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Québec — P-A Méthot n’a pas l’impression de travailler lorsqu’il monte sur scène puisqu’il a trop de plaisir. Après une première animation à la barre d’un gala du ComediHa!, l’humoriste récidive le 9 juin au Grand Théâtre. Une marque de confiance qu’il apprécie. Le Carrefour a voulu en savoir plus sur ce comique au grand coeur.
Comment as-tu commencé à faire de l’humour? C’est un accident de parcours. J’avais commencé un deuxième bac en relation industrielle. Je faisais de l’impro avec la Fédération universitaire de l’humour qui faisait des shows à l’Université Laval, dont du théâtre invisible. J’avais du fun à faire ça sans plus. À un moment donné, il y a eu un concours d’humour durant le festival de sciences et génie que Laurent Paquin animait. Je m’y suis inscrit. Il fallait déposer un numéro une semaine avant. J’ai écrit quelque chose que j’ai déposé et je suis allé faire le concours. Je n’ai pas terminé dans les trois premiers. Je suis sorti de là un peu «détimé», mais je l’ai essayé. Sauf que Mario Grenier qui animait les lundis du Grand Rire au Dagobert était là. Il m’a dit : «tu t’en viens au Dag et tu essaies ça. Si tu es bon, je vais te faire revenir». J’y suis allé et ça a bien été. J’ai reçu un cachet pour la première fois en novembre 96. Depuis ce temps-là, je n’ai jamais arrêté.
Tu souviens-tu de ton premier numéro? Oui, très bien. J’expliquais pourquoi j’étais gros. Souvent en humour, tu vas parler de choses qui sont plus près de toi. Maintenant, je n’en fais plus de joke de gros parce que tout le monde le sait. Tu as été soutenu par Peter McLoed et Jean-Michel Anctil. Qu’est-ce qu’ils t’ont appris? Ils m’ont montré que l’humour c’est sérieux parce que tu as une responsabilité. Tes propos vont être entendus et jugés. Il faut que tu fasses attention. Si tu assumes de blesser des gens ou de rire de quelque chose, ça t’appartient. Il te faut aussi une routine comme se coucher, manger bien, concilier la vie de famille et de tournée. Peter m’a surtout montré que la scène, c’est chez eux. C’est lui qui mène. Au début, j’entrais toujours sur le stage avec l’appréhension que les gens m’adoptent. J’attendais le rire ou la première réaction, le moment où je pouvais me dire ok, ils m’ont adopté. Maintenant, je n’ai plus cette crainte-là. Je suis plus confiant avec mon matériel et surtout de ce que je suis capable de faire. Prendrais-tu des jeunes de la relève sous ton aile à ton tour? Non, pas vraiment. J’aime tout le monde. Je suis comme un nounours. Je serais toujours dans les bras du monde. Souvent, ils sont nerveux avant un show et moi, je regarde si leurs tempes sont mouillées. À ce moment-là, autant ils auraient besoin d’un conseil, autant ce n’est pas ce que je veux faire. Je veux les prendre
dans mes bras et les serrer fort. Ça me rend émotif de dire ça parce que l’humour est un milieu difficile. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. J’ai toujours eu le rêve utopique que dans la vie on est tous des amis. C’est un milieu compétitif parce qu’il y a beaucoup de produits sur le marché. Je suis quelqu’un de très familial et j’ai besoin de materner et d’être materné. J’aime que les gens se sentent bien. Est-ce la raison pour laquelle tu as écrit un livre sur ton parcours et que tu donnes des conférences aussi sur la bipolarité? C’est une idée de mon gérant. Au début, ça ne me tentait pas. Je trouvais que ma vie ne méritait pas ça. Mais il a réussi à me convaincre en me disait que ça serait plus sur mon parcours, sur le fait que j’en ai arraché, que je suis bipolaire, que j’ai pensé mourir, mais que je m’en suis sorti. Ce n’est pas une biographie au sens du terme. Ç’a été une expérience épouvantable même si j’étais dans le confort incroyable des mains de Gabrielle Dubé qui a écrit le livre et qui a été pour moi une planche de salut. Ça m’a demandé d’aller tellement creux, de revivre des affaires que j’avais oublié et dont je ne voulais pas repenser. Je peux te dire un secret : je n’ai pas fini de le lire. Il n’y a pas de punch! Je suis content de l’avoir fait parce qu’il y a des jeunes qui m’ont fait des témoignages. Ce n’est pas une honte d’avoir une maladie mentale, même si ce n’est pas une fierté.
En rafale Quand tu as de la visite, où les amènes-tu manger? La Bête et chez Enzo. Quelle ville aimerais-tu visiter? Prague en Ukraine. As-tu le temps de voyager? Non, pas en ce moment. À la fin de mes trois one-man-show, j’ai le goût de décoller quelques mois pour aller voir ailleurs. Sur quoi aimes-tu chialer dans la vie de tous les jours? Je mène un combat contre l’intolérance en général : les gens qui chialent dans les files d’attente, les automobilistes qui t’accotent en arrière et qui klaxonnent. On vit tous sur la même planète, il y a assez d’espace. Pourquoi on commencerait à se plaindre que tout le monde est trop proche de nous autres?
Photo : Courtoisie
TANYA BEAUMONT P.24
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