TANYA BEAUMONT P.26
Vol 22 #10
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6 avril 2016
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Le Carnaval? Pour. Parce que je suis un nostalgique. Par contre, il faut rajeunir le concept. L’Igloofest à Montréal fonctionne très bien. Il faut incorporer de jeunes gens dynamiques pour amener de nouvelles idées.
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Les camions de rue à Québec? Pour. Je me suis battu pour en avoir à Montréal. Québec est une des plus belles villes au monde. Ce n’est pas une compétition aux restaurateurs. C’est le fun de pouvoir goûter à de la bouffe gastronomique pour 9$.
Jeux olympiques à Québec? J’ai été très déçu en 2002 lorsqu’on s’est fait fourrer à cause de la corruption. Je serais pour à la condition que ça s’autofinance comme à Calgary.
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La vie en campagne?
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Québec — Partageant son temps entre Montréal et Ste-Anne-dela-Pérade, McGilles est un fier ambassadeur de Québec, sa ville natale. Malgré son horaire chargé, il trouve toujours du temps pour enregistrer son émission à CISM même si c’est au milieu de la nuit. Entrevue avec un mordu de la radio et du terroir.
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Pour. À mon avis, l’occupation du territoire est le défi du 21e siècle. Dans mon village, une maison sur deux est à vendre. La moyenne d’âge est de 70 ans. J’ai un bureau à Montréal et une maison en campagne, c’est possible de travailler à distance grâce à Internet. Il faut encourager ça.
Tu as grandi à Ste-Foy. Quel genre d’adolescent étais-tu? Je suis excessivement timide. Aussi,
j’étais studieux. C’est la radio qui m’a aidé parce qu’on n’a pas l’impression d’être devant un public. Pour être franc, c’est pour ça que j’ai un personnage. Je peux me cacher derrière. Tu as géré le marché aux puces de Sainte-Foy. Qu’est-ce que ça t’a appris? À peu près tout. À 18 ans, j’avais 17 employés et je gérais un budget de 300 000$. Il y avait 500 tables et 10 000 visiteurs. Un marché aux puces, c’est le meilleur et le pire de l’humain. Tu as le commun des mortels qui vend au côté de voleurs de radio de char. J’ai fait ça durant 3 ans. J’ai compris que l’être humain n’est pas fondamentalement
bon, mais qu’il a des intérêts. C’est là que j’ai commencé à ramasser des disques et que j’ai une banque que les Archives nationales n’ont pas. Qu’est-ce qui t’a amené à étudier en politique? Je suis un fan de la politique. C’est mon téléroman préféré. Les sciences politiques, c’est l’analyse du pouvoir et ma spécialité était les médias. Ma première job était de gérer CHYZ où j’ai piloté un dossier auprès du CRTC. Techniquement, j’allais plus vers la gestion du règlementaire en radio. Quand je suis arrivé à Montréal, j’ai géré CISM pour le renouvellement de sa licence. Pour le plaisir, je me suis mis à faire de la radio sous un pseudonyme afin de différencier la personne qui était le gestionnaire et le comique. On m’a appelé pour faire autre chose et aujourd’hui, j’en vis. Quel a été le déclic pour faire de la radio? Je suis un gars de radio depuis toujours.
C’est le médium le plus intéressant parce qu’il est accessible et que tout est relativement possible à peu de frais. Il y a aussi plus de contenu autant en humour qu’en actualité. Si je pouvais que vivre de la radio, je le ferais. Tu possèdes toujours ton émission à CISM. Pourquoi? Avec la radio universitaire, il y a une liberté plus que totale. J’ai deux heures où je contrôle entièrement mon produit. J’ai un créneau unique parce que j’ai une collection infinie de musique qui n’a pas de bon sens. La moitié de l’émission provient de choses que les gens m’envoient. Est-ce que Infoman a été ton premier contact avec la télé? J’ai travaillé pour Télécom 9, l’ancêtre de MaTV. Je n’étais pas très bon caméraman, car je tripais sur Musique Plus et que je prenais des plans croches. Ce sont les gens au costumier de RadioCanada qui m’écoutaient à CISM et qui
ont parlé de moi à Infoman. Ils m’ont invité pour une chronique. Ils ont trouvé que j’avais l’air sympathique. Mes images ne sont pas professionnelles, mais c’est ce qu’on veut avoir. Je crois que j’ai plus de confidence en étant seul que si l’on arrangeait un invité qui aurait le temps de préparer sa cassette. Les images sont moins belles, mais le contenu est meilleur. Combien de disques possèdes-tu? Ça fluctue. Chaque été, je classe. Ce que j’ai en double, je le donne ou je le fais tirer. J’ai une maison de campagne à Sainte-Anne-de-la-Pérade et mon problème est que j’ai de la place. J’ai dû baisser entre 20 000 et 25 000. Ça comprend 200-300 boites de 45 tours pas triées. Lorsque ça va ralentir, je vais revenir à l’archivage. Plusieurs cherchent par exemple telle chanson pour une sœur décédée, dans ce cas-là je le fais gratuitement, car ça me fait plaisir ou alors RDS veut les disques d’Henri Richard. Pour moi, tout est bon. Je ne fais pas de snobisme. Je garde tout, car je sais qu’un jour ça pourrait être utile.