MAGAZINE CONGO BUSINESS NUMÉRO 11

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INTERVIEWS :

Fatoumata BINTA BALDÉ : “J’ai adoré et savouré chaque expérience, obstacle et succès de mon parcours” Mireille MPERE : “Designer et co-fondatrice de ZYMPALA”

PERSPECTIVES :

TARGETS : Audience des médias en RDC

AFRIQUE-MONDE :

“LES ENFANTS DE LA DIASPORA TENTÉS PAR L’AFRIQUE DE LEURS PARENTS” Le continent fait de plus en plus rêver les jeunes diplômés MULTINATIONALES ET EMPLOIS Le grand rush vers l’Afrique

DOSSIER :

“Exploitation forestière «semi- industrielle» L’échec d’une formalisation

Vol.3 Numéro 11 • DECEMBRE 2018 ISSN : 2368-9420 - 23689439 I CANADA 5$ / USA 3.90$ / AFRIQUE 7000FC / EUROPE 3€

Numéro 11 • DECEMBRE 2018

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Congo Business. Décembre 2018

MAGAZINE CONGO BUSINESS : RD-Congo : 13 avenue Lubefu Gombe Kinshasa RD-Congo Canada : 4890, Arthur, DDO H9G 2M8 Québec. Tél. Canada : +1 514-546-5643 Tél. RDC : + 243 820 023 771 info@magazinecongobusiness.com www.magazinecongobusiness.com

05. ÉDITORIAL PROF MADELEINE MBONGO

UNE ÉLECTION FACE À PLUSIEURS CHIFFRES

06. INTERVIEWS

FATOUMATA BINTA BALDÉ

“J’AI ADORÉ ET SAVOURÉ CHAQUE EXPÉRIENCE, OBSTACLE ET SUCCÈS DE MON PARCOURS…”

MIREILLE MPERE

DESIGNER ET CO-FONDATRICE DE ZYMPALA

26. DOSSIER

ÉDITEUR Lawrence KITOKO-LUBULA

“EXPLOITATION FORESTIÈRE «SEMIINDUSTRIELLE»: L’échec d’une formalisation

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION Prof Madeleine MBONGO

32. AFRIQUE & MONDE

DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Bolundu RISASI L.

• LES ENFANTS DE LA DIASPORA TENTÉS PAR L’AFRIQUE DE LEURS PARENTS Le continent fait de plus en plus rêver les jeunes diplômés

DIRECTRICE MARKETING Noella MBUYI N. DIRECTEUR DE VENTE Rabby BOKOLI

• MULTINATIONALES ET EMPLOIS Le grand rush vers l’Afrique

19. PERSPECTIVE

COORDONNATRICE DE LA RÉDACTION Charlotte MUTOMBO UMBA

TARGETS :

LES PERSONNALITES ET ENTREPRISES PREFEREES DES JEUNES DE KINSHASA

SECRETAIRE DE LA RÉDACTION Fohony BAHATI Milolo KITOKO RÉDACTION Charlotte MUTOMBO UMBA Cédric LONGANGE Léontine MAFUTA Madeleine MBONGO MPASI Léontine MAFUTA Patrice NGELELE Talents 2 Africa DESIGN ET MISE EN PAGE Djane-Kate MINKABU LOZOLO IMPRESSION & DISTRIBUTION Yolo Communications CREDITS PHOTOS Shutterstock - Istockphoto - Yolo-Images

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ISSN 2368-9420 imprimé ISSN 2368-9439 en ligne

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Une ĂŠlection face Ă plusieurs chiffres


EDITORIAL

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ne seule date retenue pour tous les trois scrutins électoraux au Congo : 23 décembre 2018. A l’instar du sport, en principe les résultats attendus devraient être simplement des scores : défaite, parité ou victoire. Ou uniquement des records inégalés, égalés ou battus. Or, à sa façon, la démocratie à la congolaise s’est donné la particularité d’être une campagne de chiffres. Beaucoup trop de chiffres, que les compatriotes déchiffrent très difficilement.

Par Prof Madeleine MBONGO

La Commission électorale indépendante (Ceni) est la première à ouvrir le score avec sa série de chiffres. En novembre 2017, son président, Corneille Nangaa, dévoile le budget de son processus électoral : 1,3 milliard Usd, dont 400 millions pour enrôler les électeurs, 560 millions pour les scrutins présidentiel, législatif national et législatif provincial, 380 millions pour le reste des élections.

Ces chiffres n’ont cependant pas effrayé les parents congolais. Or, presque à la même période, était voté le budget total, à la hauteur de 4,5 milliards Usd. En termes comparés, c’est donc une catastrophe : sur une semaine de nourriture à la maison, chacune des familles congolaises devraient donc accepter de ne pas manger 1 jour sur 7. Autrement dit, c’est en jeûnant une fois par semaine, les élections deviendraient enfin possibles dans ce pays. Faut-il alors plaindre les compatriotes congolais ? Non point. D’une part, leur Gouvernement a une telle foi au miracle qu’il a promis aux yeux du monde entier qu’il n’attendra le moindre sou de personne. Tout sera financé par le Trésor public congolais, à l’intérieur des 4,5 millards Usd du budget. D’autre part, une petite analyse pousse à croire à cette généreuse vision de l’Etat, quand on mesure le nombre des candidats qui aspirent à « se sacrifier » pour diriger ce pays. Ouvrons alors les oreilles : la caution pour être candidat Président de la République équivaut à près de deux ans de salaire moyen d’un enseignant du Collège ou du Lycée. Et les cautions cumulées des candidats députés nationaux (15.223 pour 500 sièges) et provinciaux (17.355 pour 715 sièges) correspondent à la hauteur du salaire de tous les 2.000 professeurs d’universités congolaises pour la moitié d’une année académique.

TOUJOURS PLUS HAUT, PLUS LOIN, PLUS FORT.

Les chiffres qui viennent d’être alignés sont connus de tous. Mais, jusque-là les compatriotes n’arrivaient pas à découvrir la visibilité de leur malfaisance ou, éventuellement, la capacité de leur bienfaisance. La raison en est que, derrière ces chiffres, il n’y a des enjeux seulement politiciens, pas du tout ceux relatifs au profit de la population. En effet, y a-t-il un seul candidat qui se soit donné la peine d’indiquer comment il a pu réunir sa caution et, surtout, comment il compte récupérer les dépenses engagées à cette fin ? Cette attention plutôt lâche sur les questions financières donne assez de liberté à tous les candidats à entretenir avec panache la magie de gros chiffres et de gros

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sous. Excellent dans cette logique de rondeur les candidats Chef de l’Etat. Le président de l’Udps, Félix Antoine Tshisekedi, a annoncé que son mandat fera passer le revenu journalier moyen du Congolais de 458 Us à 4.288. Le candidat invalidé du Mlc, Jean-Pierre Bemba avait promis un bond budgétaire décennal jusqu’à 86,7 milliards Usd. L’autre recalé, Moïse Katumbi, avait annoncé un budget quinquennal de 100 milliards Usd, avec une capacité de création de 3,5 millions d’emplois. Le président de l’Unc, Vital Kamerhe, avait avisé une enveloppe budgétaire de 114 milliards Usd. Enfin, le présidé de l’Ecidé, Martin Fayulu, avait laissé entendre que son budget quinquennal sera de 190 milliards Usd. A ce jour, le candidat désigné du Fcc, Emmanuel Ramazani, n’a pas encore indiqué ce que sera son altitude budgétaire. Il y a fort à parier que, comme les autres, il respectera lui aussi la devise olympique : « toujours plus haut, plus loin, plus fort ». En fait, comment ne pas admettre ses prévisions, surtout au regard du profil personnel de chacun de ces candidats, rompus dans la gestion des affaires de l’Etat, sans compter les formations académiques des uns et des autres ? Soit ! Chacun d’eux sait qu’il peut compter sur une cagnotte évidente au départ. Avec tous les chiffres à la disposition de sa fonction de conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de répression de corruption et de fraude, le professeur Luzolo Bambi, avait indiqué que le Trésor public se voit dépouiller chaque année de 15 milliards Usd. Ce fameux « coulage de recettes » a ceci de particulier qu’il concerne le « triple » du budget réellement mobilisé par l’Etat. En d’autres termes, la compétition à propos des chiffres cache mal un débat plus positif et plus fécond : comment empêcher le détournement des deniers publics et la corruption dans la société congolaise.

Les chiffres ne sont dès lors qu’un prétexte pour interroger les candidats sur une question plus précise : quelle est la qualité de l’homme congolais susceptible de conduire au progrès ?

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INTERVIEWS

Fatoumata BINTA BALDÉ “J’ai adoré et savouré chaque expérience, obstacle et succès de mon parcours…” 6 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11


INTERVIEWS

A seulement 29 ans, Binta est de la trempe de ces femmes d’exception; un exemple pour les jeunes désireux de contribuer au développement de la Guinée, voire d’Afrique. Binta vous dévoile son parcours et partage ses expériences professionnelles diversifiées… >> Présentez-vous à nos lecteurs ?

J

e suis Fatoumata Binta Baldé, j’ai 29 ans, de nationalité guinéenne. J’ai une mère en or, des frères et sœurs qui m’apportent une joie de vivre immense et un cercle d’amis judicieusement choisi. Je me définirais comme simple et spontanée, j’aime lire, découvrir de nouveaux endroits et rencontrer de nouvelles personnes, ces rencontres sont pour moi des trésors cachés remplis d’enrichissements et d’apprentissages. Entrepreneure et Businesswoman à mes heures perdues, je suis passionnée par l’Administration Publique, le développement de mon pays et par l’émancipation des jeunes filles et femmes de Guinée. Je suis musulmane pratiquante, ma religion et ma spiritualité sont parties intégrantes de ma personnalité ; elles me permettent de mettre de la grâce et de l’amour dans chacun des actes que je pose et de surmonter des situations qui paraissent aux yeux de beaucoup comme infranchissables. Du côté associatif, grâce à mon leadership, j’ai été l’un des 500 boursiers du gouvernement américain à participer au Mandela Washington Fellowship (MWF – 2015) pour les jeunes leaders africains. J’ai également été invitée à un sommet présidentiel organisé par le président Barack Obama à Washington, DC. Je suis très active dans ma communauté, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation, et de la paix pour les filles et les femmes à travers ma Fondation « Be In Touch with Africa – B.IN.T.A ». Je suis lauréate 2016 du prix du meilleur espoir féminin par Gnouma Magazine, lauréate également du prix Crans Montana pour les leaders du futur. En 2017, j’ai été récipiendaire de la pres-

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tigieuse bourse Fulbright à travers le programme Hubert H. Humphrey. >> Parlez-nous de votre parcours scolaire, universitaire et professionnel ?

J

’ai vécu en Guinée jusqu’à 18 ans, de la maternelle à la terminale, j’ai étudié au Lycée Français Albert Camus de Conakry. Après l’obtention de mon bac, j’ai fait une licence en Économie à l’Université de Montréal et un Diplôme d’Étude Supérieur Spécialisé en Business et en Administration à la prestigieuse John Molson School of Business de l’Université Concordia, à Montréal. Ma prochaine cérémonie de graduation est prévue en décembre 2018 pour un double diplôme : un Certificat d’Étude Avancée en Gestion des Organisations Internationales et Non Gouvernementales et un Master en Administration Publique, classé comme le meilleur des États-Unis par U.S. News & World Report à la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs de l’Université de Syracuse dans l’état de New York. J’ai un peu plus de sept années d’expérience dans les domaines de la finance, de la logistique et de la gestion de projets ; je parle couramment l’anglais, j’ai travaillé pour les entreprises parmi les plus reconnues dans les domaines de logistique et de la banque, où j’ai eu à gérer des projets de grande envergure, comme à la Banque Nationale du Canada comme spécialiste en Solutions de Financements et d’Investissements et à Bolloré Logistics comme responsable de Projets et de la Logistique. Aussi, au cabinet du Ministre du Budget, j’ai travaillé à l’amélioration de la mobilisation des recettes publiques, tout en encourageant la sécurisation des ressources au sein des institutions fiscales et douanières. Mon parcours c’est aussi une succession de formations professionnelles, 7 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11


INTERVIEWS à l’Université d’Arizona State en Développement de Projet et en Entrepreneuriat, à l’Université de Syracuse en Leadership et Gouvernance en Temps de Crise, à l’Université Emory en Développement Global et Justice Sociale, à l’École Nationale d’Administration (ENA) pour un Cycle Spécialisé en Administration Publique, consacré à la Lutte contre la Corruption, à la Banque Mondiale pour le TADAT (Tax Administration Assessment Tool) et enfin, à l’Université du Nevada à Reno, pour une formation en Business et en Entrepreneuriat dans le cadre du programme des jeunes leaders africains. >> Comment êtes-vous arrivée à cette fonction chez Bolloré à 24 ans ? Quelles ont été les évolutions et surtout en combien de temps ?

J

e suis arrivée à Bolloré en octobre 2013, à 23 ans, par stage, suite à une application que j’avais faîte en ligne ; quitter le Canada après cinq années d’attachement n’était pas chose facile mais je me suis très vite faîtes à l’ idée. En décembre, à la fin de mon stage, j’ai voulu repartir au Canada mais mon patron de l’époque à insister pour que je reste en Guinée. J’ai alors occupé le poste de Coordinateur Qualité pendant une année avant de devenir Responsable Logistique et des Projets, occupant ainsi un rôle central dans l’organisation, jusqu’en janvier 2016, date à laquelle j’ai quitté le groupe pour rejoindre l’Administration guinéenne. >> Quelles expériences tirez-vous de ce parcours professionnel ? Mon parcours professionnel est assez riche et varié, les compétences transversales que j’ai acquises me permettent d’être à l’aise autant dans le secteur privé, que le secteur public. Avoir été coaché très tôt par des mentors et des supérieurs hiérarchiques de référence m’a permis d’acquérir la maturité professionnelle, le management et le leadership nécessaire à la gestion axée sur les résultats. Je garde le souvenir, d’un parcours atypique, qui peut pour certains sembler non conventionnel mais qui pour moi, correspond parfaitement à mes objectifs de carrière, qui sont d’être un leader polyvalent des trois secteurs à savoir le Public, le Privé, les Organismes Non Gouvernementaux et institutions internationales.

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>> Pourquoi avoir choisi de compléter votre formation en Administration juste après votre passage au Ministère du Budget ? À mon arrivée au Budget, ma formation académique était essentiellement axée sur l’économie et le business. J’étais convaincue toutefois que la gestion de la « Chose Publique » mérite une vision plus large et plus complexe que je me devais de saisir. Après un peu plus d’une année au Ministère du Budget, et avec la possibilité d’appliquer à la bourse Fulbright, c’était l’occasion rêvée de faire une pause professionnelle et de me replonger dans la vie académique ! >> La formation suivie vous a-t-elle permis de vous affirmer dans vos missions au quotidien ? Cette formation m’a transformée ! En effet, mes compétences en administration et en gestion des politiques publiques ont été forgées et polies. Aussi, au niveau personnel, je me suis énormément enrichie grâce aux intéractions avec la communauté universitaire et les conférences et échanges à travers mes voyages dans les différents états des États-Unis. Depuis mon retour, dans le cadre de mes nouvelles activités, je sens une différence énorme dans mon travail : ce choix était judicieux et aligner à mes objectifs de carrière. >> Vous êtes aussi jeune entrepreneure, comment faites-vous pour combiner toutes vos activités (Gestion du temps boulot, entreprise, Vie de famille, etc…) ? Jeune entrepreneure serait trop dire, je dirais plutôt que je crée des entreprises que je fais gérer lorsqu’elles arrivent à maturité. Ce que j’aime réellement, c’est le challenge lié à la nouvelle entreprise ainsi, que l’esprit de créativité qui en découle. La gestion de mon temps, rire, à cette question ma mère répondrait « elle passe sa vie au boulot », en effet je me donne souvent à 100 % à mon travail. Étant célibataire, je suis un peu plus flexible sur l’équilibre famille/travail. Combiner travail et vie sociale ont été un challenge durant toute ma carrière, je m’améliore de jour en jour grâce à l’amour et la compréhension de mes amis et de mes proches ; MashAllah. >> Quels conseils donnez-vous

aux jeunes de la diaspora qui souhaitent rentrer en Guinée ? Il n’y a pas de remède ni de recette miracle, il faut être sur le terrain et se battre. Nous n’aurons jamais les conditions et le cadre de vie que nous avons dans les pays occidentaux, mais la Guinée est notre patrie et nous avons une obligation envers elle ! Mon parcours en est l’exemple parfait, mon retour en Guinée a commencé par un « maigre » stage à Bolloré, mais cette aventure m’a ouvert des portes et cinq années plus tard je n’ai aucun regret. J’ai adoré et savourer chaque expérience, obstacle et succès de mon parcours, peut être même beaucoup plus les mauvaises expériences qui ont agrainé ma maturité et mon professionnalisme. Je remercie Dieu pour toutes ces bénédictions et la grâce qu’il a placé en moi. >> Croyez-vous en l’avenir de ce pays ? Je serais très brève sur cette question. La réponse est oui ! Oui ! Oh que oui ! Nous y arriverons, nous changerons ce pays, j’en suis convaincue. La Guinée se développera et je ne me lasserais jamais d’ajouter ma pierre à l’édifice ! >> C’est quoi le secret de la réussite selon vous ? Prier ! Rêver ! Oser ! Faire ! Travailler ! Se battre ! Aimer ! Prier encore ! Courage ! Humilité ! Pardon ! Confiance en soi ! Gentillesse ! Sagesse ! Spiritualité ! On m’a récemment rappelé que

« Rien n’est impossible quand on y met de l’amour ! » Selon moi, c’est au sein de cette citation que réside véritablement le secret de la réussite : “nous ne serons de parfaites versions de nous-même que lorsque nous mettrons de l’amour dans tout ce que nous faisons, aussi bien dans notre vie personnelle que professionnelle.” Source : Rédaction Rarili News.


L’ECONOMY QUI OFFRE PLUS. Brussels Airlines améliore l’expérience de vol de ses passagers grâce à Economy Privilege.

Economy Privilege offre, entre autres nombreux avantages exclusifs, d’avantage d’espace pour les jambes, une trousse de voyage personnelle et des sièges réservés à l’avant de la cabine Economy. Ce service additionnel est proposé aux passagers voyageant sur le réseau long-courrier.

Les passagers en Economy Privilege reçoivent également un ballotin de pralines Neuhaus, une trousse de voyage et une bouteille d’eau. Sur les vols au départ de Bruxelles, le personnel de cabine servira aux passagers en Economy Privilege une coupe de champagne en apéritif avant le repas.

Les passagers en Economy Privilege bénéficient d’un siège plus confortable, présentant une meilleure inclinaison et davantage d’espace.

Le service additionnel Economy Privilege peut être réservé en supplément d’un billet en Economy Class, peu importe le tarif de ce billet, et ce sur tous les vols long-courriers de Brussels Airlines.

Le dossier a été repensé pour assurer un meilleur soutien au niveau des épaules, ainsi qu’un appui-tête plus souple et ergonomique. Les passagers profiteront d’une expérience gastronomique supérieure et bénéficieront par ailleurs d’un casque audio de meilleure qualité.

Optez pour Economy Privilege au prix de $149 par vol.

 Plus d’info sur economyprivilege.brusselsairlines.com


INTERVIEWS

Mireille MPERE Designer et co-fondatrice de Zympala >> Pouvez-vous, vous présenter en quelques mots ? Je suis Mireille MPERE, J’ai 38 ans, Mariée à Jean-Claude TSHIPAMA depuis plu-sieurs années. Mère de 3 enfants, ma famille et moi vivons à L’Épiphanie dans la province du Québec au Canada. Je suis une passionnée de la mode et des vête-ments. Après mes études à l’institut des Arts et Métiers à Kinshasa, RDC ; j’ai pour-suivi un baccalauréat en design de Mode : concentration gestion industrielle de la mode à l’Université du Québec à Montréal. >> Qu’est-ce qui est à l’origine de votre projet Zympala? Mon rêve a toujours été de créer une marque de vêtement haut de gamme pour femmes et hommes. Des vêtements avec une touche d’originalité qui s’inspire de l’héritage culturel, historique, social, géographique de l’Afrique. De part mes ori-gines, je voudrais mettre de l’avant les richesses du sol et du sous sol de notre cher beau continent qu’est Afrique.

>> Qui sont vos clients? Les Vêtements Zympala visent les clients citadins, urbains, actifs, professionnels et internationaux qui vivent dans les grandes villes du monde en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique. Ils veulent être différentes et se distinguer. >> Qu’est ce qui vous démarque (différencie) Aux problèmes d’originalité, Les vêtements Zympala apporte une valeur AUTHENTIQUE, ils racontent l’histoire de la richesse Africaine. On ne porte plus un vêtement pour couvrir son corps mais tout un PATRIMOINE qui donne un sentiment de NOBLESSE. Ces vêtements redonne la confiance en soie, tout en faisant ressortir la beauté cachée, enfouit et dissimilée de la personne. Enfin une des valeurs de Zympala est le donner 10 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11

au suivant, la fondation Zympala vient en aide aux jeunes filles discriminées à travers la réinsertion scolaire. >> Quel est le storytelling de votre vie? Dès l’âge de 15 ans, j’ai décidé d’étudié en couture, puis en design et finalement en gestion industrielle de la mode. A 22 ans, J’ai crée et confectionné ma propre robe de mariage, ma toute première création; Je l’ai porté au moment d’unir ma destinée à Jean-Claude TSHIPAMA, cofondateur de l’entreprise. Cette expérience fut un moment CRUCIAL de ma vie. Pendant plusieurs années, j’ai accompagnée mon époux dans son travail dans plusieurs pays à travers les 5 continents. Et quand nous avons immigré au Canada, je me suis dis qu’il était temps. Le 15 Décembre 2016, nous avons lancé officiellement Zympala.

>> On dit souvent que derrière un grand homme, il y a une grande femme, pouvez-vous nous parler de l’implication de votre mari ? La naissance de Zympala est une histoire d’amour. Nous étions à la recherche de l’équilibre familial. Jean Claude s’est joint à mon rêve de CRÉER UNE MARQUE de vêtements pour femmes et hommes. Il emmène son expertise en gestion en entreprise. Sa présence est PRÉCIEUSE ET VITALE à mes cotés. Mon mari Jean-Claude et moi avons donc unis nos forces pour que ce rêve devienne réalité. Je suis passionnée par le design et la couture et lui est un homme d’affaire expérimenté. Nous avons donc créé Zympala en 2016. Il en est le PRÉSIDENT du conseil d’administration et moi la DESIGNER EN CHEF.


INTERVIEWS

>> Pourquoi avoir choisi le Québec après avoir sillonnée le monde pour lancer votre projet? Le Québec c’est notre HARVRE DE PAIX, c’est une terre d’accueil et d’opportunité. Nous pouvons donc y vivre une qualité de vie familiale exceptionnelle. Le Québec c’est aussi un carrefour entre les valeurs sociales européennes et le capitalisme nord-américain. Ce qui nous permet d’élever nos enfants en toute quiétude et réaliser notre rêve. >> Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confrontée dans votre projet? En tant que femme entrepreneure et immigrée, c’est comment transformer son idée en un projet d’entreprise et trouver son marché, j’ai été confronter d’apmagazinecongobusiness.com

prendre le langage d’affaire au Québec/ Canada (vocabulaires des affaires utilisés est un vrai défit pour un immigré). Il y a aussi le défit de réseautage : l’intégration si on a pas étudié, travaillé ici. Il fallait trouver l’information utile et à la bonne place. Et en tant que femme, c’était de trouver un équilibre entre ma passion, ma vie professionnelle et être mère pour mes enfants. >> Il est souvent question de discrimination lorsque l’on parle des personnes issues d’Afrique sub-saharienne. En tant que femme, originaire du Congo, quelle est votre expérience sur la question? Il ne faut pas généraliser. Vivre au Québec est un choix de vie et personne ne nous y a forcé. Je n’ai pas vécu de cas de discrimination à cause de mes origines africaines. En tant qu’immigrée, j’ai la responsabilité

de m’impliquer dans tous les secteurs de la vie canadienne. Telle est la meilleure façon d’apprendre sur mon nouveau pays d’adoption mais aussi, donner l’occasion aux canadiens d’origine de découvrir les valeurs afro-congolaise que j’apporte. >> N’avez-vous jamais songé à retourner au pays et à mettre votre savoir-faire au service du continent? (parlez votre projet humanitaire) Au Congo, à Kinshasa, nous avons implanté la fondation Zympala, qui aide les jeunes filles discriminées. Nous voulons leur donner une seconde chance à travers plusieurs activités qui visent l’autonomisation financière : Apprentissage d’un métier en couture, soins corporels, une formation en cuisine et/ou en petit commerce. C’est notre façon de retourner et contribuer. 11 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11


INTERVIEWS >> Racontez-nous une anecdote. (Parlez de Dominique Anglade) Madame Dominique Anglade, ex vice-première ministre du Québec a été découverte Zympala de manière quasi fortuite. Elle a apprécié le style de vêtements que je fais. C’est une femme active qui a besoin d’être bien habillée tous les jours à cause de son travail. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois, je lui ai confectionné des robes sur mesures de la collection Harmony. Tellement appréciée, elle a porté mes vêtements et en a même parlé à la presse ; ce qui n’a pas manqué de générer de l’attention et de l’intérêt. En voici les retombées :

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ZYMPALA, POUR LA PETITE TOUCHE AFRICAINE

Zympala, c’est Mireille MPERE Tshipama, designer congolaise ayant vécu dans une trentaine de pays avant de choisir la région de Lanaudière. Ses créations se distinguent par leur petite touche africaine, bien dosée pour éviter l’effet costume. Un style qui a notamment séduit la vice-première ministre Dominique Anglade, qui a porté des robes signées Zympala au cours d’événements publics ces derniers mois. Quand Dominique Anglade a accompagné une soixantaine d’entreprises québécoises du secteur de la mode à la foire commerciale Magic Market Week à Las Vegas, fin février, elle portait une robe Zympala cousue spécialement pour elle… dans les heures précédant son départ vers le Nevada.

Mireille Mpere ne pourra jamais oublier cette semaine bien spéciale dans sa carrière de designer. Une semaine bien chargée de travail et d’émotions. Son mari Jean-Claude Tshipama avait rencontré l’élue quelques jours auparavant au Forum économique international des Noirs, à Montréal. La fondatrice de l’événement, Kerlande Mibel, portait une robe Zympala « verte, très colorée, qui ne passe pas inaperçue », relate Mireille Mpere. Coup de chance, la ministre aime la robe, le mentionne à Mme Mibel qui lui présente le mari de la designer et hop ! un rendez-vous est organisé entre Mmes Anglade et Mpere pour 12 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11

le prochain jour ouvrable. « C’était le lundi 5 février. À 9 h 30, j’étais dans son cabinet au centreville de Montréal avec mes échantillons de tissus. Je me suis déplacée avec tout mon kit pour lui montrer ma collection. J’étais très honorée. On m’a donné une très grande salle », raconte la designer qui s’est installée à L’Épiphanie avec son mari et ses trois enfants, il y a six ans. L’atelier, lui, est tout près, à L’Assomption. Deux rencontres, six vêtements Étant donné que Mme Anglade partait le 11 février pour Las Vegas, il ne restait que cinq jours pour confectionner les deux robes choisies. « Le talent que j’ai, dit Mireille Mpere, c’est de dessiner les goûts des clientes dans ma tête. Alors, je lui ai fait six vêtements, quatre robes et deux vestons. Je savais ce qu’elle voulait. J’ai tout fait seule pendant une semaine. » Le vendredi : deuxième rencontre des deux femmes. « Tout lui faisait parfaitement, se rappelle la designer. Ç’a été le premier et le dernier essayage. J’ai seulement raccourci deux robes que je lui ai rapportées le samedi, et le dimanche, elle partait. Le mardi, Mme Anglade a mis la photo de sa robe sur Twitter ! » La ministre confirme avoir acheté au plein prix les six vêtements

confectionnés pour elle. Elle aime le style de Zympala parce que c’est « très coloré » et, en plus, « ça fait plaisir d’encourager une designer québécoise », nous a indiqué son attachée de presse. Cette visibilité inattendue n’a pas provoqué une hausse spectaculaire des ventes du jour au lendemain, confie la créatrice en chef de Zympala – fusion de la lettre Z pour Zoé, qui veut dire vie, et de l’impala, un animal gracieux de la savane africaine. Mais la notoriété de la marque a bondi significativement. Après seulement un an d’existence, l’entreprise avait 100 000 abonnés sur Facebook. 37 pays, puis Lanaudière Même s’ils sont généralement colorés, les vêtements de Mireille Mpere – pour femmes et hommes – ont une allure et des coupes nord-américaines.

« Je ne veux pas que les gens pensent qu’on fait des vêtements pour les Africains. On fait des vêtements pour tout le monde. » — Mireille Mpere Pour le moment, la collection n’est vendue qu’en ligne. Mais la designer et son mari, qui est président de l’entreprise, rêvent d’avoir leur propre réseau de boutiques dans

le monde. « On a visité 37 pays et on va retourner sur nos pas pour y amener Zympala. On n’a pas voyagé autant pour rien ! On va faire le parcours à l’envers. » En plus du prêt-à-porter, Zympala propose à ceux et celles qui se déplacent à l’atelier pour faire prendre leurs mesures du prêt-àporter ajusté. Mireille Mpere offre aussi un service entièrement sur mesure. Le parcours de Mireille et de son mari Jean-Claude est hors du commun. Après avoir habité aux quatre coins du monde en raison du travail de celui-ci dans les télécommunications, ils ont choisi de se poser au Québec. Et comme il est « important de s’intégrer, d’étudier », le duo s’est inscrit à l’école. Tandis que Jean-Claude a fait un MBA exécutif à HEC Montréal, elle s’est inscrite en gestion de la mode à l’UQAM. Elle prend actuellement une petite pause de son baccalauréat… pour étudier elle aussi à HEC Montréal, car Zympala a été choisie pour prendre part au programme entrePrism, qui aide les entrepreneurs issus principalement des communautés culturelles. « Sur les 400 candidatures reçues, seulement 22 ont été choisies », note la designer, visiblement fière du chemin parcouru. (par Marie-Eve Fournier La Presse)


INTERVIEWS

Julie SEIDE

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Isabelle Brais

Steve Plante

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INTERVIEWS >> Donnez-nous 3 traits de caractèrede votre personnalité :

1. COURAGE 2. DÉTERMINATION et 3. PERSÉVÉRANCE. Je suis une personne courageuse, déterminé à réaliser mon rêve et persévérante malgré les difficultés. >> Quel est votre coin préféré à Lanaudière? L’Épiphanie est mon coin préféré, c’est une petite ville tranquille et paisible, comme à la campagne. Nous avons décider de vivre dans cette belle ville et de prendre les bureaux Zympala pas loin de chez nous. >> Comment voyez-vous Zympala dans cinq ans ? Nous souhaitons que Zympala devienne une marque de référence à l’échelle international. Zympala se développera et une entreprise florissante avec plusieurs points de ventes accessibles à tous. Des distributeurs à travers le monde. L’entreprise participera à grand événement à New York, Paris, Milan, Londres et habillera certainement des grandes personnalités. >> Réussir sa vie professionnelle, qu’est ce que cela signifie pour vous? Réussir sa vie professionnelle selon moi, c’est être ÉPANOUI. Capable d’équilibrer vie de famille, vie professionnelle et vie sociale. Mais pour y arriver, il est important d’identifier son talent et d’être à mesure de l’explorer et l’exploiter. Un talent c’est quelque chose qui nous est donné gratuitement et que chacun possède ; Le talent doit être nourri, alimenté, cultivé et développé.

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PERSPECTIVES

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INTRODUCTION Contexte de l’étude Fiche Technique Principales caractéristiques de l’étude PARTIE I Artistes préférés PARTIE II Femmes publiques PARTIE III Entrepreneurs PARTIE VI Politique PARTIE V Entreprises PARTIE VI Congolais de la Diaspora PARTIE VII Profil de l’échantillon

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PERSPECTIVES

NOTE INTRODUCTIVE

Les jeunes constituent la grande majorité de la population. C’est l’une des cibles les plus complexes à saisir et à maitriser car, leurs besoins sont évolutifs et diversifiés. Toutefois, il est capital pour une Entreprise de connaitre les rêves et les aspirations des jeunes. Malgré le pouvoir d’achat relativement limité, ils sont les futurs ambassadeurs de la marque. Et, le succès des grandes marques passe par eux. Nous avons mené une enquête auprès des jeunes de 17 à 30 ans de la ville de Kinshasa. Ils ont donné leurs opinions spontanément sur les personnalités et les entreprises qu’ils préfèrent. Le présent document donne les noms des personnalités et entreprises les plus citées par 1000 jeunes dans les 24 communes de Kinshasa ainsi que les raisons de choix.

Target • Etude jeune • 2018

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PERSPECTIVES

FICHE TECHNIQUE

Sondage réalisé auprès d’un échantillon de Congolais recrutés aléatoirement puis interrogés en face à face sur base d’un questionnaire électronique du 22 au 24 aout 2018.

Echantillon de 1000 personnes dont 500 hommes et 500 femmes, représentatif de la population congolaise âgée de 18 à 65 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, occupation et ville de résidence.

Tous les 24 communes de Kinshasa: Bandalungwa, Bumbu, Kalamu, Kasa- vubu, Makala, Ngiringiri, Selembao, Barumbu, Gombe, Kinshasa, Kintambo, Lingwala, Ngaliema, Limete, Lemba, Ngaba, Kisenso, Matete, Mont Ngafula, Kimbanseke, Maluku, Masina, N’djili et N’sele. 10 minutes d’interviews

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Test de Significativité à 95% avec le logiciel SPSS

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PERSPECTIVES

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE L’ÉTUDE

Pour ne pas influencer les répondants, toutes les questions ont été ouvertes. Libre à chacun d’évoquer spontanément la personne ou l’entreprise de son choix. Nous avons également permis aux enquêtés de motiver leurs réponses en donnant les raisons du choix de la personnalité. 6 catégories étaient considérées par l’étude, il s’agit de : Artiste congolais Femme publique congolaise Entrepreneur Politicien (ne) Entreprise Congolais de la diaspora Les jeunes kinois devraient ainsi choisir les personnalités et entreprises qui non seulement les inspirent, mais aussi qui peuvent constituer un modèle pour la jeunesse. L’enquête s’est déroulée dans les 24 communes de la capitale.

Target • Etude jeune • 2018

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PERSPECTIVES

Extrait Artistes Préférés 8

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PERSPECTIVES

TOP 5 ARTISTES LES PLUS PREFERES

Fally Ipupa

Ferre Gola

Fabregas

Sr l’or Mbongo

Pasteur Moise Mbiye

Pasteur Athoms Mbuma

22%

4%

9%

4%

5%

4%

Quel est l’ artiste congolais qui vous inspire le plus en tant que jeune ?

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Werrason

4%


PERSPECTIVES

RESULTATS DES ARTISTES PAR DISTRICT Fally Ipupa est admiré par les jeunes de tous les districts, particulierement ceux de LUKUNGA (35%). Alors que la femme la mieux classée (L’Or Mbongo) obtient également son meilleur score à Lukunga 6%.

FUNA

LUKUNGA

MONT AMBA

TSHANGU

Fally ipupa

22%

35%

24%

19%

Ferré Gola

8%

13%

9%

12%

Fabregas

4%

10%

6%

3%

Werrason

5%

7%

4%

3%

Sr. L'or Mbongo

3%

6%

4%

4%

Past. Moise Mbiye

2%

5%

4%

4%

Past. Athoms Mbuma

2%

6%

4%

4%

Fr. Mike kalambayi

3%

5%

4%

3%

Lady Esobe

3%

4%

3%

2%

Fr. Michel Bakenda

2%

7%

4%

2%

Fiston Saï-Saï

2%

2%

2%

4%

JB Mpiana

4%

4%

2%

2%

Héritier watanabe

3%

2%

1%

3%

Koffi Olomide

3%

1%

1%

2%

Félix wasekwa

1%

2%

2%

3%

Fr. Patrice Ngoyi Musoko

1%

1%

0%

2%

Lokwa kanza

2%

1%

1%

1%

Sr. Dena mwana

1%

2%

1%

1%

Reddy amisi

2%

1%

0%

1%

Sr. Nadege Mbuma

1%

1%

0%

1%

Autres

25%

31%

21%

22%

Aucun

2%

4%

3%

1%

Target • Etude jeune • 2018

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PERSPECTIVES

Adresse : 8ème niveau Immeuble Vulambo (ex Shell) commune de la Gombe-Kinshasa/RDC Tél : +243810 451 052 / +243 970134454 E-mail : info@target-sarl.cd site internet : www.target-sarl.cd Facebook : www.facebook.com/target-sarl.cd

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DOSSIER

Exploitation forestière « semi-industrielle » : L’échec d’une formalisation CONTEXTE

Plus de 90 % du bois d’œuvre produit en RDC provient de l’exploitation artisanale et informelle. Dans une étude réalisée conjointement par le CIFOR et le CIRAD en 2014, le volume de l’exploitation artisanale est estimé à trois millions de mètres cubes de bois ronds, soit 10 fois plus que la production du secteur industrielle de bois d’œuvre. Cette situation est dû non seulement à la demande croissante de bois de construction dû l’urbanisation, mais aussi à une demande croissante de bois d’œuvre au niveau international dont l’offre

PRINCIPE

Pour résoudre le problème, l’État congolais, via son ministre en charge des forêts, a pris l’arrêté ministériel n°084 portant conditions et règles d’exploitation de bois d’œuvre dans lequel on retrouve plusieurs innovations. Concernant particulière-

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est limitée par le moratoire sur l’octroi des concessions forestière en RDC. Ne pouvant satisfaire la demande mondiale en bois d’œuvre à cause de cette contrainte légale, certains exploitants forestiers, ayant des ressources financières et techniques conséquentes, se tournaient vers l’exploitation artisanale de bois d’œuvre. Une pratique qui a pervertit le secteur car nous avons assisté à l’apparition d’exploitants artisanaux effectuant des activités d’exploitation industrielle de bois d’œuvre, ce qui est illégale.

ment l’exploitation artisanale. En effet, l’activité a été scindée en deux catégories, l’exploitation artisanale de première catégorie et l’exploitation artisanale de deuxième catégorie. La différence entre ces deux catégories est les suivantes :


DOSSIER

1er CATEGORIE

2eme CATEGORIE

Type

Personne physique de nationalité congolaise

Personne physique de nationalité congolaise ou une société de droit congolais dont le capital social est constitué d’une participation majoritaire des nationaux

Type de matériel

Machette, hache, scie long, tir fort ou tronçonneuse

Tronçonneuse, Scie mobile

Superficie espace de coupe

Maximum 50 hectares

Entre 100 et 500 hectares

La création de cette nouvelle catégorie d’exploitant forestier artisanal (2ième catégorie) dit « semi industriel » avait pour but de permettre à l’État d’ intégrer des nouveaux investisseurs dans le secteur de l’exploitant de bois d’œuvre tout en respectant le moratoire sur l’octroi des nouvelles concessions forestières.

PROBLÉMATIQUE Toutefois, il sied de signaler que l’article 5 de l’arrêté ministériel ci-haut cité, nous précise que l’exploitation artisanale de deuxième catégorie ne peut être pratiquée que dans une unité forestière (UFA). A cet effet, le Ministre en charge des forêts a pris l’arrêté ministériel n°85 du 29 octobre 2016 relatif à l’Unité Fores-

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tière Artisanale (UFA). Plus précisément, il s’agit de la mise en place d’une procédure permettant d’extraire et d’aménager une partie de la forêt protégée en vue de son ouverture à la coupe des bois d’œuvre par les exploitants artisanaux. En somme, la création d’UFA est préalable à l’effectivité de toute exploitation artisanale de deuxième catégorie. Cependant l’article 24 de l’arrêté ministériel n°85 nous renseigne qu’ « à l’entrée en vigueur de l’arrêté, les autorités compétentes des provinces suivantes disposent de deux (2) ans pour prendre les dispositions nécessaires relatives à la création d’une unité forestière artisanale dans leur juridiction et à son ouverture effective aux opérations de coupe des bois ». Il s’agit précisément des provinces suivantes :

Bas-Uélé/Equateur/Haut-Uèlé/Ituri/ Kwango/Kwilu/Mai-Ndombe/Maniema/ Mongala/ Nord-Kivu/ Nord Ubangui/Sud Ubanguie/Tshopo/Tshuapa. Au regard de cette liste et par rapport à la date d’entrée en vigueur de l’arrêté ministériel n°085 qui est le 29 octobre, force est de conclure que les autorités provinciales de toutes les provinces forestières avaient jusqu’au 29 octobre 2018 pour créer des UFA. Pourtant à l’heure actuelle, force est de constater qu’aucune UFA n’a été créé durant cette période dans les provinces forestières, consacrant ainsi l’échec de cette formalisation de l’exploitation forestière artisanale de 2ième catégorie qui n’a jamais effective sur terrain.

29 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11


DOSSIER LA RAISONS DE L’ÉCHEC Pour saisir la raison de l’échec de cette formalisation de l’exploitation forestière artisanale de bois d’œuvre de 2ième catégorie, je vous liste, ci-dessous, les différentes étapes de création d’une UFA. • Etape 1 L’administration provinciale chargée des forêts soumet, via le Ministre provincial compétent, une requête de création d’unité forestière au Gouverneur de province.

• Etape 5 Au plus tard 6 mois qui suivent la date de l’ouverture de l’enquête publique, le Gouverneur signe l’Arrêté de création de l’unité forestière artisanale.

• Etape 2 Dans les 15 jours suivant la réception de la requête susvisée, le gouverneur ordonne l’l’ouverture d’une enquête publique sur la forêt concernée

• Etape 6 Élaboration et validation du plan d’aménagement EXIGE UN FINANCEMENT

• Etape 3 Mission d’enquête publique. EXIGE UN FINANCEMENT

• Etape 7 Élaboration et validation de l’étude d’impact environnemental. EXIGE UN FINANCEMENT

• Etape 4 Au plus tard 30 jours suivant la date de clôture de l’enquête, l’Administration provinciale chargée des forêts prépare un projet d’Arrêté de création de l’unité forestière artisanale qu’elle soumet via le Ministre provincial compétence, au Gouverneur de province.

• Etape 8 Création de la commission provinciale en charge des adjudications des unités forestières. EXIGE UN FINANCEMENT

Comme vous pouvez le constater, la création et la mise en adjudication d’une UFA exige un financement à plusieurs étapes que les autorités provinciales ne peuvent pas se permettre. Raison principale pour laquelle, nous n’avons pas assisté à la création des UFA dans les provinces forestières durant la période légale prévue à cet effet. Au regard de ces faits, force est de conclure que la formalisation de l’exploitation artisanale de bois d’œuvre de 2ième catégorie est un échec.

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• Etape 9 Adjudication des unités forestières

RECOMMANDATIONS Le problème quant au fait que certains investisseurs se tournent illégalement vers l’exploitation forestière artisanale pour satisfaire les demandes n’est pas dû aux insuffisances quant à la formalisation de ce secteur, mais plutôt au manque d’accès aux concessions forestières industrielles du fait du moratoire. Si l’on souhaite mettre fin ces pratiques, il faut tout simplement res-

pecter les critères légaux permettant la fin du moratoire, notamment la réalisation d’une programmation géographique des futures allocations à l’horizon de trois ans. Ceci permettrait aux investisseurs de venir s’établir en toute transparence dans le secteur de l’exploitation du bois d’œuvre en RDC par l’acquisition légale de concession forestière industrielle. (par Alain Ikala Engunda)



AFRIQUE-MONDE

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AFRIQUE-MONDE

Le continent fait de plus en plus rêver les jeunes diplômés, qui sont aussi très courtisés par les entreprises pour des emplois entre Dakar et Lagos. Ses parents ont quitté l’Afrique pour Paris à l’aube des années 1980. Née en France, Naomie rêve, elle, du ticket retour. Son master de développement international en poche, elle a décidé de s’installer sur la terre de ses ancêtres. « Kinshasa a besoin des jeunes de la diaspora. On a fait de bonnes études et on peut servir de catalyseur, apporter l’étincelle qui manque », explique la jeune femme de 23 ans. Avant ce grand saut, Naomie cherche un premier poste basé à Paris qui lui permettrait de « mieux se familiariser avec cette zone » et de peaufiner son projet. « L’Afrique s’est peu à peu imposée à moi comme une évidence. Maintenant, il faut que j’affine car j’ai d’abord pensé travailler dans une ONG pour découvrir ensuite que cette vision est restrictive et que le développement passe aussi par d’autres leviers », ajoute l’ex-étudiante de Sciences Po Paris.

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AFRIQUE-MONDE « NOTRE FORCE RESTE LE POTENTIEL HUMAIN » Il y a deux ans, lors de son année de césure, elle a passé du temps au service économique de l’ambassade de France au Gabon. « Libreville était un observatoire exceptionnel pour prendre le pouls de la région », ajoute-t-elle. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’elle glisse de l’idée d’un travail dans l’humanitaire à un emploi plus classique, observant que 38 000 entreprises françaises ont exporté vers l’Afrique en 2017. « Je mesure qu’il y a des postes à occuper, plein de choses à faire »,observe la jeune femme qui n’est pas la seule intéressée. « Chaque fois que je vais à un recrutement pour l’Afrique, je croise des camarades de Sciences Po, des élèves de HEC ou d’écoles d’ingénieurs, eux aussi enfants d’immigrés ». Preuve peut-être que, comme l’annonce Talent2Africa, plate-forme de recrutement en ligne dédiée à la diaspora africaine, 76 % des enfants de la diaspora auraient bel et bien envie de s’impliquer dans le développement du continent de leurs aïeux. Depuis l’obtention de son diplôme cet été, Naomie prospecte avec assiduité. Samedi 8 septembre, elle a distribué ses CV, échangé ses cartes au rendez-vous de l’Africa Leadership Forum à Paris, organisé par Talent2Africa pour l’International Finance Corporation (IFC). Le bras armé de la Banque mondiale dédié au secteur privé voulait rencontrer de nouveaux profils car, comme l’a rappelé Nicolas Souche, r e s - ponsable des investissements en infrastructures, « notre force reste le potentiel humain ». Outre l’IFC, ce forum parisien a attiré des représentants d’entreprises privées, en repérage eux aussi. Car aux envies des diplômés répondent les besoins des firmes. Au point même que neuf patrons sur dix seraient aujourd’hui inquiets du recrutement en Afrique, toujours selon les données de Talent2 Africa.

« BACK TO AFRICA » Une aubaine, donc, pour quelques-uns des 6,7 millions d’enfants d’immigrés africains ? Si la France n’a pas toujours valorisé leur double culture, l’Afrique, elle, leur fait un clin d’œil, consciente qu’ils ont des atouts. A cette idée, Ahmad, 25 ans, master en finance en poche, soupire d’aise. « C’est au forcing qu’on se fait une place dans la société française où il vaut mieux être blond aux yeux clairs que maghrébin ou subsaharien. Alors être un peu courtisé n’est pas désagréable », observait le garçon en marge du forum. DRH chez Bolloré Africa Logistics, Bintou Konaré rappelle en effet que sur les 36 000 salariés de son groupe, 25 000 sont en Afrique, ce qui « oblige à rester toujours en veille » et que « l’esprit ouvert des jeunes de la diaspora, leur positionnement à la croisée des mondes grâce à leur double culture, leur donne une vraie longueur d’avance. » Observer samedi 8 septembre, la foule pressée autour des pionniers, venus partager leurs « histoires d’Afrique », pouvait donner une première idée du magnétisme du continent sur certains enfants de la magazinecongobusiness.com

diaspora. Siny Samba, diplômée de l’Ecole d’agronomie de Montpellier, a bluffé l’auditoire des salons de l’hôtel Pullman. A 26 ans, elle a déjà lancé ses petits pots pour bébé au Sénégal et n’en finit plus de se développer. « Je rêvais de travailler pour une multinationale. Aujourd’hui, je suis à la tête de ma petite entreprise », résume la jeune femme, encore un peu étourdie d’être « patronne » d’une trentaine de salariés à son âge, et très consciente du potentiel de croissance qu’elle a devant elle. Quelques précurseurs, qui avant elle avaient donné le ton de ce « back to Africa », étaient aussi venus partager l’idée que ce détour par l’Afrique est un accélérateur de carrière. Un des messages, d’ailleurs, d’Edwige-Laure Mombouli, à la tête de We Care Global Communication.

« UNE VISION ASSEZ PANAFRICAINE » « Vous m’auriez dit il y a quinze ans que je serais installée au Congo aujourd’hui, j’aurais souri », pose Mme Mombouli en préambule. Pourtant, cette fille d’immigrés congolais a pris dès 2012 ce train du « retour », qui a démarré dès l’aube du XXIe siècle et s’installe. Une enfance à Clichysous-Bois (Seine-Saint-Denis), des études, un bon job chez NRJ… Rien ne la prédisposait à faire ses valises. Pourtant, il a suffi d’un voyage sur le continent de ses aïeux pour qu’elle lâche tout, sûre qu’aujourd’hui « les opportunités sont là-bas ». Depuis 2015, son entreprise compte un bureau à Paris, un autre à Brazzaville. « Et vous savez quoi ? Je fais travailler mes équipes africaines pour mes événements français parce que la créativité est plus là-bas qu’ici. La débrouillardise quotidienne nourrit une remarquable inventivité », observe celle qui aime autant la terre de son père que le pays qui l’a éduquée. « Mon but est de construire des ponts, rappelle Edwige-Laure Mombouli. Il faut redorer l’image de l’Afrique, mais aussi aider les enfants des quartiers difficiles ici. Et je travaille chaque jour pour que ces

deux objectifs se croisent. » « Si les anciens, ceux qui sont venus il y a plusieurs décennies ne pensent pas à repartir, la jeune génération, elle, regarde vers ce qu’elle estime être un eldorado », cadre Chams Diagne, président de Talent2Africa. « Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, mais aussi le Kenya, la Tanzanie ou le Rwanda sont les têtes de pont après l’Afrique du Sud, bien sûr », ajoute-t-il. « Ce qui est intéressant, c’est que les enfants de la diaspora ne limitent pas leur regard au pays de leurs parents ou grands-parents. Ils ont une vision assez panafricaine », se réjouit M. Diagne.

CHASSEURS DE TÊTE Dans l’imaginaire des jeunes diplômés de la diaspora, l’Afrique s’installe donc, parée de ses taux de croissance alléchants, et de l’idée que ce continent a besoin de bras et de cerveaux. Rien de béat dans tout ça puisque chaque recruté est conscient que tout n’est pas pour autant idyllique et que leur arrivée nécessitera un vrai temps d’adaptation. Sur ce sujet, les femmes entrepreneurs ne tarissent d’ailleurs pas d’anecdotes. Rétrospectivement, Siny Samba s’en amuse. Pourtant, quand la secrétaire de la banque où elle voulait emprunter à Dakar, pour élargir l’assise de son entreprise, l’a appelée « Monsieur » au téléphone, ça aurait pu l’énerver. Quand elle a franchi la porte de l’entreprise de crédit, et qu’on lui a lancé un « Ah, c’est vous », un peu déçu de découvrir une femme en lieu et place de ce qui aurait dû être un « chef d’entreprise » digne de ce nom, la jeune agronome n’a pas plus bronché. Parce que, dans le fond, Siny Samba était armée pour résister. S’il reste difficile de mesurer l’ampleur du phénomène des retours, il est bien réel. Les plates-formes comme Talent2Africa s’ajoutent aux chasseurs de tête déjà branchés sur le continent. En plus, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) à Paris jouent, elles aussi, à leur manière et sur un public différent, la carte des retours et des réinsertions. 35 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11


AFRIQUE-MONDE

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AFRIQUE-MONDE

MULTINATIONALES ET EMPLOIS

LE GRAND RUSH VERS L’AFRIQUE Multinationales en Afrique: selon l’OIT (Organisation Internationale du Travail), les entreprises multinationales tiennent un rôle essentiel dans la promotion du progrès économique et social. Un grand rush est constaté par ces grandes entreprises vers l’Afrique, ce qui démontre qu’il est la nouvelle partie du monde qui possède l’une des plus importants réservoirs de profils de talents. 38 • Congo Business - DECEMBRE 2018 • #11

A

insi, la recherche de compétences pour ces « business expats » demeure « un marché de niche bien rentable », selon un constat relayé par jeune Afrique. Coca Cola, Nestlé, Accor Hôtels, Vinci Construction, Rangold, Vivendi, QNB, Orange, Carrefour, Airtel … La liste des entreprises internationales en Afrique est longue et diverse, autant de par les actionnaires (Européens, Américains, Asiatiques etc.), que de par les secteurs d’activité : BTP, Banque. Quant aux principaux secteurs d’activité dans lesquels ces multinationales rivalisent en matière de recrutement, les « pétroliers et miniers » se taillent la part du lion, car très florissant.

LES BESOINS DANS LES MÉTIERS TECHNIQUES SONT EN FORTE DEMANDE Des secteurs comme l’ingénierie et la géologie présentent des besoins importants en matière de recrutement. Selon toujours jeune Afrique, les profils de la diaspora en priorité les jeunes Africains ayant déjà une première expérience sont très demandés. Ce qui pousse de nombreuses entreprises à se tourner vers des partenaires comme Talent2Africa pour trouver ces candidats. Le secteur des BTP n’est pas en reste puisque des profils sont aussi recherchés

comme les ingénieurs génie civil, sécurité ou travaux routiers, responsable de matériel, chef de chantier etc.… Les nouvelles technologies et l’Agroalimentaire ont aussi besoin de compétences. L’essor de la fintech entraine d’importants besoins de recrutement pour les banques internationales, des profils tels que les rédacteurs bancaires, commerciaux et analystes financiers, gestionnaires de risques, Directeurs ou chefs d’agences sont demandés.

Les entreprises étrangères telles qu’Orange, Vodafone et d’autres, profitent aussi de la forte croissance ces dernières années sur le secteur des télécoms. Les postes techniques, marketing, commerciaux sont entre autres les métiers recherchés dans ce secteur. L’agroalimentaire avec de grandes sociétés comme Coca-cola; Nestlé est aussi un secteur en pleine progression en Afrique. Tout ceci montre le grand engouement des multinationales pour les profils africains.



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