Diagnostic productivo-résidentiel des territoires de la région Centre

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Tableau 34: Comparaison entre la variation des emplois et celle des actifs occupés dans les aires urbaines de la région Centre. 1990 - 1999

AU Orléans AU Tours AU Chateauroux AU Bourges AU Amboise AU Vierzon AU Vendome AU St Amand AU Romorantin AU Pithiviers AU Paris (Centre) AU Nogent le R. AU Montargis AU Issoudun AU Gien AU Dreux AU Chateaudun AU Chartres AU Blois Province Ile de France France

1990-99 1990-99 actifs emplois occupés actifs - emplois 13 550 12 213 -1 337 6 560 7 058 498 1 644 -284 -1 928 88 -394 -482 811 441 -370 -1 865 -1 748 117 -87 -276 -189 -269 -167 102 1 070 510 -560 583 191 -392 423 4 914 4 491 14 -456 -470 627 130 -497 -159 -408 -249 486 -455 -941 -1 365 -2 935 -1 570 671 -352 -1 023 3 801 3 324 -477 2 072 1 179 -893 737 226 804 566 67 340 -33 250 -24 218 9 032 703 976 780 348 76 372

Source : d’après Insee

Les bases résidentielles des aires urbaines de la région Centre : les retraites Comme le montrait le tableau 12, les revenus des retraites constituent à la fois une des sources de revenu basique les plus importantes et la mieux répartie entre les territoires. Elles pèsent de 1 (19% à Dreux) à 1,7 (32% à Vierzon) selon les aires urbaines. Dans 10 des 19 aires urbaines, ces revenus basiques sont d’un montant supérieur à ceux procurés par les activités basiques privées. De façon générale, le poids des retraites par rapport aux actifs occupés a tendance à s’accroître en France. Comme le montre le tableau 35, leur nombre représentait en France en 1990 41% de celui des actifs occupés et 46% en 1999. Douze des 19 aires urbaines du Centre sont au-dessus de ces 46%, avec des records, autour de 60% ou plus, dans 6 d’entre elles : Vierzon, St Amand, Montargis, Nogent, Issoudun et Vendôme. La situation de ces villes tient moins au fait que le nombre de retraités y augmenté plus vite que dans les autres –le tableau 33 montre que c’est plutôt l’inverse- qu’à la réduction de leur population active occupée. Les retraités y jouent un rôle de matelas ou d’amortisseur garantissant un revenu que l’activité permet moins qu’avant d’assurer. L’aire urbaine de Dreux n’a pas cette « chance », avec une forte réduction du nombre de ses actifs et un faible poids des retraités (ce qui suggère, on y reviendra plus bas, que les retraites sont dans une certaine mesure elles aussi « délocalisables »). Si le nombre d’actifs occupés recule entre 1990 et 1999 dans 10 des 19 aires urbaines, le nombre de retraités progresse dans toutes. De façon un peu inattendue, on observe une certaine corrélation (0,26) entre la progression des actifs et celle des retraités dans les villes. On aurait pu imaginer que là où le nombre d’actifs se réduisait, le nombre de retraités aurait augmenté plus rapidement (population active vieillie et basculant dans les systèmes de préretraites). Ce n’est pas le cas. L’augmentation du nombre de retraités est beaucoup plus rapide

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