Festival du film italien, édition 2011

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_t ÑÜÉzÜtÅÅtà|ÉÇ 17 films : comédie, drame, société, religion, jeunesse… 7 films en compétition

« Le film d’ouverture va donner le ton de la semaine” Serge Leca - fondateur du Festival . Cette année, le festival du cinéma italien sera « Rosso come il cielo », une avant première, en forme de « clin d’œil » à Serge Leca qui avait déjà sélectionné ce film en 2005 mais n’avait pu le projeter faute de distributeur.

Rosso come il cielo / de Cristiano Bortone – Soirée d’ouverture Avec: Luca Capriotti, Francesca Maturanza, Simone Gulli, Paolo Sassanelli, Marco Cocci, Simone Colombari Italie - 2004 - VOSTF - 1h 30 - Sortie cinéma : 06/ 10/ 2010 Synopsis : Mirco a dix ans en 1970. Il vit en Toscane et son père l’emmène régulièrement au cinéma pour voir des westerns ou des films d’aventure. Pour imiter ses héros et tenir un fusil entre ses mains, Mirco décroche celui placé au dessus de la cheminée… mais le coup part et il devient presque aveugle. Il doit quitter l’école publique qui n’accepte pas d’enfants handicapés et est placé en internat dans une école spécialisée pour aveugles, « L’institut Cassoni» à Gênes. L’adaptation est difficile. Comme il a refusé d’apprendre le braille, il dérobe un vieux magnétophone et enregistre en cachette des sons naturels ou fabriqués. Un nouveau monde s’ouvre à lui mais la partie n’est pas encore gagnée…

L’avis du Festival : Une histoire d'imagination, de passion et d'espoir... Inspiré de la vie de Mirco Mencacci qui perd la vue à l’âge de 8 ans dans un accident domestique. Il développe alors une extrême sensibilité aux sons et devient l’un des ingénieurs du son les plus talentueux d'Italie, ce film retrace le combat obstiné d'un jeune garçon aveugle pour atteindre ses rêves et gagner sa liberté... Les prix : Un film aux multiples récompenses … Festival international du film de Montréal pour la jeunesse, Grand Prix Festival « Cinekid » d’Amsterdam Mention Spéciale du Jury - Festival international du film de Sao Polo Meilleur Film de Fiction - Festival européen pour la jeunesse de Flandres Prix du Public - Festival international du film de Hambourg Prix du Meilleur Film pour Enfants - Festival du film de Schlingel Prix du Meilleur acteur pour Luca Capriotti - Prix du Jeune Public - Festival international du film de Tel-Aviv Prix du Meilleur Film - Festival international du film de San Luis Prix du Meilleur Film - Prix du Meilleur Réalisateur - et en sélection officielle dans Le monde entier…

Encore un baiser - (suite de l'ultimo bacio/ juste un baiser) – De Gabriela Muccino Avec: Stefano Accorsi, Vittoria Puccini, Claudio Santamaria, Giorgio Pasotti, Pierfrancisco Favino - 2h25 Comédie Dramatique – sortie cinéma : 29/12/2010 - VOSTF Synopsis : Carlo, est séparé de sa femme Giulia qui a la garde de leur fille de dix ans. Il vit avec Ginevra, une jeune femme beaucoup plus jeune que lui, tandis que Giula vit avec Simone, un acteur à la petite semaine. Le couple de Marco et Veronica bat de l’aile. Paolo a repris le magasin d’objets religieux de son père. Adriano rentre de Thailande après un séjour en prison pour trafic de stupéfiants. A son retour, les amis se retrouvent. Dix ans plus tard, l’heure du bilan a sonné.

L’avis de : Gilles Botineau - Excessif.com : Dix ans après Juste un baiser (oeuvre multi-récompensée au sein de son pays, l'Italie, donnant ensuite lieu à un remake écrit par Paul Haggis, Last kiss, en 2006), Gabriele Muccino réunit de nouveau sa fine équipe, constituée de Stefano Accorsi, Giorgio Pasotti, Sabrina Impacciatore, Claudio Santamaria... ou bien encore de Pierfrancesco Favino. Autant dire des noms quasi inconnus sur le


territoire français. Mais peu importe. La finesse de l'écriture, le talent des différents comédiens et l'humour voire l'émotion qui se déguagent des nombreuses situations nous contentent véritablement à chaque instant. (…) Encore un baiser nous rappelle au bon vieux temps d'Yves Robert (Un éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au Paradis), de Jean-Marie Poiré (Mes meilleurs copains), de Claude Sautet (Vincent, François Paul et les autres),... et se rapproche en bien des points du jeune cinéaste Guillaume Canet (Les petits mouchoirs). En résumé, le film met en scène des histoires simples, d'amour et d'amitié, tristes ou drôles. La vie, tout simplement. On aime.

18 anni dopo – de Edoardo Leo - Compétition Avec: Edoardo Leo, Marco Bonini, Sabrina Impacciatore, Eugenia Costantini - 1h 40 - Comédie – 2010 – Italie VOSTF Synopsis : Mirko et Genziano sont frères. Ils ne se sont plus revus ni adressé la parole depuis dix-huit ans. L’un a continué à gérer l'affaire familiale entre doutes personnels et difficultés financiers, avec sa femme et son jeune fils, pendant que l’autre, allergique aux sentiments et esclave du milieu de la finance (et de son iPhone), est courtier en bourse à Londres. Autrefois séparés par un drame familial, sur lequel la loi du silence et du non dit ont déployé leurs ailes dévastatrices, ils se retrouvent tant d’années après pour l’enterrement de leur père.

L’avis du Festival : Une comédie à l'italienne. Voici un film qui se démarque au sein de la production italienne récente. Le choix des acteurs est absolument excellent. Le rôle du grand père maternel, habilement interprété par Gabriele Ferzetti est un véritable régal. L’avis du réalisateur : Nous avons cherché à nous référer à la meilleure tradition de la comédie à l'italienne, qui avait sur le monde un regard à la fois ému et désenchanté.

Gorbaciof - Il cassiere col vizio del gioco – De Stefano Incerti - Compétition Avec Toni Servillo Geijeses, Nello Mascia, - Italie – 2011 - Sortie cinéma : 4/5/ 2011 - 1h25 - Drame – VOSTF Synopsis : Surnommé « Gorbaciof » , en raison d’une tâche lie de vin sur le front, Pacileo est caissier à la prison de Poggioreale, à Naples. Tous les jours, c’est le même rituel : il s'installe au guichet pour encaisser les chèques que lui remettent les parents des détenus. Il parle peu, Pacileo, et quand il parle, il parle comme il marche, tellement vite qu'il en mange ses mots (les premiers ne viennent qu'après dix minutes de film). En revanche, il joue. Il a le vice du poker et pour se le permettre, il "prélève" de l'argent dans la caisse du pénitencier. Pris au piège entre l'appât du jeu de hasard et la vigilance d'un garde qui ferme l'oeil mais dont on peut parier qu'il lui demandera bien quelque chose en retour un jour ou l'autre. Ainsi va la vie de Gorbaciof, jusqu'au jour où il rencontre Lila, fille d'un autre joueur de poker qui a tapé dans l'œil du "squale" Geppy Gleijeses. Qui mieux que Servillo sait qu'il faut se méfier des "conséquences de l'amour" ? Et pourtant, comme dans le film de Paolo Sorrentino, son personnage se laisse bouleverser par les sentiments, qui l'entraînent dans une spirale dangereuse.

L’avis du Festival : Peut-on construire un film autour de la manière de marcher d'un personnage ? À voir, le nouveau film de Stefano Incerti, (présenté hors-compétition à la Mostra de Venise, on dirait bien que oui. Il est vrai que la démarche en question n'est pas celle de n'importe quel acteur mais celle d'un vrai "maestro", Toni Servillo qui après le pas solennel et voûté du Divo Giulio Andreotti, parfaitement copié, expérimente une démarche complètement originale, hardie et rapide : celle de Marino Pacileo, avec ses rouflaquettes, ses cheveux longs gominés vers l'arrière et la tache de naissance qui lui vaut le surnom de "Gorbaciof".Un rôle en or pour un acteur génial dans un film qui a séduit la Mostra de Venise 2010. Le réalisateur, ne s’y trompe d’ailleurs pas, et préfère se concentrer sur son personnage, quitte à ce que le film repose tout entier sur les épaules, larges et robustes du grand acteur Toni Servillo. L’avis du réalisateur : Gorbaciof, co-écrit par le réalisateur et l'écrivain Diego De Silva, puis ré - écrit "sur mesure" pour Toni Servillo, part du récit d'une solitude en métropole pour devenir un petit conte moral, une parabole. Et c'est la "Chinatown" napolitaine qui sert de toile de fond à cet amour qui se passe de mots.


Una vita tranquilla – de Claudio Cuppellini - Compétition Avec: Toni Servillo, Juliane Köhler, Marco D’Amore, Francesco Di Leva – 2010 - Italie - 105mn - VOSTF Synopsis : Rosario Russo est installé depuis douze ans en Allemagne avec sa femme et son fils. Mais la vie tranquille de Rosario bascule le jour où deux jeunes Italiens arrivent sans prévenir dans son restaurant. L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premier fils de Rosario, abandonné quinze ans plus tôt pour fuir un passé qu’il aurait préféré oublier. Mais cette fois, la fuite n’est plus possible…

Claudio Cupellini signe ici son second long métrage. L’avis du réalisateur : le combat quotidien d’individus qui luttent pour survivre et se cacher, des tueurs terrorisés et vulnérables mais qui sont également des êtres humains tourmentés.[…] L’histoire ne se concentre pas sur la Camorra, et les éléments de l’intrigue qui relèvent du film noir ont pour fonction d’introduire le thème existentiel de la duplicité des êtres humains. […] En racontant l’histoire de Rosario, j’ai eu l’impression de retourner dans les lieux où j’ai grandi. Ces villes-dortoirs ordonnées, silencieuses, tranquilles, sont des endroits parfaits pour quiconque veut effacer ses erreurs et tout recommencer, en recréant une vie paisible, sans passé. […].

Dalla vita in poi / Petty letters and love crimes - de Gianfrancesco Lazotti – 1ère réalisation – Compétition Avec: avec Filippo Nigro, Cristiana Capotondi, Nicoletta Romanoff, Gianni Cinelli, Pino Insegno, Carlo Buccirosso – 2010 - 87 mn – Italie - VOSTF Synopsis : Rosalba aime Danilo, un jeune homme condamné à 30 de prison. Chaque jour, elle lui écrit une lettre avec l'aide de Katia, sa meilleure amie. Au fil du temps, celle-ci s'identifie tellement aux émotions qu'elle se les approprie. Lorsque Rosalba décide de ne plus écrire à Danilo, Katia se rend en prison pour faire la connaissance de l'homme dont elle est tombée amoureuse.

L’avis du réalisateur et de l’équipe du film : Inspiré d'une histoire vraie, le film retrace l’histoire d’amour à priori impossible entre 2 personnages que tout oppose. Katia et Danilo sont des personnages qui n'ont pas le droit de projeter leur futur ensemble. C'est un peu ça le film, je crois. C'est une oeuvre qui traite de la liberté de penser et qui nous dit que l'on peut “inventer” notre vie . Les personnages ne vivent pas selon les règles. Ils s'en foutent. En fait, ils se sont construit leur propre système de règles. La prison et le handicap restent ainsi au deuxième plan : ce sont des thèmes importants qui servent de toile de fond, de cadre aux portraits de trois existences. Je ne voulais pas faire un film sociologique ou de dénonciation. Ce n’est pas une simple histoire d’amour, mais un petit roman héroïque et ironique qui propose une vision originale de la vie : il ne faut pas des jambes pour atteindre son but, et la liberté n’est pas nécessaire pour se sentir libre. On avait envie de raconter une histoire difficile, mais sur un ton plus enjoué. C'est un peu le rôle de l'Italie de raconter des histoires qui ne sont pas drôles avec un regard de légèreté.» explique l'actrice Cristiana Capotondi qui interprète le rôle de Katia. Les prix : Festival des Films du Monde de Montreal :Grand prix spécial du jury - Taormina Film Fest : Premio "Tauro" migliore film / Premio migliore attrice (Cristiana Capotondi) - Premio migliore attore (Filippo Nigro)

Amore - Io sono l’amore - de Luca Guadagnino Avec Tilda Swinton Flavio Parenti Edoardo Gabbriellini Alba Rohrwacher Pippo Delbono Maria Paiato Diane Fleri Mattia Zaccaro Waris Ahluwalia, et avec la participation de Gabriele Ferzetti et de Marisa Berenson - 1 h 58 – Mélodrame - 2010 Italie - VOSTF Synopsis : Dans le château des Recchi, une riche famille d'industriels milanais, Emma, loin de sa Russie natale coule des jours monotones, enfermée dans un style de vie fait de réceptions, de dîners et de conventions. Depuis son immense demeure, elle veille sur les siens, impulsant un rythme qui se situe entre devoir et convenance. Jusqu'au jour où, tandis que l'entreprise familiale est confiée contre toute attente à l'un de ses fils, elle croise le chemin d'un cuisinier. Le jeune homme réveille alors quelque chose au plus profond de son être.


Un sentiment ancien, presqu’oublié qui déclenchera la passion et la ramènera sur le chemin de la vie, mais à quel prix ?

L’avis de Guillemette Odicino – Télémrama : Le titre original, Io sono l'amore (Je suis l'amour) est un film ambitieux. Il se présente comme un opéra en trois actes, truffé de références. « La première scène, un repas familial chez de riches industriels milanais, est époustouflante et très viscontienne, digne des Damnés. D'autres plans, qui isolent, dans un grand hall en marbre beige, une mère de famille, soudain éveillée à la passion, ne déplairaient pas à Antonioni ». L’avis de Goeffrey Crete – L’excessif : « Une simple bouchée, un gros plan, une note de musique, et Amore dépasse le cadre de sa simple histoire pour directement s'adresser à notre sensibilité. . Rares et marquants, ces moments représentent le meilleur d'un film empreint d'une liberté et d'une énergie presque trop déstabilisantes. » L’avis du Festival : Le film repose sur l'identification et l'émancipation d'une femme prise au piège d’une dynastie industrielle, d'une classe sociale assommée par ses propres règles de conduite. C’est un film absolument somptueux dans tous les sens du terme. Luca Guadagnino rend ici un vibrant hommage à l'atmosphère paisiblement désuète d'un Milan intemporel, emportée par la musique enivrante de John Adams, mais également à la grande comédienne Tilda Swinton, lumineuse, toute en élégance et en mystère. Le réalisateur la filme avec une fascination quasi obsessionnelle, jusque dans sa coiffure- si vous êtes bien attentif, vous reconnaîtrez un célèbre chignon, que portait en d’autre temps Kim Novak dans « Sueurs froides », un clin d’œil à un autre maître, anglais cette fois. Mais aussi jusque dans sa garde robe d’une classe inouïe, qu’elle abandonnera peu à peu au profit de matières plus vivantes et plus naturelles.

20 sigarette - De Aureliano Amadei - Compétition Avec : Carolina Crescentini, Vinicio Marchioni, Giorgio Colangeli, Massimo Popolizio, Gisella Burinato, Anthony Gerardi, Duccio Camerini, Luciano Virgilio, Alberto Basaluzzo, Orsetta De Rossi, Fish Edward - Italie 2010 – 94 min - comédie dramatique – VOSTF Synopsis : Novembre 2003. Aureliano a 28 ans. Anarchique et anti-militariste, passionné de cinéma et plein de vie, il est bien décidé à la croquer à pleine dents. Quand on lui propose de partir précipitamment travailler comme assistant réalisateur dans la préparation d'un film qui se déroule en Irak, il accepte cette mission avec enthousiasme et passion, en dépit des craintes de ses proches, qui tentent par tous les moyens de lui démontrer que l’aventure s’annonce dangereuse. Il se trouve bientôt au centre d'un monde qui finira par détruire ses grandes illusions sur l’humanité. 20 cigarettes : c’est exactement le nombre qu’il aura le temps de fumer avant de faire le grand saut de l’autre côté du miroir.

L’avis du Festival : Un récit autobiographique, poignant et réaliste, qui pourrait reposer sur une célèbre citation de Paul Valéry : » La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ». Le film commence comme une comédie et bascule soudain dans le drame, certes, mais surtout dans la vie tout simplement. La vie meurtrière et injuste, qui frappe aveuglément. Le point fort du film reste l'ambiance incroyablement légère du début, une première partie articulée autour de l’insouciance et du peu de sérieux que l’on accorde aux soldats dans le désert et qui n’en finissent plus de compter les cigarettes.

Il cacciatore di anatre- ( Le chasseur de canards) - de Egidio Veronesi - Compétition Avec: Robert Mattioli, F ederico Mazzoli, Paolo Lodi, Francesca Botti, Giorgio Paltrinieri, Augusto Gatti Drame – 2010 - 1h33 - VOSTF Synopsis : 1942. Le front de guerre est encore loin... Dans les zones agricoles du territoire entre Modène et le Po s'entrelacent les histoires de quatre amis, leurs rêves, les difficultés, les déceptions de la vie. Puis la guerre étouffe tout....ou presque.

L’avis du Festival : Le film évoque et témoigne, sans rhétorique, de la manière de vivre d'une communauté paysanne faite de simplicité et courage. Egidio Veronesi signe ici son premier long métrage ; c’est le résultat d'un


projet totalement indépendant réalisé pas des professionnels du cinéma et de nombreux bénévoles et associations de la région où le film a été tourné. Une première œuvre de grande valeur à découvrir absolument. .

Vallanzasca - L’ange du mal - de Michele Placido Avec : Rossi Stuart, Filippo Timi, Moritz Bleibtreu, Valeria Solarino, Paz Vega, Francesco Scianna - Italie, France - 2010 - 2H05 - Biographie, Policier - sortie cinéma: 17/08/2011 – Version française uniquement. Synopsis : Un premier crime à l’âge de 9 ans, une réputation d’envergure à 27 ans. Le gangster Renato Vallanzasca défraie la chronique en Italie. Son charme et son humour gagnent le coeur de la plupart des Italiens, malgré les violences commises par son gang. Arrêté à maintes reprises et aujourd’hui condamné à une quadruple perpétuité, celui qu’on surnomme « La Fleur du mal » s’est joué des institutions pénitentiaires et a créé sa propre légende.

L’avis du réalisateur :« Lorsqu’on m’a proposé de faire un film sur Vallanzasca, j’ai accepté avec enthousiasme, tout en sachant que ce film allait susciter de nombreuses réactions. Mais c’est un risque qu’on court quand on décide de raconter une histoire dont les protagonistes sont encore en vie et surtout quand on touche, même si c’est avec grand respect, à des blessures encore ouvertes qui ne cicatriseront malheureusement jamais. » L’avis de Thierry Gandillot – Les Echos : Polar frénétique et brillant, « L'Ange du mal » ne raconte pas seulement l'histoire de ce Mesrine transalpin. C'est aussi la description d'une époque, d'un système politique - les années de plomb -et d'une ville, Milan. Le film est porté par des acteurs galvanisés à l'image d'un Kim Rossi Stuart impressionnant dans le rôle de Vallanzasca. Avec Michele Placido, le réalisateur de « Romanzo criminale », le cinéma italien poursuit sa plongée sans concession dans les années de plomb.

This Must Be the Place – de Paolo Sorrentino – sélection officielle Festival de Cannes 2011 - en partenariat avec Ciné 2000 Avec : Sean Penn, Eve Hewson, Rances McDormand.- Drame. - 1H17 mn - Production: France, Irlande, Italie- VOSTF . Synopsis : Cheyenne est une ancienne star du rock. A 50 ans, il a conservé un look gothique, et vit de ses rentes à Dublin. La mort de son père, avec lequel il avait coupé les ponts, le ramène à New York. Il décide de poursuivre, à travers l'Amérique, la vengeance qui hantait son père.

L’avis du Festival : Récompensé par le prix oecuménique (un jury composé de chrétiens engagés dans le monde du cinéma (journalistes, réalisateurs, enseignants, prêtre ou pasteur) au dernier festival de Cannes, le film est porté par un Sean Penn étonnant, à travers Cheyenne, rockstar déchue et douloureuse. Paolo Sorrentino donne à suivre le voyage intérieur et l’odyssée d’un homme à la recherche de ses racines juives, de la maturité, de la réconciliation et de l’espérance. L’avis de Gérard Delorme – Première : Dans This must be the place, Sean Penn s’est fait la tête de Robert Smith et parle comme Michel Houellebecq pour jouer une rock star zombifiée. Au cours d’une conversation avec David Byrne, il dévoile les raisons de son délabrement : devenu célèbre en chantant des chansons dépressives, il a tout arrêté lorsque deux de ses fans dépressifs se sont suicidés. L’avis de Thierry Chèze – Studio Ciné Live : Le film en une phrase: L'auteur d'Il divo filme la traque d'un ancien nazi par un fils de déporté d'Auschwitz. L'enjeu: Ce projet est né à Cannes en 2008 quand Sean Penn, président du jury, a un véritable coup de coeur pour Il divo, de Paolo Sorrentino (couronné du prix du jury), et est allé exprimer au réalisateur italien (déjà présent en compétition avec Les conséquences de l'amour, en 2004, et L'ami de la famille, en 2006) son désir de travailler avec lui. Trois ans plus tard, on va découvrir le fruit de cette collaboration : le voyage au coeur des États-Unis d'une rock star à la retraite à la recherche du criminel de guerre nazi qui a torturé son père, tout juste décédé, à Auschwitz. This Must Be the Place est le premier film en anglais de Sorrentino (…) Le titre de ce film est inspiré par une chanson du groupe Talking Heads.


Manuale d’amore 3- L’amour à ses raisons – de Giovanni Veronesi Avec : Robert De Niro, Monica Bellucci, Riccardo Scamarcio - Italie – 2011 - 2H05 comédie romantique – sortie cinéma : 15/06/2011 – VOSTF Synopsis : Trois histoires sur l'amour, à des âges et à des moments différents de la vie des personnages. La jeunesse… Roberto est un jeune avocat ambitieux, il doit épouser Sara. Tout semble planifié dans sa vie. Au cours d'une expropriation dont il est chargé, il rencontre Micol, magnifique et provocante jeune femme d'un petit village Toscan. Tout se complique alors...La maturité…Fabio, présentateur vedette du journal télévisé, est un mari irréprochable depuis 25 ans. Lors d'une soirée, il rencontre Eliana, une femme fatale pleine d'imprévus. Lorsque celle-ci ne veut plus le quitter, cette histoire qui devait être sans lendemain s'avère plus difficile à maîtriser. L'âge de raison…Adrian est professeur américain d'histoire de l'art. Depuis son divorce il a décidé de vivre à Rome. Il est ami avec Augusto, le concierge de l'immeuble. Sa fille, la fulminante Viola vient bouleverser la tranquille existence d'Adrian, qui va ressentir des émotions jusque là éteintes...

L’avis du Festival : Giovanni Veronese renoue ici avec tout ce qui a fait le succès du 1er film de la trilogie : Manuale d’Amore : le sentiment amoureux aux différentes étapes de la vie : comment savoir si on aime vraiment ? si on ne se trompe pas ? si on fait le bon choix ? si une aventure d’un soir restera sans conséquences ? connait – on vaiment l’autre : celui auquel on dit oui pour la vie, ou bien celui auquel on cède, une fois, une seule fois, mu par un désir soudain et fugace ? Vous voulez des réponses ? Alors courez voir ce film et… peut être en saurez vous davantage à la sortie !!!

La prima cosa bella- de Paolo Virzi Avec : Micaela Ramazzotti, Valerio Mastandrea, Claudia Pandolfi et Stefania Sandrelli – Italie – comédie dramatique – Italie – 1h 51 - VOSTF . Synopsis : Été 1971. Anna, jeune mère ravissante et frivole, remporte le concours de beauté d'une station balnéaire. Son tempérament inconséquent et jouisseur rend sa vie de famille quelque peu chaotique. Trente ans plus tard, toujours marqués par cette vie haute en couleur, ses enfants réunis à son chevet, sauront-ils se réconcilier ?

L’avis de Stefano Palombari – L’Italie à Paris: « Quels sont les ravages que peut causer une mère un peu frivole dans la vie de son enfant? Le personnage de Bruno, incarné superbement par un Valerio Mastandrea aux accents insolites, en devient, malgré lui, l’emblème. La prima cosa bella, film qui emprunte son titre à une chanson des années 60, est un film profond et audacieux qui met en lumière plusieurs dynamiques familiales. L’avis du réalisateur: Ce fut une expérience émouvante pour moi de faire ce film dans la ville dont j’ai essayé de m’échapper pendant un quart de siècle. Apparemment, je ne pouvais pas m’en séparer complètement. Livourne est comme ma scène personnelle, un peu comme Newark pour Philip Roth, Boulder pour John Fante, ou le Rione Sanità pour Mario Merola. C’est une ville où des gens ordinaires vivent des histoires extraordinaires, que je suis excité de raconter et de mettre en image.. Les prix : Le film représentait l’Italie aux derniers Oscars et a remporté le David di Donatello (équivalents des Oscars en Italie) de la meilleure actrice, du meilleur acteur et du meilleur scénario ainsi que le Prix de la Critique au 32ème Festival Cinémed de Montpellier, le Prix du Public au Festival italien de Villerupt et le Prix du Jury jeune au Festival Arte Mare de Bastia.

La solitudine dei numeri (la solitude des nombres premiers) – de Saverio Costanzo – Compétition Avec: Alba Rohrwacher, Luca Marinelli, Martina Albano – Italie – sortie cinéma : 09/02/2011 - 90 minutes Drame – VOSTF Synopsis : 1984, 1991, 1998, 2007. Autant d'années qui séparent la vie de Mattia et d'Alice. Deux enfances difficiles, bouleversées par un terrible événement qui marquera à jamais leur existence. Entre leurs amis, leur


famille et leur travail, Mattia et Alice sont malgré eux rattrapés par leur passé. La conscience d'être différent des autres ne fait qu'augmenter les barrières qui les séparent du monde, les menant à un isolement inévitable, mais conscient.

L’avis du Festival : Tiré du roman éponyme de Paolo Giordano, La Solitude des nombres premiers nous emmène dans les méandres de l’isolement de deux personnes uniques, qui bien qu’elles soient faites pour être ensemble, mettront vingt longues années à se rapprocher. Alice et Mattia, solitaires et inadaptés, tels des nombres premiers, sont tous deux hantés par des évènements tragiques survenus durant leur enfance. Ils se rencontrent au collège, se reconnaissent et construisent alors ensemble un équilibre fragile avant de prendre des chemins différents. Les quatre époques narrées, de façon entrelacée, amènent les flashbacks de façon intelligente, en nous dépeignant progressivement ces personnages, et non en nous livrant tout de but en blanc. L’avis d’Emmanuel Cirodde – Studio Ciné Live : Saverio Costanzo porte sur son film le même regard que ces deux enfants "différents" sur l'existence. Un regard qui dénote une tendance à se regarder filmer, étirant ses cadrages virtuoses pendant près de deux heures. Si cette prééminence de la mise en scène supplante parfois l'avancée du récit, demeurent ces deux êtres cabossés, dont le destin, aussi étrange soit-il, émeut profondément.

Habemus papam – de Nanni Moretti – sélection officielle Festival de Cannes 2011 Avec : Michel Piccoli, Nanni Moretti - Comédie dramatique - 104 min – Italie – VOSTF Synopsis : Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s’élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l’apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise…

L’avis du festival : Qu’on se le dise : « Habemus papam » n’est pas un film anticlérical, c’est un cri d’alarme sur les faiblesses de l’Église d’aujourd’hui. L’avis des Cahiers du Cinéma : "Habemus Papam est un chef-d’œuvre, le plus beau film de son auteur" . "La magnificence formelle et les hauteurs inouïes où évolue désormais la mise en scène de l’auteur" "Faramineux personnage de Melville, le pape en fuite interprété par un admirable Michel Piccoli". "La beauté de Habemus Papam réside dans cette indécision qui en fait une sorte de film-catastrophe sans objet, partagé entre déni (la comédie dans les arcanes du Vatican) et consternation (le monde extérieur figé dans la terreur)" L’avis de Simon Riaux : (…)le réalisateur maîtrise parfaitement son oeuvre, et nous livre une comédie réussie. Les joutes verbales entre psychologues et religieux sont certes inoffensives, mais toujours savoureuses. On rit souvent, et toujours de bon cœur . L’avis de Maurizio Turrionni, critique cinéma pour l'hebdomadaire italien Famiglia cristiana, interviewé pour Le Pèlerin : Qu’apporte Habemus papam à la filmographie sur les papes ? Nanni Moretti raconte l’histoire d’un pape, tout juste élu et saisi par le doute, qui tarde à se présenter aux fidèles. (…) Le cinéaste, (…)porte un regard tendre sur l’Église. Il dépeint des cardinaux pétris de bonté, mais déconnectés de la réalité vécue par les croyants. Pour le réalisateur, l’Église d’aujourd’hui a besoin d’un guide fort pour évoluer. Cette comédie pointe aussi du doigt les limites de la psychanalyse : Moretti lui-même interprète un analyste appelé à la rescousse du pape et incapable de l’aider à assumer sa charge. Comment se manifeste l’empathie du réalisateur pour le Saint-Père ? Par le caractère extrêmement touchant du personnage. La prestation de Michel Piccoli dans ce rôle, absolument extraordinaire, (…) (Le pape) ce n’est pas un homme assoiffé de pouvoir, il n’a au cœur que Dieu et les croyants. Sa crainte de ne pas être à la hauteur est le reflet du respect profond qu’il a pour la charge. (…)


Comment le public catholique va-t-il recevoir ce film ? En Italie, certaines figures chrétiennes sont intouchables. (…)Mais, si les catholiques vont le voir, ils y trouveront à mon avis plus de motifs de réflexion que de critique.

Le voyage de Lucia – de Stefano Pasetto Avec : Sandra Ceccarelli, Francesca InaudI, Cesar Bordon, Guillermo PfenIng - 1h 32 min – Sortie cinéma : 3/08/2011 – Italie - VOSTF Synopsis : Lucia est hôtesse de l'air. Elle s'ennuie avec un mari, médecin aussi macho que bien intentionné. Léa est de quinze ans plus jeune, elle travaille dans un abattoir à volailles et rêve de renouer avec un père avec lequel elle n'a que des contacts épisodiques. A Buenos Aires, les deux femmes que tout sépare, vivent une amitié qui les emmènera jusqu'en Patagonie, loin des hommes et de leurs certitudes...

L’avis du réalisateur : Je suis parti d’une histoire d’amour à laquelle j’ai tout de suite donné une couleur féminine. En écrivant mon récit, je me suis rendu compte que la dynamique propre aux femmes ne les concernait pas de manière exclusive Au fur et à mesure du processus d’écriture avec ma coscénariste, j’ai réalisé que mes deux protagonistes mais aussi leurs compagnons arrivaient progressive ment à la même réflexion, adressée par la vie : se laisser secourir par son propre côté féminin. La féminité est à l’origine de mon film. L’avis de Brazil : « un beau film, sensuel, politique et universel. " L’avis du JDD : " une chronique profonde et délicate. "

Gianni e le donne ( suite de « Il pranzo di ferragosto ») de Gianni Di Gregorio – Soirée de clôture Avec Gianni Di Gregorio, Valeria De Franciscis , Alfonso Santagata , Elisabetta Piccolomini , Valeria Cavalli Italie – Comédie – 1h 30 – 2011 – VOSTF Synopsis : Gianni, la soixantaine éclatante, fait preuve d’un dévouement exceptionnel : il est au service de son épouse, femme active débordée, de sa fille adorée, du fiancé de sa fille qui a élu domicile chez lui, et surtout de sa vieille mère, noble déchue qui s’obstine à vivre au-dessus de ses moyens. Un jour, son ami Alfonso lui ouvre les yeux : tous les hommes de sa génération, malgré leurs airs respectables, ont une maîtresse. Gianni tente alors de changer les choses... Il y a Gabriella, l’inaccessible, désirée de longue date, Valeria, son merveilleux premier amour, la sublime Cristina, aide à domicile de sa mère, et l’infinité des femmes qui peuplent le monde... Gianni, tel un vieux moteur qui se remet en marche, fait du boucan, de la fumée, mais peine à passer la seconde.

L’avis du Festival : C’est tendre, c’est drolissime, c’est savoureux, et c’est tellement vrai ! Une autofiction teintée d’auto dérision pour un cinéaste qui n’est pas en peine d’imagination, et qui nous fait partager les ruelles de sa ville préférée, Rome, aux allures de village en cette période estivale. L’avis du parisien : En 2010, Gianni Di Gregorio avait conquis toute l'Italie et pas mal de spectateurs français avec son premier film — à 60 ans! — « le Déjeuner du 15 août », incroyable fable réalisée avec des bouts de ficelle sur un vieux garçon obligé de faire du « mamie sitting » durant ses vacances. Deux ans plus tard, le revoilà avec un nouvel ovni, « Gianni et les femmes ». La recette reste quasiment inchangée : le même homme signe le scénario, réalise le film et se donne le rôle principal, réembauche l'ahurissante Valeria de Franciscis — 96 ans — qui joue à nouveau sa mère tyrannique et mélange sans cesse réalité — sa vraie fille joue son propre rôle, ses amis font des passages dans le film — et fiction, et pose à nouveau un regard tendre sur les femmes Ce qui change, c'est le fond : de la farce quasi burlesque, le cinéaste est passé à la comédie douce-amère teintée de social (…) avec une jolie réflexion sur le vieillissement masculin, et le regard — finalement très tendre — que peuvent bien porter les hommes « al dente » sur les femmes, voire sur eux-mêmes.

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dâ| áÉÅÅxá @ ÇÉâá R Entretien avec Agnès Leca et Marie Diane Leccia Quelle est la mission du Festival du cinéma italien d’Ajaccio ? Le Festival du cinéma italien reste fidèle à sa vocation première : révéler et projeter des œuvres, très souvent inédites, auprès d’un public toujours plus nombreux, et toujours plus avide de découverte. Le choix des films : compétition, hors compétition, sélection officielle : Le festival est à peine terminé que la sélection recommence aussitôt ! Nous visionnons les films tout au long de l’année, puis nous échangeons sur les sujets. Nous faisons toujours notre sélection en pensant, - même de manière tacite – est ce que Serge aurait aimé projeter ce film ? On s’aperçoit que nous sommes très souvent proches de ses goûts, en fait. Il n’y a pas de critères pré établis à l’avance : si un film nous plaît, on le projette car on a envie de le partager avec le public. Les films présentés en sélection ne sont pas forcément des « gros films » ; on préfère bien souvent les films d’auteurs où les premières réalisations. Nous perpétuons ainsi le choix de Serge Leca qui attachait beaucoup d’importance à cela. Ceci dit, on adore les « gros films », et on adore les projeter bien souvent hors compétition. Ces derniers justement, sont très souvent des films ou des documentaires -évènements qui ont marqué l’année. En dehors de la sélection, les spectateurs ont également l’opportunité de découvrir le cinéma autrement au travers des séances débats organisées autour d’un évènement phare (en 2010, à l'occasion du 15e anniversaire de sa mort une soirée hommage au grand acteur Gian Maria Volonte en partenariat avec la Cinémathèque de Corse avec le film “La classa operaia va in Paradiso”, en présence de Giovanna Gravina, sa fille et du grand expert du cinéma italien Jean Gili) ou encore d’expositions photographiques. De quelle manière se composent les différents jurys ? Chaque année, nous réunissons un jury à l'image du Festival : riche de sa diversité, issu d'horizons différents et complémentaires. Tout d’abord, un jury professionnel composé de personnalités insulaires ou pas, liées au monde artistique et cinématographique, ou bien tout simplement de cinéphiles avertis. Puis un jury scolaire composé de lycéens et de collégiens, proposés par leurs professeurs d’italien. Enfin un jury étudiant représenté par la filière Italien de l’UFR lettres langues, Arts, sciences Humaines et Sociales de l’Université de Corse. Entre le festival du cinéma italien et le public ajaccien, une histoire qui dure depuis 13 ans : Le Festival du cinéma italien est l’œuvre d’un seul homme : Serge Leca, son fondateur. Il consacrait énormément de temps à l’organisation de cet évènement : recherche des films, visionnage, organisation, communication, invitation de personnalités, relations presse, etc… Il était véritablement passionné par çà, et le public ne s’y trompe pas. Il y avait une véritable histoire entre lui et le public, une véritable affection. Au fil des années, il a évolué tout en préservant des valeurs absolument essentielles : la cinéphilie, la découverte de nouveaux talents, l’accueil des acteurs et réalisateurs italiens toujours ravis d’être invités sur la scène ajaccienne. Il était aussi très attentif à accueillir la nouveauté et l’originalité. Cette année, le film phare du festival est « Rosso come il cielo » que Serge avait repéré et visionné depuis quelques années, et qu’il n’avait pu projeter faute de distribution. C’est aujourd’hui, chose faite puisque le film a été sélectionné en compétition officielle, et c’est un bel hommage que nous lui rendons. L’affiche du festival : Réalisée par Christian Martinez, elle est cette année… très rouge et on adore ! Un clin d’œil à Serge de nouveau pour « Rosso come il cielo » mais également au maître incontestable du cinéma transalpin,, Federico Fellini et à l’un de ses films phares : « Huit et demi »

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_Ë{|áàÉ|Üx wâ yxáà|ätÄ Pour Serge Leca, le fondateur du Festival du Cinéma Italien d’Ajaccio, l’essence même de cet évènement reposait sur la rencontre. Avec le cinéma, avec son public, avec ses invités. Pierre angulaire de cette manifestation, Serge Leca a enseigné l’italien durant plusieurs années. Passionné de cinéma, il se rendait dès que possible dans de nombreux festivals, en Corse ou sur le continent. Lors de la 1ère édition, il ne s’agissait que de projeter quelques films, sans sélection approfondie, au feeling en quelque sorte, pour se faire plaisir avant tout. Puis, très vite, s’est présentée l’opportunité d’accueillir un réalisateur renommé, Roberto Faenza (Prendimi l'anima, Alla luce del sole, I Giorni dell'abbandono, I Vicerè). Cette visite de prestige a ouvert la voie : films en compétition, sélection officielle, cérémonie de remise de prix, invitations, débats, … l’aventure commençait… Elle dure depuis 13 ans, sans Serge mais pour toujours grâce à lui et avec lui. Le flambeau, aujourd’hui repris par sa famille et ses amis, brûle d’une lumière vive et éclatante. Certes, la nostalgie plane sur cette 13ème édition, à la recherche de sa silhouette, de son rire et de sa voix. Mais, il sera là, dans son fauteuil, le spectateur du premier jour, comme un père débordant d’orgueil, envoyant des ondes légères, dans le halo du projecteur, pour Agnès, Dominique et Marie Pierre, qui seront seules à le voir.

_Ë°Öâ|Ñx Présidente de l’association : Agnès Leca Sélection des films : Agnès Leca – Marie Diane Leccia - Dominique Leca Relations Presse : Bianca Comiti Réalisation de l’affiche: Christian Martinez Réalisation, concept et graphisme de la brochure : Jean Paul Filippini Webmaster : Benjamin Thiers Bénévoles : Agnès, Dominique, Marie – Pierre, Sarah, Ange - Marie, Christian, Jean , Christiane, Jean-Paul, Marie-Diane, Benjamin, Claire, Audrey , Antoine, Christophe, Sarah, Cinzia , Alessio, toute l’équipe du Palais des Congrès, sans oublier tous les distributeurs de films, italiens et français.

_Ëxá ÑtÜàxÇt|Üxá La Collectivité Territoriale de Corse - Air Corsica - Olivier Primeurs - La bijouterie Jaina - Le Clos Capitoro - Le Palais des Congrès d’Ajaccio - Ciné 2000 – Corse Matin – RCFM

_Ëxá àtÜ|yá Plein tarif: 6,50 € Cartes abonnés 10 séances: 50 € Tarif réduit: 4 € (étudiants, carte invalide, bénéficiaire des allocations chômage, sur présentation de justificatif) – 2 € (scolaires)

Renseignements & réservations : Agnès Leca - + 33 (0)6 85 99 87 26 Bianca Comiti – Tél : + 33 (0)6 26 56 22 24 - – www.iffa.fr


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