Fondation de la faune du Québec - calendrier 2025 calendar

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2025

Tous engagés pour des habitats de qualité

Au cœur de l’hiver, dans les vieilles forêts feuillues et mixtes du Québec méridional, là où le nombre d’arbres âgés pourvus de cavités est élevé, la chouette rayée se prépare à entamer sa saison de reproduction. Une sieste en plein jour, effectuée à l’entrée du nid, est chaque fois bien méritée pour cet oiseau de proie nocturne. Des inventaires récents démontrent que ses effectifs sont en hausse dans la province, mais l’espèce demeure néanmoins très sensible aux coupes forestières qui réduisent et fragmentent son habitat. La préservation de vastes segments forestiers matures est en conséquence nécessaire afin de garantir la pérennité de cette chouette qui requiert un domaine vital d’une centaine d’hectares de forêt continue. © Sylvain Messier

Janvier 2025

Jour de l’An

Le coyote arbore en hiver un abondant pelage qui lui donne un aspect plus robuste qu’en été. Quand il est à l’affût d’une proie, il repère aisément, à l’aide de son ouïe très fine, tout petit mammifère remuant sous le couvert nival, bien qu’une carcasse abandonnée soit une occasion qu’il ne manque pas. À l’orée de forêts mixtes et dans les habitats ouverts du sud du Québec – champs agricoles, friches et marais –, là où son cousin le loup gris se fait plutôt rare, le coyote occupe le haut de la chaîne alimentaire. il y joue un rôle crucial que la fondation de la faune reconnaît en participant à la sauvegarde d’habitats qui assurent, entre autres, une saine biodiversité et le maintien de corridors écologiques. © Maxime Légaré-Vézina

Février 2025

Journée mondiale des zones humides

Début de l’Encan de la Fondation de la faune : www.encanfaune.ca

Fin de l’Encan de la Fondation de la faune : www.encanfaune.ca

dimanche lundi mardi
mercredi jeudi vendredi samedi

Pas facile d’observer le petit polatouche, cet étrange sciuridé planant d’arbre en arbre! ce mammifère rongeur n’est actif que la nuit, et sa répartition au Québec n’englobe que l’extrême sud-ouest de la province. faut-il ajouter que son apparence et ses mœurs sont presque identiques à celles du grand polatouche? c’est en mars que commencent à naître les petits, à l’abri dans un tronc creux ou une cavité faite par un grand pic. À l’image de nombreuses autres espèces sylvicoles, le grand polatouche et le petit polatouche sont vulnérables à l’exploitation des forêts matures ainsi qu’à la coupe d’arbres morts encore debout. en partenariat avec différents organismes, la fondation contribue à sensibiliser le public et les propriétaires de terrains boisés à l’importance de conserver de grands arbres matures et les chicots. © André Bhérer acpnation.com

Journée internationale des forêts

Journée mondiale de l’eau

saint-Patrick équinoxe de printemps

À la fonte des neiges, des étangs temporaires apparaissent ici et là dans la forêt et les boisés. bien que taris en fin d’été, ils sont d’une importance capitale au printemps pour plusieurs espèces d’amphibiens, dont la salamandre à points bleus en avril, au sortir de l’hibernation, c’est la course vers ces mares saisonnières, sites de reproduction et de ponte privilégiés, où les individus s’assemblent en grand nombre. ce type particulier d’écosystème aquatique est toutefois menacé, tant au Québec qu’ailleurs en Amérique du nord, par le développement et les coupes forestières. La fondation de la faune et ses partenaires agissent activement afin de mieux faire connaître le rôle déterminant de ces milieux ainsi que les différentes manières d’en encourager la présence. © Adobe Stock pecheenherbe.quebec

Avril 2025

dimanche

La première moitié du printemps est chez l’hermine la période de mise bas de son unique portée annuelle se composant d’une demi-douzaine de rejetons. Avant la fin du mois de mai, la plupart des individus auront achevé leur mue, passant d’un pelage hivernal blanc à une fourrure estivale aux tons de brun qui s’harmonise avec le sol des champs et des lisières de forêts fréquentées par ce mustélidé. Présente sur tout le territoire québécois, l’hermine n’est pas considérée comme une espèce au statut préoccupant. cependant, dans le sud de la province, elle n’échappe pas à la pression exercée par la diminution et la fragmentation de son habitat. Grâce à divers programmes et projets, la fondation stimule un aménagement des boisés privés qui favorise la pérennité de l’hermine et de la petite faune. © Adobe Stock

Journée mondiale des espèces menacées

dimanche

Aisément reconnaissable en raison de sa poitrine jaune vif ornée d’un croissant noir, la sturnelle des prés est un des oiseaux champêtres parmi les plus remarquables du paysage agricole québécois. son nid, d’ordinaire pourvu d’un dôme, est bâti directement sur le sol des prairies et des pâturages, là où les herbes sont suffisamment denses pour lui assurer un habitat riche en nourriture et en abris. ce site lui vaut cependant bien des ennuis, puisque la fauche des champs détruit trop souvent sa nichée. inscrite sur la liste des espèces en péril au c anada, la sturnelle des prés a, comme d’autres espèces champêtres, vu son déclin ralentir dans les dernières années. ce résultat prometteur est lié à de nouvelles pratiques de fauche que concourent à promouvoir la fondation et ses partenaires. © Lise De Serres

Journée mondiale de l’environnement

Journée mondiale des océans

très prisé des pêcheurs sportifs, le doré jaune se distingue, dans la famille des percidés, par la tache blanche située à l’extrémité du lobe inférieur de sa nageoire caudale. ce poisson d’eau douce peuple maints lacs et rivières du sud-ouest de la province, de même que le fleuve saint-Laurent jusqu’à la hauteur de Québec. Les inventaires dénotent toutefois un déclin inquiétant dans certains cours d’eau, une diminution causée notamment par la détérioration des frayères (pollution et dépôt de sédiments), l’inaccessibilité de l’habitat (barrages, fluctuation des niveaux d’eau) et les pluies acides, sans compter la surexploitation et le braconnage. Afin de freiner cette tendance, la fondation soutient, depuis plusieurs années, des projets de frayères visant à en améliorer l’accès et la qualité, ainsi que la création de nouveaux lieux de fraie. © Robert

dimanche

Durant l’été, c’est dans le haut des arbres que le porc-épic d’Amérique passe le plus clair de son temps. il y trouve son menu estival, qui consiste en bourgeons, en feuilles et en tiges d’essences diverses. Habile grimpeur malgré sa démarche lourdaude, ce piquant mammifère est apte à l’escalade avant même d’être sevré. son activité arboricole est utile à bien d’autres habitants de la forêt : en brisant et en coupant des branches, il permet à davantage de lumière d’atteindre le sous-bois tout en provoquant la chute de graines, de noix et de fruits qui sont autant de nourriture pour d’innombrables espèces au sol. Par le biais de ses projets et de ses conseils en aménagement des boisés, la fondation contribue à garantir un habitat de qualité à cet animal au rôle méconnu. © Christian

Chevalier
laterre.ca
dimanche

La rainette faux-grillon, la plus petite espèce d’anoures du Québec, ne mesure tout au plus que 37 mm de longueur. en outre de sa taille menue, elle se distingue par la bande de couleur foncée qui s’étire sur son flanc, du museau à l’aine. c’est aussi l’anoure le plus rare de la province, sa répartition n’incluant qu’une poignée de secteurs en montérégie et dans le sud de l’outaouais. cet amphibien, classé vulnérable au Québec, défraie souvent la manchette, car son habitat est convoité et soumis à de nombreux défis: développement agricole et urbain, fragmentation nuisant au brassage génétique, pollution, météo défavorable. Depuis sa création, la fondation de la faune est la fière partenaire d’une foule d’initiatives visant le rétablissement de la rainette faux-grillon et la sauvegarde de son habitat. © Patrick R. Bourgeois

Dès le début du mois d’octobre, la crécerelle d’Amérique quitte les champs agricoles, les lisières de forêt et les espaces ouverts de la province afin d’entreprendre le voyage migratoire qui la mènera dans le sud des états-Unis, voire en Amérique centrale. ce petit faucon aux couleurs pastel se perche fréquemment à la cime des arbres morts, à l’affût de rongeurs, de passereaux et d’insectes. Dans le Québec méridional, les effectifs de la crécerelle sont en baisse depuis quelques décennies, résultat combiné de facteurs tels que la monoculture du maïs et du soya, la résurgence de forêts sur des terres abandonnées et le déclin du grand pic, lequel rend disponible des cavités pour nicher. c’est pourquoi la fondation soutient des programmes d’installations de nichoirs utilisés non seulement par la crécerelle d’Amérique, mais également par d’autres espèces.© Maxime Légaré-Vézina

en automne, et contrairement à la majorité des espèces de chiroptères de la province qui sont résidentes à l’année, la chauvesouris cendrée délaisse les forêts du Québec méridional en faveur de celles du sud des états-Unis et des c araïbes. bien que son comportement migratoire la rende moins susceptible d’être atteinte du fatal syndrome du museau blanc, elle est néanmoins soumise à de multiples menaces qui incluent, entre autres, le développement urbain, l’exploitation agricole et forestière, la pollution de sources diverses, les changements climatiques et les champs d’éoliennes. Des aménagements en milieux agricoles et forestiers qui favorisent la présence des chauves-souris sont au cœur de plusieurs projets soutenus par la fondation, comme l’installation de nichoirs ainsi que le maintien de boisés diversifiés, de chicots et de milieux humides. © Adobe Stock

dimanche lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi

Le gel des étendues d’eau que fréquente la loutre de rivière n’est pas un obstacle à ce vigoureux mustélidé semiaquatique qui reste actif toute l’année. et dès la première tempête, elle s’ébattra dans la neige et s’adonnera à ces glissades qui laissent des traces de son passage. La loutre est une espèce indicatrice de la santé des écosystèmes d’eau douce: elle se nourrit d’une grande diversité d’organismes aquatiques et privilégie des sites libres de perturbations en bordure de forêts matures. ses populations font par ailleurs l’objet de suivis périodiques à l’échelle de la province, puisque sa fourrure est prisée des trappeurs. en mettant de l’avant des programmes de protection des milieux aquatiques, la fondation voit à la préservation d’habitats de qualité au profit de cet estimé mammifère. © Luc Farrell

Emblématique félin des forêts de conifères du Québec, le lynx du Canada est un prédateur redoutable en toute saison. Comme il est de tempérament solitaire, ce n’est que durant la période d’accouplement, qui se déroule à la fin de l’hiver, qu’il prend contact avec de potentiels partenaires. Les effectifs du félidé sont étroitement liés à ceux de sa principale proie, le lièvre d’Amérique, dont l’abondance fluctue naturellement sur un cycle d’une dizaine d’années. La mise en valeur de l’habitat du lièvre – de laquelle émane une foule de bénéfices à l’avantage de toute la faune – est par conséquent un élément clé du maintien de populations saines de lynx. Il ne s’agit là que de l’une des multiples initiatives qui sont au cœur de la mission de la Fondation de la faune du Québec.

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Fondation de la faune du Québec

1175, avenue Lavigerie, bureau 420 Québec (Québec) G1V 4P1

Téléphone : 418 644-7926 ffq@fondationdelafaune.qc.ca www.fondationdelafaune.qc.ca

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© André Bhérer

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