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Dans quoi vous voyez-vous pour l’après-carrière? Pour le moment, mon objectif est d’entrer au doctorat pour devenir psychologue. En quelques mots, qui est Noémie en dehors du sport? Une fille qui, à première vue, est un peu timide. Je suis quelqu’un qui est en général disciplinée, déterminée et passionnée. Je pense que ça paraît dans tout ce que j’entreprends. Quelle est la première chose que vous faites dans vos temps libres? Relaxer et prendre ce qui arrive au moment présent. Je suis habituée d’avoir un horaire tellement fixe que lorsque j’ai le temps de ne rien faire, je saute sur l’occasion d’aller voir une amie ou de promener mon chien. On remarque des duos de frères ou sœurs dans votre sport. Est-ce votre cas? J’ai deux sœurs plus jeunes et jusqu’à tout récemment, ont toutes pratiqué ce sport. Ma sœur de 18 ans a décidé d’arrêter pour devenir infirmière. L’école ne lui permettait plus de patiner. La plus jeune de 15 ans patine encore. Elle commence à réaliser que les compétitions deviennent de plus en plus importantes.

se démarque Photo : Marc Robitaille

KATIA LAVOIE

Sainte-Foy – La patineuse de vitesse de Sainte-Foy, Noémie Fiset, se démarque déjà à sa première année chez les seniors. Lors des sélections pour les Coupes du monde, elle a enregistré non seulement le temps le plus rapide par une Québécoise au 500 m, mais elle a obtenu d’assez bons résultats pour obtenir une place de réserviste sur l’équipe pour la première compétition. Rencontre avec une athlète prometteuse.

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Comment avez-vous commencé le patinage de vitesse? Il s’agit de l’un des premiers sports que j’ai essayés. J’avais cinq ans. Mes parents m’ont inscrite à l’école de patin du club de SainteFoy et je n’ai jamais arrêté. Pourquoi vos parents vous ont-ils fait essayer ce sport? Mon père a longtemps joué au hockey, mais il a eu trois filles. Il s’est donc tourné vers d’autres sports. Je crois qu’ils ont vu le patinage de vitesse dans une annonce dans le journal et qu’ils ont décidé de m’inscrire parce qu’ils trouvaient cela intéressant. Comment a été votre évolution par la suite? Au début, ce n’était que pour pratiquer un sport et m’amuser. Puis, les compétitions sont devenues plus importantes. J’ai commencé à rêver un peu aux Jeux olympiques, un rêve qui est devenu de plus en plus concret. À partir de 15 ou 16 ans, c’était davantage des défis aux quotidiens. Depuis,

je sais que les olympiques sont atteignables et je travaille en fonction de ça. Pourquoi avoir choisi la longue piste? Je pense que c’est vraiment en raison de mon rapport avec le sport. J’aime moins la courte piste parce que je ne suis pas du genre à vouloir me batailler pour prendre la place. En longue piste, je me bats un peu contre moi-même. J’ai des défis avec moi au jour le jour et pas avec quelqu’un d’autre. Vous avez terminé dans le junior en 2015. Quel bilan faites-vous? J’ai vraiment eu de bonnes années. J’ai eu l’occasion de représenter le Canada à trois championnats du monde. Cela a été un tournant dans ma carrière parce que j’ai eu l’occasion de me mesurer à des gens de l’extérieur du Canada. Je pense que ça m’a encore plus fait rêver aux olympiques et aux Coupes du monde une fois senior. Comment voyez-vous le défi qui vous attend chez les seniors?

Je ne sais pas à quel âge mes performances seront à leur maximum. Je réussis à accomplir de belles performances à 20 ans et ça me permet d’être en compétition avec des filles de 25-30 ans. Je ne vois pas nécessairement comme une barrière d’être plus jeune qu’elles. C’est même encourageant au contraire de voir que je suis capable de compétitionner contre elles. Qu’est-ce qui s’en vient pour vous en compétition? J’ai fini 6e aux sélections d’automne, mais j’ai tout de même été prise comme réserviste pour la première Coupe du monde qui a lieu à Calgary du 13 au 15 novembre. Avec la nouvelle hiérarchie des équipes nationales, je pense qu’on veut favoriser et aider les nouvelles générations à mieux performer. Je crois que, dans cette optique, ils ont décidé de m’y envoyer pour me permettre de voir à quoi ça ressemble, de patiner et éventuellement de prendre part à la compétition s’il y a des blessés. Prendrez-vous part à d’autres compétitions officielles? Il y aura une sélection début janvier pour déterminer les athlètes qui feront partie des équipes pour les Coupes du monde de l’hiver. J’ai une autre chance de me classer et c’est le plus important pour moi cette année.

Parlant d’équipe, vous avez déjà remporté une course contre votre propre entraîneuse. Pouvez-vous m’en dire plus? Sabrina (Lapointe) est mon entraîneuse depuis plusieurs années. À sa dernière année en tant que patineuse, elle avait déjà commencé à m’entraîner. On patinait régulièrement l’une contre l’autre. À ce moment-là, elle était rendue à réorienter sa carrière alors je pense qu’elle l’a bien prise. Puis, je crois qu’elle était aussi fière de voir que je commençais à m’améliorer autant. C’est une influence positive dans l’équipe. Une performance vous a-t-elle plus appris que d’autres? Pour la première fois en 2012, j’ai dû essayer de me qualifier pour le Championnat du monde junior. Cette sélection se tenait en Saskat-chewan et je croyais en mes chances de me qualifier. C’était aussi la première fois que je devais gérer autant de stress. J’ai craqué sous la pression, j’ai complètement raté mes courses et j’ai pleuré. J’ai beaucoup appris de cela. Ça m’a permis de comprendre comment arriver à gérer mon stress et mes émotions dans une course. Quel est votre meilleur résultat en carrière jusqu’à maintenant? J’ai eu une 10 e place aux Championnats du monde junior en Italie en 2013. J’ai aussi fini 11e au cumulatif des distances au Championnat du monde junior en Pologne l’an passé.


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