Chim Pom, Super rat
ARTS VISUELS AU JAPON DEPUIS 1970 21.10.2017 ➔ 05.03.2018 C ontacts presse
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Tiraillée entre un puissant héritage culturel et un discours national de modernisation, alternant des phases d'ouverture et de repli, l'évolution culturelle du Japon au début des années 1970 est marquée par des faits sociaux, politiques et naturels majeurs. La commissaire d’exposition Yuko Hasegawa revient sur ces décennies mouvementées pendant lesquelles le Japon oscille entre globalisation et affirmation de son identité. En 1970, l'Exposition Universelle d'Osaka et la 10e biennale de Tokyo ouvrent le début d'une période de transition pendant laquelle les arts visuels japonais s’affranchissent de l'influence occidentale présente depuis l’après-guerre. Les artistes japonais adoptent une économie de moyens incarnée par deux mouvances : l'une matérialiste (Monoha), l'autre conceptuelle (Nippon-Gainen-ha). Dans les années 1980, l'identité culturelle japonaise évolue vers un futurisme post-moderne incarné qui s’illustre dans la mégalopole Tokyoïte et s’impose sur la scène internationale. L’hyperconsumérisme associé à l'économie spéculative de cette décennie, réunit à la fois « mainstream », pop culture et académisme. Cette abolition des distinctions, ce « remix », est au cœur des démarches de YMO (Yellow Magic Orchestra) ou de Rei Kawakubo, créatrice de la marque Comme des Garçons. Les occidentaux portent un nouveau regard sur la création japonaise. Ils remettent en cause la vision d’après-guerre d’un art uniquement lié à des valeurs de matérialité et d'émotion. La culture japonaise des années 1980 place la subjectivité au cœur du débat sociétal. Puis les années 1990 voient l'éclosion de la culture dite « superflat » qui conjugue l’esthétqiue du pop art avec le kitsch de la culture kawai inspirée par les dessins animés et les mangas. Une jeune génération se met en quête de réalisme, rejetant tout symbolisme. Des artistes qualifiés de « néo-pop », tels que Takashi Murakami ou Yoshitomo Nara traduisent l'anxiété qui a suivi la fin de la bulle économique des années 80, à travers une imagerie liée à la pop culture, aux mangas et au spectacle. Ils délivrent un discours