Alexej von Jawlensky®
- 240420 - “1+1 GRATUIT”
“Ne pas savoir lire l’Air”
(je lis à propos du Japon dans un petit livre qui parle aussi bien des critères Tinder là-bas, que des affinités romantiques qu’ils ont, à partir des groupes sanguins. “Je peux être ton rêve”, dit Shun à l’auteure, et ça la glace, et moi, j’aimerais bien que quelqu’un soit mon rêve / Tokyo Crush)
WALK
-Une tempête de poussière, Rue blanche, où tout est devenu blanc, (Ha Ha?), et j’ai une crise de toux, (pas Ha Ha? ), tout ça à cause d’un chantier non protégé,
-Une fille très grosse avec un T-shirt avec I
BMADONNA et je me dis qu’elle a bien raison,
-Une jolie ABSTRACT WALK, que je complète le lendemain, puis que je vous offre,
-Putain! ...une bande d’enculés là, avec leurs caisses de merde! (s’exclame un jeune cycliste très énervé parce que des automobilistes ne le laissent pas passer Avenue Louise)
Ou bien Alexej Von Jawlensky. “Le paysage est la voie la plus directe vers l’abstraction”, qu’il disait, et moi je peins un paysage pas du tout abstrait sur l’Appli Procreate® de mon iPhone®, en hommage à Alexej Von Jawlensky...
Détester cette mentalité de l’époque à vouloir dénoncer tout et son contraire, la dénonciation finit par ressembler à de la délation, et ça me rappelle les délations pendant la guerre, mais bon, je me surprends moi-même à vouloir dénoncer .... (faire une liste?)
Ou bien PhD qui se fait agresser à la supérette parce qu’il porte un masque Covid “Pourquoi vous portez un masque? Ça ne sert à rien. Ces choses, ça n’existe pas” PhD évidemment stupéfait. Sa comorbidité pulmonaire, son cancer, ça n’existe pas? Il lui dit. Le mec s’en va sans s’excuser...
Ou bien PhD, la peau toute violacée trois jours après sa perfusion pour l’IRM de contrôle,
Ou bien PhD se moquant de ma propension à adorer les PROMOS 1+1 GRATUIT, et je lui réponds que toute ma vie repose sur le concept 1+1 GRATUIT:
1+1 AMOUREUX
1+1 APPARTEMENT
1+1 ATELIER
1+1 GALERISTE
1+1 JOB
1+1 MAMAN...etc,
“In an era in which everything becomes
obsolete 20 minutes
concern:
after you buy it, I have a more pressing
I’m
about
to
become obsolete myself” (d’après Matt Richter / NY Times Magazine 1999) “À une époque où tout devient obsolète 20 minutes après son achat, j’ai une préoccupation plus pressante : je suis moi-même sur le point de devenir obsolète” ,*****
Ou bien soudain, cette douleur aiguë au genou, qui m’empêche carrément de marcher, un drame pour mes WALKS quotidiennes, et je décide de faire une pause sur mon lit, on verra bien demain, Oh, et dans le même carnet, je retombe sur une note où j’écris mon angoisse parce que le prêt de la banque n’arrive pas, pour racheter à mes frères cette maison où je vis, et c’est en 1999, et j’ai l’impression que c’est il y a une éternité, et c’est,
Ou
bien
Die allseitig reduzierte Persönlichkeit - Redupers
*, un film de Helke Sander en 1978 dont je me souviens bien le titre qui me fascinait, mais que je n’avais jamais vu, heureusement qu’il y a Arte pour venir combler ce manque absolu..., l’histoire d’une photographe féministe, et l’on voit une manif contre le viol (déjà!), et il y a Valie Export et Christa Wolf (déjà!), et ça parle d’énergie renouvelable et de solaire (déjà!), et ça se passe dans la grisaille hivernale d’un Berlin grandiose des années 70,
EST & OUEST
, le mur, et tout ça..., je regretterai toujours de ne pas y avoir été à l’époque, ah le LOW de David Bowie, ah les longues lettres de Paul M. qui y séjournait en vrai dandy, et j’ai attendu trop longtemps pour finalement découvrir un Berlin en voie de gentrification dans les années 90, parce que dans les années 70 je passais mon temps dans les pays lointains, à la recherche du paradis perdu, écrire ça tandis que mon Spotify® me propose une chanson de Max Raabe und Palast Orchester, plus Berlin que ça tu meurs, *Personnalité réduite de toutes parts
Relire le Brésil en 1984 et constater le peu de place que prenait dans mon récit J.V. (maman) avec qui je voyageais, peut-être parce qu’elle m’empêchait de vivre ma recherche du paradis perdu?,
Ou bien je découvre que la kéraunothnétophobie c’est la peur obsessionnelle de la chute des satellites, ouf je suis rassuré: je ne suis pas kéraunothnétophobe,
Oh, un TATOOBOY qui veut devenir mon ami et il écrit: “Arrêtez le monde
Je veux descendre”
... Mais c’est une vieille histoire d’il y a au moins déjà trois mois, et j’ai oublié à quoi ressemblait le TATOOBOY en question...,
L’IMPÉRATIF CATÉGORIQUE
(disait Kant, ouais, pourquoi pas!)
Ou bien participer à une exposition intitulée “Le monde a changé”, sauf que je me demande si Francesco ne veut pas dire que le monde n’a pas du tout changé, en tout cas, il a choisi deux dessins acryliques à moi de 1986, qui pourraient vouloir dire cela, je devrais lui proposer mon triptyque “Le monde va finir cette nuit”, mais il fait 4,5 mètres de long et là j’ai décidé de retourner au lit, pour que rien ne change, du moins pendant 2-3 heures,
