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Numéro 07/08, Juillet 2008

Le magazine pour la branche automobile suisse

& Économie www.auto-wirtschaft.ch

EN COUVERTURE Technologie écologique Un soutien pour les garages

ÉCONOMIE Transformation et nouvelles constructions Bien planifier, c’est économiser

• Programme complet de pièces de rechange avec les représentations des plus importants équipementiers présents en première monte • Livraison rapide dans toute la Suisse • Outils d’assistance permettant d’acquérir un compétence multimarque • Large offre de prestations environnementales

La grande interview Aurel Toth, architecte spécialisé dans les garages

CARROSSERIE Une tendance évidente Le séchage rapide a la cote

Technomag SA Fischermättelistrasse 6 CH - 3000 Berne 5 Tél. 031 379 81 21 Fax 031 379 82 50 www.technomag.ch

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EDITORIAL

L’ère de la pile à combustible a commencé !

Sommes-nous à l’aube d’une mutation automobilistique majeure ?

Au cours des années à venir, allons-nous assister à une véritable révolution technique qui aura des répercussions sociales et économiques dont il est encore bien difficile de cerner l’ampleur ? Vat-on au-devant de la fin de l’ère du pétrole pour aborder celle de la voiture électrique, par corollaire, de la pile à combustible ? Toutes ces questions, et les aboutissements qu’elles sous-tendent, méritent d’être posées. Car la grimpée en flèche du prix de l’or noir engendre l’avantage de rendre plus abordables des technologies qui, jusqu’à présent étaient trop coûteuses pour pouvoir trouver des applications au niveau industriel.

Phase intermédiaire Bien sûr, tout ne se fera pas d’un seul coup de baguette magique.

La transition sera lente, elle a déjà commencé, elle sera inexorable. Il convient de distinguer deux fronts. D’une part, à près de 150 dollars le baril de pétrole, certains forages – notamment des schistes bitumeux – qui jusqu’à présent ne suscitaient guère d’in-

« Devenir la première marque automobile au monde à proposer une voiture parfaitement propre, c’est un défi mais aussi un objectif qui aura des retombées commerciales considérables. »

térêt deviennent tout à coup intéressants et se rapprochent du seuil de rentabilité. Mais cela pourrait bien ne constituer qu’une phase intermédiaire. Car le futur de la mobilité individuelle implique le recours à des solutions techniques plus innovantes, plus audacieuses. Or, dans cette perspective, l’automobile fonctionnant avec une pile à combustible apparaît comme la solution la plus convaincante.

Objectif 2015 pour Nissan A l’heure actuelle, tous les grands constructeurs planchent sur la pile à combustible et les travaux se déroulent souvent dans la plus grande discrétion. Car devenir la première marque automobile au monde à proposer une voiture parfaitement propre, c’est un défi mais aussi un objectif qui aura des retombées commerciales considérables. A cet égard, Nissan a osé récemment prendre les devants en annonçant sa ferme intention d’être en mesure de proposer le premier véhicule avec pile à combustible à la clientèle privée au plus tard en 2015. Ce n’est pas une fanfaronnade quelconque. Le constructeur japonais a réalisé plusieurs prototypes dont la dernière version en date est un X-TRAIL FCV (Fuel Cell Vehicle = Véhicule avec pile à combustible) qui a une autonomie de quelque 500 kilomètres, passe de 0 à 100 km/h en 14 secondes et atteint 150 km/h. Or ce n’est qu’un début.

Appel à l’Europe Reste évidemment une question majeure, celle de l’approvisionnement en carburant, c’est-à-dire en hydrogène. Dans ce but, Nissan a établi un dialogue avec des administrations et des entreprises énergétiques. A partir du moment où la fiabilité et la durabilité de la pile à combustible auront été parfaitement maîtrisées, tout pourrait aller très vite. Plutôt que de se préoccuper de la courbure des bananes, il serait préférable que l’Union Européenne – et les pays associés comme la Suisse - prennent les devants sur le plan politique et se penchent sérieusement sur les problèmes de mobilité individuelle de demain. En fin de compte, il y va de l’intérêt de tous !

Roland Christen Directeur de l’édition romande

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SOMMAIRE

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IMPRESSUM Editeur A&W Verlag AG Rédaction alémanique Theo Uhlir (uhl), Leitender Redaktor uhl@auto-wirtschaft.ch Stefan Donat (sd), Franz Glinz (fg), Lukas Hasselberg (lh), Roland Hofer (rh), Harry Pfister (hp), Jürg Rothen (jr), Simon Tottoli (st), Stefan Gfeller (sag), Hanspeter Rennhard (hpr) redaktion@auto-wirtschaft.ch

Correction Lukas Hasselberg (lh), korrektor@autowirtschaft.ch Maison d’édition A&W Verlag AG Bürglistrasse 6 8002 Zürich Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61 www.auto-wirtschaft.ch verlag@auto-wirtschaft.ch Editeur Helmuth H. Lederer (hhl) hhl@auto-wirtschaft.ch Directeur Giuseppe Cucchiara (gcu) gcucchiara@auto-wirtschaft.ch

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Directeur de l’édition romande Roland Christen (rc) rch@auto-wirtschaft.ch Graphisme Silvio Lötscher(sl) grafik@auto-wirtschaft.ch

Au service de l’environnement Lors du choix d’une entreprise d’élimination des déchets, il importe que celle-ci apporte son soutien au client.

La grande interview avec Aurel Toth Un architecte spécialisé dans la construction et la transformation de garages.

Produits

NOUVEAUTÉS Présentation du Pirelli Sottozero Série II

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EN COUVERTURE

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Virus climatique

Au service de l’environnement Soutien lors de l’élimination des déchets

Les dernières nouveautés pour garages et automobilistes

La bande-annonce des nouveautés 8

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CARROSSERIE Une tendance évidente

ECONOMIE

Le séchage rapide a la cote

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Planifier et construire Lors de la transformation d’un garage, une planification minutieuse réduit les coûts

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La grande interview Aurel Toth, patron de la société AWS Architekten AG

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Annonces Karin Bächli (kb) Téléphone 079 216 61 02 kbaechli@auto-wirtschaft.ch Giuseppe Cucchiara (gcu) Téléphone 079 700 99 00 gcucchiara@auto-wirtschaft.ch Secrétariat/service des abonnements Eveline Roth (ero) eroth@auto-wirtschaft.ch Téléphone 043 499 18 60 Fax 043 499 18 61 Impression GDZ AG, Zürich Médias associés AUTO&Technik (CH), AUTO&Carrossserie (CH), AUTO&Wirtschaft (A), Auto Bild (A), car4you-Zeitung (CH), car4you-Print (A) Rythme de parution Mensuel (paraît dix fois par année) Prix de l’abonnement Suisse : Fr. 135.-/an (TVA comprise) pour les deux titres AUTO&Economie et AUTO&Carrosserie Etranger : sur demande Hotline: réception des annonces et service des abonnements 043 4991860 La reproduction de tout ou partie des textes publiés, sous une forme quelconque est interdite sauf autorisation expresse de l’éditeur. L’indication de la source est indispensable. La rédaction est dégagée de toute responsabilité pour la non publication de textes qui lui parviendraient sans que ceux-ci aient été sollicités.

CARROSSERIE: blanc et noir, les valeurs sûres Les tendances des coloris

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VENDRE DES VOITURES ET DES MOTOS AVEC SUCCÈS!

CE MOIS:

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Miklos Kocsis, directeur Aujourd'hui, le COB est la propriété de sept partenairesactionnaires, représentant près du 95% des marques vendues en Suisse, Un directeur, un chef de vente et 5 collaborateurs de vente conduisent sur les routes du succès la destinée du COB. En plus des stocks des partenaires, le COB achète des véhicules pour son propre compte, aussi bien à des privés qu'à des garagistes, afin de compléter et diversifier l’offre du parc. Le COB fêtera ses 20 ans en 2009. C’est un des plus grands centres de Suisse qui possède 10000 m2 d’exposition dont 7000 m2 couverts et qui a déjà vendu 25000 voitures.

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Fotos: Theo Uhlir

NOUVELLES Pirelli-Event

L’hiver règne au cœur de l’été : essais de pneus d’hiver sur le glacier de Théodule, au pied du Cervin pour la présentation du Pirelli Sottozero Serie II.

Le nouveau pneu d’hiver Pirelli: Sottozero Série II

Bien plus qu’un pneu pour d’hiver !

Le Pirelli Sottozero dépasse largement le concept conventionnel d’un pneu d’hiver. C’est une véritable réponse au défi du changement climatique. Car au-delà d’une motricité exemplaire sur la neige et le verglas, il se révèle aussi efficace au-dessus de zéro : dans la boue, la pluie et même sur sol sec.

Theo Uhlir

’est à Zermatt, en Valais, que Pirelli a présenté sa dernière réalisation. Très précisément sur le

C

plateau Rosa (glacier de Théodule) à 3480 mètres d’altitude. C’était le seul endroit que les spécialistes de Pirelli avaient trouvé pour effectuer des tests d’hiver en plein été. Cette opéra-

tion a nécessité la mise en place d’une importante logistique, tant il est vrai que tous les véhicules ont dû être amenés sur place à l’aide d’hélicoptères. Des chutes de neige occasionnelles ont rendu la préparation de la piste d’essai parfois difficile, mais finalement tout a bien fonctionné.

glas, boue, pluie mais aussi routes sèches. « Le Sottozero peut identifier ces conditions routières et s’y adapter de manière intelligente », explique Michael Wendt, directeur de la

Des lamelles « intelligentes »

Piste hivernale pour tests de pneus à 3500 mètres d’altitude. L’opération Sottozero avait pour cadre le plateau Rosa, au-dessus de Zermatt.

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« De nos jours on parle de pneus de saison plutôt que de pneus à neige », remarque Uberto Thun-Hohenstein, viceprésident Vente et Marketing de Pirelli Tyre. Les techniciens du Centre de recherche Pirelli à Breuberg (Allemagne) ont donc développé un pneu en mesure de maîtriser toutes les conditions hivernales qui prévalent sous nos latitudes : neige et ver-

Michael Wendt, directeur Recherche & Développement

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Pirelli-Event NOUVELLES

particulière. « Aujourd’hui déjà, tous les pneus d’hiver Pirelli sont produits sans huiles aromatiques », souligne Thun qui, par ailleurs, souligne que le marché des pneus à neige est très intéressant, car il est en croissance permanente, également en ce qui concerne les dimensions demandées. « Nous nous éloignons toujours davantage du « downsizing » des pneus d’hiver.

Leurs dimensions sont toujours plus semblables à celles des pneus d’été. » De vieux amis : Dieter Jermann, patron de Pirelli Suisse avec le skieur de légende devenu hôtelier à Zermatt, Pirmin Zurbriggen. Pirelli apporte son soutien à Zurbriggen pour la promotion de jeunes sportifs.

Recherche et du Développement. Ces caractéristiques s’expliquent par une structure à lamelles qui assure une grande stabilité latérale. Des lamelles décalées vers l’extérieur offrent

une motricité optimale dans la neige.

Eco-compatibilité La compatibilité écologique a fait l’objet d’une attention toute

Haut de gamme et sport Le Pirelli Sottozero est disponible en deux exécutions avec des profils différents. La version W210/W240 convient spécialement bien pour des véhicules haut de gamme tandis que la version W270 s’oriente davantage vers des voitures sportives.

Uberto Thun-Hohenstein, viceprésident Vente & Marketing Pirelli Tyre.

Des marques performantes comme Porsche, Maserati, Lamborghini, Ferrari, BMW, Bentley, Aston Martin et Alfa Romeo ont déjà opté pour le Sottozero II en première monte. www.pirelli.ch

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EN COUVERTURE Elimination des déchets spéciaux

Le soutien de la mise en décharge

Bilder: Altola

Au service de l'environn e

Une grande partie des déchets produits dans les garages appartient à la catégorie des déchets spéciaux.

Lors de leur élimination, il convient de respecter différents règlements et de remplir des déclarations ; de plus, lors du choix de l'entreprise de mise en décharge ou de recyclage, il est recommandé de veiller à ce que celle-ci offre à ses clients le soutien qui s'impose.

Stefan Gfeller

ébut 2006 est entré en vigueur le règlement sur le transport des déchets (VeVA), qui s'est substitué au règlement sur le trans-

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port de déchets spéciaux (VVS).

De plus, depuis janvier 2007, il faut également respecter la législation relative à la remise d'autres déchets assujettis à une obligation de contrôle (déchets ak).

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Le registre sur les déchets, également nouveau, que l'on peut consulter sur Internet à l'adresse www.veva-online.ch, énumère tous les types de déchets. Les déchets spéciaux sont signalés par un «s» et les

autres déchets assujettis à une obligation de contrôle, par «ak».

Dans le registre, les déchets qui concernent essentiellement l'industrie automobile figurent aux chapitres 13, 14 et 16. Il faut tenir compte de ce que les pots

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n ement

Conformément à la VeVA, des étiquettes de déchets spéciaux doivent être collées sur les contenants. Celles-ci sont le plus souvent fournies par l'entreprise de mise en décharge (ici : Altola AG).

catalytiques ne sont, en général, pas assujettis à une autorisation et que les déchets (petites quantités jusqu'à 25 kg) provenant d'installations de craquage peuvent être jetés avec les déchets ménagers sans feuille de route.

La paperasserie Comme pour les déchets spéciaux, en ce qui concerne les déchets ak aussi (pour les garages, il s'agit surtout des pneus usagés), l’expéditeur des déchets doit garantir que ceux-ci ne sont remis qu'à une entreprise de mise en décharge titulaire des autorisations cantonales nécessaires. Un registre de toutes les entreprises agréées qui acceptent les déchets spéciaux et les déchets ak figure également sur Internet à l'adresse www.vevaonline.ch.

Conformément à la VeVA, des étiquettes de déchets spéciaux doivent être collées sur les contenants et une feuille de route doit être délivrée avant le transport des déchets. Selon la loi, les étiquettes doivent arborer la désignation du déchet conformément à la feuille de route de la VeVA, le numéro de feuille de route ainsi que le numéro ONU du déchet (le numéro ONU, ou numéro de substance, est un numéro à quatre chiffres défini par une commission d’experts de l'ONU et qui est

valable pour toutes les substances et marchandises dangereuses). La feuille de route de la VeVA se compose d'un feuillet bleu, qui demeure chez le destinataire et que celui-ci doit conserver, d'un feuillet rouge, que l’expéditeur des déchets reçoit signé par le destinataire et qui doit être conservé pendant cinq ans (fait l'objet d'un contrôle par les autorités locales selon un mode aléatoire), ainsi que d'un feuillet vert qui, en cas de mise en décharge, demeure chez l’expéditeur des déchets et sert au contrôle de l’expéditeur des déchets ainsi que d'attestation temporaire envers les autorités.

Marchandise dangereuse ou marchandise non dangereuse ?

Des problèmes se posent lors du transport par la route selon la catégorie de déchets spéciaux, car de nombreux produits sont classés comme marchandise dangereuse et doivent être déclarés comme telle lors du transport. En outre, l'entreprise de transport doit posséder les autorisations nécessaires pour le transport de marchandises dangereuses. Pour le profane, il est cependant très difficile et très laborieux d'établir si une substance est une marchandise dangereuse ou ne l'est pas. En guise d'exemple, Roland Meier, gérant d'Altola AG, mention-

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EN COUVERTURE Elimination des déchets spéciaux

NETTOYAGE BIOLOGIQUE DES PIÈCES Outre les appareils conventionnels faisant appel à des solvants pour le nettoyage de pièces, on utilise aujourd'hui aussi des systèmes biologiques. A ce propos, il convient de faire une distinction entre les appareils qui nettoient avec une solution aqueuse sans COV et ceux qui mettent en œuvre des microbes. Pour les derniers appareils mentionnés, l'huile et la graisse obtenues sont résorbées sans résidus en eau et en dioxyde de carbone par des microbes qui ne présentent aucun danger ; il n'est utilisé ni solvants, ni substances toxiques. Le nettoyage des pièces s'effectue de façon écologique, sûre et sans mettre en danger l'utilisateur.

Pour son système «Smartwash», ESA utilise un procédé breveté avec un tapis de filtrage contenant des microbes qui décomposent l'huile. Ces appareils convainquent dans leur système fermé, grâce à quoi il n'est pas nécessaire de vidanger le liquide de nettoyage ; aucun échange de fût n'est donc nécessaire non plus et la consommation de liquide est très réduite. Ceci explique le budget d'exploitation très réduit.

Photo: ESA

Les pneus usagés appartiennent au groupe des déchets assujettis à un contrôle.

Les appareils «Smartwash» pour le nettoyage biologique de pièces se composent d'un plateau de nettoyage, du liquide de nettoyage aqueux et d'un tapis de filtrage avec des microbes qui décomposent l'huile.

ne les huiles usagées, qui sont certes des déchets spéciaux, mais pas une marchandise dangereuse. « Mais, si l'huile usagée est polluée par une quantité d'essence, aussi faible soit-elle, le point d’inflammation est alors nettement inférieur et le mélange doit être traité comme une marchandise dangereuse », explique R. Meier. La classification correcte conformément à l'ADR (Convention européenne relative aux transports internationaux

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de marchandises dangereuses par la route) serait donc, dans ce cas là : déchet UN 1993, substance liquide inflammable, n.s.a. (huile usagée/essence),3, II. De plus, pour le transport comme marchandise dangereuse, il faudrait remplir divers documents et marquer correctement le contenant. Les contenants doivent en outre être respectivement appropriés et contrôlés par l'ONU pour leur utilisation avec la marchandise dangereuse respective. Pour le

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garagiste, il est donc recommandé, lors de la mise en décharge, de faire appel aux services d'une entreprise qui se charge à sa place de toutes ces formalités et, si possible aussi, mette à sa disposition des contenants appropriés (le cas échéant, consignés). A ce propos, il faut cependant aussi toujours tenir compte de ce que la responsabilité, aux termes de la loi, incombe toujours à l’expéditeur des déchets, même si c'est

un prestataire de services qui remplit les formulaires.

■

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ÉPURATION BIOLOGIQUE DES EAUX USÉES

Grâce à de faibles coûts d'exploitation, les coûts globaux des installations biologiques sont, au bout de quelques années déjà, nettement inférieurs à ceux d'installations chimiques ou physiques (la Reina VR-100 est une installation d'ultrafiltration, SPA 150 une installation de craquage à poudre).

Photo: Burger Engineering

Tandis que les installations de craquage à poudre nettoient les eaux usées à l'aide de produits chimiques et que les installations d'ultrafiltration fonctionnent selon des principes physiques, dans les installations d'épuration biologique des eaux usées, ce sont des micro-organismes qui transforment par métabolisme en énergie, dioxyde de carbone, eau et nouvelle biomasse les impuretés organiques dégradables contenues dans l'eau.

Avec les nouvelles installations BioReina de Burger, c'est le procédé microbiologique EIMO (inclusion de micro-organismes immobilisés) qui est mis en oeuvre. Un grand nombre des micro-organismes qu'il est difficile de manipuler à l'état libre est enfermé dans des cages d'un diamètre de 0,5 à 4 millimètres. Leur activité biologique est ainsi maintenue en vigueur sur un minimum d'espace et sans bassins d'empilage et bios spéciaux. Et « dans les phases avec peu de lessive pendant lesquelles les systèmes de lavage conventionnels risquent de « crier famine », les organismes immobilisés dans notre installation peuvent survivre », explique Werner Burger, directeur de Burger Engineering AG. Il est possible d'utiliser les installations aussi bien pour l'épuration préliminaire des eaux usées (déversement dans les égouts) que pour le nettoyage d'eau industrielle qui est ensuite réinjectée dans l'installation de lavage.

Si les installations biologiques sont bel et bien plus coûteuses à l'achat que les installations de craquage à poudre conventionnelles, leur budget d'exploitation et d'entretien est en revanche nettement plus faible, grâce à quoi les coûts globaux sont déjà, au bout de quelques années seulement, inférieurs à ceux d'une installation de craquage à poudre.

Installation BioReina d'épuration biologique des eaux usées.

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ÉCONOMIE Planification et transformation

Transformation de garages

Transformer, démolir, reconstruire La transformation d’un garage ou une modification partielle de l’atelier ou de la salle d’exposition est toujours liée à des coûts relativement élevés. Toutefois, une planification optimale et un encadrement approprié peuvent les amortir à long terme à travers des économies d’énergie et une meilleure productivité de l’entreprise. D’ailleurs, une valorisation de l’image ne doit pas forcément coûter des centaines de millier de francs.

Stefan Gfeller

orsqu’un garagiste entreprend des transformations de son bâtiment – par exemple pour l’adapter aux directives concernant la signalétique de marque (Corporate Identity), il souhaite évidemment que son investissement soit de quelque rapport. S’il s’agit uniquement de modifications relatives aux apparences de son garage, les retombées réelles sont insignifiantes car elles n’entraînent ni une amélioration des conditions de travail, ni une réduction de la dépense énergétique. Il est donc d’autant plus important de viser à obtenir une présentation optimale avec des coûts aussi limités que possible.

Et, comme le montre l’exemple du Garage Amann AG à Bazenheid SG (voir encadré), de telles solutions existent.

Bilder: AWS Architekten AG

L

Augmentation de l’efficience énergétique

Ce qui auparavant était un atelier froid (photo du haut) a été transformé en un véritable centre technique empreint d’une certaine convivialité (RRG Zurich SA, Renault Glattbrugg).

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Lors de transformations significatives, qu’elles concernent la salle d’exposition ou l’atelier, une planification minutieuse permet de faire des économies substantielles. Il en va ainsi de l’efficience énergétique qui peut être sensiblement améliorée par une meilleure isolation thermique ainsi que par l’adoption d’un système de chauffage plus efficace. Les spécialistes recommandent d’appliquer les deux démarches si-

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Planification et transformation ÉCONOMIE

EXEMPLE DE TRANSFORMATION 1 Ammann Garage AG, Bazenheid, Agence Peugeot Retouches sur la façade: afin de répondre aux exigences minimales de l’importateur Peugeot concernant la signalétique de marque, la façade a été habillée de tôle ondulée appliquée au niveau de l’entrée. Avec un investissement minimal un résultat très expressif a ainsi pu être obtenu.

Avant

Marcel Ammann: « La clientèle a réagi de manière très positive à la nouvelle présentation de la façade. La nouvelle signalétique est fort bien perçue. »

Après

multanément. Selon l’âge du bâtiment, respectivement l’état de l’isolation existante, les coûts pour une nouvelle isolation seront amortis en 10 à 15 ans en raison des dépenses moindres en chauffage. Cette approche concerne aussi l’éclairage de la salle d’exposition qui, d’une part, doit créer une ambiance lumineuse, mais, d’autre part, éviter tout gaspillage du courant électrique. Par ailleurs, si le garage possède une station de lavage, la mise en place d’une installation de recyclage de l’eau fera bien d’être envisagée.

Optimiser les processus d’entreprise Les processus d’entreprise exercent des effets directs sur la productivité et le rendement d’un garage. Ils démontrent aussi que lors de transformations, il vaut la peine d’avoir recours à une société spécialisée et expérimentée dans les projets de construction de garages.

Car seuls des concepteurs sachant comment un garage fonctionne sont en mesure d’optimiser les processus de travail. Par exemple, tant les mécaniciens que les employés du service

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ÉCONOMIE Thema

EXEMPLE DE TRANSFORMATION 2 Garage R. Wallishauser, Regensdorf ZH Agence Opel, Chevrolet et Citroën L’atelier a été transformé en salle d’exposition, mais la structure porteuse a été conservée. Au-delà de la nouvelle vitrine et de l’habillage de la façade, l’isolation thermique a été améliorée et deux portails latéraux ont été déplacés. A l’intérieur, le sol, l’éclairage, etc, ont été adaptés en fonction des besoins d’une salle d’exposition.

Rolf Wallishauser: « Après avoir achevé un nouveau bâtiment avec un atelier pour nos trois marques ainsi qu’une salle d’exposition pour Opel et Chevrolet, nous avons transformé l’ancien atelier en salle d’exposition Citroën. Le bâtiment est désormais très bien isolé et efficient sur le plan énergétique. »

Avant

Rolf Wallishauser

Après

des pièces détachées doivent effectuer des trajets aussi courts que possibles. De même, l’accueil des véhicules doit se faire à sens unique pour éviter tout déplacement inutile.

Question de confiance Dans la mesure du possible, le maître d’œuvre devrait avoir recours à des conseils dès la phase initiale du projet. Car trop

souvent, les propriétaires ont une vision inappropriée du projet.

Or, c’est précisément au cours de la phase initiale que des mesures efficaces peuvent être prises pour maîtriser les coûts.

Toutefois, aucun chantier de transformation ou nouvelle construction n’est semblable à une autre. Il est donc capital que l’architecte sache cerner parfaitement les souhaits et les besoins

Fibag SA Bahnhofstrasse 19 5745 Safenwil Tél. 062 788 88 22 Plus d’info sous: www.fibag.ch

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du maître d’œuvre. C’est la seule voie pour parvenir à présenter des solutions qui tiennent compte de la réalité des faits. Le garagiste doit pouvoir faire entièrement confiance à l’architecte, ce qui ne l’empêchera pas de demander plusieurs offres.

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Lire aussi l’interview avec l’architecte Aurel Toth page 16.

www.aws.ch www.intec-gewerbebau.de

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Stockage ÉCONOMIE

Le stock aussi, doit être bien planifié ! ques des utilisateurs, depuis l’élaboration du concept jusqu’au montage final. Si, ultérieurement, pour une raison quelconque les besoins doivent évoluer, les rayonnages modulaires offrent l’avantage appréciable de pouvoir être adaptés en conséquence.

Bild: Scholz Regalsysteme

Gestion des petites pièces

Des rayonnages à étages multiples permettent une exploitation optimale de l’espace disponible

Il est important de bien planifier le stock et les installations qui s’y réfèrent.

www.scholz-regalsysteme.de www.wuerth-ag.ch

existants qui doivent faire l’objet d’un réaménagement.

Lors de la mise en place d’un nouveau stock comportant des rayonnages, il est recommandé de faire appel à un prestataire qui intervient déjà au moment de la planification. C’est ainsi que, par exemple, la société allemande Scholz Regalsysteme GmbH propose toute une série de systèmes développés en propre. Les solutions peuvent être optimisées en fonction des besoins spécifi-

Bien plus qu’un système de rayonnages : avec sa structure ORSY®, Würth propose une gestion complète des articles C.

Bild: Würth

Simple question de bon sens : il ne viendrait à l’idée de personne de stocker les petites pièces légères à proximité du sol tandis que les composants lourds seraient rangée en hauteur ! De même, pas question de placer les éléments les plus usités dans un endroit mal accessible.

Bien souvent structurés sous une forme modulaire, les rayonnages ont évidemment des dimensions variables. Certains prestataires proposent aussi des solutions sur mesure qui, grâce à une planification judicieuse, permettent d’exploiter au mieux l’espace disponible.

Cette démarche revêt une importance toute particulière lorsqu’on a affaire à des locaux

Les petites pièces et le petit matériel comme les vis, écrous, boulons, raccords pour câbles ou dégrippant – aussi appelés articles C - n’ont généralement qu’une faible valeur. Pourtant, leur manutention nécessite bien souvent beaucoup de temps. Certes, il existe des étagères fort pratiques pour le

stockage de telles pièces, toutefois elles ne sauraient empêcher les pièces d’être mal rangées ; de même, elles ne sauraient éviter d’oublier de commander de nouveaux composants avant que le stock ne soit épuisé.

A cet égard, Würth propose son système Orsy® pour la gestion des articles C. Ce système réduit la valeur du stock tout en assurant un approvisionnement régulier en composants. Il en découle une réduction appréciable des coûts de logistique, par corollaire une meilleure rentabilité de l’entreprise. (sag)

Additifs pour carburants et huiles ainsi que des produits pour la boîte de vitesses, le système de refroidissement et la climatisation.

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Fotos:Theo Uhlir

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Aurel Toth, architecte (spécialisé dans les garages, responsable AWS Architekten AG)

« Optique, fonctionnalité et efficience énergétique » Les garages doivent pouvoir évoluer et s’équiper pour affronter l’avenir.

Dans cette perspective, il importe de transformer des bâtiments existants ou d’en construire des nouveaux. L’architecte bernois Aurel Toth fait partie des meilleurs spécialistes en la matière. Dans notre interview exclusive il explique comment, même en se contentant d’un investissement modeste, une transformation permet d’atteindre de nombreux objectifs et pourquoi, en tant que maître d’œuvre, en appliquant la philosophie de planification de Toth, il est possible de faire des économies appréciables.

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Theo Uhlir s’est entretenu avec Aurel Toth

Auto&Economie : La branche automobile est soumise à des pressions de plus en plus fortes, les marges diminuent.

C’est précisément dans des périodes difficiles qu’il vaut souvent la peine d’investir. Dans quelle mesure est-ce que cette démarche s’applique pour des transformations à un garage, voire même la construction d’un nouveau bâtiment ?

Aurel Toth : Bien souvent la pression la plus

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Aurel Toth INTERVIEW

pierre reste de la pierre, et le bois reste du bois. Il est d’ailleurs intéressant de constater que chez certaines grandes marques, par exemple Volkswagen, on a recours à une signalétique avec une certaine flexibilité. Elle doit être facilement applicable et réduire les coûts sans pour autant perdre de sa force d’impact.

Pourtant, chez les marques premium, la tendance va nettement dans un autre sens…

En réalité, chez certaines marques haut de gamme, ce ne sont généralement pas les mesures relatives à la construction ou les matériaux qui coûtent cher, mais les directives concernant les surfaces d’exposition. Et les prescriptions relatives à une stricte séparation des marques. Certaines d’entre elles exigent non seulement une séparation des salles d’exposition, mais aussi un compartimentage dans l’atelier.

Est-ce que les garagistes entreprennent des transformations uniquement lorsqu’ils y sont contraints, suites aux pressions extérieures ?

Ce n’est que partiellement vrai. Beaucoup de garagistes souhaitent évoluer de leur propre chef. Il ne s’agit pas seulement de la salle d’exposition, mais aussi de l’atelier, du stock et des locaux pour le personnel, séjour, WC et garde-robe. Un standard adapté à son époque contribue à disposer d’un bon personnel. forte est exercée par le constructeur. De nos jours les marques élargissent toujours davantage leur gamme et exigent de nouvelles surfaces d’exposition. La signalétique de marque (CI Corporate Identity) se renouvelle aussi avec des cycles toujours plus courts.

Un autre facteur qui explique la pression sur les investissements concerne la séparation stricte entre les diverses marques, même si elles appartiennent au même groupe. C’est une évolution intéressante : d’une part les marques doivent toujours être mieux différenciées, d’autre part le nombre d’entreprises multimarques augmente sans cesse.

Qu’est-ce qui est plus complexe, donc plus coûteux : des mesures de construction pour une concession avec des obligations strictes relative à la CI ou un garage indépendant avec, si possible, plusieurs marques ?

Cela peut paraître étonnant, mais au niveau des coûts, que l’on applique ou non une nouvelle signalétique n’entraîne pas une grande différence. Car le verre reste du verre, la

La plupart des transformations sontelles entreprises parce que le patron admet que l’entreprise doit évoluer ?

Personne ne va entreprendre un chantier uniquement en raison d’une pression extérieure. Car indépendamment de cette pression,

A l’heure actuelle nous avons plusieurs projets en cours avec des budgets s’établissant entre deux et cinq millions de francs. Dans la plupart des cas il s’agit de garagistes indépendants qui disposent des moyens nécessaires pour évoluer ; par exemple des garages indépendants qui ne peuvent plus se développer sur le site existant. Théoriquement ils pourraient continuer à travailler comme jusqu’à présent, mais il leur faut davantage de place et ils veulent également faire évoluer leur convivialité.

Quel est le dernier déclic qui provoque la décision d’entreprendre des transformations ou une nouvelle construction ?

Un changement de génération joue bien souvent un rôle déterminant. Il représente une sorte de nouveau départ qui coïncide avec la remise de l’entreprise à la prochaine génération.

Des préoccupations d’ordre écologique jouent-elles aussi un rôle ?

Le fait est que l’efficience énergétique est un point extrêmement important lors de transformations. Les garages anciens ont souvent aussi un chauffage inefficace et sont mal isolés. Ne serait-ce que pour cela, il vaut la peine d’entreprendre des transformations. Car une bonne isolation thermique peut être amortie en 10 ou 15 ans.

Lors de nouvelles constructions, les aspects écologiques sont automatiquement pris en compte…

Oui, car les garages modernes doivent être conformes aux normes les plus récentes.

C’est pourquoi dans toutes nos nouvelles constructions nous appliquons des triples

«Au niveau des coûts, que l’on applique ou non une nouvelle signalétique n’entraîne pas une grande différence. Car le verre reste du verre, la pierre reste de la pierre, et le bois reste du bois.» si les moyens font défaut, cela ne sert à rien.

Un processus de transformation repose toujours sur une symbiose. Et le processus de décision est souvent long ; il peut durer des années. A cela s’ajoute le temps de planification et finalement la durée du chantier.

De nos jours, existe-t-il encore un grand nombre de nouveaux garages en construction ? Même des petits garages, et pas forcément des « phares » complexes entreprise par de grands constructeurs…

vitrages et une isolation parfaite du toit. Bien souvent nous allons d’ailleurs au-delà des normes prescrites.

Par exemple avec le chauffage ?

Très souvent nous installons des chauffages à basse température qui, en été, peuvent faire office de climatisation. La plupart du temps ils sont associées à une pompe à chaleur. Ou nous optons pour un chauffage au gaz. Car les systèmes de chauffage modernes sont tous efficients et ont leur raison d’être.

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INTERVIEW Aurel Toth

« La force de notre bureau d’architecte, c’est que nous analysons très précisément les processus d’entreprise avec l’utilisateur et que nous en tenons ensuite compte lors de la planification. » Aurel Toth

Chauffage et isolation ne sont pas les seuls aspects écologiques. Quels sont les autres points dont il faut tenir compte ?

Deux thèmes importants sont un traitement biologique de l’eau et le recyclage de l’eau.

Des installations modernes peuvent se contenter de 30 pour-cent d’eau fraîche et bien souvent cette quantité peut être couverte par de l’eau de pluie. Ce n’est pas de la musique d’avenir, ni une solution exotique, mais c’est le quotidien dans nos projets.

A vous entendre, on pourrait presque croire qu’un garage moderne est aujourd’hui plus écologique qu’une maison particulière…

De nos jours un garage moderne est au moins aussi écologique qu’une maison particulière, voire même davantage.

Est-ce que des réflexions économiques ajoutent à la motivation ?

Effectivement, des réflexions économiques peuvent constituer une motivation écologique. Lors de chaque nouvelle construction nous avons des coûts inhérents, Mais on ne saurait négliger les coûts d’exploitation en relation avec le cycle de vie de l’immeuble.

Car au fil des ans les coûts d’exploitation peuvent devenir supérieurs aux coûts de construction ! C’est pourquoi, lors de la planification, nous veillons à demeurer dans un cadre sain. C’est un défi pour toute l’équipe

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en charge de la planification.

De telles réflexions ne vont-elles pas largement au-delà de la seule architecture ?

Sans aucun doute. Notre planification doit être aussi complète que possible, unitaire et à long terme. Elle va bien au-delà des seules apparences. L’image est une façade avec des couleurs, en soi ce n’est pas tellement significatif. Ce qui compte bien davantage, c’est ce qu’il y a à l’intérieur. Lorsqu’on regarde un garage de l’extérieur on ne peut guère s’imaginer toute la technique qui se dissimule derrière les murs.

Un exemple ?

L’éclairage de l’exposition. Sur une superficie de 1000 mètres carrés, les lampes absor-

carré. Ce qui va au-delà aura certes encore un bon effet mais n’apportera rien de plus.

Un autre problème qui surgit dans la planification de l’éclairage réside dans le fait que la chaleur provenant des lampes doit être évacuée.

A cela viennent s’ajouter tous les aspects structurels d’un garage moderne…

Absolument. Par exemple l’évacuation des gaz d’échappement. A partir d’une certaine taille d’entreprise, une installation d’aspiration des gaz d’échappement gérée selon la fréquence de fonctionnement constitue la bonne solution. Car elle décèle si un ou plusieurs moteurs sont en fonction et adapte la puissance d’aspiration en conséquence. Une

« Un bon architecte ne doit pas seulement penser aux apparences. Il doit être pragmatique et viser à réaliser un produit équilibré. » bent une quantité significative d’énergie. En fonction des lampes que nous choisissons et de l’intensité de l’éclairage, le garagiste peut économiser beaucoup d’énergie. Cela signifie que si je travaille avec un bon planificateur je peux parvenir à un bon effet lumineux dans la salle d’exposition avec une quantité raisonnable de courant électrique par mètre

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installation conventionnelle est certes moins chère, mais elle fonctionne toute la journée, sans interruption, que cela soit nécessaire ou non. Cela entraîne un gaspillage de courant électrique. De plus, en hiver, l’air chaud est inutilement évacué des locaux.

Qu’est-ce qui distingue un bon archi-

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tecte spécialisé dans les garages ?

Un bon architecte ne doit pas seulement penser aux apparences. Il doit être pragmatique et viser à réaliser un produit équilibré qui allie harmonieusement la présentation esthétique, la fonctionnalité et le rendement énergétique. La force de notre bureau d’architecte, c’est que nous analysons très précisément les processus d’entreprise avec l’utilisateur et que nous en tenons ensuite compte lors de la planification. Par la suite, lors de l’exploitation du garage, cela permet d’économiser beaucoup d’argent. Un exemple : de nos jours, des personnes compétentes sont également des personnes qui coûtent cher dans le secteur des garages. C’est pourquoi le potentiel des collaborateurs doit être

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question pour moi de forcer la main à quiconque. Chaque entreprise a ses propres idées.

Mais le plus souvent on souhaite connaître ce que j’en pense. Car il faut en être bien conscient : qu’il s’agisse d’une transformation ou d’une nouvelle construction, une fois qu’elle sera devenue réalité le garagiste devra y vivre durant de nombreuses années.

Quelles sont les principales difficultés lors de la transformation d’un garage existant ?

Une transformation est toujours plus compliquée qu’une construction nouvelle, ne seraitce que du fait que pendant les travaux le garage doit continuer à fonctionner ! De plus, une transformation est très souvent liée au

« La planification optimale des flux de travail est déterminée en collaboration avec les responsables de l’entreprise. »

utilisé à bon escient. Du coup, si un mécatronicien doit sans cesse déplacer des voitures parce qu’il ne dispose pas de suffisamment d’espace ou que l’atelier a été mal planifié, l’entreprise gaspille un temps précieux, par corollaire de l’argent.

Les processus d’entreprise jouent donc un rôle important lors de la planification ?

C’est certain. Car il s’agit aussi de savoir qui fait quoi. Les processus de travail représentent notamment un défi de taille dans des entreprises en milieu urbain où l’espace est limité. Une planification mieux ciblée permet de maîtriser cette situation. Par exemple, dans de nombreux garages le client apporte sa voiture le matin pour la reprendre le soir.

Cela implique une grande disponibilité en terme de places de parc et celles-ci sont le plus souvent rares. Un échelonnement dans la prise en charge des véhicules permettrait de résoudre ce problème.

En tant qu’architecte vous venez donc aussi en aide aux garagistes dans la question des flux de travail ?

Et même très fortement ! La planification optimale des flux de travail est déterminée en collaboration avec les responsables de l’entreprise. Chaque garage a des spécifications particulières. Mon avantage : je suis un spécialiste extérieur. Je jette sur l’entreprise un regard neuf. Je peux donc amener de nouvelles idées dans la discussion. D’ailleurs le garagiste l’exige ! Bien entendu il n’est pas

terme fort peu apprécié de démolition. C’est vrai que la plupart des clients ne se séparent qu’à contre cœur de ce à quoi ils étaient habitués depuis des décennies. Nous avons aussi constaté un phénomène intéressant : lors de transformations, bien souvent nous devons démolir des parties de l’entreprise qui étaient de la construction la plus récente.

Car ce sont souvent ces éléments-là qui nous gênent. Ils ont été mis en place suite à un besoin soudain, de manière précipitée.

Comment faites-vous pour convaincre un patron qu’une partie de son garage doit être démoli ?

Il s’agit de faire montre d’une certaine délicatesse, car c’est un instant psychologique clé.

C’est d’ailleurs souvent une question de génération. Bien souvent le jeune veut faire des transformations et aller de l’avant ; à l’inverse l’ancien ne veut pas se séparer de la moindre brique. Face à une telle situation il faut savoir faire montre de doigté.

Pourquoi une démolition est-elle souvent la solution la plus avantageuse ?

Il faut toujours faire un décompte global. On constate alors que finalement il est moins onéreux de tout démolir et de construire un nouveau bâtiment plutôt que de conserver les vieux murs pour des raisons purement nostalgiques.

Tous les garagistes ne disposent pas d’un budget considérable. Comment

« Une transformation est toujours plus compliquée qu’une nouvelle construction » Aurel Toth

faire pour, avec un investissement minimum, obtenir un effet maximum ?

Il n’y a évidemment pas de recette toute faite. Il faut considérer chaque situation individuellement. Et nous sommes dépendants de la sincérité du garagiste. Il n’est pas rare qu’un maître d’œuvre prévoie une réserve parce qu’il redoute qu’en fin de compte le projet coûtera plus que prévu. Or, nous ne pouvons trouver une solution optimale qu’à la condition de connaître le véritable budget cadre. Car il n’est pas possible de vouloir encore tout embellir lorsque le gros œuvre est déjà achevé.

En tant que bureau d’architecte, dans quelle mesure êtes-vous intéressé à une solution à faible budget ?

Si l’on prend en considération le prix du mètre cube, chaque garage représente un faible budget. Nos projets coûtent moins de 400 francs par mètre cube ; pour des maisons d’habitation il faut compter au minimum 600 francs par mètre cube. Un projet signifie un montant important uniquement parce qu’il se réfère à de grands volumes.

Monsieur Toth, vous êtes un architecte spécialisé dans la planification de garages. Quelle est pour vous le plus grand défi auquel vous êtes confronté dans ce genre de construction ?

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INTERVIEW Aurel Toth

AWS ARCHITEKTEN Un vaste savoir-faire La société AWS Architekten AG avec siège social à Berne est un bureau d’architectes neutre avec dix collaborateurs. Depuis plus de 30ans les architectes de AWS Architekten sont spécialisés dans la planification et les conseils pour les garages. Ils assurent le suivi des maîtres d’œuvre en Suisse et en Autriche depuis la conception jusqu’à l’exécution d’un projet.

Deux spécialistes, un honoraire « Lors de chaque projet un architecte local est responsable de l’exécution, généralement il s’agit de l’architecte conseil du client, explique Aurel Toth. Toutefois, au titre de bureau de la planification, nous demeurons constamment responsables ; ainsi, l’église reste au milieu du village. » Toutefois, précise Toth, il peut aussi en aller différemment. En tel cas AWS se contente du simple rôle de conseil : « L’avantage pour le garagiste, c’est que lorsque nous sommes à la barre, cela ne coûte pas un seul sou supplémentaire au garagiste ; car lorsque nous travaillons dans le cadre d’une coopération, nous partageons les honoraires avec l’architecte local. Cela signifie que pour un seul honoraire le garagiste obtient deux avis de la part de deux experts qui visent à obtenir un résultat optimal. » AWS Architekten AG réalise chaque année 30 à 40 projets dans toute la Suisse. Sans point fort régional. Bien qu’il s’agisse de spécialistes, la société travaille pour des honoraires standard. Aurel Toth est persuadé qu’il permet même à ses clients de faire des économies. « Lorsque nous tenons la barre le garagiste peut être certain de ne pas devoir dépenser son argent en vaines tentatives. »

Je tiens à préciser que « seulement » environ 80 pour-cent de nos projets sont des garages. Le reste est constitué de maisons d’habitation. Et nous ne faisons pas seulement des garages pour voitures particulières, mais aussi pour des camions et même des entreprises pour l’entretien de machines agricoles. Dans ces secteurs d’activité aussi, nous pouvons proposer des solutions non conventionnelles mais efficaces. Très récemment, lors de la transformation d’un atelier pour machines agricoles j’ai proposé d’installer un chauffage au sol dans la halle. Le maître d’œuvre m’a alors regardé d’un air étrange. Or, aujourd’hui, grâce à ce chauffage au sol, ses coûts énergétiques ont sensiblement été abaissés, et de plus ses collaborateurs sont en meilleure santé car lorsqu’ils effectuent des réparations ils se déplacent bien souvent au sol.

La satisfaction et la santé des collaborateurs est d’ailleurs un thème important…

Tout à fait. Des collaborateurs qualifiés, motivés et en bonne santé constituent le capital le plus important pour une entreprise. C’est pourquoi, lors de notre planification nous tenons largement compte de ce facteur. Il est important que les collaborateurs disposent d’un espace de travail adapté à son époque afin qu’ils se sentent à l’aise. Dans cette perspective il nous arrive même d’installer des espaces fumeurs.

■ www.aws.ch

PERSONNALITÉ

Aurel Toth (47 ans), architecte

Amateur de belles autos Aurel Toth est architecte au bénéfice d’une formation universitaire. Cela fait près de 20 ans qu’il est entré au service de la société AWS Architekten AG dont il a repris la direction en 1996, après la mort de son fondateur, Walter Staudenmann. Toth réside à Frauenbrunnen BE dans une maison dont il a lui-même dessiné les plans. Marié, il est père de deux enfants de 12 et 15 ans. Durant ses instants de loisir il pratique le ski et la planche à voile. Le golf pourrait aussi l’intéresser. « Mais je n’ai pas suffisamment de temps », dit-il. En tant qu’architecte spécialisé dans les garages, il éprouve aussi un faible pour l’automobile. « De préférence je roulerais en berline, mais je suis pragmatique et j’ai donc opté pour un break de la catégorie moyenne. Pour l’entreprise il va de soi que nous prenons en considération les voitures représentées par nos clients. » Annuellement, Toth accomplit plus de 60'000 kilomètres.

www.aws.ch

ZF – le spécialiste pour vos boîtes de vitesses, directions et essieux

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ZF Antriebstechnik (Schweiz) AG Sandbüelstrasse 3 CH-8604 Volketswil Tél. 044-908 16 16 Fax 044-908 16 10

www.zf-group.ch

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Produits ÉCONOMIE

Caméra embarquée super mini

Un spray anti-crevaison

La caméra vidéo numérique GoPro permet des prises de vue optimales de sports extrêmes comme le motocross, le rallye ou le karting. Piles comprises, elle ne pèse que 61 grammes. Elle est étanche, ne nécessite aucun câble et peut être fixée – par exemple sur un casque – grâce au support inclus dans le prix. Deux réglages sont possibles : avec le réglage vidéo il est possible de filmer durant 56 minutes sur une carte 2 GB SD ; quant à la sélection photo, elle effectue une prise toutes les cinq secondes durant deux heures.

Krautli (Schweiz) AG, 8104 Weiningen, 044 439 66 66 www.krautli.ch

Beissbarth ordinateur de contrôle des essieux microline Tech avec caméra CCD et transmission par radio ou par câble La nouvelle technologie avec caméra CCD (DTC- Dispositif à transfert de charge) pour des mesures par radio garantit une précision de +1 minute d’angle. Chaque capteur de mesure microline tech est équipé de deux nouvelles caméras CCD et de son propre processeur. Ceci constitue un avantage significatif pour votre travail. La précision de mesure et de répétition est bien plus élevée que celle de s’équipements conventionnels.

Gassner AG, 8193 Eglisau, 044 867 02 78 www.gassnerag.ch

Avec le spray anti-crevaison Easy Seal, la roue de secours appartient définitivement au passé. Cette nouveauté mondiale se compose d’un spray contenant un produit d’étanchéité, une soupape de raccordement et un manomètre. En cas de crevaison, il suffit de deux à trois minutes pour effectuer le dépannage et poursuivre sa route à une vitesse maxi de 80 km/h sur une distance pouvant aller jusqu’à 200 km afin de rallier un garage et faire réparer son pneu. Easy Seal existe aussi pour des vélos, motos et véhicules tout terrain avec une pression jusqu’à 3,5 bars. A noter que le produit d’étanchéité utilisé est biodégradable.

Merx GmbH, 3283 Kallnach, 032 392 67 67 www.easy-seal.ch

Nouveaux instruments complémentaires diesel chez Maxess Dès à présent Maxess Autotechnik GmbH propose de nouveaux instruments destinés au tableau de bord des véhicules diesel. L’assortiment comprend des indicateurs de pression du turbo et de la température de l’échappement, ainsi que, des compte-tours pour le régime moteur. Le diamètre des cadrans – traités en noir ou blanc – est de 95 millimètres ; la fourchette des prix va de 174 à 318 francs.

Maxess Autotechnik GmbH, 8330 Pfäffikon ZH, 044 830 44 77 www.maxess-gmbh.ch

Art. 4970 CHF

198.— TVA excl.

72 WWW.KRAFTWERK.CH

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ÉCONOMIE Bande annonce

Virus climatique

INFINITI FX 50

MITSUBISHI LANCER EVO

Ce mois-ci, notre bande annonce se réfère à des voitures puissantes, performantes, des voitures pour le plaisir. Certes, en terme de CO2 ce n’est pas ce qui se fait de mieux. Faut-il pour autant les vouer au gémonies ?

Non, puisque même les scientifiques nous embrouillent.

Carlos Ghosn, CEO Nissan-Renault, Tokio

Franz Glinz

Qui faut-il croire ? Voici qu’une étude du Leibnitz-Institut à Kiel (Allemagne) affirme qu’au cours de la prochaine décennie la Terre ne va pas se réchauffer. « L’Europe et l’Amérique du Nord pourraient même refroidir quelque peu ». Mieux encore: le réchauffement provenant de la combustion de pétrole, de charbon et de gaz naturel ne sera guère perceptible au cours des prochaines années.

Certes, le débat sur le changement climatique n‘est pas de la pure hystérie. Mais les pseudo experts, politiciens et cassandre gauchistes qui crient « au loup » me rappellent leurs prédécesseurs des années 80 qui prophétisaient la mort des forêts. A les entendre, en l’an 2000 il ne devait plus y avoir un arbre debout. Aujourd’hui la forêt se porte mieux que jamais !

■

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En Europe, Infiniti n’est pas appelée à devenir une marque de luxe de grand volume. Nous prenons notre temps. J’entends privilégier la qualité des produits, de la vente et de la présentation globale.

Bastien Schupp, directeur Infiniti Europe, Role VD

Philipp Neri, directeur Marketing & PR, MM Automobile Schweiz AG, Kloten

La nouvelle Lancer Evolution ouvre un nouveau chapitre dans la longue histoire des berlines sportives Mitsubishi. C’est une nouvelle vitrine technologique pour notre marque.

Werner Schmid, patron du Garage Schmid, Reinach BL

Infiniti, notre concept – un produit différencié pour des utilisateurs qui entendent se distinguer de manière subtile, sans pour autant paraître (source « Automobil Revue »)

Jusqu’à présent le modèle Evolution s’adressait surtout à une clientèle jeune. Avec le nouveau modèle nous visons une nouvelle clientèle comme d’anciens conducteurs de BMW M3, Audi A4, etc.

Fritz Waldner, garagiste indépendant (AutoCrew), Kindhausen ZH

Après la Lexus issue du royaume Toyota, voici aussi une marque noble provenant de chez Nissan. Pourquoi pas ? Sans doute les Infiniti proposent-elles des qualités de haut niveau, toutefois le design n’est pas entièrement convaincant, pas vraiment séducteur.

Une voiture performantes avec les qualités Mitsubishi bien connues : une technique sûre, fiable, applicable au quotidien et un rapport prix/performances correct. Toutefois le design de ce nouveau modèle ne me plaît pas trop. La face avant comporte trop d’éléments de style quelque peu hétéroclites. La partie arrière est conservatrice et le grand spoiler n’y change rien.

Franz Glinz, journaliste et automobiliste, chroniqueur A&E

Un « Cayenne discount venu du lointain Orient » - c’est la définition donnée par « Spiegel Online » à l’Infiniti FX 50. « Un chasseur de Porsche », a dit à son sujet « Auto Bild ».

Avec son style discret la FX 50 répondra-t-elle aux attentes ? Dans la RA, Bastien Schupp affirme : « Nous préférons être fortement apprécié par peu de gens que plaire à tous juste un petit peu. »

Par rapport à l’ancien modèle, la nouvelle Lancer offre davantage de confort avec la nouvelle boîte six rapports à double embrayage, une meilleure insonorisation et une dynamique de conduite plus marquée.

Avec ses 295 ch cette voiture à traction intégrale est une machine fascinante. Commercialisation à la mi-août. Prix à partir de 59'900 francs.

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Bande annonce ÉCONOMIE

LEXUS LF-A ROADSTER

Christian Wellauer, directeur Lexus Schweiz, Safenwil AG

Les chances sont bonnes que l’étude de voiture de sport LF-A Roadster atteigne le stade de la production en série. Cette étude démontre aussi la compétence de Lexus dans la construction de voitures sportives premium.

Mark Weber, directeur Marketing & Vente, Lexus Servicepartner, Ausee Garage, Au ZH

VW PASSAT R36, 300 CH

AUDI RS 6 AVANT 580 CH

Dino Graf, directeur Group Communication, sous-directeur AMAG Automobile, Schinznach-Bad AG

La gamme Passat disponible en Suisse s’enrichit d’une version importante : après la version particulièrement économique BlueMotion, voici la très sportive R36.

Dölf Lendenmann, directeur AMAG Überland, Zurich

Harry H. Meier, directeur relations publiques, Audi par AMAG, Schinznach-Bad

L’Audi RS 6 est le produit hautes performances dans la classe Affaires. Elle applique au quotidien les technologies Audi acquises en compétition.

Stephan Knaus, directeur AMAG Volketswil, Volketswil ZH

Il est certain que ce roadster serait un vecteur d’image. Il permettrait à Lexus de mettre en valeur sa maîtrise technique. En Suisse il existe une clientèle pour ce type de véhicule.

C’est une voiture pour des utilisateurs sportifs qui recherchent beaucoup de place pour un usage professionnel ou familial. En quelque sorte, la R36 est une main de fer dans un gant de velours.

La clientèle pour cette voiture est constituée d’utilisateurs à la recherche d’une voiture très performante convenant pour un usage au quotidien. Et dont la consommation demeure raisonnable.

On ne peut que souhaiter que ce modèle soit bientôt produit. C’est à coup sûr une voiture qui procure un grand plaisir de conduire. A quoi s’ajoute un design fort – un peu de Ferrari, un peu de Lamborghini. Il serait intéressant de savoir comment le groupe Toyota positionnerait le prix de cette Lexus si elle était fabriquée en série.

Je connais la VW Passat, une très bonne voiture extrêmement fiable. Je me demande toutefois si, avec la R36, le constructeur de Wolfsburg ne rate pas un peu sa cible. Une familiale de 300 ch, une Volkswagen pour plus de 65'000 francs ?

Les voitures destinées aux artisans et aux familles deviennent toujours plus rapides. Un break pareillement racé et utilisable au quotidien pourrait-il contribuer à ce que nos artisans toujours plus stressés parviennent à mieux respecter leurs délais professionnels ?

En Amérique, en Asie, au Proche-Orient, chez les milliardaires russes, mais aussi en Europe, nul doute qu’il existerait des clients pour une Lexus propulsée par un moteur V10 de 500 ch en position centrale. Ce serait l’idéal pour des utilisateurs aisés à la recherche d’une voiture exclusive, mais qui ne souhaitent pas paraître aussi provocateurs qu’avec une super voiture de sport italienne.

Certes, elle n’est pas bon marché. Mais la Passat R36 high-tech avec sa traction intégrale de série trouvera sa clientèle. Tout particulièrement en Suisse où une clientèle aisée apprécie les véhicules fortement motorisés.

La Passat R36 existe en exécution berline (à partir de Fr. 63'740.-) et en break Variant (dès Fr. 65'760.-).

Les données techniques de cette RS 6 Avant sont impressionnantes : moteur V10 à injection directe FSI, suralimentation biturbo, 580 ch, traction intégrale, train roulant sport avec Dynamic Ride Control, 0 à 100 km/h en 4,6 secondes. Bref, un break avec lequel, par un beau dimanche, on peut aussi s’amuser sur un circuit. Mais ce plaisir coûte cher : prix – partir de 165'000 francs.

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CARROSSERIE Couleurs et peintures

Les tendances sur le marché des peintures

Le séchage rapide a la cote Les préférences des automobilistes concernant les couleurs sont en pleine mutation. La demande pour le blanc est en hausse, mais les couleurs vives sont aussi toujours plus appréciées. Le noir et le gris restent des valeurs sûres. Dans le domaine de la peinture les nouveautés technologiques s’orientent toujours davantage vers une meilleure protection de l’environnement. Telles sont les enseignements majeurs d’une enquête menée par Auto&Wirtschaft.

Daniel Zollinger

Heinz Bachmann

Thomas Grebe

De Beer, Lechler, PPG, R-M, Sikkens, Spies Hecker et Standox : ce sont là les sept prestataires de peintures bien connus des milieux professionnels qui ont été consultés lors de l’enquête menées par A&W. Extraits des déclarations.

Daniel Zollinger, responsable du secteur Carrosserie/De Beer Car Refinishes auprès de Winoil AG, Dänikon : « L’évolution constatée au cours de ces dernières années, c’est que le client attache davantage d’importance au prix. Pour autant,

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pas question de renoncer à la qualité ou au service. En ce qui concerne les couleurs tendance, elles sont semblables à celles que l’on peut trouver dans la mode. A l’heure actuelle, le blanc est très demandé. Par ailleurs, pour De Beer, l’introduction de produits conformes aux normes antipollution COV HS 420 est une priorité. Le lancement de ces produits sur le marché suisse intervient justement ce mois-ci. Des produits complémentaires pour des séchages rapides sont des durcisseurs spéciaux ne nécessitant pas de chaleur. La technologie à venir est celle des UV, elle est d’ailleurs déjà partiellement appliquée. » www.winoil.ch Heinz Bachmann de l’ESA, distributeur des produits Lechler : « Le noir ainsi que les teintes gris et argent continuent à donner le ton. Le blanc s’affirme. Contrairement à ce qui se passait dans les années 80, le blanc est surtout appliqué aux modèles haut de gamme.

Lorsqu’ils possèdent des vitres teintées, le contraste est saisissant. Il sera intéressant de voir comment l’évolution va se poursuivre. Lechler s’est fixé pour objectif de développer des produits écologiques et de proposer des services répondant toujours mieux à la demande des utilisateurs. Grâce à une recherche continuelle dans le secteur du refinish, Lechler est parvenu à remplacer les systèmes de peinture conventionnels par un système innovant appelé HY-

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DROFAN. Il s’agit d’une nouvelle gamme de produits à base d’eau qui vont du nettoyage jusqu’au vernis clair. Constructeurs et producteurs s’efforcent de mettre au point des systèmes de réparation toujours plus rapides. La question se pose de savoir à quel prix. A l’heure actuelle il existe divers systèmes comme les solutions UV ou IR. La demande pour des vernis clairs résistant aux griffures devient toujours plus forte.

Cette année encore Lechler va introduire un nouveau vernis clair allant dans ce sens.

En ce qui concerne l’avenir, il existe en Suisse encore de nombreuses petites carrosseries qui ne veulent pas ou ne peuvent pas consentir des investissements importants.

Au-delà de produits écologiques, Lechler continuera de réduire les temps de séchage sans pour autant exiger des investissements significatifs. » www.esa.ch www.esashop.ch Thomas Grebe, directeur des produits PPG représentés par Belfa AG, Glattbrugg ZH : « Le comportement des clients est soumis à l’influence de nombreux facteurs qui sont définis par l’analyse du marché. A cet égard les couleurs jouent un rôle important. Par exemple, le noir confère à un véhicule un caractère solennel, sérieux, tandis que des couleurs vives expriment sportivité et flexibilité.

A ses partenaires PPG propose aujourd’hui déjà des produits orientés vers l’avenir qui conju-

guent efficacité et productivité, et qui sont faciles à appliquer.

Les nouveaux développements prennent largement en compte les coûts énergétiques afin d’accroître le rendement de la carrosserie. Dans cette perspective, les facteurs majeurs sont les temps de séchage et le niveau des températures. Avec le vernis clair D8135 Rapid, PPG a introduit un produit important ; d’autres matériaux et système vont suivre sous peu.

Les produits PPG sont définis de manière élémentaire, de la préparation jusqu’à la finition ; les applications et le séchage jouent un rôle important tout comme une manutention simple et sûre. A propos du séchage par UV, PPG a introduit un tel système sur le marché il y a de cela huit années déjà et il a largement fait ses preuves, notamment pour des petites réparations. La philosophie de PPG consiste à développer des produits, à les tester mais à ne les commercialiser que lorsque que la preuve absolue de leur efficacité a été faite. » www.belfa.ch Tony Tulluani, directeur vente R-M Autoreparaturlacke, Wädenswil : « Nous constatons une tendance de plus en plus marquée pour des dérivés de couleur rouge, en particulier pour des marques automobiles asiatiques. Le blanc est également une teinte que l’on voit de plus en plus souvent sur nos routes ainsi que dans les médias. Toutefois, des tons gris et argent sont en majorité et repré-

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Couleurs et peintures CARROSSERIE

sentent un part de marché de l’ordre de 75 pour-cent.

Le produit R-M « Carizzma » qui vient d’être introduit est le premier système mondial de peinture pour tuning soluble à l’eau.

Nos produits sont conformes aux normes les plus strictes relatives à la protection de l’environnement ; de plus ils ont été développés dans la perspective de réduire les temps de travail.

R-M s’est fixé pour objectif de réaliser des produits exigeant des temps de séchage réduits tout en se refusant à tous compromis au niveau de la qualité.

En ce qui concerne les peintures à séchage rapide, il convient de citer la R-M Chronolox CP, il s’agit d’un vernis clair qui convient presque à tous les traitements de surface. » www.rmpaint.ch Enzo Santarsiero, directeur Akzo Nobel Car Refinishes (Suisse), distributeur Sikkens à Wetzikon ZH. « Les tendances relatives au choix des couleurs sont conditionnées par les teintes que l’on trouve dans le domaine de la mode. Durant sept années la couleur argent a été la plus demandée, mais elle vient de céder sa place au blanc perle.

Des variations peuvent se produire en fonction des régions du monde.

En 2008, Akzo Nobel, premier prestataire mondial dans le secteur de la peinture propose à nouveau plusieurs nouveautés, à commencer par l’élargissement de la ligne Sikkens AUTOCLEAR UV. Akzo Nobel Car Refinishes propose une solution sur mesure avec des temps de séchage réduits à 6 minutes ; après une heure, la surface traitée peut être polie. C’est là une solution qu’aucun autre système sur le marché n’est en mesure d’offrir.

Bien entendu, il génère une augmentation de la rentabilité de l’atelier de peinture.

Dans sa version de base, le produit Sikkens AUTOCLEAR

est déjà conforme aux caractéristiques pour des temps de séchage plus courts et une résistance élevée aux griffures. Ces vertus sont d’ailleurs même obtenues avec les systèmes conventionnels Sikkens, soit des vernis clairs LV en combinaison avec le nouvel accélérateur KV. Il ne fait aucun doute qu’à l’avenir d’autres prestataires proposeront la technologie UV. » www.sikkenscr.ch www.lesonal.ch Volker Wistorf, directeur technique Produits et Formation Spies Hecker GmbH à Pratteln BL : « Avant de saisir les lignes et les formes d’un objet, l’œil perçoit la couleur. Il n’en va pas différemment avec une automobile. Les tendances vont vers un certain raffinement. De nos jours la couleur d’une voiture doit attirer l’attention mais sans ostentation, elle doit être chic, élégante mais en aucun cas voyante.

Accroître la productivité, tel est notre objectif. Cela vaut aussi pour une peinture monocouche et le nouveau produit Permasolid HS Série 275. Avantage de ce produit : il sèche en 20 à 30 minutes à une température de 60°C. A raison de cinq véhicules traités par jour, l’atelier de peinture gagne déjà une heure de travail.

Depuis deux ans Spies Hecker propose un système de produits UV complet. Début 2008 un test comparatif a eu lieu dans notre centre technique. Un peintre a volontairement provoqué deux dégâts semblables à une portière. Après réparation, le séchage a été entrepris d’une part en IR, d’autre part en UV. Résultat : le séchage par UV a duré 52 pour-cent moins de temps qu’en IR. De plus, à l’aide de divers additifs, Spies Hecker accélère le processus de travail tout en assurant un traitement optimal de la surface.

Au cours de ces dernières années, le développement des

produits a été marqué par la mise en place de directives européennes antipollution. SpiesHecker continue de plancher sur des solutions tenant compte de la pratique afin qu’à l’avenir les carrossiers puissent travailler avec une efficience encore meilleure. » www.spieshecker.ch Dr Martin Wulf, directeur Produit Standox Wuppertal. Distribution en Suisse : André Koch AG, Urdorf ZH : « Selon une récente enquête de Standox, le noir est devenu la couleur numéro 1 pour les automobiles en Europe. Cette couleur incarne intemporalité et élégance. Mais le blanc a aussi gagné du terrain. A l’avenir, pour les véhicules hybrides, le bleu et le vert devraient jouer un rôle, car ces couleurs reflètent la dimension écologique.

L’année 2007 a été marquée par l’application des normes antipollution COV. Qu’il s’agisse de V.U ou de voitures particulières, Standox propose un système complet de peintures ayant un caractère écologique.

Marque premium, Standox se fait un point d’honneur de lancer sur le marché des produits permettant à l’utilisateur d’obtenir le meilleur résultat possible. Ce qui implique une utilisation à la fois simple et efficace. Pour réaliser des surfaces hautement résistantes, la nano technologie offre un potentiel d’innovation particulièrement intéressant. A une époque où il est question de réchauffement climatique et où les prix de l’énergie grimpent en flèche, des technologies de séchage toujours plus efficientes suscitent un vif intérêt. C’est là un défi de taille pour les fabricants de peinture et les nouvelles technologies comme les UV et IR ne manqueront pas d’entraîner certains bouleversements. www.andrekoch.ch

Tony Tulliani

Enzo Santarsiero

Volker Wistorf

Dr. Martin Wulf

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LA BLAGUE DU MOIS Le fils demande à son père: « Est-ce que tu me prêtes ta voiture ? » Le père: « Sûrement pas! » Le fils: « Pourtant, je suis assez âgé ! » Le père: « Toi, oui, mais pas mon auto ! »

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