diplôme

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Travail de diplôme Dossier d’intentions

Briones Maïa


Situation

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La Suisse compte 2596 communes au 1er janvier 2010. Le village se conçoit comme un espace de vie où le lien social est omniprésent : Tous les habitants du village font partie de la communauté. Les lieux de services sont des lieux de convivialité où se créent et se renforcent les liens sociaux, piliers de la vie locale. Les habitants de villages ont fait le choix d’y vivre mais travaillent en ville, profitant aisément des services proposés par ces dernières. L’important vieillissement de la population amène à s’interroger sur l’évolution de la prise en charge des personnes dépendantes, dont le nombre augmentera dans les années à venir.


Problématique

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Aujourd’hui, un village sur deux n’a plus de commerce ni accès aux services. Les habitants doivent donc se rendre en ville pour y avoir accès. Cela pose un réel problème à des personnes à mobilité réduite. L’impact écologique et pratique créé par les habitants qui se déplacent, en voiture, vers les villes est énorme. Le fait de devoir se rendre en ville pour certains services est une raison de s’en abstenir, parfois au détriment de la santé. Toutes les raisons font que les villages se désertifient, augmentant la population citadine, ou une pénurie de logements règne.

Causes Une des principales causes de la fermeture des magasins de proximité dans les villages est du à l’émergence des surfaces commerciales citadines vendant des produits semblables, mais moins cher et de moins bonne qualité. La population se déplace donc jusque dans les villes pour du moins cher au détriment des petits commerces.


Solution

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Le projet de diplôme que je propose répond aux besoins des habitants des villages. Le but est d’amener les services des villes, dans les villages tout en gardant les sensations d’être << Chez-nous >> que retranscrivent les villages. Maintenir des commerces dans les villages permet d’y conserver la vie sociale, un lieu d’animation afin d’éviter le repli sur soi-même qui est un fait très observé chez les personnes âgées. On permet à une population de garder son autonomie grâce à des produits de base. Le village se retrouve ainsi indépendant tout en créant quelques emplois. Créer deux Pop Up stores qui permettent aux habitants d’avoir accès à de l’alimentation et des services. Le premier propose des denrées alimentaires de base et le plus possible des produits de la région. Il passerait une fois par semaine. Un service de commande annexe permet aux villageois de préparer leur liste de courses et de venir la chercher au Pop Up store. Le deuxième met à disposition des services tels que : Ostéopathie, médecine générale, coiffure, pédicure, masseur. Un tournus mensuel est établi dans les différents villages de la région. Le projet: Deux espaces déplaçables et modulables, qui apporteraient produits et services dans les villages. Pour les personnes à mobilité réduite, l’accessibilité aux différents services est améliorée, leur évitant la solitude, la dépendance et le changement de résidence. L’empreinte écologique et économique est atténuée en réduisant les vas-et-viens entre villes et villages et en employant quelques personnes au fonctionnement de ces espaces. Situation financière : Proposer au communes de participer en offrant une aide financières aux commercants prenants en charge un Pop Up store, en échange des services amenés aux citoyens.


Veille concurrentielle

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Nombreux sont les pop-up stores existants pour des marques, mais jusqu’à aujourd’hui aucun pop up services n’a été créé.

Certains services de soins peuvent se déplacer chez l’habitant, restant tout de même une pratique inhabituelle. Les camions Migros : Les camions-magasins ont été mis en service dès 1925 à Zurich. Dans les années soixante, 144 véhicules sillonnent la Suisse. Puis s’amorce un lent déclin qui s’accélère dans les année nonante. La flotte ne compte plus que 91 camions-magasins avant de se réduire à treize. En 2001, il ne reste plus que deux véhicules. Ils sillonnent le Valais où ils avaient été introduits en 1956. A cette date, on en comptait cinq au total. Dans les années 80, trois ont continué à desservir le canton, puis deux dès 1991. Le commerce alimentaire itinérant dans les villages de France est très apprécié. Très peu de commerces de la sorte existent en Suisse.


Tendances

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