After Joan BaezDébut Album -
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IT’SATIKTOKWORLD
...ET LES GUERRES HYBRIDES COMMENCENT PAR LÀ,
“...cesser d’être ce que les autres attendent de moi”, qu’elle dit Joan Baez à 19 ans, dans ce docu que je regarde sur ARTE, “I’m in a learning process”, elle dit plus tard au moment de créer son institut pour la recherche sur la non-violence.
JB, si belle à 19 ans,
JB, si belle à 84 ans, elle vit sur des montagnes russes avec BobD, et quand BobD devient une star du jour au lendemain, ça devient l’enfer pour elle, il y a aussi son fils qui dit: “elle passait son temps à sauver le monde, elle n’avait pas beaucoup de temps pour moi”, puis il y a les abus du père qui ressurgissent, et JB ne se souvient de rien, et on ne croit pas sa sœur Mimi quand elle raconte les abus, JB n’est plus certaine, et ses deux sœurs sont mortes à présent,
OU BIEN EN SYRIE, LA CHUTE BRUTALE DE BACHAR EL-ASSAD, CINQUANTE-TROIS ANNÉES DE DICTATURE DE LA FAMILLE ASSAD, COMME UN CHATEAU DE CARTES QUI S’ÉCROULE TOUT D’UN COUP, MAIS LES PAUVRES SYRIENS RISQUENT BIEN DE PASSER D’UNE TYRANNIE FAMILIALE À UNE TYRANNIE RELIGIEUSE...
BANNI AU LOIN
le beau court-métrage d’Aldo Turin d’après Kafka que je m’en vais voir à la Lettre Volée, quelque chose au-delà de mes codes, et je ne comprends jamais tout chez Aldo T. et c’est ça que je trouve beau,
WALK
-Au secours, les TROUS sont partout, je me dis tous les jours en allant marcher, et chaque fois il y en a des nouveaux, on dirait qu’ILS les creusent en cachette juste pour le plaisir de creuser, sans réelle raison, il doit y avoir un service des TROUS dans l’administration et des gens qui ont été engagés parce qu’ils avaient un diplôme en TROUS à l’université, mais bon, je me dis qu’un de ces jours, j’aurai un instant de distraction et je tomberai dans le TROU qu’ILS auront fait juste devant ma porte, et je disparaîtrai à jamais, et là, ça fait plus de six mois que la Rue de la Victoire a été transformée en un TROU géant, Myriam H. m’a dit qu’ILS voulaient juste remplacer les égouts et qu’ILS se sont rendus compte que toutes les maisons de la rue risquaient de s’écrouler, et depuis lors ILS agrandissent le TROU pour consolider les maisons, qu’ILS disent, et moi je chante it’s The Kingdom of Holes, (C’est Le Royaume des TROUS), ou bien c’est Le Royaume des Pavés Déboîtés, je me dis, je risque ma vie à chaque instant, et hop, la jeune femme qui me précède trébuche et tombe (presque),
-Un jour où je vais de chez D.D. (mon psy) à chez D.V.D.G. (mon éditeur et ami) et N.D.M. (mon amie), qui habitent à 160 mètres de là, c’est pratique pour l’apéro, puis je rentre chez moi, et je me dis que c’est gai de marcher dans les rues désertes et le froid glacé des nuits de décembre,
-Un jour où je marche en suivant un mec Chaussée de Charleroi, sans trop faire attention, et soudain il traverse la rue, et je reconnais STROMAE, déjà croisé il y a quelques mois au Marché de St Gilles où personne ne le remarquait vraiment, mais là, on est dans le quartier des hôtels et des touristes et trois fans le remarquent et s’élancent pour lui demander un selfie (finis, les autographes, ça n’existe plus...), il s’exécute avec le sourire, puis s’engouffre dans l’Hôtel S-I-W, et moi je suis déjà loin,
Lundi, parler avec quelqu’un de
et dire que c’est l’homme qui a probablement le plus changé ma vie*, Jeudi, apprendre par N.D.M. que W. a été emmené aux urgences et placé en coma artificiel, et ça me fait un choc, et après évidemment, je repense à tout ce que j’ai vécu avec W. et je suis déprimé, *repenser à toutes les personnes qui ont changé ma vie? volontairement? involontairement? parfois? souvent? ...mais ça fait un peu Sélection du Reader’s Digest, vous savez, ce magazine assez ringard et réac qu’on lisait dans les salles d’attente, genre : “la personne la plus extraordinaire que j’ai rencontrée” ...etc !, écrire ceci et trois mois ont passé, et W. n’est heureusement plus du tout dans le coma,
ART
JP Denefve me parlant de Marcelle Dumont et Jean Harlez*, et à la fin, il me dit qu’à eux deux, ils ont 197 ans..., ça fait drôle, *le cameraman des films de Marcel Broodthaers,
CINÉ
Ou bien aller voir “Vingt dieux !”, un (petit) film qui n’a l’air de rien, qui fait du bien, et pourtant j’ai eu envie de partir après dix minutes, un film de femme, où les femmes inversent les codes et c’est éminemment salutaire, éminemment jouissif..., genre, la jeune fermière qui dit à Totone: “Tu ne bandes pas, ce n’est pas une raison pour ne pas me faire jouir” ...et vlan dans la gencive, j’adore les films de femme, c’est mon côté fils de féministe, et finalement c’est un film de propagande à la gloire du fromage Comté, et depuis lors je n’arrête pas de manger du Comté (!!!), ils ont bien réussi leur coup,
BOOK
“L’art de la joie” de Goliarda Sapienza: trop de noms à retenir, pour moi, trop d’onirisme, trop de pages, et ça tourne trop en rond, mais bon, je ne peux m’empêcher de citer quand même ceci : -Je ne suis jamais tombé amoureux, mais toi, maman, combien de fois?
-Toutes les fois où ça a été nécessaire (G.S. p621),
