Portfolio Caroline Desplan

20 20

Titulaire du diplôme d’Architecte DE École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Belleville PFE mention recherche

PORTFOLIO Caroline Desplan

210 avenue du val de Montferrand 34090 Montpellier, France

+33 (0)6 30 01 35 77 carolinedesplancontact@gmail.com

cd Caroline Desplan

téléphone +33 (0)6.30.01.35.77 email carolinedesplancontact@gmail.com skype caroline desplan adresse 210 avenue du val de Montferrand, 34090, Montpellier

formation 2017 - 2020 Master en Architecture Architecte DE PFE mention recherche ENSA de Paris-Belleville 2014 - 2017 Licence en architecture ENSA de Montpellier 2011 - 2014 Baccalauréat S Section européenne, mention très bien Lycée Joffre, Montpellier

20 19

20 18

20 17

concours & prix

langues

softwares

PowerHouse Architecture Stage de 3 mois - Rotterdam Participation au projets de concours et autres projets en cours (logements notamment), création de visuels pour des futures publications de projets de l’agence

Français langue maternelle

Autocad Archicad Vectorworks Sketshup V-ray Artlantis Pack Adobe Pack Word Revit Rhino (débutante) Grasshopper (débutante)

Atelier Lâme Architecture Stage de 2 mois - Paris Projets et rendus pour plusieurs magasins Chloé et autre boutiques de luxe, participation aux concours d’équipements publics en cours Rédactrice web pour le site BAM 2 ans (jusqu’en janvier2019) - Paris Ecriture et partage d’articles pour les blogs de l’entreprise BAM (Because Architecture Matters) Fontès Architecture Stage d’1 mois - Montpellier Dessin d’un projet de paysage en jardin partagé, Permis de construire pour des logements collectifs à Istres

Prix du mémoire d’Île de France Concours de la Maison de l’Architecture d’Île de France, novembre 2019 Lauréat du concours Habitat Collectif de l’ENSAM Bouygues Immobilier et La Caisse des Dépôts, catégorie Fonctionnalité, juin 2017

expériences

CAUE de l’Hérault Stage d’1 mois - Montpellier Analyse urbanistique et retranscription graphique des enjeux d’un projet de requalification du principal axe routier de Pézenas.

20 16

Concours d’idées du CIAF «Soul of the city» , au congrès de l’UIA de Séoul, novembre 2016

Monitrice de la médiathèque de l’ENSAM 6 mois - Montpellier Aide pour la gestion, participation aux activités et accueil de la médiathèque.

Kiss+Cathcart Architecture Stage de 2 mois - New York, USA Analyse programmatique et esquisse d’un projet de logements collectifs, visite des chantiers en cours et participation aux réunions de l’agence Association Champ libre pour le FAV 2 semaines - Montpellier/La-Grande-Motte Encadrement du Festival des Architectures Vives, montage et démontage d’installations, médiation auprès des visiteurs et sensibilisation pendant le semestre dans des écoles maternelles et primaires

20 15

Association Motive Space Bénévolat 1 mois - Portland, Oregon, USA Aide à l’organisation et participation aux projets de l’association

Anglais billingue TOEIC 2018 940/995, niveau C2, pratique professionnelle en stages en agences de 3 mois à Rotterdam en 2019 et 2 mois à New York en 2016 Espagnol pratique occasionnelle, niveau B1

hobbies Voyages (23 pays) Photographie Ecriture Course à pied Natation

LA MACHINE À PAYSAGE Projet de fin d’études, mention recherche

La côte méditerranéenne aux alentours de Montpellier se caractérise par une forte densité littorale d’activités humaines, notamment touristique. Dans ce territoire, on compte plusieurs pôles d’attractions : le plus important est celui de la métropole montpelliéraine, auquel s’ajoute une multitude de pôles secondaires que constituent les villes balnéaires, sur la langue de terre entre étangs et mer. Dessinés par de larges vides séparant ces zones d’attractivité, les paysages lagunaires camarguais construisent l’identité de ce territoire.

De fait, le projet propose une lecture sensible d’un territoire littoral abandonné comme espace potentiel de valorisation paysagère et propose d’intégrer un projet architectural à une réflexion écologique à plus grande échelle.

Il cherche à valoriser un site déchu aux problématiques diverses : l’ancienne décharge de Montpellier, située entre étangs et rivières sur la commune de Lattes.

La «machine à paysage» est une usine à double effet. Elle tire tout d’abord parti de la décharge pour la dépolluer et en extraire un gaz naturel exploitable afin de produire du méthane qui deviendra une source d’énergie pour la seconde partie de l’usine. Elle profite ensuite de son implantation entre rivières et étang pour installer une centrale osmotique, qui nécessite de l’eau douce et de l’eau salée, pour produire de l’électricité et alimenter la ville voisine.

L’ ensemble de ce processus permet, en plus de cette production d’énergie pour subvenir aux besoin de la ville de Lattes (16 300 habitants), une dépollution du paysage et une amélioration de l’écosystème des étangs autrefois fragilisés par la décharge. C’est donc une nouvelle lecture de ce paysage autrefois abandonné qui s’inscrit dans un temps long et sert de témoignage du désastre écologique passé de la décharge, tout en préservant au maximum ce sol non imperméable, mouvant, qui dessine le paysage camarguais.

Proposant une promenade à l’intérieur de l’usine et sur le toit terrasse, le bâtiment projette de deux manières le visiteurs dans ce paysage. Son parcours démarre par le sol et longe le bâtiment en gravissant de larges escaliers publics.

Il aboutit, après sa déambulation entre les différentes zones de l’usine, par un projection sur le paysage, avec tout le vocabulaire de la machine qui accompagne son parcours jusqu’à la sortie de l’eau dans l’étang. Le toit terrasse, à la manière d’une jetée, projette ensuite noter regard vers l’horizon. Ainsi scandée par les cuves remplies d’eau, la perspective entraine le visiteur à marcher sur toute la longueur du bâtiment pour voir se déployer devant lui le paysage, sujet de toute l’intervention.

plan niveau visiteurs

coupe longitudinale

7

4 2

6

5 3

4

3

2

1

AXONOMÉTRIE 1 : poteaux béton supportant la poutre treillis 2 : cuves de stockage de l’eau 3 : façades composant la poutre treillis 4 : poutres composant la poutre treillis 5 : plancher bas : sol de l’usine 6 : plancher intermédiaire : sol des visiteurs 7 : promenade publique sur la toiture de l’usine

ÂŤ Laissez vous porter par le courant, abandonnez les rames pour une fois, vous ne profiterez que mieux du paysage Âť J. Coeijmans

déchets

LA DÉCHARGE

produisa nt du bio

gaz

le biogaz issu de la putréfaction des déchets entreposés dans cette ancienne décharge n’est plus simplement collecté par des tuyaux souterrains et brûlé.

première filtration extraction du H2S par filtre au charbon actif

deuxième filtration extraction des impuretés

séparation par deux distillations cryogéniques du biométhane

MÉTHANISATION le biogaz est acheminé jusqu’à l’usine pour être traité et produire du gaz naturel exploitable : le méthane.

moteur-pile à combustible le méthane est transformé en électricité et alimente le reste de l’usine

én er gi

et

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eau salée extraite de l’étang

eau douce extraite de la rivière

filtration de l’eau salée

eau

salé

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filtration de l’eau douce

CENTRALE OSMOTIQUE

e

eau

uc do

l’eau douce de la rivière et l’eau salée de l’étang sont envoyées dans une membrane, la différence de salinité produit de l’eau sous pression, le mélange eau douce / eau salée fait tourner une turbine qui produit de l’électricité.

mélange eau salée / eau douce sous pression

turbines produisant de l’électricité

l’énergie produite permet d’alimenter la ville voisine de Lattes (16 300 habitants)

le mélange eau douce / eau salée filtré et dépollué se déverse dans l’étang, il contribue à son écosystème

COUPE TRANSVERSALE 1:50

STRATIFICATION BERLINOISE

Ancré dans un des vides encore non qualifié de la ville de Berlin, ce projet se dessine comme une stratification d’espaces, de vides et de pleins, qui pousse au parcours et à des perceptions multiples de l’espace.

En effet, en se basant sur une analyse sensible de ce site enclavé entre une voie ferrée surélevée et une barre de logement imposante, le concept du projet tente de révéler ces limites fortes du site, de les transcender et de les mettre en valeur, par un jeu de séquences et de stratifications.

Le projet se compose alors de plusieurs programmes, qui se juxtaposent dans les deux doubles barres parallèles qui le constituent : des logements dans les barres sud, des bureaux et ateliers d’artistes dans les barres nords, et une tour de bureaux à l’articulation avec deux tours déjà existantes à l’ouest de la parcelle. Cet ensemble mixte de programmes répond aux besoins de la ville, en mettant en lumière les qualités intrinsèques du site.

A l’intérieur, le projet joue sur une intériorité intime entre les deux parties de chaque barre. Un jeu entre intérieur et extérieur se profile par les différentes passerelles, jardins intérieurs et loggias des logements.

Enfin, il faut comprendre que l’usager est poussé à parcourir le lieux, à se l’approprier et à saisir par ces techniques de décalages et d’articulations, les stratifications initiales du site, révélée par le projet.

L’enjeu est donc finalement de pousser à une nouvelle vision et compréhension du site par l’expérience architecturale et humaine.

POSTULAT Le mur qui traverse une parcelle est une limite, mais aussi un cadrage sur la ville.

Il occulte par sa masse une partie du paysage et met ainsi en valeur la partie dévoilée. Selon notre position et notre point de vue, cette nouvelle perception de la ville est différente.

Ainsi, le mur est pour l’instant une limite, mais il permet aussi de poser un regard particulier sur la ville et son paysage urbain. Que l’on soit proche ou loin de lui, dessus, dessous ou à coté, il met en scène de manière très variée ce qu’il laisse se dévoiler.

Il interroge donc les notions de vu/non vu, de mise en avant/ mis en arrière, de cadrage et d’horizon, en proposant une seconde ligne dans le paysage.

Ce travail cherche donc à mettre en avant cette dichotomie entre le mur qui cache, qui obstrue la vue et le passage ; et le mur qui révèle, qui dévoile, et propose d’autres points de vues par le choix de ce qu’il laisse le dépasser.

119 BLOCKS

« Find your way through the waste » Concours international

Aiming to reveal the existing 1,4 million m3 mass of waste present in the site, this project depicts a pathway through a concrete block labyrinth, where various programs are hidden in-between, in an assumed geometric figure.

The composition of this figure offers a variety of spaces, where the void and the surrounding buildings adapt in function of the program, while conserving the unity.

The parc suggests a variety of pathways unveiling the entire facade and attracting people to walk inside, on the same ground.

From lost to curious, the visitor discovers a new living experience. During his journey, he finds programmatic voids, materialized by buildings linked to an outdoor activity. In the stadium, the soccer field occupies the void space, whereas the bleachers serve the principal activity.

Where there is no game, it becomes a fun fair or festival location. At night, the amphitheater transforms into an outdoor movie theater. Thus, voids are not limited to one function, they have different temporalities.

125 m 85 m

Une trame issue du terrain de foot

1,4 MILLION M3 OF WASTE FROM THE SITE

Création d’un ensemble de volumes selon cette trame : un système de composition

ADDING CONCRETE TO CONSOLIDATE THE COMPACTED WASTE AND CREATE BLOCKS

Mise en forme de différents vides abritant les programmes, dont le stade

KEEPING THE SAME FINAL VOLUME IN ORDER TO REVEAL THE HISTORY AND MASS OF THE SITE TO THE VISITOR

Alternative use of the stadium : A public space given to the visitors fun fairs, festivals...

COLLECTIF L // VIVRE ENSEMBLE

Ce projet s’implante dans un contexte urbain particulier : sur une parcelle encadrée par deux grands axes routiers. S’inscrivant dans la dynamique d’une future ZAC, construite à proximité du site, la volonté de ce projet fut de prendre en compte ces caractéristiques urbanistiques afin de lui permettre une mutabilité qui lui assurera une qualité de réponse durable.

De ce fait, dans une logique de dialogue avec ce qui est déjà là, le projet se place en alignement avec chacun de ses deux voisins, créant ainsi un décalage volumétrique qui amorcera le dispositif d’entrée à l’intérieur du projet. Il propose alors à la ville deux façades aux caractéristiques similaires, autant pour le coté déjà bâti que pour celui à venir.

Le rez-de-chaussée est alors conçu comme le lieu du public, appartenant à l’échelle du quartier, qui va accueillir des commerces et cafés sur sa façade nord, au contact direct avec la vie urbaine, et au sud, viendra proposer des locaux, ne dépendant pas pour le moment d’un tel contact avec la ville, mais qui à terme, sera capable d’évoluer au regard de la future ZAC. À cela, s’ajoute la notion du patio comme respiration urbaine, qui donne sa forme au projet, dont le coeur se veut un lieu de partage et de rencontre pour les habitants.

Les étages se développent dans une sphère plus privée, travaillant le séquençage de l’entrée depuis la rue, passant par la cour, cheminant le long des coursives, jusqu’à arriver dans le logement, chez soi. Pour cela, un dispositif de coursives déportées de la façade longe les volumes des logements, pour venir créer une situation d’entrée particulière. L’idée fut alors de redonner aux habitants une manière de rentrer chez soi qui reprenne les principes de la maison individuelle, en rentrant par l’extérieur, tout en ménageant des degrés d’intimité.

Le principe dans le logement se développe comme la simple expression de la structure et de sa trame en béton, en mettant à nu, le béton brut porteur.

PLAN RDC

PLAN R+1

PETRA VIVA // EN TERRITOIRE CORSE

S’inscrivant dans une tissu patrimonial datant du 12ème siècle, le bâtiment au centre de ce projet de réhabilitation d’un village au centre du massif corse, s’offre comme un promontoire au bord d’un précipice, entre village et paysage, barrant aujourd’hui le passage entre ces deux univers.

Aspirant à un dynamisme retrouvé pour ce petit village, le programme propose alors de rassembler des logements pour des apprentis compagnons du devoir et leurs moniteurs, un atelier de travail pratique, une salle de travail plus théorique et enfin une cuisine et sa salle de restauration, dans le but d’insuffler, par une mixité d’usages, un souffle de renouveau au sein du village.

De ce fait, le propos de ce projet est de prendre appui sur la massivité de l’existant, de venir le contraster par une intervention contemporaine, ponctuelle et forte, venant ainsi percer la limite matérielle que représente le bâtiment et de relier la vie du village au grand paysage auquel il aspire.

Petra Viva assume son intervention contemporaine et signifie donc sa différence par l’emploi d’un matériau différent mais local: le bois de châtaignier. Essence appartenant à l’identité corse, ce bois est alors traité en deux façons: en intérieur, il reste brut et garde ses caractéristiques propres, dont sa couleur claire, mais en extérieur, il sera brûlé à l’état pur pour le protéger des intempéries et se craquellera donc dans une teinte noire brillante à la texture unique.

C’est alors un jeu entre intérieur et extérieur qui se déroule et amplifie le parti pris de percer le bâtiment en son cœur pour créer un nouvel espace, en lien avec le paysage redécouvert.

La percée devient alors un acteur de la vie du village de Luggo Di Nazza, où patrimoine et contemporain se répondent et créent un rebond pour ce village à l’âme indiscutable et aux qualités oubliées.

UN CREUX DANS LA VILLE // HABITAT MINIMAL

La ville, lieu de haute densité de population, connait étrangement des zones désertes, inhabitées, des lieux en creux où la ville ne s’est pas construite, où il est encore possible de créer une architecture, qui elle, pourra faire profit de ce espace perdu.

Ainsi, ce projet d’habitat minimum est une démonstration de comment habiter ces lieux incongrus en remplissant un vide, ici l’espace étriqué délimité par les poteaux soutenant la verrière de l’arrêt de tram du Corum, espace central à Montpellier.

En effet, en imaginant un programme répondant aux besoins les plus essentiels d’un personnage fictif, à la fois fasciné par la ville et ses habitants mais totalement effrayé par le contact avec les autres, ce projet, se compose de deux parties.

Le refuge dans la partie basse où se rassemblent les besoins primaires : dormir, manger, se laver ; L’ observatoire, tout en haut, avec pour seule fonction l’admiration et l’analyse de la ville par le jeux de fentes orientées permettant une vue à 360° sur le paysage urbain.

C’est donc par un travail de distinction des usages dans deux blocs et le séquençage du mode de vie de ce personnage que s’immisce ce projet au coeur de la ville de Montpellier.

Perché dans les hauteurs, il est à la fois dissimulé et mis à nu pour ceux qui sauront lever la tète et cherche à nous interroger sur le futur de nos villes où la population ne fait que croitre et où bientot le manque de place pour ses habitants deviendra un enjeux majeur.

« Ces personnes, je ne les connais pas. Je les vois, je les regarde, je les observe, mais je ne les connais toujours pas. Depuis ma fenêtre, surtout depuis la lucarne, ma préférée, il semblent tous pareils, tous pressés, tous inconnus, mais tous unis dans l’action permanente. Ce flux continu d’allers et venues, de mouvements, ce spectacle incessant qui se déroule chaque jour sous mes yeux et à mes pieds me donne parfois le tournis, un tournis passionnant, et c’est seulement dans ma tour de guet que j’arrive à comprendre le sens de mes années de recherches.»

REVIVRE L’ESPACE PUBLIC // EXPÉRIMENTATIONS

L’essence du projet se développe ici dans la volonté de venir reconquérir une place certes très passante mais où finalement personne ne s’arrête et ne profite véritablement du lieux qu’elle crée.

Ainsi, en se basant sur un module à l’échelle humaine (1,80m x 0,7m), des éléments en bois massifs viennent coloniser la place, lui donnent une dynamique, un mouvement et incitent le passant à s’arrêter de nouveau, à revivre l’espace public.

De ce fait, l’idée de ce projet est avant tout un appel à rentrer, à parcourir un espace multifonctionnel, accueillant assises, zones d’ombrages et situations variées toujours en relation avec le corps, qui invitent à s’engouffrer à l’intérieur de la matière, du travail de sa masse et de sa multiplicité afin de découvrir une nouvelle façon d’arpenter et de s’approprier l’espace public.

Se liant à l’espace existant en se posant sur celui ci, et en suivant la logique déjà existante de dénivelé par ses multiples volées de marches, le projet relève alors du parcours, du cheminement entre divers éléments qui invitent le passant à s’interroger sur ce que doit être un espace public et sur ce que l’architecture, par le biais d’interventions diverses, peut lui apporter pour redonner du sens à sa fonction première : accueillir le corps des visiteurs et soutenir l’ idée du vivre ensemble, de la rencontre.

Invitation à repenser l’architecture au regard des dimensions humaines, ce projet est donc avant tout un appel à la réappropriation de l’espace par les personnes afin de révéler de nouvelles possibilités, et ce par le seul biais de l’installation architecturale.

PRISMA // FESTIVAL DES ARCHITECTURES VIVES

L’idée ici était de créer un pavillon d’accueil dans le cadre du Festival des Architectures Vives (FAV) dont l’intérêt principal est de venir occuper l’espace de la cour d’hôtels particuliers, par le biais d’interventions et d’installations réalisées par de jeunes architectes.

Ce festival permet alors de découvrir ou redécouvrir les sites emblématiques de la ville de Montpellier, en invitant le visiteur à aller au contact du patrimoine, véritable écrin d’histoire, qui sera mis en valeur par le dialogue avec le travail contemporain et éphémère du festival.

Ainsi, le projet de ce pavillon avait pour fonction l’accueil, l’information mais aussi le rôle de vitrine du festival.

De ce fait, se plaçant dans la somptueuse cour de l’Hôtel des Trésoriers de la Bourse, Prisma cherche avant tout à venir attirer les visiteurs vers le festival, à les interpeller et à les inviter à pénétrer cet espace pour découvrir le FAV à travers lui.

De ce fait, c’est par le biais de sa forme atypique, s’inspirant des origami japonais, et dépassant dans la rue, qu’il intrigue le visiteur et le pousse à suivre le cheminement qu’il représente. Suivant ses formes et ses pliures, celui ci découvre alors petit à petit la cour et l’installation lors son parcours.

Cadrant des vues particulières dans ses ouvertures, et étant recouvert d’écrans intéractifs au sein de sa structure internes, le pavillon d’accueil se vit alors comme une cave, noire à l’extérieur, blanche à l’intérieur, où le jeu entre dedans et dehors intrigue et dialogue à la fois avec le visiteur mais aussi avec le patrimoine, sujet et enjeu du festival.

MEETING MR. NOBODY

Dans le cadre d’un workshop tourné vers une analyse sensible de la ville et de la répercussion de ses son sur notre corps, nous avons décidé de créer, en équipe de trois étudiants, une oeuvre sonore.

En effet, grâce à un premier travail de collecte d’éléments dans la ville parcourue, nous avons pu apprécier et porter un regard neuf sur la dimension sensorielle de la ville, en particulier la dimension de l’ouïe souvent étouffée par notre vue, et ainsi commencer à créer par le son un tout autre univers, le notre.

De ce fait, c’est en commençant par assembler peu à peu ces divers fragments et en analysant ainsi d’une toute autre façon l’espace urbain dans lequel nous vivons, que nous avons décidé de créer un objet sonore, accompagnement notre dérive urbaine.

L’objectif du projet fut alors de relater une balade, une parcours dans la ville retraçant ses tensions, ses ralentissement, son fracas et sa poésie et d’emporter avec nous l’auditeur.

Enfin, un bruit de pas nous sert alors de guide et nous invite à notre tour à nous mettre en mouvement, à suivre le rythme du corps mais aussi celui de la ville, et petit à petit, à redécouvrir des sons mille fois entendus, sous un nouveau jour.

Enseignant : Lambert Dousson Workshop : une ville de sons

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cd Caroline Desplan

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