Portfolio Architecture _ Aurore Gros

AURORE GROS

ARCHITECTURE PORTFOLIO

SÉLECTION DE TRAVAUX 2013-2019

2 3

CURRICULUM VITAE

25 ans

aurore.gros@outlook.fr 06.73.92.10.61 29, rue Danton 92300 Levallois

FORMATION

COMPÉTENCES

2017/19

École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville - ENSAPB Master 1ère année s2 et 2ème année.

Mémoire : L’architecture imprimée en 3D au service du vernaculaire au XXIème siècle.

PFE : Prospective vernaculaire, l’Agropôle du Marault.

2016

Universidad Politécnica de Madrid - ETSAM Master 1ère année s1 en Erasmus.

2013/16

École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville - ENSAPB Licence 1ère année, 2ème année et 3ème année.

2012/13

École Spéciale d’Architecture, Paris - ESA Cycle découverte et s1.

AutoCAD 2D Sketchup Revit Photoshop Indesign Illustrator Microsoft Office PowerCADD GrassHopper ArcGIS, QGIS Mac Windows Dessin à la main

Aurore GROS, Architecte D.E.

2011/12 Lycée Léonard de Vinci, Levallois-Perret, Baccalauréat Scientifique

Option Sciences de l’Ingénieur, spécialité Mathématiques.

Anglais Espagnol Permis B

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE 2019

Mutuelle des Architectes Français, MAF - Paris 17ème - 2 mois Conseillère en Déclaration d’Activités Professionnelles (DAP)

2018

Rénovation d’appartement et menuiseries - Montrouge - en cours Réalisation des plans et aménagements intérieurs Suivi de chantier et participation active aux travaux

2018

Djuric Tardio Architectes - Stage en agence - Paris 19ème - 4 mois Écoquartier de 400 logements, le Perray en Yvelines Logements collectifs en construction bois, Torcy Logements collectifs, Parc Technologique Bas Carbone, Lagord

2016

Mission pour un architecte indépendant - Paris 14ème - 1 semaine Modification d’un PC de maison individuelle, Strasbourg

2015

Mission pour un architecte indépendant - Paris 14ème - 1 semaine PC de deux maisons individuelles voisines, le Plessis Robinson

2015

BTA Architectes – CDD – Paris 4ème - 1 mois Hall commercial de la tour Semmaris au Marché de Rungis

2015

BTA Architectes – Stage en agence – Paris 4ème - 1 mois Hall commercial de la tour Semmaris au Marché de Rungis Aménagement d’un salon d’attente à l’aéroport Roissy 1

2015

Bellastock, ActLab – Stage chantier – l’Île-Saint-Denis - 2 semaines Réalisation des installations nomades du festival Bellastock

2013

Sté Tabourin Menuiserie - Stage ouvrier - Vitry s/Seine - 1 mois Réunions de chantier, visite et suivi des travaux Découverte des techniques de découpe du bois

2012

OpenD group - Stage de design - Levallois-Perret - 3 semaines Découverte du fonctionnement d’une agence de design Aide à l’élaboration de projets de design d’espace

PROJETS ÉTUDIANTS Logements :

..Maisons urbaines, Logements ruraux, Logements collectifs, Hébergement d’urgence.

Infrastructures : . Passerelle, Pont habité. Équipements : . .Complexe sportif, École maternelle, Volière de zoo, Fablab, coworking, Pôle agricole.

ACTIVITÉS ET INTÉRÊTS Bénévolat : Action humanitaire au Sri Lanka en Juillet 2010.

Jobs :

Midi’Net (2017, 2018, 2019, Levallois), Comtesse du Barry (2011, 2013, Paris), People&baby (2012, Paris).

Festivals d’architecture : Participation aux Bellastocks Waterworld et Playmobile.

Voyages : Espagne, Italie, Portugal, Tunisie, Suède, Norvège, Grèce, Caraïbes, New-York, Pérou, Sri Lanka, Chine.

Loisirs : Création de mobilier, Couture, Dessin, Aquarelle, Piano, Cuisine, Plongée sous-marine.

SOMMAIRE

RÉFLÉXIONS 6

UNE ARCHITECTURE ÉCO-PENSÉE Prospective vernaculaire dans la Nièvre Extension d’un bourg rural dans l’Oise L’impression 3D au service du vernaculaire

18

HABITATS COLLECTIFS : APPROPRIATION ET ARTICULATION AVEC L’ESPACE PUBLIC La Fourmilière, Madrid Trait d’Union, Aubervilliers

24

ÉQUIPEMENTS : INSERTION URBAINE ET USAGES COLLECTIFS Complexe sportif, quartier de la Villette Ouvrages touristiques, baie d’Alcudia

30

INTÉGRATION SOCIALE ET PARTICIPATION CITOYENNE Hébergement pour migrants, Grande-Synthe Small Acts, jardin partagé à La Courneuve

PRATIQUES 36

À L’ÉCHELLE 1:1 Rénovation d’un appartement Infrastructures nomades pour Actlab Mobilier en bois, le fauteuil Treillis

40

MATÉRIALITÉS Explorations autour du BFUP Sculptures en métal

42

ARTS GRAPHIQUES Dessins d’observation L’impalpable, Matadero Madrid

INTÉRÊTS ARCHITECTURAUX

Dans le contexte actuel de crise écologique, la prise en compte des conjonctures environnementales dans le procédé de conception du projet, est de première nécessité.

Il me semble qu’une architecture conçue au plus proche des spécificités locales, a la capacité de reconstituer des liens entre l’humain et son territoire car elle occasionne de nouvelles synergies entre les ressources et les cultures.

L’objectif est de retisser des relations vertueuses entre les sociétés et les localités afin d’activer les potentiels.

Afin d’y parvenir, la réfléxion autour des matériaux de construction est capitale. L’utilisation de matériaux bio-sourcés, locaux et spontanés, engage de nouveau l’expérimentation et le (re)développement de savoir-faire qui renforcent l’identité d’un lieu.

En vue de participer à un nouvel écosystème industriel, économique, énergétique, social et sociétal, il est pertinent de s’inspirer de l’architecture vernaculaire ancestrale et ses stratégies bioclimatiques, afin de stimuler de nouvelles valeurs vernaculaires associées aux techniques d’aujourd’hui.

Parmi les nombreuses problématiques auxquelles l’habitat collectif doit répondre, les considérations autour de l’appropriation et de l’articulation logement/espace public sont fondamentales.

Il est nécessaire de composer avec les mutations sociétales du XXIème siècle, qui entraînent de profondes modifications des typologies familiales et des modes de vie.

Le logement devient réversible, évolutif et laisse de l’espace libre à l’appropriation pour y développer des usages spontanés ou inopinés.

Au dehors de la cellule privée, la gradation entre l’espace public, les espaces communs et le logement est également en mutation. L’articulation approfondie de ces entités permet de désenclaver les programmes d’habitat et d’être en accord avec l’évolution des pratiques domestiques.

Les lieux d’échanges fluidifient les seuils et permettent d’intégrer de manière douce les logements à leur environnement.

Social, urbain, fonctionnel et symbolique, l’équipement participe à la vie de la localité dans laquelle il s’implante. C’est en érigeant l’usager comme préoccupation principale à toutes les échelles, que l’architecture peut prendre sa place de bien commun et de lieu fédérateur.

Grâce à un ancrage contextuel sensible, l’équipement a pour vocation d’incarner un réel élément de valorisation du territoire ou du quartier. Enrichi des pré-existances, le projet doit s’emparer de la contrainte pour en faire un atout, un déclencheur du projet.

En accord avec un contexte socio-spatio-temporel propre, l’analyse et la compréhension fine des ressources permet de proposer une intervention non-brutale et spécifique, tant de manière programmatique que formelle.

De nombreuses initiatives collaboratives et participatives émergent et laissent transparaître la volonté croissante qu’a l’individu de reprendre part à la création de son environnement bâti.

Ces pratiques liant la conception, la construction et l’usage, permettent une appropriation collective en dotant les lieux d’une charge émotionnelle singulière.

L’architecture n’est pas conçue comme un produit fini mais comme un processus dynamique libre de se transformer et qui utilise le temps comme une ressource, afin de préciser les besoins et les usages de la localité.

Vectrice de lien social et d’inclusion, l’architecture prend alors son identité dans l’harmonie du désordre.

Les nouvelles relations entre l’architecte et l’usager réengagent le lien affectif entre l’humain et l’architecture et oeuvrent de ce fait, au service de la reterritorialisation.

jardin Pédagogique

jardin DES DAHLIAS

PROSPECTIVE VERNACULAIRE, L’AGROPÔLE DU MARAULT // PFE // 2019 // ENSAPB // enseignants : P.Gresham, N.Dominguez, C.Jaquand // Magny-Cours, Nièvre // Terre, Pierre, Bois //

parti des ressources du site, en se situant au point de contact entre la mise en valeur d’une localité et l’intégration dans le contexte global du XXIème siècle.

Le cas d’application choisi pour la mise en oeuvre de ces principes est le département de la Nièvre et plus précisément le domaine du Marault, sur la commune de Magny-Cours.

Ce site, anciennement dédié à l’élevage et à la promotion des bovins charolais, est en perte d’activité. Il est question de s’appuyer sur les initiatives actuelles des collectivités locales, afin de le réactiver et d’en faire un lieu fédérateur autour des nouvelles pratiques de consommation et de partage, selon des valeurs communes

L’architecture vernaculaire est capable d’occasionner des synergies entre les ressources et les cultures. Il ne s’agit pas d’une pratique ancestrale, mais d’une architecture issue d’un processus en constante évolution, qui s’adapte à la société au cours du temps.

Au XXIème siècle, il n’y a plus de passé, il n’y a plus de futur, mais il n’y a qu’un perpétuel présent : le rapport au temps se concentre sur l’immédiat. C’est dans ce contexte que l’architecture vernaculaire propose de voir le temps long comme une ressource qui rend possible l’action collective et évolutive.

L’architecte doit alors reconquérir les règles de sagesse environnementale pour tirer le meilleur

LA BOURGOGNE

correspondant à la Nièvre.

Le projet propose un développement programmatique et bâti du site et traite aussi de son rayonnement sur les environs. L’évolution lente des processus vernaculaires amène à aborder le projet sous forme de phases dans un horizon temporel large, selon des scénarios prospectifs jusqu’en 2058. L’organisation spatiale, inspirée des ensembles à cours orthogonaux traditionnels, est pensée pour pouvoir croître.

Le fait d’aborder le projet en voulant travailler sur l’espace par le temps permet de replacer les usages au coeur du procédé de conception et de ne pas penser l’architecture comme un produit fini.

LA NIÈVRE

NEVERS

MAGNYCOURS

N

Données transposées en maquette

NEVERS

LA RE

I LO

GIMOUILLE

CHALLUY IMPHY

SAINCAIZE

MAGNY-COURS

LIER

L’AL

MOIRY

N

6 7

UNE ARCHITECTURE ÉCO-PENSÉE PROSPECTIVE VERNACULAIRE

ST PARIZELE-CHATEL N

ES AIR ALC ES XC IQU IAU NIT TÉR S A RA M UE UX G NEUX Q I GI BR ÉRIA RU T MA S FER È E GR XD N

NE TAL DÉ TAG EN RA ON NTIN DÉG E M CO E T D EMI- NIQU A A IM S CL IMAT OCÉ CL IMAT CL

IAU TIO TÉR RUC MA NST CO

AT

IM

CL

ENVIRONNEMENT

CONTEXTE BÂTI N

N

00

16

AL UR ER AC X SP S L’E INE AU INS I DE RBA RUR A S O U B UR MPL ÉRI ÔLE ES LES S D’E ES P ES P IRES PÔL Ô A D N P LE N S DI ES PÔ URO NNE RMÉ CE D CO URO INTE UEN CO LES ’INFL CE PÔ E D EN AIR FLU

mm

00 10 0 70 0 40 0 20

00

12

0

70

TIO ITA

IE

PH

RA

OG

P TO

NS

ION

TIT AR ÉP

IP

ÉC

PR

GÉ

Y EC

BIG

AM

S

NT

VE

CL

ESN IRE CO R-LO SU LA

ITÉ AR E CH OIR R-L

AU ÂTE N CH INO CH

Y

ER

ÉM

PR

R CO

-SU

RS

LA RS

OU Y-C

GN MA

°

80

A1

AM

OR

0°

36

MA

N PA

AP

S

ITÉ

T EN ES S D ES ITE GÈR LIM YSA PA

A OR

HIE

R OG

DR

HY

10

N PA

E

CIZ

DE

M

KM

E>

VU

Y

Z LU

CH MA

0K

T1

3E

RE

NT

E UE

V

ES UV FLE NAL CA

M

3K

E<

VU

OG UR OL S R TYP PACE ES

INE

VE

NE

R ET

ITÉ XIM RO EP E ISÉ IN D URAL ION N BA BA R SIT UR RIUR VILLE RAN PÉ TITE EN T RIER E PE RAL OUV ICOL RU RAL AGR S RU RAL DE X RU IES AU

EN E ATR SEM QU DIS E LES RON IÈVR AR LA N DE

NY

’IN

ED

AIR

TS

O OL

ES

TI BÂ

R

S SE YP TG SE NE AR M , IRE S LCA S ITE CA GILE TES OL HY AR ANI TR GR BLES ES E SA SALT BA AIE CR ÈS GR EISS GN GIE

ÈR IVI

DU

0+ 0 70 0-70 0 45 0-45 0 30 0-30 15 50 0-1

S

IN OV EB E D NE BR MMU M NO R CO PA

ES

VU

ACTIVITÉS N

LLE RE TU NA VE ER 2 IC S RÉ IEFF 1 00-S ZN IEFF A 20 L RE ZN TUR A TU N S NA ZP NE

OI

IM TR PA

S NT NA MI NTS DO NA ES OMI R È D NIF S CO UILLU ES FE ND

S IO ISÉ TAT BO GÉ S VÉ PACE ES

GE RA AR EB LE AB RE D D U N ON UPT TIO INN E R DA NE D ZO QUE ON NN RIS

’I

ED

QU

RISQUES MAJEURS

RIS

X EU ES GIN IVOR ÉA OT ERB PR T H RE LÉO RES E UT O ET TU ION E, A ES CUL E ELAT VAG AL D RÉ ES N PP ÉLE LES CÉ AND S, VIA E D’A OLY O P GR VIN LTUR RE, RIC BO ICU LTU AG VIT LYCU ONS TI PO

% 50 -50 35 -35 20 -20 10 0 0-1

ES ND A RA S L E E G DAN ICOL D S X E R TAU LTUR CE AG CU RFA SU ILE T U

ITA

PLO

EX

% 15 S> RE IEU ÉR P SU ES € UD 00 ’ÉT 15 SD N> % € MÉ IA 25 300 LO MÉD ÉE > P 1 AIT ME < DIM VENU LO IAN ETR S RE TR DIP ÉD UE E 3 ES NS NU M S Q A I S R S VE NE SU OG Y RE EU E RC IOL BE E J ONN C L RIS PÔ ERS SO . PA DIR 1P TES

IRE

AS

RS

VE

NE

N

N NT YE MO IBLE ME LÉA FA FLE L’A ÉA ON NE ’AL G T ZO NE D AI ZO TR

E S R LES ÉA GI AL S AR DE

E LE IBL IB FA ÈS FA ÉA E AL ÉA TR IQU AL SM

I

ES

QU

RIS

A6

2

M

/K AB 1H 11 51 28 15

S

UR

O Y-C

GN MA

DE RT ULT PO BA RO AÉ VERS HAM NE URC FO

VIA RO ER UF A SE EN RÉ AÉRI ET

AU ÂTE N CH INO CH

ESN IRE CO R-LO SU

TR

N CO

Y EC

AM

CL

DIR

7

A7

.

DIR ON DIJ ON LY

Y EC

AM

CL

ESN IRE CO R-LO SU

N

DIR

.N

ES

RG

OU

.B

DIR

S

R OU Y-C

GN MA

N7

.

DIR CON MÂ ON LY ND RA ER T-F .

ON R DIR ERM ELLIE CL NTP MO

INS

L

OU

.M

RS

VE

DIR

ON ÂC

.M

DIR

NE

ES

DIR

N

IJO

.D

AU ÂTE N CH INO CH

1 15

T AN

S RÉ

R

TIE

OU

UR EA

RE

ER

X . AU

UL

OP

EP

ÉD

SIT

N DE

ON ATI

Héritages architecturaux : ensembles à cours orthogonales, matériaux et savoir-faire locaux, coursives, porches, seuils...

Portrait sensible du lieu

8 9

UNE ARCHITECTURE ÉCO-PENSÉE PROSPECTIVE VERNACULAIRE

/2018

État actuel du site

Analyse de l’existant et stratégies d’intervention

Vue générale 2038

N

/2018

/2038

/2038 Musée de l’agriculture Nivernaise dans les anciennes stabulations

NORD

NORD 1000

0° 35°

OUEST 90°

90°

Espaces de coworking / Centre de recherche et de formation

21 JUIN

EST 90°

500

OUEST

0

21 DÉCEMBRE 180° SUD

Diagramme solaire

1

1

1

1

2

2

2

2

3

3

3

3

4

4

4

4

5

5

5

5

6

6

6

6

7

7

7

8

8

8

8

9

9

9

9

10

10

10

10

11

11

11

11

12

12

12

12

13

13

13

13

7

EST

SUD

Vents dominants

Séquences spatiales nord/sud

Séquences spatiales sud/nord

/2018

/2038

Coupes temporelles (repère sur plan de rdc p.10)

/2058

/CENTRE SPORTIF

/AMAP /MAGASIN DE PRODUCTEURS /MUSÉE DE L’AGRICULTURE NIVERNAISE

/CONSTRUCTIONS ÉPHÉMÈRES /PARKING SILO /BIOCARBURANTS /MOBILITÉ

/CENTRE DE RECHERCHE ET DE FORMATION /COWORKING

/EXPLOITATION AGRICOLE

/INFORMATION /ESPACE POLYVALENT /FABLAB /RESSOURCERIE /HÉBERGEMENT JEUNES AGRICULTEURS

Programmes /2038 N

L’architecture vernaculaire est le reflet de la société à laquelle elle appartient. Dans le contexte de crise mondiale du XXIeme siècle, l’épuisement des ressources de la planète et l’emprise du système économique centralisé amènent au développement de mouvements alternatifs qui témoignent d’une prise de conscience globale.

Nous nous trouvons aux portes d’un retour à la conscience et aux valeurs vernaculaires qui engage à penser un nouvel écosystème industriel, économique, social et sociétal.

10 11

Afin d’être en cohérence avec les conditions du réel, le projet architectural est imaginé par phases temporelles.

La première phase en 2019 vise à mettre en place les préconisations actuelles des détenteurs du site avec la réhabilitation des bâtiments inoccupés pour y implanter un fablab et un hébergement pour jeunes agriculteurs.

L’agriculture est une pratique ancrée dans la culture locale traditionnelle mais également très active aujourd’hui et porteuse d’identité dans la

UNE ARCHITECTURE ÉCO-PENSÉE PROSPECTIVE VERNACULAIRE

Bâti pré-existant en 1998 Bâti créé

Nièvre. Dans la continuité des infrastructures liées à l’agriculture sur le site, la seconde phase du projet en 2038, projette l’implantation d’autres programmes en lien avec la mise en valeur du territoire, la mutation raisonnée des pratiques agricoles et le développement des actions collaboratives locales. L’agropôle du marault devient un tiers-lieu (un lieu dédié au partage des ressources, des compétences et des savoirs) dont les programmes émergent en adéquation avec le contexte socio-spatio-temporel.

Plan de RDC 2038

N

/CAFÉ ASSOCIATIF ET CULTUREL

Rayonnement du projet sur les environs

Évolution prospective du site

/1968

0 0

200

500

200

500

N

2038

N

Bâti existant en 2018

Évolution prospective du bâti en 2038

/1998

0 0

200

500

200

500

N

2058

/2038

N

Bâti existant en 2018

Évolution prospective du bâti en 2038

Évolution prospective du bâti en 2058

/2058

EXTENSION D’UN BOURG RURAL : LE QUARTIER DU CLOS BOURDON // Projet de Master // 2017 // ENSAPB // enseignant : M. Tardio // binôme : M. Zompa // Rémy, Oise, France // Terre et Bois //

Ce travail concerne le repeuplement des zones rurales en frange des métropoles. Les bourgs sont rarement préparés à faire face à cette demande et les opérations de promotion immobilière ravagent les campagnes de zones pavillonnaires de mauvaise qualité architecturale.

L’objectif de cette étude est de penser une urbanité alternative rurale et son développement territorial par l’introduction d’une synergie sociale, économique et énergétique.

Le cas d’étude choisi se situe dans l’Oise : le village de Rémy, comptant près de 1800 habitants. Cette petite commune située dans le nord de la France est bordée par l’autoroute A1 qui permet d’accéder à Paris en moins d’1h30.

Une parcelle vacante de 8 hectares au sud-ouest du bourg permet d’y envisager une extension par la création de logements, de commerces et d’équipements.

Le faible nombre d’offres d’emplois en milieux ruraux pousse les habitants à créer leur propre activité professionnelle. En réponse à ce phénomène, l’implantation d’un FabLab à Rémy peut permettre de valoriser les savoirs et savoirs-faire locaux en facilitant la création et le développement d’entreprises. Les espaces de co-working mis à disposition encouragent les intéractions, les partenariats et l’entraide entre divers corps de métiers et plusieurs générations.

Plan de situation

Cour carrée, anciens bâtiments agricoles

Plan masse 12 13

UNE ARCHITECTURE ÉCO-PENSÉE EXTENSION D’UN BOURG RURAL

N

Quatre axes principaux se raccordant au tissu existant ont été tracés afin de créer des transversalités et d’assurer la distribution primaire. Ces voies forment quatre places articulées en un centre distributif. Un tissu secondaire mène aux édifices et aux places. Chacune des places possède une identité propre.

Elles comportent différents types de programmes dont un majoritaire (logements, bureaux commerces, végétation).

Axes urbains - raccordement au réseau existant

Le quartier du Clos Bourdon privilégie les déplacements piétons et non-motorisés. Les

commerçants bénéficient d’un logement adjacent à leur activité afin de limiter les déplacements chronophages entre habitat et lieu de travail. La mixité diffuse des commerces, services et équipements favorise une fréquentation homogène dans l’espace et dans le temps.

Les bâtiments agricoles préexistants sur la parcelle sont reconvertis afin d’accueillir des commerces, des logements et la Maison de Quartier. Le marché hebdomadaire prendra place dans la Cour Carrée formée par cet ancien corps de ferme.

Quatres places articulées

Répartition programmatique

équipements

logements

commerces et services

Le FabLab

Traitement du sol

Accessibilité

végétation

parkings

terre

stabilisé

voies carrossables

pavés

espaces piétons

Place du FabLab habitée / usages

FabLab : Répartition programmatique espaces de coworking ateliers et salles bibliothèque commerces et services salle de conférence/spectacle

Évolution

densification prospective

Trois types de logements

orientés nord/sud orientés est/ouest corps de ferme réhabilité

27 28

29

Place des logements habitée 1

2 3

4

26

5 6 87

24 25

23

21 22 20

18

9 10

11 13

T1

T2

T3

T4

T5

T6

échoppe senior étudiants fablab accession

Typologies de logements

16 17

14 15

12

Répartition programmatique des logements

19

T1

T2

T3

T5

T6

commerce

T4

Élévation sud

Élévation est 14 15

UNE ARCHITECTURE ÉCO-PENSÉE EXTENSION D’UN BOURG RURAL

Les matériaux utilisés sont majoritairement biosourcés, issus d’un circuit court et d’une main d’oeuvre locale. Les bâtiments ont une structure mixte en terre (technique du pisé) et en bois. Pour les logements, deux stratégies bioclimatiques ont été adoptées, l’une pour les maisons orientées nord-sud et l’autre pour les maisons orientées est-ouest. Ces bâtiment vont du R+1 au R+2 et leur redécoupage permet d’accueillir tous type de typologies.

Zinc Usages, la rue

Isolant fibre de bois

Protection solaire à l’ouest grâce à un système de brise-soleil Filtre acoustique et visuel par rapport à la rue Ventilation naturelle grâce à des ouvertures traversantes

Enduit terre

Positionnement des chambres à l’est N

Confort thermique grâce à un matériau biosourcé à forte inertie au sud et à l’ouest

Pièces de vie traversantes d’est en ouest

Isolation projetée terre-paille

Stratégies bioclimatique et de confort pour les maisons orientées est / ouest

Filtre acoustique et visuel par rapport à la rue

Positionnement des chambres au nord Ventilation naturelle grâce à des ouvertures traversantes

Protection solaire au sud avec débord de toit de 1,20 mètre et un système de brise-soleil

Pisé

Protection solaire saisonnière au sud grâce à la végétation Confort thermique avec matériau biosourcé à forte inertie au sud et à l’ouest

Drain N

Positionnement des pièces de vie au sud

Stratégies bioclimatique et de confort pour les maisons orientées nord / sud

Détail constructif

L’IMPRESSION 3D BIOSOURCÉE, AU SERVICE DU VERNACULAIRE AU XXIÈME SIÈCLE // Mémoire de Master // 2018 / ENSAPB // enseignants : R.Morelli, T.Bodereau, C.Simonin // Mention recherche suggérée // En résumé...

L’architecture vernaculaire est un processus en constante évolution.

Porteuse des spécificités locales, à la fois matérielles et immatérielles, elle est en perpétuelle adaptation aux nouvelles conjonctures.

Les démarches vernaculaires ont peu à peu été effacées des pratiques architecturales. Il est aujourd’hui pertinent de se questionner sur la manière dont le contexte actuel, monde de l’immédiateté, de la communication et des avancées technologiques, pourra les réactiver en s’appuyant sur les initiatives durables et collectives émergentes.

L’impression 3D paraît être en mesure d’incarner un outil adapté à l’architecture vernaculaire du XXIème siècle. Produisant des architectures spécifiques et collaboratives, elle requalifie les procédés de conception, en corrélation avec les démarches et les objectifs vernaculaires.

D’un point de vue technique, la forme des matériaux imprimables en 3D permet et encourage l’emploi de matériaux locaux et de rebuts disponibles, tels que la terre, les fibres végétales, le sel etc. Ces matériaux spontanés favorisent à nouveau l’expérimentation, le partage de connaissances et la compréhension fine des ressources propres au site.

Au delà de ces aspects, elle génère à travers les communautés Internet un état d’esprit ouvert et participatif rayonnant sur les socialités mondiales, offrant des capacités inédites de transmission et de collaboration.

Capable d’occasionner de nouvelles synergies entre les ressources et les cultures, l’impression 3D a le potentiel de reconstituer les liens entre l’humain et son territoire, permettant ainsi de rééquilibrer les relations entre milieu naturel, milieu construit et milieu social.

Au point de contact entre mise en valeur d’une localité et intégration dans un contexte global, une architecture vernaculaire imprimée en 3D laisse transparaître de nombreux potentiels.

Mémoire disponible en totalité à l’adresse issuu.com/auroregros/docs/me_moire_aurore_gros

Mur imprimé en terre avec système passif de diffuseur thermique. IAAC, 2016.

16 17

Prototype de maison imprimée en terre/paille. WASP, 2016.

UNE ARCHITECTURE ÉCO-PENSÉE L’IMPRESSION 3D AU SERVICE DU VERNACULAIRE

Façade de tuiles imprimées en argile.

Emerging Objects, 2016

Extraits du mémoire

Des matériaux éco-responsables

Le Low High-Tech

La technologie au service de l’environnement et du lien social

HABITAT COLLECTIF /

LA FOURMILIÈRE, MADRID

// Projet // 2016 // UPM ETSAM Madrid // enseignant : A. Soto // Quartier Tetuàn // Béton et Bois //

En 2010, un immeuble s’effondre à Tetuan, quartier populaire du nord de Madrid. Une nappe phréatique au niveau des fondations de l’édifice avait mal été prise en compte lors de la construction.

Les 14 ménages habitant l’immeuble se sont retrouvés à la rue. Aujourd’hui la parcelle est restée déserte car les poursuites judiciaires bloquent une éventuelle construction.

Ce projet propose de reloger les 14 ménages sur la parcelle dans le respect de la mémoire du lieu.

Chaque logement est élaboré au cas par cas en fonction des besoins des habitants : selon leur situation familiale (couple avec ou sans enfants, colocation, parents divorcés, couple âgé avec enfants adultes...), selon leur situation professionnelle (travail à domicile, nécessité d’un atelier d’artiste...) et selon une liste de critères personnels.

La singularité de chaque appartement est permise par des perforations «irrégulières» de volumes en bois dans des volumes «réguliers» en béton.

L’assemblage général permet de créer divers espaces partagés et communs encourageant l’appropriation.

Les toits des volumes en bois permettent la circulation horizontale en créant des passerelles qui génèrent des espaces extérieurs et terrasses communes.

La circulation verticale est assurée en deux points, comprenant des ascenseurs pour permettre l’accessibilité.

2010 : effondrement du bâtiment

Le rez de chaussée est au service du quartier, il comprend des espaces publics et communs.

Les étages, plus privés, sont à l’usage des habitants.

Situation

Volumes «réguliers» : béton

N a

R+2

coupe A 18 19

HABITATS COLLECTIFS LA FOURMILIÈRE

Volumes «irréguliers» : bois

Assemblage

R+3

Façade sur rue Mariano Fernandez R+2

R+1

Vue globale

RDC

N

Assemblage bois / béton

Composition générale

HABITAT COLLECTIF /

TRAIT D’UNION, AUBERVILLIERS

// Projet de Licence // 2016 // ENSAPB // enseignants : F. Bertrand, P. Simay, C. Simonin // Acier et Bois //

L’analyse de l’environnement et des ressources de ce quartier industriel d’Aubervilliers a permis de soulever les problématiques du site et de définir les objectifs du projet.

Parmi les constats, on remarque le manque de dynamisme général du quartier, le manque d’espaces publics, le manque d’espaces végétalisés, l’insalubrité, les îlots de chaleur et la domination des entreprises industrielles qui ont, par endroits, pollué le sol en hydrocarbures. À l’échelle de la parcelle, l’intéraction est inexistante entre le niveau bas du

îlots de chaleur

pollution du sol

zone industrielle ou artisanale

quai François Mitterrand et le niveau haut de la rue du Landy qui franchit le canal.

compte le vent dominant du sudouest dans l’optique d’améliorer les conditions de santé publique.

Les axes de développement du projet résident dans l’identification des ressources du site, dont le canal, qui constitue à la fois un lieu attractif et un corridor de rafraîchissement urbain.

Il s’agit également de travailler avec la topographie pour rendre l’accès vers le canal plus fluide et d’établir une gradation entre espaces publics, semi-publics et privés pour développer un lieu de convivialité et d’attractivité profitable à l’échelle du quartier et de la ville.

Par cela, le projet interroge la contribution d’un bâtiment de logements privés au service d’une nouvelle dynamique de quartier.

Le projet s’attache à contourner la contrainte de la pollution sous l’ancienne usine Cuv’éclair en privilégiant à cet emplacement un travail minéral du sol et prend en

mars

corridor de rafraîchissement

décembre

zone verte urbaine du canal Saint-Denis

zone verte urbaine activités des parcs et jardins diversifiées

juin

Parcelle d’étude 20 21

HABITATS COLLECTIFS TRAIT D’UNION

ville constituée ou à reconstituer

Analyse du contexte environnemental et ressources

Situation

Implantation urbaine

Afin de libérer le sol et de récupérer son usage au service de l’espace public, les logements prennent place sur une dalle surélevée de 6 mètres par rapport au niveau de la rue, dont l’implantation urbaine suit le tracé du boulevard Félix Faure.

Les vides générés permettent de créer de nouvelles transversalités entre la rue et le canal, offrant des connexions visuelles et physiques. Ce vide agit à la fois comme un filtre et comme un liant.

Le bâtiment horizontal illustre le traitd’union entre les différents niveaux qui bordent la parcelle.

Ce pont habité est porté par une structure en double poutre Vierendeel qui accueille les logements. Elle est reprise au sol tous les 50 mètres par des plots structurels qui constituent également les circulations verticales.

Le reste de la parcelle est un espace public minéral et végétal, tourné vers le canal.

Le rafraîchissement urbain apporté par ce dernier est ainsi relayé par la végétation pour renforcer son action.

Quais adjacents à la parcelle

Implantation urbaine

Plan du RDC - contexte

Rez-de-dalle

Rez-de-dalle

R+1

R+2

Typologies : T2 + T1 + T2

Façade - boulevard Félix Faure

Typologies : T3 + T3

Sous-face

Typologies : T4 + T2

Vue aérienne

Typologies : T6 Combinaisons de typologies

22 23

HABITATS COLLECTIFS TRAIT D’UNION

Vue intérieure

La rue suspendue est bordée de logements sur son flanc ouest.

Le projet propose des habitations permettant l’évolution au cours du temps afin de correspondre à la situation de ce territoire en mutation.

Chaque bloc de logement est composé par 3 niveaux divisibles afin d’accueillir différentes combinaisons de typologies, du T1 au T6.

L’ossature bois des logements s’intègre à la structure primaire en acier.

Structure primaire : double Vierendeel

Structure secondaire : logements

Assemblage

A

Coupe urbaine

Coupe détail A

ÉQUIPEMENTS /

COMPLEXE SPORTIF, QUARTIER DE LA VILLETTE

// Projet // 2015 // ENSAPB // enseignants : J.Galiano, J.Habersetzer // binôme : L.Gangneux // 75019 Paris // Acier et Brique //

Le complexe sportif s’installe au croisement de l’avenue de Flandres et du Quai de Gironde qui borde le canal Saint-Denis. Celui-ci agit comme une frontière entre deux atmosphères très différentes. D’une part un tissu urbain dense avec une échelle locale et humaine, et de l’autre la cité des sciences et le parc de la Villette qui agissent à l’échelle territoriale.

La réflexion sur l’implantation du complexe est basée sur cette opposition ou comment redynamiser le quartier faubourien au passé industriel qui est largement dominé par la Villette, tant dans la perception que dans l’usage.

Situation

Implantation urbaine

24 25

ÉQUIPEMENTS COMPLEXE SPORTIF

Le complexe est divisé en 2 bâtiments traités de façon similaire. De même largeur, ils possèdent le même schéma d’organisation : un espace de petite mesure dans lequel se trouvent les pièces servantes et un espace de grande mesure où prennent place les salles de sport ou les programmes additionnels, cloisonnés par des pans amovibles. Ces panneaux permettent une flexibilité programmatique, autorisant la spontaneité des usages.

Les salles de grande mesure ont des hauteurs sous plafonds (réglementaire pour les salles de sports) qui permettent la création de demi niveaux dans les parties de petite mesure.

Cela engendre une covisibilité entre les espaces.

Partition

Petite mesure/Grande mesure

Se mêlent au sport 3 autres programmes : un café, une librairie et une maison des associations. Étant relatifs à un usage spontané ils se trouvent au rez de chaussée et tout en y étant liés par des connexions visuelles, ils bénéficient d’une indépendance par rapport au complexe.

Le complexe est accessible depuis l’avenue de Flandres par un square végétalisé et depuis le quai de la Gironde en passant par un parvis. Ces deux entrées mènent au coeur du bâtiment, dans la galerie centrale. Des escaliers déambulatoires y prennent place. La distribution est reprise par des passerelles secondaires pour chacun des bâtiments.

Distribution

Salles R+3

Espaces extérieurs

COUPE LONGITUDINALE - COUPE TRANSVERSALE ECH: 200E

PLAN RDC - CONTEXTE ECH: 200E

Élévation intérieure A

ÉLEVATION - CONTEXTE ECH: 500E

a

PLAN MASSE ECH: 500E

N

AURORE GROS - LAURA GANGNEUX S5 - 20

plan du RDC - contexte

+ ,0 M

+ 9,0 M

+ 3,0 M

+ 7,6 M

+ 5,0 M

+ 3,0 M

-2,0M

Plans éclatés + 1,0 M

26 27

ÉQUIPEMENTS COMPLEXE SPORTIF

La structure des espaces de petite mesure est en briques et fonctionne avec des pans de murs porteurs. Les planchers apparents en béton agissent comme des linteaux et permettent la répartition des charges.

On retrouve dans le complexe 3 types d’appareillages de briques. Dans la petite mesure, le mur plein porteur en alternance avec une variante ajourée qui permet d’éclairer naturellement les vestiaires tout en conservant de l’intimité. En façade, un appareillage en moucharabieh empêche l’éblouissement des sportifs par les rayons du soleil.

Les briques de la façade ne sont pas porteuses mais suspendues par panneaux en cornières extrudées. Un profilé en H les maintient mais reste invisible car les panneaux sont positionnés à l’intérieur et à l’extérieur. Cet appareillage permet d’éviter l’éblouissement qui est très dérangeant lors d’une pratique sportive et permet de conserver des vues sur l’extérieur.

L’enveloppe, accrochée par un système de bielles et tirants, agit en double peau d’une façade vitrée qui est «nue» sur 3 mètres de hauteur, permettant la perméabilité depuis la rue.

Les deux bâtiments du complexe épousent la forme irrégulière de la parcelle. Ce sont ainsi des poutres IPE superposées qui assurent la structure des grands espaces pour porter dans deux directions. Elles prennent appui d’une part sur les murs en briques et d’autre part sur des poteaux IPE. Les poutres restent apparentes et la perception de profondeur qu’elles génèrent est en relation directe avec le moucharabieh en façade.

Cette profondeur permet de rendre les gaines peu visibles.

Moucharrabieh

Mur plein

Mur ajouré

Appuis porteurs

Élévation détail - Façade

Principe structurel

Plan détail - Façade

Coupe détail - Façade

ÉQUIPEMENTS /

OUVRAGES TOURISTIQUES, BAIE D’ALCÚDIA

// Projet de construction // 2017 // UPM ETSAM Madrid // enseignant : R. GAMEZ // travail en groupe // Espagne //

N Plan de situation

N Usages

28 29

ÉQUIPEMENTS DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE ALCUDIA

Exemple d’usage : piscine naturelle

Élaboré dans le cadre d’un cours de construction, ce projet prend place dans la baie d’Alcúdia près de Mallorca dans les Baléares.

Afin d’implanter des infrastructures touristiques, il s’agit de tirer partie de deux sites contraignants : construire sur l’eau et creuser dans la roche.

Colònia de Sant Pere présente une côte peu aménagée en contrebas d’un relief montagneux important.

Le bord de mer y étant difficilement praticable, l’embarcadère flottant imaginé permet de créer une extension de la plage vers le large.

La maille de pontons est générée par les axes des chemins environnants et accueille divers usages : piscine, jardin flottant, hamac, douches, gradins.

La seconde intervention prend place en surplomb de la ville. Les hauteurs bénéficient d’une nature préservée dans laquelle viendrait s’insérer une promenade. Tout d’abord à flanc de montagne le parcours amène progressivement à pénétrer dans la roche.

Lorsque le visiteur perçoit de nouveau l’horizon, il aboutit sur une terrasse d’où il profite de la vue panoramique sur les environs.

Exemple d’usage : gradins

Lieux d’intervention

Talus de gravas

Armatures de béton

Détail du soutènement

Assemblage

Terrasse mirador Fondations

HÉBERGEMENT POUR MIGRANTS, RÉHABILITATION DE LA TOUR DELACROIX // Projet de Master // 2017 // ENSAPB // enseignant : C. Hanappe // travail en trinôme // Calaisis Grande-Synthe // Brique et Béton

La ville de Grande-Synthe, en région Calaisienne, fait partie du territoire nord de la France, amené à accueillir continuellement des vagues de populations migrantes aux intensités aléatoires.

Cela fait d’elle une véritable étape migratoire, notamment pour ceux voulant aller en Angleterre.

Londres

BELGIQUE

Le site d’intervention

Canterbury

Douvres 35 km tunnel sous la Manche ferry

Brighton

trajets en bus Dunkerque camions A16 GRANDE-SYNTHE

CALAIS

A25

A26

Lille

A16 autoroute européenne

En 2016, à l’initiative humanitaire de la mairie de Grande-Synthe et de Médecins Sans Frontières, le «camp de la Linière» est créé pour proposer un habitat digne à ceux qui ont tout perdu.

Après 1 an d’activité, les shelters du camp ont été détruits par un incendie criminel.

L’évènement est survenu lors de la période d’analyse de l’étude. Cela a poussé la réflexion vers des types d’hébergement d’urgence pour les migrants qui ne soient pas sous la forme d’un camp. L’alternative développée est celle de la réhabilitation d’un bâtiment existant.

ANGLETERRE

Arras

FRANCE

Le Havre

Amiens

Rouen

Caen

Le camp lieux de transit des migrants voulant rejoindre la Grande-Bretagne (association Terre d’errance)

Paris

Parcours migratoire en France vers l’Angleterre

Grande-Synthe

a

Légende

éléments ajoutés conservés Supprimés supprimés Fonction modifiée fonction modifiée

Le camp de la Linière et son évolution entre 2016 et 2017

Éléments ajoutés Conservés

N

Coupe A : l’autoroute / le camp / la voie ferrée

le camp 30 31

shelter 54

INTÉGRATION SOCIALE ET PARTICIPATION CITOYENNE HÉBERGEMENT POUR MIGRANTS

shelter 21

intérieur du shelter 21

Le projet propose de réactiver le quartier en intégrant des programmes d’intérêt commun aux habitants de Grande-Sythe et aux futurs habitants de la tour.

La synergie entre les opportunités apportées par l’arrivée des migrants et les possibilités qu’offrent déjà le quartier, permettra de faire de la tour le point de cohérence d’un nouveau quartier multiculturel à Grande-Synthe. les migrants

La tour, en structure béton, est organisée par une trame de murs porteurs. Elle comporte 10 niveaux et la façade est composée de briques de parement.

Il existe 2 extensions, portées par des profilés métalliques.

Le projet propose l’ajout d’une isolation par l’extérieur et le réemploi des briques pour la nouvelle façade. Une partie des fenêtres existantes sont également conservées.

Sur le modèle des extensions existantes, 4 nouvelles sont ajoutées. Elles peuvent créer une continuité de l’espace intérieur ou proposer des espaces extérieurs.

S

Y N E R GIE

les grand-synthois

la tour

les artistes

le quartier / la ville

Contexte

N

Contexte urbain

étage courant en l’état

N

Dans la continuité des projets d’aménagement de la mairie de GrandeSynthe, la volonté est de tirer partie du réaménagement programmé de «l’îlot des peintres», au nord de la ville, pour réhabiliter, avec l’appui du maire, une tour menacée de démolition.

Le quartier est actuellement stigmatisé et peu apprécié, pourtant, ce morceau de ville a beaucoup de potentiel. On y trouve des équipements (gymnase, piscine, école...), il est à proximité du centreville, de nouvelles constructions y sont en cours et l’îlot dispose de vastes espaces extérieurs en attente d’être aménagés.

On peut y voir les prémices d’un quartier attractif.

Ce projet questionne en particulier 3 problématiques : Comment répondre aux besoins des migrants ?

Comment dépasser la ségrégation et renverser l’image négative de quartier ?

En quoi la réhabilitation de la tour peutelle permettre la redynamisation du quartier ?

Façade ouest

structure et trame

La re-programmation propose des espaces ouverts au public, des ateliers d’artistes, des logements, des espaces communs et des services pour les habitants.

L’espace ouvert au public comprend le RDC et le R+1. Des doubles hauteurs permettent de souligner l’ouverture au contexte et sa perméabilité au quartier. On y trouve un café restaurant, une garderie, une salle d’exposition, un accueil et un espace d’expression libre.

Le R+6 est composé de services et de lieux communs (cours de langue, suivi psychologique, laverie, salon de lecture, cuisine commune, infirmerie).

Les logements occupent en tout 8 niveaux.

Il y a deux typologies d’habitation : des chambres (type chambre d’hôtel) et des logements partagés.

Chaque étage de logement possède un espace commun avec salon et cuisine. On y trouve aussi un studio et un atelier d’artiste. Cette cohabitation permet une collaboration entre les artistes et les migrants dont les activités auront un rayonnement sur la ville à travers l’espace d’exposition public au RDC. La réhabilitation l’échelle urbaine. public adjacent fédératrices au multi-culturel.

Vue urbaine

Extensions existantes

s’accompagne d’un projet à La réappropriation de l’espace s’effectue autour d’activités service du nouveau quartier Ajout d’extensions

Coupe A

a

N

32 33

INTÉGRATION SOCIALE ET PARTICIPATION CITOYENNE HÉBERGEMENT POUR MIGRANTS

Réorganisation urbaine

R+6 Espaces communs et services pour les habitants de la tour

Façade est

R+2,4,7,9 Logements typologie 1 chambres

R+3,5,8,10 Logements typologie 2 appartements partagĂŠs

Implantation urbaine

R+1 Espaces ouverts au public

Implantation urbaine

Rez-de-chaussĂŠe Espaces ouverts au public

N

SMALL ACTS, LE JARDIN PARTAGÉ C. PRENANT À LA COURNEUVE // Workshop // 2016 // ENSAPB // enseignants : B. Mariolle, M-A Jambu // travail en groupe // Bois et Métal // RESSOURCES HUMAINES les acteurs Le système des «Small Acts», petites interventions urbaines, vient d’un programme d’étude de l’Université de Birmingham en Angleterre : «Asset mapping & Civic creativity». Le terme «asset» signifie les ressources d’une localité (potentiels et qualités intangibles).

Cette approche est fondée sur l’idée que l’identification des «ressources» déjà existantes dans un environnement permet aux groupes de mieux développer leurs projets.

La mise en pratique de ce procédé s’effectue autour d’ateliers ludiques auprès des différents acteurs, amenant la discussion et l’analyse du cas de figure.

Parmi les références, Lucien Kroll revendique «le désordre vivant : contradictions, hésitations, superpositions, piratages, atavismes, non-sens, juxtapositions, inégalités et même maladresses» des habitants, qu’il fait toujours participer à ses projets.

E N F A N T 5-14 JEUX JARDINAGE APPRENDRE

situation

J E U N E ACTIVITÉS 15-24 REGROUPEMENT FESTIVITéS

A D U L T E

espace public

25+ DéTENTE JARDINAGE FESTIVITÉ

Cette méthodologie est ici appliquée sur le terrain d’étude du quartier des Six Routes de La Courneuve, avec le cas du jardin partagé «Carême Prenant», qui malheuresement depuis son ouverture, peine à être pris en considération par les habitants.

E NTR E PR I S E Métaux Courneuve KDI Testas Intermédiaire BBH Pièces Auto Leader Price Fd palettes Miele Bois

jardin des Dahlias

A SSOCIA TI O N La Courneuve Fleurie Jeunesse Feu Vert Ad93 Les jardins à la Ferme Maison Conviviale Marcel-Paul La Courneuve Environnement Maison des Jeunes Espace Jeunesse Espace Quinet Centre Culturel J.Hauchemont

POTAGERS jardin

PARTAGÉS

Pédagogique

jardin DES DAHLIAS

INSTITU TI O N

Maison Conviviale Marcel-Paul La Courneuve Environnement

La Mairie La Plaine Commune Conseil Général Région Ile de France ANRU

ParcS-Jardins Groupe scolaire St-Exupéry École Municipale R. Poincaré

Parc de la Liberté Square rue chevalier de la barre Jardin aux habitants

SCHOOL

L E S É COL ES

état actuel du jardin

34 35

INTÉGRATION SOCIALE ET PARTICIPATION CITOYENNE SMALL ACTS

Groupe scolaire St-Exupéry École Municipale R. Poincaré Collège R.Poincaré Collège Georges Politzer Lycée Jacques Brel

À LA RECONQUÊTE DE L’ESPACE PUBLIC La ville de La Courneuve, territoire en mutation de la région parisienne, a inauguré en 2015 le jardin partagé du «Carême Prenant».

Au sein d’un quartier jeune et populaire, marqué par les difficultés sociales, ce jardin fait partie des travaux de requalification des espaces publics et participe à la végétalisation du quartier.

Des discussions avec les habitants ont permis d’identifier les facteurs nuisibles à son bon fonctionnement : manque d’accessibilité, manque de jeux pour enfants, manque d’accès à l’eau, manque d’éclairage et surtout vandalisme et dégradations L’objectif est de pallier ces constats à travers la stratégie d’un projet participatif pour rendre collectives la conception, la construction et la gestion.

Support de discussion ludique : jeu de plateau

le projet collaboratif s’appuie sur un support de discussion sous la forme d’un «jeu de plateau» basé sur l’inventaire des ressources du quartier.

Il mène à la mise en place de barrières

modulaires constituées d’éléments amovibles PROPOSITION PROJET COLLABORATIF renfermant chacun un usage.

Les habitants ont la possibilité de s’exprimer et ainsi sont sensibilisés grâce à la prise en compte de leurs idées, de leurs compétences et grâce à leur participation à la construction.

Chaque proposition est discutée de façon ludique entre tous les acteurs (habitants de toutes générations, associations, entreprises, institutions) afin d’encourager les compromis.

Plan hypothèse : exemple de la partie «potagers partagés»

Hypothèse : exemple de la partie «potagers partagés»

ÉCHELLE 1:1 /

RÉNOVATION D’UN APPARTEMENT ET MENUISERIES INTÉRIEURES

// Projet Personnel // 2018 // maître d’ouvrage : V. Derruette // Avenue de la République, Montrouge // 40 m2 //

Cet appartement de 40m2 d’un immeuble datant de 1924, n’avait pas été rafraîchi depuis 1991.

La réorganisation a commencé avec l’abattage du couloir, de l’ancienne pièce d’eau de seulement 1m2 et des wc adjacents à la porte d’entrée.

L’ancienne cuisine devient la salle de bain et la nouvelle cuisine est ouverte sur le séjour.

Le parquet d’origine en chêne, anciennement recouvert de linoleum et de moquette, a été poncé, récuré et vitrifié.

L’électricité, la plomberie, l’isolation, la pose des plaques de plâtre, le carrelage et le béton ciré furent réalisés par une équipe de professionnels.

Vue

Communs

Pose du carrelage

Isolants utilisés

Raccord du parquet

1306

12

370

307

12

245

évier

plaques

110

150

100

65

frigo

85

25 lave linge

salon 262 362

vasque

145

WC

60

douche

145

170

75

bureau

125 10

ilôt

90

sèche-serviettes 100

80 192 112

Parquet Béton ciré

30

60

160

Prise de courant haute Prise de courant basse

120

12

115

160

37

ÉCHELLE 1:1 RÉNOVATION D’UN APPARTEMENT

372

N

Plan provisoire pour le devis 1306

36 37

240

ÉVOLUTION DES TRAVAUX DE LA SALLE DE BAIN

Ancienne cuisine

Abattage de cloison

Pose des rails pour isolation et BA13

Pose des rails

Préparation à la peinture

Casse des anciens wc

Pose de l’isolant et du BA13 hydrofuge

Brique apparente

Ponçage et vitrification du parquet ancien Pose du bac à douche et du carrelage

Peintures

Coulage du béton ciré et pose des wc

ÉCHELLE 1:1 /

INFRASTRUCTURES NOMADES POUR ACTLAB

// Stage de chantier // 2015 // Bellastock // Île-Saint-Denis // Bois et Métal //

Bellastock est une association d’architecture expérimentale oeuvrant pour la valorisation des territoires et de leurs ressources en proposant des alternatives à l’acte de construire. Elle travaille sur des problématiques liées aux cycles de la matière, au réemploi et à la préfiguration des transformations territoriales.

Actlab est le laboratoire de recherche et d’expérimentation du réemploi de Bellastock, situé sur L’Île-Saint-Denis.

Depuis 2006, ils montent un festival d’architecture consistant en la création d’une ville éphémère expérimentale selon une thématique spécifique.

Les 1000 participants conçoivent et construisent à l’échelle 1:1 des structures qui sont leur habitat le temps de l’événement (4 jours).

L’édition 2015 du festival Bellastock s’intéresse aux enjeux actuels de la mobilité dans l’espace métropolitain à travers le nomadisme. Les équipes de participants ont construit des structures habitables et mobiles en vue de déplacer la ville de 2,2 km.

Afin de rendre possible cet événement, l’association Bellastock a construit en amont des infrastructures mobiles (dortoirs du staff, cuisine, toilettes, poubelles, bar, douches, scènes…), en cohérence avec le thème du festival et qui peuvent être réutilisées sur d’autres événements.

Il était question lors de ce stage, d’aider à produire ces éléments et se confronter aux aléas des matériaux, dans leur comportement ainsi que dans leurs mesures, d’autant plus contraignantes dans le cadre du réemploi.

Lancement du festival 2015

Réalisation des cuisines nomades

Travail en groupe

Mise en usage des cuisines lors du festival

38 39

Assemblage des portiques du dortoir du staff

ÉCHELLE 1:1 INFRASTRUCTURES NOMADES / MOBILIER

Plaques métalliques de réemploi

Portiques

Atelier de prototypage

ÉCHELLE 1:1 /

MOBILIER EN BOIS, LE FAUTEUIL TREILLIS

// Design // 2015 // ENSAPB // enseignant : P. De Glo De Besses // Bois //

Enzo Mari est un designer italien qui conçoit des meubles en kit réalisables soi-même à partir des plans de montage, de vis et de tasseaux ou planchettes de bois.

Après avoir réalisé à échelle 1:1 des chaises de sa collection afin de se familiariser avec le travail du bois, il était question de s’inspirer de l’un de ses meubles afin d’en créer un nouveau.

Ce fauteuil s’inspire de la structure d’une table de E.Mari. Il reste dans cette démarche d’OpenData. Pour sa confection ne sont nécessaires que 22 tasseaux de 30x30 mm de section et deux plaques de 210x530 mm pour l’assise.Les assemblages sont invisibles grâce à un système de tourillons de 10mm de diamètre.

Composants du Fauteil Treillis

Le coussin permet d’améliorer le confort d’assise.

Il est constitué de la sciure de bois issue du rabotage des tasseaux. La housse est en plastique transparent pour laisser les copeaux apparents mais on peut imaginer un jeu de housses en tissus interchangeables.

Table d’Enzo Mari

Fauteil Treillis

Reproduction de 2 chaises du designer Enzo Mari

Fauteil Treillis

MATÉRIALITÉS /

EXPLORATIONS AUTOUR DU BFUP

// Workshop Franco-Italien // 2016 // ENSAPB // enseignants : R. Fabbri, M. Leone // Béton Fibré Ultra-Hautes Performances //

Fibre de verre En partenariat avec la faculté d’architecture de l’université Federico II à Naples, ce workshop propose d’expérimenter le matériau qu’est le Béton Fibré à Ultra-hautes Performances (BFUP).

La première mise en oeuvre de ce système constructif fut en 1997.

Ce matériau étant très jeune, son langage architectural et ses domaines d’application restent encore à explorer.

Dans le cadre de cet atelier, le processus de conception est inversé. À la place de faire découler une solution technique d’un propos architectural, il s’agit de partir du système constructif pour explorer ses possibilités (capacités architectoniques et applications techniques).

Le travail autour de ce matériau performant et esthétique, fut mené à travers trois échelles de projet : la structure, le détail technique et le design.

Après avoir défini une géométrie, un schéma statique et un système de coulage en fonction des propriétés du matériau, l’aboutissement de ces projets fût la création des moules et le coulage à échelle 1:1. Ceci nous a permis de prendre pleinement conscience du procédé de mise en œuvre de ce matériau et ce qu’il requiert..

Réalisation des moules en atelier

Réalisation du BFUP

Découverte après coulage

Réalisation des moules en atelier

Angles

«U-bridge»

«As Strong As Paper»

40 41

MATÉRIALITÉS BFUP / MÉTAL

MATÉRIALITÉS /

SCULPTURES EN MÉTAL

// Sculptures // 2015 // Caramel // Métal //

Ces sculptures en métal résultent d’une expérimentation autour de l’aléatoire : une même technique est reproduite pour une infinité de résultats différents.

C’est en manipulant le sucre que l’intention s’est formulée. Lorsqu’il durcit, du caramel extendu entre deux plaques forme des filaments, créant des opacités et transparences singulières.

L’expérience se poursuit avec pour matériau le métal, un alliage constitué de plomb, d’étain et d’antimoine.

Alors qu’il est en fusion (230°C), le métal est transvasé dans de l’eau fraîche.

Il se fige instantanément au contact de l’eau en créant un grand nombre de reliefs et en gardant la forme du mouvement aléatoire.

Caramel durci après avoir été extendu entre deux plaques

1 kg de métal en fusion projeté dans 5 L d’eau

ARTS GRAPHIQUES /

DESSINS D’OBSERVATION

// 2014 - 2018 // Crayon, Fusain, Plume, Lavis à l’Encre de Chine et Sépia //

Polyèdres / Fusain / 50 x 65 cm

Église / Crayon / 50 x 32 cm

Jardin des Tuileries / Crayon / 50 x 32 cm

42 43

ARTS GRAPHIQUES DESSINS D’OBSERVATION

Arc de Triomphe du Carrousel / Crayon / 50 x 32 cm

Ruine / Lavis sépia / 50 x 32 cm

Canette écrasée / Lavis / 50 x 65 cm

ARTS GRAPHIQUES /

DESSINS D’OBSERVATION

// 2014 - 2018 // Crayon, Fusain, Plume, Lavis à l’Encre de Chine //

Brocoli / Encre de chine / 50 x 65 cm

Ganache / Plume / 50 x 32 cm

Quartier Bourse / Lavis / 50 x 32 cm 44 45

ARTS GRAPHIQUES DESSINS D’OBSERVATION / GRAPHISME

ARTS GRAPHIQUES /

L’IMPALPABLE, MATADERO MADRID

// Graphisme // 2017 // UPM ETSAM Madrid // enseignant : J. Raposo // Matadero Madrid // Ce travail découle d’une interrogation personnelle : comment les données ressenties et induites par un lieu peuvent-elles être traduites en une représentation graphique ?

psychologiques, en nous projetant dans l’espace. À l’image d’un collage, les documents mélangent les représentations pour construire une nouvelle réalité avec une nouvelle matérialité.

La réflexion s’illustre sur l’exemple du Matadero de Madrid à travers différents thèmes (l’évolution historique, l’évolution urbaine, l’évolution des usages, l’évolution des qualités architectoniques).

Avec un montage de dessins, photographies, collages, superpositions, confrontations de documents de différentes temporalités et de différentes échelles, ce travail tente d’exprimer à la fois des facteurs physiques et des effets

Cette représentation qui multiplie les données à travers diverses techniques permet également de lier les espaces visuels, en confondant le sensible et le réel, produisant un document synesthésique et omniscient.

Avant de devenir l’espace culturel qu’il est aujourd’hui, le Matadero fut l’abattoir et le marché de bétail municipal de Madrid, un assemblage de 48 édifices dédiés à cet usage au milieu du XXe siècle.

2016 1907 1918

1994

2013

2016

1972

2013

1918

Évolution historique et urbaine

AURORE GROS

aurore.gros@outlook.fr 06 73 92 10 61