La clapassière C’est sur le Larzac, à proximité d’une bergerie, que cette maison s’installe. en cours de réalisation
Dans un terrain étroit, bordé de haies de chênes et en pente douce, ses trois volumes -un «clapas» reconstitué, un auvent agricole et la «boîte» de la maison- se développent tout en longueur en s’ouvrant largement sur le sud. Elle profite de la déclivité pour s’accrocher au sol et émerger le moins possible. Conçue comme un élément intégré dans le paysage, elle exprime à travers l’austérité de ses lignes épurées l’aridité du plateau, comme un échange entre nature et géométrie. L’utilisation de matériaux locaux tend à la rendre discrète, camouflée : le toit et le mur nord sont couverts de pierres sèches, tandis que le pan de verre unique au sud la cache de manière plus abstraite, par le reflet des arbres et du ciel. Elle utilise au mieux les éléments du site : les haies protègent la maison des vents dominants et bloquent les rayons du soleil l’été. L’hiver, lorsque les feuilles sont tombées, les rayons plus bas pénètrent largement à l’intérieur et contribuent à la majeure partie du chauffage. Un poêle à bois vient en appoint pour les périodes les plus rudes.