Etude / Habiter en milieu aride / Inthamoussou Camille

HABITER EN MILIEU ARIDE: ENJEUX POUR LA VILLE ET POUR L’ARCHITECTURE ENSAM-2014/2015 - S8 SEMINAIRE L. VIALA - J. MOREL Anna Kontuniemi Camille Inthamoussou Jordan Sharp

Quelles

sont

les

incidences

des

interventions

architecturales et urbaines sur la pratique de l’espace par l’Homme dans un milieu aride ?

Indian Institute of Management / Louis Kahn

HABITER EN MILIEU ARIDE: Presentation de l’équipe

Camille Inthamoussou MONTPELLIER - M1 22 Ans

Jordan Sharp MONTPELLIER - M1 28 Ans

Anna Kontuniemi ERASMUS M1 - Finlande 23 Ans

“Dans ce territoire aride et désolé, seul le plus petit, le plus rapide ou le plus puissant pouvait croître et espérer survivre.”

L'Odyssée de l'espace - 2001, l'Odyssée de l'espace (1968), Citation d’Arthur Charles Clarke.

HABITER EN MILIEU ARIDE: ENJEUX POUR LA VILLE ET POUR L’ARCHITECTURE ENSAM-2014/2015 - S8 SEMINAIRE 0 - SOMMAIRE Présentation du cadre de recherche 1 - PRESENTATION DE LA VILLE D’EVORA Présenter le lieu de recherche dans le cadre de la thématique vu en studio “ l’aridité et la ville d’Evora” 2 - PRESENTATION DU PROJET 3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITE Mise en place de 4 phases de travail 3.1 - ARIDITE 3.2 - GEOLOCALISATION 3.3 - CAUSES / EFFETS 3.4 - RESULTATS 3.5 - PRÉSENTATION DE LA PROBLEMATIQUE 3.6 - PROJETS DE REFERENCE 4 - ETUDE DE CAS Etudier d’autres régions pour pouvoir ré-interpréter la thématique de l’aridité dans la ville d’Evora.

4.1 - POURQUOI CES CHOIX? 4.2 - KSAR TAFILELT - ALGERIE 4.3 - “La ville du 6 octobre” CAIRE - EGYPTE 5 - “ LES BONNES PRATIQUES ” Comparaison des études de cas, pour en extraire de “bonnes pratiques” relatives à des solutions liées à “comment habiter en mileu aride?”

PRESENTATION

ET

APPROFONDISSEMENT

DES

“BONNES

PRATIQUES” 6 - CONCLUSION Présentation du/des projets de la ville d’Evora et l’application des “bonnes pratiques” retenues dans l’étude de cas.

6.1 - PRESENTATION DU PROJET ET DE CES BONNES PRATIQUES 6.2 - QUELLES SONT LES INCIDENCES DES INTERVENTIONS ARCHITECTURALES ET URBAINES SUR LA PRATIQUE DE L’ESPACE PAR L’HOMME DANS UN MILIEU ARIDE ?

1- PRESENTATION DE LA VILLE D’EVORA La ville d’Evora est une ville et une municipalité du Portugal, chef-lieu du District d'Evora, dans la région de l'Alentejo et la sous-région de l'Alentejo Central.

Evora - Portugal

La municipalité d'Evora est le siège de l'une des plus vastes communes du Portugal, avec 1 308,25 km² de superficie et 56 596 habitants (CENSOS 2011).

La commune est subdivisée en 19 freguesias. Elle est limitée au nord par la commune d'Arraiolos, au nord-est par Estremoz, à l'est par Redondo, au sud-est par Reguengos de Monsaraz, au sud par Portel, au sud-ouest par Viana do Alentejo et à l'ouest par Montemor-o-Novo. Elle est le siège de l'Archidiocèse d'Evora.

Le centre ville historique d'Evora a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1986, en raison de sa richesse historique. Evora est appelée «ville-musée». Elle a conservé de son riche passé de nombreux palais médiévaux et de la Renaissance, qui en font d’elle un musée à ciel ouvert de l'architecture portugaise.

Notre site de projet de S8 se situe dans cette ville avec comme thème, l’aridité.

La constitution de ce projet doit prendre en compte une étude sur les «bonnes pratiques» en milieu aride, associés à la conception d’un projet architetcural et urbain, et donc une étude de cas sera prise en compte pour constituer une base de réflexion pour l’aboutissement d’une conception en lien avec les facteurs thermiques, sociaux et culturels qui sont liés au milieu aride.

La compréhension du milieu aride est aussi à prendre en compte et notre réflexion commencera en introduisant une explication abouti sur l’aridité et son état actuel dans la compréhension de l’habitat en milieu aride.

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1- PRESENTATION DE LA VILLE D’EVORA La Ville d’Evora (300 m d’altitude) est situé dans l'Alentejo, une

l’Alentejo 140 km de Lisbonne 4000 batiments dans le centre ville historiaue.

grande région au sud du Portugal, bordé au nord par le fleuve Tage et au sud par la région de l'Algarve.

La ville est à une distance de 140 km de la capitale : Lisbonne et à 80 km de Badajoz à la frontière espagnole. C’est la principale ville de la région.

Evora - Portugal

Le siège de la municipalité est la ville d'Evora, composé par les - Paroisses civiles d’Evora (São Mamede, Sé, São Pedro e Santo Antão) dans le centre historique et les - Paroisses urbaines de Bacelo e Senhora da Saúde et Malagueira de Horta das Figueiras, à l'extérieur des anciens murs de la ville où la plupart de la population habite.

- Les paroisses civiles restantes dans la municipalité rurale ou suburbaine ne font pas parti de la ville à des fins statistiques.

Le centre historique de la ville compte environ 4000 bâtiments et une superficie de 1,05 km2.

Badajoz

Lisbonne Evora

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1- PRESENTATION DE LA VILLE D’EVORA La désertification l’aridité dans le Portugal En 10 ans “le désert a triplé” Evora - Portugal

Le Portugal se désertifie Le Portugal se classe 3ème pays d'Europe, à l’état critique sur le plan de la désertification et la superficie aride du Portugal a triplé ces dix dernières années.

D'après l'association environnementale Quercus, la désertification des sols au Portugal atteint actuellement 36% du territoire national.

C'est donc, pour l'instant, plus d'un tiers du pays qui se retrouve avec des sols érodés.

Au Portugal, l'avancé rapide des zones arides induit de nombreux aspects néfastes naturels, mais également économiques, du fait d'une perte inévitable de productivité des ressources naturelles et forestières.

Le processus de désertification au Portugal se constate essentiellement dans l'intérieur et le sud du pays. La situation n'est cependant pas encore jugée réellement catastrophique à l'heure actuelle, mais nécessite que l'on prenne très rapidement le sujet au sérieux. ll existe un programme pilote portugais sous l'appellation "Programme d'action nationale pour le combat contre la désertification".

Une unité oeuvre ainsi depuis 1999 dans le combat à cet "ennemi souterrain et invisible", mais l'organisme en charge du dit programme ne parvient pas à enrayer le phénomène, car l'avancé de l'érosion est bien plus rapide que le traitement fourni. Il faudra donc employer des moyens beaucoup plus conséquents pour parvenir à prendre"l'adversaire" de vitesse.

- En 10 ans : Le "désert" s'est multiplié par 3

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1- PRESENTATION DE LA VILLE D’EVORA Les zones les plus touchés Les incendies La sècheresse

L'urgence...

DesertWatch estime qu'il y a des zones du territoire portugais devant déjà être traitées en tout premier lieu et en urgence. Il s'agit du Sotavento de l'Algarve (partie Est de l'Algarve), ainsi que des agglomérations de Penamacor, de Idanha a Nova, et de Maçao.

Evora - Portugal

Un plan pour la protection des sols possédant une forte propension à l'érosion doit donc d'après cette unité, être entrepris le plus rapidement possible dans ces zones du Portugal en particulier.

D'autres zones du pays présentent également un caractère assez urgent sur le plan du degré rapide d'érosion. Il s'agit de l'intérieur de l'Alentejo, et du Nord-Est du Portugal (Tràs os montes).

Les Causes : Les incendies : La principale cause de la dégradation des sols au Portugal est en premier lieu les incendies. Si Le Portugal a très nettement vu diminuer sa superficie détruite par le feu depuis 2005, les dégâts causés par les innombrables incendies pendant des décennies, ont cependant eu un impact très néfaste sur les sols.

Si les inconvénients visibles ont été "payés très cher" dans un premier temps, les dégâts consécutifs cachés jusqu'ici, sont en train de faire encore plus de ravages en sous sol, entraînant des conséquences plus graves encore, et à une vitesse alarmante.

La sécheresse : Une des autres principales causes de cette érosion très rapide des sols, est bien sur la sécheresse. La quantité de pluie arrosant le Portugal affiche une nette tendance de diminution dans de nombreuses régions du pays, et ce depuis quelques années. Cette sécheresse a des répercussions sur les couches des sols qui s'avèrent souvent catastrophiques dans certaines zones.

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1- PRESENTATION DE LA VILLE D’EVORA L’agriculture ?

Le Blé ?

Surconcentration des villes portuaires. (Lisbonne) Evora - Portugal

L'agriculture non adaptée : Parmi les autres causes de cette croissante désertification du pays , on trouve aussi l'agriculture, lorsque les pratiques agricoles ne sont pas en adéquation avec la qualité les sols. Ces derniers subissent alors une agression détériorant ses composantes naturelles.

Parmi quelques exemples flagrants ayant entraîné de lourdes conséquences sur les sols, on trouve les surfaces surboisées d'eucalyptus plantés en masse, de façon concentrée et irréfléchie, et ayant irrémédiablement appauvri les sols qu'ils occupent. On peut également citer la culture intensive du blé sans un véritable plan de cohésion et effectuée de façon anarchique sur de grandes étendues non adéquates, qui a détrioré d'énormes superficies des sols de l'Alentejo.

Cette situation est due aux conséquences de la surconcentration de population vivant le long des côtes portugaises (7 portugais sur 10 vivent à moins d'une demi heure en voiture de la mer), et de l'inévitable impact néfaste que cette agglutination induit sur les défenses naturelles des côtes.

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2- LE PROJET

Approfondissement du projet Dans le cadre de cette recherche il était important de pouvoir ramener toutes nos analyses et recherches a une situation de projet. Un concept que nous pouvions adapter à nos besoins et par rapport à ce qui a était vu comme « bonnes pratiques ».

Ces bonnes pratiques sont le résultat de nos études de cas et font partis des « règles » de composition qui peuvent être vu comme des évidences architecturales pour certains mais qui sont liés à une compréhension de la situation, de son environnement et de son rapport au patrimoine.

Plan de situation du terrain d’étude

Le terrain d’étude: Le terrain d’étude du projet est situé à côté de l'université d'Evora, un ancien groupement de bâtiments cloitrés à l’intérieur d’un tissu dense, blanchies à la chaux et qui diffère beaucoup de l'échelle urbaine traditionnelle de la ville d'Evora.

Photo récente du coté SUD de la parcelle

Le terrain est en pente côté nord, et entre deux tissus urbains ; un en périphérie d’un tissu médiéval très dense, et de l’autre côté des zones d'extension urbaines moins denses.

Photo récente du coté NORD de la parcelle

Tissu Urbain

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ Pour mieux comprendre la situation de l’aridité dans la ville d’Evora, il faut mieux comprendre l’aridité dans un contexte général, relatif à une globalité.

Questionnement sur la thématique principale de l’aridité, dans un premier temps comme facteur et dans un second temps dans la conception urbaine et architecturale.

Définition : Aridité. nf : Etat de ce qui est aride ; sécheresse.

Insuffisance en eau, mesurée au sol et dans l’atmosphère, résultant de la faiblesse (ou de l’absence) des précipitations, souvent associé à des températures élevées (accroissant l’évaporation).

Elle se traduit par la disparition de la végétation et souvent par celle de l’écoulement permanent des eaux.

P/ E T P = I n d ex d ’a r i d i t é P

=

ETP =

P r e c i p i t a ti o n

P o t e n ti e l d ’ e v a p o - t r a n s p i r a ti o n

1 – Aridité Qu’est ce que l’aridité génère dans un milieu habité ?

L’aridité peut-elle exister sans la dynamique de la température ? et donc à l’inverse ce facteur est-il dépendant de la température ?

- Désert de Gobi ?

- Fluctuation des températures ? Maxi – mini

2 – Aridité - Echelle Architecturale + Echelle Urbaine Comment l’architecture vient-elle répondre à la problématique de l’aridité ?

L’aridité impacte t-elle sur certains éléments sociaux ?

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ

Phase 1 : Le climat comme seul déterminant de la conception des formes

3.1 Aridité

urbaines et architecturales. Influe donc sur les aspects, esthétiques, techniques, fonctionnels et aussi sémantiques du projet.

Relation entre conception architecturale et confort climatique. > principe de l’architecture bioclimatique.

Phase 2 : Problèmes : rayonnement solaire, chaleur, inconfort climatique.

Solutions : traditionnelles, contemporaines. techniques et technologies.

Implantation du bâtiment, forme, orientation, dimensions des ouvertures, ...

L’aridité est présent dans un tier du monde, mais dû à son caractère naturel, l’aridité peut se présenter sous différentes formes et échelles. Chacune de ces catégories sont déterminés par rapport à des formations rocheuses, des fluctuations de température, de quantité de précipitations ainsi que de facteurs sociaux, économiques, et culturels.

- Z o n e s b i o c l i m a ti q u e s d e h a u t e a r i d i t é : - hyper-aride =

<0.03

- m a n q u e d e v e g e t a ti o n p é r e n n e - p a s t o r a l i s m e n o m a d i q u e p r a ti q u é - p r é c i p i t a ti o n s a n n u e l l e s

Une plante pouvant vivre plusieurs années.

Elle subsiste l'été sous forme d'organes spécialisés souterrains protégés du chaud et chargés en réserve.

Le pastoralisme décrit la relation interdépendante entre les éleveurs, leurs troupeaux de ruminants et leur biotope.

<100 mm

- p e u d e v e g e t a ti o n p e r e n n e

- aride =

0.03 - 0.2

- p a s t o r a l i s m e p r a ti q u é s o u v e n t - p r é c i p i t a ti o n s a n n u e l l e s

- semi-aride =

100 - 300 mm

0.2 - 0.5

- v e g e t a ti o n / p l a n t e s g r a s s e s -elevage de betes sédentaires

- p r é c i p i t a ti o n s a n n u e l l e s

Des plantes succulentes sont des plantes charnues adaptées pour survivre dans des milieux arides du fait des caractéristiques du sol et du climat.

La sédentarité, est, d'une manière générale, un mode de vie caractérisé par une fréquence faible, voir nulle, de déplacements.

300 - 800 mm

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ

Les impacts Sociaux-culturels et économiques : A la grande échelle du territoire, nous pouvons constater que

3.1 Aridité

l’aridité a un impact direct sur la production agro-alimentaire, qui en retour ont des impacts économiques.

Cette baisse de production agricole, se répercute vers une sur-agronomie des sols pour compenser le manque de productivité, ce qui détériore les sols naturels petit à petit.

L’homme CONTRIBUE à l’expansion de l’aridité.

Dégradation des terres : • Entre 1981 et 2003, 24% des terres mondiales ont été dégradées.

• Les terres cultivées représentent 20% des terres dégradées.

• Dans le monde, 1,5 milliard d’individus dépendent des terres dégradées.

• 12 millions d’hectares de terres, équivalant à la Bulgarie ou au Bénin, sont perdus chaque année.

• La perte annuelle des terres représente une production 20 millions de tonnes de céréales.

D e s e r ti fi c a ti o n

Destruction de la végétation Sols moins protégés par la végétation clairsemée

Gestion non-durable des sols (surpaturage, défrichement intensif, abandon des jachères

Dégradation des sols

Réduction du fonctionnement hydrique des sols

Baisse de la productuvité des sols

Augmentation de la pression humaine

Pauvreté

Diminution des ressources foncières par individu

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ 3.1 Aridité

La plupart des 2 milliards d’habitants des zones sèches de la planète vit dans des pays en développement.

La grande majorité d’entre eux vit sous le seuil de pauvreté et sans accès approprié à de l’eau fraîche.

Les zones sèches occupent 41,3% de la surface terrestre mondiale et 44% des terres cultivées se trouvent en zones sèches.

Les zones sèches accueillent 50% du bétail mondial. Celles-ci représentent environ la moitié de l’ensemble des terres cultivées et comptent parmis les principaux habitats de la vie sauvage.

Effe t s s u r l ’é c o sy st è m e : -

baisse de la biodiversité a u g m e n t a ti o n d e l ’e ff e t d e s e r r e e n s a b l e m e n t s , d i m i n u ti o n d e l a c a p a c i t é d e s t o c k a g e d e l ’ e a u d é s t r u c t u r a ti o n d e s s o l s vulnérabilité accrue des écosystèmes b a i s s e d e l a c a p a c i t é d e p r o d u c ti o n

E ff e t s s u r l e s p o p u l a ti o n s : -

l e s s y s t è m e s d ’ e x p l o i t a ti o n t r a d i ti o n n e l s d e s r e s s o u r c e s n a t u r e l l e s les systèmes dits « modernes » sont fragiles l ’ a c c r o i s s e m e n t d e l a p o p u l a ti o n a g r i c o l e p o u r s a ti s f a i r e l e s b e s o i n s d i m i n u ti o n d e l a j a c h è r e , p r e s s i o n a c c r u e s u r l e s r e s s o u r c e s des famines conjoncturelles peuvent devenir structurelles m i g r a ti o n s r u r a l e s à l a r e c h e r c h e d e s o l s f e r ti l e s m i g r a ti o n s t e m p o r a i r e s v e r s d ’ a u t r e s v i l l a g e s o u v e r s l e s villes pour trouver des ressources

Désertification Stocks de carbone réduit dans les réserves naturelles

Diversité de la faune et de la flore diminue

Production primaire et cycle de nutrients réduits

Augmentation des évenements extrèmes (inondations, sécheresse, feu de foret)

Conservation du sol réduit

Erosion de la terre

réduction de la diversité de végétation pérenne et réduction d’espèces microbiales dans la terre.

Réserves de carbonne et augmentation d’émissions de CO² perte de nutriments et d’humidité dans le sol

Changement de climat Augmentation et diminution des espèces en abondance.

Perte de Biodiversité Changement de structure et de diversité communautaire

En vert : composants principaux de biodiversité et ces liens associés GRAS: Services principaux affectés par la perte de biodiversité

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ

Géolocalisation de la thématique :

3.2 Géolocalisation

L’aridité est un facteur global est parmi ces pays, le Portugal, les régions dites « hyperarides » sont nombreuses mais peu sont celles qui connaissent une croissance ou une forte économie en dépit de leurs caractères arides et de toutes les conséquences économiques liés à l’agriculture, le politico-social, et la culture. L’aridité est un facteur climatique croissant, dû au réchauffement climatique. Certains pays sont déjà à un maximal seuil de saturation d’aridité, se sont les zones dites hyperarides. Le Portugal est quand à lui encore à un niveau plutôt faible d’aridité. Mais dans le futur on peut supposer que l’aridité et la sécheresse va accroitre dans ces zones à une aridité plutôt modérée p pour le moment.

russie

Los angeles

algérie

égypte

chile

namibia

Hyper - aride aride semi - aride

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ 3.3 Causes / Effets 1 . Te m p é r a t u r e

l’Aridité et son eau: L’aridité n’est qu’un mot qui décrit une multitude de différents principes de causes et d’effets. Dans son contexte biologique, elle est souvent caractérisée par son effet sur l’eau.

Sur le grand terrain, l’aridité est une succession d’effets sur les précipitations et les écoulements d’eau.

2. humidité atmosphérique

Le schéma ci-dessous décrit le cycle hydrologique.

Atmosphère

3. vent

4. sols arides m a ti è r e v é g é t a ti o n de zones arides

Précipitations

Perte par Evapo-transpiration Evaporation

Ecoulements d'eau surfacique Ecoulements d'eau SUB-surfacique Prise d’eau Ecoulements d'eau sous-terrains Ecoulements d’eau

- Prise d’eau - Evaporation - Précipitations - Ecoulements d'eau souterrains - Ecoulements d’eau SUB-surfacique - Ecoulements d'eau Surfacique - Perte d’eau par Évapotranspiration

En milieu aride les facteurs tels que la température, l’humidité, le vent, et la nature des sols impactent sur le territoire. Chacun de ces facteurs ont un principe de cause à effet tant bien sur la biodiversité que sur l’impact direct et physique sur le territoire. Ces facteurs additionnés invitent rapidement cette situation climatique extrême qu’est l’aridité.

VENT

biodiversité faible et fragile érosion du relief montagneux > création des dunes

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ

Il existe depuis des siècles des peuples qui habitent ces lieux

3.4 Résultats

arides et qui ont appris à vivre avec. Les peuples des pays en voies de

A. TRADITIONELLES

développeent ont mis en place différents moyens qui aident à réduire

L

Anciennes techniques de fertilisation es

Combattre l’aridité - LES REPONSES EXISTANTES

l’impact de l’aridité sur le sol naturel.

Parmi ces techniques voici quelques exemples de gestion et de restauration des terres

Zais

Techniques de régénérations des sols au Burkina Faso : le zaï, les diguettes, les cordons pierreux, le paillage.

Le

Conservation des eaux et des sols : amélioration de la rétention d’eau et des éléments naturels, protections partielles des sols de l’érosion, contribue à la productivité et aux régulations des flux.

s

diguettes

l’Agroforesterie : fonction de production et rôle écologique, protection des sols et de la culture, recyclage des éléments, amélioration de la fertilité, stockage de carbone Le système de couverture semi-végétale permanente : protection permanente du sol, accumulation de biomasse et amélioration des propriétés physiques et biologiques, activation de l’activité biologique des sols et accroissement de fertilité, contrôle des adventices et de l’évaporation.

Les nouvelles techniques de fertilisation sont des reproductions

Le

contemporaines de méthodes qui existent déjà dans le passé, comme l’agroforesterie, n’est qu’une reproduction de la méthode emprunté par

illage pa

les Zais.

Planter des zones spécifiques et laisser le sol se réhabiliter tout seul est une des méthodes utilisés dans le combat contre l’aridité.

esterie m

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B. CONTEMPORAINES Nouvelles technologies

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ

Accepter l’aridité - LES REPONSES ARCHITECTURALES D’autres peuples et cultures sont arrivés à vivre avec cette

3.4 Résultats

aridité et en faire une force. Dans le cadre de cette recherche nous avons décidé de regarder cette thématique dans le contexte d’habiter un

A. TRADITIONELLES

milieu aride.

Anciennes techniques de construction

Dans l’architecture traditionnelle des milieux arides, le confort de l’usager était assuré par une combinaison de plusieurs stratégies passives de contrôle thermique, qui sont le résultat d’une connaissance

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approfondie des conditions climatiques.

A

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Ainsi, la réduction des températures intérieures pouvait être réalisée au moyen de concepts de refroidissement passif tels que : évaporation, convection, rayonnement nocturne, ventilation, absorption de l’humidité en climat chaud et humide, radiation vers la voûte céleste, bâtiment enterré.

Un choix judicieux des matériaux de construction participe à la réduction des températures de l’air ambiant à l’intérieur des locaux.

Leurs effets thermiques dépendent de deux qualités principales, la résistance thermique et la capacité calorifique.

La performance thermique du bâtiment peut être améliorée par diverses méthodes de refroidissement passif, indépendamment des appareils de conditionnement d’air.

D’autre part, l’usage d’une seule technique pour la prévention des surchauffes en été ne peut être efficace. En effet, une combinaison

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aux dispositifs d’appoints.

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Nouvelles technologies

tionnelle, peut donner des ambiances de vie favorables, sans recourir

Jars

B. CONTEMPORAINES

judicieuse de différentes techniques, à la manière de l’architecture tradi-

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ 3.5 Présentation de la problématique

L’homme est capable de maintenir sa température plus ou moins constante, dans un ordre de conditions environnementales données, soit par des mécanismes physiologiques involontaires, soit avec une tenue vestimentaire adaptée ou avec la variation de l’activité physique.

Ceci ne peut pas être suffisant sous des conditions climatiques difficiles comme c’est le cas dans les zones arides qui ont un climat

Lumière

extrême.

Dans ce cas, c’est l’habitat qui doit assurer la fonction de confort pour

Confort

l’usager, afin qu’il puisse vivre dans de bonne condition. Cependant, l’appréciation du confort thermique dépend des personnes mais aussi

Ventilation

des habitudes.

On peut se protéger des surchauffes l’été en créant des courants d’air, en

Eau

équipant les portes et les fenêtres de protections solaires adaptées, éventuellement en installant un climatiseur mais aussi en faisant des

Vent Acoustique Energie Transport Matériaux

végétation

choix d’implantation en fonction de l’exposition, le choix des matériaux et de la forme de l’habitat.

Dans les milieux arides, ce ne sont pas les températures moyennes journalières qui sont inconfortables, mais plutôt la fluctuation qui est à la base de l’inconfort.

Pour atténuer cet effet, on réalise des parois à grande inertie thermique qui ont la capacité de stocker la chaleur pendant la journée pour la restituer la nuit, au moment où les usagers ouvrent leurs fenêtres pour ventiler et rafraîchir les espaces intérieurs.

Le degré hygrométrique, Le rayonnement solaire (qui dépend surtout de l’albédo des surfaces urbaines), Les couleurs et la couverture végétale influent sur l’élévation de la température et la baisse des taux d'humidité relative.

social

Pour les zones arides, le climat et l’environnement, doivent être déterminant et non facultatifs dans toute étude de construction. Le mode de construire ancien adaptait l’architecture aux facteurs sociaux, culturels et climatiques pour pouvoir supporter des conditions de vie parfois difficiles.

L’accroissement de la population incite l’expansion de la construction qui se veut rapide et peux coûteuse, qui ont un recours abusif à des systèmes mécaniques de conditionnement d’air énergivores pour atteindre le confort thermique requis à l’intérieur, celà entraine une rupture entre l’architecture et le climat.

Le choix du site d'implantation est le premier facteur garantissant une conception architecturale thermiquement performante bien qu’il n’affecte ni la température et ni l’humidité, mais il a un effet non négligeable sur le vent, la pluie et le rayonnement solaire.

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ 3.6 Projets de référence

Le Parc de la Ereta Marc Bigarnet & Frédéric Bonnet, Alicante - Espagne Le parc de la Ereta se situe dans un terrain nivelé, et travaille le terrain avec un parcours thématique ancré sur la minéralité et qui travaile sur les écoulements d’eaux et le rapport ombre et lumière.

Ce projet ne cherche pas à éviter l’aridité, mais à en faire une force et un facteur positif.

Plan du Parque de la Ereta

Trois stratégies de conception ont été mis en place pour un parcours thématique dans un tissu urbain dense, une zone particulièrement rurale et le tout en escaladant une colline.

Le fond du parc est en contact direct avec le vieux quartier. Le caractère des lieux et la végétation est plus urbaine, plus domestique. En escaladant vers le fort, les visiteurs passent à travers différents univers: la pente d’oliveraie, une sorte de «pays dans la ville», place La Ereta et les pins d'Alep, la végétation de garrigue locale, puis les herbes dispersées à côté de la falaise.

Compte tenue de la fragilité du site, il était essentiel de construire des murs de soutènement, des canaux de ruissellement d’eau de pluie et des drains pour faire face aux pluies d'été. Les deux lieux phares du parc sont associés à ces investissements majeurs: Les extrémités du projet est un chemin qui borde la partie inférieure et recueille l'eau de pluie, tandis que les terrasses sur la pente d’oliveraie stabilise le sol, limite l'érosion et constitue une énorme éponge pour de fortes pluies.

Lier différentes échelles géo-morphologiques et architecturales.

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3 - APPROFONDISSEMENT DE LA THÉMATIQUE DE L’ARIDITÉ 3.6 Projets de référence

Un hotel futuriste dans le désert PLaTArchitects, Désert du Gobi - Chine En Chine, au beau milieu du désert de Gobi, une équipe internationale d’architectes s'attèle à la construction d'un hôtel flottant sur les dunes, le Xiangshawan Desert Lotus Hotel.

PLaTArchitects, l’agence à l’origine du projet, a choisi de construire cet écrin de blancheur dans l’un des endroits les plus arides du monde. La structure de l’hôtel a été conçue pour s’adapter à un environnement en perpétuel mouvement.

Les dunes sont des formations géologiques superficielles très dynamiques. Au gré du vent et des pluies, elles se déplacent, grossissent, s’érodent… le défi pour les architectes étaient d’abord de stabiliser la structure.

Plutôt que de l’amarrer à des blocs de béton enfouis dans le sous-sol ou d’utiliser des pistons hydrauliques, ils ont opté pour une solution locale et durable : - faire reposer la structure circulaire sur des conteneurs de sables mouvants, qui bougent au gré des soubresauts dunaires et accompagnent ainsi la dynamique globale du désert.

- La toiture, composée d'une myriade de panneaux triangulaires, est par ailleurs disposée de manière à laisser filer les vents violents du désert et à ménager de salutaires zones d’ombre pour les futurs vacanciers.

- Par ailleurs, les murs de l’hôtel sont recouverts de sable pour réduire l’empreinte écologique du bâtiment, sans compter qu’à terme il pourrait être autosuffisant en eau et électricité.

Peut-être sera-t-il, à ce titre, relié à la ferme éolienne actuellement en construction dans le désert sous l’impulsion de la fondation japonaise DESERTEC. Ce projet architectural a tout pour plaire, même si on peut s’interroger sur l’opportunité de coloniser les derniers espaces vierges de la planète.

On sait par ailleurs qu’aucune activité humaine ne saurait avoir une empreinte écologique totalement nulle.

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4 - ÉTUDE DE CAS Etudier d’autres régions pour pouvoir ré-interpréter la thématique de l’aridité dans la ville d’Evora.

4.1 - Pourquoi ces choix?

POURQUOI CES CHOIX? Suite à notre étude préliminaire sur l’aridité et des références de projet, nous avons pu constater qu’il était possible de concevoir dans un milieu hostile et extrême, avec un climat sec et chaud où l’eau est un bien précieux.

Nos choix d’études ce sont basés beaucoup sur l’utilisation des espaces publics en relation avec la thématique de départ; comment concevoir un projet en milieu aride qui prend appui sur les conditions climatiques et environnementales pour en faire une force de projet.

En travaillant une architecture-urbaine, il est donc possible d’intervenir sans pour autant chercher à renverser la situation climatique du milieu.

Habiter en milieu aride est possible sans pour autant chercher à modifier/combattre les caractéristiques environnementales liés à l’aridité.

Nous avons donc voulu travailler dans la logique d’une architecture qui se compose avec l’aridité.

Pour débuter une réflexion entre l’architecture et l’urbanisme en milieux arides nous avons choisi KSAR TAFILELT, BENI ISGUEN, GHARDAIA, ALGERIE - Projet urbain de logements sociaux - anciennes techniques de construction revisitée dans un style moderne.

LE CAIRE, EGYPTE - Ancienne ville Egyptienne d’où l’architecture fut conçue par une des civilisations les plus avancés à travers les temps.

- Désengorger la ville du Caire.

Ces deux projets ont était choisis du au faite qu’ils abordent tout les deux l’aridité d’une différente manière. Les réponses architecturales de ces deux cultures qui existent dans le passé se ressemblent beaucoup au niveau de leur impact dans la ville, le choix des matériaux et l’appropriation de l’espace.

chambre

Mais les deux projets ont était conçus de différentes manières, un avec une réflexion basé dans le patrimoine et le passé, et l’autre qui cherche à renverser une situation qui fonctionne parfaitement bien.

Nous laisserons les cas d’études déterminer lequel est le plus habile àcourette fonctionner en milieu aride.

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4 - ÉTUDE DE CAS

CONTEXTE La vallée du M'Zab se situe dans le nord du Sahara algérien, à

4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

environ 600 kilomètres de la capitale Alger. Il se trouve à 500 mètres d'altitude, sur un plateau rocheux qui est traversé par des lits de rivières

Projet : Réalisation de la nouvelle cité

asséchées.

« Tafilelt »

Dans cette vallée, la culture de la palmeraie est vital pour la survie de la

Promoteur : Association Amidoul

population et de l'écosystème dans son ensemble, de sorte que les

Superficie globale du terrain : 22.5 Ha

populations sont installés sur des affleurements rocheux, laissant les

Surface résidentielle : 79.670,00 m²

terres les plus fertiles pour la culture. Les cinq villes historiques fortifiés

Nombre de logements : 870

(ksour) dans la vallée - appelés collectivement le pentapole du M'Zab -

Nombre d’habitants : 3000

ont été inscrits sur la liste de l'UNESCO des sites du patrimoine mondial

Années de construction : 1997-2001

en 1982.

chambre

Lieu : Beni-Isguen –Ghardaïa -Algérie

chambre

Site naturel : Terrain rocheux avec une

L'industrialisation du Sahara et l'expansion de l'industrie du

pente de 12 à 15%

tizefri pétrole ont stimulé l'économie de la vallée. La proximité de deux grands

Climat : Saharien

puits de pétrole, à Hassi Messaoud (240 km) et Hassi R'mel (40 km), a donné lieu à un afflux d'un grand nombre de travailleurs, ce qui fait de Ghardaia un centre de transit. La crise du logement qui caractérise

Cuisine

l'ensemble du pays est par conséquent encore plus aiguë dans cette

salon région.

Laghouat

Le projet Ksar Tafilelt est une tentative pour résoudre le dilemme de

wc

Atlas saharien

savoir comment préserver l'authenticité tout en introduisant de nouvelles commodités. Il vise à créer une nouvelle ville qui évoque l'image traditionnelle et répond aux besoins actuels et fournit les comDaïra de Touggourt

modités modernes nécessaires.

Hassi R’Mel Gas Fields

la maison traditionnelle de la ville désertique Ghardaia Atlas saharien

Laghouat

Ghardaïa

Daïra de Touggourt

Hassi R’Mel Gas Fields

Ouangla Ghardaïa

Route across the Sahara

tezefri

Ouangla

chambre

chambre

terasse

Route across the Sahara

ouest eddar

cuisine

Hassi Messaoud Oil Fields

Hassi Messaoud Oil Fields

ouest eddar 567m

palmeraie 494m

557m

567m

palmeraie 494m

industrial area 520m

557m area 520m industrial

488m

488m

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

CLIMAT La vallée est caractérisée par un climat hostile du désert. Il y a des variations importantes de température entre l'hiver et l'été, ainsi que du matin au soir. Sur une jour au mois de juillet les températures peuvent atteindre 44 ° C et au plus bas 25 ° C. Il pleut rarement dans le M'Zab, mais les pluies irrégulières parfois causent l’inondation des rivières et des ruisseaux. Le maximum de précipitations, dans une bonne année, est de 120,5 millimètres; le minimum est de 20 millimètres, avec une moyenne de douze jours de pluie par an.

Les vents d'été sont chauds et secs. Les tempêtes de sable se produisent pendant les mois de Mars, Avril et Mai. Depuis que les Oued (petites rivières) de la région sont à sec la plupart du temps, les habitants du M’Zab ont mis en place un vaste système d'irrigation et ingénieux. Les galeries souterraines, qui sont alimentés par les inondations irrégulières, exécutent une descente afin qu'ils drainent l'humidité du sol et fournissent une moyenne de 1 000 puits.

120km to Hassi R’Med 120 km Hassi R’Mel gas

Ghardaïa

Melika Boumoura 120km to Hassi R’Med

Beni Isguen

120 km Hassi R’Mel gas

Ghardaïa

Melika Boumoura

Le d’oued

L

Palmeraie

P

Cité ancienne Extension urbaine

Beni Isguen

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zone industielle

E 0

500

1000

Route travers le Sahara Oil plants

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

LE PROJET DE KSAR TAFILELT Ksar Tafilalet est un projet de logement social qui se compose de 870 maisons traditionnelles, entouré d’un parc et des fonctions publiques comme terrains de jeux, bibliothèque, école, commerces, mosquée, maison communale et salle de sport. Le projet a été inspiré par la structure des établissements traditionnels, qui sont conçus pour la vie en communauté tout en respectant la structure familiale. Ceci est équilibré avec des connaissances, des aspirations et les besoins des habitants en prenant conscience des potentiels existants ainsi que des restrictions budgétaires.

Le concept principal était la construction d'une nouvelle ville sur un terrain du désert, ce qui permet la préservation de l'oasis et les environs de l'ancien ksar.

Le tissu urbain et la typologie de logement, tout deux denses, ont été repris du vieux ksar, qui s’était adapté à l'environnement du désert au cours des siècles, l'approche architecturale de base par défaut était bien adapté au climat. La structure dense fournit des chemins de circulation ombragées, la protection contre les tempêtes de sable et de poussière, les vents chauds du désert. Pour fournir un confort climatique quelques principes architecturaux et urbains ont été mis à jour. Les nouveaux éléments introduits à la structure urbaine Ksourian sont par exemple la création d'espaces verts qui entourent le quartier de logements, les patios, CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation), pour un confort moderne et bioclimatique dans les maisons.

100m

d

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n urbaine

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

PRINCIPES TRADITIONNELS ARCHITECTURAUX ET URBAINS Tissu urbain Les Ksours sont habituellement situés sur les plateaux rocheux pour se protéger des vents du nord et profiter de l'exposition au soleil, tout en bénéficiant de l'effet de filtrage de sable de la palmeraie de proximité. Les arbres interceptent le rayonnement solaire, réduisent la vitesse du vent et filtrent la poussière saharienne. L'évaporation du sol et la végétation augmentent l'humidité de l'air.

La structure urbaine révèle l'influence distinctive des conditions climatiques, qui sont tout aussi importants que la dimension culturelle.

Les maisons sont disposées en cercles concentriques autour de la mosquée aux allures de forteresse. Elles sont de tailles moyennes et tournées vers l'intérieur, ce qui permet une compacité extrême du tissu urbain. Seuls les toits et quelques façades sont exposées au rayonnement solaire intense.

Les rues sont très étroites et ombragée par les murs voisins. Les hauteurs des maisons sont réglementés afin qu'aucune maison ne fasse pas de coupure du rayonnement solaire direct des maisons voisines dans la saison froide.

Le placement des villes sur les pentes des collines favorise la ventilation dans les rues, malgré la typologie compacte.Le rapport hauteur-largeur des rues influe grandement sur sur le l’utilisation de l’espace public, il est possible d’être à l'extérieur malgré le climat aride.

L'inertie thermique de l'ensemble du système est élevé, dû à une enveloppe minimale par rapport au volume mais aussi en raison de l'emploi de matériaux lourds, principalement la pierre, qui a une capacité thermique élevée.

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

Architecture du Ksour L'architecture du Ksour est simple et y reflète beaucoup les facteurs climatiques, religieux et sociaux. Les maisons sont pour la plupart composées de trois étages avec des façades sur rue colorés et très fermées. Les quelques ouvertures sont soigneusement placés de telle sorte à ne pas être perturber par la vie passante et les voisins. Rien dans l'aspect extérieur de la maison, ne montre la richesse de l'occupant.

Cette absence de décoration extérieure affirme la volonté d’être en adéquation avec son environnement.

L'espace intérieur de chaque maison est également structurée selon le même principe, des cellules simples combinés pour former un réseau. La maison est liée à l'espace public (cul-de-sac ou dans la rue) au moyen d'une entrée avec des chicanes. Ce foyer traditionnel protège la vie privée des résidents dans une zone où la vie est conçu pour être à la fois communautaire et privé. Dans chaque maison, sont séparés les pièces hommes et femmes, avec des zones d'accueil distincts pour chaque.

Le sytème de protection et l’inertie thermique sont importants pour le confort intérieur. Le rayonnement solaire intense est généralement contrôlé par l'utilisation cour profondes et au centre des maisons.

La cour est la principale source de lumière car les façades extérieures sont généralement sans fenêtre ou très petites.

Au niveau du sol, il y avoir un puit de lumière qui peu être couvert avec un écran en treillis. Les sous sols reçoivent alors de la lumières et sont des refuges pendant les périodes les plus chaudes.

De plus, les murs en pierre et plâtre, colorées blanchies à la chaux, empêchent encore la surchauffe en été pendant la journée.

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

Le mouvement d'air produit par de petites ouvertures dans les murs et les portes sont laissées ouvertes la plupart du temps. Les gens s'adaptent au climat aussi par une façon «nomade» de vivre dans les maisons. Espaces à l'intérieur des maisons sont généralement non spécialisé ou dupliqués (par exemple être capable de cuisiner tant à l'intérieur ou à l'extérieur). Pendant l'été, lorsque les conditions thermiques sont extrêmes, les gens se déplacent à leurs maisons d'été dans la palmeraie de refroidisseur. Ils ont aussi tendance à aller à l'extérieur, soit tôt le matin ou en fin d'après-midi, lorsque le rayonnement solaire est moins intense.

Les concepts urbains et architecturaux provenant de la ksar traditi o n n e l l e : - un réseau urbain très dense - rues étroites et entrelacées - réseau organique et hiérarchique des espaces publics - f o r m e d e l ' h a b i t a t i n t r o v e r ti - a d a p t a ti o n a u p a y s a g e n a t u r e l - h a u t e u r d e c o n s t r u c ti o n l i m i t é e

EXEMPLES DE PLANS DE LA KSAR TRADIONNELLE

chambre chambre tizefri

Cuisine salon wc

la maison traditionnelle de la ville désertique Ghardaia

chambre

tezefri

ouest eddar

chambre

chambre

ouest eddar

courette

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C A M I L L E I N T H A M O U S S O U, A N N A KO N T U N I E M I , J O R DA N S H A R P cuisine

erasse

4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

Architecture de Ksar Tafilelt Ksar Tafilalet suit les principes architecturaux de l'ancien Ksar qui comprennent uniformité, harmonie et l'adaptation à l'environnement désertique. De nombreux éléments traditionnels à forte valeur symbolique comme les tours de guet et les minarets ont été utilisés dans le projet.

Les compositions architecturales sont les mêmes que celle du Ksar ancien, cependant les maisons ont plus de d”tails, les menuiserie sont fabriqués par des artisans locaux qui leur donnent un caractère traditionnel et local.

Le quartier est à taille humaine et l'environnement n’est pas monotone, indépendamment malgré des éléments structurels répétitifs.

C o m m e n t K s a r Ta fi l e l t d i ff è r e ti s s u u r b a i n t r a d i ti o n n e l :

du

- une structure moins dense - c o m p r e n d d e s p e ti t e s p l a c e s - accessible en voiture - espaces verts - espaces communs - a c ti v i t é s - p e ti t e s m a i s o n s q u i n e p e r m e tt e n t p a s le mode de vie nomade - principe dupliqué - m é t h o d e s m o d e r n e s d e c o n s t r u c ti o n : béton armé, éléments préfabriqués - m a i s d é c o r a ti o n t r a d i ti o n n e l l e

+

salle de sport

- 2 écoles coraniques publics

elevage

- mosquée - sièges des associations

basse-court

- salles omnisports

déchets solides

pâturage

mosquée

-bibliothéque

école coranique

- musée du Sahara

artisanat& buvettes

- laboratoire

recyclage

parking

- chèvrerie traitement des eaux

- basse-court

recyclage zoo

musée, laboratoire, salle de conférence, administration

aire de jeux

zoo

100 m

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie Les plans d'étage suivent essentiellement le même schéma que la maison traditionnelle Ksourian : les chambres sont organisées en deux autour d’un patio “Amas Tadart ”, c’est un espace semi-intérieur qui s’ouvre sur la terrasse sur le toit avec une grande ouverture de 1.5x1.5m appelée “chebek”.

Au troisième étage, il y a une terrasse sur le toit qui est utilisé pour les travaux ménagers des femmes dans la journée mais aussi l'été pour dormir. chambre

Leschambre maisons de Ksar Tafilalet essayent de fournirun confort bioclima-

tique pour les habitants sans nécessité de la façon de vivre dans la tizefridonc il y a beaucoup moins de places avec des maison des nomades,

fonctions doubles.

Cuisine

Comme dans le vieux ksar les façades sur rue dans le Ksar Tafilalet sont principalementsalon fermées, mais les ouvertures sont un peu plus

wc

grandes que traditionnellement et recouvert d'un système ressemblant à un moucharabieh, qui permet la ventilation mais bloque la lumière directe du soleil. Dans la maison traditionnelle les espaces au le niveau de la rue reçoivent très peu de lumière naturelle , mais à Ksar Tafilelt la

cour intérieure fournit deGhardaia la lumière. la maison traditionnelle de la ville désertique

PLANS TYPE DE LOGEMENT KSAR TAFILELT

chambre

tezefri

chambre

chambre terasse

ouest eddar

ouest eddar

courette

cuisine bureau

RDC

salle de bain

R+1

chambre

R+2 > toit

4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

Cour Intèrieure

COUPE SUR COUR

cuisine

Passage public

0

500

Route travers le Sahara Oil plants

1000

4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

Dimensionnement des rues / espaces publics Toudert et al (2005) suggère que les espaces ouverts, grands sont perçus plus chaud que les rues étroites et profondes ou des espaces protégés qui permettent l'écoulement de l'air. Ils ont constaté que l'ombrage des surfaces environnantes est aussi cruciale , il procure de l'ombre pour les gens qui marchent dans les rues.

Comme les surfaces non ombragées reflètent la chaleur et augmentent la température de l'air, le modèle urbain est donc dense avec des rues très étroites est optimale, pour un environnement désertique, qui permet un ombrage optimal des rues. L'orientation des rues affecte aussi bien sur le confort thermique. (N-S est le meilleur, NE-SW pire que NW-SE)

PROFIL DE RUES DANS LE VIEUX KSAR BENI ISGUEN

PROFILS DE RUES DANS KSAR TAFILELT

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

Aspects sociaux Traditionnellement, la vie à l'intérieur d'un ksar est soigneusement réglementée. La ville et les habitations sont soumisent à des conditions sociales et religieuses. Un des objectifs du projet était d'établir un niveau satisfaisant dans la cohésion sociale, où le citoyen est impliqué dans la gestion de la ville.

Le projet reflète les traditions et les règles sociales, mais les habitants ont eu la chance d'influer sur les choix architecturaux et d’apporter quelques nouvelles fonctionnalités. Les futurs habitants ont essayé de s’impliquer dans le projet de différentes manières, avec par exemple des maisons prototypes que les habitants pouvaient commenter ou encore en utilisant le travail bénévole et la main-d'œuvre locale.

Le projet semble avoir créé une structure sociale plus serré et un style de vie plus communautaire avec beaucoup d'activités communes qui ont été formés, par exemple, système de garde d'enfants et différentes associations et organismes de bienfaisance. Il semble que les habitants utilisent les espaces publics car ils ont bien été réfléchi. Les maisons quand à elle, offrent un niveau satisfaisant de vie privée et un confort climatique car on constate sur les photos qu’il n'y a pas d’interventions personnelles, d’adaptations comme pour l'ombre supplémentaire, limitant les vues dans les maisons.

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

Architecture Un des nouveaux éléments qui à été introduit dans la typologie coréenne est la cour intérieure.

Il aide les maisons de ventilation et fournit des espaces extérieurs, privés bien ombragé. Les maisons sont autorisés à s’ouvrir vers l'intérieur, quand aux façades de la rue, elles peuvent être très fermés sans bloquer la lumière naturelle.

amas tadart 37.5°C

tizefri 37.5°C

cuisine 38.3°C

bureau 37.2°C

37.3°C cour 39.4C°

chambre 37.8°C

Temperature exterieure 42.5°C Ceci est fait en sorte que les vues sur le voisinage ne gene pas les autres habitants du quartier.

Les matériaux utilisés sont locaux et ont une grande inertie thermique qui aide à préserver le confort thermique.

Les résultats du projet architectural sont bien adaptées au climat et fournit les habitants un endroit agréable à vivre dans l'environnement hostile du désert.

Comme le projet est concu en respectant l'architecture a locale, la culture et l'environnement, les gens sont susceptibles de s’engager entre eux et simmersent dans le projet, chose qui est cruciale dans la création d’une cohésion sociale et une communauté qui fonctionne.

cour extèrieure

cuisine

escalier ou espace extérieur

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.2 - Ksar tafilelt - Algérie

CONCLUSION L'objectif du projet Ksar Tafilelt était de créer une architecture pour les gens qui ont le style de vie du 21e siècle, mais souhaitentt encore préserver leur propre culture et leurs identités. Ayant été créée en respectant et apprenant les anciennes traditions de construction des Ksour, le projet s’adapte également à un climat désertique. Plutôt que d'apporter de nouvelles innovations techniques ou architecturales, il y a des connaissances qui sont disponible depuis des centaines d'années, mais sont cependant souvent oubliées dans les projets d'architecture moderne.

Tissu urbain Le tissu urbain dense de Ksar Tafilelt est un dérivé de l'ancien Ksour. Les rues étroites et bien ombragées permettent de se déplacer dans la la ville, même dans la journée chaude. Garder le profil de la rue étroite et profonde abaisse la température de la rue et maintient une vitesse raisonnable du vent. La structure dense protège ainsi contre les vents du désert et permet un rayonnement minimum sur l'enveloppe du bâtiment, laissant les toits presque uniquement des pièces qui obtiennent un rayonnement direct. Celà aide à garder les maisons fraiche.

Les espaces publics de Ksar Tafilelt sont organisés de manière organique et sont à échelle humaine. Les espaces extérieurs sont plus fraîs grâce à leurs petites superficies et permet déviter les raffales de vent , se qui rend donc plus confortable le lieu.

L'un des principaux objectifs du projet était de préserver la palmeraie à proximité. Le projet s’est implanté sur une terrain minéral de telle sorte que les espaces végétalisés puissent être des zones vertes significatives autour des habitations qui offrent des espaces de loisirs et pour les activités communautaires. La ceinture verte protège également les habitations des vents et permet de filtrer aussi la poussière, et d’augmenter l'humidité de l'air et ralentir l'érosion du sol.

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4 - ÉTUDE DE CAS

CONTEXTE La ville a été créée en 1979 sous l’impulsion du président de

4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

l’époque, dans un programme destiné à faire face à la surpopulation du

Projet : Nouvelle ville en périphérie

zones vides et désertiques. C’est une ville avant-gardiste pour

du Caire

l’expansion du désert et un modèle pour les villes du désert.

Président : Anouar el-Sadate

La ville du 6 octobre (6th of October City) est la capitale du gouvernorat

Années de construction : 1979 -

du 6 octobre en Égypte. C’est une ville cosmopolite qui abrite de nom-

Lieu : Sud-Ouest du Caire, Egypte

breux étrangers, étudiants dans leurs universités. L’objectif de peuple-

Site naturel : Terrain désert, sur une

ment de la ville se fait attendre, notamment à cause de l’attractivité de la

colline

ville du Caire.

Caire et également pour permettre le développement humain dans des

Climat : Saharien La ville du Six-Octobre est une des villes nouvelles de la région du Caire qui deviendra à terme une cité autonome du point de vue de l’emploi, des services et du logement.

Des dix villes nouvelles de la dernière génération, programmées dans le cadre du dernier schéma directeur approuvé en 1983, sept seulement sont à ce jour en construction. Les premières générations de villes nouvelles ont réellement fait l’objet d’une planification et d’une réflexion sur le long terme.

CROISSANCE 1996-2006 : 121,781 POPULATION 2006 : 157,135 OBJECTIF DE POPULATION : 500,000 (31.4%)

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4 - ÉTUDE DE CAS

Ceux qui habitent la ville satellite du Six-Octobre proviennent

4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

majoritairement du Delta et du Caire. Ainsi la ville du Six-Octobre est passée du statut de ville nouvelle à celui de ville satellite, quand il s’est avéré que son développement, étant donné sa proximité, pouvait difficilement se distinguer de celui du Caire.

Géographiquement déconnecté du Caire, l’accès dans la ville se fait par deux routes principales: 26th of july highway et the ring road.

La ville est à proximité des pyramides de Gizeh qui stimule les aménagements touristiques dans la région. Élevée et hors la ville du Caire, 6th of October City fourni une amélioration de la qualité de l’air par rapport au centre ville du Caire.

Il y a un besoin désespéré pour des espaces privés et s’isoler du centre urbain et de pollution de la ville du Caire. Des quartiers fermés des villes du désert ont prospérés et ont attirés beaucoup de citadins de la classe supérieure.

Aménagé avec des villas de basse densité et entouré de verdure, et en même temps à proximité des terres désertiques, cela laisse une réflexion sur la durabilité de ces quartiers.

Centre ville Le Caire

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Pyramides de Gizeh

trait de coupe

17KM

32KM

Ville du 6 Octobre +150 m

Le Caire +30 m

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

CLIMAT Pour parler des conditions climatique de la ville du 6 octobre nous pouvons prendre pour référence Le Caire qui possède un climat désertique chaud (Classification de Köppen BWh) comme le reste de l'Égypte avec cependant quelques nuances. La mer Méditerranée modère et atténue beaucoup les températures maximales en été et y est responsable d'une humidité abondante tout au long de l'année. Les précipitations moyennes annuelles sont excessivement faibles, avec environ 25 mm. La secheresse y est encore plus extrême en été, où l'on enregistre en moyenne 0 mm de précipitations entre mai et octobre. Les très rares pluies tombent en hiver. À cause de l'influence modératrice de la mer, les températures maximales moyennes tournent autour de 35 °C en été mais redescendent à environ 19 °C en hiver alors que les températures minimales moyennes tournent autour de 22 °C en été mais redescendent à près de 9 °C en hiver. Le ciel y est dégagé et clair tout au long de l'année surtout aux intersaisons et en été et les journées couvertes restent rares.

La ville du 6 Octobre est située sur une colline à + 120m de hauteur que Le Caire, elle est alors protégé des vents du Nord, NordOuest mais aussi des tempêtes de sables. Le projet de cette ville nouvelle a aménagé des espaces verts afin de bénéficier d’un confort climatique mais aussi de rendre optimal, l’utilisation des eaux de pluies par l’évapotranspiration afin de générer d’humidité atmosphérique.

5 km

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

L’HABITAT TRADITIONEL EN EGYPTE L'Egypte, pays au climat aride et chaud est en grande partie désertique. Le principal problème de ce genre de climat est qu'il fait chaud le jour et froid la nuit. Seul le delta du Nil et les contrées tout au long de ce fleuve bénéficient davantage de verdure. Ainsi, le principal matériau, pour ne pas dire l'unique est la terre. L'Egypte compte plusieurs types d'habitat traditionnel. On distingue différentes typologies d’habitat en fonction des régions du pays, par exemple Le Caire compte environ sept types différents.

Les maisons traditionnelles, dans toute l'Egypte sont construites en terre, ou plus exactement en brique de terre cru que l'on appelle adobe, faite à partir d'un mélange de terre, d'eau et de paille. Le coût de fabrication est très faible et les qualités d'isolation de la terre sont remarquables.

Ensuite, l'orientation des maisons joue un rôle très important.

Celle-ci doit être un compromis entre l'orientation idéale vis-à-vis du soleil et vis-à-vis du vent. Pour se protéger du soleil, l'idéal est de placer le grand axe de la maison Est-Ouest. Mais l'orientation du vent est principalement Nord-Ouest. ainsi, le meilleur compromis serait Est, Nord-Est Ouest, Sud-Ouest. L'utilisation de la terre et la bonne orientation permettent déjà de réduire considérablement la température intérieure.

Une maison à Gourna entièrement en terre. Elle n'a ni chauffage ni climatisation et pourtant il y fait bon en été et doux en hiver. Son propriétaire m'a avoué n'utiliser la cheminée que deux ou trois fois par an.

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE Les toitures terrasses sont largement répandues dans les zones climatiques arides. Elles peuvent être utilisées pour faire sécher du linge, des végétaux ou tout simplement pour dormir la nuit lors des périodes de fortes chaleurs

Voici un village nubien. On peut remarquer que les maisons sont toutes collées les unes aux autres pour obtenir un maximum de fraicheur dans les rues et ainsi dans les maisons. On constate aussi la multitude de toits en voûte, le moyen le mieux adapté pour repousser les radiations solaires.

Voici ce qu'on appelle un mashrabiya. Les ouvertures permettent de laisser passer l'air tout en filtrant le soleil.

Les rues étroites constituent une bonne protection contre le soleil.

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

LA VILLE DU 6 OCTOBRE Les zones industrielles de la ville du Six-Octobre se sont remplies à un rythme soutenu depuis l’ouverture de ces secteurs aux industriels locaux ou étrangers. Des enquêtes ponctuelles montrent que l’on vient travailler dans cette ville sans y résider. L’inadéquation entre l’offre et la demande de logements constitue une donnée imprévue à laquelle sont confrontés les responsables. La gestion centralisée et administrative de ce projet a engendré des blocages institutionnels qui oblitèrent toute tentative d’adéquation entre ces deux termes. A cela s’ajoutent des pratiques clientélistes favorisant la spéculation sur le logement dans ces villes.

Face aux problèmes de croissance excessive de la population et la pollution du centre ville, le gouvernement espérait promouvoir les villes du désert comme des solutions pour les gens de s’éloigner du

#$%&'(&)*$'+,-&'-./.012&*.$3 centre du Caire. Parmi toutes les zones industrielles de la région du

Grand Caire, celle de la ville du 6 Octobre est réputée l'une des plus réussies en valeur de production.

La planification initiale montre diverses influences de plans urbains conçus pendant les années du mouvement moderniste.

La ville elle-même est divisée en 3 parties conformément à ses fonctions principales: zones industrielles, résidentielles et touristiques. Il était à l'origine destiné à avoir un développement linéaire dans le désert à l'ouest.

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© ETH Stu

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Le 6th district est l’un des premiers à être construit dans la région où la ville a été établi. Il a été initialement conçu pour fournir des logements à faible coût pour les travailleurs, employés dans la zone industrielle adjacente au quartier. C’est l’un des quelques autres districts qui démontre le meilleur de l’urbanisme socialiste dans la ville du Six-Octobre.

Avec les problèmes de croissance de la population et la nécessité pour les villes nouvelles d’avoir de nouvelles zones industrielles dans le désert environnant du centre du Caire. La ville du 6 Octobre a été prévu pour devenir une ville industrielle indépendante.

7km

On peut remarquer sur le master plan ci dessous que l’implantation des batiments a été réfélchi de telle sorte à ce qu’ills

100.0/

T

LE 6th DISTRICT Tissu urbain

soient exposé Est-Ouest afin d’éviter la lumiére direct Nord-Sud mais aussi les vents venants du Nord, Nord-Ouest. L’implantation des batiments génère aussi des coeur d’ilot, les batiments sont tournés sur eux mêmes afin de se protèger les uns avec les autres.

ZONE INDUSTRIELLE

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

Cet îlot urbain est composé de 3 entités de bati. On peut remarquer que l’emprise du bati est de seulement 40% et que le reste est dédié aux espaces publics. Les batiments sont tounés vers l’intérieur et crées des cours à l’abris des vents. Les cours entre les bâtiments offrent un espace communal pour le voisinage et permettre qu’il se rencontre tout en étant protégé par les bâtiments de la route et du soleil. Mais ces espaces n’ont pas été traité de façon à ce qu’ils soient praticables même en temps de chaleur. Les batiments produisent des zones d’ombres mais le long des façades des batiments, les circulations piétonnes en coeur d’ilots quand à elles sont exposées au soleil et donc impraticable en temps de forte chaleur. La végétation clersemée dans la cour ne favorise pas non plus l’apport de zones d’ombres.

On remarquera que l’urbanisation de ce quartier à voulu travailler avec une emprise au sol faible, afin de bénéficer d’espace extérieurs.

Cela induit une forme architecturale dites “barres d’habitations”.

!!

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4 - ÉTUDE DE CAS

Architecture

4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

Les batiments sont composés à partir d’une même entité, répété en symétrie à partir de la circulation verticale. La circulation verticale dessert 2 logements par niveau, cet espace est couvert mais pas fermé, afin de favoriser la ventilation de l’espace. Les batiments sont en général en R+4. Le rez de chaussée n’est pas directement au niveau du sol, il y a un soubassement qui permet d’éviter les réflexions venant du sol.

Chaque batiment repose sur sur le même principe de construction mais aussi à partir des mêmes blocs d’habitations qui sont des appartements pour une famille entière, composés de 2 chambres.

On peut supposer à partir du plan, les fonctions des pièces.

Depuis le palier, l’accès à l’appartement donne directement dans la pièce à vivre qui à une fenêtre de dimension standard et une connexion au balcon. Avec les balcons positionnés vers l'intérieur, le salon est en outre protégée du bruit et de la pollution de la route.

Les chambres quand à elles sont à la recherche de fraicheur, l’une est aveugle et l’autre n’a qu’une fenêtre. Ces interventions ont pour but de gérer les ambiances intérieures en prenant on compte les conditions climatiques.

Superficie de l’appartement = 56m² Nombre de résidents = 5 Espace de vie par personne = 11.2m²

SANITAIRE

CHAMBRE 2

PIECE A VIVRE CHAMBRE 1

BALCON

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4 - ÉTUDE DE CAS 4.3 - “La ville du 6 octobre” LE CAIRE - EGYPTE

CONCLUSION Comme on a pu le constater dans les pages précédentes, le projet a été conçu en prenant en compte les conditions climatiques mais aussi sociales et budgétaires. Le projet du quartier “6th district” de la ville du 6 Octobre est surtout constitué de logements sociaux. Il a su répondre à la croissance exponentielle de la Ville du Caire.

Cependant, nous pouvons constater à partir des photos sur cette page, que le projet n’a pas su totalement répondre aux problématiques de l’aridité.

Les habitants utilisent des solutions, qu’on pourrait nommer de “fortunes” pour combattre les chaleurs écrasantes, en protégeant les balcons avec des rideaux.

Les espaces publics aménagés au centre des îlots, bénéficient de l’ombre des batiments mais celà n’est pas suffisant pour que les habitants profitent au maximum de ces espaces c’est pourquoi ils sont à la recherche des zones ombragés grâce à la végétation.

A titre d'exemple, pour obtenir la même isolation qu'un mur en terre de 30 cm, il faut un mur en béton d'une épaisseur de 1,1 mètres. Il est isolant quelque soit la saison puisqu'il conserve la fraicheur en été et la chaleur en hiver, tout le contraire du béton. Les maisons en terre ne possèdent pas de chauffages ou de climatisations. Ils utilisent uniquement la cheminée en hiver. Ainsi, à moindre coût, la terre donne le meilleur résultat en terme d'isolation. Mais les batiments de la ville ont choisi la facilité cellle du bloc maçoné ou du béton.

!!

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5 - “LES BONNES PRATIQUES” Presentation et approfondissement des bonnes pratiques

PRESENTATION DES BONNES PRATIQUES La problématique du rapport entre l’espace public et la hauteur des bâtiments en milieu aride peut être divisée en plusieurs champs de recherches.

- L’utilisation de l’espace URBAIN - L’utilisation de l’espace HABITABLE - Les facteurs thermiques - La FORME urbaine - La matérialité Nous pouvons aussi mettre en relation les points suivants pour ajouter à cette première réflexion sur les « bonnes pratiques » liées à notre étude de cas.

- Les facteurs sociaux - La religion et son rapport à l’habitat

Echelle Architecturale

Echelle Urbaine

relation intérieur/ extérieur

relation bati/ espace public relation bati/ espace piéton

Chacun de ces facteurs secondaires sont liés directement aux premiers et se positionnent comme des « aides à la compréhension » de l’étude.

Dans le cadre de nos recherches nous avons mis en relation le dimensionnement des espaces publics par rapport au bâti.

En regardant les deux cas nous sommes venus à la conclusion que dans les zones arides, les facteurs thermiques et sociaux sont profondément ancrés dans la constitution de l’espace. Dans le projet de Ksar Tafilelt nous constatons de petites ruelles qui séparent chaque « unité d’habitation ». Cette relation entre l’espace public et le bâti produit divers effets de bioclimatique ;

Trame urbaine à faible dimensionnement = moins de lumière naturelle = Une réduction de chaleur thermique DOMAINE D’ETUDES METROPOLES DU SUD SEMINAIRE - 2014 / 2015 H a b i t e r e n m i l e i u a r i d e : e n j e u x p o u r l a v i l l e e t l ’a r c h i t e c t u r e .

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5 - “LES BONNES PRATIQUES” Presentation et approfondissement des bonnes pratiques

Les espaces sont alors moins « arides » et une vie sociale peut alors se créer dans ces interstices. Des lieux de rencontre se forment dans les creux laissés par la démolition ou permettent un réaménagement.

Dans le projet de la Ville du 6 Octobre, nous constatons une différence de dimensionnement de l’espace public.

Nous retrouvons de grands espaces urbains tirés de grandes villes moins arides. La taille de ces espaces est directement liée à la croissance de la ville.

- Plus gros espaces publics = Pouvoir économique et population plus développée, redéveloppement de l’espace en prenant en compte la croissance future.

Nous constatons cependant que le projet de la Ville du 6 Octobre ne fonctionne pas de la même manière. En milieu aride, ces grands espaces publics deviennent des puits de chaleur, souvent avec des matériaux réfléchissants et/ou une végétation clairsemé.

Questionnement: - Le dimensionnement des espaces publics ou « des espaces de détente » dans un milieu aride a t-il évolué de telle manière que le contexte social s’y est adapté ou est –ce le contraire ?

- L’environnement aride induit des formes architecturales qui crée un mode d’habiter. La religion ?, le contact social ? LA CULTURE ?

Sont-ils des résultats de cette morphologie de ville ?

Notre recherche se basera à présent sur la morphologie de la ville et son rapport à l’utilisation de l’espace.

- COMMENT CONCEVOIR DES ESPACES PRATIQUES et PRATICABLE, EN LIEN AVEC LA CULTURE ET L’HABITABLE ?

- PETITE VILLE SATELITE ou futur GROSSE VILLE ECONOMIQUE - LES ESPACES PUBLICS SONT-ILS PAREILS ?

UTILISTATION DE L’ESPACE ?

UTILISTATION DE L’ESPACE ?

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6 - CONCLUSION 6.1 - Presentation du projet et de ces bonnes pratiques

LE PROJET Le concept du projet était de densifier la ville intramuros et de retisser ensemble les différentes échelles urbaines dans ce creux de ville.

Au Sud de la parcelle du projet, éééél’ancien rempart a t complt par un nouveau de 4,5m de haut. Le programme architectural propose sur ce terrain une série de logements étudiants, avec des vues restreintes sur l’extérieur du rempart, mais le projet se s’ouvre sur la ville intramuros. Au Nord, de l’autre coté de la voirie et à l’extérieur du rempart, le projet propose du logement collectif.

Le tissu urbain se dillate comparé au sud de la ville et le projet s’adapte à son environnement et au tissu urbain qui l’entoure.

Le long du mur de la vieille ville, est aménagé un espace végétal qui relie le projet avec la ville tout en respectant le patrimoine dans lequel il s’insère.

0

50

100 m

Plan de masse

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6 - CONCLUSION

LA TYPOLOGIE DES BATIMENTS

6.1 - Presentation du projet et de ces bonnes pratiques

Le concept du projet était de réinterpréter la cour intérieure typiquement associé à un habitat en milieu aride et de lui donner une dimension plus humaine et collective pour le projet de logements étudiants.

Dans le projet, les cours intérieures ne sont pas uniquement que pour une unité mais pour un groupe de 10/15 étudiants pour créer une communauté de taille adaptée aux besoins. Chaque unité de collective a son propre espace commun avec une cuisine et x nombre de pièces (par rapport à sa typologie).

Le projet forme un réseau de petits espaces intérieurs et d’espaces publics, qui s’ouvrent sur les appartements.

Un concept de tissage qui vient créer de différentes densités urbaines.

Appartements Les logements sont constitués principalement de petits appartements étudiants qui vont du 19m² au 22m². La circulation verticale se fait à travers des galleries ouvertes sur l’extérieur.

Les appartements peuvent s’ouvrir sur les galleries et s’en servir de balcons.

Espaces publics / Equipements Les équipements publics sont situés principalement sur l’axe qui traverse le site, qui dessert l’université et les logements étudiants. Il est Le fonctionement des logements

proposé sur cet axe : un restaurant, une bibliothèque, une cafétéria et des espaces de travail pour les étudiants. Le système de tissage permet une organisation flexible des équipements publics de différentes tailles.

équipements public

Communs

Logements

Circulations

S E

W

N Réduire la chaleure estivale du soleil sud, tout en permetant des vues Est/Ouest.

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6 - CONCLUSION 6.1 - Presentation du projet et de ces bonnes pratiques

Perspective montrant l’axe principal du projet L’aspect esthétique du bâtiment est le principe d’un ruban de béton pré-fabriqué, qui monte et qui descend pour créer le projet, et géénrer une série de petites cours intérieures, et qui donne un ombrage naturel à ces axes de circulation utilisés par les habitants.

Les autres façades du projet sont protégées du soleil avec une casquette en structure treillis, pour que les résidents puissent ouvrir et fermer les appartements en fonction de leurs besoins climatiques.

Une étude sur la densité urbaine

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6 - CONCLUSION 6.1 - Presentation du projet et de ces bonnes pratiques

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Plan de masse Le plan de masse montre la relation entre les espaces collectifs et les espaces privés. Les petites ruelles qui longent le projet de logements sont dimensionnées de sorte que les espaces ombragés soit favorisé, comme dans les milieux arides.

On peut aussi constater une évolution formelle à partir du programme des bâtiments, par la différence de hauteur des bâtis et de leurs impacts dans le projet. La forme “créneau irrégulière” du bâti dans le paysage est la réinterprétation des formes rencontrés dans le centreville dense.

Coupe AA’ DOMAINE D’ETUDES METROPOLES DU SUD SEMINAIRE - 2014 / 2015 H a b i t e r e n m i l e i u a r i d e : e n j e u x p o u r l a v i l l e e t l ’a r c h i t e c t u r e .

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6 - CONCLUSION 6.2 - Quelles sont les incidences des interventions architecturales et urbaines sur la pratique de l’espace par l’Homme dans un milieu aride ?

Tout au long de ce semestre nous avons mis en place une méthodologie de travail qui nous a menés à une série de connaissances sur l’aridité et de son application dans l’habitat et à partir des connaissances fondamentales, sur l’aridité et son milieu, nous avons pu approfondir notre compréhension des interventions architecturales et urbaines dans ce milieu complexe.

La notion de « bonnes pratiques » est née d’une série d’analyses en rapport avec des cas d’études et la thématique générale de l’aridité. Ce qu’on a pu apprendre relève d’une série de règles ou de bases de conception en milieu aride, que l’on pouvait mettre en pratique et appliquer sur un projet de studio.

Dans nos cas d’études, ces bonnes pratiques relèvent tout d’abord de la relation entre les espaces publics et des bâtiments.

Cette relation ce translate dans un lexique d’usages des espaces et que de concevoir en milieu aride, entraine plus de « bonnes pratiques » que dans des villes occidentales.

Ceci peut être vu dans le cas des zones de circulations piétonnes, et que les usagers, se réfugient d’avantage dans les espaces ombragés de ces circulations et utilisent en fin de compte beaucoup moins les espace qui leurs sont dédiés.

Ceci est aussi vu dans l’utilisation des matériaux, et le dimensionnement des différentes typologies de maison. Par exemple, on peut constater que dans le projet de Ksar Tafilelt, les matériaux de construction ont était choisis, non seulement pour leurs symbolique culturelle mais aussi à cause de leur inertie thermique ainsi que leurs qualités structurelles.

Dans le projet du 6 Octobre au Caire, on peut constater une dévolution dans le choix des matériaux qui, eux, ont était choisis par rapport à des facteurs économiques et certainement dû à une incompréhension de la culture et du milieu dans lequel il s’insère.

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6 - CONCLUSION 6.2 - Quelles sont les incidences des interventions architecturales et urbaines sur la pratique de l’espace par l’Homme dans un milieu aride ?

Suite aux études de cas, nous avons pu comprendre que la réflexion du projet devait être en corrélation avec ces conditions climatiques, mais aussi la morphologie du site, les aspects sociaux, culturels, et budgétaires.

Il est donc important dans la réflexion architecturale de prendre en compte les différents facteurs thermiques, environnementaux et humains, afin d’avoir une conception en adéquation avec son milieu, et ceci dans n’importe quel milieu, qu’il soit aride, désert, polaire ou tout simplement rural ou urbain.

Suite à notre étude de cas, et des « bonnes pratiques » qui y sont émanés on peut maintenant s’interroger sur leurs applications en projet urbain et architectural. Nous avons donc choisi le projet de Anna puisque nous avons trouvés qu’il traité l’aridité au mieux dans la conception architecturale du projet et qui a su mettre en place les bonnes pratiques nécessaires pour concevoir dans la ville de Evora, qui dans plusieurs années sera confronté à l’aridité.

Le projet rend hommage à la relation entre les rues et les passages par rapport au front bâti, qui est taillé dans son environnement pour favoriser les espaces d’ombre et promouvoir une culture portugaise, qui est reconnaissable dans la ville historique de la ville d’Evora.

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Bethemont, J. L’homme et la sécheresse.

Chabi, M., & Dahli, M. Le ksar de Tafilelt dans la vallée du M’Zab : Une expérience urbaine entre tradition et modernité.

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