BUZBUZ #9

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# 9 GRATUIT AVRIL - MAI 2012

ER I R D N A H P A SC

o r t c y e L r e sto

N O I S S E F O R P

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ĂŠdito

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CE N'EST JAMAIS LE MOMENT C’est pas le moment. On est en train de se choisir un prĂŠsident de la RĂŠpublique, alors c’est vraiment pas le moment. Non, et puis voilĂ qu’en MĂŠtropole, des gens se font tirer dessus, sans raison. Vraiment, on a autre chose Ă penser. Et Huguette, elle va ĂŞtre ĂŠlue dĂŠputĂŠe ou pas ? Et Hoarau, il va aller en ĂŠquipe de France ? Et l’essence, elle va continuer Ă coĂťter cher ? Et les Syriens, ils vont pas bientĂ´t arrĂŞter de s’entre-tuer ? Non, franchement, on a autre chose Ă lire que vos bĂŞtises sur l’Êlectro, les rillettes de sardines et les Brigitte qui s’habillent chez EmmaĂźs et qui sont mĂŞme pas foutues de sourire. Quoi ? Ça fait du bien, un peu de lĂŠgèretĂŠ ? Tu parles. Ă bien y rĂŠflĂŠchir, ce n’est jamais le moment d’être lĂŠger. Pascal Peloux, directeur de la publication

QUAND BUZBUZ FAIT DU SPORT Fin mars, deux ĂŠquipes portant haut les couleurs de votre magazine prĂŠfĂŠrĂŠ ont participĂŠ au Rando Raid SFR, une de filles (86e) et une de garçons (12e). C’Êtait la première fois que des ĂŠquipes au nom de BuzBuz participaient Ă une compĂŠtition sportive, mais certainement pas la dernière.

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DIRECTION ARTISTIQUE Pascal Peloux

GRAPHISME Pascal Peloux, HÊlène Moignard

PHOTO DE COUVERTURE Mannequin : LoĂŻc Photo : James Caratini, StĂŠphane Repentin Lunettes de soleil : Mormaii (DistribuĂŠ par Endemiq Distri 06 92 82 22 09)

STYLISME Leila Patel, Catherine GrĂŠgoire

MODE Maquillage : Florence De Launay Coiffure : Sasha Stylisme : Samantha Camara

BUZBUZ MAGAZINE Bimestriel N° 9 avril - mai 2012

PHOTOGRAPHES StĂŠphane Repentin Gwael (Le Studio)

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

IMPRESSION

Pascal Peloux

Graphica

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION

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LoĂŻc Chaux

Karine Roulet 06 92 55 99 98

SARL au capital de 2500 â‚Ź 1, rue Claude Monet Appartement n°6 97490 Sainte-Clotilde 0692 55 99 98 (publicitĂŠ) 0692 61 48 43 (rĂŠdaction) contact@buzbuz.re

www.buzbuz.re ISSN 2114-4923 DĂŠpĂ´t LĂŠgal : 5310 Toute reproduction mĂŞme partielle interdite.

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le nez dehors

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TEXTES RAÏSSA SORNOM AÏ — PHOTOS STÉPHANE REPENTIN

LE PARADIS DES PETITS Votre enfant a entre zéro et six ans et est encore loin de développer un minimum de sens fashion ? Pourtant vous rêvez de voir votre petite se parer d’un joli style liberty et votre petit bout de chou adopter la rock’n roll attitude ? On vous a dégoté la boutique qui les habillera de petits looks bien pointus. C’est à Saint-Gilles et elle s’appelle Kriké Kraké, la toute nouvelle boutique de Nathalie. Un bureau d’écolier, un tableau noir, du mobilier recyclé, les parents replongent en enfance et les enfants s’émerveillent devant ce qu’ils appelleraient le paradis ! Classés par univers, couleurs ou marques, on retrouve des créateurs de Métropole, de La Réunion et d’ailleurs. Nathalie privilégie les séries courtes et expose uniquement ses coups de cœur avec des nouveautés tous les mois. Les matières sont légères et douces. On y croise aussi des créateurs qui travaillent les matières bios et les encres naturelles. Concept store marmailles, vêtements, jouets, petits mobiliers et objets de décorations pour les enfants et cosmétiques bios et bijoux pour les mamans… On vous dit qu’on l’a trouvé, le paradis des petits ! KRIKÉ KRAKÉ, RÉSIDENCE DU THÉÂTRE, 12 RUE DE LA CHEMINÉE, SAINT-GILLES LES BAINS. TÉL : 0262 91 26 22. OUVERTURE : DU MARDI AU SAMEDI : 9H30 - 13H // 15H - 18H30. KRIKEKRAKE@GMAIL.COM

PAUSE JAPONAISE

LA TERRASSE DES VACANCES On découvre en se frottant les yeux cet improbable café qui surplombe la mer, timidement caché à Terre-Sainte. On monte quelques marches et voilà, on y est, sur la terrasse doucement colorée et toute de bois vêtue qui apporte ce petit air de détente et même de vacances ! Oubliés les tracas quotidiens, on savoure petit-déjeuner, tartes salées et sucrées, sandwiches et croques salés ainsi qu’une suggestion chaque jour. Et avec le poissonnier à quelques pas, on ne se prive pas du poisson frais en plat du jour. On peut rester là des heures, cloué à sa chaise comme à son transat, à réveiller des souvenirs d’été, jus de fruits frais, smoothies, milk shake ou entremets glacés à la main. Encore quelques minutes et c’est déjà l’heure de l’apéro au coucher du soleil ! On ne vous avait pas dit que c’était les vacances tous les jours à la Terrasse ? LA TERRASSE, RUE AMIRAL LACAZE, TERRE SAINTE. TÉL : 0262 59 20 36 OU 0692 25 17 28. OUVERTURE : DU LUNDI AU MERCREDI : 7H30 - 19H, LE JEUDI ET VENDREDI : 7H30 - 22H. FORMULE PETIT-DÉJEUNER À 6€. WIFI DISPONIBLE.

Des fleurs de cerisier, du blanc pur, des bambous et une musique zen ! Vous l’avez deviné, vous venez de pousser la porte du nouveau lieu consacré à la nourriture japonaise à Saint-Denis. Toshiaki Iida, véritable chef japonais, sera le maître de votre voyage. Perché sur des tabourets, on regarde défiler sur l’imposant sushi-bar tournant les assiettes à choisir en fonction de ses envies. La salle ouverte façon bistro chic offre un service à la carte. Et pour les plus friands de nouvelles sensations, le salon Miyajima, en référence à une île sacrée au Japon, propose une carte spéciale : une cuisine fusion gastronomique qui promet des voyages gustatifs à la fois au Japon et en France. Au Wasabi, on peut même se faire une semaine d’immersion japonisante avec, au programme le lundi soir, des sushis à volonté ; le jeudi soir une soirée yakitori ; le vendredi un grand buffet de l’océan et le samedi soir, son pendant japonais. Une pause nippone qui nous fait oublier tous nos sushis, n’est ce pas ! WASABI, 52 RUE JEAN-CHATEL, SAINT-DENIS. TÉL : 0262 48 58 39. OUVERTURE : TOUS LES JOURS MIDI ET SOIR SAUF LE DIMANCHE. GRAND BUFFET JAPONAIS À VOLONTÉ À 39€. COURS DE SUSHIS SUR RÉSERVATION. LE JEUDI SOIR, UNE BIÈRE ACHETÉE, UNE BIÈRE OFFERTE.


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LOFT PARISIEN

Chez Dress Code, on se croirait dans le loft de Laurent et Gérard. C’est spacieux, lumineux et décoré avec goût. Dans leurs 150m², ils se passionnent pour la mode, un milieu qu’ils côtoient tous les deux depuis pas mal d’années. Chez eux, on retrouve de grandes marques comme Guess, Diesel, Le Temps des Cerises, Lenny and Loyd, Lee Cooper, Kaporal, Energy, Miss Sixty ou encore Super Dry. Tout est à prix réduits et c’est mixte ! Idéal pour venir flâner en couple ou entre amis. Le bas de la boutique concentre une gamme de vêtements casual chics et décontractés. Á l’étage, les modèles sont plus classiques. Et cerise sur le gâteau, ils vous offrent l’apéro le samedi soir à 19h, histoire de bien commencer le week-end avec eux ! DRESS CODE, 51 TER RUE PASTEUR, SAINT-DENIS. TÉL : 0262 58 30 09. OUVERTURE : DU MARDI AU JEUDI : 10H - 19H, LE VENDREDI ET SAMEDI : 10H - 20H. DRESS_CODE@ORANGE.FR

LA FEMME À LA MOTO

Imaginez le tableau : vous, assis confortablement sur une Harley Davids Davidson, la brise légère et le soleil caressant votre peau, une journée à sillonner les routes de l’île... Celle qui vous transporte, c’est Martine et son casque, c’est un peu comme son sac à main. Elle a l’allure d’une véritable passionnée de moto ! Et ce ne sont pas ses trentecinq ans d’expérience qui diront le contraire. En bord de mer ou en montagne, elle vous donnera des frissons tout en adoptant une conduite douce et prudente. Elle a aussi le chic pour dénicher de bonnes tables et elle se fera un plaisir de vous inviter à déjeuner en milieu de journée. Le circuit accompagné se fait sur demande, soit en composant votre propre circuit, soit en laissant votre guide vous proposer l’itinéraire de son choix. Martine propose également des circuits touristiques pour découvrir l’île autrement ou encore des balades à thème une fois par mois le dimanche entre motards. Elle offre même des services de transfert à l’aéroport avec des prix au kilomètre. RUN TWIN, 43 RUE RUISSEAU DES NOIRS, SAINT-DENIS. TÉL : 0693 02 21 60. OUVERTURE 7/7 JOURS. TARIFS DE LOCATION SUR DEMANDE. A VOTRE DISPOSITION : UN SPORSTER 883 R, UN SUPER GLIDE ET DEUX SOFTAIL HÉRITAGE. WWW.RUNTWIN.RE


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ON A LE BÉGUIN ! Voilà bien un endroit à Saint-Denis où l’on renoue avec le temps. On prend son temps et on se sent comme chez soi. Chantal, la responsable des lieux en est à son troisième restaurant et connaît bien les secrets pour faire de votre pause déjeuner ou de votre dîner un moment très agréable. Chez elle, vous y dégusterez une cuisine métro, créole ou chinoise, mais revisitée et joliment décorée et soignée. A l’ardoise ou à la carte, les produits sont sélectionnés avec une grande attention et sont pour la plupart des produits locaux. Ne vous étonnez donc pas de croiser au menu le poisson rouge de Sainte-Rose ou encore le cari bichique ! Le petit plus, à la terrasse ouverte à l’étage, on peut se poser tranquillement autour d’une coupe, d’un cocktail ou tout simplement prendre un café en fin de repas. Côté déco, c’est épuré et des artistes exposent régulièrement des tableaux dans le restaurant. LE TEMPS D’METS, 187 RUE JULES AUBER, SAINT-DENIS. TÉL : 0262 203 202 OU 0692 612 700. OUVERTURE : DU LUNDI AU SAMEDI : 12H - 15H, LE VENDREDI ET SAMEDI SOIR : 19H30 - 22H. THÉ DANSANT LE DIMANCHE DE 15H À 20H.

Á LA DÉCOUVERTE DE LA NATURE

LABO D'ARTISTES Soixante-sept c’est bien sûr 66+1 ! La nouvelle galerie d’artistes à Saint-Pierre, située au 67, rue Marius et Ary Leblond, donne un nouveau souffle à l’art du côté du Sud. Frédérique Gaumet, la créatrice des lieux, déniche pour nous des artistes contemporains de La Réunion. Tous les mois, elle offre une nouvelle exposition sous forme de peinture, de sculpture, de dessin, d’encre, de gravure, de photo et même de vidéo. En janvier, à la rédaction, nous avons eu un coup de cœur pour l’exposition de Léa Szkaradek. Son idée de laboratoire gastronomique de production (LAGAP) considère la cuisine comme un art à part entière. Elle s’est amusée à mêler cuisine et peinture. Le résultat est un plaisir pour les pupilles et les papilles ! En attendant de la retrouver l’année prochaine, une belle programmation vous attend cette année à la Galerie 66+1. En avril, ne ratez surtout pas Carole Barbier, une artiste peintre qui manie avec brio éléments de récupération et mosaïques! Pour ne pas louper la date de son vernissage, rendez-vous sur le site Internet de la galerie. GALERIE 66+1, 67 RUE MARIUS ET ARY LEBLOND, SAINT-PIERRE. FREDERIQUEGAUMET@GMAIL.COM. TÉL : 0262 57 02 65 OU 0692 69 08 41. WWW.GALERIE66PLUS1.NET

Place de l’Aquarium à Saint-Gilles, d’un pas hésitant, on admire la boutique de l’extérieur. Et pourtant il s’y cache bien des trésors. BuzBuz vous emmène à la découverte ou à la redécouverte de la boutique de la nature. À l’entrée, on se laisse surprendre par le sol transparent rempli de roches, de basaltes et de scories. Le fond sonore nous berce comme avec une impression d’être dans la nature. On se faufile ensuite dans chaque univers. Dans la forêt, on trouve des bijoux en roche volcanique, des jouets en bois et ludiques pour les enfants et bien d’autres merveilles assez étonnantes quelquefois. Dans le bien-être, l’artisanat local naturel occupe une grande place et on y découvre également une sélection de bougies de massage aux senteurs de La Réunion. Partez ensuite à la découverte du ciel, des balades en forêt, et de la vie sous-marine ! Entre volcan, littoral, astronomie et même randonnées, préparez-vous à une excursion sous toutes les coutures! Et pour finir, on déguste avec les yeux la gamme gourmande de la Réunion : confiture, thé blanc, café et vanille. Rien de mieux pour terminer votre voyage en pleine nature ! BOUTIQUE DE LA NATURE, AQUARIUM DE LA RÉUNION, PORT DE PLAISANCE DE SAINT-GILLES LES BAINS. TÉL : 0262 33 44 00. OUVERTURE : TOUS LES JOURS 9H30 - 13H // 14H - 18H. JOURNÉE CONTINUE PENDANT LES VACANCES.



ART DESIGN MULTIMEDIA

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TEXTES LOÏC CHAUX, GABRIELLE CHARRITAT, LIVY— PHOTOS STÉPHANE REPENTIN

LA FLÈCHE DE JEFF Ils ne sont pas nombreux, les artistes à apposer deux signatures sur leurs œuvres. Jeff Aérosol en fait partie : en plus de sa griffe, le Lillois peint, systématiquement, une flèche rouge. Vers un regard, un détail, un visage… En creusant un peu, les signatures de l’artiste lillois sont multiples. Le travail du pochoiriste, un des pionniers de la mouvance “street art”, est reconnaissable entre mille. Avec du blanc, du noir, et les innombrables nuances de gris qui remplissent ses bombes de peinture, il parvient à faire sortir, sur les murs puis sur les toiles, des silhouettes ou des visages aux détails étonnants. Ses modèles ? Nombreux. Des anonymes, des foules, Basquiat, Lennon, Gainsbourg. Un panda. Il faut le voir travailler, pour se faire une idée. En février, la Galerie Australe avait eu la bonne idée, en plus de l’exposer, de l’inviter. Et de le faire bosser. Succession de pochoirs découpés finement au cutter remplis à la bombe, gestes amples mais étonnamment précis, et un joueur de violon apparaît, un petit oiseau, ou son mythique “sitting kid”, qui est allé poser ses fesses jusque sur la muraille de Chine. Après l’excellentissime Speedy Graphito en décembre, la Galerie Australe continue de faire découvrir ces artistes de niveau international qui ont d’abord commencé par embellir le gris des rues. Et ce n’est pas fini : en avril, c’est Jace qui va y fêter les vingt ans de son Gouzou.

SUR LA TOILE...

UN SITE QUI VOUS COLLE À LA PEAU ! Coup de cœur pour le site www.bernardforever.fr “tatoueur temporaire de père en fils depuis 2012”. Et Bernard, il nous propose des tatoos trop rigolos, décalés, colorés et complètement choux. En plus, ce ne sont pas moins de dixneuf destinations dans le monde où Bernard envoie ses décalcomanies à prix riquiqui : entre 5 et 7 euros, des frais de port à 3 euros, même offerts pour toute commande de 15 euros et plus. “Et si le monde ne suffit pas, ils iront sur la lune” qu’ils disent… ou pas.

POUR LES INDÉCIS

BARBARA FAIT SON CINÉMA

UN BLOG 100 % FIFILLES

www.jevotequien2012.fr, ou comment savoir quel candidat vous représente le mieux en treize questions ! Chômage, santé, justice, économie, éducation, immigration, écologie… tous les grands thèmes de la campagne électorale sont abordés. Les réponses proposées ici sont tirées des programmes électoraux des candidats. Alors à deux mois des présidentielles pour éviter de voter “pour n’importe qui”, prenez cinq minutes et faites le test comme plus de 500 000 personnes. Le résultat peut être surprenant !

Un blog à “zieuter” si vous vous demandez quel film aller voir ou revoir : www.barbarafaitsoncinema. com. Il a été le coup de cœur de la rédaction du célèbre magazine “ELLE” lors du “Grand prix des bloggeuses ELLE 2011” “pour son habileté à mixer ses critiques de films avec l’actualité mais aussi son interactivité avec ses lecteurs qu’elle a su stimuler de ses commentaires décalés et affûtés.” Rien que ça ! Vous aussi libérez votre côté “critique du 7e art” et laissez-lui vos commentaires !

Á déguster au quotidien pour faire le plein d’idées cadeaux, de bons plans, de jeux-concours et de conseils pour nous, les filles... Et tout ça sans se fatiguer bien sur ! Des post à lire tels que : “Mes cadeaux pourris de noël j’en fais quoi ?”, “Oh my god c’est les soldes”, “Le palmarès des résolutions qui foirent tous les ans”. Alors vite je me connecte sur www.lesparesseuses.com et je n’oublie pas de m’inscrire à la newsletter.


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ART DESIGN MULTIMEDIA

L'ÂME DU CONSTRUCTEUR Le clip You’re a jerk du groupe New Boyz provoque un coup de foudre chez Clément Striano. Mais ce n’est ni pour le rap ni pour le break dance que l’étudiant des Beaux-Arts craque, c’est le pendentif d’un des membres du groupe qui l’attire. Une étoile noire faite en Légo. Et cette passion n’a rien d’éphémère car l’anecdote remonte à deux ans. C’est que Clément Striano a dû attendre août dernier et un voyage en Métropole pour enfin dénicher les pièces de ses rêves. Depuis, il fabrique ses bijoux avec de la colle extra forte et beaucoup (mais beaucoup) de patience. Mais cet amour ne peut pas être totalement dû au hasard car la recherche artistique du jeune homme tourne autour du mobilier récupéré. On n’est alors pas étonné que l’un des modes d’emploi qu’il propose pour penser un objet soit le Légo.

DANSE

Emilie Colo, c’est une histoire de boîtes, du Havre, de collages et un peu de féminisme, sûrement. “Quand on se pose des questions, c’est gagné” explique-t-elle à l’observation de ses œuvres. Exposée au mois de février aux Récréateurs, organisant des ateliers et des cours chez elle, la Havraise désormais Saint-Pierroise considère que ce sont ses boîtes qui lui ont donné un début de renommée. Des constructions en bois, à la face éclairée constituée de collages de mannequins glacés des magazines. Les jolis visages deviennent monstrueux, bizarres. À la manière de ses peintures où on comprend bien que l’artiste se pose des questions sur la condition de femme. La condition d’artiste aussi, qui utilise un peu de sa substance pour créer. Alors, c’est elle ou pas sur les photos ? La question n’est pas là.

DU 13 AU 17 JUIN TEAT CHAMP FLEURI info billetterie 0262 419 325 www.theatreunion.re

2012 / PHOTO O © JC CARBONNE O

ET EMILIE COLLA

BALLET PRELJOCAJ


La sélection buzbuz

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TEXTES JULDREAD

EN MISSIONS POUR LA MUSIQUE N’avons-nous, trop souvent, subi l’insupportable logorrhée de présentateurs télé étalant l’inutilité de leur présence ? Il n’y a finalement aucune raison valable pour tolérer ces sinistres cuistres. Les plus subtils d’entre eux l’ont bien compris, ils s’effacent face à l’artiste. Dans la nébuleuse des émissions vouées à la musique, nous vous avons dégotté le ghota de celles qui vous ont manqué. THE OLD GREY WHISTLE TEST, L'INSPIRATION

FROM THE BASEMENT, RETOUR AUX FONDAMENTAUX Pour les plus “pointus” d’entre vous, Nigel Godrich évoque forcément “la grande classe popistique”. D’abord, une précision s’impose. Nigel Godrich est le bienfaiteur sonore du merveilleux Radiohead. Autrement dit, le génie aux manettes d’albums qui comptent et qui lui valent une hypertrophie du carnet de bal. McCartney, Travis, Beck, Pavement, Air, U2 ou encore plus récemment Charlotte Gainsbourg veulent tous un rencard avec le prodige. De tels manifestes sont largement suffisants pour élever sir Godrich au rang des seigneurs de la pop. Il peut en rester là et mériter notre reconnaissance pour les siècles des siècles. Mais Nigel a un plan. A ses yeux, la petite lucarne maltraite les musiciens et compresse leur art. Il faut y remédier. Il n’y a qu’un artiste pour

★★★★ SLOW JOE & THE GINGER ACCIDENT Sunny side up Believe Conte et soul. C’est l’histoire d’un papi de Goa d’à peine 68 printemps et d’un guitariste frenchy trentenaire. C’est l’histoire de Slow Joe et du Ginger Accident. Goa, en 2007, sur une plage. Cédric de la Chapelle est touché par la grâce de la soul. Il entend une voix divine et l’enregistre. Slow Joe est dans la boîte et le musicien s’en retourne chez lui. Deux ans plus tard et un voyage pour retrouver l’indien, Sunny Side Up et ses 14 titres révélent au public un chanteur incroyable dont la voix dit une vie en marge, vouée à l’amour, au blues et à la poésie.

penser le monde tel qu’il n’est pas. Nigel Godrich ne s’intéresse qu’à la musique et à ses musiciens, donc sa télé doit être l’image impeccable de ce précepte. From the basement naît alors dans son esprit. Depuis sa création dans les sous-sols de Godrich en 2005, l’émission initialement destinée au podcast s’est fait complice d’artistes tels que Radiohead, PJ Harvey, Queen of the stone age, The Raconteurs, Beck, Gnarls Barkley, Eels… “Le but est d’offrir aux artistes les meilleures conditions possibles pour leur prestation afin d’éviter la rituelle promo télé imposée et subie.” Chaque émission est unique, elle épouse les contours de l’artiste imposant son univers à la caméra. Pas de bouffons cathodiques, de public conditionné. Juste un artiste, sa musique et nous.

★★★★ GROUNDATION Building an ark Soulbeats Records Dieu qu’elles sont rares, les occasions de se ravir les synapses avec le reggae du 21e siècle. Cette assertion est un “poil” provocatrice, je l’admets, mais reconnaissez que “jah” ne nous a pas gâtés ces temps-ci : ses hérauts ne font que ce qui a déjà été fait. Heureusement, il y a Groundation. Chaque album du “almighty band” californien scelle une nouvelle pierre du temple reggae. Building an ark en est la manifestation évidente. Harrison Stafford et la famille ont délivré une production subtile pour une écriture raffinée et sans rature, poussant le reggae à ses frontières. Un credo tout à fait “Marleysien”.

Godrich dit avoir trouvé la forme répondant aux exigences de son projet en se rappelant l’émission The Old Grey Whistle Test. Après un petit tour sur la toile pour revoir ces images patrimoniales, on comprend mieux. Pour ceux d’entre nous dont la culture pop s’est façonnée dans le dernier tiers du siècle numéro 20, la mémoire fait parfois remonter à la surface de cours extraits vidéo de groupes mythiques des années 70-80, vus à la télé, dans un décor familier mais dont on est incapable de dire de quel programme ils sont issus. Et bien ne cherchez pas bien loin, il est quasiment certain qu’ils proviennent de The Old Grey Whistle Test, une émission de la BBC. Un petit coup d’œil sur le logo et votre cerveau fait la jonction : un bonhomme d’étoiles shootant une grande étoile. Bob Marley, Police, Talking Heads, The Specials et bien d’autres : ils y sont tous passés. Le titre de l’émission, The Old Grey Whistle T viendrait d’une fable que se racontent les “big boss” de l’industrie du disque pour se faire peur. La légende dit que “les patrons des maisons de disques faisaient écouter leurs dernières productions aux concierges (old grey) des studios. Si ceux-ci commençaient à siffloter (whistle) l’air, ce “test” était réussi”. Ça fout les miquettes, non ?

From the basement : www.fromthebasement.tv The Odl grey whistle test : coffret 3 dvd chez BBC vidéo (vol1/2/3)

★★★★ MARK LANEGAN BAND Blues funeral 4AD/Musikvertrieb Mark Lanegan a un CV long comme le bras en matière de collaborations prestigieuses dans la “Indie rock américan company”. De Kurt Cobain à Queen of the stone age, en passant par Isobel Campbell de Belle and Sebatian, le loustic est une figure mythique de la scène grunge de Seattle. Ses aventures “perso” sont rares et peu reconnues. Blues funeral est un album étonnant. À la première écoute, il paraît inconstant, inégal. Certains titres bricolés façon new wave surannée font chuter l’audimat. Mais le second passage met en évidence un artiste complexe dont la fureur des riffs révèle la toute puissance d’un Johnny Cash grunge.


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tu fais quoi dans la vie ?

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AVEC MICHEL GUILLEMARD SCCAP SC APHA AP HAAND NNDDRI DRI RIER RIER R

Plongeur professionnel depuis plus de quarante ans, Michel Guillemard a écumé toutes les mers, avant de créer son entreprise à La Réunion. Regard sur une profession méconnue. TEXTE ANNE ROCHOUX — PHOTO STÉPHANE REPENTIN

Comment vous est venu le choix de ce métier ? “Adolescent, j’ai fait de la chasse sous-marine. C’est une bonne école pour connaître la mer. À seize ans, je suis entré au Centre d’études techniques de l’équipement à Aix-en-Provence. J’ai passé mes diplômes de mécanique des sols. Un jour, en faisant un chantier dans l’étang de Berre, un appareil est tombé à la mer… J’ai pris les bouteilles et je suis descendu au fond. Ça a commencé comme ça. L’eau était noire, polluée, une horreur ! À l’époque, on ne demandait pas de diplôme de scaphandrier. Jusqu’en 1975, date à laquelle j’ai passé mon diplôme, j’ai continué mes études de mécanique des sols et je travaillais dans l’eau régulièrement. Vous êtes donc devenu un mécanicien sous-marin ? Oui, j’ai adapté la mécanique des sols aux fonds sous-marins. A vingt-sept ans, j’ai intégré l’Institut national de plongée professionnelle de Marseille, qui forme tous les scaphandriers. J’ai créé des activités subaquatiques en Méditerranée. J’ai mis au point une machine destinée aux forages sous-marins et d’autres inventions, par exemple pour faire des carottages. J’ai ensuite travaillé pour Vinci, qui créait une entreprise de travaux sous-marins, avant de venir à La Réunion intégrer une société, puis de monter ma propre activité. Je fais de l’expertise, du contrôle, des réparations

sous les bateaux, des études géotechniques, des plongées dangereuses et profondes : dans la bentonite, les stations d’épuration, les siphons... Á Mayotte, nous avons travaillé sur 2,5 km pour relier les deux îles par un pipeline sous-marin destiné à apporter de l’eau potable tout en créant des récifs artificiels dans l’écosystème corallien.

“Un vrai scaphandrier est un Mac Gyver” Sur quels projets travaillez-vous ? Je travaille aussi bien à l’étude pour le prolongement de la jetée de Saint-Leu, qu’à celle de l’implantation des récifs artificiels au large, ou à la réalisation de la nouvelle route du littoral, ou encore au développement des énergies hydrauliques. Est-ce un métier à conseiller aux jeunes ? Pour ceux qui démarrent, c’est difficile, et pas très bien payé... Ou alors il faut être polyvalent. Je connais plusieurs professionnels qui s’orientent vers ce

métier en étant déjà pêcheur, fermier aquacole ou moniteur de plongée. En 1981, le gouvernement a supprimé la prérogative de métier dangereux, qui nous donnait certains avantages… Il vaut mieux être un passionné. Un vrai scaphandrier est un Mac Gyver : on se retrouve souvent dans des situations où l’on manque de moyens… Alors, il faut anticiper. Une bonne plongée se prépare à 95 % à terre. C’est un travail d’équipe. Nous sommes toujours à trois. On commence très tôt le matin mais on ne sait jamais à quelle heure on finira. Quand la mer vous laisse travailler, il faut en profiter. Quelle a été votre plongée la plus délicate ? Celle que j’ai effectuée suite à l’effondrement du pont de la rivière Saint-Etienne, après le cyclone Gamède de 2007. Il s’agissait d’aller chercher les fondations à 38 m de profondeur. Les gabarits métalliques qui servaient à creuser ces fondations sont restées bloqués. La DDE nous a demandé de plonger pour comprendre ce qui se passait au fond. On est descendus à 38 m par un trou de 80 cm de large, dans une cage, dans la bentonite d’une densité équivalente à de la moutarde ! J’avais déjà fait ce type de plongée dans l’étang de Berre. Avec le stress de voir le matériau s’écrouler sur moi, et sans aucune visibilité. Un scaphandrier doit avoir les yeux au bout des doigts !”



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QUEL EST VOTRE CANDIDAT IDÉAL AUX ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES ? Pour les participants du festival des Gamers qui s’est déroulé du 16 au 18 mars au parc des Expositions, le candidat parfait à l’élection présidentielle a - nous voilà rassurés - de grandes qualités morales. Mais rien ne l’empêche de lier l’utile à l’agréable et d’être beau à regarder. Attention, ce n’est pas toujours quelqu’un de très sympathique. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS STÉPHANE REPENTIN

Coralie Le candidat idéal, pour moi, c’est Lee Joon des Mblaq (boys band coréen, ndlr). Il a toutes les qualités : c’est quelqu’un de juste et il chante bien.

Michel Le candidat idéal serait Gandalf (du Seigneur des Anneaux, ndlr), bien sûr ! Il a la sagesse et l’expérience mais la puissance aussi. Il est quand même vachement costaud.

Jérôme Mon candidat idéal est Naruto (du manga éponyme et son déguisement, ndlr). C’est quelqu’un qui fonce, qui est à l’écoute des autres. Il a des valeurs et en plus, c’est un gros déconneur.

Johan Le meilleur candidat potentiel serait Serpiroth. C’est un boss de fin de la série Final Fantasy, donc quand on va le voir, il faut être armé et bien préparé. Bref, moins de bla-bla, moins de chichis, il faut trancher dans le vif.

Frédéric Je ne vois que Soron, le Seigneur des Anneaux en personne. Il contrôle tout le monde et il est très, très méchant.

Johan Je choisis Monkey D dragon, c’est un personnage révolutionnaire du manga One Piece. Il est contre l’ordre établi. Il a une grande force de caractère, il se bat pour ses idées. C’est un personnage charismatique. Certes, il a de noirs secrets mais je pense que c’est quelqu’un que l’on peut suivre.


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Sara Ça serait Squall Leonheart, issu de Final Fantasy VIII. Il est très habile et l’une de ses qualités est de savoir se battre, il défend ses amis. J’adore ce personnage, il est classe.

Mathilde et Charlotte - Ce serait Kira, du manga Death Note (c’est son déguisement, ndlr). Il tue les méchants, il pense au peuple et il est mégalomane. -Moi, ce serait Batman : un héros sombre, fort, riche et beau.

Philéas Mon candidat idéal serait Peter, de Call of Duty, parce que je rentre bien dans sa peau et qu’il a accès a plusieurs armes. C’est un candidat parfait en cas de guerre.

Philippe Tom Bombadil (du Seigneur des Anneaux, ndlr) parce qu’il est sage, qu’il n’est pas en quête du pouvoir et que c’est un poète.

Loïc et Antoine - Je pense à Naruto, parce qu’il est vif, il est capable de réagir à tout. Il s’entend facilement avec les gens et peut réfléchir à plusieurs solutions. Enfin, il tient ses promesses. - Je pense à Light Yagin du manga Death Note. Il a un grand sens de la justice et est intelligent. C’est à peu près tout tout ce qu’il faut, je pense.

Lionel C’est Minhe, un rappeur d’un boys band coréen, parce qu’il est super gentil mais il a surtout un esprit de compétiteur, il se battrait pour qu’on soit le meilleur pays. En plus, il est trop beau, il danse bien et il est grand.


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BET TROPICL De la fin des années quatre-vingt à aujourd’hui, la musique électronique essaie d’agrandir sa niche au sein du monde culturel réunionnais. Restent un public et des lieux à conquérir. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT, LOÏC CHAUX — PHOTOS STÉPHANE REPENTIN, DR

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ANNIVERSAIRE DES POTIRONS 3 MARS 2012

“T

u ne poseras pas les mêmes questions aux Sapoak qu’aux Clandestines” lance Fish, des premiers nommés. D’abord une manière d’affiner la notion de musique électronique. De mettre les choses au point ; ici, nous n’évoquerons pas David Guetta ou Beyoncé. Plutôt de ces sons créés dans les chambres enfumées, les bars, les plages, et terrains vagues. La house ou la musique club ont certes trouvé leur place sur notre île. Mais quand on parle de hardcore, de drum and bass, de transe ou de jungle, l’affaire se complique. Et il serait faux de s’imaginer la scène de musique électronique réunionnaise comme une communauté unique. Il est vrai qu’entre un groupe de potes qui défend “une certaine façon de faire la fête, en lançant des barbecues qui, par le bouche à oreille se transformaient en événement hardcore et speedcore” (Fish) et une association diffusant de la techno minimale dans les bars, il y a une différence de musique et de démarche. Chaque DJ a la sienne. Deux idées se sont dégagées de nos rencontres avec la scène électronique réunionnaise. D’abord, ses acteurs agissent chacun à l’échelle de leurs PSYCHORIGID moyens. A l’image de Jako Maron : “Il faut en vouloir, vraiment. Cela dépend de ce que tu proposes.” Ice, des Sapoak, complète : “Quand on revient à La Réunion, dans le début des années 2000, on organise nos soirées avec notre matériel sans demander rien à personne.” “Je suis allé moi-même frapper à la porte des Récréateurs pour leur proposer mon événement” rappelle encore OliV. Puis, La Réunion manque de lieux de diffusion. La difficulté d’organiser des soirées en plein air - “En extérieur c’est quand même mieux”, illustre Nomad Soul - depuis les lois Mariani et l’inexistence du club, “intermédiaire indispensable pour la musique électronique” pour Jean Cabaret, restreignent la marge de manœuvre. Le programmateur du Séchoir affirme : “Les salles comme nous doivent faire entrer la

musique électronique dans leurs espaces. Sinon, ce serait passer à côté de ce qui se fait aujourd’hui.” Est-ce le bon format ? Les salles proposent des lieux avec des places assises ou doivent couper le son à 22 h. “La culture de la nuit est pourtant indispensable à musique électronique” complète Jean Cabaret. Pourtant, l’aventure club ne fut pas à la hauteur des espérances. Le Wake up (Saint-Gilles), le Bug (Saint-Pierre) et le Cyclone (Saint-Denis) ont fermé leurs portes. “Le concept s’épuisait” explique Pierrot, l’ancien patron du bar saint-pierrois. Sur les conseils de Seb the Player, il avait pourtant diversifié sa programmation avec des soirées reggae et rock. On en revient à la question du public. Aujourd’hui, les Récréateurs et les Potirons, qui diffusent de la musique électronique pointue, ne le font que lors de soirées ponctuelles… complétées par des événements sporadiques, chez des particuliers ou dans des lieux originaux. Conséquence : beaucoup d’appelés et peu d’élus aux machines. D’où quelques tiraillements entre DJs. Et puis l’espace est restreint, le voyage difficile. “Au vu de l’étroitesse du marché local, il faut bouger… Ici, c’est le dancehall avant tout”, lance Psychorigid. Même conseil chez Jako Maron : “À La Réunion, on a vite fait le tour.” Tous s’accordent à dire que, malgré les obstacles, la musique électronique trouve sa place, à l’image des Electropicales, qui parviennent à rassembler désormais trois mille personnes sur plusieurs jours. Une dynamique intéressante : présent sur l’Île depuis quatre ans, Hybreed constate “une progression, alors qu’à Paris, c’est l’inverse.” Reste peut-être à passer des barrières psychologiques. Celle des programmateurs de salles issus du rock et celle d’un public encore peu averti. Pourtant, nous disait Rbmz, des Progamers (DJ réunionnais se produisant en Europe) : “Tout ce que tu entends aujourd’hui à la radio se nourrit des mouvements “underground” de la musique électronique.”

“ ICI, C’EST LE

DANCEHALL AVANT TOUT.”


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UNE MUSIQUE DE ZOREILS? ppelons un tangue un tangue (1) : le public des soirées de musique électronique à La Réunion est clairement Métro. Un truc de Zoreils ? Les Djs ont des explications. Amori relativise d’abord la chose : “C’est peut-être fréquenté par les Zoreils, mais plus généralement par des personnes qui ont vécu en Europe, qui ont eu l’occasion de se confronter à d’autres musiques, et de rencontrer l’électro.“ Labell, Réunionnais qui a grandi en Métropole et venu s’installer il y a peu, tente une explication : “Certes, c’est une musique qui a été amenée à la Réunion par les Zoreils. Mais les musiciens, les organisateurs veulent toucher les Réunionnais. Il faut juste le faire en douceur. J’ai été frappé par les racines communes qui peuvent exister entre la techno de résistance de Detroit et le Maloya, emblème des luttes du PCR dans les années 70… Ce sont des musiques qui revendiquent des choses, avec les mêmes origines africaines, nées dans des populations souffrant des mêmes maux.“ Jean Cabaret émet une autre hypothèse : “parce qu’on n’est pas à Lyon, Marseille, Paris ou Londres, dans de grands centres urbains où l’on grandit avec ça.“ Jako Marron, Labell, ils sont nombreux à tenter la fusion musique créole / musique électronique. “De toute façon, la musique électronique, c’est l’évolution inévitable de toutes les musiques“, conclut Nicox. Il faut du temps pour que le public évolue, apprenne, mais les DJs ont tous la même conclusion : “Ça va venir“.

A

“ À LA RÉUNION

ON A VITE FAIT LE TOUR” JAKO MARON

1. Pour paraphraser Psychorigid.

“LA DROGUE ? IL Y EN A COMME DANS N’IMPORTE QUEL CONCERT DE ROCK OU DE RAP. PAS PLUS, PAS MOINS. CE N’EST PAS QUE CHEZ NOUS. ”AMORI

“D

FREIX BOAT PARTY 11 MARS 2012

DANCE& DRUGS & ELECTRO

u zamal et de l’alcool !” Les ingrédients d’une soirée réussie sont simples, pour les habitués (1). Rajoutez-y un peu d’acides et de cachets, le cocktail serait réussi... “Il ne faut pas se leurrer : oui, on sait qu’il y a de la drogue qui circule” concède Thomas Bordese, le boss des Electropicales. “Comme dans n’importe quel concert de rock ou de rap. Pas plus, pas moins. Ce n’est pas que chez nous” complète Amori. Dans tous les cas, les rassemblements déclarés sont dans l’obligation d’inclure dans leur organisation du personnel de santé. “C’est même nous qui allons au devant de cette demande, en invitant des associations travaillant sur la prévention à être présentes”, rassure encore Thomas Bordese. Le lien à la drogue n’est pourtant pas évident. Parle t-on de défonce ? “C’est juste histoire de passer un bon moment, d’être détendu, avec les potes, précise Denis. Fumer un joint, ce n’est pas systématique. On n’y vient pas “se mettre la race”. On vient écouter de la musique et danser. De toute façon, à la sortie, les flics nous attendent…” La danse, la musique… Laura raconte : “Une bonne soirée, c’est quand le DJ te fait “monter” doucement, et qu’il te tient en l’air ensuite. C’est à ça que tu reconnais les bons. C’est réussi quand tu regardes ta montre et que tu dis : “Wah, il est déjà cette heure-là ?”” “Tu ne retrouveras nulle part ailleurs pareille osmose entre les danseurs” explique encore l’un d’eux. À La Réunion, les soirées sont inégales. Pour des raisons pratiques d’abord. Jean explique : “Tu vas aux Potirons, le mec qui mixe te fait un méchant set, et quand t’es bien, les lumières se rallument : on ferme, il est minuit. Parfois, c’est le DJ qui se plante. Il y en a d’excellents ici, mais ils ne sont pas toujours réguliers. Une semaine, il y en a un qui va te faire un truc de fou, et la semaine suivante, le même va se planter complètement.” 1.On comprendra, du coup, que les prénoms des personnes interrogées ont été changés


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La musique électronique renferme une multitude de courants, dont la liste ne peut être exhaustive. Pour nous, pauvres béotiens, celle-ci se limite à être désignée comme “électro”. Une erreur, car l’électro est un sous-genre de la musique électronique. Aujourd’hui à La Réunion, Automat en est un des seuls représentants. Pour simplifier, la “musique électronique” est l’ensemble de la musique créée à partir de machines. On peut alors la diviser en quatre grands courants, définis par le rythme (binaire, ternaire et quaternaire) et le Bpm (beat par minute). > La techno (de 120 à 140 bpm) et ses sous genres au rythme quaternaire (house (moins de 120 bpm), hard techno (160 bmp), hardcore et speedcore (au dessus de 160 bpm)). > Le break-beat et ses dérivés binaires comme la drum n’ bass, la jungle ou encore le dub step. > La transe, qui délaisse le rythme pour travailler en nappes. > L’électro, un rythme quaternaire (de 125 à 140 Bpm), plus doux que la techno. Enfin on peut choisir le point de vue de Psychorigid : “Pour moi, electro, house ou electronica, c’est kif-kif. J’apprend à différencier les genres et les sous-genres avec mes amis, qui eux sont plus spécialisés que moi. Mais si je suis capable de remixer Britney Spears en kuduro, je ne prêche que pour la paroisse de Moufia, celle du dub agressif et de la filthy (Dance de Kanyar) dance...”

C’EST QUOI, L’ÉLECTRO? MARIANI, ILS LUI DISENT MERCI En mai 2001, Thierry Mariani (député RPR, puis UMP) dépose un amendement à la Loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), imposant aux organisateurs de free parties une déclaration auprès de la préfecture concernée. Cet amendement a été subi comme une privation de liberté par la communauté des teufeurs, s’étonnant surtout du fait qu’il ne prend pas en compte l’aspect culturel de ces réunions.


QUERELLES DE CLOCHER… Les places pour les sets sont chères ; des tensions entre Djs existent. “C’est une véritable cour de récré” nous confie l’un d’eux. Officiellement, “il n’y a pas de divisions, on fait des choses différentes c’est tout.”, Mais en “off”, certains avouent que quelques compétitions d’égo ont pu torpiller des événements. “Des querelles de clocher”, sourit Thomas Bordese. “De la jalousie, surtout, explique un DJ de l’Île. Je sais que certains ne viendront jamais à une de mes soirées, juste parce que c’est moi.” Il faut dire qu’aujourd’hui à La Réunion, personne ne peut vivre de la musique électronique, à moins de créer sa propre société de production. “Il faut voyager et entrer dans des réseaux mais ces derniers sont difficiles à pénétrer” regrette Jean Cabaret.

V

QUEL TEMPS POUR DEMAIN? “CES PUBLICS EN FURIE DANS L’ÉLECTRO,

u le succès des Clandestines (qui fêtent leurs deux ans de résidence aux Récréateurs le 6 avril, et qui s’exportent en Belgique grâce à C-Bullon), des soirées aux Potirons, de celles au Red white ou des multiples projets qui fleurissent ici ou là, la musique électronique vit, et c’est déjà pas mal. Le futur proche, c’est en mai (du 24 au 27), avec les Electropicales. Pour sa quatrième saison, l’organisation émanant du XV dionysien semble passer un cap. “La programmation, c’est le résultat de deux ou trois ans de travail, il faut remercier Seb (Sebastien Broquet, dit Seb the Player, ndlr)”, explique Thomas Bordese. Faisant partie de l’agenda culturel de la Mairie de Saint-Denis – il est plutôt rare que les pouvoirs publics s’impliquent dans des projets de musique électronique – les Electropicales reçoivent cette année des pointures telles que le Peuple de l’herbe, Popov ou Madben. Le tout enrobé d’un Masterclass – en lien avec le PRMA et le Conservatoire – et d’une virée à la Maroquinerie, à Paris. Ils vont pousser le vice jusqu’à faire rentrer les DJs dans le théâtre de Champ-Fleuri. Avec une affluence sans cesse en progression, les Electropicales semblent avoir trouvé leur place. Le reste, on le doit à beaucoup d’organisateurs privés. Si Izi Connect compte poursuivre ses soirées mélangeant musique électronique et jazz (NU Jazz, à Planch’Alizée) ou arts de la rue (tous les deux mois à l’Artocarpe), les bonnes surprises pourraient venir des gars de chez Crazy House productions. Approfondissant leur partenariat avec une grande marque d’alcools, ils sont à la recherche de lieux déroutants, histoire d’accueillir de grosses pointures, et de passer encore un cap après leur soirée de décembre, la Be There qui s’était déroulée au golf du Bassin Bleu. Sunny Beach compte bien, de son côté, continuer ses Boat parties et ses soirées dans l’Ouest, tout en évoquant des projets en bord de plage. Chez les grands festivals, le Sakifo (du 1er au 3 juin) continue à programmer quelques Djs (Chinese man, Addictive TV…), de même que le Manapany surf festival (du 7 au 9 avril) avec entre autres Psychorigid. Restent toutes les salles de concert de l’île qui, avec parcimonie, reçoivent des Djs locaux, nationaux, voire internationaux. Dans tous les cas, et surtout pour les adeptes des free parties, qui, par définition, n’ont pas de calendriers bien définis, il faut mettre un pied dans le milieu, en rencontrer les acteurs et surveiller la toile.

QUI SAUTENT PARTOUT, C’EST ROCK’N ROLL. ET LE DÉSIR DE CE GENRE DE SOIRÉES REVIENT.” THOMAS BORDESE


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1992

Les Sapoak font leurs premières free parties. Ils ne quitteront jamais le milieu “underground” - hormis une résidence au Bug, trop attachés à leurs idéaux libertaires et de techno exigeante.

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Freak Bonza et Sapoak investissent la Route forestière du Maïdo. La programmation est éclectique, allant de la jungle au hard tech. L’expérience aura encore lieu en 2008. Freak Bonza anime en même temps une émission sur RZFM.

2007 Nicox met les pieds à la Réunion. “On a fait les premières rave parties à l’arrache, à l’Etang-Salé, au Gol, dans les Hauts. C’était no future, genre on fait la teuf et on vous emmerde.” Il deviendra une des figures principales de la musique électronique à la Réunion.

2001

Les bars se mettent à l’électro. Dans l’Ouest, on va danser au Choca Bleu, à la Tomate, au Guest, au Wake Up et au Cyclone à Saint-Denis. Les Fremens sont les premiers à créer des rendez-vous “free parties”.

Fin années 80, début des années 90

Sunny Beach événement organise ses premières soirées à Ti’Boucan. Suivront des soirées sur les plages de l’Ouest et sur le Grand Bleu, avec Vague, Tchoumeen, Nicox, Django…

Le Safari – désormais Red white – impose le rendez-vous du dimanche soir.

2002

Fin des années 90 DJ Kavour et DJ Maze font leurs premières soirées “transe” dans des cases de l’Ouest.

2008

2010

La première Full Moon party a lieu à Saint-Paul. Il n’y en aura que deux. À partir de 2002 : Une vraie scène de musique électronique existe à la Réunion, avec de nombreux DJs, courants et lieux qui vont se multiplier (L’Embuscade, la Gueule de Bois, le Séchoir, le Kabardock, les Récréateurs, le SAV...).

Le Kabardock organise les premiers Electrodocks. En 2011, Laurent Garnier en est la tête d’affiche avec les Birdy Nam Nam.

2009

2000

2009

1991 Première grosse soirée de musique électronique sur l’île à l’antenne Omega de Saint-Paul.

Ouverture du Bug, à Saint-Pierre. Rapidement, ses soirées deviennent la Mecque électro réunionnaise. Sa durée de vie n’aura pas excédé dix ans. Sa petite salle fermée était un atout au départ, mais la concurrence des bars à terrasses a été difficile. En 2005, Pierrot reprendra la direction des lieux et fera venir le Peuple de l’herbe et Jack de Marseille, entre autres.

1995 Les soirées Cosmic Vibrations sont les premières à faire venir régulièrement de grosses pointures (Laurent Garnier, Jack de Marseille).

2006 Un collectif de DJs locaux (Sal Paradize, Könsole, Lo, Sébastopol…) crée les Clandestines, des soirées de musique électronique un peu partout dans l’Île. Aujourd’hui encore, les Clandestines sont un rendez-vous incontournable (Récréateurs, Banga chic…). D’autres Djs ont ensuite rejoint le mouvement (C-Bullon, Vague, Django, Nicox…). C-Bullon est parti à la fin du mois de mars exporter le concept réunionnais en Métropole et en Belgique. “J’ai rencontré des types, là-bas, qui voulaient absolument des Clandestines…”

Première édition des Electropicales, d’abord avec les DJs des Clandestines, à Saint-Denis, sur les terrains du club de rugby. Succès grandissant, programmation de plus en plus élaborée et internationale.

2011 Nicox family records organise tous les deux mois des soirées. Saint-Denis, avec les Récréateurs et les Potirons, retrouve un second souffle dans le monde nocturne réunionnais.

2005 Nikolas Bénard fonde Fish in the Box, et investit le Safari pour quelques soirées. Il sera, plus tard, à l’origine du premier char réunionnais sur la Techno Parade en 2009, par le biais de sa société Tech Tech.

2006 Arrivée à La Réunion de Seb the Player. Il met son expérience au service du Bug, puis des Electropicales et des Potirons. Il est parallèlement correspondant pour le magazine national Trax. Il y parlera de la scène réunionnaise et de ses acteurs (Jako Maron, Do Pagaal…).

Création par Amori et Nicox de Crazy House production qui, en partenariat avec une grande marque d’alcool, organisera des soirées à la Villa avant de déboucher sur le “Be There” du golf du Bassin Bleu. L’accent est mis sur la scénographie, le décor et la beauté du lieu d’accueil.


portrait

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brigitte S?

IME ET TOI, TU L'A

Brigitte, c’est Sylvie et Aurélie, trentenaires et mères de famille qui font de la musique. Venues présenter leur premier album Et vous, tu m’aimes ? fin février, elles ont séduit avec leur style pop-folk à l’accent vintage. TEXTE VICTORIA BANES — PHOTO STÉPHANE REPENTIN

B

rigitte, c’est plus qu’un duo : une alchimie musicale. Différentes mais tellement complémentaires, Sylvie, la brune à lunettes, et Aurélie, la blonde aux jambes interminables, ont créé leur univers à quatre mains. Un univers à leur image, féminin, décomplexé, fantaisiste et coloré, inspiré par Simon & Garfunkel, Marilyn Monroe ou l’acteur Jacques Denis. On retrouve dans leur musique du glamour à la Brigitte Bardot, une pincée d’érotisme à la Brigitte Lahaie et une bonne dose d’hippie-chic qui leur est propre. “On n’a pas construit ce projet en essayant de ressembler à d’autres artistes. Nous sommes inclassables. Il n’y a pas d’autres groupes qui chantent à deux voix comme nous en France. Brigitte est le résultat d’une vie musicale, dense et large” racontent les deux femmes qui revendiquent n’avoir aucune limite dans leur création. Brigitte, c’est plus qu’une amitié. C’est un coup de foudre humain. Sylvie et Aurélie partagent tout, de l’écriture à la composition en passant par la scénographie de leur spectacle. “On aime la personnalité de l’autre, ce qu’elle apporte. On se soutient et on se fait confiance. Nous ne sommes pas allées vers les choses les plus simples et les plus évidentes pour nous mais nos faiblesses sont devenues des forces” explique Aurélie. Après plusieurs projets peu concluants, cette collaboration est apparue comme une évidence pour elles. Leurs années de galère ont forgé la personnalité atypique de Brigitte. “Cela nous a permis de lâcher prise sur plein de choses et de prendre

conscience de ce qui est important pour nous. Bizarrement, nous sommes devenues plus légères et profondes à la fois” confie la blonde. “Avant, tout était compliqué. Dès que l’on a commencé à bosser ensemble, tout est devenu plus simple, plus facile” rajoute la brune.

“Les gens sont un peu étonnés de nous voir vendre des tee-shirts” Brigitte, c’est plus que des artistes. Ce sont deux femmes qui partagent leurs histoires et savourent leur succès avec leur public. Leurs textes, ironiques et humoristiques, parlent aussi bien des péripéties amoureuses d’une fille Cœur de Chewing Gum, du désir de maternité - Je veux un enfant - que de suicide - Quel beau dimanche. Evidemment, difficile d’aborder leur album sans évoquer la reprise, des plus sensuelles, de Ma Benz, d’NTM. “Quand Joey Starr est venu nous voir la première fois, j’ai eu peur. Je le regardais et je me disais qu’il allait peut-être nous attendre à la sortie pour nous incendier parce qu’il n’avait pas aimé cette reprise” se souvient Sylvie. Ce fut tout le contraire ; les deux chanteuses gardent même un souvenir ému de cette rencontre. Active sur les réseaux sociaux, Brigitte se veut proche de ses fans. Elle organise des concours pour faire gagner des places de concerts ou une soirée avec elle pour regarder un match de foot. À la fin de

chaque spectacle, Aurélie et Sylvie signent des dizaines d’autographes et s’occupent du merchandising. “Les gens sont un peu étonnés de nous voir vendre des tee-shirts. C’est un rendez-vous. On a commencé parce qu’on n’avait pas le choix et maintenant, c’est presque comme une drogue” plaisantent-elles. Brigitte, c’est aussi une Réunionnaise, Sylvie Hoarau, qui a frôlé les planches de l’île en février pour la première fois depuis la création de Brigitte. “On a eu un super accueil, c’était dingue ! On se demandait si on avait un public ici, si les gens nous connaissaient, c’était un peu l’inconnu. C’était émouvant et touchant d’être aussi attendues”. Un engouement confirmé aux Victoires de la Musique, où elles ont reçu le prix de la “révélation scène de l’année”.

LEUR PLAYLIST

ELECTRIC GUEST This Head I Hold

BERTRAND BELIN Hypernuit

KURT VILE

Smoke Ring for My Halo

SOKO

I Thought I Was An Alien

THE BEACH BOYS Pet Sounds


brigitte

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sport

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HOCKEY SANS GLACE Là où on n’a pas de glace, on a des idées. Il faut juste remplacer les lames des patins par des roulettes et on s’y fait très vite. TEXTE LOÏC CHAUX — PHOTO STÉPHANE REPENTIN

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Homme sait s’adapter. Pour sa survie, pour se reproduire, pour s’amuser. Si les deux premiers cas ne nous intéressent pas, penchons-nous sur le troisième, l’amusement, le joujou, la bonne tranche de rigolade, le fendage de poire, le tout dans des relents de transpiration qui, jadis, aidaient justement à la reproduction. Ne nous égarons pas.

Il y a un côté “chevaliers”, déguisement, qui les branche forcément… Pour ses activités, donc, l’Homme a su “faire avec”. On parle ici des sports qui, pour des raisons de météo le plus souvent, ont dû changer quelques unes des hélices de leur ADN. Pourquoi un Suédois devrait se priver de surf quand il peut faire du snowboard ? Pourquoi un Réunionnais devrait se priver de hockey sur glace quand il peut pratiquer le roller

in line hockey ? C’est un peu l’histoire de ce hockey à base de rollers. “On n’a pas exactement les mêmes sensations de vitesse et de glisse, mais franchement on n’en est pas très loin” avance François Bouquerel, l’entraîneur du Saint-Denis Run roller, passé justement par la glace avant de filer vers le goudron. Les différences, il faut aller les chercher dans les contacts – limités en rollers – et dans la vitesse, moindre sur bitume. “Cela demande plus de technicité. D’autant qu’à La Réunion, le revêtement sur lequel nous jouons n’est pas toujours très lisse.” Il faut se satisfaire des terrains de handball extérieurs, goudronnés et inégaux. Qu’importe. Le roller in line hockey, notamment à Saint-Denis, a un atout non négligeable sur les autres sports. C’est tout bête, comme explique François Bouquerel… “Chez nous, les enfants peuvent venir à partir de trois ans. Et ça leur plaît, d’enfiler des rollers, de mettre des protections. Il y a un côté “chevaliers”, déguisement, qui les branche forcément…” A trois, ans, on ne marche pas depuis longtemps. On ne sait pas faire ses lacets, alors imaginons donc rouler sur quatre petits cylindres de caoutchouc. “C’est d’abord la priorité, de savoir faire du roller. Ils y parviennent assez vite. La

crosse, déjà, représente un troisième appui. Le but est qu’ils parviennent à oublier le patinage pour progresser ensuite dans le hockey.” Sur le bord du terrain, d’ailleurs, aucune maman ne semble inquiète. Et François Bouquerel confirme qu’il n’a pas beaucoup de bobos à déplorer. En attendant la prochaine ère glaciaire, le hockey péi peut donc continuer à batifoler.

CHEVALIERS DU GOUDRON Pour pratiquer le hockey en compétition, il faut s’équiper. Les clubs réunionnais essaient de trouver des combines en Métropole pour aider les licenciés, mais c’est aussi la foire à la débrouille. “De toute façon, les enfants grandissent. Le marché de l’occasion fonctionne”, relativise François Bouquerel. Voici les pièces principales de l’équipement du hockeyeur (assez pour rassurer les mamans inquiètes) : > La crosse > Le casque > Les coudières > Les gants > Les jambières > Les genouillères > Les rollers



EXTRAMUROS

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DE L'AIR DANS LA VERTICALITÉ Nous avions déjà croisé les agences 2apmr et Antoine Perrau architecture à Saint-Denis ; l’une de leurs dernières réalisations nous a encore tapé dans l’œil. C’est donc au Port que nous avons retrouvé Michel Reynaud pour parler de l’importance de l’architecture dans le confort de vie. TEXTES GABRIELLE CHARRITAT — PHOTOS STÉPHANE REPENTIN

“Nous réfléchissons à la verticalité d’un bâtiment“, nous lance très sérieusement Michel Reynaud. En face de nous, les deux nouvelles résidences du mail du Port, Malaca et Florès. Ce sont cent trente et un appartements dont cinquante-trois logements étudiants qui ont fait leur apparition depuis six mois. La grande majorité bénéficie d’une terrasse. L’envie de poser une question con (“Ce n’est pas toujours largement vertical, un bâtiment ?“) est bloquée par l’explication de l’architecte de l’agence 2apmr : “Avec Antoine Perrau (son binôme, ndlr), nous cherchons à penser un immeuble comme un espace de vie et de rencontres qui n’étouffe pas la ville“. Ça, c’est pour la théorie. En pratique, les deux architectes fuient la barre dense impersonnelle. Ils conçoivent alors des espaces privés devant certains paliers, reliés entre eux par des coursives. Le tout dans le but de donner l’impression d’être dans “une petite rue du midi“ (par exemple) pour les duplex des toits des deux immeubles. Aucune de ces ruelles ne ressemble à une autre. C’est en partie une conséquence de la forme triangulaire des parcelles sur lesquelles se

“Être dans une petite rue du midi.”

< Michel Reynaud, Antoine Perrau et leur équipes aiment créer des espaces collectifs. Ils espèrent l’ouverture prochaine de la laverie commune.


EXTRAMUROS

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situent les deux bâtiments. Mais cette asymétrie n’est pas pour déplaire à Michel Reynaud : elle s’inscrit très bien dans sa volonté de ne pas réduire un immeuble à des ascenseurs et des pas de portes. Avec Antoine Perrau, ils ont donc réfléchi à aérer les bâtiments à l’aide d’importants vides dans les façades. Cela permet, d’une part, les courants d’air et d’autre part de créer de larges promenades au dessus de la ville. “Comme si l’on marchait sur des trottoirs urbains, mais en l’air“ explique l’architecte. Michel Reynaud continue : “Les aérations décompriment les logements qui sont forcément plus confortables et évitent aussi de chauffer la ville“. Ces voies urbaines suspendues mènent à des espaces communs, des terrasses gérées par les concierges permettent aux habitants de s’organiser repas et soirées…

Mieux vivre

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De là, ils auront une bonne vue sur les jardins sur toit ou … sur sol. Les deux architectes et leurs collègues paysagistes ont en effet obtenu le droit de planter sur du “vrai sol“, comme le décrit Michel Reynaud. En

L’ESPRIT OUVERT DEPUIS 10 ANS...

effet, ils font pousser des arbres dans quatre-vingts centimètres de terre ! Cette démarche “développement durable et confort de vie“ des architectes trouve un écho dans une multitude de choses. Une des plus visibles est l’utilisation de bois comme parasoleils et paravents sur certaines parties des façades. “C’est un matériel peu coûteux mais aussi émissif“ justifie Michel Reynaud. En captant peu d’énergie, il permet un confort thermique. Un bien-être acoustique et similaire est obtenu grâce aux tôles italiennes réfléchissantes qui recouvrent les appartements au sommet des bâtiments. Sur les toits de Malaca et de Florès sont installées des toitures solaires permettant électricité et chauffe-eau solaire. Les eaux grises récupérées alimentent les jardins du rez-dechaussée. Le déficit hydrique de la zone permet ainsi que ces eaux soient captées par la végétation et ne contaminent pas la nappe phréatique. Mais ce qui semble vraiment important pour Michel Reynaud, c’est la présence de concierges : “Un atout pour l’entretien et des interlocuteurs indispensables pour saisir le lien entre architecture et usage d’un bâtiment“.

“Si on fait des vides, il faut bien remplir quelque part ailleurs”. Michel Reynaud nous expliquant la présence des trois studios étudiants accrochés à la façade d’un des bâtiment.

SAINT-BENOÎT : SAINTE-MARIE : SAINT-DENIS : LE PORT : SAINT-PIERRE :

0262 28 15 23 0262 90 09 98 0262 92 92 18 0262 71 87 17 0262 71 70 70


carnet de voyage

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LA MER MAIS EN MIEUX On connaît l’Asie du Sud-Est pour p ses îles de cartes postales. Mais qui peut se douter que, dans un pays sans accès à la mer co comme le Laos, l’on puisse goûter à l’indolence des îles ? TEXTE & PHOTOS KAMBOO

Vientiane

Champassak

Les 4000 îles

CHAMPASSAK Au sud du Laos, de grandes îles sablonneuses parsèment le Mékong. Sur certaines d’entre elles, des villages se sont installés. À partir de la grande ville du Sud, Paksé, fondée par les Français au tout début du XXe siècle, on peut chartériser des bateaux en bois pour our une première étape à Champassak, célèbre pour son très ès beau temple khmer. Face à la petite bourgade coloniale,, l’île de Don Daeng (Don signifie “île” en Laotien) déploie à la saison sèche une immense plage de sable. À la pointe nord, un bungalow municipal accueille les voyageurs pour un séjour j hors du temps p au milieu d’une e p population p souriante. ante.

PRATIQUEE Vol Bangkok, puiss Oubon Ratchatani par train de nuit/ avion ou Paksé par avion (deux fois par semaine). Par bateau : 2 h pour Champassak, 5 heures pour les 4000 îles. Par la route : 45 mn pour Champassak, 2h30 pour le débarcadère vers les 4000 îles.

LES 4000 ÎLES La desc descente en bateau vers le Sud est une immersion dans la vie de bord de fleuve : pêcheurs à l’épervier, maisons de bois dissimulées sur le les berges, grands vols d’oiseaux à fleur d’eau… À la frontière du Cambodge, les 4000 îles sont un rêve de voyageur. Depuis une dizaine d’années, chaque Laotien a installé ses u bungalows au bord du fleuve. Construits tout en bois avec terrasse et hamac règlementaires, ils se louent pour des prix dérisoires (2 à 6 euros). On y vit au rythme laotien, c’est à dire à deux de tension au milieu des familles, des rizières, des pêcheurs, des buffles et des canards. On s’attarde au d petit déjeuner avec d’étonnants voyageurs partis pour une pet année sabbatique ou sillonnant l’Asie en tandem. Sur ces territoires sans voiture où l’électricité vient à peine d’être installée, territo les seules activités sont la lecture, la traversée en vélo par l’ancienne v voie de chemin de fer, la visite des cataractes et des immenses plages face au catarac Cambodge d’où l’on peut tenter d’aperceCam voir les derniers dauphins d’eau douce. vo Le seul dilemme de la journée est constitué par le choix d’une terrasse où attendre le coucher de soleil sur les collines du Cambodge tout proche. A la nuit, éclairés seulement par la lune, chacun choisira la quiétude de sa guesthouse ou la fête arrosée et enfumée qui bat son plein près du débarcadère… p


LOVE & ROCK’N’WORLD Graphisme et illustration : Noémie Brion

minimarket

90, rue Marius et Ary Leblond SAINT-PIERRE 0262 49 64 02

From Bali, Le Cap, New York, Shangaï... Déco, mode, shoes ou accessoires, à St Denis ou à St Pierre, c’est minimarket pour tout le monde.

21, rue de Nice SAINT-DENIS 0262 46 12 49


La mode

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SOUL GIRL AND SOUL MAN DIANE Top filet noir Original Line Simone Lunettes blanches avec strass incrustés LolaK10 Collier collection “Beug” créations by Linda K Maillot deux pièces gros pois noir et blanc Inside Montres Wap Wap en silicone interchangeables La boîte à Chaussures Jean Slim Unlimited Fashion Wear Escarpins Sergio Todzi Platinium

PHOTO STÉPHANE REPENTIN / STYLISME SAMANTHA CAMARA / MAQUILLAGE FLORENCE DE LAUNAY / COIFFURE SASHA HAIR STUDIO


SHANY Bandeau bleu éponge Snoop Dog Jean’s Wear T-shirt Face To Face B.Attitude Montre Freestyle Inside Lunettes Noir 1 Blanc Wayfarer Jean’s Wear Casque Ecko Unltd Jean’s Wear Short Dickies Loose fit Jean’s Wear Basket M By Monderer Jean’s Wear


Ma BuLLe

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TEXTE ANNE ROCHOUX — PHOTOS STÉPHANE REPENTIN

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L'ESPRIT ROULOTTE ++++

Direction l’Est pour une visite chez l’artiste plasticienne et costumière Teresa Small. Chez elle, chaque pièce est un univers singulier rempli d’objets de toutes les époques, et de styles très différents. Beaucoup de créations et une bonne dose d’inspiration pour un monde à son image : coloré et généreux.

E RNIÈR MA DEISITION ACQU


Ma BuLLe

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BJET MON OCHE FÉTI

L’INTERVIEW EXPRESS

ACTU Teresa Small crée les costumes de la compagnie de théâtre Sakidi. Parallèlement, elle prépare un spectacle musical pour jeune public, dans lequel elle jouera de l’accordéon : Quand les poules auront des ailes sera programmé à partir du mois de septembre à la salle Leconte de Lisle de Saint-Paul.

Votre coin favori ? Ma kaz, ma kour, il y a des “rabicoins” partout, je les aime tous. Comment avez-vous déniché ce lieu ? Une annonce dans le journal. Mais la maison était alors en très mauvais état. Ce qui vous inspire dans votre déco ? Tout ce qui est lié à mes activités et à ma vie : les pays où j’ai vécu, comme le Danemark où j’ai passé mon adolescence, la Normandie de mon enfance, la couleur, le théâtre, les costumes, l’imaginaire… Vous cuisinez ? Pas tellement. Je fais le pain, les confitures. Ah si, je prépare le rougail morue croquant, une recette qui vient de la famille de mon mari ! C’est surtout lui qui cuisine. J’aime manger des fruits, des légumes crus, des bonbons, des sorbets à l’eau… et boire du lait. Vous faites quoi de votre temps libre ? Je joue de l’accordéon, je chante, j’écris, je regarde des films, je couds des robes et des chemises, je bricole, je peins, je bouquine, je m’occupe des chiens et de la maison. Où aimeriez-vous habiter si vous ne viviez pas ici ? Dans une roulotte, près d’une petite rivière, avec des animaux, un potager et des arbres fruitiers. J’adore le côté jouet, maison de poupée. Ça m’amuse. Pour la déco, qu’est-ce qui vous ferait craquer ? Aménager une pièce en inventant une histoire. Mais c’est déjà le cas dans toute la maison ! Dehors, j’aimerais installer un petit bassin avec des poissons. Qu’est-ce que vous ne pourriez pas avoir chez vous ? Une cornemuse, un rangechaussures en plastique qui pendouille à une porte, un canapé clicclac, un vélo d’appartement, un lave-vaisselle, et autres appareils électriques superflus. Votre livre de chevet du moment ? Il y en a plusieurs : les polars de l’Islandais Arnaldur Indriðason, et l’œuvre du Japonais Haruki Murukami.


on mange quoi ?

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Sur Le pouce RiLLettes de sardines Dînette improvisée ou apéritif dînatoire raffiné ? La boîte de sardines sort du placard pour une recette saine, rapide et délicieuse. Usez et abusez des verrines transparentes, petits ramequins et autres bols colorés pour soigner la présentation. TEXTE ANNE ROCHOUX — PHOTO STÉPHANE REPENTIN

CETTE RECETTE PEUT SE RÉALISER, SUR LE MÊME PRINCIPE, AVEC UNE BOÎTE DE THON OU DE SAUMON EN CONSERVE. SI LE POISSON EST CONSERVÉ AU NATUREL (SANS HUILE), VOUS POUVEZ AJOUTER UNE CUILLÈRE D’HUILE D’OLIVE À LA PRÉPARATION.

POUR 4 PERSONNES PRÉPARATION : 10 MINUTES RÉFRIGÉRATION : 2 HEURES • 2 boîtes de sardines à l’huile • 25 g de beurre • 25 g de fromage (type Saint-Môret) • Un citron • Une cuillère à café de moutarde • Un petit oignon • 2 cuillères à soupe de persil frais haché • Poivre

1. Ecraser et mélanger le beurre ramolli, le fromage, la moutarde, le poivre, l’oignon préalablement haché, le citron et le persil. 2. Retirer la peau et les arêtes des sardines. Egoutter l’huile. 3. Ecraser grossièrement les sardines à la fourchette. Il doit rester des petits morceaux. Les incorporer à la préparation.

4. Laisser refroidir deux heures au réfrigérateur. 5. Vous pouvez déguster ces rillettes sur des mini tartines, agrémentées d’olives ou de tomates cerises. Vous pouvez aussi les présenter dans une jolie terrine, dans laquelle vos invités viendront piocher avec des mouillettes de pain grillé ou des crudités (carottes et concombres en bâtonnets, choux-fleurs…).



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THÉÂTRE

Karavann la parole Initié par le Centre dramatique de l’océan Indien, le projet Karavann réunit quatre compagnies de l’île, Nektar, Baba Sifon, Cyclones production et le CDOI, pour quatre créations sous le signe de l’échange et du partage. Une expérience riche pour chacune des compagnies qui ont mêlé et confronté leur savoir afin de créer en commun quatre pièces – dont deux pour le jeune public – où le rire côtoie le grave. Une Karavann à guetter lors de ses déplacements tout autour de l’île. En effet, elle pose son théâtre de poche dans les quartiers pour une ou deux soirées et la magie opère : la compagnie Baba Sifon nous emmène dans un jardin merveilleux avec Zarlor et on remonte le temps avec Mesyé Dijoux de Cyclones production avec un petit tour dans les années 60. Avec Lot Koté La Rivièr, la compagnie Nektar nous entraîne dans le sud de l’île du côté de la rivière Saint-Etienne qui murmure ses secrets à l’oreille des spectateurs. Détour sur une piste de danse avec Un samdi soir pou oublié du Centre Dramatique de l’océan Indien : trois femmes s’y retrouvent pour se souvenir et s’oublier aussi, pour faire la nique à la vie et à la misère, pour dire la fin d’une vie et les rêves brisés. Un conseil : ne laissez pas passer la Karavann ! Karavann, le 14 avril à 18h au Théâtre du Grand Marché, le 20 avril à 18h au Plate Saint-Leu, le 21 avril à 18h à Trois Bassins les Bas, les 1 & 2 mai à 18h30 au Festival Komidi (Saint-Joseph), les 27 & 28 mai au Festival du Tampon.

FESTIVAL

La culture urbaine envahit Saint-Denis Deuxième édition pour BIG UP 974, le festival international de cultures urbaines initié par la Ville de Saint-Denis. Spectacles, résidences, workshops, concerts, battle pour laisser s’exprimer tous les talents côté danse, slam, graff, sport urbain, rap… La richesse des cultures urbaines à découvrir aussi à travers trois expositions à l’ancien Hôtel de Ville, dans les jardins de l’Artothèque et sur les grilles du Musée Léon Dierx. Et qui dit festival dit invités de marque : les rappeurs français Médine et américain Redman vont faire vibrer le stade de l’Est lors du concert de clôture le 14 avril. Alors en avril, dites “big up !”. A découvrir aussi côté danse, le spectacle de la compagnie Käfig, Récital les 3 et 4 avril au Téat Champ Fleuri. Big Up 974, 2e festival international de cultures urbaines du 31 mars au 14 avril à Saint-Denis.

RENCONTRES

Bouillonnement créatif Depuis 2008, tous les deux ans, les mots sont à l’honneur au Centre dramatique de l’océan Indien. Avril, c’est le mois des auteurs, un mois pour Bat la lang. Ateliers, résidences, rencontres, lectures, cari lo mot avec auteurs d’ici et d’ailleurs tout autour de l’île. Un grand chaudron de création pour dire, témoigner, explorer la vie autour de soi et l’intime. Pour cette nouvelle édition, Gustav Akakpo, Francis Aiqui, Marie-José Barre, Eric Chevillard, Filip Forgeau, Teddy Gangama, Hermas Gbaguidi, Cécile Hoarau, Olivier Kemeid, Lolita Monga, Guy Régis Junior seront les cuisiniers de ce gourmand festin de mots. Bat la lang, le mois des auteurs, du 1er au 30 avril dans toute l’île. Lectures du 25 au 28 avril et Le grand cari des auteurs le 28 avril à 19h au Théâtre du Grand Marché.



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MUSIQUE

Mélange de talents Avant cette tournée, il y a eu une belle idée puis une résidence. La belle idée, c’est le projet Mélanzik de l’association Radar autour de la rencontre entre un groupe local et un groupe de Métropole en démarche de professionnalisation. Premiers à “tester” le concept, Abazdabu pour la Réunion et La Mine de Rien pour la métropole joueront sur l’île avant une tournée à l’extérieur. À découvrir ! Le 13 avril à 21h au Kerveguen, le 14 avril à 20h à Léspas Leconte de Lisle, le 20 avril à 20h à la salle Guy Agénor (Plaine des Palmistes) et le 21 avril à 21h au Palaxa.

THÉÂTRE

Indémodable Shakespeare C’est Hamlet oui mais c’est aussi et surtout du David Bobee : un spectacle populaire qui n’a pas peur de mêler les genres et de revendiquer sa modernité. Théâtre, danse et cirque, vidéo, musique, se côtoient dans cette création étonnante et sombre. Un Hamlet du XXIe siècle à découvrir aussi bien par les admirateurs de Shakespeare que par les curieux de tous poils. Hamlet, par la cie Rictus – David Bobee, les 27 & 28 avril à 20h au Téat Champ Fleuri.

EXPOSITION

Panda Addict Au mois de mai, le collectif Panda Crew investit les cimaises de l’Artocarpe en plein cœur de Saint-Denis. Entre leur panda, véritable marque de fabrique du collectif et les coulures noires, on reconnaît le travail des talentueux Panda Crew mais ouvrez bien l’œil, il y a toujours un petit quelque chose à découvrir car leur humour se loge aussi dans les détails. Exposition de Panda Crew à l’Artocarpe, du 1er au 31 mai. A voir du mardi au samedi de 9h30 à minuit.


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Hanitra (World Malagasy) Samedi 14 Avril à 21h

Anthony Joseph and the Spasm Band (Soul-Afro beat / UK) Jeudi 19 Avril à 21h

Mélanzik : La Mine de Rien + Abazdabu FESTIVAL

(Chanson-Reggae dub… / France-Réunion)

Sea, Surf & Zik Le célèbre Manapany Surf Festival qui allie compétition sportive et concerts change de dates. Il arrive cette année en avril au lieu du traditionnel mois de septembre. Mais rassurez-vous, c’est le seul changement. On garde la recette gagnante côté ambiance décontractée, vue imprenable et musique de qualité. Trois soirées pour danser, l’atmosphère du Ti Coin Charmant pour prendre un bon bol d’air et quelques sportifs à encourager. Et côté invités de l’autre côté de la mer, il faudra compter avec Les Fatals Picards, True Live ou encore La Mine de Rien. Manapany Surf Festival, du 7 au 9 avril au Ti Coin Charmant à Manapany. Le programme sur www.manapanysurfestival.com

Samedi 21 Avril à 21h

Le Son du Bahut 1ère sélection (Scène ouverte Lycéens / Tous styles) Samedi 5 Mai à 21h

Reggae 974 United (Reggae Peï) Vendredi 11 Mai à 21h

Le Son du Bahut 2ème sélection (Scène ouverte Lycéens / Tous styles) Vendredi 18 Mai à 21h

Fréquence(s) Péi Sabiah + Radiozako + Ti-Fock (Sega maloya sans frontières / Réunion) Mercredi 16 Mai à 20h

Carmen Maria Vega (Chanson / France) 1ère partie: Héléna Esparon Samedi 16 Juin à 21h

La Fête de la Musique Mercredi 20 Juin CONCERT

In love with Arthur Quand Arthur H chante l’amour avec poésie et voix cassée, on craque. Lorsque l’artiste lui consacre même un album, Baba Love, on fond. Un neuvième album qui a tout pour séduire et qu’Arthur H vient nous susurrer à l’oreille, entouré de quelques musiciens. Pour le tête-àtête, on repassera, mais en fermant les yeux, on peut toujours y croire, non ? Allez, Arthur, chante-nous une chanson. Le 4 mai à 21h au Kerveguen (1e partie : Gautier), Le 5 mai à 21h au Kabardock (1e partie : Shaazam).

Zenzile (Electro Dub / French Touch) 1ère partie: ZON Samedi 30 Juin à 21h

Finale le Son du Bahut (Scène ouverte lycéens / Tous styles) Vendredi 6 Juillet à 21h

Fréquence(s) Péi Laskars Posse + Roots Band + Futur Crew / Atep / Aamir Papa Giro / DJ Driss (Urban roots / 100% local) Samedi 7 Juillet à 20h

Toute l’actu de nos spectacles sur

www.palaxa.re


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EN MAI, DEVENEZ FESTIVALIER ! “En mai, fais ce qu’il te plaît” dit le dicton et nous, on opte pour la tournée des festivals. Pas moins de six à découvrir dans les hauts et les bas de l’île, en famille ou entre amis. Théâtre, cinéma, danse, musique : du plaisir pour tous les yeux et toutes les oreilles !

AU PROGRAMME :

Le Sud sauvage à l’heure théâtrale Le théâtre envahit le Sud sauvage avec la nouvelle édition du festival Komidi. Une quarantaine de pièces à découvrir pour petits et grands, entre rire et gravité sur neuf scènes entre Saint-Joseph, Petite-Ile, Vincendo et SaintPhilippe. Et c’est tout le Sud sauvage qui se transforme en théâtre géant pour accueillir créations d’ici et d’ailleurs. Komidi, 5e festival de théâtre du Sud Sauvage, du 28 avril au 5 mai à Saint-Joseph. Le programme en détail à retrouver sur www.komidi.fr

Plein les yeux

Tourbillon d’art

Toujours plus de son

En mai, on le sait, les enfants vont au cinéma ! Le festival Cinémarmailles, imaginé par La Lanterne Magique revient avec cette année une nouvelle formule. Quinze films à découvrir ou redécouvrir, des séances de cinéma au Plaza en journée et quatre grandes soirées sous les étoiles au Parc de la Trinité. Et comme toujours des ateliers, des spectacles, des rencontres, le prix Cinémarmailles et des invités. Plein les yeux, on vous dit ! Cinémarmailles, du 5 au 9 mai au cinéma Le Plaza (Saint-Denis) et dans le Parc de la Trinité.

Théâtre ? Danse ? Cirque ? Marionnettes ? Arts de la rue ? Vous pouvez bien essayer de coller une étiquette sur Leu Tempo Festival, vous n’y arriverez pas et c’est bien ce qui fait tout son intérêt. On n’est jamais à l’abri d’une surprise pendant les cinq jours du festival saint-leusien et les grands curieux y trouvent à coup sûr leur bonheur. Cinq jours de fête, de rires, d’émotions, de douce folie, près d’une vingtaine de spectacles dont quelques créations péï attendues, dix concerts et le traditionnel final en forme de grande Fèt dann Somin ! Leu Tempo Festival, du 9 au 12 mai. La programmation détaillée sur www.lesechoir.com.

Fin mai, on bouge au rythme des musiques électroniques avec la 4e édition des Electropicales, un festival qui s’étend encore cette année, allant jusqu’à investir le Téat Champ-Fleuri pour une soirée d’ouverture expérimentale pour les yeux et les oreilles. Deux soirées sautantes sur le site de Champ-Fleuri avec notamment Le Peuple de l’Herbe et Tambour Battant et toujours le pique-nique électronique du dimanche pour reprendre doucement ses esprits ou initier les petits à la richesse de la musique électronique. Mais les Electropicales, c’est aussi un festival qui fait la part belle aux arts visuels, alors ouvrez les yeux : entre graff et VJ, vous n’avez pas fini d’être étonnés. Electropicales 2012, festival des musiques électroniques et des arts visuels, du 24 au 27 mai au Téat champ Fleuri, les Potirons, le site sport de Champ-Fleuri et le Barachois. Tout le programme sur www.electropicales.com

Et la ville danse Deuxième édition pour Danse Péi, le tout jeune festival qui investit le paysage urbain sur la côte ouest. Cinq communes (Le Port, La Possession, Saint-Paul, Trois-Bassins et Saint-Leu) vivront au rythme de la danse pendant quinze jours. Compagnies d’ici et d’ailleurs transformeront les villes en scène pour le plaisir du public, amateur de danse ou non. Un menu éclectique (danse verticale, danse contemporaine, hip-hop, moringue, tango contemporain), des ateliers pour danser en famille et quel que soit son âge et des stages pour danseurs de tous poils. Danse Péi, festival international de danse en paysage urbain, du 14 au 28 mai sur les communes du TCO (Le Port, La Possession, Saint-Paul, Trois-Bassins et Saint-Leu).



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