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240325 - 240401 - “DÉTOMBER AMOUREUX”
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240325 - 240401 - “DÉTOMBER AMOUREUX”
(c’était la devise se Sarah Bernhardt, qui dormait dans son cercueil,)
“Pourquoi je ne peux pas tomber amoureux?” répète Gershwin, “Pourquoi je ne peux pas détomber amoureux?” je me répète à propos de tous mes anciens amours, que je traine toujours,
WALK
-Eh m’sieur, tu peux m’aider par à l’arrière? me demande le chauffeur d’une camionnette qui essaie de se parquer, mais je suis nul pour ce genre de manœuvre et je lui dis, désolé, -Quoi? Azzaro? ...c’est pas toi qui va sentir bon! s’exclame un jeune mec qui montre un flacon de parfum qu’il veut vendre à son copain, près de St Luc, -IN A COMIC STRIP MOOD (mon itinéraire du 29/03/2024),
J’ai une amie qui s’entraîne à l’arbalète pour le jour où (les pauvres attaqueront les riches?, je lui demande), J’ai une amie qui se prépare à vivre en autarcie pour le jour où (les pauvres auront pris le pouvoir, je lui dis),
J’ai une amie qui s’envole demain pour la Patagonie où un cousin à elle vient d’acheter 20.000 hectares (ou bien 200.000?) de terre pour se réfugier le jour où, (idem), J’ai une amie avec qui je mange une glace aux haricots rouges et au sésame blanc et noir, ...et je me dis j’ai des amies formidables, (ou bien non?),
J’ai une amie qui se remet à peine de son opération au ménisque qui a foiré, (c’est incroyable le nombre de mes amis qui ont des problèmes avec leur ménisque, c’est un truc de vieux, j’imagine), Ou bien parler de la toxicité des gens..., et là je découvre la toxicité de L-M, comment il utilisait mon ami P., comment il manipulait les gens, et les détruisait, et finalement, il est mort assassiné par un de ses amants, alors je repense à l’époque où un ami m’accusait d’être toxique, je me demande si je pouvais être toxique inconsciemment, sans du tout le vouloir? ...avec qui ai-je pu être toxique? ...qui a été toxique avec moi? ...cet ami, qui m’accusait, n’était-il pas le plus toxique de tous? etc, etc, ...puis je me dis: BASTA, LA TOXICITÉ!
(écrit P.B. dans son essai “Je souffre donc je suis”),
“Si on n’a pas une douleur à exhiber, c’est qu’on n’existe pas” (écrit Le Soir),
Dans mon carnet, écrire le mot DÉTRESSE, (...il y a un autre mot que je voulais écrire, mais j’ai oublié lequel...),
Un jour où j’essaie d’aider PhD qui n’arrive pas à se brancher sur Auvio, le site web de la RTBF, pour regarder le Wagner de Castellucci diffusé en direct de La Monnaie, et je vais sur son MacBookAir, et je m’embrouille avec tous les mots de passe que Safari exige soudain, PhD les ayant changé dernièrement, je retourne sur Firefox mais là, ça bloque tout le temps, bref, que des choses sans intérêt, mais oh combien énergivores, et la soirée passe ainsi, et après, je suis épuisé et frustré, parfois la vie moderne est vraiment trop procédurière, je me dis,
“...toi, tu es fort!” me dit AHC, et chaque fois qu’on me dit ça, j’ai juste envie de dire que non, je ne suis pas fort, j’essaie juste de dédramatiser les choses,
(René Ehni),
René Ehni
...La gloire du vaurien reste un de mes livres préférés, avec sa description assez réjouissante du dandysme désespéré (oui oui) d’un juif gay au début des années soixante... “...und immer in der Zeit der Rosen, Hab ich zu sterben stehts gemeint”* , chante Anna Sten à la page 107, une histoire de matelots que je m’empresse d’écouter sur Spotify, après avoir lu la vie de cette actrice ukrainienne dont la MetroGoldwin-Mayer voulait, en 1933, faire une concurrente de Greta Garbo, mais ça n’a pas marché..., *“et toujours au temps des roses, je voulais mourir”,
René Ehni
...qui parle sans cesse de “la maladie”, et je pense automatiquement au SIDA, sauf que son livre date de 1963, et le SIDA est arrivé vingt ans plus tard, et pour la génération Z-Y, quand on parle de “la maladie” ce n’est probablement plus le SIDA, mais le COVID, etc...
René Ehni
“Perche si vive?
Uno
mangia, si rizza il cazzo, fa l’amore, si stanca, dorme.”
-Oh, il neige! je dis ce jour-là à PhD, au réveil, -Non? il me répond, surpris, -Poisson d’avril! je lui réponds, hilare, je n’avais probablement plus fait de poisson d’avril depuis cinquante ans... puis PhD se rendort pour essayer de retourner à son histoire avec un lion tout gentil, qui ronronne et le griffe comme un gros chat,