Maquette submarine n°0

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Interview :

commandant de l’Esna

Le marché mondial des sous-marins

NOUVEAU

Janvier 2014

Classe Boreï, le renouveau de la flotte russe La propulsion anaérobie AIP

SUB- MARINE

Numéro 1 – Janvier 2014

Au sommaire Interview : Commandant de l’Esna...........2 

 Actualité...........................................................5  Arrêt sur image :.............................................7  Tribune / Libres propos .................................9  Le marché mondial des sous-marins..........11  Classe Boreï, le renouveau de la flotte russe.....................................................14  La propulsion anaérobie...............................16  L’avion Patmar P-9A Poseidon.....................20  Histoire : Le renflouement secret du K129.................24  Agenda............................................................31  L’abécédaire...................................................36  La librairie.....................................................39  Liens utiles.....................................................44

Édité par Pressland Média E-mail : sub-marine@xxx.com Bureau : 27 lot. La Conninais - 22100 Dinan - France Tél. : +33 (0)2 96 85 44 61 www.sub-marine-naval.com Conception Caractères Graphic 02 96 851 914 Photos : Osam, tem. Ulpa volorem oluptatur, voluptiatem erum et oditist ianderciet esc

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Imprimé en France sur du papier issu de forêts gérées durablement.

Forces sous-marines et actions navales

INTERVIEW

Commandant, vous êtes à la tête de l’ESNA. Quel est aujourd’hui le rôle de cette force sous-marine au sein de la Marine nationale ?

L’escadrille, qui regroupe les six équipages de sous-marins nucléaires d’attaque, a pour mission de les rendre disponibles et de les qualifier aux opérations. L’éventail des missions qu’ils réalisent est large : soutien à la dissuasion nucléaire, acquisition du savoir-faire tactique et entraînement des SNLE, fonction stratégique (connaissance et anticipation sur les théâtres d’opérations), recherche de renseignements, éclairage et escorte de force navale… Opérant seul ou intégré au sein de dispositifs nationaux ou internationaux, cet acteur incontournable de la maîtrise de la mer a pour atouts l’endurance et l’allonge que lui confère la propulsion nucléaire.

L’Afghanistan et la Libye sont des théâtres d’opérations avant tout aériens et terrestres. Quelles sont les expertises que peut apporter un SNA sur ce type de théâtre ?

La présence d’un SNA influe fortement un théâtre d’opération. Déployé en précurseur dès les prémices d’une crise, il permet d’acquérir du renseignement et d’anticiper les actions futures. Menace permanente et invisible, il donne ensuite liberté d’action au groupe aéronaval pour les frappes dans la profondeur, le cas échéant en faisant usage de ses armes. Le loup des espaces océaniques est aussi un redoutable maraudeur des abords maritimes. En Libye, le SNA, œil de la force au plus près du littoral, aura contribué à la réussite des opérations héliportées conduites à partir des bâtiments de projection et de commandement de la marine nationale.

La Marine dispose aujourd’hui de six sous-marins SNA de la classe Rubis. Est-ce un plancher incompressible pour l’état-major afin d’assurer son contrat opérationnel ?

Des sanctuaires de la dissuasion à l’arc de crise, les SNA sont très demandés. La présence ininterrompue des SNA en Libye a, par exemple, nécessité de réduire la présence sur le théâtre Atlantique.

En parallèle, il est aussi important d’intégrer une notion de format critique pour assurer en sécurité la mise en œuvre d’une force sous-

Ingénieur en génie atomique, le commandant Faujour est à la tête de l’ESNA depuis septembre 2011. © Marine nationale

CAPITAINE DE VAISSEAU DANIEL FAUJOUR, commandant l’Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA), basée à Toulon.

Regroupée à Toulon, l’escadrille compte les six SNA du type Rubis, mis en service entre 1983 et 1993. © Sub-Marine

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marine, activité complexe et hautement technique. L’expérience de 40 années de propulsion nucléaire et les enseignements de notre histoire montrent que ce format à six SNA pour quatre SNLE apporte cette garantie.

rine nationale et les britanniques de la Royal Navy dans le domaine des forces sous-marines ?

Les six sous-marins sont en service depuis 1983. Malgré leur âge, quels sont véritablement leurs domaines d’expertises ?

L’escadrille a fêté fin 2011 les trente ans d’activité du SNA Rubis, premier de série. Il rentrait de la mission Harmattan où son action lui a valu d’être décoré de la croix de la valeur militaire avec palme de bronze. C’est dire que la force sous-marine a su maintenir au plus au niveau opérationnel ses sous-marins. Au-dessus comme en dessous du dioptre, le SNA n’a cessé d’améliorer ses capacités de détection et de traitement de l’information pour rester performant dans tous les domaines de lutte. Le dernier du type naviguera jusqu’en 2027 ; je suis persuadé qu’il ne cédera en rien à sa valeur militaire.

Pouvant intervenir partout dans le monde, ils sont dédiés aux missions de renseignement, de prévention, de projection et de protection. © Marine nationale

La Royal Navy est un partenaire privilégié avec lequel nous échangeons avec une grande régularité. Cette coopération se traduit par exemple par un échange d’officier entre nos deux forces. Un officier supérieur britannique est ainsi affecté à la division entraînement de l’escadrille des SNA. Cette confiance mutuelle se retrouve aussi dans nos relations avec la Marine royale espagnole.

Un officier espagnol est affecté comme chef du quart sur un de nos SNA ; il a d’ailleurs pleinement participé à l’opération Harmattan.

En échange, un jeune officier français est embarqué sur sous-marin espagnol à Carthagène.

Longs de 73 mètres pour un déplacement en plongée de 2 670 tonnes, ces unités sont armées par deux équipages. © Marine nationale

Et selon-vous, quelles sont les insuffisances techniques et les éventuelles lacunes capacitaires de nos sous-marins ?

Il est facile d’identifier ce qui manque sur nos SNA en considérant ce que font nos camarades anglo-saxons, qui sont à la fois nos partenaires et nos émulateurs. Je veux parler de la capacité de frappe de précision vers la terre. Cette capacité militaire a clairement été identifiée comme prioritaire dès les prémices du programme Barracuda, les futurs SNA qui commenceront à remplacer les Rubis dans les prochaines années.

On observe quelques tensions chez certaines marines occidentales pour recruter le personnel sous-marinier. Constatez-vous aussi ce phénomène dans la Marine nationale ?

La gestion des flux de personnel nécessite une attention permanente. Dans la Marine nationale, nous sommes vigilants et actifs pour recruter. Le métier de sous-marinier est un métier à part. Etre sous-marinier c’est accepter de se couper d’une société où communiquer paraît vital. A bord, la toile est réduite à un équipage soudé ; les amis ne sont plus virtuels mais de vrais camarades qui partagent une expérience unique et valorisante. Ceux qui y ont goûté restent et conduisent de belles carrières dans des métiers mettant en œuvre des matériels de pointe au profit de missions exaltantes.

Qu’attendez-vous des futurs SNA de la classe Suffren sur l’aspect opérationnel et en termes de maintien en condition opérationnelle ?

Les SNA du type Barracuda mettront en œuvre le missile de croisière navale, MdCN, qui donnera cette capacité de frappe de précision avec une allonge très importante. La mise en œuvre des forces spéciales sera aussi considérablement développée. Le concept de communalité d’équipements avec les SNLE M51 permettra, en outre, d’obtenir des gains dans la formation et dans le maintien en condition opérationnelle . La maintenabilité augmentée et le rythme d’entretien optimisé permettront de garantir la disponibilité de nos nouveaux SNA. Enfin, l’autonomie et l’allonge supérieures accroîtront son domaine d’emploi opérationnel.

A ce jour, existe-t-il une coopération militaire entre la Ma-

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Dans le PCNO, les équipements analogiques d’origine ont fait place au numérique notamment au niveau du système de combat. © Marine nationale

Propos recueillis par Philippe Nôtre

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Actualité

n’est pas encore à l’ordre du jour. La construction des sousmarins d’attaque de type Barracuda prévoit toutefois des aménagements pour le personnel féminin.  Etats-Unis Le commandant du sous-marin USS Montpelier (SSN 765, classe Los Angeles) a été relevé de ses fonctions, le 4 janvier 2013, après la collision avec le croiseur lance-missiles USS San Jacinto, en octobre dernier. L’accident s’était produit en pleine mer, le 13 octobre 2012, au large de la côte Est des Etats-Unis, alors que les deux bâtiments étaient en entraînement. L’USS San Jacinto a abordé le sous-marin nucléaire d’attaque au moment où il remontait à l’immersion périscopique à 200 mètres du croiseur. L’US Navy avait indiqué que la tranche propulsive du sous-marin n’avait pas été endommagée et qu’il n’y avait pas de blessé. Il semble toutefois que le dôme du sonar ait sérieusement été endommagé.

SUB-3 © US Navy

 France L’inauguration, le 28 novembre dernier, de la plate-forme d’intégration du système de combat du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren (programme Barracuda) marque une étape importante de ce programme vital pour la Marine nationale qui prévoit la mise en service de six nouveaux bâtiments destinés à remplacer les SNA de type Rubis. Désigné SYCOBS, le système de combat des nouveaux sous-marins de la classe Suffren bénéficie de nombreuses innovations intégrant un CMS (Combat Management System) de dernière génération qui est chargé de fusionner et traiter les informations de tous les capteurs du bord. Il intégra une puissance de calcul exceptionnelle et permettra ainsi d’échanger des informations tactiques au sein d’un dispositif interarmées. Le programme Barracuda devrait mobiliser les moyens industriels de DCNS jusqu’en 2027.

SUB-1 © DCNS  Royaume-Uni Le MoD, le ministères britannique de la Défense a conclu avec BAE Systems un contrat de 1,5 milliards d’euros pour la livraison d’un quatrième sous-marin nucléaire d’attaque de la classe Astute.

Cette nouvelle unité construite au chantier de Barraowin-Furness, s’appellera le HMS Audacious. Le quatrième sous-marin embarquera un nouveau système de combat et de navigation, ainsi qu’une suite sonar améliorée. Destiné à remplacer les sous-marins de la classe Trafalgar, la classe Astute fait partie des SNA les plus grands d’Europe. Elle se distingue également par une vitesse très élevée de 30 nœuds.

L’Astute a été conçu dès l’origine pour mettre en œuvre les missiles de croisière Tomahawk.

SUB-2 © BAE Systems

 Etats-Unis Le Naval Sea Systems Command a attribué un contrat de 2 milliards de dollars à General Dynamic Electric Boat pour développer le prochain SNLE de l’US Navy, appelé à remplacer, à partir de 2031, les sous-marins de la classe Ohio. Le cahier des charges du futur SNLE (désigné SSBN-X) a été publié en octobre dernier. Selon les prévisions de la marine américaine, il serait prévu de commander douze exemplaires pour un montant total de plus de 80 milliards de dollars. La construction du premier SSBN-X de série serait lancée en 2021. La partie missile balistique se fera en coopération avec le Royaume-Uni qui souhaite remplacer ses quatre SNLE de classe Vanguard à partir de 2028.

SUB-4 © US Navy  Etats-Unis Un sous-marin nucléaire d’attaque de la classe Los Angeles, l’USS Jacksonville (SSN 699), a heurté un navire alors qu’il naviguait à l’immersion périscopique, le 10 janvier 2013, dans le golfe Persique. L’un des deux périscopes du sous-marin a été endommagé mais il n’y a aucune préoccupation en ce qui concerne l’étanchéité du bâtiment. L’US Navy indique que le Jacksonville a alors fait surface pour savoir si des dégâts avait été causés au navire de surface. D’après un responsable de la 5e Flotte celui-ci a poursuivi sa route sans donner de signe de détresse ou qu’il se soit aperçu d’une collision. A près l’incident, un avion de patrouille maritime P-3C Orion a été dépêché sur zone. Il n’a pas repéré la moindre trace de débris ou de navire en difficulté. Une enquête a été lancée pour tenter d’identifier le navire notamment en exploitant les données AIS.

 Royaume-Uni La féminisation des équipages de sous-marins est en ordre de marche. Après l’US Navy en 2009, les premiers équipages mixtes embarquent cette année à bord des sous-marins nucléaires de la Royal Navy. En Norvège, en Suède, au Canada ou en Australie, les femmes plongent depuis quelques années à bord de sousmarins à propulsion diesel. Pour certains observateurs, si ces marines occidentales recrutent des femmes, c’est plus par manque de candidats que par soucis d’égalité des sexes. En France, constituer des équipages mixtes de sous-mariniers

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 Chine Selon les experts occidentaux, la marine chinoise dispose aujourd’hui de cinquante sous-marins conventionnels (SSK) modernes dont environ trente unités sont armées de missiles antinavires à changement de milieu. Certains sont dotés du missile russe supersonique 91RE1 Novator (désignation Otan :SS-N-27Club-S). Par ailleurs, la marine chinoise disposerait d’une dizaine de sous-marins du type 041Yuan dotés de propulsion anaérobie (AIP) complétant le système dieselélectrique conventionnel. Les Yuan sont considérés comme plus silencieux que les Song, mais légèrement moins discrets que les Kilo du type 636.

SUB-5 © PLA Navy  Russie D’après la presse quotidienne russe, la Chine souhaiterait s’équiper de quatre sous-marins russe de type Amur 1650 construit par Rubin, pour un coût de deux milliards de dollars.

Selon l’agence des exportations d’armes Rosoboronexport, les deux pays ont signé un accord-cadre, et l’accord définitif devra être conclu à l’horizon 2015. Les négociations prévoient que chacun des deux pays construise deux exemplaires du sousmarin. Dérivé du sous-marin Lada de la marine russe, l’Amur 1650 est propulsé par un moteur diesel-électrique et intègre un système AIP qui lui permet d’avoir une autonomie en immersion augmentée. D’une longueur de 66,80 mètres, le bâtiment embarque un équipage réduit de 35 marins, et il embarque dixhuit torpilles lourdes et missiles antinavires.

SUB-6 © Ria Novosti  Russie Le sous-marin nucléaire lanceur d‘engins Youri Dolgoroukiy a été livré, le 10 janvier, à la marine russe.Tête de série, ce bâtiment, construit par les chantiers Sevmach de Severodvinsk, est un sous-marin de la classe Boreï lancé en 2008. Cette nouvelle génération de SNLE qui mesure 170 mètres et qui présente un déplacement de 19 500 tonnes remplacera les types Delta III et Typhoon. Il embarque un armement principal constitué de seize missiles balistiques SS-N-32 Bulava, dont la portée est de près de 10 000 km. Un second bâtiment est en essais (Aleksandr Nevskiy), et un troisième (Vladimir Monomakh) a été mis à flot le 30 décembre 2012. La marine russe prévoit la construction de dix sous-marins de la classe Borei.

SUB-7 © Sevmach  Suède Le projet de sous-marin A26 mené par le constructeur Kockums pourrait faire l’objet d’un premier contrat avec la marine suédoise dès l’année 2013. Le bâtiment qui embarque une propulsion AIP (moteur Stirling) et qui présente un déplacement en surface de 1 800 tonnes, offre un certain nombre d’innovations. En plus des quatre tubes lance-torpilles, il est pourvu d’un tube placé à l’avant permettant de mettre en œuvre une équipe de plongeurs ou des drones. Outre des mâts optroniques non pénétrants et des systèmes Elint, le sousmarin A26 sera doté d’un mât spécifique pour l’utilisation d’un armement téléopéré antiaérien. En option, la plage arrière pourra accueillir un mini-sous-marin pour les opérations spéciales.

SUB-8 © Kockums

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Flash info – Flash info – Flas h i n fo Flash info – Flash info – Flash i n fo …

La Russie a relancé la production des sous-marins à propulsion classique de projet 677 Lada, a annoncé le commandant en chef de la Marine russe.

Le sous-marin nucléaire Severodvinsk (projet 885 “Yasen”) a été livré à la marine russe. D’ici 2021, la marine devrait recevoir sept unités du projet 885. Le sous-marin peut naviguer à 30 nœuds et descendre à 600 mètres.

Le Vietnam pourrait accueillir un point d’approvisionnement de la marine militaire russe dans le port de Cam-Ranh, ont annoncé les autorités vietnamiennes.

Le 28 décembre dernier, une cérémonie a marqué la sortie de cale de montage du second sous-marin construit en Russie pour le Vietnam. Baptisé Ho Chi Minh, il portera le numéro de coque HQ 189.

Le nouvel avion de patrouille maritime chinois, le Y-8FQ, poursuit ses essais en vol. Ce quadriturbopropulseur est équipé d’un détecteur d’anomalies magnétiques (MAD) pour la lutte anti-sous-marine.

Selon la presse quotidienne indienne, le SNA Chakra de la marine indienne, loué à la Russie, connaît des problèmes techniques, affectant régulièrement sa disponibilité opérationnelle.

La marine suédoise a annoncé, le 18 décembre dernier, avoir découvert au fond de la Baltique, le sous-marin soviétique S-6 qui avait été touché par une mine allemande en 1941.

Devenu la référence dans la lutte ASM, le sonar trempé héliporté TUS Flash a été sélectionné par la marine suédoise. Il s’agit de la version développée pour la lutte ASM par petits fonds, le Flash-S. Les forces navales russes et suédoises organiseront, à la fin 2013, des exercices de recherche et de sauvetage sous-marins. Ils visent a améliorer l’interopérabilité dans une opération de sauvetage d’un sous-marin en détresse.

Arrêt sur image 

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De sources officielles, 40% des 13 000 sous-mariniers américains sont des fumeurs; soit deux fois plus que la moyenne de la population américaine. Depuis décembre 2010, la cigarette est interdite à bord des sousmarins.

Boeing, via sa filiale Argon ST, a obtenu une commande de 8 M.$ de l’US Navy pour la livraison de huit systèmes AN/SLQ-25C. Ce système désigné aussi Nixie est destiné à leurrer les torpilles.

La marine iranienne a effectué six jours de manœuvres dans le détroit d’Ormuz. Baptisés Velayat 91, ces exercices ont permis de tester les systèmes antimissiles et d’entraîner les sous-marins.

L’Algérie souhaite acquérir deux sous-marins du type Kilo (projet 636M) supplémentaires auprès de la Russie.

A ce jour, le pays aligne quatre sous-marins d’attaque construits en Russie.

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