Oyster Perpetual Submariner, La clé des profondeurs

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Pages précédentes: Notre monde est unique. Il est en grande partie recouvert par les océans, qui sont à la fois le berceau de la vie et l’environnement naturel de la Submariner. Sur les images: Three Rooker Island, golfe de Floride, située dans un Hope Spot créé par Mission Blue, partenaire de l’Initiative Perpetual Planet de Rolex; la Submariner, lancée en 2020; Brad Norman, défenseur de l’environnement marin et Lauréat des Prix Rolex à l’esprit d’entreprise, en Australie occidentale avec sa Submariner au poignet.

Table des matières

INTRODUCTION: La vision de Hans WilsdorF page 16

UN NOUVEAU CHAPITRE DANS L’HISTOIRE DE L’HORLOGERIE page 20

LE RÊVE D’UN PLONGEUR DEVENU RÉALITÉ page 30

AU CŒUR DU MONDE DE LA PLONGÉE page 42

L’exploration DU MONDE DU SILENCE page 52

Initiative Perpetual Planet: Sylvia Earle, Témoignage Rolex page 60

UNE NOUVELLE ÈRE DE L’EXPLORATION SOUS-MARINE page 66

L’AVÈNEMENT DES AQUANAUTES page 82

UNE NOUVELLE FRONTIÈRE page 94

Initiative Perpetual Planet: Joe MacInnis, Témoignage Rolex page 102

SOUS PRESSION Page 108

DE HYCO À L’AMIRAUTÉ BRITANNIQUE page 114

UN AGENT SECRET POUR UNE MONTRE CÉLÈBRE page 126

LA SUBMARINER À L’ÉCRAN page 144

UNE ICÔNE INTEMPORELLE page 158

Initiative Perpetual Planet: David Doubilet, Témoignage Rolex page 180

Les VINGT dernières années page 186

Initiative Perpetual Planet: Une famille de héros de l’océan page 212

ÉPILOGUE page 228

La Submariner, évolution d’une icône page 236

UNE SÉLECTION DE PUBLICITÉS POUR LA SUBMARINER page 242

NOTES DE FIN D’OUVRAGE page 248

Mentions et remerciements page 250

«ROLEX

DOIT TOUJOURS

S’EFFORCER DE PENSER ET D’AGIR DIFFÉREMMENT DES AUTRES. C’EST LÀ MA PLUS GRANDE FORCE.»

Hans Wilsdorf, 1905.

L’inventeur prolifique Dimitri Rebikoff a révolutionné la photographie sous-marine grâce à l’élaboration d’un système d’éclairage qui a révélé les couleurs vives du monde aquatique.

LE RÊVE D’UN PLONGEUR DEVENU RÉALITÉ

Cher René, San Remo, le 12/01/1953

Votre lettre à M. Rebikoff est très intéressante et semble ouvrir de nouvelles perspectives pour Rolex, de plus en plus reconnue pour nos montres étanches. Plus nous nous concentrons sur les mêmes aspects, plus notre avenir sera brillant.1

Dans sa lettre à René-Paul Jeanneret, Hans Wilsdorf réfléchissait également à plusieurs noms: «Je préfère le nom Deep Sea Special à Frogman. Je suis certain que Nautilus est déjà déposé 2 ».

Les plongeurs militaires n’étaient pas les seuls à explorer le monde sous-marin. Hans Wilsdorf, désormais septuagénaire, restait néanmoins engagé dans les progrès de la technologie et déterminé à créer des montres encore plus performantes pour répondre aux besoins d’un monde en plein développement. L’une des évolutions les plus surprenantes des années 1950 a été l’explosion des explorations sous-marines. Même si la Submariner répondait aux besoins des forces armées, son potentiel pour la plongée civile était immense, comme Rolex l’avait compris dès le départ.

Depuis des millénaires, les hommes plongent sous les vagues à la recherche de perles ou d’éponges. Au début du XVIe siècle, des illustrations d’équipements de plongée primitifs ont commencé à apparaître dans des textes imprimés. Au début du XIXe siècle a été établi un modèle qui évoluerait très peu pendant plus d’un siècle: un casque rond en bronze

ou en cuivre, attaché par un col flexible à un scaphandre hermétique, alimenté en air grâce à un tuyau relié à une pompe à la surface. Les plongeurs avaient donc le choix entre se mouvoir librement en nageant sous l’eau aussi longtemps que leurs poumons le permettraient ou atteindre de plus grandes profondeurs pour une durée plus longue dans un scaphandre encombrant et gênant.

Au fur et à mesure que ce dispositif s’est amélioré, de plus grandes profondeurs ont été atteintes. Un officier naval français était en train de révolutionner l’exploration sousmarine grâce à une invention appelée Aqualung. Cette dernière fournissait au plongeur de l’air respirable stocké sous pression dans des réservoirs attachés sur son dos. En 1943, Jacques-Yves Cousteau et son collaborateur Émile Gagnan avaient testé un prototype de ce nouvel équipement dans la Marne. Dix ans plus tard, le charismatique explorateur et son invention étaient reconnus dans le monde entier.

Dès 1865, des plongeurs avaient expérimenté un équipement de plongée autonome alimenté par de l’air comprimé stocké dans des réservoirs portables attachés à leur corps. Au fil des ans, diverses améliorations avaient progressivement été apportées, tandis que des accessoires pratiques tels que palmes, masques faciaux, fusils harpons ou manomètres avaient été mis au point. L’avancée capitale que constituait l’équipement breveté par Cousteau et Gagnan a permis au «plongeur de respirer confortablement quelle

que soit sa position par rapport à la verticale et, dans le même temps, de garantir le fonctionnement complètement autonome de l’équipement 3 ».

La liberté qu'offrait ce système au plongeur était une véritable transformation magique, comme l’a écrit Jacques-Yves Cousteau dans un article pour National Geographic en octobre 1952.

«L’Aqualung libère un homme pour évoluer sous l’eau, sans se presser et sans se blesser, à des mètres de profondeur. Il lui permet de se déplacer à plat ventre dans l’eau, de se retourner ou de se coucher sur le côté, propulsé par ses palmes.

Aucun câble ni tuyau ne relie l’utilisateur de l’Aqualung à la surface. Aucune armure pesante ne l’alourdit. Les réservoirs attachés sur son dos lui fournissent des quantités d’air comprimé régulées avec précision afin d’égaliser la pression de son corps avec celle de la mer. Que ce soit en eaux peu profondes ou dans les fonds marins, ils lui paraissent aussi légers que les poissons qui passent timidement devant lui 4 ».

Dimitri Rebikoff, à qui Hans Wilsdorf faisait référence dans sa lettre, était un autre pionnier du monde sous-marin. Né de parents biélorusses en 1921 (son père avait été amiral dans la marine tsariste) et parlant couramment le russe, l’anglais, l’allemand et le français, il était un prodige de l’ingénierie. À 11ans, il avait créé sa propre entreprise de réparation d’appareils photo. Après des études d’ingénierie et de physique à la Sorbonne, il était devenu ingénieur en radiocommunication. Capturé par les nazis en 1943, Dimitri Rebikoff avait été chargé de réparer des radios à Munich. À la fin de la guerre, il avait volé un appareil photo puis s’était enfui à Paris où il s’était fait connaître grâce à la photographie en couleurs, qui gagnait en popularité. Inventeur talentueux et prolifique, le jeune homme avait rapidement fait breveter son premier flash électronique. D’autres inventions avaient suivi et il avait créé une entreprise à Lausanne. À la fin des années 1940, Dimitri Rebikoff était une figure reconnue en photographie. Il avait écrit pour un numéro de Science et Vie comprenant également un article sur la photographie sous-marine, rédigé par les membres du Club alpin sousmarin (CASM), une organisation formée par les passionnés d’un sport en plein essor, la plongée sous-marine. «Je me suis demandé ce que pouvait bien être ce mystérieux Club alpin sous-marin», a-t-il relaté. «On me l’avait décrit à Paris comme l’un de ces groupes de snobs qui infestent la Côte d’Azur 5 ». En route vers la Corse pour des vacances avec sa fiancée, Dimitri Rebikoff, curieux, avait décidé de s’arrêter à Cannes où le club était basé, pour rechercher Henri Broussard, l’homme qui l’avait fondé en 1946.

Henri Broussard, un homme bourru au nez aquilin d’une quarantaine d’années, tenait un garage à Cannes où il conservait un compresseur pour remplir les réservoirs d’air du club. «Vous plongez demain à 11 h 30 précises» sont les premiers mots qu’il a adressés à Dimitri Rebikoff 6 «Le lendemain, nous sommes allés au Palais des Sports, en face de la baie de Cannes. L’endroit avait été ravagé par la guerre», a raconté sa future épouse Ada en repensant à cet été lointain un demi-siècle plus tard. «Ils ont équipé Dimitri du ‘scaphandre’ (un Aqualung, en l’occurrence). Sa pointure de 48,5 était trop grande pour leurs palmes. Puis Dimitri a reçu une instruction: ‘Vous voyez le rocher là-bas? Nagez jusqu’à lui’. L’eau avait trois ou quatre mètres de profondeur. Dimitri n’était pas un bon nageur. Il se tirait avec les mains sur le fond pour avancer 7 ».

Bien que manquant cruellement d’élégance, ces premières minutes de traction sur le fond de l’eau allaient changer sa vie. Trois jours plus tard, il nageait à une profondeur de 40 mètres. Pour reprendre une métaphore liée au vocabulaire de la pêche, il était «mordu». Ada et lui ne sont jamais arrivés en Corse. Au lieu de cela, ils ont passé 15 jours à Cannes à plonger avec Henri Broussard, que le couple trouvait «extrêmement généreux et sensible sous son air réservé et bourru».8

Dimitri Rebikoff s’est vite installé à Cannes, où il a épousé Ada en 1952, afin de développer le domaine naissant de la photographie sous-marine.

Inspiré et fasciné par ce qu’il avait découvert sous les vagues, il travaillait rapidement. En 1950, il avait déjà mis au point un flash électronique sous-marin ainsi que des boîtiers étanches pour appareils photo. On considère aujourd’hui les films et les photographies sous-marines de haute qualité comme une évidence. Mais dans les années 1950, le monde subaquatique n’était pas encore apprécié dans toute sa splendeur polychrome. «Toutes les tentatives précédentes de photographie en couleurs en grande profondeur avaient échoué à cause du manque de lumière. Nous ne connaissions rien des fonds marins, si ce n’est des teintes de bleu et de vert, parfois de jaune, à quelques mètres de profondeur», a relaté Dimitri Rebikoff. Mais même ce photographe et inventeur expérimenté n’avait imaginé les trésors visuels qui seraient découverts grâce à son système d’éclairage sous-marin. «Le flash électronique, une source puissante de lumière artificielle utilisée depuis longtemps par les reporters, nous a réservé une énorme surprise et a bouleversé toutes nos idées bien établies: les grandes profondeurs n’étaient pas bleues, mais jaunes, orange et rouges, avec une multitude de nuances qui n’existaient pas sur terre 9 ».

Dimitri Rebikoff au début des années 1950.

«EN PLONGÉE, CE N’EST

PAS

L’HEURE DE LA JOURNÉE QUI

COMPTE, MAIS LE NOMBRE DE MINUTES ÉCOULÉES DEPUIS L’ENTRÉE DANS L’EAU.»

DIMITRI REBIKOFF

C’était comme si le rideau s’était soudainement levé. Un tout nouveau monde de couleurs vives et spectaculaires s’était ouvert en un éclair. Enregistrer leurs aventures subaquatiques afin de faire part de leurs découvertes à un public plus large devient l’un des principaux objectifs des premiers plongeurs, qui cherchent à rendre leur sport plus attrayant et à prouver sa valeur en matière d’explorations et de recherches scientifiques. Dimitri Rebikoff réalise certains des premiers films sousmarins, et les équipements qu’il a conçus ont fait de lui l’un des fondateurs de ce domaine.

À la fin des années 1940 et au début des années 1950, le rythme et l’enthousiasme de l’exploration sous-marine au large de la Côte d’Azur explosent. En quelques années, Dimitri Rebikoff devient une figure majeure du monde passionnant et en plein essor de la plongée sous-marine. Sa renommée continue à croître avec la parution de son premier livre L’exploration sous-marine en 1952 et l’invention d’un véhicule sous-marin à une place, appelé Pegasus et décrit comme «un croisement entre une torpille et un avion10 ».

Pendant ces étés insouciants d’après-guerre, la plongée sousmarine devient le passe-temps des play-boys et des aristocrates intrépides en quête d’adrénaline estivale en dehors des saisons de ski, de tir et de chasse. Le monde de la plongée n’était pas seulement à la pointe de la découverte et de l’innovation, il était aussi glamour et exotique.

À l’époque, la communauté de plongeurs de la Côte d’Azur était un cercle très soudé. Parmi les explorateurs, les anciens officiers de la marine, les caméramans sous-marins et les playboys insouciants se trouvait René-Paul Jeanneret, un véritable passionné. Au début de 1953, il a été élu membre «correspondant» de l’Institut de recherches sous-marines (IRSM), un organisme dans lequel Dimitri Rebikoff était également actif. À son retour d’un voyage d’affaires aux États-Unis en mars de la même année, René-Paul Jeanneret a répondu à l’IRSM par des remerciements en demandant quelle était la cotisation due en tant que membre correspondant et en joignant son formulaire signé de demande d’adhésion au Club alpin sous-marin.

Depuis, au cours d’une longue vie de travail, Sylvia Earle a inlassablement sensibilisé le grand public à la situation déplorable des océans, en tant que conférencière, réalisatrice, conseillère gouvernementale, chercheuse scientifique et surtout exploratrice comptant plus de 7000 heures passées sous l’eau. En 2009, elle a fondé Mission Blue, partenaire de l’Initiative Perpetual Planet, dans le but de créer un réseau mondial d’aires marines protégées appelé Hope Spots. Rolex l’a constamment accompagnée à travers ses décennies de mobilisation passionnée en faveur de nos océans, que ce soit lors de rencontres avec des écoliers, des chefs d’État et, bien entendu, d’innombrables espèces marines. Elle est apparue dans de nombreuses publicités de la marque, dont l’accroche la plus mémorable est: «Ma Rolex est encore plus à l’aise au fond du Pacifique que moi.»

Au fil du temps, elle a aiguisé sa compréhension de l’univers sous-marin. «Enfant, j’acceptais l’idée largement répandue selon laquelle l’océan n’avait pas de limites quant à ce que l’on pouvait en tirer ou y mettre sans causer de dégâts. Le monde tel que je le connaissais semblait intemporel. Aujourd’hui, il est prouvé que l’évolution de la Terre en une planète habitable a nécessité 4,5 milliards d’années d’interactions géologiques, chimiques et biologiques complexes. Il a fallu à l’humanité seulement quatre décennies et demie pour influencer la température, la chimie, les fondamentaux de la vie, et ainsi menacer la pérennité de notre existence7».

Tout en étant consciente des dangers de notre époque, Sylvia Earle en connaît aussi les privilèges. «Il est gratifiant d’appartenir à la plus grande ère de découvertes sur la vie marine, d’innover et d’utiliser des technologies de plongée qui m’ont permis de passer des milliers d’heures sous l’eau à observer des créatures sans les déranger plutôt que de les ramener à la surface dans des filets et de les étudier dans un laboratoire8».

«Depuis mes premières explorations sous-marines dans les années 1950, j’ai tenté de faire tout ce qui était en mon pouvoir en tant que scientifique et femme pour contribuer à améliorer l’équilibre des besoins et des désirs humains et traiter les océans et la nature en général comme si nos vies en dépendaient, car c’est le cas. Ma Rolex me rappelle constamment le temps dans la vie quotidienne: «C’est l’heure de se lever!», «C’est l’heure d’aller travailler!», «C’est l’heure de dîner!». Mais elle symbolise également le temps à grande échelle. Nous avons le temps, mais plus de temps à perdre, pour exploiter les nouvelles connaissances qui sont désormais à notre disposition, afin de nous assurer une place durable en tant que partie intégrante, et non distincte, de la nature9».

Sylvia Earle, photographiée par David Doubilet, Témoignage Rolex, alors qu’elle observe la croissance des coraux et des éponges sur les pilotis d’une jetée urbaine. Ces structures construites par l’homme deviennent des récifs artificiels – un habitat supplémentaire pour les organismes marins.

PENDANT PRESQUE 50 ANS, LA SEA-DWELLER a été

L’ILLUSTRATION LA PLUS

PROBANTE DES MONTRES

PROFESSIONNELLES DE ROLEX.

Sea-Dweller, 2019, réf. 126603, 43 mm, version Rolesor jaune, étanche jusqu’à 1220 mètres. 91

Sous la surface

SUBMARINE

En 1922, Rolex a lancé la Submarine, une montre fixée par une charnière dans un second boîtier extérieur, dont la lunette et la glace étaient vissées pour assurer son étanchéité. L’accès à la couronne pour remonter la montre ou régler l’heure exigeait d’ouvrir le boîtier extérieur. La Submarine a marqué la première étape de Hans Wilsdorf dans la création d’un boîtier de montre entièrement étanche et pratique.

Sous la surface

Souslasurface

OYSTER

Lancée en 1926, l’Oyster a été la première montrebracelet étanche dans le monde, grâce à son boîtier Oyster.

100 m

SUBMARINER

L’Oyster Perpetual Submariner (38 mm), première montre-bracelet destinée aux plongeurs à garantir une étanchéité jusqu’à 100 mètres de profondeur.

3150 m

DEEP SEA SPECIAL

En 1953 au large de Naples, le Trieste, avec Auguste Piccard et son fils Jacques à son bord, a plongé à une profondeur de plus de trois kilomètres, équipé de cette version de la Deep Sea Special sur sa paroi extérieure.

200 m

200m

SUBMARINER

En 1954, Rolex a réalisé des avancées techniques qui ont rendu la montre étanche jusqu’à une profondeur de 200 mètres.

10916 m

DEEP SEA SPECIAL

Le 23 janvier, le bathyscaphe Trieste, piloté par l’océanographe suisse Jacques Piccard et le lieutenant de l’US Navy Don Walsh, est descendu dans la fosse des Mariannes à 10916 mètres. Une montre expérimentale Rolex, la Deep Sea Special, était fixée à sa paroi extérieure. Lors de leur retour à la surface, elle était en parfait état de marche.

état de marche

610 m

SEA-DWELLER

Lancement de l’Oyster Perpetual Sea-Dweller 2000, (40 mm), une montre conçue pour les pionniers de la plongée sous-marine professionnelle, garantie étanche jusqu’à une profondeur de 610 mètres.

SEA-DWELLER

Lancement de l’Oyster Perpetual

Sea-Dweller 4000 (40 mm), garantie étanche jusqu’à une profondeur de 1220 mètres, équipée d’une glace saphir, d’une couronne de remontoir Triplock et d’une soupape d’échappement à hélium.

3900 m

ROLEX DEEPSEA

Oyster Perpetual Rolex Deepsea (44mm), garantie étanche jusqu’à une profondeur de 3900mètres. Cette montre de plongée ultra résistante bénéficie de trois innovations Rolex: le système Ringlock, une structure de boîtier innovante; l’affichage Chromalight, utilisant une matière luminescente exclusive qui émet un éclat bleu longue durée; et le système de bracelet extensible Rolex Glidelock.

12000 m

ROLEX DEEPSEA CHALLENGE

Le 26 mars, fixée au bras articulé du submersible de James Cameron, la montre expérimentale Deepsea Challenge a accompagné le réalisateur et explorateur dans sa plongée solitaire dans la fosse des Mariannes, où ils ont atteint une profondeur de 10908 mètres.

11000 m

DEEPSEA CHALLENGE

Oyster Perpetual Deepsea Challenge, fabriquée en titane RLX; diamètre 50 mm, étanche jusqu’à 11000 mètres, dotée du système Ringlock et d’une soupape d’échappement à hélium. Première montre en titane RLX à figurer au catalogue Rolex.

lex.
1220 m

LE MODÈLE DE ROLEX PRÉFÉRÉ DE BOND N’A JAMAIS ÉTÉ EXACTEMENT DÉFINI,

MAIS LE PERSONNAGE EST INDISSOCIABLEMENT

LIÉ À LA SUBMARINER.

Un dessin réalisé en 1972 par Syd Cain, chef décorateur de Vivre et laisser mourir, montre la transformation de la lunette tournante de la Submariner en une scie circulaire, capable de couper une corde, pour une scène mémorable de ce film (ci-contre)

Submariner, 1973, réf. 5513, 40 mm, acier inoxydable, étanche jusqu’à 200 mètres. Elle apparaît au poignet de Roger Moore dans Vivre et laisser mourir, un film de la saga James Bond
Deepsea Challenge, 2022, réf. 126067, 50 mm, titane RLX, étanche jusqu’à 11000 mètres.

Rolex a été la première à produire des montres capables de descendre jusqu’aux plus grandes profondeurs. Cette nouvelle pièce est venue renforcer cette suprématie. Après avoir fabriqué, en 1960, puis en 2012 pour James Cameron, une montre capable de fonctionner à une profondeur jamais atteinte, le défi suivant consistait à la produire en série. Non seulement une conception spécialisée et une utilisation innovante des matériaux ont été nécessaires, mais aussi de nouvelles procédures de validation. L’équipement permettant d’effectuer les nombreux tests requis pour qu’une montre puisse être certifiée «Chronomètre Superlatif» n’était pas en mesure de répondre aux contraintes liées à la Deepsea Challenge. Une installation d’essai dédiée à donc été mise en place parallèlement à l’un des tests réalisés dans le cadre du Superlative Control. Les procédures de test standard sont effectuées derrière une vitre en verre trempé, à 30 mètres sous le siège de Rolex à Genève, mais l’appareil utilisé pour tester l’étanchéité de la Deepsea Challenge est tellement spécialisé qu’il est placé à l’abri des regards dans une zone accessible uniquement à l’aide d’une carte magnétique.

Sans surprise, le critère le plus exigeant à remplir est le test de pression. Le test Superlative Control propose deux niveaux de pression: la pression moyenne (MP) d’environ 280bars et la haute pression (HP) de 630 bars pour la Rolex Deepsea classique. Pour la Deepsea Challenge, une troisième désignation s’est révélée nécessaire: l’ultrahaute pression (UHP), capable de générer une pression considérable de 1750bars.

L’une des raisons pour lesquelles ces montres sont fabriquées en quantités relativement limitées est que la capacité du réservoir dans lequel elles sont testées n’est que de trois litres et demi. Le terme «réservoir» peut induire en erreur: le dispositif est en fait un tube d’environ 10 cm de large et un peu plus de 40 cm de profondeur. Pour effectuer les tests UHP, les montres sont insérées à la main dans un cadre à fentes pouvant en contenir huit au maximum, puis elles sont plongées dans l’eau. Une fois qu’elles sont entièrement immergées, le réservoir est scellé par un système sophistiqué rappelant celui d’un coffre-fort de banque.

Jusqu’ici, rien d’extraordinaire. Sauf que la machine conçue pour tester quelques montres-bracelets pèse 1500 kg, soit l’équivalent d’une berline familiale de taille moyenne. Elle a dû être construite pour l’occasion, car rien de tel n’existait auparavant. La cuve destinée aux tests de pression a été conçue, construite et installée par la Comex. La compagnie collabore depuis longtemps avec Rolex dans le domaine de la recherche sur la plongée en eaux profondes.

© 2024 Rolex ROLEX SA

3–7, RUE FRANÇOIS-DUSSAUD 1211 GENÈVE 26

SUISSE

rolex.com rolex.org

ISBN: ISBN 978-1-80521-898-2

Imprimé en Italie par Grafiche Milani

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