Btp gallery, le magazine n°1 mai 2018

BTP GALLERY - le magazine Le magazine du BTP et de l’Industrie

Numéro 1 - Mai 2018 - www.btpgallery.eu

SPIE BATIGNOLLES : Le tunnel ferroviaire Lyon - Turin

PETAMENT, une entreprise de charpente Meurthe et Mosellane

Présenter son produit en 5 minutes , le défi de BTP Gallery lancé à Jouplast !

CATERPILLAR, des innovations à la pelle dans le monde des matériels BTP Gallery, le magazine - mai 2018

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AU SOMMAIRE DE CE NUMERO Sur la route

Portrait

Sanef et Sapn, améliorent la sécurité Se bâtir un avenir : Conducteur de traet l’accès aux équipements pour les vaux - Le portrait de Geoffrey SIBILLE PMR.....................................................8 d’EIFFAGE.........................................24

lu sur btp gallery Création d’une formation métiers de l’eau à Saumur......................................................4 Eiffage et Crédit Agricole inaugurent la première tranche du Grand Hôtel-Dieu à Lyon...........................5 Logement pour les jeunes : signature d’une convention entre la Région Grand Est et Action Logement.............................6 EDF acquiert un projet de parc éolien en mer de 450 MW auprès de Mainstream Renewable Power........................................7 sur la route Sanef et Sapn, améliorent la sécurité et l’accès aux équipements pour les PMR...... .....................................................................8 grand est PETAMENT CHARPENTE COUVERTURE, un spécialiste Meurthe et Mosellans..................12

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Manu Lorraine une idée, du savoir faire......13 dossier Réalisation des ouvrages de reconnaissance complexes dans le cadre du projet de la ligne ferroviaire Lyon - Turin..................................16 portrait Se bâtir un avenir ..........................................24 defi Le défi de BTP Gallery : décrivez-moi en moins de 5 minutes votre produit - Modulesca® de Jouplast...................................25 materiel Caterpillar, des innovations matérielles et technologiques..............................................26 produit Rheinzink, du zinc titane aux innovations, tout est bon pour les couvertures...............28

EDITO Qui sommes nous ?

BTP Gallery est un média d’informations, totalement indépendant, sur le domaine du BTP et de l’Industrie. Par l’intermédiaire de ses deux sites spécialisés, l’objectif est de communiquer les informations des différents acteurs de ces secteurs d’activités. www.btpgallery.eu est consacré aux intervenants sur le terrain, seront présentés : des descriptions de chantiers, les nouveaux matériels, des rapports d’entreprises, des offres de formations ou d’emplois... www.produitsgallery.eu est utilisé pour mettre en avant les produits qui permettent la réalisation des chantiers, avec leur fiche technique. Ce site pourra aussi bien contenter les entreprises que les particuliers.

Etant un média à part entière, BTP Gallery réalise ses propres magazines, dont vous avez aujourd’hui le premier numéro.

Ils seront toujours envoyés sous format PDF, pour une lecture partout et sur tous supports. Des abonnements seront prochainement disponibles sur notre site.

Nouveau média sur ce secteur, BTP Gallery est implanté dans la région Grand Est non loin du Luxembourg.

“Nous affirmons un professionnalisme d’écriture par des rédacteurs issus de l’information et stratégie en communication d’entreprise, mais aussi technique par le recrutement d’un collaborateur, ancien professionnel du BTP. ” - Jonathan Stocker, directeur des publications.

Nous vous souhaitons une bonne lecture pour ce premier numéro !

Jonathan Stocker et toute la rédaction de BTP Gallery

N°1 – Mai 2018 Directeur de publication : Jonathan Stocker Rédacteur en chef : Jean Bernard Stocker Maquette, pré presse : Jonathan Stocker et Jean Bernard Stocker BTP Gallery, le magazine est édité par : SAS BTP Gallery Au capital de 5000€ Siége Social : 13 route nationale 54111 Mont Bonvillers Contact : contact@btpgallery.eu - Web : www.btpgallery.eu Dépôt légal : Mai 2018 RCS : Val de Briey – 830 890 281 ©La reproduction, même partielle, de tous les articles et illustrations parus dans BTP Gallery, le magazine est interdite.

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LU SUR BTP GALLERY

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Création d’une formation métiers de l’eau à Saumur Le lycée des Ardilliers et la société Saur, avec le soutien de la Région Pays de Loire et de l’agglomération Saumur Val de Loire, créent une formation métiers de l’eau.

Une formation qui allie cours théoriques et pratique professionnelle dans le secteur des métiers de l’eau.

Le lycée des Ardilliers et la société Saur signent un partenariat et proposent dès la rentrée prochaine une nouvelle formation « Métiers de l’eau ».

A la clé de cette nouvelle formation d’un an : un titre professionnel certifié par le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et par la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau. Conçue sur le principe de l’alternance, cette formation allie l’acquisition de connaissances théoriques au lycée des Ardilliers à Saumur à l’apprentissage sur le terrain au sein de la société Saur, à raison de deux semaines au lycée et deux semaines sur le terrain, chaque mois.

Cette formation prépare aux métiers de responsable de station d’eau potable, de station d’assainissement, de technicien informatique industrielle et permet une évolution vers des métiers à responsabilité : responsable maintenance, responsable d’exploitation, chef

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de secteur…

Les apprentis seront recrutés principalement sur la Région Pays de Loire. L’un des principaux objectifs de la société Saur est en effet de conserver les étudiants ainsi formés à ses méthodes et ses outils dans ses exploitations et d’offrir aux jeunes des débouchés sur leur territoire.

Ces apprentis bénéficieront d’un enseignement dispensé par les formateurs et les experts Saur et d’un suivi pédagogique individualisé sur le terrain par leurs tuteurs en lien avec le pôle Formation.

Les candidatures sont ouvertes dès à présent et se clôturent fin juin.

Pour plus d’informations : www.saur.com

Eiffage et Crédit Agricole inaugurent la première tranche du Grand Hôtel-Dieu à Lyon Le 27 avril dernier, la première tranche du Grand Hôtel Dieu représentant 3/5 de l’opération a ouvert ses portes au public après 4 ans de travaux de rénovation.

La veille au soir le site était inauguré en présence du Ministre de l’intérieur Gérard Collomb ainsi que du président de la Métropole et du Maire de Lyon.

Vendredi 27 avril, 42.000 m2 de bâtiments rénovés, 10.000 m2 de bâtiments neufs et 8000 m2 de cours et jardins ont été ouverts au public.

La réhabilitation du Grand Hôtel-Dieu de Lyon, chantier ambitieux et hors-norme, a été réalisée par Eiffage Immobilier et Eiffage Construction. Crédit Agricole Assurances et Crédit Agricole Centre-Est sont les acquéreurs du bâtiment.

Il faudra attendre le printemps 2019 pour l’ouverture de l’hôtel cinq étoiles Intercontinental de 143 chambres, dont le lobby-bar se situera sous le grand Dôme de Soufflot de 32 mètres de haut et l’inauguration de la Cité de la Gastronomie : 3.600 m2 dédiés à l’alimentation et la santé.

Plus vaste initiative privée de rénovation d’un Monument Historique à ce jour en France, cette opération vise à transformer un ancien hôpital dont les premiers bâtiments remontent au XVIIe siècle en espace de commerce, restauration, hôtellerie, centre de convention et bureaux.

La reconversion du Grand Hôtel-Dieu de Lyon, ville classée par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité, valorise ce patrimoine architectural et redonne vie à cet édifice emblématique. Outre une reconversion visant à redonner aux bâtis et aux extérieurs toute leur majesté, Eiffage, et son partenaire Generim, sont fiers de contribuer à faire de ce site historique majeur un nouveau quartier à vivre au cœur de la Presqu’ile de Lyon.

Ce sont les savoir-faire, la force et l’énergie d’une grande équipe – les filiales du Groupe : Eiffage Immobilier, Eiffage Construction, Eiffage Energie Système, Eiffage Energie Thermie, Pradeau Morin pour la partie Monument Historique et Gauthey pour les aménagements extérieurs, de partenaires précieux : Intercontinental Hôtels Group (IHG) et d’équipes d’architectes engagés : AIA Architectes – Claire Bertrand et Albert Constantin, RL&A : Didier Repellin et Agence Jean-Philippe Nuel, qui ont permis de relever les défis de chaque jour et les transformer en une belle réussite.

Pour plus d’informations : www.eiffage.com

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Logement pour les jeunes : signature d’une convention entre la Région Grand Est et Action Logement

La Région Grand Est et Action Logement ont signé, le 4 mai 2018, une convention afin de faciliter l’accès au logement des jeunes du Grand Est en présence notamment de Jean-Louis Borloo, ancien ministre, chargé par le Président de la République d’une mission sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Un logement pour faciliter l’accès à l’emploi Se loger est une question majeure pour les jeunes en formation professionnelle, en stage, en apprentissage ou accédant à un premier emploi. Aussi, la Région Grand Est a choisi de soutenir les jeunes pour les aider à se loger. D’une durée de trois ans, cette convention permet de cibler et de valoriser des actions spécifiques à destination des jeunes de moins de 30 ans, quel que soit leur profil, afin que le logement ne soit plus un frein à l’accès à l’emploi, notamment par le biais de l’apprentissage et de l’alternance.

Répondre aux besoins de logement des jeunes et des entreprises En 2017, près de 6 000 jeunes ont été accompagnés par l’une des 14 plateformes, guichets uniques dédiés au logement des jeunes et réparties sur le territoire du Grand Est et près de 800 ont accédé au logement ou relogement dans le parc privé ou public.

Toutes les formes d’habitat adaptées aux territoires ont été mobilisées (logement autonome, coloca-

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tion, sous-location, logement intergénérationnel, logement solidaire, chambre chez l’habitant, etc.).

Pour être au plus près des jeunes et répondre à leurs besoins ainsi qu’à ceux des entreprises, 8 nouvelles plateformes vont être implantées en 2018.

La convention qui lie la Région Grand Est et Action Logement, compte 3 axes stratégiques : • faire de l’offre de services d’Action Logement un levier de consolidation des parcours professionnels des jeunes grâce à la mise en place d’une plateforme numérique dédiée au logement des apprentis et alternants, • communiquer auprès des réseaux chargés de l’accompagnement professionnel des jeunes afin de renforcer la connaissance des interlocuteurs jeunesse sur les différentes aides à destination des jeunes, • observer la situation du logement des jeunes via la réalisation d’études pour permettre de mieux cibler nos actions au service du lien emploi-logement et expérimenter des solutions innovantes.

Pour plus d’informations : www.grandest.fr

EDF acquiert un projet de parc éolien en mer de 450 MW auprès de Mainstream Renewable Power Le groupe EDF, via EDF Renewables au Royaume-Uni, détenu par EDF Energy et EDF Energies Nouvelles, a acquis le projet de parc éolien « Neart na Gaoithe » auprès de Mainstream Renewable Power, acteur international de l’éolien et du solaire, au terme d’un processus compétitif.

Ce parc éolien en mer générera une puissance de 450 MW, et pourra alimenter plus de 375 000 foyers.

Le projet, qui dispose de toutes les autorisations administratives, est situé dans l’estuaire du Forth sur la côte est de l’Écosse et s’étend sur une superficie de 105 km2. Il bénéficie d’un Contract for Difference (CFD) d’une durée de 15 ans au tarif de 140 Euros (correspondant à l’indexation du tarif de 2012 qui était fixé à 114,39 £), ainsi que des accords de raccordement au réseau. Ce projet bénéficie par ailleurs d’un régime de vent parmi les meilleurs d’Europe.

L’investissement total nécessaire à la réalisation du projet s’élève à près de 1,8 milliard £. La mise en service du parc est prévue en 2023. Conformément à la pratique du Groupe, le projet sera ouvert à des partenaires le moment venu pour partager cet effort d’investissement.

Bruno Bensasson, Directeur exécutif Groupe, en charge du Pôle énergies renouvelables et Président-Directeur Général d’EDF Energies Nouvelles, déclare : « Ce nouveau projet d’envergure démontre notre volonté de devenir un acteur de référence de l’éolien en mer à l’international. Il confirme l’engagement d’EDF en faveur

des énergies renouvelables notamment dans les pays où le groupe bénéficie d’un ancrage fort comme le Royaume Uni. Le projet s’inscrit dans la stratégie CAP 2030 d’EDF qui prévoit de doubler les capacités renouvelables du groupe à l’horizon 2030 ».

Simone Rossi, Directeur Général d’EDF Energy, souligne : « Ce projet témoigne de nos efforts constants d’investissement et de notre croissance en Écosse, où nous sommes, désormais, le principal producteur d’énergie bas carbone. La contribution de nos activités à l’économie écossaise représente 389 millions £ chaque année. Nous comptons plus de 2 800 collaborateurs et sous-traitants en Ecosse où nous desservons 144 000 clients ».

Andy Kinsella, Directeur Général de Mainstream Renewable Power ajoute : « Nous sommes ravis de faire intervenir EDF Renewables, un partenaire renommé et un important soutien du secteur écossais de l’énergie, dans ce projet d’infrastructure crucial pour l’Écosse. La réalisation de cette cession vient s’ajouter au palmarès de Mainstream, grand développeur indépendant de projets figurant parmi les plus significatifs et les plus complexes dans les secteurs de l’éolien et du solaire en Europe, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Le parc éolien en mer de Neart na Gaoithe a été entièrement développé par Mainstream et nous nous réjouissons de remettre à EDF Renewables les clés de ce projet de stature mondiale ».

Pour plus d’informations : www.edf.fr BTP Gallery, le magazine - mai 2018

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SUR LA ROUTE

Sanef et Sapn, améliorent la sécurité et l’accès aux équipements pour les PMR Les chantiers de l’élargissement des bandes d’urgence de l’autoroute A29 entre les échangeurs A1/A29 et A29/A26 et les travaux sur l’aire de Grand Bois sur l’A16, entrent dans le cadre du Plan de Relance Autoroutier et sont de parfaits exemples d’une idée réfléchie pour satisfaire au mieux la sécurité et le repos des usagers de la route.

Le Plan de relance du groupe Sanef Produit d’un accord signé en aout 2015 avec l’état, le programme d’investissement prévoit la réalisation de 20 projets sur les réseaux Sanef et Sapn. Ils sont financés par ces 2 sociétés d’autoroutes en échange d’un allongement de la durée de leurs concessions : 2 ans pour Sanef et 3 ans et 8 mois pour Sapn. ©btpgallery

Les projets portent sur l’aménagement du territoire, l’élargissement des voies, la mise en sécurité du réseau, l’amélioration des services et la protection de l’eau.

Elargissement des bandes d’urgence (BU) de l’autoroute A29 Lors de sa création l’A29 située entre les échangeurs autoroutiers A29/A1 et A29/A26 prévoyait des Bandes d’Urgence réduites à 2m dont 50 cm revêtus d’enrobé. Elle répondait alors aux normes en vigueur par rapport au trafic attendu.

Le nouveau projet est d’élargir cette BU pour atteindre 2,50 m de large entièrement recouvert d’enrobé et de mettre en accessibilité PMR les 36 refuges à 3,30 m au-delà de la Bandes d’Urgence avec des Postes d’Appel d’Urgence adaptés.

Ce chantier de 31 km d’une durée d’un an et demi, d’un montant de 33 millions d’euros d’investissement, va améliorer la sécurité pour tous les utilisateurs de la section qu’ils soient : particuliers, professionnels, agents d’entretien et personnes en situation de handicap.

Le viaduc de la Somme étant aux normes sert de limite de séparation entre les deux lots, d’un coté 8 km pour l’ entreprise Eurovia (6,3 Md’€), de l’autre 22 km environ entre le Canal de la Somme et Saint-Quentin-en-Picardie pour le groupement d’entreprises Valérian (mandataire et filiale du groupe de construction Spie Batignolles) / Le Foll TP (16.7 Md’€)

Schémas représentatif des dimensions des PAU et des BU ©SANEF Un chantier, des moyens, des hommes, une règle la sécurité pour tous

©btpgallery

La circulation doit être maintenue dans les deux sens de circulation, c’est la contrainte majeure du chantier.

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Dans ce but le chantier se déroule en 2 phases, sur environ 15 kilomètres divisés en 2 zones de 7 kilomètres par sens en quinconces.

La voie lente et les 2 à 3 mètres de la BU existante sont réservés aux travaux, afin de garantir les meilleures conditions de sécurité. Une vitesse de 90 km/h est tout de même maintenue sur la voie rapide. Entre chaque zone de travaux, les automobilistes retrouvent une circulation normale sur 2 voies par sens.

Tout a été fait pour maintenir la circulation dans les meilleures conditions : des dispositifs de retenue en béton ou en métal sont mis en place pour sécuriser les zones de travaux, le fait de ne pas avoir de chantier dans l’autre sens de circulation permet lorsqu’un véhicule tombe en panne sur la voie rapide, de conserver la possibilité de basculer la circulation de l’autre côté de l’autoroute en la remettant en 2 × 1 voie double sens.

création des refuges adaptés aux nouvelles normes (ils sont plus longs et plus larges pour permettre l’accès aux PMR).

La mise en place d’un nouveau drainage, effectué avec une trancheuse, en rive de bande dans les deux sens. Les eaux sont reprises dans différents collecteurs. Environ 8 km de caniveaux à fente sont coulés en place dans les zones de remblais pour collecter les eaux de chaussées.

Les équipes d’exploitation du réseau collaborent au projet afin de pouvoir parer au plus vite aux éventuels problèmes de circulation.

Atelier 2 mise en œuvre de la couche de forme, réglage.

Atelier 3, 12 cm de grave -bitume et 5 cm de Béton Bitumineux Semi Grenu sont mis en œuvre par la société Le Foll TP.

©SANEF

Des conditions particulières de balisage ont été imposées aux entreprises en période hivernale, en cas de forte neige il n’est pas possible de l’accumuler le long des Séparateurs Modulaires de Voies (SMV) puisque les chaussées sont rétrécies.

Il était donc prévu que les entreprises soient disponibles pour ripper tout l’ensemble du dispositif de sécurité, ce procédé a d’ailleurs dû être employé deux fois en début d’année 2017 , « environ 15 camions grues ont été employés pour ripper les séparateurs modulaires de voies en un minimum de temps de façon à pouvoir satisfaire les clients et permettre les opérations de déneigement » Erwan Mevel - Responsable d’opérations Sanef.

L’exécution des travaux et les contraintes « La particularité de cette opération est le besoin d’une grande organisation, due à une emprise de chantier très exiguë qui ne comprend que la voie lente et la zone peu large de 2.5 à 3 mètres de la future bande d’urgence » Bertrand Moneger ingénieur travaux Valérian.

Atelier 4 mise en place des terres provenant des déblais pour effectuer les cunettes et fossés en terre, les opérations de finitions.

Sont compris également dans le marché : les équipements et la signalisation (hors glissières et signalisation directionnelle).

Le nombre de zones permet d’avoir une bonne rotation entre les postes, même si les déplacements de matériel ont toujours un cout.

Au niveau des ouvrages d’arts les BU sont maintenues à 2 m, du fait de l’impossibilité d’élargir à la base de ces derniers, les glissières métalliques ont tout de même été enlevées pour récupérer la largeur de fonctionnement située à l’arrière, elles sont remplacées par des glissières bétons qui peuvent être collées au plus près de l’obstacle.

Profitant du passage de la norme type NF à la norme type CE, la société remet aux normes l’ensemble des glissières de sécurité y compris au niveau des passages inférieurs (routes sous les ouvrages de l’autoroute).

« Donc on ne peut pas mettre plusieurs équipes pour travailler en même temps sur la longueur des plots puisqu’elles buteraient entre elles et se gêneraient.

En opération de terrassement la pelle est sur la voie lente et la BU, ce qui empêche toute circulation et donc tout accès à un autre poste ». Poursuit-il.

Les travaux qui ne peuvent être exécutés en parallèle sur une même zone, se déroulent donc dans l’ordre suivant : Atelier 1, les travaux de terrassement qui se matérialisent par l’excavation de la surlargeur et la BTP Gallery, le magazine - mai 2018

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Un coordonnateur sécurité et protection de la santé (CSPS société Présents), indépendant et mandaté par Sanef, veille à la bonne application des règles de prévention et des consignes de sécurité.

Les moyens mis en œuvre pour la bonne réalisation Pour Valérian les différents ateliers se répartissent 20 pelles de 15t, des camions 6/4 et 8/4, 1 élargisseur, 1 trancheuse, du matériel de taille moyenne (rouleau vibrant etc.), un effectif moyen de 100 personnes.

Le Foll TP emploie sur ce chantier, une centrale mobile, des finisseurs et rouleaux, des semi-remorques, pour un effectif moyen de 15 personnes, les matériaux sont issus des stocks de recyclage d’enrobés des chantiers Sanef, (stocks indiqués dès l’émission de l’appel d’offre).

Les sous-traitants sont la société Pass qui met en œuvre le béton extrudé pour les caniveaux et glissières de sécurité (GBA) à l’aide de machine à coffrage glissant, et la société SPM qui gère le balisage (44 km de SMV), le dé-balisage et est soumise aux astreintes.

La société Présents a été missionnée pour coordonner la sécurité, gérer les actions des entreprises et contrôler le chantier lors de visites inopinées. (Tous participent à la sécurité, de la direction aux patrouilleurs Sanef, de la société de coordination aux entreprises intervenantes).

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Le chantier de l’A29 lot 2

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◊ Déblai de 180 000 m3, ◊ Remblais 110 000 m3 ◊ Couche de forme 25 000 m3 ◊ Cunette et fossé en terre 30 000 m ◊ Environ 8 km de caniveau à fente sont coulés en place dans les zones de remblais pour collecter les eaux de chaussées. ◊ Grave Bitume et BBSG 26 000 m3 ◊ Séparateur modulaire de voie lourd provisoire 44 000 m

Aire de grand Bois sur l’A16, un modèle d’accessibilité Dans le cadre du Plan de Relance Sanef, 68 aires de repos et 16 aires de service vont être rénovées pour une enveloppe de 64 millions d’euros.

Ces travaux se tiennent depuis 2016 et doivent, comme le stipule l’accord, être terminés fin 2019.

Sur cette aire de repos de type B, comme sur toutes, tous les services doivent être accessibles, ils répondent à une règlementation nationale pour leur conception et exécution. Dans ce but, un contrôleur technique indépendant vérifie que les normes sont respectées et peut poser des réserves qui pourront mener à des sanctions.

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Les travaux se tenant sur environ 4 mois, deux aires successives ne peuvent être fermées en même temps, afin de ne pas porter préjudice au repos des usagers. Dès l’entrée sur l’aire, pour une bonne gestion des flux, les usagers sont dirigés vers leur zone respective au moyen de chicanes.

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Chaque zone balisée comporte des cheminements, matérialisés par un marquage au sol qui conduit vers les trottoirs.

Chaque zone dispose d’un lieu de détente avec table pique-nique, un container semi-enterré de grande capacité pour tous déchets. La zone poids lourds dispose en plus d’une poubelle basket qui rencontre un fort succès.

Pour aménager l’aire de grand Bois, l’existant a été démoli et réaménagé par la société Colas de Beauvais. Au centre le bloc toilettes est issu directement d’une usine de préfabrication.

Il est 100 % accessible, et conçu pour garantir une hygiène constante.

Il est arrivé entièrement équipé. A l’extérieur se trouve un lave-main d’une hauteur accessible pour les fauteuils avec bouton poussoir, à l’opposé de la structure des urinoirs tiennent compte des personnes de petites tailles. Sur ce site deux cabines PMR sont installées (le minimum imposé pour les aires est d’une), l’accès est large avec des portes adaptées, l’intérieur permet le retournement pour un fauteuil, tous les équipements sont automatisés et réglementaires.

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Le handicap des PMR a été pris en compte 2 places se trouvent au plus près des sanitaires, elles sont matérialisées par un marquage au sol, des bordures sont abaissées à 2 cm. La zone comprend un container semi enterré, un PAU (Poste d’Appel d’Urgence), un chemin de 1.5m mène vers une table pique-nique qui comprend un espace suffisant pour insérer un fauteuil roulant à la place d’une assise. Ce chemin se termine devant le container de tri sélectif. Toute cette zone dispose d’un éclairage à leds.

Des dalles podotactiles se trouvent de chaque côté du passage piétons qui mène vers l’aire de jeux, le chemin étant également praticable pour les fauteuils.

Les nouveaux Postes d’Appel d’Urgence sont équipés de capteurs solaires et de cartes SIM, ce qui permet de les installer n’importe où, si ce n’est le socle aucune liaison au sol n’est nécessaire.

Pour un meilleur accès pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR), les boutons d’appel sont situés entre 0,90 m et 1,30 m du sol. Le Poste d’Appel d’Urgence (PAU) se trouve dans la zone PMR où l’éclairage a été renforcé. Lorsque le bouton d’appel est activé, un signal visuel et sonore se déclenche pour indiquer à la personne que son appel est pris en compte. Une protection contre les interférences a été installée pour ne pas troubler les appareils auditifs.

UN PROJET D’ENVERGURE

72 millions d’euros

120 collaborateurs

Fin prévue 2020

Dans ce cadre, la sécurité et les accès aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) ont été réétudiés pour le confort des usagers et pour répondre à la nouvelle règlementation (ICTAAL 2015 et norme NFP 99-254).

200 refuges vont être sécurisés ou créés et les Postes d’Appel d’Urgence (PAU) seront accessibles aux PMR d’ici à début 2020.

68 aires de repos et 16 aires de service vont être rénovées. Dans le même temps, 500 places poids lourds et 400 places de covoiturage seront créées, les travaux doivent être terminés fin 2019.

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GRAND EST

PETAMENT CHARPENTE COUVERTURE, un spécialiste Meurthe et Mosellans Petament Charpente Couverture, créée en 2014 par Jean-Loup Petament, est installée à Trieux (54). Son activité est centrée sur les travaux de charpente, couverture, zinguerie et ossatures bois. La société intervient sur le marché de la rénovation, mais également du neuf.

La société taille sa charpente de manière traditionnelle, elle n’utilise que très ponctuellement la charpente industrielle. Les couvreurs posent de la tuile, de l’ardoise ainsi que du zinc en joint debout. En rénovation, la société intervient pour les particuliers, les communes, les bâtiments de France et a des projets en cours pour des églises.

Petament Charpente Couverture a entre autres reconstruit le kiosque de Giraumont détruit suite à un incendie. Elle a offert la réfection de l’ancienne porte en bois de l’église de Trieux.

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sionnel qualifié pour des travaux de rénovation énergétique et dont la compétence est reconnue en matière d’efficacité énergétique. Source : www.service-public.fr (Vérifié le 04 octobre 2017).

Ses produits La société apporte un conseil, le produit doit être adapter au projet tant pour l’exposition que pour les conditions climatiques. La filière bois évolue, de plus en plus la volonté est d’obtenir un bois durable, de récents projets en ville exigent un certain pourcentage de mise en œuvre de bois. De nouveaux bardages bois sont peint et passés au four pour résister au niveau de la peinture sur une durée de 15 ans, et sont disponibles dans presque toutes les teintes.

La société qualifié RGE propose la rénovation et l’isolation en même temps, pour les toitures et les bardages extérieurs. Ces derniers sur une ossature bois sont isolés avec de la fibre de bois. Elle privilégie le bois, mais la pose est possible en laines minérales : laines de roche, laines de verre, ou autres…

Petament Charpente Couverture se fournit principalement auprès de Dimex à Metz, revendeur spécialisé exclusivement dans les produits de toitures. Pour le zinc, la société utilise des matériaux fabriqués par Rheinzink. L’entreprise recherche des scieries qui fournissent des bois de qualité supérieure et met un point d’honneur à travailler avec du bois séché KVH avec moins 15% d’humidité pour toute charpente. Elle propose les tuiles Erlus à la vente.

Co artisan RGE

La société met en œuvre le système Sarking en surtoiture

Pour l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt transition énergétique, seuls les travaux d’amélioration et de rénovation énergétique réalisés par des professionnels titulaires d’un signe de qualité RGE (Reconnus Garant de l’Environnement) ouvrent droit aux aides financières dans un logement ancien.

Les signes de qualité RGE permettent d’identifier un profes-

Le système Sarking est un procédé d’Isolation Thermique par l’Extérieur (ITE) de toitures inclinées.

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Le Sarking permet en rénovation, dans le cas de combles aménagés, d’isoler la toiture sans toucher au volume et à la finition intérieure. La toiture est remontée légèrement, l’isolant, sous

forme de panneaux rigides, repose sur la charpente, les chevrons. Il crée une enveloppe sans ponts thermiques et contribue à l’étanchéité à l’air de la toiture. Le système Sarking, répond aux exigences de la règlementation thermique existante, il contribue aux objectifs globaux du Grenelle de l’Environnement, il s’associe avec les techniques d’isolation de façade. Ce système permet après un contre-lattage et lattage de poser tous types de couvertures.

Autre procédé Une demande d’extension de bureau a été faite en bacs aciers, mais la société privilégie tout de même le bois.

L’ossature de la société Jean-Loup Pétament en parallèle de son cursus de formation classique, a réalisé la première pièce, « la maquette d’adoption », première porte pour devenir compagnon.

Sur une promotion de 25 apprentis, environ 2 pourront effectuer le tour de France du compagnonnage. C’est donc en tant qu’aspirant qu’il a pu apprendre auprès de ses ainés la technique et des valeurs telles que le travail bien fait, la richesse de l’expérience pratique et la transmission des savoir-faire.

Il a étudié à Montpellier, Grenoble, La Roche-sur-Yon, Tours… avant de mettre fin à sa formation.

Cette période, même « s’il y en a toujours à apprendre », lui permet aujourd’hui de connaitre les différentes techniques, les différentes manières de travailler. Chaque région a sa façon de créer des charpentes, des combles, des fermes, les divers assemblages.

Tout en respectant la région cela permet de reprendre ce qui a été vu ailleurs, « le but en rénovation est de respecter le bâtiment dans lequel on travaille », une pièce en bois sera refaite dans son aspect d’origine grâce aux techniques apprises. Le client doit être conduit à effectuer des changements tout en conservant l’aspect d’origine ou même de le récupérer en cas de restauration antérieure.

Dans une volonté de privilégier les partenaires du secteur, l’entreprise proche de Briey rayonne pour l’instant sur environ

20 km. Des projets de rénovation pour des particuliers et des monuments, sont en signature.

Consolider les fondations La prétention n’est pas d’être dans l’immédiat une grosse entreprise. Jean-Loup Pétament veut se donner le temps d’avoir une clientèle fidèle, de choisir son personnel et d’évoluer tout en étant structuré. Chaque nouvelle équipe se voit dotée d’un véhicule et de matériel neuf, les échafaudages, et le camion-grue sont à son service. Les cabanes de chantier sont chauffées et équipées.

La sécurité est majeure, « tout chantier qui commence doit être en sécurité, un fort investissement a été fait dans l’échafaudage ».

Des formations de mise en place sont dispensées. L’échafaudage est suffisant, mais chacun dispose d’une caisse de sécurité individuelle avec son harnais, son matériel à son nom, son casque, ses cordes….

Ils suivent régulièrement des formations en sécurité et des remises à niveau, la période propice étant la période hivernale.

Une nouvelle formation en premier secours est prévue pour parer aux urgences de chantiers, mais également aux incidents dans la vie de tous les jours.

Fin 2017, 8 personnes qualifiées sont réparties en 2 à 3 équipes, dont la moyenne d’âge est inférieure à 30 ans, Jean-Loup Petament inclus.

La société a la volonté de transmettre ses connaissances, deux jeunes sont en contrat d’apprentissage, leur sont transmis la satisfaction d’une tâche bien accomplie, la valeur du travail et les bases techniques, ils sont très impliqués d’après l’employeur. Suite à un accord avec le CFA, l’un est en CAP, l’autre est en brevet professionnel, le rythme est de 3 semaines en chantiers et une semaine à l’école.

Pour le patron l’entente entre tout le personnel est « primordiale », il en va de même pour les relations avec les clients, l’entreprise est une « petite famille ».

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Manu Lorraine une idée, du savoir faire A Ennery en Lorraine, cette entreprise de matériel de travaux publics et de manutentions se décline en plusieurs activités dont la carrosserie industrielle, la vente, la location de matériel TP et la recherche et développement. Entretien avec Gérald Gismondi, directeur du groupe Manu Lorraine détenteur de Manu Lorraine et Manu Alsace.

Des solutions techniques L’atelier de carrosserie industrielle, chaudronnerie se consacre principalement aux équipements de poids lourds.

80 véhicules Sanef sont équipés à ce jour et depuis 2012 en viabilité hivernale, après réception des châssis cabines, les camions sont dotés de bennes spéciale sablage, de plaques porte outils et montage de lames de déneigement, ainsi que de tous les équipements demandés par le client.

En tant qu’importateur exclusif de grues Atlas Gmbh pour la France, la société prépare les véhicules avec des équipements pouvant soulever de 1 t/m à 60 t/m. Manu Lorraine se charge également de la distribution de ces produits sur toute la France.

Pour Manu Lorraine ses connaissances, en chaudronnerie mais également en hydraulique, en fabrication et confection de flexibles et de conduites hydrauliques sont un argument de poids. La société peut répondre et innover en équipement de véhicules de transport.

La société est également revendeuse des bennes Meiller, Jocquin, elle dispose du droit de vente exclusive de la marque Hyva en Alsace Lorraine, et a un partenariat avec CDAL constructeur de caissons.

Le matériel de travaux publics et de manutention trouve également des solutions.

L’atelier fabrique des outils de manutention de type « ventouse » dans son ensemble, du palonnier de maintien au système électronique de gestion des sécurités. Certaines d’entre elles sont employées chez Saint-Gobain, la plus grande capacité à ce jour a été le levage d’une unité de 26 t. Gérald Gismondi remarque « dites-moi ce que vous avez à lever, c’est juste une question de surface ».

La société transforme les machines pour répondre au besoin de travailler dans des espaces fermés, comme les centres de tri et bâtiments. La création de pelle électrique, avec un remplacement complet du bloc moteur thermique par un électrique, est accompagnée par des modifications techniques et/ou de carrosserie. L’ajout d’un système Eco’nergy, permet à ces machines de réduire considérablement la puissance du moteur électrique et de ce fait, leur consommation.

Ce qui apparait comme un problème technique pour le client devient un objet d’étude pour la société. Elle est dans ce but dotée d’un bureau de recherche qui emploie 2 salariés.

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Le matériel proposé La société Manu Lorraine vend et loue en longue durée des machines et s’occupe également de l’entretien de celles-ci.

Les marques proposées sont Kobelco, Schaeff anciennement Terex sur les gammes mini-pelle, mini-chargeuse et pelle sur pneus, et Atlas pour les pelles à pneus et pelles de manutention.

La marque Ammann est proposée pour le matériel de compactage, la « gamme s’étend de la pillonneuse de 30 Kg jusqu’au compacteur de 20 t ».

Pour les travaux de démolition, le matériel de Promove est à la vente, composé de brise roches hydrauliques, de pinces multitraitement, de broyeurs et de cisailles.

Une idée qui a fait son chemin « On s’est inspiré des grues de manutention portuaires à contrepoids variable qui pour garder leur stabilité lors de l’extension du bras ont le contrepoids qui s’éloigne », en 2008 a germé dans « la tête » de Monsieur Hector Gismondi l’idée du système éco’nergy.

En 2009-2010, le secteur subissant une baisse d’activité, la société pour ne pas procéder à une réduction de personnel a décidé de consacrer une partie de ses éléments à l’élaboration du système. Des essais ont été réalisés sur du matériel prêté par les clients, le système à l’origine purement hydraulique a évolué vers le suivi par contrôleur électronique. Le produit fini est exploité depuis 2015. La volonté initiale était de gagner en consommation mais la demande de la clientèle s’est orientée vers le gain en productivité, celle-ci couplée à la baisse de consommation des nouveaux engins en fait un coup gagnant.

Ce système détenteur d’un brevet, est en développement avec des constructeurs, et en cours d’exportation. Ne pouvant se contenter d’une seule réalisation, Hector Gismondi planche déjà sur de futurs projets.

Le procédé Sur une pelle en phase de production de 35 t, un bras pesant 8 t et le godet contenant une charge de 2 t sont attirés vers le sol

Une solution qui peut être installée sur la nouvelle Kobelco Hybride Kobelco vient de mettre sur le marché ses nouvelles pelles SK210HLC et SK210HNLC. Manu Lorraine en a déjà vendu quelques-unes.

©Kobelco

Le nouveau concept hybride repose sur l’intégration d’une batterie Lithium-ion haute performance, l’avantage est sa possibilité de stocker de l’énergie.

©btpgallery

par la force de gravité. L’huile qui va normalement vers un réservoir est dirigée vers des accumulateurs qui à chaque descente du bras stockent 8 t d’énergie potentielle de descente. Lors de la manœuvre de montée du bras une pression hydraulique équivalente à 8 t est restituée par le système éco’nergypour contrer le poids des bras et de l’accessoire, et seulement 2 t par la pompe hydraulique.

En découle une sollicitation moins importante du moteur pour alimenter en énergie la pompe hydraulique, un gain en consommation, et une augmentation de la productivité due à un apport de débit supplémentaire.

Ce système s’installe et se couple au système hydraulique existant.

« Le principe est de conserver comme sur une 21 t normale le moteur thermique de 175 ch., mais le moteur de rotation est tout électrique ». Entre le moteur et la pompe hydraulique est installé un générateur moteur. Lorsque le moteur est au ralenti et la machine en attente, le générateur alimente la batterie. En giration la batterie alimente le moteur de rotation. La batterie est également rechargée lors du freinage de la rotation.

Pour toute autre action le générateur moteur, alimenté par la batterie, apporte des chevaux supplémentaires au moteur thermique pour alimenter la pompe. « Soit un apport de 70 ch. électrique en plus des 175 ch. thermiques, par rapport à une 21 t normale, les pompes sont beaucoup plus grosses donc il en résulte une productivité plus importante ». La baisse de consommation annoncée en carburant est d’environ 4 litres « en principe pour un travail égal, 8 litres sont utilisés avec le modèle hybride contre 12 avec une 21 t classique Kobelco ».

©Manu Lorraine

D’un poids en ordre de marche de 22-24 t, d’un moteur thermique de 169 ch. et de puissance électrique de 34 ch. + 35 ch., ces pelles sont équipées en modèle standard d’une flèche de 5.65 m, d’un balancier de 2.94 m et de tuiles de 600 mm.

MANU LORRAINE EN RÉSUMÉ Elle est constituée de deux agences, une à Ennery (57) et une à Marlenheim (67) la société Manu Alsace.

Son effectif est de 50 personnes, dont un bureau d’étude de 2 personnes, 10 personnes affectées au dépannage TP. Pour son usage propre elle dispose de 20 véhicules, camions et voitures.

Actuellement son secteur d’activité sont les régions Alsace, Lorraine et limitrophe.

100 machines de 2 tonnes à 50 tonnes sont en cours de location longue durée avec ou sans entretien.

Détentrice d’un brevet nommé éco’nergy BTP Gallery, le magazine - mai 2018

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DOSSIER Crédits photos : TELT Caroline Moureaux - BTP Gallery - Spie batignolles

Réalisation des ouvrages de reconnaissance complexes dans le cadre du projet de la ligne ferroviaire Lyon - Turin L’infrastructure ferroviaire actuelle entre la France (Lyon) et l’Italie (Turin) présente ses limites : les pentes, la sinuosité et les normes sont dépassées.

Le dimensionnement des trains doit être revu à la hausse, pour être plus longs et supporter des containers plus gros et plus grands.

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Pour ce faire, l’Union européenne a lancé la réalisation d’un tunnel franco-italien de 57.5 km. Ce tunnel constitue l’ouvrage principal de la section transfrontalière de la future ligne ferroviaire Lyon-Turin, de 65 km entre Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie et Susa/Bussoleno en Piémont.

L’existant avant marché Entre 2002 et 2010, 3 galeries d’accès « descenderies » ont été creusées dans les Alpes côté français, sur les communes de Saint-Martin-La-Porte, de La Praz et de Villarodin-Bourget.

La descenderie de Saint-Martin-La-Porte d’une longueur de 2 400 mètres a permis d’établir et d’identifier les premières études géologiques et de comportement du terrain. Cette descenderie sert aussi d’accès au tunnel de base de la future section transfrontalière.

Le chantier Le 14 mai 2014, un groupement de 6 entreprises : Spie Batignolles TPCI (mandataire du groupement), Eiffage Génie Civil (gérant), Ghella SpA, CMC di Ravenna, Cogeis SpA et Sotraba, était mandaté par Lyon Turin Ferroviaire (en charge des études d’avant-projet et de l’essentiel des travaux de reconnaissance depuis 2001), pour réaliser les ouvrages de reconnaissance de Saint-Martin-La-Porte.

En février 2017, la société franco-italienne TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin) a pris la succession de LTF. C’est un marché à bons de commande, le premier concerne les parties 1.2.3A et 4 avec date de départ début 2015, un délai de 54 mois pour un montant de 389 millions d’euros, et le deuxième la partie 3B qui traverse le front houiller avec pour fin théorique décembre 2021.

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Un chantier pour deux types d’excavation Les tunneliers à roches dures peuvent-ils franchir des zones de « schistes » (roche d’aspect feuilleté, qui se débite en plaques fines), schiste houiller de surcroît. De plus, cette géologie hétérogène provoque de fortes convergences, le tunnelier pourrait-il être bloqué, voir abandonné ?

Pour le savoir, la solution, c’est l’essai en conditions réelles d’exploitation.

Les travaux sont divisés en 4 grandes parties.

La première étant de créer de méthode traditionnelle à l’explosif une immense chambre de montage pour le futur tunnelier, au front de taille de la descenderie Saint-Martin-La-Porte, ainsi que l’amorce de 81 m de longueur, à 500 m depuis l’entrée de la galerie pour faciliter le démarrage de la galerie de reconnaissance complémentaire 3A. La seconde fait la liaison entre les descenderies de Saint-Martin-La-Porte et de La Praz, longue de 8,7km, elle est excavée au tunnelier, dans une zone de schiste et de grès.

Ces travaux ont été accomplis entre janvier 2015 et février 2016.

Partie 2 : Federica réalise des études de reconnaissance et creuse le tunnel de base L’assemblage du tunnelier Le tunnelier nommé Federica a été construit par la société NFM technologies. Il a été monté et réceptionné dans l’usine du Creusot. C’est un gigantesque cylindre de 11,26 m de diamètre, 138 m de long et pesant 2 340 tonnes.

Il bénéficie d’un couple nominal maximum de 8 888 KNm et d’un couple de déblocage maximum de 35 000 KNm. 14 moteurs délivrent une puissance de 5 MW (8 moteurs de F1) pour répondre au problème de convergence.

La troisième, scindée en deux, consiste à réaliser de manière traditionnelle, une galerie de reconnaissance de 1.8km d’ouverture de 70 à 90 m2 pour contourner le front houiller (partie 3A). Et une galerie de 1.3 km, sur le tracé du tunnel de base, d’une section de 130 m2 pour reconnaître et traverser ce front.

Après démontage du tunnelier, une centaine de convois dont 34 « exceptionnels » de 15 m de long et 6,82 m de large ont pris le chemin des Alpes entre février et juillet 2016 pour livrer les différentes pièces du tunnelier. Ils ont dû effectuer une marche arrière sur 2.4 km pendant 3 heures pour rentrer dans le tunnel étroit jusque dans la chambre de démontage.

La partie 4 consistait à la réalisation d’une galerie de liaison de 168 m et 75 m2 de section avec la descenderie de la Praz, au moyen d’explosif. Au pied de cette galerie, une chambre de 30m de long, 23m de large et 24m de hauteur a été réalisée pour démonter le tunnelier à l’issue des travaux. Cette partie est terminée depuis 2016.

Deux portiques d’une capacité de levage de près de 1 000 tonnes avaient été pré installés dans la salle de montage pour l’assemblage du tunnelier : la tête de coupe, le bouclier, la motorisation et les sept remorques avec ventilations et pompes.

Partie 1 : « La cathédrale » La descenderie de Saint-Martin-La-Porte permet d’accéder à la section du tunnel de base, pour les engins et les hommes, et sert de galerie technique (alimentation électrique, gaines de ventilation, bande transporteuse…). Elle est caractérisée par une pente de 8 %.

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La chambre de montage, destinée à l’assemblage du tunnelier, a été réalisée en pied de descenderie. Elle mesure 45 mètres de long, 23 mètres de large et 24 mètres de haut. L’existant a été repris à l’explosif pour atteindre le niveau souhaité, et la largeur nécessaire.

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L’avancée du tunnelier se réalise au moyen des « vérins de poussée » (22 paires sur ce modèle). Les vérins poussent sur la tête pour que celle-ci soit en contact avec le front et puisse creuser. Une charpente métallique est installée pour servir de premier appui « bâti de poussée », ensuite les vérins s’appuient sur le dernier anneau de béton posé pour faire avancer le tunnelier.

La rentrée Octobre 2016, Federica est prête pour sa rentrée, les puissants moteurs se mettent en marche, la roue de coupe commence sa rotation. Les molettes peuvent entailler la roche, les vérins poussent la tête, et les gravats sortent par le tapis du convoyeur. Au fil des jours la tête avance et les voussoirs qui forment les anneaux sont mis en place.

Le remplissage du vide annulaire se fait par l’injection d’un bi-composant, lequel permet d’assurer le maintien de l’ anneau sur l’axe et confiner cet anneau pour limiter les déplacements ou encore son ovalisation. Il en résulte une répartition homogène des efforts du terrain autour de l’anneau. Le bi-composant est le résultat de deux composants A et B: • Un superfluide dosé avec un agent retardant : ciment, bentonite, eau, retardant, éventuelles cendres volantes, • Un accélérateur ajouté au composant A, immédiatement avant l’injection dans le vide annulaire (par la jupe et/ ou les voussoirs).

Sans trop de soucis les 300 premiers mètres sont excavés et 200 anneaux posés.

La première leçon Le 6 décembre, la machine ralentit et finit par être totalement stoppée. La bande transporteuse n’arrive plus à évacuer les gravats, 15 fois plus de gravats que prévu arrivent de la tête. De plus une faille de grès, schistes, argilites et veines de charbon rend le terrain extrêmement hétérogène et la présence d’eau retarde l’avancée du tunnelier.

de manière traditionnelle (palan, poulie). Puis 300 m de carottages ont été effectués en périphérie et à l’avant du tunnelier pour des analyses supplémentaires.

Ensuite, devant la tête est constituée une barrière de mousse expansive d’épaisseur entre 1 et 1.5 mètres, puis de la résine sous une pression de 120 bars est injectée sur 4 à 6 mètres, le terrain était suffisamment déstructuré pour ne pas avoir à faire des trous d’injection. Cette mousse permet de restructurer le front et lui redonner une cohésion. Les mousses forment un liant autour des matériaux déstructurés et lui redonnent une dureté permettant à la machine d’excaver de nouveau.

Des géotechniciens analysent les échantillons prélevés et les relevés techniques contenus dans le logiciel de la machine.

Deux solutions techniques sont alors retenues : Dans un premier temps, pour éviter la déformation des anneaux due aux convergences, des cintres lourds de types HEB 180 puis HEB 240 ont été mis en place avec la remorque, mais étant trop éloignée certains ont dut être mis en place

Ensuite pour parer au problème de sur-excavation, les ouvertures de la roue de coupe ont été réduites, le taux d’ ouverture est passé de 8 à 4.5%. Et les performances de la machine ont été augmentées.

Le 28 février 2017, le tunnelier redémarre lentement, il atteint sa vitesse d’exploitation normale le 17 avril 2017 après avoir franchi 15 m de failles. En août, la machine forte de son expérience a pu franchir une nouvelle faille sans subir d’arrêt.

La cadence au 27 octobre était de 50 minutes pour le forage et 20 minutes pour la pose de l’anneau soit 1 heure 10 pour avancer de 1,5 mètre.

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Partie 3 : la méthode des mineurs Les deux galeries 3A et 3B sont réalisées en méthode traditionnelle par explosifs.

Un front houiller se situant sur le tracé du tunnel de base, il a été décidé dans un premier temps de le contourner en rejoignant le tube sud grâce au creusement d’une descenderie complémentaire de 1.8 km (Partie 3A). Cette galerie commencée à la fin du premier semestre 2015 a pris fin en mai 2017.

Le système M.O.R.S.E. permet la production d’une émulsion explosive directement à front de taille. Il contribue à l’ amélioration des conditions de sécurité (très forte réduction de la manipulation des produits pyrotechniques), de sûreté (réduction très importante du risque de détournement de produits pyrotechniques du chantier), à l’amélioration de la productivité (facilité de chargement, gain de temps) et à la réduction des coûts de minage (diminution du nombre de trous, suppression du nombre de trous, suppression des ateliers de pré-charges, stockage des produits pyrotechniques sur site réduit à son strict minimum).

Jusqu’à 5 jumbos de tunnel robotisés multi-bras ont été employés sur le chantier de la descenderie.

Ces engins sont connectés en WI-FI. Les opérateurs reçoivent sur un écran le plan de tir établi par le conducteur de travaux. Suivant un schéma précis, les foreuses jumbo entrent en action, les données de forage (15 paramètres) sont enregistrées en continu par la machine et transmises au poste d’opération. Le gain de temps est estimé à 1 heure par cycle de foration. Le logiciel I-Sure développé par Sandvik permet de piloter à distance les engins. Suit l’excavation, la pose de cintres, la pose des armatures, le gunitage et le boulonnage.

La partie 3B concerne le creusement d’une galerie de 1.3 km sur le tracé du tunnel de base (130 m2). Ces travaux ont commencé à la mi-juillet 2017. La galerie vise à reconnaître et traverser le front houiller. En effet, cette zone très hétérogène, composée de grès, de schistes, d’argile, et de veines de charbon, rend extrêmement instable le terrain. On assiste alors à un refermement du terrain, autrement appelé, l’effet de « convergence ».

Le phénomène de convergence est de grande ampleur. « On attend des convergences, des mouvements de renfermement

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du terrain ». Xavier Abad, directeur de travaux pour Spie batignolles reprend « on est dans les sections d’excavation relativement importantes, 130m2 d’excavation alors que l’on est dans des descenderies courantes de l’ordre de 90m2, la différence entre les 90m2 et les 130m2, c’est la convergence qui prend sa place et le soutènement ». La partie 3 avance de 1 m par jour.

Les travaux ont débuté à l’explosif, mais la nature du terrain a contraint à « une excavation à attaque ponctuelle », (à la pelle hydraulique). Parallèlement à l’excavation, du béton est projeté pour éviter que l’air ne décomprime encore plus le terrain, l’équipement du gunitage est entièrement automatisé.

Les jumbos au front sont équipés de barillets pouvant mettre 9 boulons de 10 mètres sans intervention humaine (de manière semi-automatique), du barillet vers le bras de foration.

Chaque boulon récupère l’équivalent de 35 tonnes de charge, 42 sont mis en place au mètre d’avancement, pour fretter le terrain.

Dans ce terrain, des boulons supplémentaires sont installés ce qui revient à 350 ml de boulons pour la circonférence et 700 ml de boulons dans le front de taille, soit plus de 1 000 ml au mètre d’avancement, « ce qui n’empêche pas le terrain de bouger » affirme Xavier Abad.

Les cintres dits « automatiques » sont pré-montés non clavetés et stockés à l’extérieur. Descendus à l’aide d’engins, ils sont déployés et rendus rigides grâce à un système de clavetage mécanique automatique intégré. Ce qui limite les interventions humaines à une petite intervention pour bloquer les pieds. Les cintres sont liés entre eux afin de travailler ensemble, en cas d’effort sur un seul, il se poinçonnerait et entraînerait tous les autres. Ils sont mis en

place en moins d’une demi-heure.

Depuis Germinal, les techniques d’exploitation ont nettement évolué, pour le rendement et également pour la sécurité des personnes, mais la nature et le sous-sol n’ont pas fini de confronter des gens qualifiés à des inconnues.

Là encore, des sondages sont réalisés pour affiner les études de ce front houiller et anticiper les futures excavations. Ils répondent également à l’important programme d’auscultation du marché des ouvrages de reconnaissance de ce chantier.

Observations : le marché porte sur la réalisation d’ouvrages de reconnaissance, la mission principale de Federica est de subir ces aléas. Ce sont ces arrêts et leçons qui permettront au marché principal (le tunnel reliant la France à l’Italie) d’être exécuté dans les conditions les plus optimales.

Partie. 4 : réalisation d’une galerie de liaison de 168 m et 75 m2 de section pour rejoindre le tube Sud La dernière partie des travaux concerne l’aménagement du pied de la descenderie de la Praz avec la création d’une galerie de liaison de 168 m et 75 m2 de section.

Cette galerie a vocation à abriter la chambre de démontage du tunnelier, à l’issue des travaux. Elle est longue de 30m, large de 23m et fait 24 m de hauteur.

Le tunnelier percera directement dans cette chambre de démontage lors de son arrivée à la Praz.

Les travaux démarrés en janvier 2016 ont été terminés en fin de la même année.

radier sert également de voussoir. Il sert surtout à faire circuler le tunnelier sur ses bogies plutôt sur des rails.

7 voussoirs sur 9 sont universels, car la base de l’anneau sur ce chantier mesure 40 mm de plus que le voussoir de clef « pincement ». Le voussoir de clef doit être sur le deuxième anneau à l’opposé de celui placé sur le premier pour créer une ligne horizontale. Les deux clefs à la suite créeront une courbe ou une pente. Le placement des clefs permet de corriger l’alignement ou le niveau.

Une seconde zone est réservée aux cintres automatiques pour leur pré-montage et aux équipements de chaudronnerie.

Derrière une centrale à béton est à proximité de l’entrée du tunnel.

A l’écart, se trouve une station de traitement des eaux, réalisée uniquement pour le chantier.

Plus de 2 500 m de bandes transporteuses évacuent les déblais vers des sites de traitements (toujours dans le but de limiter les nuisances pour les riverains).

La visite du chantier Le parc extérieur Un pont roulant surplombe une première zone où sont stockés des éléments béton : • Les « voussoirs » universels : segments de parois d’un cylindre qui assemblés forment l’anneau • Voussoir de clef : élément qui scelle la structure de l’anneau • Les radiers : sur ce chantier des dalles de sol sans rail, avec un caniveau ouvert pour la récupération des eaux et un caniveau technique d’épaisseur suffisante pour résister au feu.

Cette pièce est indépendante de l’anneau. Le

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La descente vers le tunnelier Pour se rendre vers le tunnelier, on circule dans la descenderie à bord d’un « TSP » (Train Sur Pneus). À l’entrée, les pompiers ont à leur disposition permanente un véhicule avec chambre de survie. Pour assurer la sécurité des collaborateurs sur le chantier, une chambre se trouve tous les kilomètres, elles sont équipées d’un téléphone dont la ligne est protégée contre les incendies.

Sur les 2.4km, se trouve le convoyeur à bandes « tapis de marinage », et les gaines techniques.

Dans l’ancienne chambre de montage, se trouve un magasin à bande, c’est un caisson qui stocke 250 ml de bande transporteuse pour suivre l’avancement de la machine.

En sortant de la « cathédrale », les premiers voussoirs apparaissent. Il est possible de voir très nettement le « calepinage » de pose (dessin d’assemblage). Par endroits, des bouchons des voussoirs n’ont pas été fermés pour que l’eau derrière l’anneau puisse s’évacuer en attente de l’injection du bi-composant.

La machine en action À l’arrière de la machine se trouvent tous les raccordements techniques, armoires électriques... Et la chambre de survie ignifugée, qui permet une autonomie de 24h (espace obligatoire). Pour apaiser l’état de stress, chaque étape est numérotée clairement sur le tableau, mais également sur les objets concernés.

Les TSP chargés de voussoirs pénètrent sous la machine.

Ils sont équipés de caméra 3D et de systèmes à ultrason qui envoient à un calculateur les informations du positionnement de l’engin par rapport aux deux trottoirs latéraux, ainsi le pilote peut centrer le véhicule. Un système de guidage automatique permet une évacuation en cas de fumées épaisses dans le tunnel.

Des bras mécaniques « dépileurs » soulèvent la charge.

7 sections de 7 tonnes sont déchargées par un « palan à voussoirs » équipés de ventouses et sont déposées sur la « table à voussoirs », ensuite vient la clef et en dernier le radier de 16 tonnes.

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La table à voussoirs qui supporte un anneau complet achemine les éléments vers « l’érecteur à voussoirs » en leur donnant un mouvement de rotation. L’érecteur à voussoirs place les éléments sur la paroi suivant un plan de calepinage guidé par un logiciel de pose, tout est automatique pour la partie guidage uniquement.

Pour simplifier, on estime une longueur de 1,5 m par anneau ce qui permet une avancée égale. L’anneau est dit universel, la position de la clé permet de corriger l’alignement par rapport au théorique, le projet n’étant pas définitif une tolérance de 10 cm est appliquée.

Les clauses techniques particulières imposaient qu’une remorque soit équipée de foreuses et marteaux capables de poser des boulons en radial, en cas de convergence pour maintenir les voussoirs.

Cette remorque a aussi été adaptée pour la pose de cintres pour soutenir l’anneau en cas de risque de convergence.

Sous le « bouclier », se trouvent les moteurs qui assurent la rotation de la roue de coupe, ainsi que les vérins de poussée. Conformément, aux clauses du marché, 2 foreuses sont à l’avant à hauteur des vérins de poussée. Elles permettent de réaliser des sondages destructifs jusqu’à 200 m et des carottages jusqu’à 50 m. Les résultats de l’étude préalable du terrain sont intégrés dans le logiciel d’exploitation de la machine.

Déchets Inertes), de 100 000 m3 et de 1 500 000 m3 sont des sites de dépôt dits définitifs.

Une partie des matériaux extraits peut être directement réemployée en remblais ou couche de forme, une autre servira directement au tunnel pour les pistes, les mises à niveau avant bétonnage du radier, des nouvelles revalorisations ont également été développées ainsi 5 000 m3 de matériaux, mélangés à du gypse ont permis de produire du plâtre.

Les eaux sont traitées et décantées avant d’être reversées dans la rivière Arc, qu’elles soient d’origine pluviale ou de pompage. Une partie est prélevée et réinjectée dans le chantier, afin de ne pas influer sur l’environnement extérieur au site.

Quatre arrêtés préfectoraux fixent les seuils réglementaires de qualité d’eau ainsi que son exploitation.

Chaque semaine, un organisme indépendant effectue des prélèvements et transmet son rapport chaque mois au service Police de l’Eau. Des plaquettes de prélèvement des poussières en suspension sont présentes sur le site, la concentration de gaz est contrôlée. Les nuisances acoustiques et vibratoires (pour les tirs de mines) sont surveillées. La biodiversité est également gérée.

La « roue de coupe » comporte 76 molettes pour éclater la roche, montées sur roulement, elles tournent sur elle-même.

L’implantation des molettes et la forme des plaques de blindage dirigent les gravats vers des trappes « bras » donnant sur la bande transporteuse.

Lors de la maintenance des hommes harnachés et sécurisés vont vérifier la roue de coupe. 2 à 3 molettes sont rendues inutilisables par jour, un stock de 70 molettes est maintenu.

Dans la cabine de pilotage, les opérateurs suivent sur une série d’écrans les points critiques, un logiciel indique la meilleure utilisation de la machine, il prend en compte la nature du terrain indiquée par les carottages répétitifs. Les employés agissent sur la machine en modifiant l’ampérage, le couple ou la vitesse des 14 moteurs de la tête, et la pression voulue sur chaque paire de vérins pour régler l’inclinaison. Ils contrôlent la machine et les convoyeurs via des caméras.

Le chantier et son milieu L’environnement L’emploi (source : SMP4, Spie batignolles/ASADAC-MDP) Comme pour la plupart des chantiers, les mesures environnementales sont prises en compte, mais la localisation (les Alpes) et la proximité de zones classées ZNIEF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique), ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) et Natura 2000, impliquent la prise de mesures plus poussée.

C’est pourquoi le site dispose de ses propres sites de dépôt et de sa propre station de traitement des eaux.

Sur les 4 dépôts existants aux alentours du chantier, deux sont destinés à ne recevoir que les matériaux valorisables avec une capacité de stockage comprise entre 150 000 et 300 000 m3.

Les deux autres dépôts « ISDI », (Installations de Stockage de

L’emploi de personnel provenant de la vallée et de la région est privilégié, il représente 64% de l’effectif global, soit plus de 250 personnes.

Cette collaboration avec Pôle Emploi a débouché sur 29 programmes de formation, des contrats d’apprentissage, de professionnalisations et stagiaires.

Le chantier tourne 24h/24 et 7jours/7. 430 personnes œuvrent actuellement sur ce chantier. Elles se relaient par horaires postés pour que l’usine de fabrication, les sites de traitements, les zones d’extractions, la maintenance, la gestion technique, administrative, et la sécurité soient performants.

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PORTRAIT

Se bâtir un avenir : Conducteur de travaux Fiche d’identité : –– Nom : Geoffrey Sibille –– Fonction : Conducteur de travaux pour Eiffage Construction Metz –– En cours : Chantier de l’école maternelle et périscolaire à Villers La Montagne –– Etudes : Bac S et DUT Génie Civil à Nancy

JBS : Quel est votre parcours ?

GS : J’ai intégré Eiffage à l’issue d’un stage de fin d’études effectué dans le groupe en juin 2006, après une année d’intérim j’ai été embauché en tant qu’aide conducteur de travaux, j’ai réalisé des logements, des extensions de maisons de retraite, écoles… et au fil des années je suis passé d’Etam à cadre.

JBS : Pour les équipes et le matériel, c’est vous qui avez le choix ?

GS : Nous avons le choix, nous utilisons du matériel interne pour le coffrage et l’étaiement, sauf dispositions particulières dans quel cas nous le louerons, mais la priorité est de louer à notre dépôt, pour les équipes, on essaie d’employer le profil adapté aux tâches à accomplir en fonction des disponibilités.

JBS : Votre activité commence par la prise en main du marché ?

JBS : Gérez-vous plusieurs chantiers et chefs d’équipe ?

GS : On a la passation du marché par le service étude, une fois l’affaire obtenue, nous sommes le « chef d’orchestre » de la suite des opérations. On réalise la conception, on désigne nos sous-traitants, on va réaliser un budget prévisionnel que l’on se doit de respecter.

GS : Un conducteur de travaux a une moyenne de Chiffre d’affaires annuelle à assurer, mais certains chantiers à CA plus faible nécessite la présence d’un conducteur de travaux à temps plein, de part le volume de travaux administratifs.

JBS : Pour les matériaux, disposez-vous d’un service achats ou choisissez-vous vos fournisseurs ?

JBS : Faites-vous appel à des métreurs ?

GS : Nous les choisissons sur des plus ou moins grandes quantités, les négoces sont référencés au sein de l’agence, pour une grosse quantité, on va ponctuellement faire intervenir notre service achats.

GS : Non, sauf si les métrés sont volumineux, nous travaillons rarement sur du bordereau, les marchés sont en général globaux et forfaitaires. Il peut nous accompagner pour faire notre budget estimatif.

JBS : Comment voyez-vous votre métier ?

JBS : Vous prenez le chantier depuis le résultat d’appel d’offres jusqu’au SAV ?

GS : Je prends du terrain vague, jusqu’à la remise des clés.

Pendant un an, le conducteur de travaux gère la garantie de parfait achèvement, il transmet ensuite le dossier au service après-vente.

GS : Il est stressant car je suis l’interface entre tous les acteurs, et je suis responsable à tous les niveaux, mais il reste passionnant dans la mesure ou il y a quelque chose de concret qui sort de terre, et j’ai une certaine fierté intérieure qui se dégage lorsque je passe devant l’ouvrage.

Propos recueillis par Jean Bernard Stocker - BTP Gallery

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LE DEFI

Le défi de BTP Gallery : décrivez-moi en moins de 5 minutes votre produit - Modulesca® de Jouplast « Le produit MODULESCA® est un module renforcé fibre de verre qui est assimilé à un coffrage prêt à l’emploi, pour la création d’escaliers extérieurs que l’on peut construire de manière droite, en escaliers tournants, en interruption ou sans interruption, en crescendo ou linéaire.

L’idée est de ne plus calculer de coffrage, de ne plus calculer le giron, puisque le module s’adapte à la pente. La première marche doit être complètement enterrée dans le sol, elle va servir de support et de maintien pour la structure, vous allez décaisser de 20 cm la base et la pente de 15 cm, puis poser un géotextile et mettre en place des matériaux drainants, le module va être placé et rempli soit de béton, soit de gravier afin de sceller la marche au sol.

Au dos des marches il y a des picots d’ancrage qui viennent s’insérer sur la partie supérieure du module MODULESCA®, ils sont livrés avec un préréglage pour lequel il suffit simplement de poser les modules les uns sur les autres, et de venir fixer avec les vis fournies, il n’y a besoin que d’une pelle, d’une visseuse et d’un niveau pour travailler avec MODULESCA®.

Il y a un système de compression qui fait que le module est bloqué et le crantage fait que le module ne basculera plus une fois la position trouvée. Ainsi de suite vous allez créer l’escalier, si besoin de l’élargir il y a des modules de différentes tailles qui s’assemblent les uns avec les autres, avec des produits que nous fournissons aussi, des axes et des fourchettes de blocage.

A la fin en fonction de l’habillage voulu, vous allez : • Soit utiliser des lambourdes en bois, que vous poserez aux emplacements définis sur lesquelles vous visserez les lames de terrasse. Vous visserez également à travers le module pour les parties latérales

• Si vous utilisez un habillage en carrelage, dalles béton etc. vous remplirez les modules de matériaux, par exemple du béton cellulaire, du gravier, ou du béton, pour faire une assise pour le lit de colle. Sur les côtés il y a des pièges à colle sur lesquels vous disposerez des points de colle PU, par compression le collage mécanique va se créer afin de faire la contremarche.

• Des emplacements sont prévus pour faire des passages de Leds, installer des spots, ou mettre toute fantaisie autour de l’escalier.

Il résiste à 6 tonnes de compression, a été testé à -30°C, +60° C, et il est de fabrication française ».

Réalisé en 2 minutes 54 par Jennifer Giraud assistante produits / chargée marketing communication Jouplast®, lors de l’édition Batimat 2017 à Paris.

Documentation MODULESCA®, l’escalier modulable de Jouplast® Caractéristiques : • Deux modules de marches qui s’adaptent aux pentes jusqu’à 70% • Marches de largeurs croissantes et orientation allant jusqu’à 13° • Ergots et glissière de réglage • Habillage avec tous matériaux • Compatible avec la gamme de plots • Agencement de l’escalier au profit des lignes de vue afin d’équilibrer les perspectives • Un escalier peut être réalisé en 4h00 avec seulement 3 outils : une pelle, une visseuse, un niveau BTP Gallery, le magazine - mai 2018

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MATERIEL

Caterpillar, des innovations matérielles et technologiques Après 4 ans de tests en conditions réelles de production dans plusieurs carrières aux Etats-Unis, à divers postes (chargement en front de taille, déstockage …), Caterpillar met sur le marché la 988K XE, sa première chargeuse sur pneus dotée d’un système d’entraînement électrique à haute efficacité.

venu des USA pour le lancement de la 988K XE sur le marché européen, lors du salon SteinExpo 2017.

Le principe de fonctionnement Cet engin réalisé sur la base de la 988K en reprend 90% des caractéristiques. Les essieux, la chaine cinématique et le moteur ont été conservés, le moteur C18 ACERTTM de CAT répondant aux normes d’émission de niveau 4 final/ phase IV. Les modifications interviennent au niveau du convertisseur.

Sur les engins standards le bloc moteur est constitué sur la base : moteur-convertisseur-transmission, le bloc moteur de la 988K XE est composé d’un moteur qui entraîne un générateur, ce denier alimente un moteur électrique contrôlé par un régulateur électronique.

« Cette machine avait été sollicitée par les clients du groupe pour les points techniques, le besoin d’une machine productive et répondant au facteur de baisse du coût à la tonne » expliquait Todd Tuntland spécialiste application produits

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Le moteur thermique étant réduit à la fonction de groupe est moins sollicité, il fonctionne à un régime régulier ce qui a pour effet de réguler la consommation, de réduire le nombre d’interventions pour l’entretien et de diminuer l’émission de gaz à effet de serre.

Le moteur électrique est moins sensible à la conduite de l’opérateur, il délivre une réaction plus souple et exerce un contrôle régulier de la puissance desservie ce qui améliore la productivité. La chargeuse bénéficie pour les éléments électriques de 15 années d’expérience d’ utilisation.

Les avantages Données Caterpillar : « La chargeuse à entraînement électrique offre un rendement général de 25 % supérieur et jusqu’à 49 % dans les applications de chargement au front, une productivité de 10 % supérieure dans les applications de chargement et de transport par rapport à la Chargeuse sur pneus 988 K, la référence du secteur. Les nouveaux rapports virtuels facilitent le contrôle de la vitesse au sol de la machine et permettent de changer de direction en douceur. »

Caterpillar élabore des systèmes de surveillance de l’état de vigilance de l’opérateur, la société propose des solutions pour prévenir des états de fatigue avéré. Une caméra surveille la durée de fermeture des yeux et la pose de tête. Si le clignement des yeux parait anormal, l’appareil émet un signal sonore et peut être connecté à un vibreur installé sous le siège.

Le constructeur annonce une baisse des coûts de maintenance et l’allongement de la durée de vie des éléments, la pompe hydraulique bénéficie des apports du système électrique.

Un avantage pour le coût d’amortissement, les machines peuvent être reconditionnées au moins deux fois. « Malgré la technologie, il y a un besoin de simplicité » observe Todd Tuntland « La machine dispose d’un Eco-mode : le moteur contrôle la puissance automatiquement, l’opérateur n’a pas à se soucier de ce point. Les Joystick sont également standard ».

Les solutions de Caterpillar La technologie Cat Product Link™ de série offre une surveillance à distance des données via VisionLink®.

Les services de maintenance ou de gestion du parc sont informés des performances, besoins d’entretien, anomalie de la machine, divers rapports sont édités pour utiliser l’ engin dans la meilleure configuration.

L’opérateur suit sur son écran en temps réel les données « d’aide à la conduite », grâce au système embarqué de gestion des informations vitales (VIMS).

L’application Cat Production Measurement (CPM), ce système de pesage embarqué transmet les informations pour le chargement des véhicules, mais également pour suivre le rendement en chargement ou en alimentation.

©CAT

La fonction TPMS (Tire Pressure Monitoring System) en option permet d’avoir un contrôle constant de la pression des pneus. Caterpillar propose une nouvelle gamme d’accessoires pour godets (porte-dents, dents, protèges lame…) de la série Advansys™.

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PRODUITS

Rheinzink, du zinc titane aux innovations, tout est bon pour les couvertures RHEINZINK, fabricant mondial du zinc-titane destiné à la construction, accompagne les couvreurs zingueurs et les architectes ainsi que tous les professionnels du bâtiment dans leurs ambitions techniques et esthétiques.

Fondée en 1966 en Allemagne, cette société familiale, spécialisée dans le travail du zinc, s’occupe de toute la vêture du bâtiment : le bardage, les eaux pluviales et la toiture.

RHEINZINK FRANCE dispose d’une usine de transformation en France située dans la Loire à Neulise, pour fabriquer les produits adaptés au marché français. Une ligne de poinçonnage et de découpe, permet de mettre en forme tous les graphismes imaginables pour les éléments de bardages.

RHEINZINK FRANCE emploie 105 personnes dont la moitié des effectifs est rattachée à l’unité de production. Une équipe de technico-commerciale de 30 personnes et le bureau d’étude accompagnent les partenaires négoces, artisants et la maîtrise d’œuvre.

Cette société fournit pour les négociants, divers segments de produits : • Les produits plats pour bardages et toitures avec en types de techniques, les traditionnelles comme le Paris Haussmannien caractérisé par la couverture en tasseau, et pour répondre à une demande plus provinciale et européenne : le joint debout • Les accessoires de gouttières et les tuyaux Le zinc dans sa forme naturelle est brillant. Sur la surface naturelle se forme au contact de l’atmosphère une patine naturelle, protectrice et adhérente.

Sa durée de vie va dépendre de son épaisseur et des agressions chimiques environnementale, auxquelles il sera confronté.

Les gammes déjà reconnues sur le marché sont les teintes : • prePATINA® clair et prePATINA® ardoise produits pré-patinés naturellement sans revêtements, obtenus selon un procédé RHEINZINK. • CLASSIC naturel le produit mis en place directement après sa fabrication est brillant, il prendra sa patine au fil du temps.

A l’occasion du Salon BATIMAT 2017 RHEINZINK a dévoilé les évolutions majeures de son offre Deux nouvelles teintes dans la tendance RHEINZINK agrandit sa palette de couleurs en y ajoutant : • artCOLOR®basalte, d’aspect mat et sombre proche du noir

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• artCOLOR® skygrey d’un aspect gris mat. « C’est un produit très demandé en France, on l’estime quasiment à 25 ou 30% du marché français » indique Thierry Bacci directeur général de RHEINZINK FRANCE.

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Un nouveau système de collecte des eaux de pluie dédié aux architectures contemporaines

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Pour se démarquer de l’offre habituelle, RHEINZINK propose deux boites à eau triangulaires pour la collecte des eaux de pluie pour toitures-terrasses. De face ou d’angle, elles sont fabriquées en zinc Rheinzink-CLASSIC® naturel de 0.65 mm d’épaisseur et peuvent être faites en zinc Rheinzink-prePatina® clair ou ardoise sur demande.

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Le site cctp.rheinzink.fr intègre les mises à jour des nouveaux paramètres règlementaires de couverture. Un questionnaire demande la localité, le projet, l’exposition, la forme du toit, la configuration, l’aspect, etc., sur base de cette liste d’informations différentes propositions sont faites. Le rapport permet d’aider à la rédaction ou à l’édition sous format Word, du CCTP. Une soudure RHEINZINK commercialise une soudure en forme de baguette constituée de 91% d’étain et de 9% de zinc, sa capillarité offre une grande résistance, elle produit une soudure lisse, écologique et plus visqueuse qui permet de souder sur des pans inclinés. Sa composition permet d’avoir une température « de l’ordre de 80° de moins pour chauffe, donc c’est plus écologique, cette soudure rencontre un grand succès » affirme Thierry Bacci.

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L’offre Rheinzink contextualisée dans la base de données intelligentes dédiée au BIM Disponible sur les sites, polantis.com ou rheinzink.fr, une bibliothèque d’objet BIM gratuite est à disposition des architectes, bureaux d’études et entreprises de construction. Bibliothèque contenant des objets numériques, des propositions d’associations de systèmes de pose, suggestions de teintes en toiture et façade zinc.

Le pas à pas illustré pour les bardeaux en façades RHEINZINK met à disposition, des artisans et bureaux d’études, sur simple demande à contact@rheinzink.fr un guide de « Pose et Pliage Bardeaux » propre à ses produits, et à la sous-construction à prévoir, avec des réalisations de par le monde.

L’appli web pour créer sur-mesure un CCTP toitures et évacuation des eaux pluviales

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CERTIFICATIONS Les produits zinc RHEINZINK dépassent les exigences de la norme 988 et remplissent les critères du catalogue QUALITY ZINC du TÜV. Le zinc-titane RHEINZINK est déclaré Produit Environnemental selon la norme ISO 14025 qui atteste de sa compatibilité environnementale dans le cadre de sa mise en œuvre.

Cette déclaration s’appuie sur les résultats de l’Analyse du Cycle de Vie réalisée conformément à la norme internationale 14040 ; elle s’appuie également sur le respect des exigences relatives au système de management environnemental dictées par la norme ISO 14001.

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