Albadine, membre active, Département d'anatomo-pathologie ; Dr Alain Bestawros, membre actif, Département de médecine (hémato-oncologie) ; Dre Sonia Adriana Callejo, membre associée, Département d'ophtalmologie ; Dre Olguta-Ecaterina Gologan, membre active, Département d'anatomo-pathologie ; Dre Natalie Rei, membre associée, Département de stomatologie (chirurgie buccale et maxillo-faciale) ; Mmes Audry Buisson, France Dion, Anne-Geneviève Genest, Stéfanie Savaria, toutes membres actives du Département de pharmacie.

Avril - Mai 2011 | CHUMAGAZINE | 15

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actualites

Le travail social et le VIH/SIDA

Un premier symposium Des symposiums sur le VIH/SIDA il s’en tient régulièrement depuis les années 1980, la plupart du temps sous l’angle médical et pharmaceutique. Sous l’angle psychosocial, c’est plus rare. Le symposium Travail social et VIH/SIDA 2011 : État des lieux et perspectives était le premier symposium organisé par le service social du CHUM. Il avait pour objectif de rassembler les divers intervenants communautaires et institutionnels interpellés par cette problématique afin de dégager les enjeux psychosociaux qui y sont liés dans une perspective d’évolution et d’adaptation des services. La problématique du VIH/SIDA se complexifie et entraîne un nouveau défi sur le plan social. De maladie fatale à court terme, le VIH/SIDA est devenu une maladie chronique et compte maintenant des personnes atteintes de plus en plus âgées. Les personnes séropositives ont, par exemple, à un âge beaucoup plus jeune (40-50 ans) que dans la population générale, des maladies cardiovasculaires, de l’insuffisance rénale, des problèmes de densité osseuse ou de foie, sans compter la très forte prévalence de cancers non liés au VIH. Des études démontrent, en outre, que de 40 à 70 % des personnes atteintes auront des troubles neurologiques au cours de leur vie, ainsi que des atteintes cognitives, et à un âge beaucoup plus précoce que chez les personnes non infectées. Ce constat a permis de mettre en lumière la réalité suivante : le système de santé dispose de peu de ressources pour accueillir et soigner cette clientèle qui s’insère difficilement dans les programmes de services existant dans le réseau pour diverses clientèles (personnes âgées, personnes souffrant de problèmes de santé mentale, personnes présentant

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une déficience intellectuelle, etc.). Les interventions auprès des personnes atteintes se sont en effet modifiées, surtout avec l’avènement de la trithérapie au milieu des années 1990. L’augmentation de l’espérance de vie des personnes atteintes a fait en sorte que toute la dimension des services axés sur l’accompagnement en fin de vie était moins nécessaire. En conséquence, les services ont été réorientés vers les personnes demeurant les plus marginalisées et démunies, à savoir les personnes toxicomanes sans domicile fixe et ayant des problèmes de santé mentale, les travailleurs ou travailleuses du sexe ou les immigrants de pays où le VIH/SIDA est endémique. Les ressources adaptées sont rares et l’hébergement de longue durée par exemple est inexistant. En effet, dès 2001, l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal a modifié le mandat des maisons spécialisées en soins des sidéens et a grandement coupé ses subventions. Ces maisons d’hébergement, dont le nombre a beaucoup diminué, n’ont conservé de leurs mandats initiaux que ceux de convalescence et de soins palliatifs dans une perspective d’interventions à court ou moyen termes. Dans ce contexte, le symposium a permis une réflexion sur les enjeux et les défis que pose la réponse aux besoins de la population atteinte de VIH/SIDA. Le symposium a donné une tribune à plus de dix conférenciers experts, du CHUM comme d’autres organisations, pour aborder des questions cruciales pour l’avenir. Parmi ces derniers, se sont distinguées la Dre Marie-Ève Goyer et Nathalie Ménard, travailleuse sociale de l’Unité hospitalière de recherche, d’enseignement et de soins sur le sida (UHRESS) du CHUM, ainsi que Me Delphine Roigt et Mme Véronique Boulianne, t.s. du service d’éthique du

CHUM. Certains des thèmes abordés ont porté sur le VIH en tant que maladie chronique, l’intervention en milieu de vie auprès des personnes toxicomanes vivant une désorganisation, la coopération institutionnelle et communautaire, la problématique des hébergements, les ravages de la discrimination en milieu de travail, les enjeux éthiques à l’horizon, etc. Le symposium a connu un franc succès qui encourage à répéter l’expérience. Les organisateurs tiennent à remercier les compagnies Abbott, ViiV Healthcare et Bristol-Myers Squibb Canada pour leur généreuse contribution financière à la réalisation de ce symposium.

Le soutien de Paul Simard, chef du Service social, a été primordial dans l'organisation du symposium.


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Page couverture

Direction des regroupements clientèles

Garder la forme à l’hôpital

Sylvie Bénard nouvelle directrice

Mme Sylvie Bénard s’est jointe à l’équipe de direction du CHUM à titre de directrice des regroupements clientèles. Elle arrive chez nous forte d’une solide expérience de gestionnaire dans le milieu de la santé. Juste avant son entrée en fonction, elle occupait le poste de directrice des ressources humaines à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Lors de la mise en place des programmes clientèles dans cet établissement en 1999, elle a travaillé très étroitement avec la directrice générale adjointe de l’époque qui avait cette responsabilité. Le CHUMAGAZINE a rencontré Mme Bénard. Son rôle précédent de directrice de projets pour l'ouverture d'un centre ambulatoire lui sera très profitable dans ses nouvelles fonctions. « Cette expérience sera utile, parce que, parmi mes mandats actuels, je dois amener les équipes vers le nouveau CHUM en 2016, une transition complexe qui pose de nombreux défis, mais qui est très stimulante. » En poste depuis le 9 mai dernier, Mme Bénard a rencontré le personnel de gestion de sa direction et ses collègues directeurs. Elle a consacré une partie de l’été à aller au-devant des équipes des unités de soins pour constater de visu comment se déroulent les opérations quotidiennes. Elle siège à la table de gouvernance dans le cadre de l’exercice de planification stratégique. À la mi-juin, elle remettait un premier rapport où elle partageait avec ses collègues directeurs ses premières impressions. La Direction des regroupements clientèles est une jeune direction (cinq ans) qui a besoin d’être consolidée par l’ancrage des cinq missions du CHUM (les soins et les services clinques, l’enseignement, la recherche, l'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé et la promotion de la santé) et des six principes directeurs qui ont amené sa création, à savoir l’interdisciplinarité et le partage des connaissances, la gestion par processus et centrée sur les résultats, l’approche centrée sur le patient et ses proches, l’amélioration continue et la décentralisation de la prise de décision et des ressources. Pour chacun des principes énoncés, des idées claires et précises fusent, manifestement d’une personne qui valorise le concret. On la sent ferme, décidée, dynamique. « Je veux donner un sens à ces principes, particulièrement à celui qui concerne le patient et sa famille, et clarifier les rôles et les responsabilités de chacun pour que ne subsiste aucune contradiction. Mon rôle est de consolider la direction et d’y rendre les actions plus cohérentes. » Elle parle de la cohérence comme d’une valeur très importante : « Je valorise également l’authenticité, l’ouverture sur l’autre, l’esprit de collaboration et l’entraide. Le plaisir au travail est très important aussi. » Elle croit beaucoup à l’exercice de planification stratégique en cours et compte s’en inspirer pour garder le cap sur une vision claire de l’avenir. « Le rendez-vous du CHUM 2016 ne peut pas être manqué. » Il va sans dire que Mme Bénard est une solide acquisition pour le CHUM.

M. François Viau a reçu une greffe de foie complet le 1er décembre 2007, une opération réalisée avec succès par la Dre Marilène Plasse. Il est depuis suivi par le Dr Marc Bilodeau, hépatologue, lui-même un bon sportif et conscient des effets bénéfiques de l’exercice sur ses patients. Les médicaments antirejets ayant provoqué un peu de diabète, effet secondaire courant chez les greffés, M. Viau est dirigé vers la Dre Agnès Rakel, endocrinologue, qui surveille son taux de sucre ainsi que son cholestérol et ses os, souvent fragilisés par la médication des greffés. La Dre Rakel sait que l’exercice est bénéfique aux patients, et convainc facilement M. Viau, un habitué de la mise en forme, de fréquenter son minigym du 13e. Outre sa greffe du foie, M. Viau a subi des pontages coronariens en 2003. Son dossier médical impressionnant ne l’a jamais empêché de se tenir en forme. C’est probablement la raison pour laquelle il ne fait pas ses 64 ans et qu’il est si à l’aise sur un vélo stationnaire. M. Viau, vous êtes un exemple pour tous les greffés et les autres patients ! Voir autre article, page 28

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actualites

Semaine de la physiothérapie

Les patients doivent bouger ! Cette année encore, les physiothérapeutes du CHUM ont profité de leur semaine pour faire connaître leurs dernières réalisations. Cette fois-ci, le thème portait sur l’importance de mobiliser les patients, notamment les personnes âgées auprès desquelles ces professionnels sont de plus en plus engagés. Ils font en effet partie des équipes d’Optimah (optimisation des soins aux personnes âgées à l’hôpital), veillant à ce que les patients plus âgés ne perdent pas leur autonomie pendant un séjour à l’hôpital, projet mis en place par la D re Annick Dupras, gériatre, et Sylvie Lafrenière, conseillère en soins spécialisés. Les physiothérapeutes se sont donc donné pour mission de sensibiliser tout le monde à l’idée de favoriser par tous les moyens la mobilité du patient. Tout le monde, c’est-à-dire les patients eux-mêmes et leurs visiteurs, le personnel soignant, mais aussi les préposés et les commis, tous ceux sans exception qui côtoient les patients âgés. Les patients d’abord, qu’il faut convaincre de ne pas rester alités, plusieurs pensent encore que cela fait partie du repos nécessaire. Eh bien non, clame-t-on maintenant de partout, et les physiothérapeutes affirment qu’il est conseillé de marcher trois fois par jour, pendant au moins cinq minutes, selon la tolérance. La famille et les autres visiteurs sont également ciblés parce qu’ils peuvent profiter de leur visite pour marcher une ou deux fois dans le corridor avec leur proche. La famille est d’ailleurs invitée à fournir des pantoufles confortables et ajustées à leur proche pour éviter les chutes et assurer une meilleure

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stabilité qu’avec la pantoufle bleue fournie par l’hôpital. Visiteurs, soignants et préposés à l’entretien peuvent aussi tous s’assurer que le patient a sa marchette ou sa canne à sa portée, de même que ses lunettes. Toutefois, pour les utiliser, le patient doit pouvoir y accéder facilement sinon, comment se déplacer sans y voir clair ou constater que la marchette a été pliée et rangée loin du chevet pendant l’entretien ménager ? Des petits gestes simples, comme remettre la marchette au chevet, peuvent pourtant faire toute la différence ! Une vidéo, préparée par l’équipe d’Optimah à l’intention des nouvelles infirmières auxiliaires et des nouveaux préposés, fait maintenant partie des documents d’accueil de ces employés. Elle explique, entre autres, qu’il faut éviter de faire les choses à la place du patient. Il est peut-être plus rapide, par exemple, de mettre les pantoufles au patient plutôt que d’attendre qu’il le fasse lui-même, mais ce geste anodin se révèle inefficace si le patient perd en autonomie ce que le personnel gagne en temps. On invite donc le personnel soignant et les visiteurs à comprendre qu’il est plus utile au patient d’être disponible, de l’encourager, de le surveiller, de l’aider. Les physiothérapeutes ont également repris, pour une troisième année, l’idée de diffuser dans l’intranet des capsules d’information portant sur leur travail. Les quatre sujets retenus étaient les suivants : présentation du service et de la thématique, soit l’importance de la mobilisation ; physiothérapie cardiorespiratoire ; physiothérapie à l'urgence ; indications et contreindications à la mobilisation. Des kiosques d’information dans les trois hôpitaux ont également permis aux employés et aux

Laetitia Jordan, infirmière photographe, a croqué sur le vif la physiothérapeute Virginie Grenier-Laroche aidant une patiente âgée.

visiteurs n’ayant pas accès à l’intranet de se familiariser avec ces sujets et avec la profession en général.

Les physiothérapeutes utilisent de plus en plus d’appareils spécialisés : ici, Stéphane Fournier, assistant chef du Service de physiothérapie, avec une patiente et un Biodex, mesurant la force avec précision, ce qui permet d’adapter les programmes de renforcement spécifique, notamment utilisé en postchirurgie orthopédique.

Geneviève Godin, physiothérapeute spécialisée en rééducation périnéale, avec une patiente et un appareil spécialisé dans le traitement du trouble d’incontinence, de douleur (vestibulodynie) ou de complication postradiothérapie dans les cancers gynécologiques.


promotion de la santE

Ensemble vers la santé

Un projet qui a à cœur la santé des employés L’importance d’offrir aux employés un milieu de travail sain s’est vite imposée à la Direction de la promotion de la santé (DPS). En effet, il apparaissait logique que les employés soient d’autant plus investis de la mission de promotion de la santé auprès de leurs patients s’ils percevaient qu’on se préoccupe de la leur. Comment donc améliorer la santé physique et rendre le milieu de travail plus sécuritaire, et préserver la santé psychologique, tout en gardant à l’esprit que le milieu de travail peut et doit aussi être un milieu de vie ou l’on peut s’épanouir et grandir ? Forte de ce postulat, la DPS a conçu le projet Ensemble vers la santé qui vise l’amélioration de la santé et du mieux-être physique et psychologique des individus travaillant au CHUM. Il est destiné aux équipes qui désirent se mobiliser pour l’adoption de saines habitudes de vie et de travail. Adaptée à la réalité du milieu et s’appuyant sur un questionnaire qui permet de poser un diagnostic de l’état de santé de l’équipe, cette démarche est basée sur une approche participative. Gestionnaires et employés déterminent ensemble sur quoi et par quels moyens ils souhaitent acquérir des connaissances et découvrir des outils dans un but ultime de prise en charge de leur santé et de leur mieux-être au travail. Une grille d’activités est élaborée en tenant compte des souhaits exprimés. Ensemble vers la santé fait suite à un projet pilote réalisé de concert avec les équipes d’hygiène et salubrité de

l’Hôtel-Dieu et de l’Hôpital Saint-Luc. Ce projet a connu un franc succès, tant sur le plan de la satisfaction que de la participation. Un impact favorable a été mesuré sur certains déterminants de la santé, notamment des habitudes de vie plus saines, et sur le climat de travail, comme le démontre ce témoignage de Mme Nancy Comtois, membre d’un des groupes ayant participé au projet :

« Un gros merci ! Pour nous avoir stimulé et permis de nous sortir de notre zone de confort et de notre routine, de reprendre contact avec notre corps et de bouger. Nous avons beaucoup appris sur plusieurs sujets, tous plus intéressants les uns que les autres. Nous avons tous grandi, et nos habitudes de vie (qui ont toujours la vie dure), on les change petit à petit ! P.-S. : J’ai changé mon horaire et je me suis inscrite à un gym pour femmes. J’y vais une ou deux fois par semaine. J’ai déjà perdu cinq livres ! On garde le cap ! Merci ! »

Ont participé au projet pilote Ensemble vers la santé : les préposés à l’hygiène et salubrité Sylvain Gagné, Line Deschênes et Nancy Comtois, maintenant PAB

La Dre Michèle de Guise, directrice de la promotion de la santé, poursuit son raisonnement : « Si le CHUM entend être un hôpital promoteur de santé, il doit s’engager à donner aux individus un meilleur contrôle sur leur santé, leur permettre d’être aux commandes de leur vie et de leurs choix, de renforcer le pouvoir d’agir sur leur santé et de changer les choses, ce qui les fera cheminer vers un état de mieux-être physique et psychologique. » Pour y arriver, la DPS entend cibler tous les individus qui circulent au CHUM, patients et proches, mais également employés, stagiaires, médecins, chercheurs et bénévoles, et s’assurer qu’en tout temps l’environnement est cohérent avec le discours des instances de santé publique.

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Les interventions pour les aînés

Les commissaires vous informent La demande d’information par téléphone : c’est confidentiel !

AMadame boire pour Rose ! À l’hôpital, la personne âgée qui ne BOIT pas et ne mange pas suffisamment EST plus à risque de subir des COMPLICATIONS. En vieillissant, on ressent moins la soif. C’est pourquoi il est important que le personnel et les visiteurs encouragent la personne âgée à boire souvent (sauf si le médecin a prescrit une restriction en liquides). La personne âgée malade doit aussi manger suffisamment : cela est nécessaire à la récupération et prévient la perte d’autonomie. Si elle a peu d’appétit, encouragez-la à manger au moins la moitié des aliments dans son assiette et complétez avec le dessert et un supplément, s’il y a lieu. Offrez-lui des collations nutritives et invitez les proches à lui apporter des plats ou des collations qu'elle aime. Illustration Philippe Béha Réalisée grâce à une contribution financière de la Fondation Jean-Marc-Boucher

Lorsqu’un proche est hospitalisé, il est fréquent d’appeler l’unité de soins pour avoir des nouvelles sur son état de santé. Pourtant, cette pratique est contestable, puisque de tels renseignements sont confidentiels et, par conséquent, protégés par le secret professionnel. Rappelons que tous les praticiens visés par le Code des professions sont tenus au secret professionnel. Cela inclut les médecins, les infirmières et les infirmières auxiliaires, de même que les autres intervenants (physiothérapeute, psychologue, nutritionniste, etc.) dont la pratique est régie par un code de déontologie. Le personnel non professionnel, comme les commis, les adjointes administratives ou les préposés aux bénéficiaires, sont également tenus à la confidentialité, notamment en vertu de l’article 4 c) du code d’éthique de l’établissement, de même que par leur obligation de respecter la vie privée d’autrui tel que prévu par la Charte des droits et libertés de la personne. Bref, le respect de la confidentialité et du secret professionnel au CHUM est l’affaire de tous. La famille ou les amis ne doivent donc pas être surpris si la personne à qui ils s’adressent au téléphone refuse de leur donner des renseignements au sujet de leur proche. Ce faisant, cette personne respecte simplement ses obligations professionnelles et déontologiques envers le patient. La meilleure façon d’obtenir des renseignements est de les demander directement au patient. De cette façon, il communiquera les renseignements qu’il veut bien partager et ses droits seront protégés. Le patient est par ailleurs invité à désigner un proche pour la transmission des renseignements par téléphone à son sujet. Lorsque la personne malade n’est pas en mesure de donner des nouvelles à ses proches ou de consentir à ce que le personnel le fasse, il est alors nécessaire de se déplacer à l’hôpital. Le personnel vous demandera la nature du lien vous unissant au patient et, dans la mesure du possible, tentera de répondre à vos questions. Il est également possible de demander à rencontrer le médecin traitant ou tout autre membre de l’équipe soignante. Cette rencontre aura lieu à un moment convenu entre vous, l’équipe soignante et, idéalement, le patient. Gardons à l’esprit que ces mesures ont pour objectif la protection des droits de la personne hospitalisée. C’est donc seulement lorsque le patient l’autorise ou lorsque le proche est connu du personnel soignant qu’il peut être informé par téléphone de l’évolution de l’état de santé.

Avril - Mai 2011 | CHUMAGAZINE | 15

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planification stratEgique

Pas de vacances pour la planification stratégique ! Présentée dans le volume 2 n o 2 du CHUMAGAZINE (voir le dossier sur le sujet dans ce numéro), la planification stratégique de notre hôpital va bon train. Cet exercice, dont le but est de fixer des objectifs clairs au CHUM en tenant compte des enjeux et des défis qui nous attendent avec le nouvel hôpital notamment, prendra fin au mois de novembre 2011 avec la présentation du plan stratégique au conseil d’administration. Aussi, compte tenu des délais, la période estivale n’a pas ralenti la démarche. Elle s’est d’ailleurs distinguée par deux événements majeurs : la tournée des cafétérias et le forum de la planification stratégique.

La tournée des cafétérias Parce que la planification stratégique est une démarche ouverte et participative, Mme Pauline Maisani, directrice de la planification stratégique, s’est rendue dans les cafétérias des trois hôpitaux, les 8, 9 et 10 juin dernier, en présence de Mme Esther Leclerc, directrice générale associée aux affaires cliniques, afin d’en présenter les principes et les lignes directrices. La tournée des cafétérias a été une occasion pour les employés de poser toutes leurs questions sur la planification stratégique et sur l’avenir du CHUM. Dans le but de récolter le maximum d’avis, une boîte à idées a été installée dans chacune des cafétérias, de même qu’à la rubrique intranet de la planification stratégique. Outre les messages d’appui et de soutien, de nombreuses suggestions ont été formulées afin d’améliorer les conditions de travail au sein de notre hôpital. Au terme de cette journée, un tirage au sort a permis à chacun des gagnants de remporter un coffret Week-end dégustation. Toutes nos félicitations à Jade Bergeron, Sylvain Grenon, Nathalie Larochelle, Danielle Lavallée et Michel Tremblay ! Grâce à la tournée des cafétérias, le personnel du CHUM a été en mesure de mieux comprendre la planification stratégique, de vérifier que l’exercice va au-delà de la théorie, de pouvoir s’exprimer sur le sujet et de soulever certaines interrogations. Cet événement a été suivi d’une autre rencontre charnière pour la planification stratégique : le forum de la planification stratégique.

stratégique. Des partenaires externes, tels que les représentants de l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal, de l’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS), de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal ou encore, du CSSS Jeanne Mance, se sont joints à l’événement. Les personnes présentes ont pu amener leur pierre à l’édifice de la planification stratégique et découvrir les travaux des 13 chantiers de la planification stratégique : en effet, sous forme d’affiches (disponibles dans la partie intranet réservée à la planification stratégique, section Tables de travail), les responsables de chantier ont soumis les résultats des réflexions menées lors de nombreuses rencontres qui se sont succédées durant les derniers mois. À partir de ces travaux, les invités ont pu commenter et enrichir les conclusions présentées. Le forum de la planification stratégique a été une grande réussite et constitue un rassemblement clé pour la suite des événements. En juillet et août, les travaux d’analyse de la planification st ratégique se sont poursuivis afin de préparer les comités de la rentrée. Au mois de novembre prochain, le plan stratégique du CHUM sera présenté au conseil d’administration pour approbation. D’ici là, de nouvelles étapes restent à franchir afin de dégager les priorités de l’organisation pour la période 2011-2015 pour assurer à notre hôpital un bel avenir et une position enviable au sein du réseau de la santé. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à consulter la section Planification stratégique de l'intranet.

Le forum de la planification stratégique Les 16 et 17 juin dernier, la Direction de la planification stratégique a organisé un forum avec plus de 220 invités. Tous les membres des groupes de travail de la planification stratégique, les directeurs, directeurs adjoints, cogestionnaires médicaux et administratifs, chefs de département et chefs de services, ont été conviés à participer à cette journée d’échanges et de réflexion autour de la planification

Pauline Maisani et Esther Leclerc répondent aux questions qu’on leur pose sur la planification stratégique, lors de la tournée dans les cafétérias des trois hôpitaux.

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Le ruis de l'udeM Des nouvelles du réseau Le CHUM fait partie du Réseau universitaire intégré de santé de l’Université de Montréal. Ces nouvelles parviennent des autres partenaires du réseau.

Faculté de médecine de l’UdeM La Faculté de médecine se rend pour la première fois à Manawan, une communauté autochtone, pour une mini-école de médecine d'un jour. Plusieurs ateliers ont pour but de permettre à des jeunes du primaire et du secondaire de se visualiser en professionnels de la santé et de démystifier la médecine. www.synapse.umontreal.ca CHU Sainte-Justine Grâce à un don d’Opération Enfant Soleil, le CHU Sainte-Justine inaugure sa toute nouvelle Salle IRM 3 Tesla Opération Enfant Soleil. Le nouvel appareil à la fine pointe de la technologie servira à la recherche clinique dans les domaines de la neuroscience et de la cancérologie, ainsi qu’au dépistage précoce de cancers du cerveau et de l’épilepsie. www.chu-saintejustine.org Le Projet IM Québec Le Projet IM Québec, piloté par le comité de cardiologie tertiaire du RUIS de l’UdeM, vise à accélérer le traitement des infarctus aigus du myocarde avec élévation ST (IAMEST) partout sur le territoire. L’entrée de cas d’IAMEST dans une base de données commune aide chaque partenaire du continuum de services à mesurer et à améliorer sa rapidité d’action. www.ruis.umontreal.ca

Institut de cardiologie de Montréal Le Dr Paul David, fondateur de l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM) et considéré comme le pionnier de la cardiologie au Québec, a été intronisé au Temple de la renommée médicale canadienne pour sa contribution exceptionnelle à la pratique de la médecine et son attachement à la santé et au bien-être de la population. Par ailleurs, le Centre ÉPIC de l’ICM a été l’hôte du grand workout collectif Le Grand défi Pierre Lavoie. L’activité a remporté un vif succès et des milliers d’étudiants d’écoles primaires du Québec ont participé avec enthousiasme à cet entraînement original. www.icm-mhi.org

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Dre Lyne Desnoyers et l’équipe de médecins oncologiques ORL du CHUM : PersonnalitéS de la semaine de  La Presse La D re Lyne Desnoyers, ORL CHUM Saint-Luc, et l’équipe de médecins en onco-ORL du CHUM ont été nommées Personnalités de la semaine à La Presse (22 août 2011). Dans cet article, on souligne ce défi unique, cette initiative grandiose et la détermination marquante de la D re Desnoyers à créer la Chaire de recherche en oncologie ORL D r Azar-Angélil. Femme modeste, d’un Dre Lyne Desnoyers grand dévouement, ayant une confiance absolue dans son équipe médicale et fière de travailler au CHUM, la Dre Desnoyers voulait ainsi honorer la mémoire de son mentor, le Dr Antoine Azar, regretté chef du service ORL CHUM Saint-Luc, décédé l’an dernier. L’équipe ORL du CHUM et son chef, le Dr Louis Guertin, ont démontré une grande solidarité et convaincu le D r Apostolos Christopoulos d’aller se surspécialiser en cancer ORL à l’Université de Pittsburgh pendant deux ans. Depuis son retour, ses collègues ORL se cotisent afin qu’il puisse continuer ses recherches. Il est maintenant pressenti pour devenir le titulaire de la chaire. D’autres détails sur la Dr Apostolos Christopoulos création de cette chaire en page 28.

Prix CIQ 2011 à Johanne Caza M me Johanne Caza, coordonnatrice à la qualité en radiologie, a reçu le prix du CIQ 2011, remis par M. Daniel McMahon (avec elle sur la photo), administrateur au comité exécutif du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ), lors du congrès annuel de l’Ordre des technologues en imagerie médicale et en radiooncologie du Québec, tenu en mai dernier. Ce prix rend hommage à une personne dont l’apport au développement et au rayonnement de sa profession est remarquable. L’engagement de Mme Caza dans sa profession a été constant tout au long de sa carrière. Ses nombreuses présentations scientifiques, de même que sa facilité à communiquer et à transmettre son savoir font d’elle une Daniel McMahon et Johanne Caza personne-ressource inestimable.


FÉLICITATIONS ! Prix de reconnaissance des gestionnaires La 2e édition des Prix de reconnaissance des gestionnaires du CHUM a permis de saluer le travail de plusieurs gestionnaires :

Christiane Ouellet prix espoir

Me Delphine Roigt prix créativité

Éric Leclerc prix inspiration

Colombe Gagnon prix passion

Christine Roberge prix complicité

Le Prix Espoir qui s’adresse à la relève dynamique, à celle qui cultive ses compétences professionnelles et son réseau, et qui sait en faire profiter l’équipe, a été attribué à Mme Christiane Ouellet, infirmière-chef (3e AB). Le Prix Créativité récompense une personne ou une équipe ayant mené à bien un projet organisationnel, notamment en sortant du cadre habituel de réflexion. Le prix a été remis à Me Delphine Roigt, conseillère au Service d'éthique clinique. Le Prix Inspiration est décerné à une personne qui partage généreusement son savoir ainsi son sens aigu de l’éthique, et qui sait bien former son équipe, soit M. Éric Leclerc, coordonnateur administratif en radiologie. Le Prix Passion vise le gestionnaire foncièrement humain qui consulte ses troupes, reconnaît la valeur de chacun et crée un climat de travail si agréable qu’il invite au dépassement. Il a été remis à Mme Colombe Gagnon, cogestionnaire clinico-administrative de l’urgence. Le Prix Complicité est remis à un gestionnaire qui donne envie de faire équipe, qui favorise la collaboration et qui est optimiste, même dans les situations difficiles. Mme Christine Roberge, adjointe interdisciplinaire à la Direction de l'enseignement, en est la lauréate. Les gagnants ont reçu une épinglette, création de la joaillière québécoise Mitouka, ainsi qu’une étoile, symbole de la reconnaissance au CHUM.

Le sauveteur Jocelyn Crépeau Le tournoi de la Coupe Rogers de tennis a été interrompu le 14 août dernier lorsqu’un spectateur s’est étouffé en mangeant des carottes. Heureusement, l’homme a été rapidement secouru par un autre spectateur qui a pratiqué la manœuvre de Heimlich. Ce spectateur était nul autre que M. Jocelyn Crépeau, préposé à la stérilisation au bloc opératoire de l’Hôpital Notre-Dame. Le Journal Jocelyn Crépeau de Montréal a publié une pleine page décrivant le sauvetage vu par des millions de téléspectateurs. M. Crépeau avait suivi des cours de premiers soins près de quatre ans auparavant et craignait de ne pas réussir ou de blesser la victime. « Tout s’est passé très vite. J’ai appliqué la manœuvre quatre ou cinq fois, et le morceau est sorti ! » Bravo, M. Crépeau !

1re et 5e à l’examen de l’OIIQ Deux infirmières du CHUM se sont classées dans les cinq premières à l’examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). Félicitations à Mmes Marie-Amélie Bleau, infirmière au 6e AB de l’Hôpital Notre-Dame, première au classement provincial, et Ouiza Saad, infirmière au bloc opératoire de l’Hôpital Saint-Luc, qui s’est classée cinquième.

Marie-Amélie Bleau

Ouiza Saad

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enseignement

La fête de l’enseignement La deuxième Fête de l’enseignement a permis de remettre de nombreux prix, soit les bourses de surspécialité (fellowship), les prix Esculape et, pour la première fois, les prix reconnaissance aux soins infirmiers et au secteur interdisciplinaire. La fête se déroulait le 9 juin dans la très belle salle de l’Écomusée du fier monde, rue Amherst, en présence, notamment de M. Christian Paire, directeur général du CHUM, de M. Ékram Antoine Rabbat, président-directeur général de la Fondation du CHUM, du Dr Paul Perrotte, président du comité exécutif du CMDP, du Dr Sadok Besrour, créateur de la bourse portant son nom, et de la Dre MarieJosée Dupuis, directrice de l’enseignement. Mme Sandra Aubé, conseillère en communication, animait la soirée. Et, bien sûr, le CHUMAGAZINE était de la partie.

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Les bourses de surspécialité La Direction générale et les départements et services médicaux du CHUM, le CMDP ainsi que de la Fondation du CHUM ont encore une fois uni leurs efforts afin d'offrir à 21 médecins et professionnels de la santé des bourses de surspécialité (fellowship) totalisant un million de dollars. Ce programme de bourses permet à de jeunes recrues de parfaire leur formation à l'extérieur du Québec et à de jeunes médecins étrangers de compléter leur surspécialité dans l'un des secteurs d'excellence du CHUM. Ces bourses ont été remises à M me Sophie Berger (sciences infirmières) et aux D rs Ian Brochu (chirurgie gynécologique), Hugo Chapdelaine (immunodéficience primaire), Jean-Pascal Costa (VIH), Véronique Cyr (échocardiographie), Marie-Danielle Dionne (périnatalité), Nancy Forget (santé publique), Émilie Lemieux-Blanchard (myélome multiple), Alexis Matteau (cardiologie interventionnelle), Émilie Morin (tumeurs neuroendocriniennes), Frédéric Nicodème (physiologie œsophagienne), Katarzyna Orlicka (maladies inflammatoires intestinales), Benjamin Rioux-Massé (médecine transfusionnelle), Giovanni Romanelli (échographie cardiaque tridimensionnelle), Wouter Saint-Phard (électrophysiologie cardiaque), Catherine Tremblay (urogynécologie) et Thomas Vandemoortele (bronchoscopie et pneumologie interventionnelle). De plus, quatre médecins étrangers profiteront de ces bourses pour étudier au CHUM : les Drs Patricia Diez Martinez (imagerie thoracique diagnostique), Laurent Estrade (neuroradiologie interventionnelle), Guillaume Febrer (chirurgie vasculaire) et Roel Hompes (chirurgie


hépatobiliaire et pancréatique). Ces bourses permettront aux récipiendaires du CHUM de se perfectionner au Québec, en Ontario et à l’étranger : beaucoup en France, ainsi qu’aux États-Unis, en Suisse, en Angleterre et en Australie. Devant : les Drs Lizé, Robillard, Perrotte, Dupuis, Bourgouin, D’Aoust, Fortier-Ribardy, Abdel-Baki et Chagnon ; au milieu : les Drs Guertin (coupé), Vandemoortele, Ouellet, Paradis, Latour, Dominguez, Artaud et Éthier ; derrière : les Drs Poirier, Weber, Froment, Bojanowski et Guimond ; (absents : les Drs Rich et Taussky).

Trois grands prix Esculape ont été remis à la Dre Amal Abdel-Baki, psychiatre, et au Dr Pierre-Marc Chagnon, intensiviste, qui reçoivent tous deux une bourse de 2 500 $ de la Fondation du CHUM, et au D r Louis Guertin, ORL, qui reçoit la bourse Sadok-Besrour en enseignement clinique d’une valeur de 10 000 $.

Quelques-uns des boursiers. Devant : les Drs Katarzyna Orlicka et Hugo Chapdelaine ; au milieu : les Drs Ian Bolduc, Émilie Lemieux-Blanchard et Véronique Cyr, Mmes Sophie Berger et Nancy Forget ; derrière : les Drs Alexis Matteau, Guillaume Febrer et Thomas Vandermoortele. On aura reconnu Ékram Antoine Rabbat, pdg de la Fondation, à gauche, au milieu, et le Dr Paul Perrotte, président du CMDP, à droite, en arrière.

Dre Amal Abdel-Baki, psychiatre, 3e grand prix Esculape

Dr Pierre-Marc Chagnon, intensiviste, 2e grand prix Esculape

Les prix Esculape Les prix Esculape, une tradition originale de l’Hôpital Notre-Dame reprise par la Direction de l’enseignement, récompensent les médecins du CHUM qui consacrent bénévolement beaucoup de leur temps à l’enseignement clinique. Ce sont les résidents des différents services qui proposent des candidatures. À chacun, on remettait une plaque à leur nom et une bouteille de vin. Les récipiendaires sont les D rs Amal Abdel-Baki et Laurence Artaud (psychiatrie), Michel Bojanowski (neurochirurgie), Pierre-Marc Chagnon, Jean-Gilles Guimond et Jean-François Lizé (soins intensifs), Louise D’Aoust (gastro-entérologie), Manuel Dominguez (médecine interne et vasculaire), Jean Éthier et Daniel Froment (néphrologie), Geneviève Fortier-Riberdy (dermatologie), Louis Guertin (ORL), Mathieu Latour (anatomo-pathologie), Stéphane Ouellet (obstétriquegynécologie), Jean Paradis (allergie et immunologie), Paul Perrotte (urologie), Claude Poirier et Thomas Vandemoortele (pneumologie), Éric Rich (rhumatologie), Pierre Robillard (radiologie), Daniel Taussky (radio-oncologie), et Florence Weber (médecine interne et vasculaire).

Dr Louis Guertin, otorhinolaryngologiste, grand prix Esculape 2011, avec le Dr Sadok Besrour, fondateur de la bourse Sadok-Besrour en enseignement clinique

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enseignement

Les prix reconnaissance à trois équipes soignantes Lors de l’événement, trois équipes de soins, une par hôpital, ont reçu le prix Reconnaissance pour souligner la qualité exceptionnelle de l'accueil et de l'intégration des stagiaires en soins infirmiers dans leur équipe.

L’équipe de cardiologie de l’Hôtel-Dieu (7e de Bullion) De gauche à droite, assis : Nicole Voghel, infirmière, Stéphane Rochefort, infirmier-chef, Daphney Graham, assistante infirmièrechef de ressource clinique, Marlène McInnis, assistante infirmièrechef, Stéphanie Bredy, agente administratrice ; debout : Hugo Laflamme, agent administratif, Dre Marie-Josée Dupuis, directrice de l’enseignement, Valérie Barrette, infirmière praticienne spécialisée, Claudine Riendeau, infirmière, Dominique Nadeau, directrice adjointe de l’enseignement, Ibrahim Hammouni, infirmier auxiliaire, MarieElcée Jean-Baptiste, infirmière, Haydee Delina Sanchez-Gamara, infirmière, Guy Filion, infirmier, Dr George Honos, cogestionnaire médical du regroupement cardiovasculaire, Marie-Béatrice Simon, préposée aux bénéficiaires, et Lyne Marquis, cogestionnaire clinicoadministrative du regroupement cardiovasculaire.

L’équipe de l’unité des soins psychiatriques de l’Hôpital Notre-Dame (6e M) De gauche à droite : 1re rangée : Johanne Rail, infirmière clinicienne, Ann-Nancy St-Fort, infirmière auxiliaire, Claire Renaud, infirmière clinicienne, Nadia Jean, infirmière, Nathalie Desjardins, infirmière clinicienne ; 2 e rangée : David Gaulin, cogestionnaire clinicoadministratif, René Simard, infirmier clinicien, Marie-Claude Rheault, assistante infirmière-chef, André Simon, infirmier, Sandra D'Auteuil, infirmière-chef, Dominique Boudreau, conseillère en soins spécialisés, Dominique Nadeau et la Dre Marie-Josée Dupuis, respectivement directrice adjointe et directrice de l’enseignement.

L’équipe du Centre des naissances de l’Hôpital Saint-Luc (5e principal)

Nouveau prix AU SECTEUR interdisciplinaire

Le physiothérapeute Claude Julien a reçu le premier prix de l’enseignement attribué au secteur interdisciplinaire, des mains de Christine Roberge, adjointe interdisciplinaire à la Direction de l’enseignement.

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La Direction de l’enseignement offrait pour la première fois cette année un prix reconnaissant l’engagement du secteur interdisciplinaire auprès des stagiaires. Des huit finalistes (la travailleuse sociale Cynthia Berthiaume, la technicienne de laboratoire Stéphanie Ducas, l’inhalothérapeute Sophie Dupuis, la cytologiste Hakima Kebladj, le physiothérapeute Claude Julien, la diététiste-nutritionniste Céline Quintin, l'ergothérapeute François Laplante et l’orthophoniste Marie-Stéphane Rainville), c’est M. Claude Julien qui l’a remporté.

De gauche à droite : Danielle Desormeaux, cogestionnaire clinicoadministrative du regroupement allergie, médecine respiratoire et digestive, ainsi que du regroupement gynécologie-obstétrique, les infirmières Marjolaine Huot ; assises : Émilie Girard, Lyne Pelletier, Carole Fortin, Chantal Ouellette ; debout : Nadège Staco, infirmièrechef ; derrière, de gauche à droite, Johanne Steben, assistante infirmière-chef de jour, Geneviève Laurin, assistante infirmière-chef de nuit, les infirmières Patricia Abril Gonzales et Lyne Bonhomme, la Dre Marie-Josée Dupuis, directrice de l’enseignement, Catherine Gillis, infirmière, et Dominique Nadeau, directrice adjointe de l’enseignement.


FONDATION

Don de 10 M$ de Rio Tinto Alcan Les fondations du CHUM et du CUSM annonçaient, le 8 juin dernier, un important don de 10 M$ fait par Rio Tinto Alcan, dans le cadre de leur campagne de financement conjointe.

La Classique de golf : Plus de 2 M$ amassés !

Quelque 300 golfeurs ont pris part à la 11e Classique de golf de la Fondation du CHUM, le 12 septembre dernier, au prestigieux Club Laval-sur-le-Lac. L’activité estivale, qui soulignait notamment le 15e anniversaire du CHUM, a permis d’amasser la somme historique de 2 015 000 $ au profit du centre hospitalier. Une formidable réussite ! La Classique de golf 2011 était coprésidée par le Dr Guy Leclerc, cardiologue et fondateur du Centre cardiovasculaire du CHUM, et par Mme Marie-Berthe Des Groseillers, secrétaire corporative du Groupe BMTC inc. et présidente de la Fondation Brault & Martineau. L’événement s’est déroulé en présence du ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Yves Bolduc, du porte-parole de la Fondation du CHUM, M. Yvon Deschamps, et de sa conjointe Mme Judi Richards, ainsi que de nombreux membres de la communauté médicale et de la communauté des affaires. M. Ékram Antoine Rabbat, président-directeur général de la Fondation, a tenu à remercier très chaleureusement tous les partenaires et participants et, plus particulièrement, Abbott Vascular, Bell, la Fondation Brault & Martineau, Medtronic et Roche.

Dans l’ordre habituel : Jacques Chagnon, député de Westmount-Saint-Louis et président de l'Assemblée nationale ; Christian Paire, directeur général du CHUM ; Gilles Dulude, président du conseil d’administration de la Fondation du CHUM ; Yvon Deschamps, porte-parole bénévole de la Fondation du CHUM ; Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux ; Ékram Antoine Rabbat, président-directeur général de la Fondation du CHUM ; Me Patrick A. Molinari, président du conseil d’administration du CHUM, et le Dr Guy Leclerc, cardiologue et fondateur du Centre cardiovasculaire du CHUM.

Avec cette généreuse contribution, le groupe minier international rappelle la nécessité d'investir dans le milieu hospitalier universitaire montréalais et de mobiliser la communauté des affaires autour de ces deux projets de modernisation. Cette somme importante apporte un appui notable aux futurs CHUM et CUSM. « S'il y a un domaine où les entreprises peuvent contribuer de façon vraiment significative à l’amélioration de la qualité de vie des concitoyens, c’est bien celui de la santé », a déclaré Mme Jacynthe Côté, chef de la direction de Rio Tinto Alcan. « La construction de leurs nouveaux hôpitaux assurera que Montréal restera à l’avant-garde de la médecine universitaire pour le bénéfice de toute la population québécoise. » Dans l’ordre habituel : Marc A. Courtois, président de la campagne Les meilleurs soins pour les enfants, John Rae, président de la campagne Les meilleurs soins pour la vie, le Dr Arthur T. Porter, directeur général et chef de la direction du CUSM, Jacynthe Côté, chef de la direction de Rio Tinto Alcan, Christian Paire, directeur général et chef de la direction du CHUM, Ékram Antoine Rabbat, président-directeur général de la Fondation du CHUM, et David Culver, président honoraire de la campagne Les meilleurs soins pour la vie. La généreuse contribution accordée par Rio Tinto Alcan au CHUM et au CUSM marque un pas important vers l’atteinte de l’objectif de 300 M$ que visent les fondations respectives. Le don du géant minier s’ajoute à d’autres dons corporatifs majeurs survenus au cours des derniers mois et témoigne une fois de plus du rôle primordial de la communauté des affaires dans la réalisation des nouveaux centres hospitaliers. « Nous saluons la grande générosité de Rio Tinto Alcan qui contribue ainsi activement à soutenir l’excellence des soins prodigués aux patients en permettant l’avancement de l’enseignement et de la recherche », a indiqué M. Ékram Antoine Rabbat, président-directeur général de la Fondation du CHUM. Et d’ajouter : « Ce don est exemplaire. Il soutient le projet de construction du nouveau CHUM, un projet de société et d’équipe, dont les premiers bénéficiaires seront les patients. Nous sommes profondément reconnaissants de l’engagement pris aujourd’hui envers la santé des Québécois. »

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dossier construction du nouveau chum

La course contre la montre Approuver les plans Rappelons-nous qu’au cours de l’année dernière, quelque 200 personnes (issues de tous les secteurs du CHUM) ont expliqué aux deux consortiums leurs besoins et exigences. Cette année, plusieurs d'entre eux sont revenus rencontrer les architectes gagnants lors d’ateliers afin de poursuivre l’élaboration des plans d’aménagement, un exercice nécessitant rigueur et discipline : l’échéancier est serré. Pour cette raison, un schéma ou un plan non commenté dans les délais est réputé être accepté. Une lourde responsabilité pour les gestionnaires dont ils s’acquittent le mieux possible. Mme Martine Marcoux, coordonnatrice administrative du laboratoire d’hématologie/médecine transfusionnelle : « Je participe aux ateliers depuis les tout débuts ; les derniers remontent avant l’été. Cette

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fois, on y croit plus que jamais. Les discussions sont très ouvertes, on travaille à la fois avec le personnel de la Direction du nouveau CHUM, qui fait un travail extraordinaire, et avec les ingénieurs et architectes du consortium. L’écoute est réelle, on sent qu’on discute avec des gens qui savent ce qu’ils font. Il y a des contraintes, car il faut respecter le PFT (plan fonctionnel et technique), mais on tient compte de nos commentaires, notamment en ce qui concerne l’évolution possible des équipements. » M. Norbert Dansereau, coordonnateur des ressources matérielles au Département de radiologie : « En ateliers, on doit être vigilant parce que ça se déroule rapidement. Il ne faut rien oublier. Par exemple, il faut prévoir le nombre de salles de toilette et de déshabillage requises dans les différents secteurs d’activité (radiographie, échographie, etc.) et veiller à ce que le tout soit fonctionnel et sécuritaire.

Moment historique : la signature de l’entente du 10 juin 2011. De gauche à droite, assis : Philippe Blain, vice-président, Dalkia Canada inc., Miguel Fraile, directeur général, OHL Construction Canada inc., Christian Paire, directeur général, CHUM, Tim Pearson, directeur Innisfree Ltée, Andrew Jackson, directeur général, Laing O’Rourke Canada ltée. Debout : Patrick A. Molinari, président, conseil d’administration, CHUM, Irene Marsh, directrice de projet, Collectif santé Montréal.


dossier construction du nouveau chum

Il a fallu respecter la superficie autorisée tout en assurant le confort du patient qui, lui, n’est jamais sacrifié et c’est ce qui compte. C’est une activité vraiment importante : nous avons intérêt à ce que ça fonctionne bien, tant pour le patient que pour le personnel. Heureusement, nous sommes bien conseillés et soutenus par l’équipe de Mme Sylvie Lavallée ». Mme Lavallée est responsable de la bonne marche de ces ateliers, dont une étape importante s’est terminée en juillet par le dépôt des plans à l’échelle 1 sur 200 pour la majorité des unités fonctionnelles du PFT. La dernière échelle avant la construction proprement dite est de 1 sur 50.

Adapter l’Hôpital Saint-Luc De son côté, M. Jacques Morency, directeur associé, construction et ingénierie, met en place ses propres plans. Son échéancier ça monte vite ! est le suivant : l’ensemble de la 1. 20 mai 2011 2. 28 juin 2011 construction du nouvel hôpital 3. 19 juillet 2011 s’étale sur 102 mois, ou 9 ans 4. Du CRCHUM, on pourra accéder et demi. Cela comprend une au métro par ce tunnel première phase de 56 mois (un peu moins de 5 ans) pour construire les quatre tours de l’hôpital, quatre mois pour déplacer les activités de l’Hôpital Saint-Luc dans la nouvelle construction, 12 mois pour démolir l’ancien hôpital, et 30 mois pour construire la dernière tour à sa place, qui logera essentiellement les services complémentaires (voir encadré), et l’amphithéâtre. Après avoir défini l’emplacement des principales unités fonctionnelles, viennent les étapes de la conception de l’architecture interne, le montage de la structure (ossature), l’installation des systèmes mécaniques et électriques, comprenant la plomberie et les systèmes de protection. Le secteur mécanique et électricité représente pas moins de 50 % du budget des coûts de construction. M. Morency explique : « On construit selon le principe de la conception-construction (aussi appelé Fast-Track). L’hôpital est un projet trop complexe pour qu’il soit possible de tout concevoir

Construction de l’édifice abritant la recherche, l’enseignement et l’administration :

d’abord, puis de construire ensuite. Cela prendrait trop de temps et coûterait trop cher. Le séquençage des activités de construction est ainsi mis en place pour commencer à construire certaines portions pendant que d’autres restent à concevoir. On construit donc au fur et à mesure qu’on conçoit et l’on conçoit pendant qu’on construit. C’est le design and build ! » Tout l’été, les travaux préparatoires ont avancé à grande vitesse. Il s’agissait de modifier l’hôpital pour commencer les travaux et de prendre possession de l’espace : creusage d’une paroi moulée délimitant le pourtour du chantier, construction d’une nouvelle entrée pour les ambulances et d’un nouveau quai de réception des marchandises. On prévoit aussi le réaménagement de la façade avant de l’hôpital, devenue l’entrée de l’urgence pour les patients qui n’arrivent pas en ambulance, le déplacement des lieux d’arrêt 1. Entrée principale et de l’urgence de l’Hôpital Saint-Luc des navettes de l’arrière vers 2. Plus loin, le coin des fumeurs et l’arrêt l’avant et l'aménagement d’un des navettes coin fumeurs qui sera recouvert 3. À l’arrière, nouveau stationnement des ambulances pour l’hiver. Les façades avant et arrière de l’Hôpital Saint-Luc ont ainsi étés transformées de façon importante, comme on peut le constater sur les photos. Quant au chantier proprement dit, il gardera une forme indéfinie pendant au moins un an avant que les travaux en sous-sol ne démarrent.

L’expertise européenne M. Hector Martinez, chef de projet pour Construction santé Montréal, le consortium formé de OHL Canada et de Laing O’Rourke Construction, est arrivé de Barcelone, en Espagne, avec femmes et enfants pour construire le nouveau CHUM. Architecte doublé d’un MBA, il dirige une équipe de quelque 150 personnes, formée d’ingénieurs, d’architectes et de gestionnaires. De ce personnel, environ 50 % provient d’Europe et 50 %, du Québec. « C’est important que notre expertise soit bien

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La toute première coulée de béton : c’était le 15 juin et on y coulait le béton de la paroi moulée qui entoure le chantier.

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représentée ici. C’est tout aussi essentiel de reconnaître l’expertise des gens d’ici, qui connaissent mieux que nous les conditions du sol et les effets climatiques ou sismiques sur celui-ci. Les ingénieurs en structure sont donc du Québec. Les gens de communication aussi pour des raisons évidentes. » Les Européens apportent avec eux, entre autres, l’expérience technique de la gestion en PPP. « En Europe, l’expérience avec les partenariats publics-privés (PPP) est beaucoup plus développée. C’est un mode de gestion habituel et éprouvé, dont la plupart reconnaissent l’économie de temps et d’argent tout en assurant la plus grande qualité possible, » estime M. Martinez. Son dernier projet a été la construction d’un hôpital de 1000 lits et de 274 000 mètres carrés qu’il a réalisé en quatre ans en Espagne, un projet presque équivalent à celui du CHUM. Le 10 juin dernier, date de la signature du contrat liant le gouvernement du Québec et le consortium Collectif santé Montréal (photo), a été le jour de la plus grande clôture financière en santé, le consortium assurant 55 % du financement et le gouvernement, 45 %. Mais le grand partenaire est le CHUM et ses équipes qui doivent évaluer la fonctionnalité clinique des plans déposés par le consortium. « Les principaux risques de ce projet sont les demandes de changements et le temps, explique M. Martinez. J’ajouterais qu’une fois la construction

terminée, il sera encore possible, au besoin, d’y apporter des modifications et des réaménagements, puisque nous avons prévu cette souplesse à l'étape de la conception avec les équipes. » Et le temps est compté si l’on veut avoir terminé dans les délais très courts que le consortium s’est imposé. M. Martinez se dit très fier d’être associé à la construction de cet hôpital qui sera un établissement majeur dont le monde entier s’émerveillera. « Un hôpital très moderne et très beau qui changera pour le mieux l’environnement comme la vie des patients et des travailleurs. »

Saine cohabitation durant le chantier L’équipe de M. Jacques Morency, en plus de s’assurer de la bonne marche des opérations, est très soucieuse de veiller à ce que le bruit, la vibration et la poussière soient maintenus à des niveaux jugés acceptables et qu’ils nuisent le moins possible à la quiétude des patients et du personnel de l’Hôpital Saint-Luc. En collaboration avec le comité de maintien des activités de l’Hôpital Saint-Luc, on tente de prévenir rapidement les personnes qui pourraient être perturbées par les travaux et de trouver avec elles les mesures correctives appropriées : relocalisation temporaire ou permanente, obturation des

Suivre la ligne bleue sur la chaussée permet de contourner tout le chantier de façon sécuritaire

Les fenêtres donnant directement sur le chantier ont été bouchées… …et remplacées à l’intérieur par des images apaisantes.


dossier construction du nouveau chum

Hector Martinez L’expertise européenne

Sylvie Lavallée Responsable des ateliers PFT

Jacques Morency Des plans pleins la tête

ouvriers en action fenêtres, installation de systèmes de ventilation ou de climatisation dans les unités de soins situées à proximité du chantier ou autres, selon les cas. La qualité de l’air fait aussi l’objet d’une attention particulière. Des lectures sont prises quotidiennement à différents endroits sur le chantier, à l’extérieur du chantier et dans des lieux ciblés à l’intérieur de l’hôpital afin de mesurer la concentration des particules de poussière et d’autres contaminants possibles. Les résultats sont acheminés chaque semaine à la Direction de la prévention des infections et à l’équipe de projet du nouveau CHUM. Mme Danielle Côté, chargée de projet avec l’équipe de Jacques Morency et coordonnatrice du comité de maintien des activités, explique : « L’important, c’est d’être proche des gens, de les tenir informés et de répondre rapidement à leurs demandes. » Par ailleurs, il ne faut pas négliger les résidents et commerçants qui sont également affectés par les nuisances du chantier. Mme Dicki Chhoyang, agente de liaison avec la communauté, communique régulièrement avec eux. À cet effet, une ligne Info-Travaux a été mise en place, tant pour la communauté interne du CHUM que pour les résidents (les coordonnées se trouvent dans l’encadré en haut de la page suivante). Quelles que soient les questions ou préoccupations soulevées, l’équipe se fait un point d’honneur de réagir rapidement et efficacement.

Trois grandes étapes à retenir 2013 Fin des travaux du complexe au sud de la rue Viger, qui comprend le Centre de recherche du CHUM (CRCHUM), le Centre intégré d’enseignement et de formation (CIEF) ainsi qu’un centre administratif. 2016 Un hôpital fonctionnel comprenant tous les services hospitaliers, thérapeutiques et diagnostiques ainsi que l’urgence et 85 % des activités ambulatoires. 2019 Bâtiments adjacents à l’hôpital (amphithéâtre, bibliothèque, locaux clinico-administratifs, 15 % des activités ambulatoires).

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dossier construction du nouveau chum

Des questions sur les travaux ? Communauté externe : 514 890-8387 Communauté interne (CHUM) : 514 890-8366 TOUS : infotravaux@nouveauchum.com

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Que pensez-vous que le nouvel hôpital va apporter dans la vie de votre

quartier au terme de sa construction, en 2016  ?

Malgré les inconvénients causés par le chantier, la venue du nouveau chum est bien perçue par plusieurs professionnels et commerçants de la communauté environnante. Voici ce qu’ils en pensent.

Fleuriste Louis Quinze (Jane Quach) 1047, rue Saint-Denis La gérante de la boutique de fleurs Louis Quinze, Mme Jane Quach, est optimiste : « Malgré les contraintes actuelles en raison des travaux, ça bouge beaucoup, et je crois que le nouveau CHUM va revitaliser le quartier. Nous espérons que davantage de passants arrêteront chez nous. Depuis dix ans déjà, beaucoup de professionnels et de visiteurs de l’Hôpital Saint-Luc viennent ici pour acheter des fleurs. »

Ameublement Snowdon (Linda Massé) 330, Saint-Antoine Est

Jean Monat 1081, rue Saint-Denis, 2e étage

Restaurant Denos (George Gionis) 1117, rue Saint-Denis

Mme Linda Massé est gérante chez Ameublement Snowdon, une entreprise spécialisée dans le mobilier de bureau neuf et usagé, fondée par son père en 1977. Selon elle, le nouveau CHUM apportera non seulement de la vie aux alentours, c’est-à-dire plus de circulation et plus d’achalandage, mais il sera bénéfique bien au-delà de ce quartier ! « En ce qui concerne notre entreprise, cette nouvelle vitalité nous donnera davantage de visibilité et, nous l’espérons, de nouvelles occasions d’affaires ! »

Pour le Dr Jean Monat, dentiste et propriétaire de l’agence de voyages située en face du nouveau CHUM, « l’arrivée de cet hôpital à la fine pointe technologique permettra aux patients de profiter des dernières avancées médicales. Il impliquera nécessairement une transformation à court terme et donnera à moyen terme un nouveau visage à ce quartier, sans oublier un plus grand achalandage. En ce qui concerne mon cabinet et mon agence de voyages, je n’entrevois pas de retombées significatives. J’ai une clientèle ciblée et bien établie. »

Fondé par M. Denos en 1958, le restaurant éponyme est devenu une institution dans le quartier. « Jusqu’à tout récemment, confie M. George Gionis, l’un des propriétaires, nous devions parfois négocier avec une clientèle en difficulté, car nous sommes situés dans un quartier défavorisé. De plus, en raison des travaux, nous avons perdu une clientèle fidèle, mais je suis certain que la construction du nouveau CHUM et les projets de construction de condos aux alentours auront, avec le temps, un impact très positif sur notre restaurant. Nous voyons déjà beaucoup de changements dans le quartier. »

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agrement

Parlons qualité Qui sait vraiment ce que sont des soins et des services de qualité ? Comment peut-on exécuter notre tâche tout en obtenant une qualité supérieure ? Existe-t-il une culture de la qualité dans nos établissements de santé ? Les employés sont-ils conscients d’accomplir leur travail avec qualité comme le recommandent l’agrément, les gestionnaires, les ordres professionnels et les patients ? Sont-ils conscients de l’influence qu’ils ont sur la perception de qualité des soins et des services reçus par les patients et leur famille ? La qualité n’est pas une nouvelle notion dans nos établissements. Si ce mot est très utilisé dans nos activités quotidiennes, il demeure tout de même un concept flou, difficile à définir. L’instauration d’une culture de qualité dépend, en premier lieu, du niveau d’importance et de priorité accordé aux éléments et aux objectifs de qualité dans l’organisation. La qualité, c’est l’affaire de tous, à tous les niveaux de la structure organisationnelle. L’amélioration ne s’arrête jamais, c’est ce qui permet d’évoluer tant individuellement que collectivement. La qualité, ça se mesure, ça s’améliore. La qualité est constituée de notre savoir-faire et de notre savoir être. Chaque personne travaillant au CHUM contribue quotidiennement à la qualité des soins et des services. Des kiosques d'information sur la qualité où chaque membre du personnel était invité à partager son expérience de qualité et à exprimer ce qu’est la qualité, ont été installés les 13, 14 et 15 septembre dernier aux entrées des trois hôpitaux.

Parlez-en. De bons soins commencent par des communications efficaces. Le Service de gestion des risques et de la qualité et le Comité des usagers ont préparé un programme d’activités, dont le but est de sensibiliser le personnel à l’importance de la sécurité pour tous les usagers. Notez les activités préparées pour l’occasion :

Vincent Dumez, patient chronique devenu promoteur du concept de patient-partenaire à l’hôpital, donnera une conférence le 1er novembre

Parlons sécurité Depuis sa création en 2005, la Semaine nationale de la sécurité des patients, organisée à l’échelle du pays par l’Institut canadien pour la sécurité des patients, vise à améliorer la sécurité des usagers et la qualité des soins. Cette année, la semaine se déroule du 31 octobre au 4 novembre 2011 et reprend le thème Questionnez. Écoutez.

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La conférence de Lysanne Normandeau portera sur la radioprotection

1er novembre 2011 Conférence midi de M. Vincent Dumez sur le rôle du patient dans la prestation des soins sécuritaires, précédée d’un mot d’introduction de M. Christian Paire, directeur général du CHUM. 2 novembre 2011  Conférence midi sur la radioprotection par Mme Lysanne Normandeau. 2-3-4 novembre 2011 Aménagement d’une « chambre des erreurs » où les visiteurs et employés sont invités à découvrir ce qui peut nuire à la sécurité du patient. L’activité se déroule dans les trois hôpitaux : au 4e Jeanne Mance, porte 7-435 de l’HD, au 1er Mailloux, porte K-1223 de l’HND et au 2e Centre, portes 2259 et 2260 de l’HSL. Distribution, à la cafétéria, de jeux de mots cachés en lien avec la sécurité des patients, dans les salles d’attente et les services de consultations externes.


le nouveau chum

Coup d'envoi

Plan d’intégration du nouveau CHUM dans sa communauté Le 21 juin dernier, une trentaine de personnes issues des milieux communautaire (15 organismes) et municipal (4 représentants) ainsi que du CHUM (9 personnes) et des consortiums (2 personnes) se sont rassemblées pour une première rencontre afin de discuter du plan d’intégration du nouveau CHUM dans sa communauté. En réalité, cette rencontre poursuivait le dialogue instauré depuis 2008 afin de déterminer les enjeux qui préoccupent ce milieu et les différents aspects au sujet desquels une collaboration CHUM/ communauté est envisageable. La rencontre du 21 juin marque une étape importante, parce que l’on passe de la discussion de ces enjeux à la collaboration et à la réalisation de projets plus concrets. Plusieurs directions du CHUM y étaient représentées, dont la Direction des ressources humaines, la Direction de l’enseignement, la Direction de la promotion de la santé et le Service des bénévoles. Leur présence est nécessaire, parce que le

succès durable de la mise en œuvre du plan dépendra en bonne partie de la prise en charge de projets individuels dans les directions, selon leurs champs d’intérêt respectifs. Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’intégration, le forum CHUM/communauté devient une nouvelle plateforme de collaboration entre les différents acteurs du quartier et le CHUM. Des membres du milieu municipal, de l’équipe des grands projets, du service de l’habitation, ainsi que de la section Développement économique de l’arrondissement Ville-Marie se sont joints à cet exercice de mise en commun d’intérêts. Accès-Recherche Montréal et Collectif santé Montréal, les deux consortiums retenus pour la construction du nouveau CHUM et de son centre de recherche, étaient également présents afin de mieux comprendre les liens entre le CHUM et son milieu. Grâce à la grande réceptivité des participants, une deuxième rencontre est prévue à l’automne. D’autres membres de la communauté environnante y participeront.

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recherche

La bourse Fulbright Scholar pour le Dr An Tang La bourse ASN Carl W. Gottschalk Research pour la Dre Shao-ling Zhang

La D re Shao-ling Zhang recevait en juillet une des dix bourses ASN Carl W. Gottschalk Research Scholar accordées par l’American Society of Nephrology. Notons qu’elle est la seule lauréate canadienne. D’une valeur de 100 000 $ par an pour deux ans, cette bourse permettra à la D re Zhang d’élaborer son programme de recherche sur le diabète gestationnel, une maladie qui provoque des anomalies rénales chez les enfants. À l’âge adulte, ces derniers présenteraient des problèmes de santé comme l'hypertension ou des maladies rénales. Depuis six ans, la Dre Zhang poursuit des recherches dans ce domaine au sein du laboratoire de néphrologie moléculaire pédiatrique du CRCHUM.

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Le D r An Tang du CRCHUM est l’un des 18 boursiers canadiens du programme Fulbright Scholars. D’une valeur de 15 000 $, qui s’ajoute à une bourse des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) de 60 000 $, cette bourse permettra au D r Tang de faire un stage d’un an au 3T Bydder Laboratory à l’Université de Californie à San Diego. Sous la direction du réputé D r Claude Sirlin, le Dr Tang travaillera avec une équipe de physiciens de renom sur la stéatose hépatique (communément appelée foie gras), une maladie silencieuse affectant de 20 à 30 % de la population nord-américaine. Les deux facteurs de risque principaux de cette maladie sont l’obésité et le diabète. Dans certains cas, cette maladie évolue vers la cirrhose et augmente le risque de cancer du foie. On estime que cette maladie deviendra la première cause de greffe hépatique en Amérique du Nord au cours des prochaines décennies. Le D r Tang compte revenir au CRCHUM après son stage. L’objectif du programme Fulbright Canada-U.S. est de promouvoir des échanges entre des chercheurs canadiens et américains dans un esprit de collaboration, pour des problématiques communes aux deux pays.

Le Grand Labo amasse 618 000 $ Plus de 450 convives se sont rendus au Marché Bonsecours le 7 juin dernier pour appuyer la recherche menée au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM). La soirée, animée par le comédien Charles Lafortune, a connu un franc succès. En plus de recueillir quelque 618 000 $ en fonds à consacrer à la recherche – 147 000 $ de plus que l’an dernier – ce 2 e Grand Labo a servi de vitrine aux chercheurs et à leurs travaux. L’invité d’honneur était le professeur Lee Hartwell, lauréat du prix Nobel de médecine 2001 pour ses travaux sur la division cellulaire qui ont permis des avancées importantes dans le dépistage précoce et le traitement du cancer. On peut voir les photos de la soirée sur le site Web du CHUM au www.chumontreal.com, sous l’onglet Centre de recherche, et sous Le Grand Labo du CRCHUM 2011. Par ailleurs, le professeur Hartwell était le conférencier d’honneur du colloque Cancer : from the cell cycle to the patient to the population, tenu le 6 juin dernier à l’auditorium Rousselot. Plus de 300 personnes ont assisté à sa conférence. Le directeur général du CHUM, M. Christian Paire, lui a alors décerné le titre de chercheur honoraire du CRCHUM.

Le professeur Lee Hartwell, invité d'honneur du grand Labo et conférencier d'honneur du colloque, Prix Nobel de médecine


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Semaine des loisirs : du 6 au 12 novembre L’enthousiasme, la créativité et la capacité d’adaptation décrivent bien les qualités requises pour un poste de technicien(ne) en loisirs au CHUM. M. Jean-Christoph Farrell, fraîchement diplômé en techniques d’intervention de loisirs du Cégep de Saint-Laurent, et M me Julie Paquet, sociologue et formatrice sur la maladie d’Alzheimer et possédant près de 20 ans d’expérience, ont relevé ce fabuleux défi de joindre l’équipe du Service des bénévoles et les professionnels travaillant au mieux-être des patients. Selon eux, les activités de loisirs doivent être adaptées à diverses clientèles afin de stimuler leur créativité, de favoriser la socialisation, de rendre leur séjour plus agréable et de maintenir leurs capacités physiques et intellectuelles. À la suite de la fermeture des unités de soins longue durée, une nouvelle clientèle est passée à l’avant-plan. Cette clientèle comprend notamment les patients en santé mentale et ceux en perte d’autonomie visés par l’équipe d’OPTIMAH. Grâce à un chariot de stimulation offrant des activités ludiques et cognitives, les techniciens en loisirs, en collaboration avec les équipes de soins et les bénévoles, interagissent et motivent la clientèle cible. Les techniciens en loisirs travaillent également dans les services de neurologie, d’hémodialyse, d’oncologie ainsi que dans toute autre unité qui en fait la demande. Pour mieux connaître le travail des techniciens en loisirs, n’hésitez pas à communiquer avec eux. M. Jean-Christoph Farrell est affecté à l’Hôpital Notre-Dame et Mme Julie Paquet, à l’Hôtel-Dieu et à l’Hôpital Saint-Luc.

hebdomadaires qui ont démarré le 3 octobre. Peu importe votre poids, cette démarche peut vous convenir ! Horaire : de 16 h 30 à 17 h 45 Endroit : les lundis à l’Hôpital Notre-Dame, les mardis à l’Hôpital Saint-Luc et les mercredis à l’Hôtel-Dieu Coût de la session : 144 $ Pour renseignements et inscription : poste 26715

Semaine Habiter Montréal À la fin du mois de juin, vous avez été nombreux à répondre à un sondage concernant vos besoins et vos intérêts en matière d’immobilier et d’habitation. Les réponses du sondage se sont avérées très révélatrices. En effet, elles indiquent que près de 50 % des répondants souhaitent déménager au cours des trois prochaines années. Parmi ceux-ci, pas moins de 75 % désirent emménager ou demeurer sur l’île de Montréal. Ainsi, comme le CHUM a à cœur votre qualité de vie et souhaite vous donner les outils et les ressources pour faciliter l'accès à une propriété près de votre lieu de travail, une semaine consacrée à l’habitation et à la rénovation s'est déroulée du 24 au 28 octobre. En partenariat avec la Ville de Montréal et la Caisse Desjardins du Réseau de la santé, la semaine Habiter Montréal proposait des kiosques d’information et des conférences portant, entre autres, sur le marché résidentiel montréalais, les programmes de rénovation et d’accession à la propriété et les produits financiers spécifiques aux employés du CHUM. Une occasion en or pour planifier l’achat de votre future maison. Ces activités se sont déroulées dans les trois hôpitaux.

Clinique de procréation assistée Jean-Christoph Farrell et Julie Paquet, les deux techniciens en loisirs du CHUM en plein travail !

Être en équilibre, démarche de saine gestion du poids de retour pour une troisième session Ce n’est ni un régime ni une méthode, mais plutôt une démarche unique en son genre offerte aux employés du CHUM. Elle permet d’acquérir des outils de gestion du poids et de saines habitudes de vie dans une perspective globale d’équilibre et de mieux-être. Les conceptrices de la démarche, Mmes Danielle Daunais, nutritionniste/ thérapeute en relation d’aide, et Amélie Bréard, kinésiologue, animent les rencontres dans les trois hôpitaux. Il s’agit de 12 séances

La Clinique de procréation assistée du CHUM déménageait, le 8 août dernier, dans ses nouveaux locaux de la Place Dupuis, situés au 888, boul. de Maisonneuve Est, 2e étage, à Montréal. En effet, les activités de fertilité offertes à l’Hôpital Saint-Luc y ont été transférées. De nouveaux services liés à la fécondation in vitro y seront implantés dès cet automne. Près de 800 cycles de fécondation in vitro sont prévus cette année. Ce nombre devrait atteindre le double dans moins de cinq ans. Le projet de nouvelle clinique répond à l’objectif lancé en 2010 par le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Yves Bolduc, d’élargir ce service dans le réseau public de la santé, notamment dans les grands centres hospitaliers universitaires du Québec, et d’en assurer la gratuité.

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Chaire en oncologie ORL Dr Azar/Angélil

Deux terrasses à l’Hôtel-Dieu

Le 16 août dernier, l’Université de Montréal, le CHUM et sa Fondation annonçaient la création de la Chaire de recherche en oncologie ORL Dr Azar-Angélil, nommée en l’honneur du Dr Antoine Azar, pilier de l’ORL à l’Hôpital Saint-Luc, décédé en 2010, et du célèbre imprésario René Angélil qui a combattu un cancer de la gorge et qui a été soigné par le Dr Azar. Soulignons que l’épouse de M. Angélil, Céline Dion, a reçu des traitements pour des problèmes de voix à la Clinique d’ORL du CHUM. Présent lors du lancement, le gérant d’artistes n'a pas manqué de témoigner sa reconnaissance envers les professionnels de la santé du CHUM. L’instigatrice de la chaire de recherche, la Dre Lyne Desnoyers, a parlé des défis qui attendent les malades atteints de ce type de cancer : « Les cancers ORL modifient toute la qualité de vie des patients. Ils ont de la difficulté à parler, ils n'arrivent plus à avaler, ils éprouvent de la difficulté à bouger le visage ; parfois, ils perdent un œil ou une oreille. C'est un cancer qui est très éprouvant ». De 40 à 60 % des personnes atteintes survivent à la maladie. Ce cancer est le quatrième plus fréquent. La Fondation du CHUM a contribué à la création de cette chaire à hauteur de 500 000 $, les médecins ORL ont fourni 200 000 $, Québécor, 250 000 $, le Groupe Jean Coutu 100 000 $. M. Angélil a souhaité, pour sa part, que le montant de sa contribution reste secret. Rappelons l’engagement de la Fondation depuis plus de dix ans à soutenir une quinzaine de chaires dans des domaines tels que la médecine familiale, l’orthopédie, l’arthrose et le cancer du sein. Le CHUM est un centre de référence suprarégional de niveau IV reconnu dans le traitement des cancers de la sphère ORL. Une équipe interdisciplinaire reçoit chaque année environ 550 patients, soit près de la moitié des patients du Québec atteints d’un cancer ORL. Cette équipe a reçu, en 2004, le prix mérite du Programme québécois de lutte contre le cancer (PQLC).

Le personnel et la clientèle de l’Hôtel-Dieu ont pu profiter tout l’été de deux terrasses nouvellement aménagées par la Direction des services techniques. L’une est située à l’entrée du pavillon Jeanne-Mance et l’autre, à l’entrée du pavillon de Bullion. Des tables de pique-nique et des bancs y ont été aménagés, pour le plus grand plaisir de ceux qui viennent y faire une pause.

L’équipe de la Dre Desnoyers (au centre) : les trois dames derrière elle sont, de gauche à droite, les Dres Danielle Charpentier, hémato-oncologue ; Louise Lambert, oncologue et Marie-Jo Olivier, ORL ; les messieurs derrière, en partant de la gauche : les Drs Michel Gélinas, radio-oncologue (retraité), Denis Soulières, hémato-oncologue, Félix Nguyen, radio-oncologue, Luc Valiquette, chef de chirurgie UdeM, Louis Guertin, Christian Ahmarani, Astopoulos Christopoulos, Tarek Ayad et Daniel Larochelle (retraité), tous ORL.

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L’imprimerie de l'hôpital Saint-Luc déménagée à l’Hôpital Notre-Dame Le 18 juillet dernier, l’imprimerie de l’Hôpital Saint-Luc a été relocalisée à l’Hôpital Notre-Dame en raison des travaux de construction du nouveau CHUM. Aucun comptoir de service n’est dorénavant disponible à l’Hôpital Saint-Luc. L’imprimerie de l’Hôtel-Dieu n’est pas touchée par cette décision et maintient ses activités habituelles. Toute demande doit maintenant être acheminée par courriel ou courrier interne à M. Daniel Lambert.

Mini-gym pour greffés du foie Grâce à une initiative de la Dre Agnès Rakel, endocrinologue et chercheuse, et à une contribution financière de Novartis, les patients greffés du foie disposent depuis l’été d’une salle d’entraînement au 13e étage du pavillon Édouard-Asselin de l’Hôpital Saint-Luc. Les patients greffés du rein à l’Hôpital Notre-Dame bénéficiaient déjà d’un projet de recherche de la Dre Rakel et d’un accès au gymnase de cet hôpital. Ce sera bientôt chose possible aussi pour les patients greffés du foie de l’Hôpital Saint-Luc. Le mini-gymnase est prêt, tout équipé et joliment décoré. Il n’y manque que la présence d’un kinésiologue pour évaluer la forme des patients, leur proposer des exercices et assurer une surveillance, ce à quoi travaillent très fort la D re Rakel et la directrice la promotion de la santé, la D re Michèle de Guise. Tant qu’à attendre pour un rendez-vous ou des résultats, La Dre Agnès Rakel encourage un de ses pourquoi ne pas en profiter patients, François Viau, greffé du foie, pour rencontrer ce spécialiste sur le vélo stationnaire.


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et discuter avec lui d’une remise en forme sécuritaire ? Rien de mieux, en effet, pour réduire certains effets secondaires des médicaments antirejets, notamment le diabète, le cholestérol, l’hypertension et le gain de poids. La Dre Rakel rêve de voir de tels endroits se multiplier au CHUM : « Il devrait y en avoir un attenant à chaque salle d’attente ». (voir l’article consacré à un futur abonné de ce gymnase, en page 7)

pour ralentir leur coagulation sanguine et prévenir la formation de caillots (thromboses) ou d’embolies. Un prélèvement sanguin est nécessaire pour bien contrôler la médication. Cet appareil portatif permet au patient de réaliser lui-même un prélèvement sanguin capillaire, un peu comme avec les glucomètres des diabétiques, et de transmettre le résultat à la Clinique d’anticoagulothérapie du Centre ambulatoire de cardiologie, soit par téléphone, soit par courriel, permettant au cardiologue de corriger la médication, au besoin.

Dons pour l’anticoagulothérapie à domicile Grâce à des dons, le regroupement cardiovasculaire a pu offrir à 75 patients des appareils portatifs permettant leur suivi d’anticoagulothérapie à domicile. Cela leur évite de se déplacer à l’hôpital, au moins une fois par mois, parfois toutes les deux ou trois semaines. Ces appareils leur permettent de gagner du temps et d’améliorer leur qualité de vie. Parmi les quelque 2000 patients suivis par année à la Clinique d’anticoagulothérapie du Centre ambulatoire de cardiologie, il a été décidé de privilégier ceux ayant une valve mécanique et dont on sait qu’ils seront soignés au CHUM toute leur vie. Ils joignent une première cohorte de 200 patients qui avaient bénéficié d’un petit appareil portatif dès l’été 2009 dans le cadre d’un projet pilote d’une année. L’appareil leur avait ensuite été remis. L’anticoagulothérapie est prescrite aux patients

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Des bracelets de patients avec code à barres

Depuis le mois de mai dernier, les patients hospitalisés et sur civière à l’urgence portent un bracelet muni d’un code à barres. Les renseignements habituels s’y trouvent : nom du patient, date de naissance, numéros de chambre et d’assurance maladie, nom de l’hôpital et numéro du dossier. À noter que le numéro du dossier est maintenant encodé. Évolution logique allant de pair avec l’informatisation des dossiers, le bracelet avec code à barres était devenu une obligation pour les prises de glycémie pouvant dorénavant n’être réalisées qu’avec un lecteur informatique. Éventuellement, ce bracelet sera utile pour d’autres prélèvements. On s’en doute, cela accélère les processus et évite les erreurs de transcription toujours possibles. On n’arrête pas le progrès !

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actualites

Les célébrations autour du 15e anniversaire du CHUM ont repris de plus belle avec la rentrée.

Les 15 ans du CHUM

Un encart dans La Presse Le mercredi 12 octobre, le quotidien La Presse publiait un encart de 12 pages sur le CHUM présentant certaines de ses expertises, vantant ses réalisations en recherche et en enseignement, offrant des témoignages émouvants de bénévoles et de patients et décrivant les manifestations culturelles de plus en plus présentes et structurées qui humanisent les soins. Un document disponible sur notre site Web !

La grande fête du 1er octobre Les employés du CHUM et leur famille ont été conviés, le 1er octobre dernier à la fête Un Grand Merci, sous le chapiteau installé dans les jardins des Sœurs Hospitalières à l’Hôtel-Dieu, un lieu enchanteur. Les organisateurs avaient prédit une journée exceptionnelle avec de nombreuses activités pour les enfants et leurs parents. Ils ont tenu leur promesse, et ce, malgré la pluie et une température plutôt froide : tours d’escalade, amuseurs publics, ateliers de cirque, rallye, maquillages, jeux gonflables et d’adresse, goûter festif, peinture, prises de photo, spectacle musical participatif, tirages, etc. Bref, une fête mémorable !

Exposition de photos d’employés

Christine Bourgier

Toujours dans le cadre du 15e anniversaire du CHUM, l'artiste Christine Bourgier, une spécialiste du portrait humain en entreprise, propose une exposition itinérante de ses photographies qui mettent en valeur le personnel de notre centre hospitalier. On dit d’elle qu’elle a un don et qu’elle fait de chaque expérience photographique un moment unique, révélateur d’authenticité.

Sur près de 1500 photos, une quarantaine ont été sélectionnées pour cette exposition. Les portraits proviennent de pratiquement tous les secteurs d’emploi, ceux travaillant plus directement sur le terrain, notamment les médecins, les infirmières, les autres professionnels, ainsi que le personnel des archives, des cuisines, de la buanderie, etc. L’installation comprend l’éclairage approprié et une sonorisation rappelant l’ambiance de travail de l’employé photographié. L’exposition a d'abord été présentée à l'Hôtel-Dieu du 1 er au 14 octobre, et à l'Hôpital Saint-Luc, du 24 octobre au 4 novembre, et sera à l'Hôpital Notre-Dame, du 14 au 25 novembre et, éventuellement, dans un lieu public qu’il reste à déterminer. Une expérience à ne pas manquer !

Photo historique

Septembre 1996. Le recteur de l'Université de Montréal René Simard et le ministre Jean Rochon signent le protocole créant le CHUM. Ils sont entourés de Guy Coulombe, président du comité d’implantation, du chancelier André Bisson, également président du C. A. de l’Hôpital Notre-Dame, d’Yvon Turcot, président du C. A. de l’Hôpital Saint-Luc, et de Denise Lafond, vice-présidente du C. A. de l’Hôtel-Dieu.

Cette photo a déjà paru dans le journal Forum à l'adresse www.forum. umontreal.ca/numeros/1996-1997/Forum96-09-30/article01.html Naissance : Élise, résidente et, au fond, Marie-Josée Dupuis, médecin et directrice de l’enseignement, HSL

30 | CHUMAGAZINE |

Source : Division de la gestion des documents et des archives, Université de Montréal. Fonds du Bureau des communications et des relations publiques (D0067). Journal FORUM, 30 septembre 1996.


actualites

50 employés ont l’âge du CHUM Le CHUM poursuit les célébrations soulignant son 15e anniversaire. Célébrer un tel anniversaire peut se faire de plusieurs façons, et en voici certainement une des plus originales : fouiller dans les archives des ressources humaines pour retrouver les employés, chercheurs et médecins qui sont arrivés au CHUM durant l’année de sa création, et qui y sont encore. C'est donc un anniversaire spécial pour ceux et celles qui célèbrent leur 15e année au CHUM. À nos et à vos 15 ans !

Rémi Anctil, technicien prothésiste en maxillo-facial Virginie Aubier, infirmière clinicienne Gérald Baril, peintre Martin Barnabé, préposé aux bénéficiaires Pascal Baron, coordonnateur technique en radiologie Carole Bergeron, infirmière de recherche Marie-Claude Bernier, inhalothérapeute Léopold Boisvert, technicien en électronique Dr Ghassan Boubez, chirurgien orthopédiste Régine Chaperon, infirmière clinicienne Daniel Chau, préposé à l’entretien Yung Chun Chou, infirmière clinicienne Dre Michelle Dallaire, soins palliatifs Aline Delalandre, technicienne en recherche Anne-Marie Dubuc, préposée à l’entretien Dr André Durocher, neurologue Guy Filion, infirmier Jocelyne Gagné, coordonnatrice de recherche Linda Gaudreault, agente administrative Alain Gauthier, analyste informatique Jean Houde, électricien David Hum, assistant de recherche Julie Lacaille, agente de recherche Dre Louise Lapensée, gynécologue Dre Annick Lavoie, pneumologue

Guylaine Lebeuf, coordonnatrice de recherche Éric Lebeurier, préposé aux services alimentaires Annie Lefebvre, ergothérapeute Sonia Loiselle, agente administrative Élizabeth Malatrat, commissaire à l’assermentation Marc-André Mantha, inhalothérapeute Dr Pierre Mayer, pneumologue David Méthot, préposé à l’entretien Dre Francine P. Morin, psychiatre Dr Thu Van Nguyen-Huynh, radio-oncologue Serge Nolet, biochimiste Dr Louis Paradis, allergologue Martine Pelletier, préposée aux bénéficiaires Dr Pierre Perreault, radiologue Sheila Poitras, technicienne en radio-oncologie Dr Michel Roger, microbiologiste Dr Alain Roy, urgentologue Chi Vi Siu, infirmière auxiliaire Véronique Statham, ergothérapeute Thérèse Surprenant, nutritionniste Dr Martin Tremblay, psychiatre Woolliana Voltaire, infirmière Dre Françoise Zaharia, anesthésiologiste Raina Zaidan, infirmière clinicienne Sandra Zbinden, physiothérapeute



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