Déesse
[D842]
250601 - 250608 - “GNANGNANGNANs”
NEW YORK, 2005, ça fait donc vingt ans que je n’ai pas mis les pieds là-bas... moi qui y passait mon temps (et plus que mon temps) dans les années 70-80-90... je n’ai aucune envie de retourner aux USA
maintenant, on verra bien plus tard, ...après, quand L’autre sera parti, mais comme c’est parti, IL va pas partir, et quand IL aura 90 ans, il sera encore là à vouloir se venger de tout le mal qu’on lui a soi-disant fait, ça fait quand même peur, (dire LE RÈGNE DE LA PEUR),
52.400 morts à Gaza, et IL pense toujours à sa Riviera, et je lis “82% des Juifs israéliens sont pour le transfert forcé des Gazaouis hors de l’enclave”, “(ils) en sont venus à considérer les Palestiniens de Gaza comme synonymes du Hamas, et le Hamas comme synonyme du 07/10 et les deux comme synonymes des nazis” (Dahlia Scheindlin dans L.S.),
NANTERRE, 2025, c’est reparti pour un petit tour d’hystérie avec un nouveau procès contre Bastien V. que les néo-féministes adorent traiter de pédo-criminel, ce que je ne pense pas qu’il soit, mais de nos jours, dès qu’on ose publier un truc pas politiquement correct avec des enfants, on est taxé de pédo-criminel, et c’est quand même un mot très violent ...mais bon, il a quand même dit beaucoup d’idioties sur les Réseaux, et surtout, il a osé s’attaquer à Sainte Emma C. de l’Ordre de la Charge Mentale, et ça, ça ne pardonne pas, il a osé la traiter d’«d’abrutie mongolienne» ...comme disait Le Monde, Bastien V. est son propre pire ennemi, et il ferait bien de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de faire ses blagues pas vraiment géniales, même si après avoir lu cette Emma C., je ne donne pas vraiment tort à Bastien V., et les livres d’Emma C. que j’ai lus sont définitivement
GNAN GNAN GNANs
, et je
continue à oser dire que j’adore les BD de Bastien V., même celles qui font soi-disant scandale, le problème, c’est que les after-néo-féministes finissent par avoir les mêmes discours (et intenter les mêmes procès en justice) que les cathos d’extrême droite, au secours, revoici l’époque de la pudibonderie et c’est pas vraiment cool, ma mère se retournerait dans son urne, ce n’est pas tout à fait le combat dont elle rêvait,
200.000 morts, 80.000 blessés en 9 secondes, et c’est le 80ème anniversaire d’Hiroshima, et ils jouent le film de Resnais au Cinéma de Minuit, et je ferme les yeux face à l’horreur, les images des victimes, un massacre inutile quand on sait que les Japonais étaient sur le point de capituler, -Tu n’as rien vu à Hiroshima, (il dit avec son accent japonais), -J’ai tout vu, tout, (elle dit),
Et elle raconte son histoire de Nevers
-Ah que j’ai été jeune un jour, (elle crie, elle gémit, son histoire avec un soldat allemand, à Nevers, pendant la guerre, son histoire honteuse), -J’étais couchée sur lui, qu’est-ce qu’il a été long à mourir... (elle murmure),
-Je suis d’une moralité douteuse, tu sais, (elle dit), -Qu’est-ce que c’est être d’une moralité douteuse? (il demande), -Douter de la moralité des autres, (elle répond),
-On croit savoir, et puis non, jamais,
(elle dit aussi),
Dormir dans les bras de PhD, et il rêve de plage avec moi et je suis déguisé en Rudolph Valentino, et il y a Nadine K. qui se transforme en Sade (la chanteuse), et PhD rit beaucoup dans son rêve, j’aime bien quand PhD rit,
ÉCRIRE LA FIN,
un beau titre pour un beau texte de Martine Wyckaert, que je vais écouter, lu par elle et Yvette Poirier, à La Maison Poème, “les débuts ne sont pas intéressants, ce qui est intéressant, ce sont les souvenirs du début”, et ça parle de fidélité, avec ses acteurs, sa scénographe, mon amie Valérie avec laquelle elle travaille depuis plus de trente (40?) ans, j’aime beaucoup cette approche des choses,
POLITIC
15 jours, qu’IL disait qu’il lui faudrait pour avoir la paix en Ukraine...,
et puis IL se chamaille avec Elon, et Elon devient soudain son plus grand ennemi, ça ne pouvait que mal finir, cette bromance hystérique entre deux hommes qui veulent sans cesse se mettre en avant,
ART
Passons à des choses plus sérieuses avec ma visite à l’expo que j’attendais depuis des mois, d’un mythe né la même année que moi, rendu immortel par Roland Barthes qui en a fait une icône absolue: la Déesse / DS de Citroën, que j’ai voulu inclure dans mon projet Heysel, où elle avait été exposée lors de l’Expo 58, ...et évidemment l’expo ne peut être que décevante, les déesses sont insaisissables, même quand on leur retire leurs roues pour les empêcher de s’envoler... de l’Autoworld, mon endroit préféré sur terre,
Ou bien ce feuilleton GAY sur Arte, “Lost Boys and Fairies”, où il s’agit de rédemption et de réconciliation avec soi-même, et il y a cette réplique assez improbable:
I RIM YOU,
(Je t’ai fait un anulingus hier soir?) ...je finis ce [D842] sur ça!
