Revue forge fonderie n°6

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6ù 2016

LA REVUE

forge et fonderie

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Au sommaire La maintenance dans tous ses états

Innovations en moules métalliques J’Tech 2016

Longue vie à la Pince LETo

26 Osez l'Industrie du Futur

32 Cérémonie de proclamation des résultats et de remise des prix pour la promotion 2016 de l’ESFF et des lauréats du Concours Général des Métiers

Sommaire

N ° 6/2016

EDI TORI AL

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« J’aime le travail ! Il me fascine…

Je pourrais rester des heures à le regarder… »

B REV ES

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Actualités

T ECH N I QU ES FORGE ET FON DERI E

8

La maintenance dans tous ses états

14

Innovations en moules métalliques - J’Tech 2016

18

Un pôle magnésium sur le Campus ENSAM d'Aix-en-Provence

22 26

Longue vie à la Pince LETo Osez l'Industrie du Futur

MARCH É

28

Agroéquipement : dernières tendances dans un contexte persistant de crise agricole

FORMAT ION

4

32

Cérémonie de proclamation des résultats et de remise des prix pour la promotion 2016 de l’ESFF et des lauréats du Concours Général des Métiers

40

Web série : « Nos produits et nos métiers ont du génie » - Episode 6

42

CQPM «Opérateur de transformation métallurgique en forgeage

44

Séminaire forge ESFF, deuxième partie

6/2016 LA REVUE forge et fonderie

Sommaire

(SU I T E) N ° 6/2016

SAL ON S ET CON FEREN CES

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J’Tech 2016 - Journées d’échanges techniques et stratégiques de CTIF La manufacture présente à Nagoya au Congrès du WFO

56

GOM : workshop des 14 et 15 septembre 2016

59

METAFENSCH : Conférence « avancées dans l’élaboration des métaux »

L A V I E DE L A PROFESSI ON

62

L’équipe de la Fédération s’étoffe

AGEN DA

64

Les rendez-vous de la Profession

LA REVUE

L U POU R VOU S

forge et fonderie

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Revue professionnelle bimestrielle éditée par CIFORGE.

CIFORGE 45 rue Louis-Blanc 92400 Courbevoie Tél. : 01 43 34 76 17 Fax : 01 43 34 76 31 E-mail : contact@forgefonderie.org Directeur de la publication Patrick Sergeant Rédacteur en chef Jean-Luc Brillanceau

Comité de rédaction J.-L. Brillanceau, P. Lubineau, C. Macke-Bart, A. Pierson, A. Pointard, P.-H. Renard, J.-C. Tissier, O. Vasseur.

Réalisation Heidi Kopsch Tél. : 01 43 34 76 68 h.kopsch@forgefonderie.org f

LA REVUE forge et fonderie 6/2016

Des informations sélectionnées pour vous

Renseignements techniques Olivier Vasseur o.vasseur@forgefonderie.org Tél. : 01 43 34 76 22

Abonnement 6 numéros : 143,01 € TTC

ISSN 2493-5824

Publicité Régie de Publicité Association Technique de Fonderie 44 avenue de la Division Leclerc 92318 Sèvres Cedex Tél. : 01 71 16 12 08 E-mail : regiepubrff@atf-asso.com La revue n’accepte pas de publicité rédactionnelle.

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Toute reproduction, même partielle, d’articles ou d’illustrations nécessite l’autorisation préalable de la rédaction.

Tirage : 3 700 exemplaires

Impression Amalgam Impression

Imprimé sur papier recyclé et encres 100 % végétales Photo de couverture Turbine Fabrication Additive Métallique Photographe Dominique Sarraute

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EDI TORI AL

« J’aime le travail ! Il me fascine…

Je pourrais rester des heures à le regarder… »

Extraite du roman comique Trois hommes dans un bateau publié en 1889 par Jerome K. Jerome (1859-1927), cette déclaration d’amour en contrepoint pour l’oisiveté est d’une extraordinaire actualité.

en 2015 2h10 de leur temps de travail chaque jour à naviguer sur internet, dont 1h15 (58 %) sans motif professionnel, ce qui fait quand même un mois par an.

L’idée d’un revenu minimum universel issue des propositions du rapport du Conseil National du Numérique remis en janvier dernier au Ministre du travail fait son chemin alors que se dessinant une échéance électorale majeure et sa campagne marketing associée.

Chaque jour, 10 000 emplois sont créés en France alors qu’environ 10 000 autres sont détruits, c’est-à-dire que 15 % des postes disparaissent chaque année. Chaque jour, 30 000 personnes quittent leur emploi alors que 30 000, pas nécessairement les mêmes, en prennent un autre. Le marché du travail est un mouvement perpétuel ralenti par les réglementations de protection de l’emploi.

Serait versé à chacun, donc à tous, un revenu minimum devant lui permettre de vivre décemment, sans contreparties vis-à-vis de la société ; notamment par le travail.

Selon le positionnement sur l’échiquier politique les montants annoncés vont de 440 € pour les verts (pas très généreux, mais il est vrai qu’ils se sont positionnés les premiers) à 620 € pour la nouvelle gauche, 850 € pour le candidat Hamon pour qui ce sont les machines et les futures façons de travailler qui paieront nos salaires. C’est peut-être déjà un peu le cas… Pour les libéraux, 1 000 €, montant facile à mémoriser. 1 000 €, c’est le chiffre magique avancé en juillet par le premier ministre finlandais, la presse locale ayant souligné que « l’idée avait été approuvée par une très large majorité des citoyens tous bords confondus ».

En France, les promoteurs du revenu minimum universel ont précisé que ce salaire (déconnecté du travail) remplacerait toutes les aides sociales existantes ; il pourrait y avoir loin de la coupe aux lèvres pour qui connaît le caractère inexpugnable du bastion des droits acquis… Cela étant il ne s’agit pas de supprimer le travail, sinon comment financer le salaire pour tous ?

Emploi, travail, temps de travail, rémunération du travail tout cela est finalement bien compliqué.

Mais de quelle valeur « travail » parlons-nous ? Certes, on ne travaille plus aujourd’hui comme on le concevait il n’y a encore pas si longtemps.

L’irruption d’Internet n’est pas étrangère à la modification du rapport au travail. En analysant les connexions Internet d’entreprises, l’éditeur de logiciel de filtrage du Net OLEO a repéré que les salaries français ont consacré

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Dans son ouvrage Va-t-on payer pour travailler ? (Stock) Valérie Segond livre une approche très documentée sur les nouvelles formes de travail en ce début de siècle ; de ceux qui payent (très cher) pour se former à être pilote sur une compagnie low cost, aux travailleurs polonais détachés, en passant par les cohortes de stagiaires de substitution longue durée en remplacement de salariés absents ; sans oublier la nébuleuse du forfait jour de Madame Aubry pour flexibiliser le temps de travail dans le contexte des 35 heures, qui permet aux cadres les plus débordés mais imaginatifs d’atteindre les 35 heures effectives quand leurs collègues en triment 70 en toute discrétion.

Valorisant, pénible, épanouissant, utile socialement etc., le travail fera encore parler de lui. Après en avoir bien parlé… maintenant aux tenailles ! (formule chère aux forgerons).

Reste la lecture ou la redécouverte de ce chef-d’œuvre d’humour anglais bien ciselé hautement recommandable qu’est Trois hommes dans un bateau. Notamment, les tribulations d’un camembert normand dans la force de l’âge rejoignant la perfide Albion pour finir enterré sur une plage anglaise afin d’éviter une émeute sont à mourir de rire ; taisons le nom de cette plage devenue depuis une station balnéaire réputée de la côte sud pour la vigueur curative de l’air que l’on y respire.

Jean-Luc BRILLANCEAU Rédacteur en chef

6/2016 LA REVUE forge et fonderie