Carrefour du 8 mars

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Saint-Roch — Depuis 35 ans, la Tabagie de la place fait partie du quotidien des rĂŠsidents du quartier Saint-Roch. L’entreprise a dĂŠcidĂŠ de faire la promotion des produits quĂŠbĂŠcois. Ă€ part quelques exceptions, on y retrouve que des bières de microbrasserie quĂŠbĂŠcoise. Des produits du terroir y ont fait ĂŠgalement leur apparition. En dĂŠbut d’annĂŠe, la compagnie a changĂŠ de nom pour La Place depuis 1982. Le Carrefour s’est entretenu avec François Lebel, copropriĂŠtaire, pour en savoir davantage.

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Vous ĂŞtes propriĂŠtaire depuis quand? Ici, c’est une entreprise familiale qui appartenait Ă Claude et Éliane Girard, les parents de mon partenaire, Roch. Ce sont eux qui l’ont ouvert en 1982. Je suis arrivĂŠ en 1993 lorsque j’Êtais Ă l’universitĂŠ pour les dĂŠpanner, mais j’ai collĂŠ. Maintenant qu’ils sont dĂŠcĂŠdĂŠs, c’est moi et Roch qui sommes les propriĂŠtaires depuis six ans. Vous les connaissiez? C’est un de mes oncles qui connaissaient bien les Girard. Eux cherchaient quelqu’un pour du temps partiel. Moi, j’Êtais Ă l’universitĂŠ. C’Êtait pour les dĂŠpanner et pas pour rester longtemps. Disons que le mail (St-Roch) n’Êtait pas jetset. On ĂŠtait une tabagie dans une tour de bureaux Ă Place Jacques-Cartier. Puis, la bâtisse a ĂŠtĂŠ vendue. On a ĂŠtĂŠ obligĂŠ de dĂŠmĂŠnager et on s’est retrouvĂŠ au coin de la rue du Pont. Au fil du temps, la bâtisse a ĂŠtĂŠ vendue aux gens du Festival d’ÊtĂŠ de QuĂŠbec. Comment sont-ils? Ce sont de très bons propriĂŠtaires. Ils nous ont permis d’aller plus loin dans nos projets.

Notre voisin a ĂŠtĂŠ moins chanceux, ils ont fait faillite. Ça nous a toutefois permis d’agrandir et d’avoir de nouveaux projets comme le virage de bières de microbrasserie. Cette annĂŠe, on a fait ouvrir le mur sur la rue du Pont. La vitrine avait ĂŠtĂŠ condamnĂŠe dans le temps du mail St-Roch. On voulait l’ouvrir, avoir de la lumière ĂŠtant donnĂŠ que la piste cyclable s’en venait. On est en constant changement. On est hyperactif. Quels sont vos dĂŠfis quotidiens? Faire entrer les gens. Une grande partie des travailleurs restent en banlieue. Ils sont habituĂŠs Ă voir des franchisĂŠs. Je crois qu’ils ont un peu peur de l’inconnu. Ils ne sortent pas beaucoup le midi. En fait, ce n’est pas que mon dĂŠfi, mais celui du quartier St-Roch au complet. Qu’est-ce qui vous a poussĂŠ Ă faire des vidĂŠos sur votre page Facebook? C’est un de mes clients qui me l’a suggĂŠrĂŠ. Il m’a dit que comme je parlais beaucoup, que je devrais parler aux gens. Je suis un gars ouvert Ă bien des choses, mais ça ne me tentait pas.

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Comme c’est un gars brillant, je me suis dit qu’il savait de quoi il parlait. Je l’ai essayĂŠ et maintenant je commence Ă avoir la touch. Les gens aiment ça. Vous ĂŠcoutez souvent vos clients? Oui, quand ils nous proposent des choses, on les ĂŠcoute. On en prend et on en laisse. Ă€ la base, lorsque tu fais ce job-lĂ , il faut aimer les gens. C’est un job de relation humaine. Tu as beau avoir le meilleur spot, le meilleur produit, si tu as une attitude de merde, tu peux peutĂŞtre survivre. Mais s’il y a quelqu’un qui offre la mĂŞme chose, qui est plus fin, tu vas prendre le bord. On est au service des clients. Oui, on a une ligne qu’on veut garder, mais en mĂŞme temps, il faut ĂŞtre Ă l’Êcoute de ce que les gens veulent avoir. Trouvez-vous que le quartier a beaucoup changĂŠ? Oui, mais pas tant non plus. Au nord de la rue Saint-Joseph, la concentration de HLM est toujours la mĂŞme. En dĂŠveloppant le cĂ´tĂŠ sud (entre Saint-Joseph et la falaise), on a amenĂŠ de nouvelles personnes et travailleurs. On l’a mixĂŠ davantage, mais la pauvretĂŠ et la solitude sont toujours lĂ . Les habituĂŠs sont souvent natifs du quartier. Parfois, on est les seuls avec qui ils vont avoir des contacts. Ils sont contents de venir ici. Ils nous connaissent par notre nom et on connaĂŽt le leur. MĂŞme si le quartier a changĂŠ, c’est important qu’ils aient leur place. DES SEIGNEURS

Vous fĂŞtez vos 35 ans. Allez-vous cĂŠlĂŠbrer d’une certaine façon? Peut-ĂŞtre. On a quelques idĂŠes, mais on va essayer de faire quelques gros coups. On va continuer Ă travailler dans le quartier avec la SDC. Notre participation Ă certains ĂŠvĂŠnements pourrait ĂŞtre plus grande. On va continuer les Parcours ĂŠpicuriens et les tours de Je bois local. S’il y a de la bouffe et de l’alcool, La Place va ĂŞtre dans le coup.

Depuis que la loi 88 a ĂŠtĂŠ adoptĂŠe en dĂŠcembre dernier, le magasin propose des vins et alcools du QuĂŠbec. La Place encourage des producteurs locaux artisanaux.

Beau’s est la seule microbrasserie qui n’est pas quĂŠbĂŠcoise. La nouvelle image de l’entreprise a ĂŠtĂŠ conçue par une employĂŠe qui est ĂŠgalement graphiste. Les copropriĂŠtaires consultent et impliquent leurs employĂŠs dans leurs projets.

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Photo : Marie-Claude Boileau

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