CHUMAGAZINE - Édition speciale - Automne 2014

CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

ÉDITION SPÉCIALE AUTOMNE 2014

LE CRCHUM, UN AN PLUS TARD

Un milieu en constante effervescence Des espaces à la fine pointe pour les chercheurs Un environnement où l’art et la science cohabitent Un exemple pour le futur hôpital Un endroit pour apprendre, échanger, explorer

Le CRCHUM est l’un des plus importants centres de recherche francophones en Amérique du Nord. Sa mission : améliorer la santé chez l’adulte, grâce à un continuum de recherche comprenant les sciences fondamentales, la recherche clinique et la recherche en santé des populations. Son intégration au centre-ville de Montréal contribue à la revitalisation de son quartier.

Le CRCHUM s’est récemment illustré en remportant le Prix du projet de l’année ainsi que la certification LEED‰ OR-NC (Leadership in Energy and Environmental Design for New Construction).

Cette édition spéciale du CHUMAGAZINE présente le chemin parcouru du CRCHUM un an après son inauguration, les défis relevés entourant la planification et la logistique, et partage avec les lecteurs les commentaires de certains acteurs clés dans ce projet.

Le CHUMAGAZINE est publié par la Direction des communications et de l’accès à l’information du CHUM, pavillon S, 850, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2X 0A9 ÉDITRICE Irène Marcheterre RÉDACTRICE EN CHEF Johanne Piché CONCEPTEUR GRAPHIQUE André Dubois PHOTOGRAPHES Dominique Lalonde, Luc Lauzière, Stéphane Lord RÉVISEURES Johanne Piché, Lucie Poirier IMPRIMEUR Imprimerie Moderne

Entrevues « Pour nous distinguer sur la scène mondiale, il ne faut pas seulement être " gros ", il faut surtout être excellents ! »

« On a fait un pas de géant ! Nous sommes passés d’installations vétustes à un centre magnifique avec de l’équipement à la fine pointe. Et ça tourne ! »

Jacques Turgeon, directeur général du CHUM

Dr Vincent Poitout, directeur du Centre de recherche par intérim

Le CRCHUM a eu un an en octobre dernier ! La phase 1 du nouveau CHUM est déjà derrière nous. Que de défis de planification, de construction et de logistique ont été relevés ! Ce projet titanesque suscite une très grande fierté. La rédaction du CHUMAGAZINE a rencontré le directeur général du CHUM et le directeur du Centre de recherche par intérim.

Quels sont les principaux défis auxquels vous avez dû faire face pour la réalisation du nouveau CRCHUM ?

JT « Nous avions d’énormes défis de conception, de construction et de réalisation : l ’emplacement d ’un bâtiment public sur une autoroute et une station de métro, le déménagement d’équipement hautement spécialisé, l’intégration d’un cyclotron1 . Des défis de planification et de programmation scientifique : déterminer les secteurs de pointe à développer et faire en sorte que les travaux de recherche ne soient pas perturbés. Nous avons fait appel à un comité scientifique pour nous permettre d’être des acteurs importants de changement. Des défis humains : déménager des gens provenant de six endroits, instaurer une nouvelle philosophie, un esprit de partage d’équipement et d’espace. » VP « Les grands défis ont été abordés il y a très longtemps. À la conception, il fallait s’assurer que le nouveau centre réponde aux besoins des chercheurs, mettre à leur disposition des infrastructures permettant d’améliorer leur performance et jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale.

Nous nous sommes assurés que les installations favorisent les interactions naturelles et respectent les collaborations existantes. Le déménagement devait également avoir l’impact le plus faible possible sur la productivité, donc un temps d’arrêt réduit au strict minimum. Heureusement, nous avons bénéficié d’une équipe de transfert très efficace. » Quel bilan dressez-vous, un an plus tard ?

JT « Très positif ! Il y a de plus en plus de projets élaborés entre des personnes qui ne se connaissaient pas avant. Un climat de confiance s’est installé. Je crois que la clé du succès repose sur la communication et la préparation. Les gens ont pu se prononcer, ils ont vite compris où on allait et ce qu'ils devaient faire. En prenant part activement au projet, ils ont pu se l’approprier ! »

VP « Tout se passe très bien ! Il reste des petits ajustements, mais étant donné la taille et la complexité de nos activités, il n’y a pas eu beaucoup de ratés. Nous avons tout de même déménagé près de 1600 personnes entre octobre et décembre 2013 ! Je constate des améliorations majeures : le contact entre les gens, la facilité d’organiser les activités et le regroupement de nos plateformes sous un même toit. » Comment voyez-vous l’avenir de la recherche au CHUM ?

JT « Je suis très confiant. Le CRCHUM, qui a évolué de façon importante depuis 1996, recrute des chercheurs de très haut niveau. Ainsi, nous continuerons à nous développer et à atteindre des sommets de plus en plus hauts. Pour nous distinguer, il ne faut pas seulement être " gros ", il faut surtout être excellents. » VP « Nous devons construire sur nos acquis. Nous avons un des plus beaux centres en Amérique du Nord qui aidera les chercheurs à devenir encore plus compétitifs. Nous devons aussi composer avec l’incertitude constante du financement de la recherche, mais nous avons tout le talent scientifique nécessaire pour aller plus loin ! Notre emplacement aux côtés du futur hôpital nous rendra plus performants, notamment en recherche clinique et en santé des populations. » Comment résumez-vous le chemin parcouru ?

JT « On réalise à peine qu’il y a déjà un an, nous nous préparions à un grand changement. C’est signe que les craintes se sont rapidement dissipées et ont fait place à la fierté ! » VP « On a fait un pas de géant ! Les équipes auparavant morcelées dans des installations vétustes, se retrouvent aujourd’hui dans de très belles installations et avec de l’équipement à la fine pointe. » 1

Description en page 6

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Travailler ensemble pour faire de Montréal un centre mondial d’expertise en recherche clinique précoce !

Pour la première fois à Montréal, le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine unissent leurs forces, en s’alliant à des acteurs des secteurs privé et public impliqués dans la recherche clinique précoce de nouveaux traitements. L’objectif : doubler le nombre de patients engagés dans des études de recherche clinique précoce d’ici à 2020.

Concrètement, cette initiative permettra à deux fois plus de patients d’avoir accès plus rapidement à des traitements innovateurs. Par exemple, un patient diabétique traité au CHUM pourrait être invité à participer à un traitement expérimental élaboré à l’Institut de recherche du CUSM et vice versa. Cette innovation favorisera également la création de 500 nouveaux emplois dans l’agglomération montréalaise. Pour visionner la vidéo, rendez-vous au www.chumagazine.qc.ca.

De gauche à droite : Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, Fonds de recherche du Québec ; Jacques Turgeon, directeur général, CHUM ; Michelle Savoie, présidente-directrice générale, Montréal InVivo ; Vassilios Papadopoulos, directeur exécutif, Institut de recherche, CUSM ; Fabrice Brunet, directeur général, CHU Sainte-Justine

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De gauche à droite : Michel Leblanc, directeur du projet de construction, CRCHUM ; Benoit Lalonde, président, PMI-Montréal ; Jean-Marie Adam, chargé de projet CRCHUM ; Jacques Turgeon, directeur général, CHUM

Le CRCHUM remporte le Prix du projet de l’année !

Le 12 novembre dernier, lors du Gala élixir du PMIMontréal (Project Management Institute), le CRCHUM a remporté le Prix du projet de l’année pour la réalisation de la phase 1 du nouveau CHUM. Ce prix souligne la performance supérieure des gestionnaires de projets ainsi que le respect du budget et de l’échéancier.

Complété à l’intérieur d’une enveloppe budgétaire d’importance, avec un échéancier restreint, en mode PPP (partenariat entre les secteurs public et privé), ce projet est une première au Québec pour un établissement du secteur institutionnel, et réalisé entièrement par des entreprises québécoises.

Bâtiment durable :

le CRCHUM décroche l’or !

Le CRCHUM a obtenu la certification LEED ‰ Or-NC (Leadership in Energy and Environmental Design for New Construction) du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDC), la plus haute distinction dans la reconnaissance des bâtiments écologiques, et une marque d’excellence reconnue mondialement. Le processus de certification devait mener à l’obtention du niveau Argent.

C’est donc un résultat qui dépasse les attentes !

La certification LEED ‰ reconnaît les projets qui ont démontré un engagement envers la durabilité, en satisfaisant aux normes de performance environnementale les plus élevées. Le CRCHUM a obtenu une note écoresponsable sur 42 des 52 critères évalués, notamment sur l’efficacité de l’enveloppe thermique du bâtiment, l’usage de matériaux sains et régionaux, ainsi que la consommation d’eau potable.

Jacques Turgeon, directeur général du CHUM ; Denis Coderre, maire de Montréal ; Pierre Dion, président et chef de la direction, Québécor, et président d'honneur ; Dr Vincent Poitout, directeur de la recherche par intérim ; Dr Pierre Corvol, professeur émérite au Collège de France

Le Grand Labo, ça rapporte !

535 600 $. C’est la somme qui a été amassée lors du Grand Labo 2014 tenu le 15 octobre dernier sur le thème Le génie à l’œuvre. Cet événement annuel majeur pour le CRCHUM soutient la recherche et l’innovation en santé, ainsi que la relève scientifique. Depuis 2010, 3 M$ ont été récoltés ! Le Dr Pierre Corvol, professeur émérite au Collège de France, était l’invité de marque de la soirée. Chercheur reconnu mondialement, ses recherches ont contribué à l’élaboration des traitements couramment utilisés pour l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires.

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Des espaces à la fine pointe pour les chercheurs

Les nouveaux laboratoires ultramodernes permettent notamment le partage des connaissances et les échanges entre les chercheurs. Ci-dessus, un laboratoire de recherche fondamentale, en neurobiologie des pathologies métaboliques.

Le Centre de recherche du CHUM possède maintenant un cyclotron, un appareil produisant des atomes radioactifs (isotopes) servant au traitement des cancers et à la recherche en imagerie. Des conduits pneumatiques entre le CRCHUM et le futur hôpital permettront de transmettre rapidement les isotopes qui ont une durée de vie très courte.

L’amphithéâtre du CRCHUM, une salle pouvant accueillir 200 personnes, est le lieu privilégié des chercheurs pour les conférences. Depuis un an, une cinquantaine de conférences à l’intention des chercheurs ont eu lieu au CRCHUM.

De gauche à droite : Luc Bourassa, patient, Dre Claire Fournier, hépatologue, CHUM, Diane Daoust, patiente, et Dr Paolo Renzi, directeur médical de l’unité de recherche clinique, CRCHUM

Le CRCHUM peut désormais réaliser des phases d’essais cliniques avec des sujets volontaires. L’unité de recherche clinique du CRCHUM, l’une des rares en Amérique du Nord, a accueilli ses deux premiers patients en avril dernier, dans le cadre d’un essai clinique. D’une capacité de 15 lits, cette unité permet notamment d’étudier de nouveaux traitements et de déterminer chez quel type de patients ces traitements sont efficaces.

Journée scientifique 2014 : un succès depuis cinq ans !

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L’incontournable Journée scientifique annuelle s’est tenue en octobre dernier sur le thème Recherche translationnelle : succès et défis. La recherche translationnelle vise à transformer rapidement les découvertes de la recherche fondamentale en laboratoire en améliorations des soins, de la pratique clinique et de la santé des populations. Les nombreuses innovations scientifiques doivent être transmises le plus rapidement possible, pour une meilleure prise en charge des patients. Le Dr Pierre Corvol, professeur émérite au Collège de France, était le conférencier d’honneur de l’événement. Ses découvertes, au début des années 1980, ont permis à des millions de personnes dans le monde de recevoir des traitements pour l’hypertension.

Un environnement où l’art et la science cohabitent !

Quatre œuvres d’art ont été choisies et installées au Centre de recherche, dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics, qui oblige les organisations qui obtiennent des subventions de l’État à réserver au moins 1 % de leur budget à la réalisation ou à l’acquisition d’œuvres d’art. Voyez la vidéo au www.chumagazine.qc.ca.

Les jeux de ficelles, Pierre Bourgault Haute de 5,2 mètres et faite d’aluminium au fini brossé fin, cette grande sculpture transparente et légère, aux formes organiques, ajoute un mouvement asymétrique à l’entrée du CRCHUM. L’œuvre rappelle le jeu inuit de manipulation de ficelles (ayarak en inuktitut).

Elle s’inscrit dans la série Les sculptures habitables entreprise par l’artiste en 1969.

Tessellations sans fin, Alain Paiement L’œuvre est composée de deux fresques qui ornent l’entrée du pavillon R (CRCHUM) et celle du pavillon S (bâtiment adjacent). Montées sur des panneaux d’aluminium, ces fresques sont composées de motifs qui se transforment sans cesse par la variation des tonalités, des couleurs, des textures et des contrastes. Aucune unité n’est identique, suggérant à la fois l’infinitésimal et le macroscopique.

Premiers arrivants, François Vincent Cette œuvre en deux dimensions peut être admirée dans le hall d’entrée du CRCHUM. Montée sur une toile monumentale, elle évoque l’inventaire, la collection, et reflète notre mémoire personnelle et collective. La vie y apparaît sous la forme d’un cocon, d’une chrysalide, d’une embarcation, d’une pierre peinte, d’un masque aux allures animistes. Chaque élément est peint à l’huile et fixé sur des montants en frêne.

Jardins et jardiniers du monde, Michel Goulet Cette œuvre agrémente le corridor du CRCHUM menant à la station de métro Champde-Mars. Sur ses 17 panneaux d’acier figurent 60 000 prénoms illuminés, dans toutes les langues et en ordre alphabétique. Chaque nom se double d’un minuscule « jardin » également lumineux, coloré et en perpétuel mouvement. Faite d’aluminium et d’acier inoxydable brossé, cette œuvre de 175 m2 a nécessité 632 panneaux de circuits, 1000 lampes DEL, 16 transformateurs ainsi qu’un bloc informatique.

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Un exemple pour le nouvel hôpital L’expérience des personnes qui ont participé à la réalisation du nouveau Centre de recherche du CHUM, et même qui y ont déménagé, représente une richesse unique dans la réussite de la prochaine phase. C'est pourquoi l'opinion et les suggestions des équipes sont si importantes. À la question Que retenez-vous de cette étape et, selon vous, quelles sont les leçons à tirer pour le grand projet du nouveau CHUM ?, voici ce que certains d'entre eux nous ont répondu.

Lise Gauvin, chercheuse, responsable de l'axe Risques à la santé – Recherche en santé des populations, Direction de la recherche

Dre Marie-Josée Hébert, néphrologue, responsable de l’axe Insulte tissulaire – Recherche fondamentale et translationnelle, Direction de la recherche « La concentration de tous les chercheurs au nouveau CRCHUM nous donne notamment la capacité d’explorer de manière beaucoup plus efficace les retombées très concrètes de nos recherches sur différentes maladies.

Par exemple, les travaux de mon équipe, consistant à identifier des biomarqueurs responsables du rejet d’organes, peuvent être applicables au diabète, aux maladies cardiovasculaires, à l'insuffisance rénale chronique, à la fibrose hépatique, etc. Depuis des années, nous avions tous le désir de travailler ensemble, mais la distance géographique faisait en sorte qu’il était difficile d’entreprendre une collaboration.

Un déménagement est toujours déstabilisant. C’est clair qu’on avait des craintes. Est-ce que la période de rodage nuirait à nos recherches ? Mais en fin de compte, nous avons été agréablement surpris de la synergie qu’offre la concentration d'une masse critique de chercheurs au nouveau Centre de recherche. Tout ce potentiel a largement compensé nos craintes ! »

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« Avant d’emménager dans les nouveaux locaux du CRCHUM (pavillons R et S), les chercheurs de l’axe Risques à la santé travaillaient dans des endroits différents. Après l’engouement entourant les préparatifs du déménagement, ces équipes ont été les premières arrivées au pavillon S (850, rue Saint-Denis). Nouveaux bureaux, nouveau mobilier, souvent de nouveaux outils informatiques et surtout, de nouveaux voisins ! Un des plus grands avantages de ce nouvel environnement est sans contredit de rassembler les forces vives sous un même toit et ainsi, bonifier les collaborations, les échanges et les activités scientifiques entre les chercheurs, les étudiants, les stagiaires postdoctoraux et le personnel travaillant sur différentes thématiques. De plus, la proximité avec les autres chercheurs en recherche fondamentale et en recherche clinique permet d’exploiter davantage le potentiel du continuum de recherche, un atout distinctif dans l’obtention de fonds de recherche. Cette nouvelle configuration est porteuse d’innovations et d’avancement ! »

Christine Bellefeuille, conseillère senior en ressources humaines, Direction de la recherche

Sylvie Beaulieu, Ph. D., adjointe au directeur scientifique, Direction de la recherche « Je suis revenue au CHUM en 2008 pour relever le défi de la phase 1 de ce grand projet, car j’y voyais une grande occasion de communion entre les chercheurs, les professionnels de la santé et les patients. D’une part, je devais expliquer les besoins de fonctionnalité des équipes de recherche à nos partenaires chargés de la construction et d’autre part, amener les équipes à se projeter dans un nouvel environnement. Il fallait tout prévoir pour limiter l’impact sur les travaux et diminuer les inquiétudes.

La recette pour réussir ? Amener les équipes à s’approprier le projet en les faisant participer à leur transfert. Ma récompense ? Le plaisir de voir des personnes réticentes devenues des ambassadrices de notre projet collectif ! La vie au CRCHUM s’est considérablement améliorée, et les projets de collaboration fourmillent.

Le transfert des équipes en un seul endroit favorise l’innovation et permet de mettre en commun des expertises et des technologies qui impressionnent de nombreux visiteurs. Un succès qui rejaillira sur l’ensemble de notre communauté et qui contribuera au rayonnement du CHUM ! »

« Enfin tous réunis au même endroit… Bye-bye navettes ! Quel plaisir de pouvoir échanger, travailler, collaborer dans un environnement structuré et conçu spécifiquement pour nos besoins ! S'il n'y avait qu'une seule leçon à tirer, c'est qu'il faut savoir apprécier les choses simples, car gérer la réalisation d’un projet comme le CRCHUM est extrêmement complexe ! Et les défis ne manquaient pas.

Je pense, entre autres, à l’attribution des casiers, à la distribution des sarraus afin que chaque personne puisse avoir chaque jour sous la main des vêtements de travail adaptés à sa tâche et à sa taille ! D’ailleurs, saviez-vous qu’il a fallu impliquer pas moins de cinq directions du CHUM, et ce, pendant plusieurs mois ? Enfin, c'est une foule de petits détails qu’il fallait planifier et qui procurent maintenant à tous un environnement de travail agréable et de qualité ! »

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Kristine Bachand, conseillère senior en développement organisationnel, Direction des ressources humaines Durant la phase 1, Mme Bachand travaillait à la Direction du soutien à la transformation, au même titre

Brigitte Lespérance, directrice adjointe – Administration, Direction de la recherche « Quand il est question de construction et de déménagement, les gens ne pensent généralement qu'à la brique et aux boîtes. Ils oublient que cela implique aussi la redéfinition d’un grand nombre de processus.

Heureusement, plusieurs directions se sont impliquées afin que tout fonctionne bien dès l'arrivée des premiers occupants. Nous avons connu quelques accrocs, mais rien de majeur. Par exemple, la complexité des accès et des parcours personnalisés à attribuer à chaque individu a été sous-estimée. Nous y sommes arrivés de justesse ! Grâce à notre expérience, cet accroc pourra être évité à la phase 2 du nouveau CHUM. Un an plus tard, je constate qu'une nouvelle dynamique de collaboration et de partage s’établit entre les chercheurs. Fini le temps où nous étions éparpillés en six endroits différents ! Par la réalisation de la phase 1, nous avons démontré que le CHUM était capable non seulement de livrer un projet de construction à temps, mais également d'être fonctionnel et efficace dès les premiers jours de prise de possession ! »

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« Un tel projet nécessite une planification très serrée. La compréhension des enjeux, les relations avec les partenaires et la revue de l’organisation du travail ont représenté de très gros défis ! Mais quelle richesse de collaborer avec des personnes tout aussi investies les unes que les autres ! Bien avant le transfert, il a fallu déterminer, prioriser et simuler les nouveaux modes de fonctionnement.

Il a d’ailleurs été facilitant d’orienter notre travail en mode projet. La communication variée, constante et bidirectionnelle a permis de mobiliser bon nombre de personnes. Associée à des outils de préparation et à une programmation d’activités d’orientation générale et spécifique, elle a permis de faire en sorte que le transfert se déroule bien.

Malgré sa complexité, je suis très fière d’avoir participé à ce projet plus grand que nature. J’ai fait des rencontres exceptionnelles. Le professionnalisme et le dévouement de chacun sont pour moi une source d’inspiration pour le reste de ma carrière ! »

François Lamoureux, chef de service, Soutien technique micro-informatique, Direction des ressources technologiques

Josée Leclerc, adjointe à la direction adjointe – Administration, Direction de la recherche « L’espace plus restreint des nouveaux locaux, et le nombre de boîtes alloué pour le déménagement, a été l’occasion de prioriser les documents à transférer.

Il fallait donc entreprendre le ménage des classeurs, bibliothèques, tiroirs de bureaux, etc. Toutefois, avant de détruire, archiver, numériser ou déménager le tout, nous devions prendre connaissance du cadre légal entourant la gestion documentaire. Nous nous sommes donc référés aux politiques et procédures du CHUM, notamment au plan et au calendrier de conservation, afin d’assurer la pérennité et le bon classement des documents. Plusieurs séances d'information ont permis aux équipes de bien se préparer au déménagement. Depuis, les documents papier sont de moins en moins utilisés et le virage vers les documents électroniques est engagé.

Après un an, je peux dire que c’est un succès.

Dans un projet d’une telle envergure, il y a quelques ajustements à faire, mais cela permet de tirer des leçons en vue de la phase 2. »

« En vue du déménagement des équipes au nouveau CRCHUM, nous avions tout un plan de match : effectuer le recensement et la normalisation de l’équipement informatique et des utilisateurs, réaliser le transfert dans un nouvel édifice « intelligent », affecter une équipe dans les nouveaux locaux pour offrir un soutien technique au quotidien, et rendre les règles et directives conformes aux besoins des chercheurs. Au total, près de 7000 équipements informatiques ont été installés ou déménagés.

Par ailleurs, toutes les données étaient gérées de façon décentralisée, avec des appareils disparates.

Nous avons donc relevé le défi de les transférer dans une infrastructure unique et sécuritaire. Il a aussi fallu faire adopter les nouveaux processus, les nouvelles normes et la nouvelle arborescence par les chercheurs.

Cette expérience nous a permis de mieux comprendre les interrelations entre les services, notamment pour éviter le dédoublement des activités, et de raffiner nos communications.

Elle nous sera donc très utile pour la phase 2. »

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Un endroit pour apprendre, échanger, explorer

L’excellence des soins passe par le développement continu des compétences. Au CRCHUM, le centre d’apprentissage de l'Académie CHUM occupe 3394 m2 de l'espace. Il compte une équipe d’experts spécialisés en andragogie, en apprentissage en ligne, en formation de système d’information clinique, en simulation et en gestion des connaissances, ainsi que plusieurs professionnels de la santé : médecins spécialistes, infirmières, inhalothérapeutes, etc.

La communauté du CHUM, y compris les étudiants et les stagiaires, ont accès à une plateforme technologique correspondant aux plus hautes normes en matière d’apprentissage en milieu hospitalier. Cette plateforme permet notamment à chaque professionnel de la santé d’apprendre dans un milieu à la fine pointe où il s’exerce sur un simulateur avant même de prodiguer un nouveau soin. L’apprenant s’entraîne à poser des gestes cliniques moins fréquents, à gérer des crises, et à acquérir les compétences communicationnelles et relationnelles indispensables au travail interdisciplinaire.

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L’agora, un lieu de rassemblement et de partage D’une capacité de 275 places assises, l’agora permet aux jeunes chercheurs et étudiants de se rencontrer dans un environnement ouvert et baigné de lumière.

Il est aussi un espace leur permettant d’échanger au cours d’événements spéciaux.

L'agora du CRCHUM accueille le premier Bra Day au Québec !

Pour visionner la vidéo de l’événement, visitez le www.chumagazine.qc.ca.

Le Breast Reconstruction Awareness Day (Bra Day), est une journée internationale consacrée à l’information et à la sensibilisation des femmes qui envisagent une reconstruction mammaire à la suite de l’ablation partielle ou totale d’un sein.

Pour la première fois au Québec se tenait le Bra Day le 15 octobre dernier à l’agora du Centre de recherche. Au programme : présentations des chirurgiens oncologues et plasticiens du CHUM, démystification des différentes méthodes de reconstruction, discussions sur les séquelles physiques, psychologiques et sexuelles laissées par le cancer du sein, et témoignages touchants de femmes qui ont vécu l’expérience de la reconstruction. La participation de centaines de femmes et de patientes à l’événement a démontré l’intérêt et le désir de s’informer du grand public.

De gauche à droite : Dr Rami Younan, chirurgien oncologue ; Dr Alain Gagnon, chirurgien plasticien ; Dr Edgard Nassif, chirurgien oncologue ; Dre Christina Bernier, chirurgienne plasticienne ; Dre Erica Patocskai, chirurgienne oncologue ; Dr Alain Danino, chirurgien plasticien et chef du Service de plastie, CHUM ; Dr Joseph Bou-Mehri, chirurgien plasticien et responsable de l’unité de reconstruction du sein, CHUM

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Fondation du CHUM

La Fondation du CHUM, un partenaire de taille Déjà un an que le Centre de recherche a été inauguré ! Le temps passe vite, mais la fierté de participer à ce grand projet de santé et de société reste intacte. De nombreuses percées y sont réalisées et nous sommes tous témoins de l’exceptionnel travail accompli par les professionnels qui œuvrent dans ce centre de recherche de calibre mondial.

La Fondation est d’autant plus fière de contribuer à des projets qui suscitent de l’espoir et des perspectives d’avenir prometteuses pour les patients du centre hospitalier.

Chaque don remis pour la recherche permet d’envisager une meilleure qualité de vie et parfois même la guérison, comme en témoignent les jeunes adultes qui se sont récemment confiés dans des capsules vidéo que vous pouvez visionner au www.fondationduchum.com, onglet Mon Histoire avec le CHUM.

La Fondation c’est :

. plus de 43,5 M$ remis pour financer la recherche et les chaires depuis 1998 . un engagement de plus de 7,7 M$ pour le soutien de plus de 15 chaires de recherche de l’Université de Montréal

« Plus que jamais, l’avenir est prometteur. Mis ensemble, nos efforts contribueront à donner le meilleur de la santé aux patients du CHUM. » Yvon Deschamps Porte-parole bénévole de la Fondation du CHUM

Renseignements : www.fondationduchum.com facebook.com/FondationCHUM twitter.com/FondationCHUM

Yvon Deschamps et son épouse Judi Richards lors d’une de leurs visites au Centre d'apprentissage

Dre HÉLOÏSE CARDINAL Néphrologue, chercheuse

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