Le BBVA

“LE BBVA”

FRANCISCO JAVIER SAEZ DE OIZA

LE PROJET DU COMFORT DANS L’ARCHITECTURE DU XXIEME SIÈCLE PROF: GIULIA MARINO CLARA DE LAPUERTA LUCÍA SANTOS PEDRO APARICIO

SOMMAIRE 1.BATIMENT D´ORIGINE 1.1.Biographie de l´architecte 1.2. Notes de Santé et Hygiène, Francisco Javier Sáenz de Oiza 1.3. Localisation 1.4.Histoire 1.5.Fonction du bâtiment 1.6.Structure du bâtiment 1.7.Construction 1.8 Facade 1.9.Installations 1.9.1.Climatisation 1.10.Déclaration BIC

2.RÉNOVATION ULTÉRIEURE 2.1.Biographie de l´architecte 2.2.Détails de la Rénovation 2.3.Nouvelles installations 2.3.1.Installation électrique et éclairage efficace 2.3.2.Énergies alternatives/renouvelables 2.4.Certification LEED 2.5. Certification WELL 2.6. Utilisations environnementales et les stratégies bioclimatiques

3.BIBLIOGRAPHIE

“J’ai été inspiré par le dessin de Mondrian pour faire la Banque de Bilbao, et il a été présent dans de nombreuses opérations. Vous voyez le plan blanc mais la taille du papier n’est pas réduite, le blanc passe en dessous, Aleixandre en parle quand il voit les ensembles qui diffèrent par leurs tailles ou leurs couleurs, mais si vous imaginez les ensembles en même temps vous échouez, vous pouvez regrouper l’ensemble des oranges, des verts, mais l’ensemble des blancs n’existe pas, il n’est pas découpé, il passe en dessous, l’espace d’abord est le total, les objets à l’intérieur utilisent le même espace. En plaçant les ascenseurs au centre, l’espace de bureau ne serait pas circulaire, le blanc serait un beignet, au contraire, en le plaçant sur les côtés, l’es­ pace est circulaire”

“Notre proposition veut être comprise comme un désir inévitable de poursuivre dans cette voie de développement progressif et ininterrompu. Nous voulons échapper à tout argument rhétorique et à toute façade. Si nous devions proposer un modèle, nous penserions à une formulation mathématique ou à un cerveau électronique.

L’anecdotique, le circonstanciel, le local, nous ne voulons pas fonder notre proposi­ tion sur l’anecdotique. Nous souscrivons aux propos de Hannes Mayer concernant sa proposition de création du Palais de la Ligue des Nations à Genève en 1926­1927.

En tant que bâtiment organique, il exprime sincèrement qu’il entend être un bâti­ ment pour le travail et la coopération. En tant que produit délibérément conçu par l’homme, il est offert en contraste légitime avec la nature. Ce bâtiment n’est ni beau ni horrible. Il demande à être évalué comme une invention structurelle. Nous devons être conscients que nous prenons une décision architecturale et pas seulement une réponse fonctionnelle ou structurelle. Nous devons être conscients de suivre un chemin historique dans cette décision. Nous devons dépouiller notre proposition de contenus qui lui sont étrangers. Nous faisons de notre proposition un objet de sélec­ tion, un produit d’améliorations successives.

Notre problème est celui d’un récipient homogène sans la qualité d’un objet visuel.

La réponse à la mobilité de son organisation intérieure et le confort physiologique constituent et sous­tendent notre forme. Il suffit d’un problème architectural pour mettre trente étages, les uns sur les autres, pour les placer judicieusement, comme pour reléguer aux oubliettes des intentions ridicules ou des opérations décoratives.

Siège de la banque, immeuble de bureaux, tour ou pile de bâtiments de l’organisa­ tion, la fonction prend son propre prototype. Aucun musée, temple ou église, qui a scandalisé Sullivan, n’est à l’origine de cette course passionnante pour mettre au point un prototype, produit, répétons­le, de série et de sélection, forme inévitable.

Il a l’intention de répondre à cette compréhension du problème. Nous voulons mettre 30 étages les uns sur les autres, proposer l’architecture comme un service à l’homme. Nous voulons construire une pile de 30 espaces très stimulants, nous vou­ lons construire, disons, 30 environnements.

La clé de l’organisation intérieure découle de la nécessité de rendre les espaces de travail intérieurs mobiles, de sorte qu’à tout moment et face à tout événement, la forme soit réellement le support de cette libre organisation des environnements.

Comme un bâtiment industriel, un immeuble de bureaux est un plan de travail com­ plexe, qui est adapté à tout moment à sa propre fonction productive précise. La manière dont ces plans de travail peuvent être regroupés et divisés, verrouillés et séparés, est la clé de leur essence. Nous avons essayé de libérer l’ensemble du poids du noyau de services (ascenseurs, escaliers, etc.), qui hiérarchisent inévitable­ ment les formes de ce libre enchaînement. Nos étages peuvent être compris à la fois comme des places urbaines ou des zones industrielles (espaces de travail ouverts sans aucune division ni obstruction), ou comme un réseau de rues avec des blocs ou des zones de travail plus individualisées ou privées. La libération du noyau central permet à la fois des situations extrêmes entre lesquelles des degrés intermédiaires très différents peuvent être insérés. Nous suivons dans cette ligne les améliorations proposées par Saarinen. Les ensembles ou groupes de communication verticale ­ deux des six ascenseurs de huit places ­ ne prédéterminent ni ne conditionnent cette liberté d’organisation interne qui est la clé de la vie de l’immeuble de bureaux dans son développement.

1.BATIMENT D´ORIGINE 1.1. BIOGRAPHIE DE L´ARCHITECTE: FRANCISCO JAVIER SÁENZ DE OIZA Francisco Javier Sáenz de Oiza est l’une des figures les plus marquantes de l’architecture espagnole de la seconde moitié du XXe siècle.

Il est né le 12 octobre 1918 à Cáseda, en Navarre. Il a étudié à l’école d’architecture de Madrid et a reçu le “Prix Aníbal Álvarez” pour le meilleur dossier académique. En 1947, il reçoit la bourse “Conde de Cartagena” de l’Académie royale des Beaux-Arts de San Fernando pour se rendre aux États-Unis et poursuivre ses études. Il a été fortement influencé par la scène architecturale américaine et l’utilisation des nouvelles technologies qui lui ont permis de construire de manière plus rapide et plus fonctionnelle. C’est pourquoi, à son retour en Espagne en 1949, il a cherché à renouveler l’architecture espagnole avec ces paramètres.

Il s’est consacré simultanément à l’enseignement et à la création. Il a donné des cours de santé et d’hygiène et, plus tard, il a été professeur de projets architecturaux à l’école d’architecture de Madrid. Sa trajectoire d’architecte dépasse l’historicisme de l’après-guerre et évolue vers le rationalisme et l’organicisme. Sáenz de Oiza est décédé à Madrid le 18 juillet 2000 des suites d’une longue maladie.

Parmi ses principales œuvres figurent des projets tels que le sanctuaire d’Aranzazu ,le bâtiment des Torres blancas ou la Torre del Banco de Bilbao (1972-78).

1.2 NOTES DE SANTÉ ET HYGENE, FRANCISCO JAVIER SÁEZ DE OIZA C

Comme nous l’avons dit, dans les années 50, Oiza voyage boursier aux États-Unis. Il y rencontre de nouveaux matériaux et systèmes appliqués à la construction : isolation acoustique ou développement théorique de l’émission thermique par ensoleillement dans les bâtiments, calculs d’éclairage naturel, ensoleillement, techniques comparatives de débits de ventilation, de ‘facteurs de fenêtre’... À son retour en Espagne et au cours de ses premières années d’enseignement à l’ETSAM, il rédige des notes pour ses cours d’hygiène et de salubrité. Les thèmes qui y sont abordés sont au nombre de quatre : Cartes Solaires, Chaleur Solaire, Éclairage Naturel et Air. Dans le bâtiment sur lequel nous nous concentrons ici, on peut voir clairement beaucoup des concepts exposés dans ces notes.

Par exemple, dans le premier bloc il s’agit de la chaleur de rayonnement solaire qui traverse une fenêtre ou l’énergie solaire totale de rayonnement solaire reçue, en plus d’exposer des tableaux des gains de chaleur par rayonnement solaire à travers les surfaces vitrées. Et puis à la Tour BBVA nous verrons comment la peau de verre qui encapsule le bâtiment a été minutieusement conçue pour maintenir une image unitaire, mais répondre de manière optimale aux demandes de chaque orientation. Le design de la façade ouest est remarquable, avec une protection solaire différenciée qui s’applique même aux bâtiments existants.

Dessins de Saez de Oiza. Parallélisme entre la respiration humaine et le système de climatisation d’un bâtiment.

Dans ces notes, il aborde aussi des concepts tels que la viciation de l’air, le processus de respiration, la ventilation recommandée, le volume d’air à fournir, le diagramme de Mollier et la modification des caractéristiques physiques de l’air. Tout cela souvent en faisant une comparaison entre le fonctionnement de ces systèmes dans le

bâtiment et dans le corps humain.

Pour Oiza, ces matières n’étaient pas additionnelles au projet, elles n’étaient pas des matières “bioclimatiques” ou “durables” qui devaient être “ajoutées” mais constituaient un tout à côté de la structure, de l’esthétique ou de la construction.

1.3.LOCALISATION Le bâtiment est situé sur le Paseo de la Castellana, à Madrid (Espagne). Une zone connue sous le nom de centre commercial AZCA, dans laquelle, en plus du siège du BBVA, on trouve plusieurs lieux particuliers bien connus, comme le Corte Inglés, les Nuevos Ministerios ou le Santiago Bernabéu. La station de métro, qui nous laisse devant la porte d’El Corte Inglés, s’appelle Nuevos Ministerios et fait partie de la ligne Chamartín avec une grande facilité de transfert dans toute la ville. La zone d’accès est entièrement piétonné, la zone d’accès au garage utilise l’accès routier existant dans la zone commerciale de l’AZCA. Et elle se caractérise par la présence de terrasses, de vitrines et d’un espace public pouvant être utilisé par les piétons.

1.4.HISTOIRE: La tour du Banco de Bilbao est un concours remporté par Sáenz de Oíza en 1971, et a été construite entre 1979 et 1981. La société Banco Bilbao souhaitait lancer un appel d’offres et a proposé à cet effet que les propositions soient évaluées par sept architectes ou groupes d’architectes seulement : Antonio Fernández Alba, José Antonio Corrales et Ramón Vázquez Molezún, Antonio Miró et Manuel Miró Antonio Bonet José Antonio Coderch Rafael de la Hoz et Gerardo Olivares, Francisco Javier Sáenz de Oiza.

L’intention de la banque était de s’établir parmi l’élite bancaire du pays, en plaçant son siège au cœur de Madrid, à proximité de l’une des artères les plus fréquentées de la ville, Il fallait donc non seulement créer un bâtiment qui permettrait de réaliser un programme capable de fournir l’espace strictement fonctionnel requis pour le siège d’une banque, mais aussi un bâtiment qui serait une icône, un point de repère, un point de référence, un signe de la puissance de la banque et de ses intentions à cette époque. C’est pourquoi le bâtiment est frappant à plusieurs niveaux, mais parmi ceux-ci nous pouvons souligner l’élégance acquise dans un volume aussi important, une solution qui se répète tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Le concours devait résoudre un immeuble de bureaux de 30 étages, en surmontant la difficulté de le construire sur la voûte d’un tunnel sur la liaison ferroviaire Atocha - Chamartin.

Après avoir été soumis, les avant-projets ont été examinés par un jury divisé en trois parties : un jury bancaire, qui devait donner son avis au conseil d’administration de la Banque, puis écouter les deux autres parties beaucoup plus techniques du conseil, celle chargée du projet et celle chargée de la construction.

L’objectif était de représenter la plus pure efficacité américaine, en se laissant guider par le modèle capitaliste en termes d’architecture qui commençait alors à être mis en œuvre dans la capitale.

1. 5.FONCTION DU BATIMENT Chantier : Le site était la propriété de BBV désigné comme B/1 de la phase sud des plans de développement de la zone AZCA. Il occupe l’angle sud-est de la zone commerciale de La Castellana. La plante du site a 3.264,93 m2 et le terrain était sensiblement horizontal et au niveau de la Castellana. Le sous-sol du terrain est conditionné par le passage de deux lignes de train de la RENFE. Organisation fonctionnelle: La grande demande structurelle qui a entraîné la création d’un bâtiment de plus de 100 m, à laquelle il faut ajouter les conditions du terrain avec les tunnels qui traversent le sous-sol, a été une limitation des possibilités du projet. La solution du tunnel a été abordée dans une perspective de localisation par des zones extérieures à l’espace central, d’où la création des deux grands noyaux, plus proches des façades du bâtiment que du tiers central. Une organisation scindée qui est absorbée par le plancher libre. La même idée de flexibilité est adoptée dans la solution de la connexion verticale, avec une grande structure qui est résolue avec une autre plus petite en acier. La grande structure en béton précontraint relie de manière rigide les éléments de plancher isolés et permet en même temps une grande mobilité dans le sens vertical, permettant jusqu’à 20 % des planchers d’être diaphanes.

Une double exigence importante apparaît, d’une part la nécessité d’accéder à la tour par un large hall d’entrée, et d’autre part qu’il était obligatoire de placer au niveau de la rue un espace dédié à la banque directement lié aux piétons. Ceci implique l’existence de deux rez-de-chaussée, ceci est résolu par deux espaces qui se trouvent à la hauteur de l’Av. de la Castellana, ce qui permet d’obtenir un contact avec le public des deux niveaux. Donner une plus grande unité de fonctionnement et de connexion, visuelle et humaine, entre ces niveaux. Un espace intermédiaire a été proposé, une mezzanine commerciale de la zone bancaire des deux niveaux du rez-de-chaussée, qui visait à créer un intérieur plus confortable ainsi qu’un ensemble d’espaces plus suggestifs et attrayants. Les deux niveaux sont reliés par un double ensemble d’escaliers mécaniques.

Dans la connexion verticale, un principe consistait à essayer de relier directement les places de parking avec les étages de bureaux sans avoir à passer par le hall d’entrée. En outre, la double communication verticale permet une division du trafic vertical en trafic commercial et en trafic express, ce qui améliore les temps de mobilité. En outre, des fonctions séparées verticalement comme la location de locaux, les étages de direction ou les étages de bureaux, de sorte qu’il est très difficile d’établir un contact entre elles. Le rez-de-chaussée et les deux demi-sous-sols contenant la mezzanine rompent la morphologie de l’étage standard, pour s’adapter à la fois à la galerie marchande et pour faciliter l’accès des piétons, ce qui se fait après une légère baisse de hauteur d’environ 1 m. L’ensemble des escaliers et des ascenseurs est très élaboré, et chacun mène à une zone spécifique du même, ils ne sont pas répétés à chaque étage.

Le bâtiment propose 3 types d’organisation fondamentaux. Le premier type permet une organisation dans des bureaux ou de petits locaux isolés ; le deuxième type propose un espace complètement diaphane et ouvert pour les étages qui nécessitent un large espace de travail sans subdivision interne ; enfin, le troisième type est une solution intermédiaire des deux premiers.

1.6 .STRUCTURE DU BATIMENT Fondation Le bâtiment propose 4 étages sous le niveau du sol, faits de murs en béton armé , les noyaux verticaux continuent leur chemin à travers eux jusqu’à ce qu’ils reposent sur une voûte renforcée qui a été construite sur les lignes du métro. Le système utilisé dans cette phase est similaire à celui du reste du bâtiment, avec la structure métallique pour la transmission des charges. Ces étages sont destinés au stationnement et à l’accès des piétons, mais un modèle simplifié est proposé, où les noyaux en béton armé sont soutenus au sol par des semelles continues . C’est une mesure qui a été choisie dans notre modèle pour simplifier l’un des points les plus complexes du bâtiment.

Structure : La structure, comme nous l’avons dit précédemment, prenait forme dans une circonstance très particulière, la présence des voies ferrées. En outre, une exécution rapide était nécessaire. La proposition est développée à deux niveaux différents. Une macro-structure capable de supporter les grandes actions de la gravité ou des charges dynamiques et une sous-structure de subdivision spatiale pour la sectorisation de l’espace précédent dans des plans de travail successifs.

La macro-structure est entièrement fait de béton armé, avec un coffrage glissant (dont les ingénieurs participants ont une grande expérience pratique). Ainsi, la création de pieux en béton armé a été réalisée, grâce à laquelle il a été possible de relever la grille des poutres en béton armé postcontraint organisé en 6 noyaux horizontales qui constituent le cadre de développement.

Accrochée ou appuyée sur cette macro-structure ainsi constituée, apparaît la structure mineure de subdivision de l’espace, qui est entièrement faite d’acier, y compris les dalles de plancher faites de tôles collaborantes.

Tous les 5 étages, la structure proposée offre un plan d’étage sans piliers totalement diaphane dans ses 30x40 m2, ce qui représente 20% du programme total de bureaux qui constituent un environnement de travail unique. Ces bureaux diaphanes ont été placés dans le projet immédiatement sous la grande structure suspendue en béton armé, de sorte que le volume interne de ces zones augmente avec l’espace entre les poutres.

L’épopée constructive visible de la réalisation de cette structure est suffisamment évidente au niveau urbain pour être perçue historiquement de manière indélébile.

1.7 CONSTRUCTION La structure principale du bâtiment est développée sur deux niveaux différents. Premièrement, la macro-structure verticale en béton armé avec coffrage glissant capable d’absorber les charges gravitaires du bâtiment. Cette structure est composée des noyaux centraux verticaux et des grilles de poutres en béton armé postcontraint qui soutiennent chacun des ensembles de 5 étages que nous avons précédemment mentionnés. Ensuite, la sous-structure, formée par des piliers métalliques qui organisent l’espace intérieur. Dans la façade, le système utilisé est un mur rideau à double vitrage avec une chambre à air intermédiaire. Le verre situé à l’extérieur du bâtiment absorbe le rayonnement solaire et isole l’intérieur d’un transfert de chaleur excessif (Façades principalement orientées vers l’Est). La charpente est en acier corten et est complétée par des passerelles disposées comme un pare-soleil qui bloque la lumière du soleil aux moments critiques de la journée (Angle d’incidence solaire proche de 90°).

1.8 FACADE La façade est l’un des éléments qui rendent ce bâtiment unique. Une conception simple, mais très fonctionnelle et complète qui surprend surtout pour le moment précoce ou avancé où il a été conçu.

Sur la façade, nous trouvons deux éléments fondamentaux en plus de la charpente qui fait partie du mur-ride. au: la “boîte” d’installations cachée dans le parapet de la façade, à l’intérieur de laquelle passent les circuits de climatisation, et les passerelles en porte-à-faux ancrées au moyen de profils IPE aux dalles qui font office de pare-soleil. Une attention particulière a été accordée à la protection du bâtiment contre le soleil et les échanges de chaleur et de froid lors de la conception.

Tout d’abord, un système de double vitrage avec une chambre à air intérieure a été installé, sous l’influence des grands gratte-ciels en construction aux États-Unis qu’Oiza a pu visiter lors d’un voyage dans ce pays, en plus des parasols dont nous avons déjà parlé, qui non seulement remplissent cette fonction mais servent également à l’entretien des façades.

Verre et menuiserie: Solutions et finitions La solution adoptée pour la façade consiste en un mur-rideau à double vitrage feuilleté avec isolation interne pour bloquer les pertes de chaleur à travers la façade. Une des particularités du projet est que les angles sont résolus dans un plan courbe, ce qui favorise une plus grande ouverture vers l’extérieur et nécessite la présence de montants au milieu de la courbe. Quant à la menuiserie, deux options ont été envisagées, l’aluminium et l’acier Corten. En dépit des inquiétudes concernant la difficulté de l’entretien et le risque de corrosion, l’acier Corten s’est avéré être le matériau avec lequel une partie de la charpenterie a été considérée.

Pour soutenir l’idée d’une façade destinée à la protéger d’un ensoleillement excessif, des plateformes ou des passerelles périmétriques en aluminium ont été placées sur la façade, qui, en plus de couvrir ce besoin, sont également utilisées à des fins d’entretien. Le système qu’ils utilisent est simple : des profils métalliques ancrés à la dalle qui en soutiennent un autre à la base des plates-formes et dont les supports transversaux d’un même parcours, tous soudés et vissés. En outre, pour éviter l’accumulation d’eau dans ces zones, des canaux de collecte des eaux de pluie ont été installés sous les passerelles afin d’empêcher la corrosion des carreaux de façade due au manque de drainage de l’eau.

1.9. INSTALLATIONS

Systèmes d’eau et de ventilation_Inducteurs d’air primaire

Le bâtiment compte sur deux étages mécaniques plus le haut du bâtiment qui est conçu pour cacher toutes les installations techniques dans le plafond.

1.9.1.Climatisation Castellana 81 dispose de trois refroidisseurs d’eau condensés, de 1395 kW chacun, pour la production d’eau froide. L’apport de chaleur se fait par l’installation centralisée du bâtiment avec quatre chaudières de 450 Kw. Les étages de bureaux sont équipés en façade avec de fancoils de sol périmétriques à quatre tubes avec réglage au moyen de vannes à trois voies et apport d’air extérieur. Ce système permet une flexibilité maximale dans la climatisation de l’usine en facilitant l’implantation des futurs locataires. La climatisation des parties internes de l’installation est réalisée par des climatiseurs à volume variable, avec des sondes de qualité d’air qui régulent l’apport d’air extérieur de ventilation en fonction de la qualité de l’air intérieur. Ainsi, l’intérieur du bâtiment dans son ensemble offre une atmosphère confortable.

La climatisation des différents étages est prévue d’une salle de rack avec un circuit indépendant 24 heures sur 24 alimenté par Red/Group, composé de 9 refroidisseurs de 31,4 Kw, offrant un haut degré

1.10. DECLARATION BIC Un bien d’intérêt culturel est un moyen de cataloguer un meuble ou un bien afin de lui accorder une plus grande protection ou tutelle dans le cadre de la loi espagnole sur le patrimoine historique. C’est donc une façon de différencier un certain bien qui, en raison de sa valeur et de son intérêt, a besoin d’une protection particulière.

Le 11 avril 2017 la communauté de Madrid, sur la base de la proposition technique émise par le département de catalogage des biens culturels, a approuvé la valeur du bâtiment situé Paseo de la Castellana 81, ancien siège de la Banque de Bilbao, à Madrid, comme l’un des exemples les plus importants d’immeuble de bureaux de grande hauteur en Espagne, unique par son concept structurel complexe et original, ses proportions appropriées, son design soigné et la noblesse des matériaux utilisés ; conformément aux dispositions de l’article 7 et aux dispositions concordantes de la loi 3/2013, du 18 juin, sur le patrimoine historique de la Communauté de Madrid.

Cette déclaration de bâtiment historique garantit la préservation de ces valeurs et toute action à leur égard doit être préalablement autorisée par la Direction générale du patrimoine culturel de la Communauté de Madrid. En outre, elle devra se conformer aux dispositions du texte de la déclaration qui, entre autres aspects, réglemente les critères de base qui doivent être respectés par les interventions.

En plus de protéger physiquement le bâtiment Oiza, cette déclaration exalte son architecture et en fait une véritable icône architecturale de la ville de Madrid.

Le BBVA en constrution_ 1966_ Manu Cecilio

Model du BBVA_1966_F.J. Saez de Oiza

Le BBVA_Monographie d’Oiza_ El croquis_1988

Le BBVA_Monographie d’Oiza_ El croquis_1988

Le BBVA_Monographie d’Oiza_ El croquis_1988

Detailles du facade

Detailles des pasareles perimetrales

Le BBVA_Monographie d’Oiza_ El croquis_1988

Detailles du facade

Detailles du facade

Le BBVA_Monographie d’Oiza_ El croquis_1988

Interieur du batiment_1988

Interieur du batiment_1988

Interieur du batiment_1988

Interieur du batiment_1988

Interieur du batiment et detaille constructif_1981

Detaille constructif_1988

Coupes simplifiée

Coupe transversal_1981

Illustrations du functionement climatique

Illustrations d’Oiza_1988

Detaille constructif et images proches_1981

Detaille constructif_1981

Detaille constructif_1981

Detailles constructives_1981

Detaille constructif, image exterieur et coupe transversal_1981

Detaille constructif_1981

Modele du facade_1981

Plan type 1_1981

Plan type 2_1981

Plan type simplifié_1981

Plan architecture_1981

Plan architecture_1981

Plan architecture_1981

Plan architecture_1981

2.RÉNOVATION ULTÉRIEURE 2.1.BIOGRAPHIE DE L’ARCHITECTURE Né à Corella, en Navarre en 1960, Antonio Ruiz Barbarín est architecte par l’ETSAM avec la plus grande distinction (1985). Puis, docteur Architecte avec remarquable Cum Laudae aussi par l’ETSAM (2004). Et depuis 1989, il est professeur au Département des projets architecturaux.

Il a fondé le studio Ruiz Barbarin Arquitectos - ARQUIMANIA en 1985 à Madrid. Il a travaillé par toute l’Espagne, ainsi qu’en Chine, Thaïlande, Oman, Équateur, Colombie, Brésil, Inde et Russie. Son œuvre a été publiée dans différents livres et magazines, aussi bien nationaux que étrangères, et son travail a remporté différents prix comme : The Architecture Master Prize 2019, Mention spéciale du Jury aux Prix FAD 2019, Prix Baumit 2018,Prix COAM 2018, 2015,2013, 2012,2002 et 1992,finaliste Prix Bigmat 2019, prix ASPRIMA-SIMA 2017 : “Meilleure performance immobilière non résidentielle”, prix de l’Association espagnole des bureaux. (AEO) : “ Meilleure réhabilitation 2017”, et prix DIGA à l’accessibilité 2017, Prix Architecture de la Mairie de Madrid 1994, etc.

Il a toujours combiné enseignement et rédaction. De 1985 à 1987, il est cofondateur et codirecteur de la revue d’architecture EL CROQUIS INTERNACIONAL, et auteur des livres comme “ARQUITECTURA ESPAÑOLA CONTEMPORÁNEA 1.975 -1.990 1 Y 11” (1989), “MADRID MIRAA SUS ESTATUAS” (1992) et ‘LUIS BARRAGÁN FRENTE AL ESPEJO. L’AUTRE REGARD’ (2008), “PRÉTEXTES POUR PARLER D’ARCHITECTURE” (2011), etc.

Il a aussi conçu et dirigé diverses expositions d’art et d’architecture.

2.2. DÉTAILS DE LA RENOVATION En 2007, BBVA a vendu l’immeuble au groupe Gmp. Ils ont transféré la plupart des bureaux de la société bancaire à son nouveau siège à la périphérie de la ville. Il s´agit d´un nouveau bâtiment conçu par Herzog & de Meuron. La nouvelle propriétaire, à son tour, a chargé plusieurs entreprises de conseil, CBRE et Aguirre Newman principalement, de trouver de nouveaux locataires pour la tour. La tour est en location pour la première fois de son histoire.

Cependant, avant la faire réhabiter, Gmp a entrepris en 2014 des travaux de conservation et réhabilitation du bâtiment, sous le projet de l’architecte Antonio Ruiz Barbarín. Il assure que l’intention du projet était de se fonder au maximum sur le projet original d’Oiza. Ils cherchaient maintenir les attributs architecturaux, l’essence et le caractère emblématique du bâtiment, “dans le respect absolu de ses intentions”. En outre, faire le bâtiment se projeter dans l’avenir comme un symbole de durabilité, d’efficacité, de pointe technologie, d’accessibilité et de confort pour les personnes.

“Renouveler cette icône de l’architecture du XXe siècle, c’est de notre part maintenir un profil de respect maximum et d’admiration pour chaque coin de ce magnifique bâtiment. Le travail réalisé a consisté à restituer l’occulte du bâtiment, qui, après près de 40 ans de vie, avait été bouché ou transformé, en respectant obsessionnellement la singularité du bâtiment, en récupérant son atmosphère et ses matér­ iaux, en le rendant plus durable et accessible, et travaillant avec rigueur sur la base du module avec le­ quel il a été construit. Dans sa genèse, la recherche de la proportion idéale a été fondamentale, et après plusieurs études intentionnelles a été donnée avec la mesure nécessaire : “le pied éléphant”.”

Après la rénovation, l’immeuble a été lauréat de plus haute degré d’accessibilité DIGA (indicateur distinctif du degré d’accessibilité). Il a obtenu aussi les certifications WELL et LEED. Ces labels récompensent, d’une part, les bâtiments qui promeuvent l’état de bien-être de leurs habitants, les employés, dans ce cas, et d´une autre les bâtiments qui répondent aux normes de durabilité et d’efficacité énergétique.

L’intervention a été effectuée par l’entreprise espagnole de construction OHL. Les travaux inclus non seulement un vaste plan de rénovation des espaces intérieurs et des installations, mais aussi un programme complet de mesures pour positionner le bâtiment comme l’un des plus durables et efficaces du marché des bureaux de Madrid. Comme mentionné ci-dessus ils ont reçu pas mal de prix et reconnaissances.

Outre OHL, la société Arup a également participé aux travaux et conseil. Le travail d’Arup aux espaces intérieurs et des installations a abouti à l’obtention de la certification LEED CS niveau platine, le plus élevé dans sa catégorie et le premier à l’obtenir sur l’axe de la Castellana à Madrid. Également, ils ont coordonné les conseils pour parvenir à la mise en place d’une série de mesures visant à faire de ce bâtiment de bureaux l’un des plus durables et efficaces de Madrid. Après la réforme ils ont réussi à faire des économies d’eau de 42% sur la consommation standard et des réductions de 50% sur la consommation énergétique de l’éclairage.

La société Arup a été aussi chargée de coordonner les processus de certification WELL du bâtiment. Ce label american cité ci-dessus évalue l’impact du bâtiment sur la santé, le confort et le bien-être de ses occupants. Le bâtiment de Castellana 81 a obtenu le premier certificat WELL Or en Espagne.

L’intervention se concentre d’abord sur l’espace du lobby. Dans le hall, la mezzanine sur l’accès par la rue Raimundo Fernández Villaverde constitue un espace diaphane comme il l’était avant, ayant été supprimés les éléments ajoutés au fil du temps.

Ensuite, dans les noyaux de communication les matériaux originaux manquants comme les grandes pièces filite et l’acier inoxydable poli dans leurs embouts ont été remis en place.

Une grande partie de l’énergie de l’intervention est localisée dans le sous-sol. Les espaces communs du sous-sol ont été rénovés selon des critères de fonctionnalité, simultanéité d’utilisation, polyvalence et flexibilité, incorporant des panneaux coulissants et des meubles modulaires et empilables. Ici, les matériaux et la proportion d’espace suivent le module originel et constructeur du bâtiment (“le pied éléphant”), tant au niveau de la distribution, que de la découpe. De la même façon, il y a une salle de conférence qui a été ajoutée.

La façade a aussi été légèrement intervenue. Quelques vitres ont été remplacés à cause de la présence d’amiante. Un système de menuiserie en aluminium entre forgés et une série de traverses horizontales découpent le mur-rideau et garantissent une rupture minimale du pont thermique. Les coins incurvés exécutés avec des panneaux de tôle d’acier galvanisé sont restés intactes. Dans la zone de l’antichambre, les panneaux sandwich en fibrociment ont été remplacés par d’autres panneaux similaires réalisés en acier avec une isolation intérieure en laine de roche. Ceux-ci sont fixés par pression sur les tôles d’acier corten du bâtiment sans altérer les conditions de la façade d’origine. Ils ont même fait fabriquer des vis/boulons en cuivre comme celles d’origine pour fixer l’acier corten, qui avaient été remplacées au fil des ans par d’autres. À l’extérieur, le jardin d’inspiration japonaise conçu par Oiza été rétabli en utilisant des plantes indigènes sans besoin d’irrigation.

Ainsi, ce bâtiment est offert pour la première fois sur le marché de location de bureaux. Il reste accessible aux entreprises dont la représentativité et la notoriété exigent un bâtiment unique et emblématique, tout en étant énergétiquement efficace. Hays, Teka, Savills Aguirre Newman, Grant Thornton, Elecnor y Faborit sont quelques-unes des marques qui travaillent déjà dans le bâtiment.

Le bâtiment a également remporté d’autres prix au long des dernières annés après la rénovation comme le Premio NAN au meilleur projet de réhabilitation (novembre 2019), The Architecture Masterprize 2019 (Los Ángeles. EEUU), dans la catégorie ARCHITECTURAL DESIGN- Restoration & Renovation, et il a été finaliste des FAD awards.

La principale critique de la rénovation tient au fait que, bien que les architectes aient affirmé vouloir maintenir à tout moment l’esthétique et la logique d’origine du bâtiment, il n’en a pas été de cette façon pour des aspects essentiels tels que l’éclairage ou le mobilier. Ainsi, l’éclairage caractéristique des bandes longitudinales qui couvrait les plafonds a disparu.

Par ailleurs, le budget initial de 14,3 millions d’euros a été complètement dépassé.

2.3.NOUVELLES INSTALATIONS 2.3.1.Installation électrique et éclairage efficace Le bâtiment est desservi par deux réseaux à moyenne tension et un groupe électrogène de 1600 kVA. Les étages de bureaux disposent d’un sol technique, d’une salle pour les racks et de tableaux électriques, chauffée avec alimentation Réseau/Group.

L’éclairage est réalisé à l’aide de luminaires LED haute performance avec commande d’éclairage local et à distance.

2.3.2.Énergies alternatives/renouvelables La toiture de Castellana 81 à été dotée d’une installation de 30 panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité et d’un système de production d’eau chaude sanitaire par 24 panneaux solaires.

2.4.CERTIFICATION LEED Castellana 81 est certifié, comme cité avant, LEED Platino Core & Shell. De cette façon, il est le premier bâtiment de bureaux du Paseo de la Castellana à atteindre le plus haut niveau possible de durabilité selon le système de certification LEED accordé par l’US Green Building Council (USGBC).

Cette distinction confirme que Castellana 81 est un bâtiment durable de pointe et avec des hautes standards de bien-être et confort pour ses occupants.

LEED est le système de certification de durabilité le plus étendu au monde. Son objectif est de promouvoir des bâtiments respectueux de l’environnement, économiquement viables et confortables pour vivre et travailler.

ASPECTS CLÉS DE LA CERTIFICATION LEED 1. LOCALISATION DURABLE : Castellana 81 a obtenu le meilleur score possible en ce qui concerne la disponibilité des transports publics de courte distance (métro, train et bus), ainsi qu’en ce qui concerne la promotion du transport à vélo, dans des véhicules efficaces ou partagés, en attribuant des places de stationnement dans le parking pour ces moyens de transport.

2. UTILISATION EFFICACE DE L’EAU : la consommation d’eau sanitaire du bâtiment a diminué de 42%. En outre, il dispose d’un aménagement paysager avec des espèces indigènes sans besoin d’irrigation.

3. EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : Castellana 81 consomme 13,5 % d’énergie en moins par an qu’un bâtiment conventionnel de même usage et de surface similaire. Le système d’éclairage consomme 50% de moins. Le toit est équipé d’une installation de 30 panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité et d’un système de production d’eau chaude sanitaire au moyen de 24 panneaux solaires thermiques.

De plus, Castellana 81 compense les émissions dérivées de sa consommation d’électricité avec des “Green tags”, des certificats qui montrent que 35% de l’énergie consommée par le bâtiment en 2 ans sera compensée en investissant le coût des Green tags dans des installations d’énergie renouvelable.

4. RÉDUCTION DE L’EFFET DE CHALEUR INSULAIRE PRODUIT PAR LE B TIMENT : à cette fin, le toit a été peint en blanc, ce qui réduit l’émission de chaleur par le bâtiment et contribue à réduire son impact sur le microclimat urbain.

5. QUALITÉ OPTIMALE DE L’AIR : garantie par l’utilisation de matériaux de finition ayant un très faible niveau d’émissions de composés organiques volatils, ainsi que par des systèmes de filtration de l’air et des capteurs de CO2 très efficaces dans l’environnement.

6. VENTILATION ET CONFORT ADÉQUATS : Le bâtiment dispose d’une alimentation adéquate en air extérieur dans tous les domaines d’activité régulière, ainsi que de la possibilité de contrôler le système de climatisation par l’utilisateur, garantissant à tout moment le confort à l’intérieur.

7. CONNECTIVITÉ DU B TIMENT AVEC L’EXTÉRIEUR : La transparence et la possibilité de voir les occupants ont été accrues. 95 % des travailleurs ont accès à des vues extérieures.

8. ÉCLAIRAGE NATUREL : Castellana 81 offre un niveau optimal d’éclairage naturel et de contrôle de l’éblouissement grâce à des vitres et des systèmes d’ombrage contrôlés par le soleil.

9. MATÉRIAUX ET RESSOURCES : Castellana 81 dispose d’une salle de gestion des déchets de 55 m² et un pourcentage élevé de matériaux recyclés (11,5%) et régionaux (31%) a été utilisé pour sa rénovation.

2.5.Certification WELL Ce bâtiment est le premier en Espagne qui a obtenu la certification ‘Well Oro’.

L’attestation WELL est composé de 112 mesures à prendre en compte. Elles sont organisés sous 10 concepts: qualité de l’air, de l’eau, de l’alimentation, de l’éclairage, du mouvement, du confort thermique, du son, des matériaux (impact sur l’utilisateur), de la communauté et de l’esprit (question relative à la gestion des personnes, la biofilia ou la nécessité pour les personnes d’être en contact avec la nature étant un aspect important).

Cette attestation est conçu pour accréditer les bâtiments pensés et construits pour le bien- être des occupants.

OHL a utilisé dans la rénovation des matériaux et des procédures qui satisfont à l’exigence d’homologation des produits à faible émission de composés organiques volatils (COV), tels que les isolations, les peintures, les revêtements, les adhésifs ou les meubles.

“La philosophie de l’entreprise est de travailler avec les personnes qui utilisent le bâtiment; que leur expérience quotidienne soit la meilleure possible”, commente Xabier Barrondo, Directeur Général des Affaires de Gmp, la propriétaire actuelle du bâtiment. Le promoteur encourage la relation avec les occupants du bâtiment et pas seulement avec les dirigeants qui signent le contrat de location.

L´structure et les proportions du bâtiment affectent aussi au bien-être des habitants. “Mais cela venait déjà avec le bâtiment lui­même, que la réhabilitation a renforcé, et pas seulement du point de vue de la du­ rabilité environnementale mais aussi humaine”, soutient la directive d’Arup.

Cette dernière, Susana Saiz, affirme que “les odeurs ne sont pas perçues parce que tous les matériaux ont été choisis de manière à ne contenir aucun polluant; ni écho ni réverbération parce que toute l’acous­ tique a été conçue pour doter les pièces de ce confort”.

La rénovation visait en grand partie à maximiser le bien-être. C’est pourquoi, entre autres services, il dispose d’un centre de physiothérapie, de l´art a été installé pour contribuer au bien-être mental des occupants ou des visiteurs (la sculpture de visage féminin d’Isabella à l’entrée ou le Binary Star, de James Clar, dans le hall) et des espaces extérieurs ont été repensés selon la conception initiale de Oiza. Ils ont été créés en mélangeant des espèces locales et pas autochtones qui n’ont pas besoins de beaucoup d’eau. Ils placent aussi des sources d’eau qui servent aux loisirs pour les travailleurs. Un écran géant est également placé dans le hall ou la bibliothèque numérique que vous avez à l’entrée et dans d’autres dépendances.

Un des critères pour obtenir le certificat WELL est de promouvoir l’activité physique parmi ses employés. Castellana 81 répond à cette exigence. Il dispose de 58 places de parking pour vélos, ainsi que des douches et des vestiaires pour favoriser l’exercice physique parmi ses occupants, un grand écran LED dans le hall du bâtiment montre des messages visant à encourager des habitudes alimentaires saines et l’activité physique. Et il a aussi un service de kinésithérapie. Ainsi, des entreprises comme Hays, Teka, Savills Aguirre Newman ou Kairós Digital Solutions, entre autres, bénéficient de bureaux offrant les meilleurs services pour travailler de manière optimale.

En plus, le bâtiment compte sur 390 places de parking pour les employés, y compris des places pour les véhicules électroniques et le covoiturage.

2.6. UTILISATIONS ENVIRONNEMENTALES ET LES STRATÉGIES BIOCLIMATIQUES APECTS ENERGETIQUES DU BATIMENT _Économie d’énergie : Moyen _Isolation thermique modérée dans les enveloppes _rupture des ponts thermiques entre 4 et 12 mm _Double vitrage avec chambre à air _Ventilation contrôlée hygiénique _Collecte, accumulation, utilisation d’énergie : Moyen _Matériaux avec haute capacité de stockage (métal) _Orientation: Sud-Est _Toit plat: surchauffe _Dispositifs passifs spécifiques pour la collecte solaire: fausses serres _Dispositifs actifs spécifiques pour la collecte solaire: panneaux photovoltaïques _ Équipement de conditionnement : Élevé _Trois refroidisseurs à eau pour la production d’eau froide _Quatre chaudières pour le chauffage _Fancoils de plancher périmétral à quatre tuyaux avec régulation au moyen de vannes pour l’alimentation en air extérieur _Climatiseurs avec sondes de qualité de l’air pour la régulation de l’alimentation en air extérieur _Autres équipements et systèmes énergétiques à haute efficacité : Élevé _Câble de capteur de température pour faux plancher dans les bureaux _Système d’arrosage automatique à tous les étages et extinction de gaz dans les locaux d’installation. _Bies et colonne sèche dans toutes les usines _Le système d’éclairage consomme 50% moins d’énergie qu’un bâtiment aux caractéristiques similaires _Filtration élevée et analyse de l’eau potable _Filtres à air qui créent une bulle aseptique entre le embouteillages _Systèmes de régulation de contrôle intégrés: Moyen _Détecteurs optiques-thermiques analogiques pour les installations techniques et le garage _Capteurs d’oxygénation dans l’auditorium lorsqu’ils détectent un excès de CO2

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENT INTÉRIEUR _Environnements intérieurs hygrothermiquement sains et confortables: Très élevé _Civilisation technologique: messages de vie saine sur écran géant dans le hall et la bibliothèque numérique _Travail pour des projets collaboratifs sans papier _Absence de la téléphonie fixe dans certaines usines _Environnements intérieurs sains en termes de rayonnement de substances électriques, électromagnétiques et étrangères: Très élevé _Détecteurs de fumée optiques analogiques pour environnement de bureau et faux plafond _Sans composants organiques volatils ou toxiques dans tout le catalogue de matériaux; résines, mastics et meubles _Isolation radon gazeuse, abondante à Madrid grâce au substrat de granit par le biais de fondations _Isolation acoustique extérieure _Éclairage naturel Très élevé _Ouverture totale vers l’extérieur (95% des postes de travail avec vue)

POLLUTION ET L’ENVIRONNEMENT _Bâtiments non nocifs pour l’environnement: Moyen _Matériaux locaux utilisés à proximité de Madrid ou fabriqués sur place pour réduire la consommation d’énergie et les émissions dans les transports _Bâtiments durables en termes d’eau Élevé _ 42% de réduction de la consommation d’eau sanitaire et de robinets par rapport aux bâtiments aux conditions similaires _Aménagement paysager avec des espèces indigènes sans besoin d’irrigation

+*Toutes les informations de cette table sont obtenu du Travaille Final de Bachellor de Sofía Larumbe

Images exterieur_2018

Images exterieur_2018

Images interieur_2018

Images interieur_2018

Images interieur_2018

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Plan architectural après la renovation_2018

Plan architectural après la renovation_2018

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-Javier Vallés,2018.Oíza -Textos de Arquitectos y estudiantes cercanos,2019.Oíza 100 años.

-Miguel Angel Baldellou,2019.Saenz de Oíza.

-El Croquis,1988.Monographie de Oiza.

- Cesar Martinez-Gomez ,2006.El viaje de Sáenz de Oíza a Estados Uni­ dos(1947­1948) - Sofía Larumbe, Trabajo de fin de grado, Piel de vidrio en oficinas en altura - Alejandro Ferraz, Las lecturas de Sáenz de Oiza, desde Torres Blancas al Ban­ co de Bilbao a través de una selección de textos hecha por el propio arquitecto

LISTE DE CONTACTS -Antonio Ruiz Barbarín, architect chargé de la remodelation barbarin@arquimania.es +34 916 50 32 41 -Susana Saiz, Directrice associée de durabilité et du conseil en énergie, Arup madrid@arup.com +34 (0) 91 523 9276 -Javier Neila, Professeur de l’UPM, E.T.S.Architecture Madrid, département Construction architecturale et technologie, Architecture bioclimatique dans un environnement durable-ABIO fjavier.neila@upm.es 910674910 -Pilar Oteiza, professeure titulaire à l’UPM, E.T.S.Architecture Madrid, département Construction architecturale et technologie, Architecture bioclimatique dans un environnement durable-ABIO mariapilar.oteiza@upm.es 910674914 -Manuel Rodríguez, professeur titulaire à l’UPM, E.S.T.Ingénieures Industrials, département en génie chimique industriel et environnemental, Laboratoire des systèmes autonomes manuel.rodriguezp@upm.es 910676885 -Fils d’Oiza -Javier Sáenz Guerra, professeure titulaire à CEU d’Architecture Madrid, département Construction architecturale et technologie. saenz.eps@ceu.es -Vicente Sáenz Guerra Professeur de l’UPM, E.T.S.Architecture Madrid, département des projects architecturales vicente.saenz@upm.es -Marisa Sáenz Guerra marisasaenz@telefonica.net -GMP