Ligueur

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6/11 ANS:

LES DEVOIRS: UN STRESS POUR LES PARENTS! Dans certaines familles, le retour de l’école et le moment des devoirs constituent un vrais supplice. Maman s’énerve, passe le relais à Papa qui fini aussi par s’énerver. Le fiston ou la fillette pleure, le plus jeune réclame de l’attention... Et cela, jour après jour. Comment faire pour ne pas en arriver là?

Il y à des mamans et des papas qui détestent ce moment de l’après-école. Simplement parce qu’il leur rappelle trop les séances de leur enfance, dont ils gardent un très mauvais souvenir. Ils projettent alors sur ces fins de journées avec leur môme toutes les tensions du passé et rêveraient tellement que cela ce passe autrement. Il y à aussi des mamans et des papas qui aiment bien ce moment de partage avec leur enfant. Ils se réjouissent de découvrir dans les cahiers les nouvelles acquisitions qu’il a faites, prennent du temps pour s’intéresser à ce qu’il à vécu. Une ambiance bien plus joyeuse que, parfois, le cher mignon aimerait bien écourter alors que maman insiste et veut la perfection. Il y a enfin des mamans et des papas qui laissent faire. Atmosphère détendue assurée peut-être trop? -, car certains enfants vivent ça comme du désintérêt.

À QUOI ÇÀ SERT?

C’est en classe que ce font les apprentissages. Le soir, après une journée parfois très longue, l’enfant n’est plus capable de se concentrer suffisamment. Les devoirs devraient être, pour l’instituteur, un moyen de vérifier que l’écolier à bien compris les enseignements du jour. Et pour les parents, l’occasion de suivre ses progrès. Si les parents corrigent systématiquement les devoirs, l’enseignant ne peut vérifier que la matière est acquise et, s’il y a des points, ils deviennent ceux des parents, pas ceux de l’enfant. L’après 4h n’est, en tout cas, pas le moment de terminer systématiquement ce qui n’a pas été fait en classe. Ce n’est pas non plus le moment de réexpliquer à l’enfant ce qu’il n’a pas compris. Surtout si on risque de le faire avec d’autres mots que l’instituteur, ce qui ajouterai à la confusion de l’enfant.

12/15 ANS: GSM EN CLASSE: Y A T-IL UNE RECETTE MIRACLE?

Au grand désarroi des enseignants, de nombreux élèves passent les cours les yeux rivés sur leur GSM. Inattention? Non-respect des règles? Pour le sociologue Jean-François Guillaume, le GSM est plutôt le symptôme des échecs de l’enseignement. Une théorie qui suscite le débat. «Mes élèves sont en technique de qualification, ils ont envie d’être partout sauf à l’école. C’est vrai que s’il y avait de l’intérêt, il y aurait moins de problèmes. Ils n’ont plus vraiment l’habitude de la patience. C’est comme s’ils étaient sur Google et que les réponses devaient tomber en trois secondes. On essaye de sortir des cours ex cathedra, de mettre des vidéo, de les rendre actifs. Ce n’est pas évident de trouver quelque chose qui les intéresse tous, même si ça dépend des années.» Isabelle, enseignante à l’Institut de la vallée Bailly à Braine-l’Alleud

VOTRE AVIS

Et vous, parents, dans tout ça? Que pouvez-vous faire pour que votre enfant profite au mieux des heures en classe? Votre point de vue nous intéresse, merci de nous l’envoyer via redaction@leligueur.be Le GSM retentit. La salle de classe est fatiguée. Ce n’est pas la première fois que Sébastien se fait prendre. Envoi des sms, des mails via samrtphone, des vidéo sur internet. Le professeur réagit. Ces «incident» se répètent et commencent à lui taper sur le système. Il vois rouge et confisque de temps à autre un téléphone. Le GSM devient source de tensions. Pas facile d’endiguer le phénomène quand on sait qu’en 2011, selon le Crioc, plus de 90% des enfants et ados de 10 à 17 ans possédaient un GSM, alors même que l’on ignore avec certitude l’impact des ondes électromagnétique sure les jeunes. Les préados seraient-ils tous des cyberdépendants? Ou la jeunesse d’aujourd’hui seraitelle définitivement inattentive à l’autre?


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